Le Recteur de l'Université d'Abomey-Calavi a rendu publique la date des inscriptions au titre de l'année académique 2021-2022.
Les inscriptions se dérouleront du 25 octobre 2021 au 31 janvier 2022 sur le campus d'Abomey-Calavi. Le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, professeur Félicien Avlessi a invité dans ce cadre tous les étudiants à prendre les dispositions nécessaires pour valider leur inscription dans le délai. « Toute préinscription non validée après cette date sera purement et simplement annulée », a mis en garde le Recteur dans un communiqué en date du 22 octobre 2021.
M. M.
Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) a appelé, jeudi 21 octobre 2021, les promoteurs d'établissements privés à mettre fin à des pratiques contraires à la reglementation. C'est à travers une note.
Le fonctionnement en journée continue et en mode bilingue, le non-respect de l'emploi du temps, la création et l'extension anarchique des établissements, la création d'écoles annexes sont contraires aux textes régissant le fonctionnement des écoles, selon un communiqué signé du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), Salimane Karimou et en date du 21 octobre 2021. « J'invite les promoteurs et directeurs des écoles concernées au respect des textes en vigueur », a exhorté le ministre tout en rappelant que les comportements contraires sont « punis d'une suspension de l'autorisation d'enseigner, de diriger ou d'ouvrir ». « Les Directeurs Départementaux des Enseignements Maternel et Primaire (DDEMP) et les Chefs des Régions Pédagogiques (CRP) sont instruits à l'effet de les établissements qui fonctionnent en violation des dispositions légales et réglementaires », indique la note ministérielle.
M. M.
L'Association nationale des communes du Bénin (ANCB) présidée par Luc Atrokpo a perdu cette semaine son directeur de cabinet, Raoul Ezin.
Le directeur de cabinet de l'Association nationale des communes du Bénin Raoul Ezin n'est plus. Il est décédé des suites d'une courte maladie. Raoul Ezin a occupé le poste de secrétaire général de la mairie de Bohicon sous Luc Atrokpo. Il a été également chargé de mission de l'ancien ministre de l'environnement, de l'habitat et de l'urbanisme, Blaise Ahanhanzo Glèlè.
A.A.A
Les évêques du Bénin ont réaffirmé leur opposition contre le vote de la loi N° 2021-12 relative à la modification de la loi N° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, légalisant l'avortement au Bénin.
Après le vote de la loi légalisant l'avortement, les évêques du Bénin invitent les fidèles du Christ, les croyants des autres confessions religieuses et les personnes de bonne volonté à observer une journée de prière et de jeûne, vendredi 29 octobre 2021.
Selon le communiqué rendu public, ce vendredi 22 octobre 2021, « cette loi n'est rien d'autre que la légalisation de l'avortement car elle permet désormais à la femme, en cas de grossesse susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec son intérêt ou celui de l'enfant à naître de recourir à l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) ».
Le clergé catholique exprime « son profond regret et sa grande déception en réaffirmant que l'avortement est un acte inhumain qui détruit la vie du fœtus et celle de la mère à plusieurs égards en raison de ses multiples conséquences physiologiques, psychologiques, spirituelles et mystiques ».
Aussi, la conférence épiscopale du Bénin invite-t-elle à ne pas baisser les bras dans la lutte pour la défense et la protection de la vie.
M. M.
La Police a interpellé, mercredi 20 octobre 2021, un voleur de moto et son complice à Kolokondé, département de la Donga. La perquisition effectuée à leur domicile a permis de saisir du chanvre indien et plusieurs objets.
A la suite du vol d'une motocyclette de marque Bajaj au quartier Nima, mercredi 20 octobre 2021, le commissariat de l'arrondissement de Kolokondé a ouvert une enquête.
Le même jour, le principal suspect a été appréhendé
ainsi que son complice à Kolokondé.
La perquisition effectuée en leur domicile a permis de saisir deux autres motocyclettes, des pièces de tissu, des produits cosmétiques d'origine et des boulettes de chanvre indien.
Ces deux individus sont connus des fichiers de la Police républicaine. Ils seront présentés au Procureur de la République dans les prochains jours.
M. M.
Réunis ce jeudi 21 octobre, à distance, les représentants des six Comités de lecture ont sélectionné dix ouvrages finalistes représentant 10 pays, parmi les 145 œuvres candidates qui ont été proposées.
De l'avis des comités, « la sélection est marquée par un foisonnement de témoignages tant du passé que du présent. Ils sont le reflet d'un sentiment d'urgence. Le français y apparait comme une langue au carrefour de différentes cultures. La vitalité de la littérature haïtienne leur a semblé particulièrement bien illustrer ce sentiment d'urgence dans un monde en crise. ».
Le jury international, présidé par Paula Jacques (France-Égypte), désignera le lauréat, le 16 décembre 2021 et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire internationale durant une année entière.
