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24 Heures au Bénin

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Des conseillers séquestrés pour empêcher la session budgétaire

Tue, 11/30/2021 - 15:57

Des conseillers communaux ont empêché ce lundi 29 novembre 2021, la tenue de la session budgétaire de la commune de Kandi.

La session budgétaire de la commune de Kandi n'a pas eu lieu ce lundi. Sur 29 conseillers, seuls 13 du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) étaient présents. « Nous sommes 29 élus et pour commencer la séance, il fallait 15 conseillers pour que le quorum soit atteint », a déclaré le conseiller communal Fcbe Imorou Moustapha sur Kandi FM.
Le parti Fcbe est majoritaire avec 15 conseillers. Selon Imorou Moustapha, les deux autres conseillers Fcbe ont été séquestrés. A l'en croire, un conseiller aurait réussi à s'enfuir des lieux. Les conseillers communaux de la mouvance ont choisi non seulement de boycotter la session mais aussi d'empêcher leurs collègues de s'y rendre. Au lieu de boycotter la session, poursuit le conseiller, le mieux serait de se réunir pour régler les problèmes.

A. A. AYOSSO

Categories: Afrique

Plaidoyer pour l'accès sécurisé des femmes aux opportunités économiques

Tue, 11/30/2021 - 15:53

« Le renforcement du rôle économique de la femme à travers son accès sécurisé au foncier agricole au Bénin » était au cœur d'une séance de plaidoyer organisée par la Fondation Konrard-Adenauer-Stiftung (KAS) en collaboration avec Wildaf-Bénin, ce 29 novembre 2021, à Ouidah. La séance, qui a eu lieu à l'hôtel Tera Nostra a réuni autorités administratives et locales, maires, chefs d'arrondissement, rois, dignitaires religieux et traditionnels, et les femmes agricultrices et transformatrices de produits agricoles des communes de Ouidah et Kpomassè dans le département de l'Atlantique. La séance a permis de partager une vision commune pour une action concertée et dynamique sur les opportunités économiques à travers l'accès sécurisé des femmes au foncier agricole.

Cette rencontre est l'occasion de définir les stratégies et actions nécessaires pour donner plus d'accès des femmes aux opportunités économiques à partir des activités agricoles et aux autres ressources économiques. Il s'agit d'une part de faire l'état des lieux des droits fonciers et de l'entreprenariat agricole féminin au Bénin, d'analyser les nouvelles dispositions juridiques sur la sécurisation foncière et de sensibiliser les acteurs à divers niveaux sur les droits fonciers des femmes, et l'autonomisation et l'entreprenariat agricole féminin. D'autre part, c'était une opportunité pour les principaux acteurs composés d'autorités administratives et locales, de maires, de chefs d'arrondissement, de rois, de dignitaires religieux et traditionnels, et de femmes agricultrices et transformatrices venus de Ouidah, Tori-Bossito, Kpomassé et Savi dans le département de l'Atlantique de faire des recommandations appropriées en vue d'accroître l'accès des femmes aux terres agricoles et aux autres ressources économiques.
Des trois allocutions prononcées au cours de la séance à savoir celles de M. Mounirou Tchakondoh, Coordonnateur national du projet ‘'un monde sans faim'', de Mme Françoise Sossou Agbaholou, Coordonnatrice nationale de Wildaf-Bénin, de M. André Tossou, CA de Sègbohoué, le message est le même. « L'accès des femmes aux ressources productives est limité bien qu'elles représentent 52% de la population totale du secteur agricole. Responsables d'environ 50% du travail agricole dans les fermes, seulement 15% de femmes sont propriétaires d'exploitation ».
Une injustice qui, dira Mme Françoise Sossou Agbaholou, Coordonnatrice nationale de Wildaf-Bénin, nuit gravement à l'autonomisation socio-économique de la femme et plombe les efforts du pays dans la réalisation des Objectifs de développement durable d'ici à 2030.
C'est donc pour inverser la tendance que la KAS et Wildaf-Bénin ont saisi la quinzaine de la campagne contre les violences faites aux femmes qui se déroule dans le monde entier du 25 novembre au 10 décembre pour organiser cette séance de dialogue sur le renforcement du rôle économique de la femme à travers son accès sécurisé au foncier agricole au Bénin.
Le coordonnateur Mounirou Tchacondooh n'a pas manqué de rappeler à l'assistance le rôle crucial de la femme dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et l'importance pour elle d'accéder aisément à la terre au même titre que l'homme sans protocole. « La promotion et la garantie de l'égalité entre les hommes dans l'accès au foncier rural contribue non seulement à une croissance économique soutenue pour tous mais renforce également l'efficacité des mesures pour réduire la pauvreté, améliorer la sécurité alimentaire et le bien-être des communautés à la base » a indiqué M. Tchacondoh, coordonnateur national du projet ‘'Un monde sans faim''. Ce projet est mis en œuvre depuis 2016 dans les départements de l'Atlantique, Littoral et du Zou au Bénin pour permettre aux femmes d'avoir un accès et un droit d'usage des terres.
« La question de l'accès de la femme aux ressources foncières n'est pas seulement juridique mais éminemment socio-culturelle et politique », a-t-il ajouté avant d'inviter tous les acteurs à divers niveaux à lever les barrières afin de permettre à la femme de jouir pleinement de son droit d'accès au foncier et aux autres ressources agricoles.
Dans sa communication, M. Bertrand Yèhouénou, Secrétaire exécutif de la Synergie paysanne en parlant de la situation des droits fonciers de la femmes a précisé que « les pratiques et la non fonctionnalité des instances locales de gestion foncière de même que le coût élevé de délivrance des actes de sécurisation foncière notamment l'Attestation de détention coutumière (ADC) et le Titre foncier réduisent le potentiel de la femme entrepreneure agricole à chaque maillon dans la chaîne de valeur agricole ».
Pour garantir un accès sécurisé des ressources productives aux femmes, M. Bertrand Yèhouénou préconise entre autres solutions : la mise en place des instances de gestion locale en matière foncière, notamment le Comité de gestion foncière (CoGEF), les Sections villageoises de gestion foncière (SVGF), la poursuite de la réalisation du cadastre sur toute l'étendue du territoire national pour faciliter la sécurisation à moindre coût aux femmes, surtout à celles qui héritent des terres sans pouvoir les sécuriser par manque de moyens financiers. Aussi a-t-il invité les femmes à se mettre en groupements ou coopératives afin de bénéficier des opportunités agricoles notamment de l'accompagnement du Fonds national du développement agricole avec un taux de refinancement de 2%, du Microcrédit Alafia et de l'Institut national de la Femme (INF) pour résoudre les écarts qui maintiennent les femmes dans une insécurité foncière et constituent un frein à la sécurité alimentaire.

