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24 Heures au Bénin

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Updated: 8 hours 31 min ago

Benjamin Coovi Dako décroche la mention très honorable

Mon, 05/02/2022 - 15:20

Le premier Secrétaire général adjoint du gouvernement béninois Benjamin Coovi Dako a soutenu sa thèse de doctorat, ce samedi 30 avril 2022, au centre de Calcul Ousmane Seck l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il a décroché la mention très honorable avec félicitations du jury et autorisation de publication de la thèse.

« Politiques publiques de protection des personnes en santé au Bénin : Acteurs, instruments et institutions », c'est le thème de la thèse soutenue par Benjamin Coovi Dako, premier Secrétaire général adjoint du gouvernement du Bénin. Il a présenté son travail devant un jury international de six (06) membres.
Selon Benjamin Dako, cette étude vise à « enrichir le répertoire de la science politique dans le domaine de la recherche et de l'innovation pour l'amélioration de la santé des populations ». Il s'agit aussi de « proposer aux acteurs concernés, des matrices cognitives, des pistes d'instrumentation et d'institutionnalisation adéquates ainsi que des modèles pratiques pour une action publique sanitaire véritablement centrée sur les acteurs et les consommateurs de soins, dans le but d'une protection efficace, efficiente et durable ».

Dans le cadre de son travail, il a suivi une démarche méthodologique. Benjamin Dako a analysé le comportement d'un nombre d'acteurs du secteur.
Le premier secrétaire adjoint du gouvernement, à travers une revue documentaire, il a fait un état des lieux sur le sujet, le concept de protection sanitaire des personnes dans les pays occidentaux, de la sous-région ouest-africaine et autres pays du continent. Ce qui lui a permis de faire une analyse comparée.

Le nouveau docteur en Sciences Politiques Publiques a aussi recueilli des données en menant une enquête de terrain (qualitative et quantitative).
Sa population cible comprend les responsables sanitaires centraux, les experts, les agents de santé et les usagers des formations sanitaires publiques. Il a été question de collecter les informations relatives aux incidents ou accidents médicaux, l'accueil des professionnels de santé jugé mauvais etc. Le chercheur a pu identifier les facteurs d'une insuffisance criarde de la protection réelle des personnes dans l'action publique sanitaire en général et les pratiques biomédicales au Bénin.

Dans cette étude, Benjamin Dako a exposé les réformes entreprises dans le secteur de la santé depuis 2016 sous le gouvernement actuel. Il a aussi réalisé, une étude prospective du système sanitaire et des réformes en cours.
Dr Dako a fait des propositions afin de rendre ‘'protectionniste'' le système de santé béninois. Au titre des propositions il y a l'insertion claire du concept de protection des personnes dans l'agenda institutionnel des pouvoirs publics ; l'intégration dans les curricula de formation professionnelle, des disciplines liées à la protection juridique des personnes en santé, dans les écoles et autres structures y dédiées ; le renforcement de la formation continue ou le recyclage systématique des agents de terrain et l'affinement des mesures de redressement du sous-secteur pharmaceutique à travers la mise en place d'un véritable système national stratifié de pharmacovigilance, sur toute l'étendue du territoire national.

Categories: Afrique

Wadagni se préoccupe des dysfonctionnements observés dans la fourniture de l'énergie

Mon, 05/02/2022 - 13:55

En dépit des nombreuses réalisations, et les gros moyens consentis par le gouvernement du président Patrice Talon pour l'autonomisation énergétique du Bénin, quelques dysfonctionnements sont observés de part et d'autre. En réponse à un citoyen qui a évoqué une situation, le ministre d'État en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, a promptement contacté son collègue en charge de l'énergie et le directeur général de Communauté électrique du Bénin (CEB).