Listes des 10 finalistes
§ Ceux qui sont restés là-bas de Jeanne TRUONG (France-Cambodge) éd. Gallimard (France)
§ Dans le ventre du Congo de Blaise NDALA (Congo-Canada) éd. Mémoire d'encrier (Canada-Québec)
§ Héritage de Miguel BONNEFOY (France-Vénézuela) éd. Rivages (France)
§ Le Jardin du Lagerkommandant d'Anton Stoltz (Canada-Québec) éd. Maurice Nadeau (France)
§ Les Lumières d'Oujda de Marc Alexandre OHO BAMBE (Cameroun-France) éd. Calmann-Lévy (France)
§ Les Orphelins de Bessora (France-Gabon) éd. JC Lattès (France)
§ Le Palais des deux collines de Karim KATTAN (France-Palestine) éd. Elyzad (Tunisie)
§ Pas même le bruit d'un fleuve d'Hélène DORION (Canada-Québec) éd. Alto (Canada-Québec)
§ Soleil à coudre de Jean d'AMERIQUE (Haïti) éd. Actes Sud (France)
§ Les villages de Dieu d'Emmelie PROPHETE (Haïti) éd. Mémoire d'encrier (Canda-Québec)
A propos du Prix
Créé en 2001 par l'OIF, le Prix des cinq continents récompense chaque année un texte de fiction narratif (roman, récit et recueil de nouvelles) original d'expression française. Doté d'un montant de 15.000 euros pour le ou la lauréat(e) et de 5.000 euros pour la mention spéciale, le Prix des cinq continents de la Francophonie permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l'expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène internationale. La remise est prévue pour le 20 mars 2022, en marge de la Journée internationale de la Francophonie qui sera célébrée dans le cadre de l'Exposition universelle de Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Rappelons que le Prix des cinq continents 2020 a été attribué à Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France) pour son roman Tous tes enfants dispersés (Autrement) et une mention spéciale à Paul Kawczac pour son roman Ténèbre (La Peuplade). Pour ses 20 ans, le prix diversifie les regards portés sur les œuvres : il s'enrichi d'un 6e comité de lecture* et accueille 4 nouveaux jurés.
L'Association Passa Porta (Fédération Wallonie-Bruxelles), l'Association des écrivains du Sénégal, l'Association du Prix du jeune écrivain de langue française (France), l'Association Camp littéraire Félix du Canada, l'Association Culture elongo (Congo) et le Comité du Vietnam (Vietnam).
Composé de quinze écrivains de renom et d'un membre d'honneur, originaires de tout l'espace francophone, le jury du Prix 2021 réunit : Lise Bissonnette (Canada-Québec), Vénus Khoury-Ghata (Liban), Liliana Lazar (Roumanie), Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice), Wilfried N'Sondé (Congo-France), René de Obaldia (Hong-Kong), Lyonel Trouillot (Haïti), Abdourahman Waberi (Djibouti), Jun Xu (Chine), Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France), lauréate du prix 2020. Mohammed Aïssaoui (France-Algérie), Victor Comte (Suisse), lauréat 2020 du Prix du jeune écrivain, Binta Tini, Représentante de l'Association internationale des libraires francophones (AILF) et Fawzia Zouari (Tunisie-France). rejoignent le jury du prix pour cette édition.
Les sessions d'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) sont suspendues au Bénin.
Les artisans des différents corps de métiers en fin de formation ne composeront pas à l'examen national du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM), session de 2021. Une note conjointe signée du Ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle et du Ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi informe que « dans la perspective d'améliorer les conditions d'organisation de l'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) et en attendant la mise en place effective de la Chambre des Métiers de l'Artisanat, la session d'octobre dudit examen est suspendue jusqu'à nouvel ordre ».
Modeste Tihounté Kérékou, ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi et Kouaro Yves Chabi, ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle invitent les responsables des faîtières d'artisans, les artisans, les apprentis ainsi que tous les acteurs du secteur de l'artisanat à la sérénité et au calme.
Les ministres rassurent de ce que « les services techniques (…) sont à pied d'œuvre pour la reprise des sessions d'examen dans les meilleurs délais ».
M. M.
Un incident est survenu, jeudi 21 octobre 2021, sur les côtes dans la zone d'Akpakpa (Cotonou). Le chavirement d'une barque motorisée transportant de l'essence frelatée a permis aux riverains du quartier Xwlacodji de faire de bonnes affaires.
Des centaines de bidons de 25 litres remplis d'essence ont été retirés de la lagune dans la soirée du jeudi 21 octobre 2021 par les riverains du quartier Xwlacodji, dans le 5e arrondissement de Cotonou.
Les bidons remplis d'essence frelatée ont dévié dans la lagune de Cotonou à la suite du chavirement en mer d'une grande barque motorisée.
L'embarcation chargée d'essence communément appelée ‘'kpayo'' a chaviré en mer à la hauteur du quartier Akpakpa (Cotonou). L'incident est survenu vers 17h30.
Des centaines de bidons remplis d'essence frelatée ont été récupérés par les riverains.
Le carburant a été cédé aux revendeurs de ‘'Kpayo'' de la zone un peu plus tard dans la soirée.
Une grande perte pour les trafiquants d'essence.