Juliette Mitonhoun

Categories: Afrique

La mairie de Sakété privée d'eau pour factures impayées

Tue, 11/30/2021 - 15:43

La mairie de Sakété est sans eau potable depuis quelques semaines. Et pour cause, son compteur d'eau a été coupé par la SONEB pour factures impayées.

Pour des factures impayées estimées à dix (10) millions FCFA, le compteur de fourniture d'eau potable de la mairie de Sakété, dans le département du Plateau, a été coupé. La dette de l'hôtel de ville date de 2013, selon le maire de la commune de Sakété, Nestor Idohou.
La mairie est sans eau depuis plusieurs semaines. Il est difficile aux agents de la mairie de disposer d'eau à boire encore moins pour leurs besoins dans les toilettes. Les agents sont obligés de se rendre au service « avec des sachets ou plastiques d'eau », selon des témoignages à l'Abp.
« Les dispositions sont prises pour échelonner le payement de cette dette », qui ne date pas de la mandature actuelle, selon le maire de Sakété, qui reconnait que l' « administration est une continuité ».
M. MENSAH

Categories: Afrique

1,9 milliard FCFA pour la Cour suprême

Tue, 11/30/2021 - 13:59

Le budget 2022 de la Cour Suprême estimé à 1 milliard 958 millions 596 mille FCFA est en baisse de plus de 40%. Le président Victor Dassi Adossou a présenté le projet de budget, ce lundi 29 novembre 2021, à l'Assemblée nationale.

Le budget 2022 de la Cour suprême s'élève à 1 milliard 958 millions 596 mille FCFA. Comparativement à celui de l'année 2021, le projet de budget Gestion 2022 a connu une baisse de plus de 40 %. Le point des échanges a été fait par la Secrétaire Générale de la Cour Suprême. « C'est un budget qui est en diminution par rapport au budget de l'année 2021, quasiment à plus de 40% puisque comme vous le savez, la Chambre des comptes est devenue une Cour. Donc, il y a une petite diminution qui est induite du fait de ce départ qui n'enlève en rien les grandes missions qui continuent d'être celles de la Cour suprême ; c'est-à-dire, la juridiction en charge de l'harmonisation du droit dans notre pays », a expliqué Mme Dandi Gnamou.

Cette juridiction poursuit-elle, a besoin de financement important pour notamment répondre à certains objectifs qui ont été fixés par le président de la Cour suprême à savoir rendre une justice qui soit beaucoup plus accessible dans un délai raisonnable. A l'en croire, cela implique qu'il y ait beaucoup plus de juges en capacité de rendre ces décisions mais aussi une rénovation de l'activité de la Cour par le biais de la numérisation et de la digitalisation

« Il est normal qu'une juridiction rende des décisions. C'est la raison première de cette juridiction. Mais il est tout aussi normal que le justiciable se sente proche du juge qui rend cette décision. Ce caractère accessible de la justice passe par une présence plus forte du juge auprès du citoyen et aussi forte auprès des juridictions du fond », a affirmé la Secrétaire Générale de la Cour Suprême.