C'est dans une synergie d'actions que les membres du gouvernement du président Talon travaillent pour l'amélioration des services au populations. Le ministre d'État en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, en a donné la preuve. Suite à un dysfonctionnement observé sur le réseau électrique, un citoyen a donné l'alerte. Sensible à cette alerte, le ministre d'État a aussitôt réagi, et contacté son collègue en charge de l'énergie, et le directeur de la CEB pour le rétablissement rapide de la situation.
A travers une publication, le ministre d'État informe que le problème identifié concerne un transformateur électrique sur une ligne de haute tension entretenue par la CEB.
« Le gouvernement et la CEB avaient déjà anticipé sur ce type de problème et pris des dispositions pour des équipements de secours dont les livraisons ont été retardées à cause de la pandémie de Covid, période pendant laquelle les usines de fournisseurs étaient quasiment à l'arrêt », a expliqué Romuald Wadagni.
Conscient de l'urgence, son collègue en charge de l'énergie, fait-il savoir, a instruit les équipes techniques de la CEB et de la SBEE pour que le nécessaire soit fait diligemment afin de soulager les populations. « Une solution alternative provisoire a été trouvée et sera mise en œuvre dans un délai d'une semaine », a-t-il rassuré .
Le ministre d'État a précisé qu'en partenariat avec le MCA Bénin, d'autres dispositions urgentes permettront à partir du poste de Bohicon et des équipements qui y sont en cours d'installation (dans le cadre du MCA), d'obtenir un retour à une situation totalement normale dans un délai de 2 mois.
« Le Directeur de la CEB M.Chabi Sika conscient de la situation a prévu des communications à l'endroit de la population dès mardi pour informer sur les solutions envisagées et en préciser les délais de réalisation », a ajouté le ministériel rassurant que les choses rentreront dans l'ordre sous peu.

Categories: Afrique

Le commissaire de Monsey relevé de ses fonctions

Mon, 05/02/2022 - 13:47

Le commissaire de Monsey dans la commune de Karimama n'est plus à son poste. Il a été remplacé sur décision du directeur général de la police républicaine

Première sanction après l'attaque terroriste survenue à Monsey dans la commune de Karimama. Le patron du commissariat a été limogé, apprend-on de sources concordantes. Selon les informations, il a été remplacé par l'adjoint au commissaire de Godomey.
Mardi 26 avril dernier, des individus non encore identifiés ont attaqué le commissariat de Monsey. L'attaque a fait un mort parmi les policiers. Plusieurs autres blessés ont été enregistrés dans le rang des hommes en uniforme. Le commissariat a été incendié, et un véhicule brûlé. Du matériel a été emporté par les assaillants.
La sécurité est renforcée dans la zone. Une enquête est ouverte.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ramadan Kareem

Mon, 05/02/2022 - 01:30
Voir en ligne : https://benin.coris.bank/
Categories: Afrique

La Lutte contre le phénomène des enfants talibés piétine

Mon, 05/02/2022 - 00:30

Au regard de son caractère transfrontalier, le phénomène des enfants talibés exige, dans le cadre de la lutte engagée pour l'éradiquer, des solutions concertées entre tous les pays de la sous-région ouest-africaine qui le vive. En dépit des nombreuses initiatives qui sont prises pour le combattre, le bout du tunnel n'est donc pas pour demain. Et comme s'ils étaient prédestinés à une carrière de mendiant toute tracée, de nombreux enfants innocents voient leur vie sacrifiée au nom de la foi musulmane et de la loi du silence.

Par Nazaire TAHOUE

Triste sort que celui de ces enfants talibés devenus des fonds de commerce, puis des objets serviables et corvéables à souhait pour certains maîtres coraniques ou alphas. Et pourtant, ces derniers étaient censés leur assurer une éducation morale et religieuse islamique accompagnée d'une initiation pratique à la vie communautaire.

Ils ont les mêmes droits que tous les autres enfants

Agés de 5 à 17 ans, explique le responsable bureau de zone de Dedras-Ong à Kandi, Louis Nanako, ces enfants ont été placés par leurs parents auprès des maîtres coraniques ou alphas, pour leur instruction coranique sans le paiement d'aucune caution. Lesquels, en contrepartie, les contraignent souvent à aller mendier dans le rue. Ce qui leur permet de survivre, mais de subvenir aux besoins de leur maître spirituel, ainsi que des membres de sa petite famille. S'il y a des communes où l'on les rencontre le plus au Bénin, ce sont celles des départements de la Donga, de l'Atacora, du Borgou et surtout de l'Alibori. Il s'agit de Djougou, de Parakou, de N'Dali, de Gogounou, de Nikki, de Kalalé, de Kandi, de Malanville, de Banikoara, de Sègbana, de Karimama et autres.