M. M.
Suite à des plaintes reçues concernant les hôpitaux du Bénin, le bureau de l'ONG Bénin Diaspora a mené des investigations d'avril à août 2021. Après avoir fait part de ses constats, elle a fait des recommandations au gouvernement béninois pour la réforme du secteur de la santé.
Selon Médard Koudébi, président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance, le but est « d'aider le président Patrice Talon et la nation béninoise pour passer à l'amélioration du plateau technique et à l'indépendance sanitaire du Bénin ».
Sur le plan national, l'organisation a constaté une absence de plateau technique, de scanner, d'appareils d'échographie, de stérilisateurs, de kits de premiers soins dans 98% des hôpitaux publics. A en croire l'ONG Bénin Diaspora Assistance, la fermeture des cliniques privées a augmenté fortement l'affluence vers les hôpitaux publics alors que le manque de places et de personnel dans les services d'urgence du Bénin est toujours d'actualité. L'ONG a cité l'absence de motivation financière pour le personnel, la non-conformité des bâtiments, l'absence d'eau potable et d'électricité, l'absence des services sociaux dans les hôpitaux, l'absence des kits de premiers soins en quantité suffisante dans les services d'urgence du Bénin, et la non-adoption du projet de décret interministériel sur la réforme des morgues.
Elle déplore aussi des insuffisances relatives à la prise en charge dans les hôpitaux Covid 19. A cela s'ajoutent les erreurs médicales ou erreurs de surveillance ou négligence dans les prises en charge ayant coûté la vie à plusieurs patients.
Face aux constats, l'ONG Bénin Diaspora Assistance a fait des recommandations. Il s'agit entre autres de l'augmentation de la capacité d'accueil des hôpitaux, le recrutement d'au moins 3500 agents soignants en urgence selon les besoins et les qualifications requises pour une période indéterminée, l'audit au niveau des services sociaux dans les hôpitaux, le rétablissement des services sociaux dans les hôpitaux par la prise en charge immédiate des personnes vulnérables. Elle demande aussi la convocation d'une Assemblée Générale et/ou d'un état général de l'état de la santé en République du Bénin. Sans oublier l'adoption du projet sur la réforme des morgues, validé depuis décembre 2017. « Nous sommes sûrs que si le Président avait eu connaissance de tout ce que nous dénonçons aujourd'hui, il aurait le minimum et on aurait sauvé plusieurs Béninois », a affirmé Médard Koudébi, président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance.
A.A.A
A l'occasion d'une réunion, mardi 12 octobre 2021, le Comité exécutif de la Fédération béninoise de football (FBF) s'est penché sur la sanction infligée au joueur Jodel Dossou, lors du match retour contre la Tanzanie, comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2021.
La FBF après avoir déploré et condamné l'acte commis par le joueur, a entériné la sanction prise à son encontre par le sélectionneur Michel Dussuyer.
Le milieu de terrain des Écureuils a été suspendu pour un match, et devra payer conformément au règlement intérieur, une amende financière. Jodel Dossou a par ailleurs été mis en garde contre tout acte récidiviste.
« L'équipe nationale est une vitrine pour la jeunesse de notre pays et doit être le siège de comportements exemplaires », a rappelé le comité exécutif de la FBF aux joueurs de l'équipe nationale.
Tout en invitant les joueurs convoqués au professionnalisme, le Comité exécutif a réaffirmé son engagement à sanctionner « tout comportement tendant à mettre à mal la cohésion du groupe, ou tout comportement déviant par rapport aux textes règlementaires.
Dans la nuit du jeudi 07 au vendredi 08 octobre, Jodel Dossou en violation des règles et pratiques de bonne conduite en vigueur, a quitté le campement sans autorisation préalable, et à l'insu du staff technique. Un comportement qui n'a pas été du goût du sélectionneur, Michel Dussuyer, qui l'a suspendu pour le match contre la Tanzanie. La rencontre s'est soldée par une défaite des Ecureuils (1-0) au stade de l'amitié GMK de Cotonou.
F. A. A.
Avec le vote du Code de l'administration territoriale, des Secrétaires Exécutifs seront nommés dans les mairies en remplacement des Secrétaires Administratifs.
Le projet de loi portant Code de l'administration territoriale a été adopté, jeudi 21 octobre dernier, par les députés de la huitième législature.
Dans le cadre de cette réforme du gouvernement, le maire de chaque commune nommera un Secrétaire Exécutif sur tirage au sort.
La nomination se fera à la suite d'un processus d'appel à candidatures. Ainsi, il sera procédé à un recrutement sur profils par appel à candidatures, à la publication de la liste des candidats retenus, à la constitution d'un fichier national des aspirants au poste de Secrétaire, à des enquêtes de moralité et à la mise à disposition du fichier.
Le maire tire ensuite au sort un Secrétaire Exécutif (SE) au sein du fichier national.
Au total, soixante-dix-sept actes de nomination seront signés par les maires du Bénin pour le recrutement de soixante-dix-sept (77) SE à raison d'un par commune.
Le SE, élu pour un mandat de six (06) ans, aura pour mission de conduire la gestion financière dans la commune.