La Cour Suprême plaide pour une augmentation de son budget. « Il y a un travail pédagogique que la haute juridiction entend mener auprès des juridictions du fond et qui fait que la part dont elle a besoin pour son fonctionnement est de plus en plus importante. La justice n'est pas une administration comme les autres (…). C'est pour cela que la haute juridiction a besoin des ressources additionnelles au-delà de ce qui a été prévu par le cadre des dépenses à moyen terme et cette augmentation que nous sollicitons de la part de l'Exécutif est de 845 millions 391 mille 383 FCFA », a confié Dandi Gnamou.

A. A. AYOSSO

Categories: Afrique

Trois membres d'une même famille retrouvés morts

Tue, 11/30/2021 - 12:44

Deuil au quartier Titirou à Parakou. 03 membres d'une famille de 04 personnes ont été retrouvés morts dans la matinée de ce mardi 30 novembre 2021.

C'est la grande consternation ce matin au quartier Titirou, dans la ville de Parakou. Des membres d'une même famille ont été retrouvés morts. Pour l'heure, aucun détail sur la cause du décès de ces personnes.
Une enquête est ouverte.

F. A. AHÉHÉHINNOU

Categories: Afrique

Prosper Moretti défend un budget de 4 milliards FCFA

Tue, 11/30/2021 - 12:14

Face à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, ce lundi 29 novembre 2021, le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication a défendu le budget 2022 de son institution.

Environ 4 milliards de FCFA, c'est le montant de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication pour l'exercice 2022. « Nous sommes venus présenter notre projet de budget, exercice 2022 qui est un budget de dotation de 4 milliards FCFA environ. Nous n'avons pas de budget programme », a déclaré Prosper Moretti.

Il a exposé les chantiers du projet de budget 2022. « Comme vous le savez, nous sommes en train d'autoriser de nouvelles radios, d'autoriser les médias en ligne et la Télévision numérique terrestre (TNT) pour laquelle nous sommes partenaire avec le gouvernement sera bientôt une réalité. Donc ces trois chantiers sont des chantiers que nous allons continuer et finaliser au cours de cette année 2022 », a annoncé le président de la HAAC.

A.A.A

Categories: Afrique

La mairie de Porto-Novo a voté 6,3 milliards FCFA

Tue, 11/30/2021 - 12:12

Les conseillers communaux de la ville de Porto-Novo ont voté, ce lundi 29 novembre 2021, le budget primitif de la ville capitale. Il s'équilibre en recettes et dépenses à la somme de 6.396.000.000 FCFA.

La mairie de Porto-Novo a ouvert ce lundi les travaux de la 4ème session ordinaire de l'année 2021. La première journée de cette session a été consacrée à l'adoption du budget primitif gestion 2022 de la ville capitale. Le document voté à l'unanimité des conseillers s'élève à la somme de 6.396.000.000 FCFA dont 3.471.000.000 FCFA pour les dépenses de fonctionnement, et 3.645.000.000 FCFA de dépenses d'investissements, a expliqué Adankon Bienvenue, directeur des services financiers.
Les priorités à réaliser en 2022 à la municipalité de Porto-Novo selon le directeur des services financiers, concernent, entre autres, la construction de l'hôtel de ville, la continuité du FIP, les travaux de construction et de réfections des écoles et centres de santé, et les actions dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
La session ouverte lundi en présence du maire Charlemagne Yankoty, s'achève jeudi prochain.

F. A. A.

Categories: Afrique

82,2 milliards F pour le ministère de l'énergie en 2022

Tue, 11/30/2021 - 11:39

82.275.473.000 FCFA dont 2.230.118.000 FCFA de dépenses ordinaires et 80.045.355.000 FCFA de dépenses en capital, c'est le contenu du budget du ministère de l'énergie pour l'année 2022. Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a défendu ce projet de budget, lundi 29 novembre 2021, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.

