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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 22 hours ago

L'examen national du CQM des artisans suspendu

Fri, 10/22/2021 - 21:13

Les sessions d'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) sont suspendues au Bénin.

Les artisans des différents corps de métiers en fin de formation ne composeront pas à l'examen national du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM), session de 2021. Une note conjointe signée du Ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle et du Ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi informe que « dans la perspective d'améliorer les conditions d'organisation de l'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) et en attendant la mise en place effective de la Chambre des Métiers de l'Artisanat, la session d'octobre dudit examen est suspendue jusqu'à nouvel ordre ».
Modeste Tihounté Kérékou, ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi et Kouaro Yves Chabi, ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle invitent les responsables des faîtières d'artisans, les artisans, les apprentis ainsi que tous les acteurs du secteur de l'artisanat à la sérénité et au calme.
Les ministres rassurent de ce que « les services techniques (…) sont à pied d'œuvre pour la reprise des sessions d'examen dans les meilleurs délais ».
M. M.

Categories: Afrique

Des centaines de bidons d'essence ramassés à Xwlacodji

Fri, 10/22/2021 - 17:50

Un incident est survenu, jeudi 21 octobre 2021, sur les côtes dans la zone d'Akpakpa (Cotonou). Le chavirement d'une barque motorisée transportant de l'essence frelatée a permis aux riverains du quartier Xwlacodji de faire de bonnes affaires.

Des centaines de bidons de 25 litres remplis d'essence ont été retirés de la lagune dans la soirée du jeudi 21 octobre 2021 par les riverains du quartier Xwlacodji, dans le 5e arrondissement de Cotonou.
Les bidons remplis d'essence frelatée ont dévié dans la lagune de Cotonou à la suite du chavirement en mer d'une grande barque motorisée.
L'embarcation chargée d'essence communément appelée ‘'kpayo'' a chaviré en mer à la hauteur du quartier Akpakpa (Cotonou). L'incident est survenu vers 17h30.
Des centaines de bidons remplis d'essence frelatée ont été récupérés par les riverains.
Le carburant a été cédé aux revendeurs de ‘'Kpayo'' de la zone un peu plus tard dans la soirée.
Une grande perte pour les trafiquants d'essence.
M. M.

Categories: Afrique

Des recommandations pour la réforme du gouvernement

Fri, 10/22/2021 - 16:48

Suite à des plaintes reçues concernant les hôpitaux du Bénin, le bureau de l'ONG Bénin Diaspora a mené des investigations d'avril à août 2021. Après avoir fait part de ses constats, elle a fait des recommandations au gouvernement béninois pour la réforme du secteur de la santé.

Selon Médard Koudébi, président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance, le but est « d'aider le président Patrice Talon et la nation béninoise pour passer à l'amélioration du plateau technique et à l'indépendance sanitaire du Bénin ».
Sur le plan national, l'organisation a constaté une absence de plateau technique, de scanner, d'appareils d'échographie, de stérilisateurs, de kits de premiers soins dans 98% des hôpitaux publics. A en croire l'ONG Bénin Diaspora Assistance, la fermeture des cliniques privées a augmenté fortement l'affluence vers les hôpitaux publics alors que le manque de places et de personnel dans les services d'urgence du Bénin est toujours d'actualité. L'ONG a cité l'absence de motivation financière pour le personnel, la non-conformité des bâtiments, l'absence d'eau potable et d'électricité, l'absence des services sociaux dans les hôpitaux, l'absence des kits de premiers soins en quantité suffisante dans les services d'urgence du Bénin, et la non-adoption du projet de décret interministériel sur la réforme des morgues.
Elle déplore aussi des insuffisances relatives à la prise en charge dans les hôpitaux Covid 19. A cela s'ajoutent les erreurs médicales ou erreurs de surveillance ou négligence dans les prises en charge ayant coûté la vie à plusieurs patients.

Face aux constats, l'ONG Bénin Diaspora Assistance a fait des recommandations. Il s'agit entre autres de l'augmentation de la capacité d'accueil des hôpitaux, le recrutement d'au moins 3500 agents soignants en urgence selon les besoins et les qualifications requises pour une période indéterminée, l'audit au niveau des services sociaux dans les hôpitaux, le rétablissement des services sociaux dans les hôpitaux par la prise en charge immédiate des personnes vulnérables. Elle demande aussi la convocation d'une Assemblée Générale et/ou d'un état général de l'état de la santé en République du Bénin. Sans oublier l'adoption du projet sur la réforme des morgues, validé depuis décembre 2017. « Nous sommes sûrs que si le Président avait eu connaissance de tout ce que nous dénonçons aujourd'hui, il aurait le minimum et on aurait sauvé plusieurs Béninois », a affirmé Médard Koudébi, président de l'ONG Bénin Diaspora Assistance.

A.A.A

Categories: Afrique

La sanction contre Dossou entérinée, les autres joueurs avertis

Fri, 10/22/2021 - 16:30

A l'occasion d'une réunion, mardi 12 octobre 2021, le Comité exécutif de la Fédération béninoise de football (FBF) s'est penché sur la sanction infligée au joueur Jodel Dossou, lors du match retour contre la Tanzanie, comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2021.

La FBF après avoir déploré et condamné l'acte commis par le joueur, a entériné la sanction prise à son encontre par le sélectionneur Michel Dussuyer.
Le milieu de terrain des Écureuils a été suspendu pour un match, et devra payer conformément au règlement intérieur, une amende financière. Jodel Dossou a par ailleurs été mis en garde contre tout acte récidiviste.
« L'équipe nationale est une vitrine pour la jeunesse de notre pays et doit être le siège de comportements exemplaires », a rappelé le comité exécutif de la FBF aux joueurs de l'équipe nationale.
Tout en invitant les joueurs convoqués au professionnalisme, le Comité exécutif a réaffirmé son engagement à sanctionner « tout comportement tendant à mettre à mal la cohésion du groupe, ou tout comportement déviant par rapport aux textes règlementaires.
Dans la nuit du jeudi 07 au vendredi 08 octobre, Jodel Dossou en violation des règles et pratiques de bonne conduite en vigueur, a quitté le campement sans autorisation préalable, et à l'insu du staff technique. Un comportement qui n'a pas été du goût du sélectionneur, Michel Dussuyer, qui l'a suspendu pour le match contre la Tanzanie. La rencontre s'est soldée par une défaite des Ecureuils (1-0) au stade de l'amitié GMK de Cotonou.

