Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci et son homologue du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola ont conjointement animé une conférence de presse ce jeudi pour faire le point du processus de restitution imminente de 26 biens culturels attendus à Cotonou au début du mois de novembre 2021.
« C'est une aventure importante pour nous et pour notre gouvernement. C'est par une correspondance du 26 d'août 2016 adressée à mon homologue français, sur instruction du chef de l'Etat pour lui demander une restitution des biens culturels, et cette requête a été reçue par nos amis français », a rappelé le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci.
Depuis ce 26 août il y a eu des avancés et beaucoup d'étapes ont été franchies. Surtout avec l'accord du président français de restituer le trésor du royaume du Dahomey. Pour le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, ce qu'il est important de révéler à la population, c'est que le choix de réclamer ces œuvres répond à une logique implacable qui est celle d'enrichir notre offre en matière de tourisme, qui est celle de restituer la mémoire collective mais qui est aussi celle de faire en sorte que ce riche patrimoine qui est le nôtre puisse être reconstituer pour servir d'élément d'attraction mais aussi un élément de grand intérêt pour ceux qui vont visiter le Bénin. Sur le plan symbolique, il a expliqué que les œuvres d'arts issues des palais royaux d'Abomey représentent un chef-d'œuvre culture, un patrimoine d'exception pour notre peuple. Sur le plan politique, la vision du gouvernement est d'accorder une place prépondérante à la culture dans le processus de notre développement national.
« Ce que nous attendons de la restitution de nos œuvres par la France, c'est la restauration de la mémoire collective, le développement de l'intérêt des populations pour leur patrimoine culturel et l'enrichissement de l'offre touristique nationale. Cela vient ajouter un élément à l'attractivité de la destination sans oublier le développement d'une expertise nationale en matière de gestion et en matière de conservation de patrimoine culturel » a-t-il conclu.
Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola quant à lui a précisé que la restitution et la circulation des biens culturels est partie intégrante du Programme d'action du gouvernement (PAG). Près d'un milliard d'euros sont consacrés à différents investissements structurants dans les domaines de la culture du tourisme et des arts. L'objectif étant de faire du tourisme une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois.
« Dans le cadre du retour de nos bien culturels nous avons la mobilisation d'un certain nombre d'experts béninois qui sont en pleine formation pour l'acquisition des compétences relatives aux techniques de manipulation des œuvres, » a informé le Ministre Abimbola. Pour lui, le Bénin est prêt pour accueillir nos œuvres dans quelques jours.
En prélude à cet évènement, du 26 au 31 octobre 2021, le Bénin organise en concertation avec la France, la semaine culturelle béninoise à Paris au musée du Quai-branly - Jacques-Chirac.
A la suite de cet évènement il sera procédé à toutes les formalités logistiques et autres pour que les œuvres soient mises en caisse et les embarquées pour les premiers jours du mois de novembre 2021.
Marcel HOUÉTO
Un jeune homme a été brûlé vif par la foule au quartier Gbira, à Parakou dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021. }
Image insoutenable ! Le corps d'un jeune homme brûle sous le regard inquisiteur d'un groupe d'individus et de passants. Le feu a été mis au corps par les habitants de Gbira, un quartier de la ville de Parakou avec des pneus et du carburant. La scène s'est passée dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021.
Selon les informations, le jeune homme a été interpellé par les populations à la suite d'un braquage. Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021, entre 3h30 et 4 h, le jeune homme et un autre individu, prétextant avoir une panne d'essence, se sont rapprochés d'un conducteur de taxi. Les deux présumés braqueurs ont sorti un fusil et un couteau. Ils ont fait sortir le chauffeur de sa voiture. Ce dernier s'y oppose. L'un des agresseurs poignarde le chauffeur et lui arrache les clés de la véhicule.
Blessé, le conducteur de taxi lance un cri de détresse.
Les habitants du quartier Gbira accourent et les deux braqueurs s'enfuient en laissant derrière eux leur moto.
Le lendemain, soit jeudi 21 octobre 2021, aux environs de 6h, l'un des braqueurs est revenu sur les lieux certainement à la recherche de la moto laissée la veille. Mais il a été identifié par les populations qui l'ont arrêté.
Ils le tabassent sauvagement avant de mettre feu à son corps à l'aide de pneus et du carburant.