Comparativement à l'année 2021, le budget 2022 du ministère de l'énergie connait un accroissement de près de 40%, passant de 59.166.755.000 FCFA à 82.275.473.000 FCFA. Une hausse qui s'explique selon le ministre, par les projets structurants prévus pour révéler davantage le secteur de l'énergie au Bénin.
Dona Jean-Claude Houssou a évoqué entre autres, la production et le transport de l'énergie (42%) ; l'électrification et l'utilisation sécurisée de l'énergie électrique (37%) ; le développement des énergies renouvelables (19%) et 2% à l'amélioration de la gouvernance et au renforcement des réformes.
Selon le ministre, cette répartition a été faite pour répondre aux défis du moment. Il a cité entre autres, le démarrage de la construction de (02) centrales thermiques pour une puissance totale d'environ 240 Mw, dont l'une en EPC et l'autre en IPP ; la construction et la mise en service de la centrale solaire d'une capacité de 25 Mw en EPC à Illoulofin (Pobè) ; la construction de (04)centrales solaires photovoltaïques en IPP pour une capacité totale de 50 Mw à Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou ; la réalisation des travaux de construction des postes et des lignes électriques HTB ainsi que de construction de réseaux de distribution d'électricité HTA et BT sur l'ensemble du territoire national ; le démarrage des travaux de construction d'un dispatching pour le réseau de transport d'électricité HTB et de son repli au Bénin.
A ces différents projets s'ajoutent le démarrage des travaux d'électrification de 500 localités sur financement propre et externe ; la réalisation des travaux de densification et d'extension dans plusieurs localités ; la poursuite des travaux d'électrification des localités rurales par le "hors réseau" à travers l'installation de 16 mini centrales solaires, qui vont impacter 600.000 bénéficiaires...
Un ensemble de 27 projets qui permettront selon le ministre de l'énergie, de maintenir et amplifier la dynamique impulsée par le gouvernement du président Patrice Talon dans le secteur de l'énergie.
« L'année 2022 est une année de grands travaux et de développement des énergies renouvelables au Bénin », a rassuré le ministre Dona Jean-Claude Houssou au regard des grands projets annoncés.

F. A. A.

Categories: Afrique

Hervé Dassoundo nommé directeur marketing de la CAF

Tue, 11/30/2021 - 11:39

Le Béninois Hervé Dassoundo est promu directeur marketing de la Confédération africaine de football (CAF).

La Confédération africaine de football (CAF) a un nouveau directeur marketing. Il a nom Hervé Dassoundo. Le nouveau directeur marketing de la CAF a dirigé au Bénin, l'Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles (Anecsmo) d'avril 2018 jusqu'en septembre 2021. Avec près de 15 ans d'expérience et une forte passion pour le Marketing, et la communication Hervé Dassoundo est appelé à la tête de cette direction de l'instance faîtière du football.

A.A.A

Categories: Afrique

Les motifs de détention de l'homme d'affaires Ouedraogo

Tue, 11/30/2021 - 11:39

L'homme d'affaires burkinabé Salif Ouedraogo séjourne en prison depuis la soirée de ce lundi 29 novembre 2021, au terme de sa présentation au procureur spécial près la Cour de répression des Infractions Economiques et du Terrorisme.

Détention provisoire du burkinabé Salif Ouedraogo. L'homme d'affaires a été déposé en prison ce lundi après son audition pour « abus de confiance et blanchiment de capitaux ». Convoqué dans un dossier de vente d'intrants agricoles d'un montant de trois milliards de FCFA, Salif Ouedraogo n'a pas répondu. Il a été arrêté la semaine dernière à l'aéroport de Cotonou. L'homme d'affaires selon les informations, n'a pas honoré sa part du contrat.

Installé au Bénin depuis des années, l'opérateur économique est le président fondateur du Groupe Kossouka.

A. A. AYOSSO

Categories: Afrique

Salif Ouedraogo placé sous mandat de dépôt

Tue, 11/30/2021 - 00:18

Le Burkinabé Salif Ouedraogo n'est plus libre de ses mouvements. Auditionné et Gardé à la Bef dans le cadre d'une affaire escroquerie dont le montant s'élève à près de trois milliards, l'opérateur économique burkinabé n'a pu se tirer d'affaires devant les juges de la CRIET, malgré tous les soutiens qu'il prétendait avoir au sommet de l'Etat

Plus de détails dans nos prochaines parutions

Categories: Afrique

Aïvo et Madougou jugés en décembre

Mon, 11/29/2021 - 23:08

Joël Aïvo et Reckya Madougou seront jugés respectivement les 06 et 10 décembre prochain. Poursuivis l'un pour « complot contre la sûreté de l'État et blanchiment », et l'autre pour « financement de terrorisme », ces deux personnalités seront fixés bientôt sur leur sort.

Joël Aïvo et Reckya Madougou, ont été arrêtés pour différents chefs d'accusation. En détention provisoire depuis quelques mois, ils seront fixés sur leur sort au terme du jugement du lundi 06 décembre, et du vendredi 10 décembre prochain.
Depuis quelques jours, plusieurs personnes arrêtées, à l'occasion de la dernière présidentielle, ont recouvré leur liberté et d'autres placées sous convocation.

F. A. A.

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Le procès de Madougou fixé au 10 décembre

Mon, 11/29/2021 - 22:49

Le procès de Reckyath Madougou est programmé pour le 10 décembre prochain, a annonçé ce lundi Frissons radio. La candidate du parti d'opposition Les Démocrates, recalée pour la dernière présidentielle, est poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
Elle sera jugée le 10 décembre prochain à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.
Reckya Madougou a été arrêtée le 03 mars dernier puis gardée à la prison civile d'Akpro-Missérété.