« Le secrétaire exécutif est le bras opérationnel de la vision et de la politique du maire et de son conseil communal », selon les explications du secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji au sujet des attributions du SE au sein de la commune.
Avec le retrait de la gestion financière au maire de la commune, la réforme des collectivités locales vise à renforcer la bonne gouvernance au niveau des communes.
M. M.
Dans la commune de Lokossa, nombreux sont les enfants exploités dans les carrières de gravier pour l'extraction et le traitement de gravier silex. Cette activité hypothèque l'avenir de ces mineurs qui sont obligés d'abandonner l'école pour aider les parents à subvenir aux besoins de la famille.
Dans la carrière de gravier du quartier Prison civile de Lokossa, située non loin de l'école primaire d'où il pouvait entendre les enfants de son âge répéter à tue-tête : ‘' p, i = pi ; p, a = pa…'', le petit Nicolas tente tant bien que mal de séparer les gros cailloux des plus petits. A côté de lui, un autre gosse déployait toutes ses forces pour envoyer, à coups de pelle, le mélange du sable et de gravier, que venait de déverser sa mère sur le tamis.
A quelques centaines de mètres là, sur une vaste étendue de terre éventrée par les pioches, Vincent, âgé de 13 ans, est aussi chargé de tamiser le gravier.
« Moi, j'aide ma maman à séparer les grands cailloux des petits », raconte le petite Brigitte Aboki. « Moi avec la pelle, je relaie ma grand-mère pour tamiser le gravier », témoigne la petit Vincent qui, tant bien que mal jetait sur le tamis le mélange sable-gravier à coups de pelle.
D'après les témoignages de ces mineurs, la pauvreté est l'une des causes du travail des enfants dans les carrières de gravier. Ce que confirme le Chef d'arrondissement de Lokossa. « La pauvreté contraint les enfants à travailler pour couvrir les dépenses de subsistance de leur familles, atténuer les risques d'endettement, les conséquences de mauvaises récoltes, de maladies ou de perte d'emploi des adultes'', souligne M. Sévérin Hounnou.
Ils travaillent pour aider les parents
Sur tous les sites de la localité, il a été reconnu que les enfants font ce travail pour aider les parents. Le Chef d'arrondissement fait remarquer que, de nos jours, ce ne sont plus les parents qui se battent pour nourrir les enfants. « Au contraire, les enfants, au-delà de se supporter, viennent également à aider les parents dans les charges du foyer », a-t-il conclu.
Bon nombre de parents gardent leurs enfants dans cette situation d'esclavage et d'exploitation. Très souvent, les mamans interrogées se lamentent toujours de manque de moyens. « J'emmène ma fille ici pour m'aider à aller vite pour accroître le gain journalier. Elle est d'une aide capitale, si on veut survivre. Avec son aide, pendant que moi je charge les mélange, elle se met à tamiser. Ainsi, à la fin de la journée, on peut gagner jusqu'à 3.500 voire 4.000 francs CFA, se réjouit une mère.
Ainsi, au nom de la pauvreté, les enfants sont sujets aux travaux forcés dans les carrières sous le regard impuissant des autorités. Toutefois, il n'est pas rare d'entendre certains parents avoué que ce n'est pas de gaieté de cœurs qu'elles emmènent les progénitures dans les carrières pendant que des enfants de leur âge sont en classe entrain d'assimiler des connaissances qui feront des cadres pour la nation de demain. « C'est avec les larmes dans l'âme que nous amenons nos enfants en ce lieu. Nous n'avons pas les moyens d'assurer leur scolarité. Et pour avoir le maximum de gain pour pouvoir tout au moins les nourrir, nous avons besoin de leur main d'œuvre », a confié dame Soglonou Jeannette. Ces enfants sont entraînés dans les lieux de travail contre leur gré et des fois malgré les parents eux-mêmes. Et de toute évidence, ils sont bien exposés à de très graves dangers.
Les dangers qui guettent les enfants sur les sites
Le travail de l'extraction et de traitement de gravier silex est très harassant pour les adultes, qui ne manquent pas de s'en plaindre chaque fois que l'occasion s'offre à eux. Il est aisé de comprendre que c'est un enfer que vivent les enfants dans les carrières de gravier. Si la dangerosité de ce travail n'est plus à démontrer, il apparaît quand même judicieux de parler de ces conséquences sur les enfants. En effet, dans les carrières, les enfants courent de dangereux accidents de travail avec de multiples lésions. Et par manque d'une hygiène corporelle et environnementale appropriée, ces lésions sont le plus souvent surinfectées. De plus, pendant les saisons pluvieuses, ces enfants sont aussi exposés à toutes sortes de maladies hydriques et il arrive aussi qu'ils se noient dans les plans d'eaux servant au lavage du gravier. Et ceci, c'est sans compter avec les maladies qu'ils contractent par le contact avec les plantes irritantes ou vénéneuses ou par les piqûres des insectes et les morsures de certains animaux sauvages. Etant habituer à inhaler de la poussière, ces enfants sont le plus souvent assujettis à l'éthylisme et autres assuétudes ; ils sont ainsi livrés à la consommation de toutes sortes de drogues. Le plus graves des dangers qui guettent ces enfants est la mort. Et pour cause, par suite d'une chute en plein pied ou de hauteur, les enfants peuvent mourir ou garder des séquelles toute leur vie. Ou alors, c'est quand il y a éboulements que ces enfants meurent par ensevelissement. Ce sont de tristes réalités que vivent des centaines d'enfants dans les carrières de traitement de gravier silex. Ils sont sans voix. Ils subissent des horreurs à longueur de journée au nom de la pauvreté de leurs parents.