Le chauffeur est actuellement en soins intensifs dans un centre de santé.
M. M.
Les membres de la Cour constitutionnelle ont tenu ce jeudi 21 Octobre 2021 leur traditionnelle audience plénière. Plusieurs dossiers de recours étaient sur la table des conseillers dont celui relatif au code des personnes et de la famille en république du Bénin.
Au terme de la plénière, les sages ont déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi N°2002-07 du 24 août 2004 portant code des personnes et de la famille en République du Bénin.
LA RÉDACTION
(Lire la Décision DCC 21-269 du 21 octobre 2021.)
En ce mois d'« Octobre Rose » dédié à la lutte contre le cancer du sein, la Fondation MTN lance une campagne de sensibilisation à l'endroit de son personnel et des populations, en particulier les femmes. Ce jeudi 21 octobre 2021, elle a entamé la distribution de 200 bons de consultation gratuite pour le dépistage du cancer du sein à l'hôpital Saint Luc de Cotonou.
Sensibiliser sur le cancer du sein et encourager le maximum de femmes à se rendre dans les centres de santé pour se faire dépister ; c'est l'objectif de la campagne organisée par la Fondation MTN dans le cadre d'Octobre Rose. L'entreprise citoyenne a mis à la disposition de l'hôpital Saint Luc de Cotonou, 200 bons de consultation pour le dépistage du cancer du sein. Selon Barnabé Dossa, Représentant le directeur de la Fondation MTN, les femmes ont l'occasion de se faire dépister gratuitement et de bénéficier des conseils des médecins sur l'autopalpation pendant deux jours, (21 et 22 octobre 2021). « Certaines femmes peuvent aussi bénéficier de bons gratuits de mammographie sur prescription du médecin », a-t-il ajouté.
Avant le dépistage gratuit, Dr Omonloto Ella Latoundji a exposé aux bénéficiaires comment faire l'autopalpation mammaire. A l'en croire, le moyen le plus efficace de prévenir le cancer du sein est de le détecter le plus tôt possible. « Il y a beaucoup de femmes qui sont ignorantes du dépistage qu'elles peuvent faire elles-mêmes à travers l'autopalpation. Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe aux dépens des cellules des canaux du sein. On découvre la plupart des cas, à un stade avancé, où le cancer s'est déjà propagé dans l'organisme. A ce stade, la chance de sauver la femme est faible », a expliqué Dr Ella Latoundji. Elle s'est réjouie du geste de MTN qui va au-delà de la consultation.
« Comme on le dit, il vaut mieux prévenir que guérir. Cette initiative de MTN permet aux femmes qui ne savent pas encore bien faire l'autopalpation de bénéficier des conseils de médecins », a affirmé la Responsable du service social de l'hôpital Saint Luc. Pour Pauline Lucia Tchibozo, l'action de MTN va permettre de sauver beaucoup de vies.
Les bénéficiaires ont salué l'initiative de la Fondation MTN. « Nous avons eu le bon gratuit, ensuite nous avons pris par la caisse pour avoir un dossier. Les sage-femmes nous ont fait le dépistage. Nous allons aussi faire l'échographie. Dans mon cas, tout va bien », a confié Ajudelle Assogba. Les campagnes qui se font habituellement, poursuit-elle, ne prennent pas en compte l'échographie et la mammographie. Avec l'initiative de MTN, on a la possibilité de faire les deux, s'est-elle réjouie, fière que plusieurs autres femmes seront impactées.
Marcelline Kodéhou quant à elle s'est dite heureuse des conseils prodigués par les médecins sur le dépistage du cancer du sein.
Le Représentant du directeur de l'hôpital Saint Luc de Cotonou n'a pas manqué de remercier la Fondation MTN. « Merci à la Fondation MTN et à ses dirigeants et tout son personnel déployé pour cette initiative », s'est exprimé Abbé Richard Bangbadé, chargé d'Administration et des ressources humaines de l'hôpital. Il a rassuré de la disponibilité des médecins pour le bon déroulement de la campagne de dépistage.