Categories: Afrique

Joël Aïvo jugé lundi prochain

Mon, 11/29/2021 - 22:36

Le Professeur Joël Aïvo sera jugé, lundi 6 décembre prochain, à Porto Novo pour "complot contre la sûreté et blanchiment". L'information a été annoncée ce lundi soir sur Frissons radio.

Le professeur de droit constitutionnel et opposant, Joël Aïvo, a été arrêté le 15 avril dernier et inculpé de « blanchiment et atteinte à la sûreté ».
Il sera jugé le 6 décembre prochain à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.
Joël Aïvo est gardé depuis son arrestation à la prison civile de Cotonou.

Categories: Afrique

Dix personnes condamnées pour faux carnets de vaccination

Mon, 11/29/2021 - 21:58

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu ce lundi 29 novembre 2021, son verdict dans le dossier falsification de carnet de vaccination Covid-19. Sur les 24 personnes inculpées, les deux principaux acteurs ont été condamnés à une peine de 05 ans de prison dont 01 ferme.

Fortunes diverses pour les inculpés du dossier falsification de carnet de vaccination Covid-19. Sur les 24 personnes poursuivies, 10 ont été condamnées à 05 ans de prison avec sursis. 12 autres personnes ont été relaxees au bénéfice du doute.
L'affaire falsification de carnet de vaccination Covid-19 a éclaté en septembre 2021 au Bénin. Dans le rang des accusés figure le major du centre de santé Saint Michel de Cotonou, Elisé Adotévi et 03 cadres du ministère de l'économie et des finances.

F. A. A.

Categories: Afrique

600 soldats algériens formés pour intervenir au Mali ?

Mon, 11/29/2021 - 20:11

Une édition du « Journal Africain » a annoncé l'imminente intervention au Mali, de 600 soldats de l'armée algérienne formés en Russie . L'information est devenue virale après la formation conjointe des troupes algérienne et russe en Ossétie du nord. Qu'en est-il réellement ?

L'annonce a été faite dans la présentation du JT du « Journal Africain. « Ils sont 600 soldats à être formés en Ossétie du Nord en Octobre 2020 par la Russie. La formation de ces militaires devrait aboutir à leur déploiement au Mali pour sécuriser les institutions et aider l'armée malienne à combattre les terroristes », déclare la présentatrice.
Des recherches effectuées avec des mots clés ont permis de retrouver la même alerte publiée par Mondafrique le 1er novembre 2021 et relayée par le média béninois BWTV. « La Russie a invité, début octobre, six cent soldats algériens en Ossétie du Nord afin de sécuriser ensemble la junte militaire malienne. Pire, cette formation militaire a été dispensée aux côtés des mercenaires de la société Wagner, dont l'arrivée à Bamako est imminente. Au grand dam du président français inquiet qui craint un départ sans gloire des troupes françaises du Mali. Ce qui pourrait miner sa campagne électorale pour la Présidentielle », écrit Mondafrique.
Cependant, l'Algérie a apporté un démenti à ce qu'elle appelle « des rumeurs ». “L'Algérie dément formellement ces rumeurs. Ce sont les parrains d'un pays voisin qui sont à l'origine de cette manipulation malveillante », a estimé un porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères, dont les propos ont été rapportés par le média russe AA.

Les incohérences dans la vidéo
En 2020 comme annoncée dans la vidéo, il n'y avait pas de brouille avec l'armée française qui pourrait pousser le Mali à rechercher d'autres soutiens extérieurs. Ensuite, l'opération conjointe ne s'est pas déroulée en 2020, mais plutôt du 6 au 12 octobre 2021 comme le souligne cette vidéo diffusée par le média russe Zvezda le 30 septembre 2021. De même, alors que les médias russes et algériens évoquent un même nombre de soldats pour l'exercice conjoint avec la Russie, la vidéo avance 600 soldats algériens et un millier de soldats russe pour la même opération conjointe.

En conclusion, la formation des soldats algériens est bien réelle mais plutôt en 2021. Mais en réalité, elle n'avait pas pour finalité une intervention au Mali

Marcel H.

Categories: Afrique

Un enseignant risque au moins 5 ans de prison

Mon, 11/29/2021 - 19:30

L'enseignant qui a battu sa femme la semaine dernière dans la commune de Dassa risque un emprisonnement d'au moins 5 ans.

La Secrétaire Exécutive de l'Institut National pour la Femme a fait part des peines encourues par l'enseignant, qui a battu sa femme à Dassa. Le Bénin dispose du code pénal, la loi sur la répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme. Selon Me Huguette Bokpè Gnacadja, au micro de Frissons Radio, l'enseignant risque un emprisonnement d'au moins 5 ans jusqu'à 10 ans. « Mais comme c'est une violence aggravée en raison de leur lien, ça peut passer de 10 à 15 ans et ça, c'est ce que disait la loi jusqu'en octobre dernier », a expliqué la Secrétaire Exécutive de l'Institut National pour la Femme.