Selon Togbédji Deha, Directeur exécutif de l'Ong Gracee, les conséquences sont aussi d'ordre psychologique et national. « Sur le plan psychologique, les expériences douloureuses précoces laissent des séquelles irréversibles à l'âge adulte : le manque d'estime de soi et confiance en soi, l'introversion, l'agressivité... Mais sur le plan national, le travail de l'enfant entraîne la non jouissance du droit à l'éducation, ce qui met en péril le renouvellement des ressources humaines capables d'impacter directement le développement économique durable du pays », déplore-il.
Face à la situation, l'Etat et certains organismes nationaux et internationaux ne sont pas restés insensibles au travail des mineurs. Des dispositions sont entrain d'être prises pour retirer ces enfants des carrières.
Une lueur d'espoir pointe à l'horizon
Les constats faits dans les carrières de gravier de Lokossa montrent que les parents utilisent les enfants comme main-d'œuvre bon marché. Ces mineurs, issus de milieux défavorisés, sont soumis sans protection à des tâches pendant des heures dans un milieu à risque et nécessitant l'utilisation d'outils et de matériaux dangereux ou obligeant l'enfant à porter de lourds fardeaux. Les conditions pénibles de travail engendrent, selon les spécialistes, de nombreux problèmes tels que le vieillissement précoce, la malnutrition, la dépression, la dépendance aux drogues. Par ailleurs, un enfant qui travaille sera davantage exposé à la maltraitance, aux violences physiques, mentales, et sexuelles.
Les activités que mènent les enfants aux côtés de leurs parents contreviennent à leur bien-être. La plupart d'entre eux n'arrive pas à suivre une scolarité normale et sont voués à devenir des adultes analphabètes n'ayant aucune possibilité d'évoluer dans leur vie professionnelle et sociale.
Aujourd'hui, des voix plus autorisées ont aussi aperçu la gravité de la situation et se sont mises à combattre le phénomène et à chercher des solutions au fléau. C'est dans cette logique que l'Ong Ared, en partenariat avec le Bureau international du travail et le ministère de la fonction publique, a piloté le projet Ecowas II entre 2010 et 2014.
Le but de cette opération est de retirer progressivement les enfants travaillant dans les carrières afin de leur offrir une chance de mettre pied à l'école. « Ce projet nous a permis d'assister plus de 250 enfants en kits scolaires et 500 femmes pour leur autonomisation financière. Nos actions sur le terrain ont eu un impact considérable. Même si le phénomène n'a pas encore disparu complètement, on note cependant de moins en moins d'enfants de 8 à 15 ans dans les carrières. Par contre, les adolescents et adolescentes de 16 à 18 ans y sont toujours pour cause purement économique », a reconnu Togbédji Déha.
Pour les ONG de défense des droits des enfants, le travail des mineurs est à bannir à jamais. ‘'Nous ne nous fatiguerons pas. Nous travaillerons en synergie d'actions avec les gouvernants pour retirer jusqu'au dernier enfant des carrières et œuvrer pour punir sévèrement les parents qui continuent d'amener leurs enfants dans ces lieux. Car, nous avons déjà suffisamment sensibilisé. Il nous faut aller à la phase répressive'', a martelé Togbédji Déha.
Une note d'espoir se pointe déjà à l'horizon grâce aux luttes acharnées qui se mènent contre ce fléau. ‘' Tout comme la bataille contre l'esclavage des enfants, à travers le phénomène de « Vidomègon » (enfant placé, ndlr) a été gagnée, celle contre le travail des enfants, sous quelle que forme que ce soit, prend peu à peu du terrain. Et d'ici à là, on n'en entendra plus parler'', espère-t-il.
C. R. AHLINVI (Mono-Couffo)
Entretien avec Vincent Aboki
« Je veux bien aller à l'école mais, mes parents n'ont pas les moyens »
Vincent Aboki fait partie des enfants qui ont abandonné l'école pour travailler dans les carrières de gravier à Lokossa. Il a été renvoyé de l'école pour n'avoir pas payé les droits de scolarité. Aujourd'hui, il travaille avec ses parents sur un site d'extraction de gravier. Le petit Vincent ne perd pas l'espoir de retourner un jour sur les bancs de l'école, dès que les moyens le permettront.
24 heures au Bénin : Comment t'appelles-tu ?
Je m'appelle Vincent Aboki.
Tu as quel âge ?
(Après hésitation) J'ai 14 ans
Tu vas à l'école ?
Oui. Je suis en classe de 6ème
Dans ce cas, que fais-tu ici à l'heure là pendant que tous les enfants de ton âge sont en classe ?