F. A. A.

Categories: Afrique

77 Secrétaires Exécutifs attendus dans les mairies

Fri, 10/22/2021 - 16:21

Avec le vote du Code de l'administration territoriale, des Secrétaires Exécutifs seront nommés dans les mairies en remplacement des Secrétaires Administratifs.

Le projet de loi portant Code de l'administration territoriale a été adopté, jeudi 21 octobre dernier, par les députés de la huitième législature.
Dans le cadre de cette réforme du gouvernement, le maire de chaque commune nommera un Secrétaire Exécutif sur tirage au sort.
La nomination se fera à la suite d'un processus d'appel à candidatures. Ainsi, il sera procédé à un recrutement sur profils par appel à candidatures, à la publication de la liste des candidats retenus, à la constitution d'un fichier national des aspirants au poste de Secrétaire, à des enquêtes de moralité et à la mise à disposition du fichier.
Le maire tire ensuite au sort un Secrétaire Exécutif (SE) au sein du fichier national.
Au total, soixante-dix-sept actes de nomination seront signés par les maires du Bénin pour le recrutement de soixante-dix-sept (77) SE à raison d'un par commune.
Le SE, élu pour un mandat de six (06) ans, aura pour mission de conduire la gestion financière dans la commune.
« Le secrétaire exécutif est le bras opérationnel de la vision et de la politique du maire et de son conseil communal », selon les explications du secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji au sujet des attributions du SE au sein de la commune.
Avec le retrait de la gestion financière au maire de la commune, la réforme des collectivités locales vise à renforcer la bonne gouvernance au niveau des communes.
M. M.

Categories: Afrique

Des mineurs exploités dans les carrières de gravier à Lokossa

Fri, 10/22/2021 - 14:54

Dans la commune de Lokossa, nombreux sont les enfants exploités dans les carrières de gravier pour l'extraction et le traitement de gravier silex. Cette activité hypothèque l'avenir de ces mineurs qui sont obligés d'abandonner l'école pour aider les parents à subvenir aux besoins de la famille.

Dans la carrière de gravier du quartier Prison civile de Lokossa, située non loin de l'école primaire d'où il pouvait entendre les enfants de son âge répéter à tue-tête : ‘' p, i = pi ; p, a = pa…'', le petit Nicolas tente tant bien que mal de séparer les gros cailloux des plus petits. A côté de lui, un autre gosse déployait toutes ses forces pour envoyer, à coups de pelle, le mélange du sable et de gravier, que venait de déverser sa mère sur le tamis.
A quelques centaines de mètres là, sur une vaste étendue de terre éventrée par les pioches, Vincent, âgé de 13 ans, est aussi chargé de tamiser le gravier.
« Moi, j'aide ma maman à séparer les grands cailloux des petits », raconte le petite Brigitte Aboki. « Moi avec la pelle, je relaie ma grand-mère pour tamiser le gravier », témoigne la petit Vincent qui, tant bien que mal jetait sur le tamis le mélange sable-gravier à coups de pelle.
D'après les témoignages de ces mineurs, la pauvreté est l'une des causes du travail des enfants dans les carrières de gravier. Ce que confirme le Chef d'arrondissement de Lokossa. « La pauvreté contraint les enfants à travailler pour couvrir les dépenses de subsistance de leur familles, atténuer les risques d'endettement, les conséquences de mauvaises récoltes, de maladies ou de perte d'emploi des adultes'', souligne M. Sévérin Hounnou.

Ils travaillent pour aider les parents

Sur tous les sites de la localité, il a été reconnu que les enfants font ce travail pour aider les parents. Le Chef d'arrondissement fait remarquer que, de nos jours, ce ne sont plus les parents qui se battent pour nourrir les enfants. « Au contraire, les enfants, au-delà de se supporter, viennent également à aider les parents dans les charges du foyer », a-t-il conclu.
Bon nombre de parents gardent leurs enfants dans cette situation d'esclavage et d'exploitation. Très souvent, les mamans interrogées se lamentent toujours de manque de moyens. « J'emmène ma fille ici pour m'aider à aller vite pour accroître le gain journalier. Elle est d'une aide capitale, si on veut survivre. Avec son aide, pendant que moi je charge les mélange, elle se met à tamiser. Ainsi, à la fin de la journée, on peut gagner jusqu'à 3.500 voire 4.000 francs CFA, se réjouit une mère.
Ainsi, au nom de la pauvreté, les enfants sont sujets aux travaux forcés dans les carrières sous le regard impuissant des autorités. Toutefois, il n'est pas rare d'entendre certains parents avoué que ce n'est pas de gaieté de cœurs qu'elles emmènent les progénitures dans les carrières pendant que des enfants de leur âge sont en classe entrain d'assimiler des connaissances qui feront des cadres pour la nation de demain. « C'est avec les larmes dans l'âme que nous amenons nos enfants en ce lieu. Nous n'avons pas les moyens d'assurer leur scolarité. Et pour avoir le maximum de gain pour pouvoir tout au moins les nourrir, nous avons besoin de leur main d'œuvre », a confié dame Soglonou Jeannette. Ces enfants sont entraînés dans les lieux de travail contre leur gré et des fois malgré les parents eux-mêmes. Et de toute évidence, ils sont bien exposés à de très graves dangers.