En dehors de la campagne de distribution de bons de consultation, le personnel féminin de MTN bénéficie depuis, ce mercredi 20 octobre, des conseils sur l'autopalpation. Une séance d'échange en ligne avec un médecin sur le cancer du sein et ses aspects préventifs est également prévue pour vendredi 22 octobre. La session sera retransmise en live via Facebook. Les femmes de MTN auront droit à des bons pour la réalisation de frottis cervico-vaginal dans le cadre de ladite campagne.
Akpédjé A. Ayosso
Quelques images
Le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) a bénéficié d'un financement de l'Agence Française de Développement (AFD). Le contrat de financement des travaux a été signé, mercredi 20 octobre 2021, avec le gouvernement du Bénin représenté par le ministre du cadre de vie et du développement.
Un accord de prêt portant financement de 41 474 309 dollars soit vingt-trois milliards trois cent millions cent soixante-quatorze mille quarante (23 300 174 040) FCFA a été signé entre le gouvernement béninois et l'Agence Française de Développement dans le cadre du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). C'est à travers une cérémonie organisée, mercredi 20 octobre 2021, au siège de l'Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire à Cotonou.
Le programme prévoit la construction du bassin de rétention sur 8 935 mètres linéaires, la construction d'un collecteur cadre de 115 mètres linéaires et le pavage et aménagement de voirie sur 5124 mètres linéaires dans les 9è (Mènontin) et 13è (Agla) arrondissements de Cotonou.
Les travaux démarrent en novembre 2021 pour 15 mois. L'entreprise SOGEA SATOM est chargée de la réalisation des travaux.
Lors de la signature du contrat, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato s'est réjoui en ces termes : « Nous sommes très contents de ces moments-ci parce que chaque fois que nous posons une pierre en plus, c'est le Programme d'Actions du Gouvernement qui avance, c'est le Bénin qui se construit. L'Asphaltage, le PAPC, le PAPVS viennent confirmer l'approche intégrée du développement des territoires pour des villes durables du gouvernement sous la houlette du Président Patrice Talon ».
Le maire de la ville de Cotonou a promis œuvrer à la pérennisation des infrastructures qui seront réalisées. « Nous savons que les défis sont nombreux. Plus l'investissement est grand, plus nous devons travailler à pérenniser ce qui se fait », s'est engagé Luc Atrokpo, maire de la ville de Cotonou.
Pour le Directeur Général de la Caisse Autonome d'Amortissement (CAA), l'accord de financement marque le bouclage d'un projet d'envergure. Arsène Dansou a remercié les partenaires et divers bailleurs pour leur adhésion à la vision de développement harmonieux et durable de notre pays portée par le Chef de l'État Patrice Talon.
Marc MENSAH
Un père de famille est mort noyé en tentant de sauver ses deux enfants à Bassila, commune du département de la Donga.
La victime âgée de 35 ans environ est mort en voulant sauver ses enfants dans un cours d'eau. Selon Frissons Radio, les deux enfants entraînés par un courant d'eau ont pu rejoindre la rive. Le père ne sachant pas nager est mort par noyade.
Akpédjé Ayosso
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep) a rappelé dans un communiqué en date du 20 octobre 2021 que les équipements terminaux destinés à être connectés à un réseau de communication électronique doivent être homologués.
Selon les dispositions de la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, toute personne physique ou morale doit procéder à l'homologation des équipements ou terminaux en vente.
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep), dans un communiqué en date du 20 octobre 2021, a fixé la date du 31 décembre 2021 aux acteurs pour se conformer à la règlementation. « Ainsi, tout importateur ou vendeur de téléphones de portables, de tablettes et autres équipements radioélectriques servant à l'émission et/ou réception de signaux et de correspondances, doit s'assurer que ces produits ont été homologués, sous peine de l'application des dispositions de l'article 262 du code du numérique », a rappelé l'Arcep-Bénin.
M. M.
Le Bénin sera représenté les 16 et 17 décembre 2021 à l'hôtel Retaj Resort de Nouakchott en Mauritanie lors des Financial Afrik Awards.
Nominé dans la catégorie « Journaliste Panafricain », le premier journal d'informations économique, boursière et financière du Bénin, "L'économiste du Bénin" participe à la 4è édition des Financial Afrik Awards (FAA).
L'édition 2021 des FAA sera organisée les 16 et 17 décembre 2021 à l'hôtel Retaj Resort de Nouakchott en Mauritanie.