J'ai été renvoyé pour les frais de scolarité. Et mes parents ont dit qu'ils n'ont pas les moyens. La seule solution est que j'aide ma mère ici d'abord. Je veux bien être avec mes camarades en classe en ce moment mais, je n'ai pas le choix. Mes parents n'ont pas les moyens, donc je dois travailler pour les aider d'abord. Quand on aura un peu d'argent, je vais retourner en classe.
Cela ne te gênes pas de rater les cours ainsi ?
Je n'ai pas le choix. Je fais avec ce que Dieu m'a donné. Ça ira.
Du courage alors et surtout retournes en classe.
Merci. Je vais retourner en classe. Cette fois-ci, je vais beaucoup travailler pendant les vacances pour aider les parents.
Réalisé par C. R. AHLINVI
Les maux dont souffre l'école sinon le système éducatif béninois sont nombreux et multiformes. Loin de tous les regards curieux, dans les champs quelque part dans l'arrondissement d'Aplahoué, se trouve une école primaire publique toute particulière qui semble être la résultante de tous les handicaps de l'école béninoise. L'école primaire publique d'Atohoué, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, fait partie des écoles primaire qui tant bien que mal tiennent le coup des tristes réalités d'un système qui peine à retrouver ses lettres de noblesse.
Trois cabanes en guise de salles de classe, une cabane servant de direction, un hangar comme cantine scolaire et le plus luxueux, une baraque en feuille de tôle servant de magasin des vivres pour le compte de la cantine scolaire. Voilà en quoi se résume l'école primaire publique d'Atohoué, située à près de 20 kilomètres du tribunal de première instance d'Aplahoué, loin de tous les regards et dans les champs.
Elle reste la concentration de presque tous les maux de l'école béninoise avec des acteurs aussi particuliers les uns comme les autres.
Il sonnait 8heures 40 minutes quand notre équipe fit son entrée dans cette école aussi particulier que rocambolesque. En effet, située à peine à deux kilomètres environ des rives du fleuve Mono dans la partie béninoise, cette école primaire publique semble la plus éloignée des grandes agglomérations du côté gauche de la route nationale inter-Etat N°4 (RNIE4), en quittant le centre-ville d'Aplahoué pour la frontière bénino-Togolaise à Tohoun. Pour y accéder, c'est la croix et la bannière. Il n'y a pas de saison favorable. En temps pluvieux comme en sécheresse, il faut être gymnaste professionnel pour se rendre à l'EPP Atohoué. Pourtant, elle vit et de nombreuses âmes y vont pour acquérir le savoir . ‘'Notre école est créée en 2008 par le sieur Jacob Adjahossou. Elle école a déjà connu la succession de quatre (04) directeurs mais pauvre en infrastructures scolaires, seulement trois (03) cabanes qui abritent ses cinq (05) groupes pédagogiques et un hangar de trois mètres carrés coiffé de tôles et entouré des haies et branches de palme servant de direction. Ce n'est que tout récemment qu'une famille de la localité nous a donné des feuilles de tôle pour construire le magasin pour le stockage des vivres pour la cantine scolaire'', a narré l'actuel directeur de cette école.
Malgré ses 11 années, l'Ecole Primaire Publique d'Atohoué est privée du minimum : pas d'eau, pas d'électricité, pas de toilettes, offrant à ses usagers et apprenants une vie d'enfer. L'éducation de qualité y demeure un luxe.
Une école aux mille et un problèmes...
Très tôt la déception s'est emparée des parents qui ont salué la création de cette école à cause de la qualité peu satisfaisante des services qu'offre ce lieu de savoir aux bénéficiaires. ‘'Je me suis encore résolu à ramener les enfants au village à cause de l'état et du mauvais fonctionnement de cette école. Je suis simplement déçu », a insisté le parent d'élève Balo N'Towoussi, qui se plaint des balades incessantes et inutiles de ses enfants sur les sentiers de l'école. ‘'La régularité des enseignants laisse à désirer dans cette école. C'est rare fois que les enfants travaillent dans cette école du lundi au vendredi à cause de l'absentéisme des enseignants. Même si l'actuel directeur fait des efforts. Nos cabanes sont très distantes de l'école et quand les enfants s'y rendent une ou deux jours sans voir les enseignants, eux-mêmes décident de rester à la maison sous prétexte que les enseignants ne viennent pas. Et des fois, si vous les forcez à y aller, ils reviennent le soir dire qu'ils ont attendu toute la journée sans enseignants. Ça fait que quand des fois, ils décident à ne pas y aller, nous ne nous opposons plus à leur décision parce qu'ils peuvent passer toute la journée à se reposer à l'école alors que s'ils sont avec nous dans les champs, nous pouvons les surveiller et ils peuvent aussi nous aider. Parfois aussi, quand ils restent à la maison, leurs camarades passent les soirs les informer que l'instituteur était présent'', narre tout confus, Balo N'Towoussi. ‘Il s'agit d'une situation très complexe. La voie qui mène du goudron jusqu'à l'école est impraticable. Et quand il pleut, c'est très difficile d'emprunter cette voie. C'est d'une part la raison qui justifie l'absence des enseignants parce qu'après la pluie, il faut attendre deux ou trois jours pour emprunter aisément cette voie. D'autre part, les cabanes qui servent de salle de classes sont délabrées. Alors, quand ils sont en classe et que la pluie commence, c'est très pénible pour les élèves et les enseignants d'y rester.