Les dangers qui guettent les enfants sur les sites

Le travail de l'extraction et de traitement de gravier silex est très harassant pour les adultes, qui ne manquent pas de s'en plaindre chaque fois que l'occasion s'offre à eux. Il est aisé de comprendre que c'est un enfer que vivent les enfants dans les carrières de gravier. Si la dangerosité de ce travail n'est plus à démontrer, il apparaît quand même judicieux de parler de ces conséquences sur les enfants. En effet, dans les carrières, les enfants courent de dangereux accidents de travail avec de multiples lésions. Et par manque d'une hygiène corporelle et environnementale appropriée, ces lésions sont le plus souvent surinfectées. De plus, pendant les saisons pluvieuses, ces enfants sont aussi exposés à toutes sortes de maladies hydriques et il arrive aussi qu'ils se noient dans les plans d'eaux servant au lavage du gravier. Et ceci, c'est sans compter avec les maladies qu'ils contractent par le contact avec les plantes irritantes ou vénéneuses ou par les piqûres des insectes et les morsures de certains animaux sauvages. Etant habituer à inhaler de la poussière, ces enfants sont le plus souvent assujettis à l'éthylisme et autres assuétudes ; ils sont ainsi livrés à la consommation de toutes sortes de drogues. Le plus graves des dangers qui guettent ces enfants est la mort. Et pour cause, par suite d'une chute en plein pied ou de hauteur, les enfants peuvent mourir ou garder des séquelles toute leur vie. Ou alors, c'est quand il y a éboulements que ces enfants meurent par ensevelissement. Ce sont de tristes réalités que vivent des centaines d'enfants dans les carrières de traitement de gravier silex. Ils sont sans voix. Ils subissent des horreurs à longueur de journée au nom de la pauvreté de leurs parents.
Selon Togbédji Deha, Directeur exécutif de l'Ong Gracee, les conséquences sont aussi d'ordre psychologique et national. « Sur le plan psychologique, les expériences douloureuses précoces laissent des séquelles irréversibles à l'âge adulte : le manque d'estime de soi et confiance en soi, l'introversion, l'agressivité... Mais sur le plan national, le travail de l'enfant entraîne la non jouissance du droit à l'éducation, ce qui met en péril le renouvellement des ressources humaines capables d'impacter directement le développement économique durable du pays », déplore-il.
Face à la situation, l'Etat et certains organismes nationaux et internationaux ne sont pas restés insensibles au travail des mineurs. Des dispositions sont entrain d'être prises pour retirer ces enfants des carrières.

Une lueur d'espoir pointe à l'horizon

Les constats faits dans les carrières de gravier de Lokossa montrent que les parents utilisent les enfants comme main-d'œuvre bon marché. Ces mineurs, issus de milieux défavorisés, sont soumis sans protection à des tâches pendant des heures dans un milieu à risque et nécessitant l'utilisation d'outils et de matériaux dangereux ou obligeant l'enfant à porter de lourds fardeaux. Les conditions pénibles de travail engendrent, selon les spécialistes, de nombreux problèmes tels que le vieillissement précoce, la malnutrition, la dépression, la dépendance aux drogues. Par ailleurs, un enfant qui travaille sera davantage exposé à la maltraitance, aux violences physiques, mentales, et sexuelles.
Les activités que mènent les enfants aux côtés de leurs parents contreviennent à leur bien-être. La plupart d'entre eux n'arrive pas à suivre une scolarité normale et sont voués à devenir des adultes analphabètes n'ayant aucune possibilité d'évoluer dans leur vie professionnelle et sociale.
Aujourd'hui, des voix plus autorisées ont aussi aperçu la gravité de la situation et se sont mises à combattre le phénomène et à chercher des solutions au fléau. C'est dans cette logique que l'Ong Ared, en partenariat avec le Bureau international du travail et le ministère de la fonction publique, a piloté le projet Ecowas II entre 2010 et 2014.
Le but de cette opération est de retirer progressivement les enfants travaillant dans les carrières afin de leur offrir une chance de mettre pied à l'école. « Ce projet nous a permis d'assister plus de 250 enfants en kits scolaires et 500 femmes pour leur autonomisation financière. Nos actions sur le terrain ont eu un impact considérable. Même si le phénomène n'a pas encore disparu complètement, on note cependant de moins en moins d'enfants de 8 à 15 ans dans les carrières. Par contre, les adolescents et adolescentes de 16 à 18 ans y sont toujours pour cause purement économique », a reconnu Togbédji Déha.
Pour les ONG de défense des droits des enfants, le travail des mineurs est à bannir à jamais. ‘'Nous ne nous fatiguerons pas. Nous travaillerons en synergie d'actions avec les gouvernants pour retirer jusqu'au dernier enfant des carrières et œuvrer pour punir sévèrement les parents qui continuent d'amener leurs enfants dans ces lieux. Car, nous avons déjà suffisamment sensibilisé. Il nous faut aller à la phase répressive'', a martelé Togbédji Déha.
Une note d'espoir se pointe déjà à l'horizon grâce aux luttes acharnées qui se mènent contre ce fléau. ‘' Tout comme la bataille contre l'esclavage des enfants, à travers le phénomène de « Vidomègon » (enfant placé, ndlr) a été gagnée, celle contre le travail des enfants, sous quelle que forme que ce soit, prend peu à peu du terrain. Et d'ici à là, on n'en entendra plus parler'', espère-t-il.

C. R. AHLINVI (Mono-Couffo)




Entretien avec Vincent Aboki
« Je veux bien aller à l'école mais, mes parents n'ont pas les moyens »

Vincent Aboki fait partie des enfants qui ont abandonné l'école pour travailler dans les carrières de gravier à Lokossa. Il a été renvoyé de l'école pour n'avoir pas payé les droits de scolarité. Aujourd'hui, il travaille avec ses parents sur un site d'extraction de gravier. Le petit Vincent ne perd pas l'espoir de retourner un jour sur les bancs de l'école, dès que les moyens le permettront.