Le Financial Afrik Awards est une conférence annuelle qui réunit les « 100 personnalités qui transforment l'Afrique ». A l'issue de la conférence, un rapport rendu public dans la presse est remis aux décideurs privés et publics. La publication du magazine des « 100 personnalités qui transforment l'Afrique » fait suite à la conférence.
Le Financial Afrik Awards a été initié en 2018.
M. M.
Une dame a été dépossédée de son sac, mercredi 20 octobre 2021, à la suite d'un retrait d'argent effectué dans une banque à Cotonou.
Trois (03) millions de francs CFA. C'est la somme emportée par des malfrats qui ont arraché un sac à une dame, mercredi 20 octobre 2021 à Cotonou.
La dame a quitté une banque quand les malfrats à moto lui ont retiré son sac.
Le sac contenait également un téléphone portable et d'autres pièces.
La Police a ouvert une enquête.
M. M.
Quelles sont les missions ?
Nouvel acteur dans le conseil et l'expertise comptable de l'accompagnement de Dirigeants et d'Experts dans les secteurs Privé / Public et Parapublic, présent à Cotonou et doté d'un réseau international, recherche :
Un(e) Assistant(e) de Gestion / RH
Vos missions principales :
Accueil physique des clients, candidats, partenaires, fournisseurs (béninois et étrangers),
Gestion des appels téléphoniques (réception, sélection, orientation des appels...),
Gestion administrative ; réception, tri et envoi du courrier, tenue des agendas des associés et collaborateurs, prises de rendez-vous, rédaction de courriers (contrats, lettres, mailings, réponses candidats, rapports...), gestion des fournitures (achat, réapprovisionnement, suivi des stocks...), Facturation et relance.
Gestion des sessions de recrutements et d'évaluations (passation des tests...),
L'élaboration et la mise à jour des différentes notes de synthèse et comptes rendus d'activité,
L'alimentation, l'exploitation et le développement de notre future base de données,
La gestion des interfaces avec notre réseau international et la participation à différentes missions de marketing et de communication externe (site internet, plaquettes, opérations de RP, déjeuners débats,...).
Aussi ce poste peut être élargie à notre activité de recrutement (co-élaboration des stratégies de recherche de candidats, analyse et proposition des cibles et des profils recherchés, sourcing candidats sur les différentes bases de données et réseaux sociaux, identification et présélection téléphonique des candidats cibles).
Quel est le profil idéal ?
Profil
Hommes ou Femme dynamique, engagé(e) et mature, vous avez le sens du service et de l'équipe et capitalisez sur un excellent contact et une grande aisance au téléphone. Doté(e) d'une première expérience similaire en cabinet (stages significatifs acceptés) ou dans de petites structures de services flexibles, réactives et qualitatives, vous êtes orienté(e) clients et axé(e) résultats et avez une très bonne maîtrise des outils informatiques et d'internet.
La pratique de l'anglais est vivement recommandée. Poste à pourvoir à temps plein (possibilité 3/4 temps).
CV avec Photo, lettre de motivation avec disponibilité à adresser à :
cabinetrecrutement229@gmail.com
La loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin a été adoptée le mercredi 20 octobre 2021.
L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité des députés présents et représentés la loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin. C'est en présence des ministres de la Justice, de la santé et des affaires sociales.
Lors des débats, les députés se sont interrogés sur comment faire pour éviter les dénonciations calomnieuses, les règlements de compte et les abus contre les hommes et pourquoi la loi protège spécifiquement la femme alors même que des hommes sont également victimes d'infractions commises à raison du sexe.
Les représentants du gouvernement ont répondu aux préoccupations des représentants du peuple.
La loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin punit « de la réclusion criminelle à temps de dix (10) ans à vingt (20) ans et d'une amende de un million (1000.000) à cinq millions (5.000.000) FCFA » le viol « lorsqu'il aura été commis soit sur une personne particulièrement vulnérable à raison d'un état de grossesse, d'une maladie, d'un handicap ou de l'âge, soit sur une personne se trouvant dans un lien de subordination professionnelle, ou en situation de demande d'un emploi ou d'un service public, ou sur son apprenant par un enseignant ou un formateur, ou sous la menace d'une arme, soit par plusieurs auteurs ou complices ».