L'enseignant est également passible d'une amende. « Pour éviter que ce genre de sanction continue d'être appliquée sans grande fermeté, la nouvelle loi portant disposition spéciale de répression des infractions commises à raison de sexe requiert une amende d'un million de francs CFA au mari, s'il est établi que la femme est victime d'autres violences notamment psychologiques ou morales en dehors de celles physiques », a ajouté Me Huguette Bokpè Gnacadja.

En cas de violence conjugale, poursuit-elle, il faut que les femmes portent plainte au commissariat ou au parquet.
La femme a été victime de violence conjugale à Monkpa en raison des soupçons d'infidélité de son mari dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre 2021.

Une dispute de couple a éclaté aux environs de minuit. La femme a été battue à coups de machette et jetée dehors vers 4 heures du matin. La victime a été conduite à l'hôpital par les voisins. Elle a porté plainte pour coups et blessures volontaires.

A. AYOSSO

Categories: Afrique

Avisa Partners annonce l'acquisition de l'agence 35°Nord

Mon, 11/29/2021 - 19:19

Avisa Partners, société d'intelligence économique, d'affaires internationales et de cybersécurité, et 35°Nord, agence de communication et d'influence spécialisée sur l'Afrique, annoncent ce lundi 29 novembre 2021, un rapprochement capitalistique.

Depuis sa création en 2010, Avisa Partners s'appuie sur un collectif d'associés et de consultants de haut niveau, une forte croissance organique et de nombreuses acquisitions pour accélérer son développement international, avec un chiffre d'affaires prévu de près de 45 millions d'euros en 2021. Avisa Partners compte 27 associés et 180 consultants et ingénieurs à Paris, Washington, Bruxelles, Londres et Genève.

Fondée en 2012, 35°Nord assure à une cinquantaine de clients africains et internationaux une offre globale : médias, digital et affaires publiques. Avec une trentaine de collaborateurs à Paris et sur le continent, dont quatre associés (Romain Grandjean, Adrien Loriller, Philippe Perdrix et Quentin Ruffat), 35°Nord est devenue une agence de référence avec un chiffre d'affaires qui dépassera 5 millions d'euros en 2021.

Déjà présent sur le continent, le groupe Avisa Partners renforce son expertise africaine pour accompagner ses clients publics et privés confrontés sur des sujets de réputation, de communication ou de développement sur ce continent. Il organise les 6 et 7 décembre 2021, le Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. L'événement va accueillir cinq Chefs d'État africains, le Président de la Commission de l'Union africaine, le Président du Conseil européen et la Ministre des Armées françaises.

Dans une dynamique de complémentarité, 35°Nord intègre de nouveaux métiers dans son offre pour positionner l'Afrique et ses décideurs au cœur d'enjeux internationaux. « Nous sommes très heureux d'accueillir 35°Nord, un partenaire de confiance avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années. L'Afrique est un continent où nos clients cherchent à développer et à diversifier leurs activités, car il offre des opportunités exceptionnelles, pour peu qu'on dispose de la connaissance de ces marchés. Cela renforce encore notre capacité de projection internationale, déjà riche, après l'intégration de l'Observatoire des Pays arabes, l'ouverture de bureaux sur le continent américain et le lancement dès 2015 de notre China Desk, rapidement élargi à l'ensemble de l'Asie », déclare Matthieu Creux, Président d'Avisa Partners.

« Ce rapprochement va nous permettre d'enrichir notre offre auprès de nos clients avec de nouveaux métiers, en leur proposant aussi bien des capacités d'étude et d'analyse que d'influence ou d'investigation, tout en conservant notre avantage comparatif sur des enjeux liés au continent africain et dans nos métiers historiques », expliquent les fondateurs de 35°Nord, Romain Grandjean et Philippe Perdrix.

Samuel Richer (ROOM Avocats) et François Paillier (Transactions & Compagnie) ont conseillé 35°Nord. Amaury Nardone (Axipiter) a accompagné Avisa Partners. L'acquisition de la société 35°Nord est la neuvième en moins de six ans pour Avisa Partners, pour devenir le groupe français leader en Europe de l'intelligence économique et des affaires stratégiques.

A propos d'Avisa Partners

Avisa Partners est un groupe d'intelligence économique français, basé à Paris, avec des bureaux aux États-Unis à Washington et à Miami, et en Europe, à Bruxelles, Londres et Genève. Ses équipes sont composées de près de 200 consultants ou ingénieurs, pilotées par une trentaine d'associés. Avisa Partners accompagne près de 500 clients par an sur des problématiques de cybersécurité, de risk management, ou sur des sujets nécessitant des compétences en matière d'affaires publiques, de communication stratégique ou de relations internationales.
Le groupe anime également plusieurs événements d'écosystème, comme le Forum International de la Cybersécurité ou le Forum de Dakar.