24 heures au Bénin : Comment t'appelles-tu ?

Je m'appelle Vincent Aboki.
Tu as quel âge ?
(Après hésitation) J'ai 14 ans
Tu vas à l'école ?

Oui. Je suis en classe de 6ème
Dans ce cas, que fais-tu ici à l'heure là pendant que tous les enfants de ton âge sont en classe ?
J'ai été renvoyé pour les frais de scolarité. Et mes parents ont dit qu'ils n'ont pas les moyens. La seule solution est que j'aide ma mère ici d'abord. Je veux bien être avec mes camarades en classe en ce moment mais, je n'ai pas le choix. Mes parents n'ont pas les moyens, donc je dois travailler pour les aider d'abord. Quand on aura un peu d'argent, je vais retourner en classe.
Cela ne te gênes pas de rater les cours ainsi ?

Je n'ai pas le choix. Je fais avec ce que Dieu m'a donné. Ça ira.

Du courage alors et surtout retournes en classe.

Merci. Je vais retourner en classe. Cette fois-ci, je vais beaucoup travailler pendant les vacances pour aider les parents.

Réalisé par C. R. AHLINVI

Categories: Afrique

EPP Atohoué : La réalité de l'école béninoise

Fri, 10/22/2021 - 14:54

Les maux dont souffre l'école sinon le système éducatif béninois sont nombreux et multiformes. Loin de tous les regards curieux, dans les champs quelque part dans l'arrondissement d'Aplahoué, se trouve une école primaire publique toute particulière qui semble être la résultante de tous les handicaps de l'école béninoise. L'école primaire publique d'Atohoué, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, fait partie des écoles primaire qui tant bien que mal tiennent le coup des tristes réalités d'un système qui peine à retrouver ses lettres de noblesse.

Trois cabanes en guise de salles de classe, une cabane servant de direction, un hangar comme cantine scolaire et le plus luxueux, une baraque en feuille de tôle servant de magasin des vivres pour le compte de la cantine scolaire. Voilà en quoi se résume l'école primaire publique d'Atohoué, située à près de 20 kilomètres du tribunal de première instance d'Aplahoué, loin de tous les regards et dans les champs.
Elle reste la concentration de presque tous les maux de l'école béninoise avec des acteurs aussi particuliers les uns comme les autres.
Il sonnait 8heures 40 minutes quand notre équipe fit son entrée dans cette école aussi particulier que rocambolesque. En effet, située à peine à deux kilomètres environ des rives du fleuve Mono dans la partie béninoise, cette école primaire publique semble la plus éloignée des grandes agglomérations du côté gauche de la route nationale inter-Etat N°4 (RNIE4), en quittant le centre-ville d'Aplahoué pour la frontière bénino-Togolaise à Tohoun. Pour y accéder, c'est la croix et la bannière. Il n'y a pas de saison favorable. En temps pluvieux comme en sécheresse, il faut être gymnaste professionnel pour se rendre à l'EPP Atohoué. Pourtant, elle vit et de nombreuses âmes y vont pour acquérir le savoir . ‘'Notre école est créée en 2008 par le sieur Jacob Adjahossou. Elle école a déjà connu la succession de quatre (04) directeurs mais pauvre en infrastructures scolaires, seulement trois (03) cabanes qui abritent ses cinq (05) groupes pédagogiques et un hangar de trois mètres carrés coiffé de tôles et entouré des haies et branches de palme servant de direction. Ce n'est que tout récemment qu'une famille de la localité nous a donné des feuilles de tôle pour construire le magasin pour le stockage des vivres pour la cantine scolaire'', a narré l'actuel directeur de cette école.
Malgré ses 11 années, l'Ecole Primaire Publique d'Atohoué est privée du minimum : pas d'eau, pas d'électricité, pas de toilettes, offrant à ses usagers et apprenants une vie d'enfer. L'éducation de qualité y demeure un luxe.

Une école aux mille et un problèmes...

Très tôt la déception s'est emparée des parents qui ont salué la création de cette école à cause de la qualité peu satisfaisante des services qu'offre ce lieu de savoir aux bénéficiaires. ‘'Je me suis encore résolu à ramener les enfants au village à cause de l'état et du mauvais fonctionnement de cette école. Je suis simplement déçu », a insisté le parent d'élève Balo N'Towoussi, qui se plaint des balades incessantes et inutiles de ses enfants sur les sentiers de l'école. ‘'La régularité des enseignants laisse à désirer dans cette école. C'est rare fois que les enfants travaillent dans cette école du lundi au vendredi à cause de l'absentéisme des enseignants. Même si l'actuel directeur fait des efforts. Nos cabanes sont très distantes de l'école et quand les enfants s'y rendent une ou deux jours sans voir les enseignants, eux-mêmes décident de rester à la maison sous prétexte que les enseignants ne viennent pas. Et des fois, si vous les forcez à y aller, ils reviennent le soir dire qu'ils ont attendu toute la journée sans enseignants. Ça fait que quand des fois, ils décident à ne pas y aller, nous ne nous opposons plus à leur décision parce qu'ils peuvent passer toute la journée à se reposer à l'école alors que s'ils sont avec nous dans les champs, nous pouvons les surveiller et ils peuvent aussi nous aider. Parfois aussi, quand ils restent à la maison, leurs camarades passent les soirs les informer que l'instituteur était présent'', narre tout confus, Balo N'Towoussi. ‘Il s'agit d'une situation très complexe. La voie qui mène du goudron jusqu'à l'école est impraticable. Et quand il pleut, c'est très difficile d'emprunter cette voie. C'est d'une part la raison qui justifie l'absence des enseignants parce qu'après la pluie, il faut attendre deux ou trois jours pour emprunter aisément cette voie. D'autre part, les cabanes qui servent de salle de classes sont délabrées. Alors, quand ils sont en classe et que la pluie commence, c'est très pénible pour les élèves et les enseignants d'y rester.
Tout en étant dans les salles de classe, ils sont mouillés de la tête aux pieds à cause des toitures qui sont faites de pailles et en moindre quantité. De même, les enseignants ont de la peine à garder les enfants, craignant que la cabane branlante qui les abrite ne s'écroule. C'est un véritable dilemme qui fait qu'en saison pluvieuse, par exemple, il est préférable que les enseignants restent chez eux à cause des difficiles conditions de travail. Et donc, ça fait aussi que quand les enseignants viennent dans l'école quand le temps est beau, ils ne voient pas aussi les écoliers qui, entre temps, ont jugé ne plus venir perdre le temps à l'école. C'est une cacophonie pour laquelle il ne faut pas tenir les enseignants pour responsables.'', raconte avec objectivité Houêdji Séwadé, un autre parent d'élève conscient de la réalité de cette école. ‘'L'école d'Atohoué est particulière en son genre à cause de ses multiples problèmes'', conclut-il.