Dans la répression des infractions commises à raison du genre, le sexe de la victime est pris en considération. Le harcèlement sexuel, le viol, l'interruption forcée de grossesse, les mutilations génitales féminines, etc… sont rangés dans la catégorie des infractions à raison du genre.
M. M.
Après le vote de la loi portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction par les députés au petit matin de ce jeudi 21 octobre 2021, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a lors d'un point de presse, expliqué le bien-fondé de cette loi modificative qui vient assouplir la précédente.
« Au Bénin près de 200 femmes meurent chaque année des suites des complications de l'avortement clandestins et plusieurs familles continuent de pleurer la perte d'un enfant, d'une épouse, d'une mère partie tragiquement à la suite d'un avortement compliqué », a expliqué le ministre de la santé lors de son point de presse. C'est donc pour assainissement le secteur de la santé à travers la promotion des soins de qualité que le gouvernement a pris ses responsabilités en soumettant aux députés qui viennent de l'adopter une modification notamment de l'article 17 de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction qui autorisait l'avortement seulement lorsque la grossesse met la vie et la santé de la femme enceinte en danger, lorsque la grossesse est le fruit d'un viol ou de l'inceste ou encore lorsque l'enfant à naître présente une affection grave.
Insistant sur le fait que les avortements clandestins se soldent souvent part des complications ou des pertes en vies humaines dont la majorité des cas concerne les femmes qui sont encore dans la fleur de l'âge, Benjamin Hounkpatin est convaincu de ce que l'ensemble du personnel médical qui au quotidien est confronté à la prise en charge de ces complications va bien accueilli l'acte posé par les députés.
Mieux aujourd'hui « avec le vote de la nouvelle loi qui participe de la préservation de la santé et de la vie de nos jeunes filles, de nos sœurs, de nos épouses et de nos mères, le recours à l'avortement peut se faire à la demande de la gestante dans des conditions bien précises », a-t-il indiqué.
D'après le ministre, l'article 17.1 de la loi modificative dispose : « à la demande de la femme enceinte, l'interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l'intérêt de la femme et ou de l'enfant à naître ».
La mise en place de cet arsenal juridique innovant, dira le ministre, vient donc soulager les peines de nombreuses femmes qui face à la détresse d'une grossesse non désirée se trouve obliger de mettre leur vie en jeu par des pratiques d'interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées.
Par ailleurs, le gouvernement s'attèlera à poursuivre le travail sur le renforcement et la prévention des grossesses non désirées à travers l'éducation de base, les efforts de communication sur la sexualité, la disponibilité et la promotion des services de contraception, la promotion de l'éducation sexuelle intégrée dans les collèges et les universités, les efforts pour la parenté responsable », a conclu Benjamin Hounkpatin.
Juliette Mitonhoun
Lire le projet de loi
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les principaux acteurs de la migration du Ghana Health Service (GHS), le ministère de l'Intérieur, le Ghana Immigration Service (GIS) et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont lancé en septembre dernier un projet régional « Renforcer la capacité de gestion des frontières pour répondre à la crise de santé publique, y compris COVID-19 » . Financé par la JICA, le projet vise à renforcer les capacités globales de gestion des frontières dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest : le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso.
Le projet garantira une préparation et une réponse plus efficaces aux crises potentielles de santé publique à certains points d'entrée (PoE). Le projet mènera également une enquête complète pour évaluer la situation actuelle concernant la gestion des frontières, la facilitation du commerce et les mesures de réponse au Covid-19 dans certains PoE. Sur la base des résultats, les équipements et infrastructures de santé publique nécessaires pour assurer une préparation et une réponse plus efficaces aux crises potentielles de santé publique seront achetés et fournis aux États. « Ces interventions ont été une priorité absolue pour la JICA à la suite de la pandémie », a déclaré Maki Ozawa, représentant principal de la JICA. Elle a ajouté que « ce projet arrive à point nommé et soutiendra les activités économiques tout en protégeant des vies ».