A propos de 35°Nord

Fondée en 2012, 35°Nord est devenue l'agence de référence en stratégie de communication et d'influence spécialisée sur l'Afrique. L'agence accompagne ses clients dans la construction de leur plaidoyer, le renforcement de leur réputation et la promotion de leurs intérêts auprès des décideurs publics et acteurs privés. 35°Nord propose une solide expertise africaine et offre les meilleurs standards internationaux dans ses métiers : médias et opinions publiques, stratégie digitale et affaires publiques.

Categories: Afrique

Angela Kpeidja doublement distinguée

Mon, 11/29/2021 - 18:58

Engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Angela Kpeidja, présidente de l'Ong ''N'aie pas de peur" a été doublement samedi dernier, pour sa lutte pour un monde sans violences sexistes et sexuelles".

La journée du samedi 27 novembre 2021 n'a pas été de tout repos pour la présidente de l'Ong ''N'aie pas de peur", Angela Kpeidja. En début de soirée, elle était à une conférence-débat organisée à Cotonou par Shette Production Academy et les Spa Girls autour du thème "Jeunes filles et jeunes garçons : La marche vers un monde sans violences sexistes et sexuelles". Aux côtés des deux autres conférenciers, elle a insisté sur l'éducation des filles et des garçons pour un monde sans violence. Après ses interventions, les Spa Girls lui ont offert un tableau sur lequel est inscrit un acrostiche réalisé avec son prénom et son nom. Un geste très apprécié par Angela Kpeidja qui les a encouragé à rester des modèles pour la société. La présidente de l'Ong ''N'aie pas peur" avait ensuite rendez-vous avec les participants à la 9è édition du Festival Awobobo à Fidjrossè. Sur place, elle a pris part à une conférence-débat sur les violences faites aux femmes. A cette occasion, elle a réitéré ses voeux pour une éducation de qualité dans la cellule familiale. A l'issue des échanges, l'activiste des droits de la femme a été une nouvelle fois primée. Elle a reçu de l'association Awobobo Bénin, un trophée qui la distingue comme la femme la plus tenace et déterminée dans la lutte contre les violences basées sur le genre. La présidente de l'Ong ''N'aie pas peur" a été accompagnée dans ce périple par son vice-président Samson Adjaho.

A.E.B. (Coll)

Categories: Afrique

Réglons le problème de l'hygiène des mains une fois pour toute

Mon, 11/29/2021 - 18:25

La pandémie du Covid-19 a braqué les projecteurs sur le lavage des mains et sur les moyens de fournir de l'eau propre et du savon aux milliards de personnes qui en ont besoin. Dans cette tribune, dont la première version en anglais a été publiée par le site Devex, Helen Clark (présidente du conseil d'administration du PMNCH et ancienne première ministre de Nouvelle Zélande) et Ellen Johnson Sirleaf (ancienne présidente du Liberia et co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011) exposent les mesures que nous devons prendre pour régler le problème de l'hygiène des mains une fois pour toute.

Par Helen Clark et Ellen Johnson Sirleaf

« Maintenant, lavez-vous les mains ». Souvent vue sur les murs des toilettes publiques du monde entier, cette phrase souligne à quel point le lavage des mains est vital pour prévenir la propagation des maladies. Pourtant, pour des millions de personnes, ces panneaux pourraient tout aussi bien dire « Allez sur la lune ».

Au rythme actuel des progrès, seuls 78 % de la population mondiale disposeront d'installations de base pour le lavage des mains d'ici 2030, laissant 1,9 milliard de personnes exposées aux maladies.

Au début de la pandémie du Covid-19, les experts de la santé ont souligné que le lavage des mains était la solution essentielle à la pandémie. Mais on estime que 3 personnes sur 10 dans le monde n'étaient pas en mesure de se laver les mains avec de l'eau et du savon à la maison.

Par ailleurs, la situation dans les établissements de santé est également désastreuse. Une personne sur quatre ne dispose pas de services d'eau de base, et une sur trois ne dispose pas d'installations d'hygiène des mains là où les soins sont dispensés, ce qui signifie que les centres de santé risquent de devenir des foyers de maladies.

Depuis de nombreuses années, les campagnes de lavage des mains font pression pour un accès équitable et abordable à l'eau potable, à l'assainissement et à l'hygiène (WASH), y compris dans les établissements de soins de santé et les écoles.

Parmi les réussites, on peut citer des programmes tels que la Coalition pour le changement des comportements en matière d'hygiène, menée par le gouvernement britannique, Unilever et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui a touché un milliard de personnes grâce au changement de comportements en matière d'hygiène pendant la pandémie.

Cependant, pour que cela devienne une réalité pour tout le monde, partout - aujourd'hui et dans les futures urgences sanitaires - un effort mondial concerté est nécessaire, les investissements ciblés des gouvernements nationaux jouant un rôle clé.