L'EPP Atohoué dans l'arrondissement d'Aplahoué est d'une singularité inouïe. Créée pour sauver les enfants des agriculteurs, elle est bien loin de satisfaire aux exigences d'une éducation de qualité. Perdue là-bas dans les champs, elle se révèle être la concentration de tous les maux dont souffre le système éducatif béninois : manque d'infrastructures adéquates, manque d'enseignants, absentéisme des enseignants, mauvaise volonté et manque d'engagement des élèves et parents d'élève…Toutes les conditions sont réunies pour qu'on se demande si l'ODD 4 de l'agenda 2030 pourrait atteint dans cette contrée perdue du Bénin. Atohoué révèlerait-elle le vrai visage de l'école béninoise dans son ensemble ?

EPP Atohoué, pourtant d'une grande utilité pour les enfants des agriculteurs


A Atohoué, les conditions de vie et de travail sont d'une précarité insolente et ne concourent nullement à l'instauration d'un cadre d'instruction propice. Et pourtant, il faut bien un lieu de savoir, une école pour ces nombreux enfants de parents paysans qui vivent dans cette localité . ‘'Sans une école dans les environs, les enfants de ces fermiers n'auront aucune chance d'être instruits comme tous les enfants du Bénin'', a reconnu le directeur de l'école. ‘'Cette école est non seulement d'une grande utilité pour l'instruction de nos enfants, en dépit des conditions, mais aussi et surtout pour nous les parents. Autrefois, nous laissions nos enfants auprès des voisins ou des parents proches dans nos villages loin d'ici afin qu'ils aillent à l'école là-bas. Mais, la conséquence, c'est que nous sommes bien obligés de rentrer au village une ou deux fois par semaine pour aller s'occuper des enfants. Nul n'ignore l'obligation de la présence continue des parents aux côtés de leurs enfants de nos jours afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes à l'école. Mais, compte tenu de notre absence prolongée au village à cause des travaux champêtres, l'instruction de nos enfants est négligée et bâclée et le suivi scolaire laisse à désirer. Nous remercions donc ceux qui ont œuvré pour l'implantation d'une école ici pour nous épargner des navettes sur vingt, trente, quarante et même soixante kilomètres pour certains qui veulent rentrer tous les jours au village afin de s'occuper de l'instruction de leurs enfants'', a confessé, tout ému, Paulin Sobakin le président de l'Association des Parents d'Elèves de l'EPP Atohoué. Ses propos seront corroborés par un autre parent d'élève, Balo N'Towoussi, qui est aussi tout ému de la création de cette école quoique les conditions ne soient pas toutes réunies. ‘'La création de cette école a été d'un grand secours pour l'instruction de ses enfants. Moi, je suis d'Atomey et cela n'a pas été du tout facile pour moi avant que mon aîné n'ait le BEPC. Faire la navette entre le champ et la maison pour chaque fois subvenir à ses besoins n'était pas aisé surtout que mon absence dans le champ empiète sur le bon déroulement des activités champêtres. J'ai alors décidé de mettre un terme à l'instruction de mes autres enfants à cause des difficultés à rallier chaque fois le village et le champ et sans le champ, ma famille ne peut pas joindre les deux bouts. C'est alors que mon épouse m'a demandé de ramener les enfants avec nous au champ pour les inscrire dans cette école. Les autorités de la commune d'Aplahoué ont bien fait d'avoir créé cette école », a-t-il affirmé. A tout point de vue, ce n'est pas la pertinence de la création de cette école qui crée de problème. Mais, faut-il créer une école juste pour le plaisir d'en créer ? Quels moyens disposent les autorités qui ont favorisé cette création ?

Toutefois, il est plus responsable de reconnaître que cette école n'est pas un cas complètement isolé dans la commune d'Aplahoué.

Vivement que les autorités compétentes, à partir des autorités communales à qui les ressources de l'enseignement primaire sont affectées, prennent leur responsabilité afin que le tir soit corrigé pour ne pas écarter certains enfants du Bénin de la jouissance de leur droit à une éducation de qualité.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Un Nigérian arrêté avec un faux passeport

Fri, 10/22/2021 - 13:42

Un Nigérian a été interpellé à l'aéroport international de Cotonou en possession d'un faux passeport et une carte de séjour du Lesotho.

Selon les informations rapportées par Frissons Radio, le Nigérian voulait se rendre aux États-Unis. Pour lui faciliter le voyage vers l'Amérique, informe la même source, l'un de ses compatriotes l'aurait aidé à établir lesdits documents. Il sera jugé le 15 décembre prochain.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Le Bénin perd une place au classement FIFA

Fri, 10/22/2021 - 13:42

82ème au classement FIFA du mois de septembre 2021, le Bénin est passé à la 83ème place au dernier classement de la faîtière de football mondial, soit une régression d'une place.