Pour contrer la propagation du COVID-19, plusieurs frontières terrestres à travers l'Afrique ont été fermées en 2020. Ces fermetures de frontières et les restrictions associées ont perturbé les échanges commerciaux réguliers et affecté les flux migratoires, ainsi que les agences de gestion des frontières et les communautés transfrontalières exposées à des risques plus élevés d'infection. Les cinq pays du projet étaient vulnérables aux impacts imprévisibles de la pandémie en raison de carences structurelles et d'urgence sanitaire aux frontières terrestres.
« La pandémie actuelle rend ce projet très opportun. L'approche holistique visant à se concentrer sur la coordination avec toutes les agences de gestion des frontières et sur la durabilité des interventions renforcera notre sécurité aux frontières et nos capacités en matière de règlement sanitaire international aux frontières pour répondre au COVID-19 et aux menaces biologiques potentielles », a déclaré le Dr Lawrence Lartey, directeur de Port Health au Ghana Health Service.
Au cours de la réunion au bureau de l'OIM, les parties prenantes ont discuté du plan de mise en œuvre et du rôle des parties prenantes respectives pour atteindre les résultats et avoir un impact positif sur les communautés transfrontalières.
« Les interventions du projet aideront les pays à répondre aux futures épidémies et menaces pour la santé, comme la pandémie actuelle de COVID-19. Cette approche est ancrée dans le cadre de gestion de la santé, des frontières et de la mobilité (HBMM) de l'OIM et dans le plan stratégique de réponse et de relèvement de l'OIM COVID-19 2021. De plus, ce projet contribuera à la réalisation du Pacte mondial pour les migrations (GCM) et de l'objectif 2030. Agenda pour le développement durable et ses 17 objectifs de développement durable (ODD) qui reconnaissent la migration comme un aspect clé du développement », a déclaré Abibatou Wane-Fall, chef de mission de l'OIM au Ghana.
Source : OIM
Au cours du Better World Summit 2021 (BWS) organisé par Huawei en partenariat avec Informa Tech, Bob Cai - Chief Marketing Officer du Carrier Business Group de l'entreprise a souligné l'engagement de Huawei dans le développement des technologies vertes.
Parmi les participants à l'événement, Richard Mahony, vice-président des marchés des fournisseurs de services de Informa Tech, Dena Assaf, coordinatrice résidente des Nations unies aux Émirats arabes unis, Tommy Stadlen, cofondateur de Giant Ventures, Ahmed Bin Ali, vice-président de la communication d'entreprise chez Etisalat, Hervé Suquet, vice-président de l'énergie chez Orange, Dirk Karl, responsable des achats chez MTN, Tanveer Mohammad, vice-président des opérations mondiales chez Telenor, et Aaron Jiang, vice-président de la ligne de produits sans fil de Huawei.
"En tant que fournisseur mondial d'infrastructures TIC et d'objets intelligents, Huawei intègre le développement durable à toutes ses actions : il y va de notre responsabilité sociale. Ainsi, le Groupe est prêt à accompagner les opérateurs de tous horizons dans leur marche vers la neutralité carbone, grâce à nos produits et solutions innovantes ", déclare Bob Cai. « Nous souhaitons également utiliser les TIC pour aider d'autres industries à réduire leurs émissions de carbone ».
Au cours de l'évènement, Huawei a souligné la nécessité de créer une plateforme de collaboration industrielle sur le développement durable, qui réunira régulièrement des partenaires industriels et des opérateurs pour partager technologies innovantes et dernières pratiques en matière de réduction des émissions de carbone. L'objectif : contribuer à l'émergence d'une industrie des TIC plus verte.
À propos de Huawei
Fondée en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures de technologies de l'information et des communications (TIC) et d'appareils intelligents. L'entreprise compte plus de 197 000 employés, et est présente dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Sa vision et sa mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, Huawei a pour objectif de favoriser la connectivité omniprésente et promouvoir l'égalité d'accès aux réseaux ; apporter le cloud et l'intelligence artificielle aux quatre coins du monde pour fournir une puissance informatique supérieure là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin ; construire des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques ; redéfinir l'expérience utilisateur avec l'IA, en la rendant plus personnalisée pour les individus dans tous les aspects de leur vie, qu'ils soient à la maison, au bureau ou en déplacement.
Face-à-face Bénin- Burkina Faso, mercredi 20 Octobre 2021, dans le cadre du premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Féminine, Maroc 2022.