Pendant trop longtemps, les services d'hygiène ont été négligés et sous-financés. Pour que chacun ait un endroit où se laver les mains à la maison d'ici 2030, nous devons commencer à progresser jusqu'à quatre fois plus vite dans certains domaines.

Un manque d'investissement

Quelles sont les conséquences d'un manque d'investissement dans cette mesure de santé publique fondamentale ? Le manque d'eau courante propre a des conséquences négatives sur l'égalité des sexes. Les femmes et les filles supportent la plus grande partie des tâches domestiques et peuvent passer des heures chaque jour à marcher à la recherche de l'eau. En conséquence, de nombreuses filles s'absentent de l'école, voire l'abandonnent complètement.

A un niveau plus large, les communautés, les entreprises et même les économies de pays entiers ne seront tout simplement pas résilientes aux chocs ou aux crises sanitaires. Rien qu'en 2016, 165 000 décès dus à des maladies diarrhéiques et 370 000 décès dus à des infections respiratoires aiguës ont été attribués à une hygiène des mains insuffisante.

Alors que faudra-t-il faire pour que le monde entier ait accès aux services WASH - notamment dans les foyers, les communautés, les établissements de santé et les écoles ?

Un récent rapport de l'Organisation mondiale de la santé et de l'UNICEF révèle que la garantie d'un dispositif de lavage des mains à l'eau et au savon à domicile pour chaque habitant des pays les plus pauvres coûterait environ 11 milliards de dollars par an jusqu'en 2030 - soit l'équivalent du montant dépensé lors de l'événement commercial Prime Day d'Amazon en juin. La mise en place de services WASH dans tous les établissements de santé et les hôpitaux des 46 pays les moins développés du monde coûterait environ 9,6 milliards de dollars sur une décennie.

Ces investissements restent conséquents, mais les avantages potentiels en termes de santé et d'économie - un dividende de l'hygiène - sont énormes. Des recherches menées par Vivid Economics et WaterAid ont montré que l'accès universel au savon et à l'eau à domicile pour le lavage des mains pourrait générer un bénéfice net de 45 milliards de dollars par an. Fournir de l'eau potable gérée de manière sûre à chaque ménage pourrait rapporter 37 milliards de dollars par an.

Pour réaliser ces investissements, il faut un financement intelligent et catalytique de la part des grandes économies du G20 et d'autres gouvernements. Le fonds intermédiaire financier mondial pour la sécurité sanitaire, hébergé par la Banque mondiale a également un rôle clé à jouer.

L'heure est venue

La semaine prochaine, le 29 novembre, l'Assemblée mondiale de la santé accueillera une session spéciale sur le traité sur la préparation et la riposte aux pandémies. Nous devons améliorer l'alerte précoce et la surveillance. Mais pour réussir, nous devons également exploiter le type de collaboration et d'innovation mondiales observées lors du développement rapide des vaccins Covid-19. Nous avons besoin de partenariats pour produire et distribuer des produits et services d'hygiène de mains abordables et de haute qualité. Il est beaucoup plus simple d'assurer un accès abordable au savon et à l'eau pour tous que de mettre au point un nouveau vaccin, même si nous devons veiller à ce que le déploiement des vaccins soit plus équitable que ce qui a été observé jusqu'à présent.

Nous devons concentrer nos efforts sur les communautés pauvres et vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les adolescents de ces communautés. Nous devons en particulier cibler les personnes vivant dans des contextes fragiles et humanitaires, étant donné l'impact plus important de la Covid-19 sur ces groupes et le manque de services WASH. Dans ces contextes, ces groupes sont deux fois plus susceptibles de ne pas avoir accès à des services d'eau gérés de manière sûre.

Enfin, nous avons besoin davantage de données désagrégées de haute qualité pour identifier les lacunes de la couverture WASH, suivre les progrès et éclairer la prise de décision. L'Indonésie, qui présidera le G20 l'année prochaine, a montré comment une stratégie numérique innovante en matière de santé peut permettre de recueillir des données sur l'hygiène des mains dans les espaces publics et renforcer les systèmes de surveillance dans les hôpitaux. Des initiatives similaires sont particulièrement nécessaires dans les pays à faible revenu.

La pandémie de Covid-19 a braqué les projecteurs sur le lavage des mains et sur les moyens de fournir de l'eau propre et du savon aux milliards de personnes qui en ont besoin. Cette pandémie a mis en évidence l'importance de soutenir le changement de comportement et de mettre en œuvre des politiques qui rendent cela possible. La prochaine crise sanitaire mondiale pourrait survenir plus tôt que nous ne le pensons. Pour nous en protéger, nous devons régler le problème de l'hygiène des mains une fois pour toute.

Les auteurs :
Helen Clark : présidente du conseil d'administration du PMNCH et ancienne première ministre de Nouvelle Zélande
Ellen Johnson Sirleaf : ancienne présidente du Liberia et co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011.

NB : La première version de cette tribune, en anglais, a été publiée par le site spécialisé Devex.

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