Cette régression des Ecureuils du Bénin sur le plan international dirait-on, s'explique par la défaite (1-0) à domicile face à la Tanzanie à la 4ème journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022.
Michel Dussuyer et ses poulains devront batailler en novembre prochain aux matchs des 5ème et 6ème journées de ces éliminatoires afin de conforter leur classement. L'équipe nationale va recevoir à domicile, les Barea du Madagascar avant de s'envoler pour la RDC.
Le Sénégal, leader du football africain reste toujours en tête du classement devant la Tunisie et le Maroc.
Sur le plan mondial, la Belgique demeure 1er avec (1832,33 pts) devant le Brésil et la France (1820,36 pts) et (1779,24 pts).

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Code de la famille modifié

Fri, 10/22/2021 - 13:42

La loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin a été adoptée en présence du ministre de la justice. L'adoption du document a été validé, jeudi 21 octobre 2021, lors de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale ouverte depuis quelques jours.

Le respect de l'égalité des droits entre l'homme et la femme consacrée par la constitution du 11 décembre 1990, la flexibilité dans le choix du patronyme de l'enfant, la prise en compte par le Législateur de la pratique de la "connaissance des familles" faisant office de promesse de mariage. Ce sont là les objectifs visés dans la loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille qui a été adoptée, jeudi 21 octobre, à l'unanimité par les députés de la 8è législature.
Selon le rapport de la Commission des lois, de l'administration et des droits de l'homme de l'Assemblée nationale, les dispositions régissant les personnes et plus précisément le mariage, la filiation et leurs corollaires sont « assez rigides ».
Ainsi, les articles 6, 12, 32, 113, 114, 116, 117, 118, 119, 123, 124 et 261 de la loi n° 2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin ont été modifiés.
Des modifications qui consacrent la possibilité pour un enfant de porter soit le nom de son père, soit celui de sa mère dans le respect des droits de l'enfant et conformément à la volonté des parents selon le cas ; la suppression du délai de viduité (03 mois) imposé à la femme divorcée et ne portant pas de grossesse pour contracter un nouveau mariage, etc…
La Cour Constitutionnelle a déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République.
Le document a été adopté dans la matinée du jeudi 21 octobre 2021 à la suite de l'examen d'une requête introduite par une citoyenne.
M. M.

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Une mineure porte plainte pour mariage forcé

Fri, 10/22/2021 - 13:42

Mariée de force, une fille s'est échappée de la ferme de son conjoint mercredi 20 octobre 2021. Les faits se sont déroulés à Sinendé dans le département du Borgou.

Âgée de 14 ans, la fille a été mariée de force il y a un mois. Selon Frissons Radio, elle a été enlevée dans le village de Tobrédarou, commune de Ouassa Pehunco et conduite à Warigando, un village de Sinendé. Elle s'est enfuie de la ferme du monsieur. Avec l'aide du chef village, la fille a pu porter plainte. La police a ouvert une enquête.

A.A.A

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Un pasteur et son collaborateur arrêtés à Agla

Fri, 10/22/2021 - 11:00

Un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés jeudi dernier pour nuisance sonore au quartier Agla à Cotonou.

Suite à des plaintes des voisins d'une église, un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés et écoutés jeudi 21 octobre 2021 par le procureur du tribunal de Cotonou. Ils sont poursuivis sans mandat de dépôt. Leur audience en flagrant délit est prévue pour le 17 novembre 2021.

Akpédjé A. Ayosso

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Le Code de l'administration territoriale adopté

Fri, 10/22/2021 - 11:00

La loi 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin a été adoptée, jeudi 21 octobre 2021, à l'Assemblée nationale.

La dynamique de développement que le chef de l'Etat Patrice Talon entend impulser aux communes grâce à la réforme structurelle du secteur de la décentralisation est soutenue par les députés. Ils ont adopté, jeudi 21 octobre 2021, à l'unanimité, la loi numéro 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi introduit par le gouvernement vise à séparer les fonctions administratives de celles techniques ; mettre en place les mécanismes de financement des investissements communaux ; encourager la réédition des comptes au niveau communal.
Le président de la République Patrice Talon a présenté la réforme aux maires des soixante-dix-sept communes en présence des préfets des douze départements.
Les innovations contenues dans la réforme structurelle de la décentralisation sont, entre autres, la création d'une fonction de secrétaire exécutif de commune, la séparation de la fonction d'ordonnateur du budget communal, la démarcation entre les fonctions de maire et celle des adjoints.
M. M.

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26 objets d'art attendus à Cotonou début novembre 2021

Thu, 10/21/2021 - 21:47

Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci et son homologue du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola ont conjointement animé une conférence de presse ce jeudi pour faire le point du processus de restitution imminente de 26 biens culturels attendus à Cotonou au début du mois de novembre 2021.