Le Bénin a affronté le Burkina, mercredi 20 octobre 2021, dans le cadre du match aller comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Féminine, Maroc 2022.
À la 8è minute de jeu, l'équipe féminine du Bénin tente d'ouvrir le score. La barre transversale sauve les juments du Burkina Faso.
Les Béninoises n'en démordent pas et poursuivent les assauts. Ce n'est qu'à la 40è que le Bénin trouve le chemin des filets sur un enroulé de Léa Fachinan.
Le score de 1-0 en faveur du Bénin restera ainsi jusqu'à la fin de la première partie.
A la reprise, les Burkinabè reprennent le match en main.
Les juments parviennent à égaliser à la 48e minute grâce à Charlotte Aïcha.
Les Burkinabè marquent un deuxième but à la 78è minute de jeu.
Le match se termine sur le score de 2 buts à 1 en faveur des Juments du Burkina Faso.
Le rendez-vous est pris pour le 24 octobre prochain pour le match retour Bénin#Burkina Faso.
M. M.
L'Assemblée nationale a procédé au vote de la loi portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021.
Les députés de la 8è législature ont adopté au petit matin du jeudi 21 octobre 2021 la loi N°2021-12 portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction en République du Bénin. La modification apportée est relative à la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse.Le nouvel article 17-2 dispose : « A la demande de la femme enceinte, l'interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l'intérêt de la femme et/ou de l'enfant à naître ».
Lors d'un point de presse tenu juste après le vote de la loi, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a indiqué qu' au « la mortalité maternelle est encore un drame dans notre pays et les avortements non sécurisés y contribuent pour 20% selon les chriffres actuels. C'est face à ce périple sanitaire que le gouvernement a pris ses responsabilités en soumettant aux honorables députés, qui viennent de l'adopter, une modification notamment de l'article 17 de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle ». Selon le ministre de la santé, le vote de la loi « vient soulager les peines de nombreuses femmes qui face à la détresse d'une grossesse non désirée se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu par des pratiques d'interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées ». Le ministre a espéré que la loi sera accueillie favorablement par le personnel médical qui fait souvent face aux complications causées par les avortements non sécurisés. Au Bénin, ce sont « près de 200 femmes qui meurent chaque année des suites des complications de l'avortement », a indiqué le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin.
Lors de l'examen de la loi à l'Assemblée des députés dont Aké Natondé, Nestor Noutaï, Kader Gbadamassi, Adin Houéssou Léon, Paulin Gbénou, Mama Sanny ont affiché leur opposition quant au vote de la loi.
L'objectif visé n'est pas de contrôler les naissances, ont argumenté les députés soutenant le projet de loi lors des débats.
A l'introduction de la loi au parlement, les évêques du Bénin ont réagi en invitant « les honorables députés à dire Non à la culture de la mort ».
Pour le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, l'acte qui est posé doit être perçu comme « une mesure de santé publique dont l'unique objectif est de sauver des vies humaines ».
M. M.
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Les populations de Oke-Dama dans la ville de Parakou ont pourchassé deux voleurs de mouton pris la main dans le sac.
Surpris en pleine opération, deux voleurs de cabris ont pris leur jambe à leur cou.
Les populations en colère se sont mises à leur trousse.
Les deux malfrats ont abandonné leur moto neuve.
La scène s'est produite à Oke-Dama dans la ville de Parakou.
M. M.
Le Tribunal de Première Instance de deuxième classe de Parakou a condamné, mardi 19 octobre 2021, deux hommes pour des faits d'abus sexuel et d'escroquerie.
60 mois d'emprisonnement ferme et une amende de 100 mille francs CFA. C'est le verdict rendu, mardi 19 octobre 2021 dans une affaire de violence sexuelle exercée sur femme par le Tribunal de Première Instance de deuxième classe de Parakou à l'encontre de deux hommes.
Les deux hommes ont violé une dame et ont filmé l'acte. Ils ont ensuite menacé leur victime de payer une somme d'argent au risque de voir la vidéo du viol sur les réseaux sociaux.
La dame a signalé les faits à la police.
Poursuivis « abus sexuel et escroquerie », les deux individus ont été interpellés et déposés en prison. L'affaire a été jugée le mardi 19 octobre 2021 et les deux prévenus retournent en prison.
M. M.