Tout en étant dans les salles de classe, ils sont mouillés de la tête aux pieds à cause des toitures qui sont faites de pailles et en moindre quantité. De même, les enseignants ont de la peine à garder les enfants, craignant que la cabane branlante qui les abrite ne s'écroule. C'est un véritable dilemme qui fait qu'en saison pluvieuse, par exemple, il est préférable que les enseignants restent chez eux à cause des difficiles conditions de travail. Et donc, ça fait aussi que quand les enseignants viennent dans l'école quand le temps est beau, ils ne voient pas aussi les écoliers qui, entre temps, ont jugé ne plus venir perdre le temps à l'école. C'est une cacophonie pour laquelle il ne faut pas tenir les enseignants pour responsables.'', raconte avec objectivité Houêdji Séwadé, un autre parent d'élève conscient de la réalité de cette école. ‘'L'école d'Atohoué est particulière en son genre à cause de ses multiples problèmes'', conclut-il.
L'EPP Atohoué dans l'arrondissement d'Aplahoué est d'une singularité inouïe. Créée pour sauver les enfants des agriculteurs, elle est bien loin de satisfaire aux exigences d'une éducation de qualité. Perdue là-bas dans les champs, elle se révèle être la concentration de tous les maux dont souffre le système éducatif béninois : manque d'infrastructures adéquates, manque d'enseignants, absentéisme des enseignants, mauvaise volonté et manque d'engagement des élèves et parents d'élève…Toutes les conditions sont réunies pour qu'on se demande si l'ODD 4 de l'agenda 2030 pourrait atteint dans cette contrée perdue du Bénin. Atohoué révèlerait-elle le vrai visage de l'école béninoise dans son ensemble ?
EPP Atohoué, pourtant d'une grande utilité pour les enfants des agriculteurs
A Atohoué, les conditions de vie et de travail sont d'une précarité insolente et ne concourent nullement à l'instauration d'un cadre d'instruction propice. Et pourtant, il faut bien un lieu de savoir, une école pour ces nombreux enfants de parents paysans qui vivent dans cette localité . ‘'Sans une école dans les environs, les enfants de ces fermiers n'auront aucune chance d'être instruits comme tous les enfants du Bénin'', a reconnu le directeur de l'école. ‘'Cette école est non seulement d'une grande utilité pour l'instruction de nos enfants, en dépit des conditions, mais aussi et surtout pour nous les parents. Autrefois, nous laissions nos enfants auprès des voisins ou des parents proches dans nos villages loin d'ici afin qu'ils aillent à l'école là-bas. Mais, la conséquence, c'est que nous sommes bien obligés de rentrer au village une ou deux fois par semaine pour aller s'occuper des enfants. Nul n'ignore l'obligation de la présence continue des parents aux côtés de leurs enfants de nos jours afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes à l'école. Mais, compte tenu de notre absence prolongée au village à cause des travaux champêtres, l'instruction de nos enfants est négligée et bâclée et le suivi scolaire laisse à désirer. Nous remercions donc ceux qui ont œuvré pour l'implantation d'une école ici pour nous épargner des navettes sur vingt, trente, quarante et même soixante kilomètres pour certains qui veulent rentrer tous les jours au village afin de s'occuper de l'instruction de leurs enfants'', a confessé, tout ému, Paulin Sobakin le président de l'Association des Parents d'Elèves de l'EPP Atohoué. Ses propos seront corroborés par un autre parent d'élève, Balo N'Towoussi, qui est aussi tout ému de la création de cette école quoique les conditions ne soient pas toutes réunies. ‘'La création de cette école a été d'un grand secours pour l'instruction de ses enfants. Moi, je suis d'Atomey et cela n'a pas été du tout facile pour moi avant que mon aîné n'ait le BEPC. Faire la navette entre le champ et la maison pour chaque fois subvenir à ses besoins n'était pas aisé surtout que mon absence dans le champ empiète sur le bon déroulement des activités champêtres. J'ai alors décidé de mettre un terme à l'instruction de mes autres enfants à cause des difficultés à rallier chaque fois le village et le champ et sans le champ, ma famille ne peut pas joindre les deux bouts. C'est alors que mon épouse m'a demandé de ramener les enfants avec nous au champ pour les inscrire dans cette école. Les autorités de la commune d'Aplahoué ont bien fait d'avoir créé cette école », a-t-il affirmé. A tout point de vue, ce n'est pas la pertinence de la création de cette école qui crée de problème. Mais, faut-il créer une école juste pour le plaisir d'en créer ? Quels moyens disposent les autorités qui ont favorisé cette création ?
Toutefois, il est plus responsable de reconnaître que cette école n'est pas un cas complètement isolé dans la commune d'Aplahoué.