« C'est une aventure importante pour nous et pour notre gouvernement. C'est par une correspondance du 26 d'août 2016 adressée à mon homologue français, sur instruction du chef de l'Etat pour lui demander une restitution des biens culturels, et cette requête a été reçue par nos amis français », a rappelé le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci.
Depuis ce 26 août il y a eu des avancés et beaucoup d'étapes ont été franchies. Surtout avec l'accord du président français de restituer le trésor du royaume du Dahomey. Pour le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, ce qu'il est important de révéler à la population, c'est que le choix de réclamer ces œuvres répond à une logique implacable qui est celle d'enrichir notre offre en matière de tourisme, qui est celle de restituer la mémoire collective mais qui est aussi celle de faire en sorte que ce riche patrimoine qui est le nôtre puisse être reconstituer pour servir d'élément d'attraction mais aussi un élément de grand intérêt pour ceux qui vont visiter le Bénin. Sur le plan symbolique, il a expliqué que les œuvres d'arts issues des palais royaux d'Abomey représentent un chef-d'œuvre culture, un patrimoine d'exception pour notre peuple. Sur le plan politique, la vision du gouvernement est d'accorder une place prépondérante à la culture dans le processus de notre développement national.
« Ce que nous attendons de la restitution de nos œuvres par la France, c'est la restauration de la mémoire collective, le développement de l'intérêt des populations pour leur patrimoine culturel et l'enrichissement de l'offre touristique nationale. Cela vient ajouter un élément à l'attractivité de la destination sans oublier le développement d'une expertise nationale en matière de gestion et en matière de conservation de patrimoine culturel » a-t-il conclu.
Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola quant à lui a précisé que la restitution et la circulation des biens culturels est partie intégrante du Programme d'action du gouvernement (PAG). Près d'un milliard d'euros sont consacrés à différents investissements structurants dans les domaines de la culture du tourisme et des arts. L'objectif étant de faire du tourisme une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois.
« Dans le cadre du retour de nos bien culturels nous avons la mobilisation d'un certain nombre d'experts béninois qui sont en pleine formation pour l'acquisition des compétences relatives aux techniques de manipulation des œuvres, » a informé le Ministre Abimbola. Pour lui, le Bénin est prêt pour accueillir nos œuvres dans quelques jours.
En prélude à cet évènement, du 26 au 31 octobre 2021, le Bénin organise en concertation avec la France, la semaine culturelle béninoise à Paris au musée du Quai-branly - Jacques-Chirac.
A la suite de cet évènement il sera procédé à toutes les formalités logistiques et autres pour que les œuvres soient mises en caisse et les embarquées pour les premiers jours du mois de novembre 2021.

Marcel HOUÉTO

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Un présumé voleur de voiture brûlé vif à Parakou

Thu, 10/21/2021 - 20:56

Un jeune homme a été brûlé vif par la foule au quartier Gbira, à Parakou dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021. }

Image insoutenable ! Le corps d'un jeune homme brûle sous le regard inquisiteur d'un groupe d'individus et de passants. Le feu a été mis au corps par les habitants de Gbira, un quartier de la ville de Parakou avec des pneus et du carburant. La scène s'est passée dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021.
Selon les informations, le jeune homme a été interpellé par les populations à la suite d'un braquage. Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021, entre 3h30 et 4 h, le jeune homme et un autre individu, prétextant avoir une panne d'essence, se sont rapprochés d'un conducteur de taxi. Les deux présumés braqueurs ont sorti un fusil et un couteau. Ils ont fait sortir le chauffeur de sa voiture. Ce dernier s'y oppose. L'un des agresseurs poignarde le chauffeur et lui arrache les clés de la véhicule.
Blessé, le conducteur de taxi lance un cri de détresse.
Les habitants du quartier Gbira accourent et les deux braqueurs s'enfuient en laissant derrière eux leur moto.
Le lendemain, soit jeudi 21 octobre 2021, aux environs de 6h, l'un des braqueurs est revenu sur les lieux certainement à la recherche de la moto laissée la veille. Mais il a été identifié par les populations qui l'ont arrêté.
Ils le tabassent sauvagement avant de mettre feu à son corps à l'aide de pneus et du carburant.
Le chauffeur est actuellement en soins intensifs dans un centre de santé.
M. M.

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Les articles 6 et 12 de la loi sont contraires à la constitution

Thu, 10/21/2021 - 20:39

Les membres de la Cour constitutionnelle ont tenu ce jeudi 21 Octobre 2021 leur traditionnelle audience plénière. Plusieurs dossiers de recours étaient sur la table des conseillers dont celui relatif au code des personnes et de la famille en république du Bénin.
Au terme de la plénière, les sages ont déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi N°2002-07 du 24 août 2004 portant code des personnes et de la famille en République du Bénin.
LA RÉDACTION
(Lire la Décision DCC 21-269 du 21 octobre 2021.)

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La Fondation MTN offre 200 bons de consultation aux femmes

Thu, 10/21/2021 - 19:41

En ce mois d'« Octobre Rose » dédié à la lutte contre le cancer du sein, la Fondation MTN lance une campagne de sensibilisation à l'endroit de son personnel et des populations, en particulier les femmes. Ce jeudi 21 octobre 2021, elle a entamé la distribution de 200 bons de consultation gratuite pour le dépistage du cancer du sein à l'hôpital Saint Luc de Cotonou.

Sensibiliser sur le cancer du sein et encourager le maximum de femmes à se rendre dans les centres de santé pour se faire dépister ; c'est l'objectif de la campagne organisée par la Fondation MTN dans le cadre d'Octobre Rose. L'entreprise citoyenne a mis à la disposition de l'hôpital Saint Luc de Cotonou, 200 bons de consultation pour le dépistage du cancer du sein. Selon Barnabé Dossa, Représentant le directeur de la Fondation MTN, les femmes ont l'occasion de se faire dépister gratuitement et de bénéficier des conseils des médecins sur l'autopalpation pendant deux jours, (21 et 22 octobre 2021). « Certaines femmes peuvent aussi bénéficier de bons gratuits de mammographie sur prescription du médecin », a-t-il ajouté.

Avant le dépistage gratuit, Dr Omonloto Ella Latoundji a exposé aux bénéficiaires comment faire l'autopalpation mammaire. A l'en croire, le moyen le plus efficace de prévenir le cancer du sein est de le détecter le plus tôt possible. « Il y a beaucoup de femmes qui sont ignorantes du dépistage qu'elles peuvent faire elles-mêmes à travers l'autopalpation. Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe aux dépens des cellules des canaux du sein. On découvre la plupart des cas, à un stade avancé, où le cancer s'est déjà propagé dans l'organisme. A ce stade, la chance de sauver la femme est faible », a expliqué Dr Ella Latoundji. Elle s'est réjouie du geste de MTN qui va au-delà de la consultation.