Vivement que les autorités compétentes, à partir des autorités communales à qui les ressources de l'enseignement primaire sont affectées, prennent leur responsabilité afin que le tir soit corrigé pour ne pas écarter certains enfants du Bénin de la jouissance de leur droit à une éducation de qualité.
Cokou Romain COKOU
Un Nigérian a été interpellé à l'aéroport international de Cotonou en possession d'un faux passeport et une carte de séjour du Lesotho.
Selon les informations rapportées par Frissons Radio, le Nigérian voulait se rendre aux États-Unis. Pour lui faciliter le voyage vers l'Amérique, informe la même source, l'un de ses compatriotes l'aurait aidé à établir lesdits documents. Il sera jugé le 15 décembre prochain.
Akpédjé Ayosso
82ème au classement FIFA du mois de septembre 2021, le Bénin est passé à la 83ème place au dernier classement de la faîtière de football mondial, soit une régression d'une place.
Cette régression des Ecureuils du Bénin sur le plan international dirait-on, s'explique par la défaite (1-0) à domicile face à la Tanzanie à la 4ème journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022.
Michel Dussuyer et ses poulains devront batailler en novembre prochain aux matchs des 5ème et 6ème journées de ces éliminatoires afin de conforter leur classement. L'équipe nationale va recevoir à domicile, les Barea du Madagascar avant de s'envoler pour la RDC.
Le Sénégal, leader du football africain reste toujours en tête du classement devant la Tunisie et le Maroc.
Sur le plan mondial, la Belgique demeure 1er avec (1832,33 pts) devant le Brésil et la France (1820,36 pts) et (1779,24 pts).
F. A. A.
La loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin a été adoptée en présence du ministre de la justice. L'adoption du document a été validé, jeudi 21 octobre 2021, lors de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale ouverte depuis quelques jours.
Le respect de l'égalité des droits entre l'homme et la femme consacrée par la constitution du 11 décembre 1990, la flexibilité dans le choix du patronyme de l'enfant, la prise en compte par le Législateur de la pratique de la "connaissance des familles" faisant office de promesse de mariage. Ce sont là les objectifs visés dans la loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille qui a été adoptée, jeudi 21 octobre, à l'unanimité par les députés de la 8è législature.
Selon le rapport de la Commission des lois, de l'administration et des droits de l'homme de l'Assemblée nationale, les dispositions régissant les personnes et plus précisément le mariage, la filiation et leurs corollaires sont « assez rigides ».
Ainsi, les articles 6, 12, 32, 113, 114, 116, 117, 118, 119, 123, 124 et 261 de la loi n° 2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin ont été modifiés.
Des modifications qui consacrent la possibilité pour un enfant de porter soit le nom de son père, soit celui de sa mère dans le respect des droits de l'enfant et conformément à la volonté des parents selon le cas ; la suppression du délai de viduité (03 mois) imposé à la femme divorcée et ne portant pas de grossesse pour contracter un nouveau mariage, etc…
La Cour Constitutionnelle a déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République.
Le document a été adopté dans la matinée du jeudi 21 octobre 2021 à la suite de l'examen d'une requête introduite par une citoyenne.
M. M.
Mariée de force, une fille s'est échappée de la ferme de son conjoint mercredi 20 octobre 2021. Les faits se sont déroulés à Sinendé dans le département du Borgou.
Âgée de 14 ans, la fille a été mariée de force il y a un mois. Selon Frissons Radio, elle a été enlevée dans le village de Tobrédarou, commune de Ouassa Pehunco et conduite à Warigando, un village de Sinendé. Elle s'est enfuie de la ferme du monsieur. Avec l'aide du chef village, la fille a pu porter plainte. La police a ouvert une enquête.
A.A.A
Un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés jeudi dernier pour nuisance sonore au quartier Agla à Cotonou.
Suite à des plaintes des voisins d'une église, un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés et écoutés jeudi 21 octobre 2021 par le procureur du tribunal de Cotonou. Ils sont poursuivis sans mandat de dépôt. Leur audience en flagrant délit est prévue pour le 17 novembre 2021.
Akpédjé A. Ayosso
La loi 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin a été adoptée, jeudi 21 octobre 2021, à l'Assemblée nationale.
La dynamique de développement que le chef de l'Etat Patrice Talon entend impulser aux communes grâce à la réforme structurelle du secteur de la décentralisation est soutenue par les députés. Ils ont adopté, jeudi 21 octobre 2021, à l'unanimité, la loi numéro 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi introduit par le gouvernement vise à séparer les fonctions administratives de celles techniques ; mettre en place les mécanismes de financement des investissements communaux ; encourager la réédition des comptes au niveau communal.
Le président de la République Patrice Talon a présenté la réforme aux maires des soixante-dix-sept communes en présence des préfets des douze départements.
Les innovations contenues dans la réforme structurelle de la décentralisation sont, entre autres, la création d'une fonction de secrétaire exécutif de commune, la séparation de la fonction d'ordonnateur du budget communal, la démarcation entre les fonctions de maire et celle des adjoints.
M. M.