« Comme on le dit, il vaut mieux prévenir que guérir. Cette initiative de MTN permet aux femmes qui ne savent pas encore bien faire l'autopalpation de bénéficier des conseils de médecins », a affirmé la Responsable du service social de l'hôpital Saint Luc. Pour Pauline Lucia Tchibozo, l'action de MTN va permettre de sauver beaucoup de vies.

Les bénéficiaires ont salué l'initiative de la Fondation MTN. « Nous avons eu le bon gratuit, ensuite nous avons pris par la caisse pour avoir un dossier. Les sage-femmes nous ont fait le dépistage. Nous allons aussi faire l'échographie. Dans mon cas, tout va bien », a confié Ajudelle Assogba. Les campagnes qui se font habituellement, poursuit-elle, ne prennent pas en compte l'échographie et la mammographie. Avec l'initiative de MTN, on a la possibilité de faire les deux, s'est-elle réjouie, fière que plusieurs autres femmes seront impactées.
Marcelline Kodéhou quant à elle s'est dite heureuse des conseils prodigués par les médecins sur le dépistage du cancer du sein.

Le Représentant du directeur de l'hôpital Saint Luc de Cotonou n'a pas manqué de remercier la Fondation MTN. « Merci à la Fondation MTN et à ses dirigeants et tout son personnel déployé pour cette initiative », s'est exprimé Abbé Richard Bangbadé, chargé d'Administration et des ressources humaines de l'hôpital. Il a rassuré de la disponibilité des médecins pour le bon déroulement de la campagne de dépistage.

En dehors de la campagne de distribution de bons de consultation, le personnel féminin de MTN bénéficie depuis, ce mercredi 20 octobre, des conseils sur l'autopalpation. Une séance d'échange en ligne avec un médecin sur le cancer du sein et ses aspects préventifs est également prévue pour vendredi 22 octobre. La session sera retransmise en live via Facebook. Les femmes de MTN auront droit à des bons pour la réalisation de frottis cervico-vaginal dans le cadre de ladite campagne.

Akpédjé A. Ayosso

Quelques images

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Le Bénin reçoit 23,3 milliards FCFA de l'AFD

Thu, 10/21/2021 - 19:30

Le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) a bénéficié d'un financement de l'Agence Française de Développement (AFD). Le contrat de financement des travaux a été signé, mercredi 20 octobre 2021, avec le gouvernement du Bénin représenté par le ministre du cadre de vie et du développement.
Un accord de prêt portant financement de 41 474 309 dollars soit vingt-trois milliards trois cent millions cent soixante-quatorze mille quarante (23 300 174 040) FCFA a été signé entre le gouvernement béninois et l'Agence Française de Développement dans le cadre du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). C'est à travers une cérémonie organisée, mercredi 20 octobre 2021, au siège de l'Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire à Cotonou.
Le programme prévoit la construction du bassin de rétention sur 8 935 mètres linéaires, la construction d'un collecteur cadre de 115 mètres linéaires et le pavage et aménagement de voirie sur 5124 mètres linéaires dans les 9è (Mènontin) et 13è (Agla) arrondissements de Cotonou.

Les travaux démarrent en novembre 2021 pour 15 mois. L'entreprise SOGEA SATOM est chargée de la réalisation des travaux.
Lors de la signature du contrat, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato s'est réjoui en ces termes : « Nous sommes très contents de ces moments-ci parce que chaque fois que nous posons une pierre en plus, c'est le Programme d'Actions du Gouvernement qui avance, c'est le Bénin qui se construit. L'Asphaltage, le PAPC, le PAPVS viennent confirmer l'approche intégrée du développement des territoires pour des villes durables du gouvernement sous la houlette du Président Patrice Talon ».
Le maire de la ville de Cotonou a promis œuvrer à la pérennisation des infrastructures qui seront réalisées. « Nous savons que les défis sont nombreux. Plus l'investissement est grand, plus nous devons travailler à pérenniser ce qui se fait », s'est engagé Luc Atrokpo, maire de la ville de Cotonou.
Pour le Directeur Général de la Caisse Autonome d'Amortissement (CAA), l'accord de financement marque le bouclage d'un projet d'envergure. Arsène Dansou a remercié les partenaires et divers bailleurs pour leur adhésion à la vision de développement harmonieux et durable de notre pays portée par le Chef de l'État Patrice Talon.

Marc MENSAH

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Un homme meurt en voulant sauver ses enfants

Thu, 10/21/2021 - 19:11

Un père de famille est mort noyé en tentant de sauver ses deux enfants à Bassila, commune du département de la Donga.

La victime âgée de 35 ans environ est mort en voulant sauver ses enfants dans un cours d'eau. Selon Frissons Radio, les deux enfants entraînés par un courant d'eau ont pu rejoindre la rive. Le père ne sachant pas nager est mort par noyade.

Akpédjé Ayosso

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L'Arcep exige l'homologation des équipements radioélectriques

Thu, 10/21/2021 - 17:47

L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep) a rappelé dans un communiqué en date du 20 octobre 2021 que les équipements terminaux destinés à être connectés à un réseau de communication électronique doivent être homologués.

Selon les dispositions de la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, toute personne physique ou morale doit procéder à l'homologation des équipements ou terminaux en vente.
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep), dans un communiqué en date du 20 octobre 2021, a fixé la date du 31 décembre 2021 aux acteurs pour se conformer à la règlementation. « Ainsi, tout importateur ou vendeur de téléphones de portables, de tablettes et autres équipements radioélectriques servant à l'émission et/ou réception de signaux et de correspondances, doit s'assurer que ces produits ont été homologués, sous peine de l'application des dispositions de l'article 262 du code du numérique », a rappelé l'Arcep-Bénin.
M. M.

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