En effet, dès 6 h du matin, ils doivent être sur pieds. C'est pour passer une ou deux heures de temps à réciter et recopier des versets coraniques. Deux autres rendez-vous avec le livre Saint, le Coran, ont également lieu entre 14 et 16 h, puis 19 et 21h. Entre ces trois séances, l'enfant talibé est présent sur le terrain, à écumer les gargotes, maquis, marchés, auto-gares, places publiques et grands carrefours à Kandi, Malanville, Djougou, puis Parakou, à la recherche des restes de repas, à défaut de se jeter sur des plats laissés par imprudence.

Vêtus en haillons et pieds nus, ils sont bien reconnaissables à leurs joues rongées par la faim et leurs peaux entamées par des plaques de poussière. Dans leurs mains ou attachés en bandoulière, ils ont souvent un bol en plastique ou une grande boîte vide et rouillée de tomate concentrée.

Selon Louis Nanako, ces enfants ne sont pas que des localités béninoises. Ils viennent également du Niger, du Togo, du Nigeria et du Burkina-Faso. Ce qui, fait-il observer, limite la mobilisation au niveau des communautés locales, pour les aider.

Des conditions difficiles

Pour le psychologue du projet Enfant en situation de mendicité (ESM) de Caritas-Bénin, Nassirou Mansa Lafia, ils sont nombreux à vivre dans la précarité, coupés de toutes relations avec leurs parents et villages. Ils n'ont également pas la chance d'être scolarisés où d'apprendre un métier. Entassés par dizaine ou quinzaine sur des cartons étendus à même le sol, c'est dans des conditions de surpopulations et sans services sociaux de base, qu'ils sont hébergés dans une chambre auprès de leurs maîtres coraniques.

N'en déplaise que, tous les jours, informe le responsable de l'antenne de Dedras-Ong à Kandi, chacun d'eux à l'obligation de ramener entre 200 et 300 F CFA, sauf les vendredis où, c'est un peu plus. Malheur à celui qui n'arrive pas à le faire. Il est soumis à un châtiment corporel. Excédés, certains s'enfuient pour vivre en bandes dans la rue.

A Karimama et Malanville, certains errent dans les rues en vendant de l'eau et d'autres articles. Pendant ce temps, d'autres sont occupés à aider les femmes de leur maître coranique, dans leurs petits commerces.

Le psychologue du projet Enfant en situation de mendicité (ESM) de Caritas-Bénin, Nassirou Mansa Lafia ,

Plutôt que de s'attrister sur leur situation, Falilath Cissé, une tenancière d'un maquis à Sori, un arrondissement de la commune de Gogounou, préfère les considérer avec mépris. Nombreuses sont les victimes, qu'ils ont fait dans les rangs de ses clients. Elle a, d'ailleurs, fini par perdre certains qu'ils ont mis dans des situations inconfortables, après avoir fait disparaître leur repas en un et deux mouvements.

Quant à Anicet Ablo, un enseignant intervenant dans une école primaire privée à Coutakroukou, à Kandi, il estime qu'ils sont trop exploités. Aussi, déplore-t-il l'attitude des maîtres coraniques qui n'hésitent pas à les faire travailler dans les fermes, en saison de pluies.

Désavouant ceux qui évoquent le fondement religieux de la pratique, l'islamologue Ousmane Kélani, les défie de laisser également leurs enfants aller mendier. Il fustige l'ignorance des parents, avant de reconnaître un peu plus loin, que ce ne sont pas tous les enfants des écoles coraniques qui mendient. « Ce ne sont pas tous les maîtres coraniques qui profitent des enfants », rectifie-t-il. Dans les pays voisins, précise-t-il, de nombreux enfants béninois sont également placés auprès des maîtres coraniques. « A Karimama, nous avons intercepté plusieurs écoliers déscolarisés béninois qui étaient en partance pour des écoles coraniques au Niger », soutient Louis Nanako.

Au Bénin, ce n'est pas l'arsenal juridique pour la protection des droits des enfants qui fait défaut. Le pays s'est engagé, à travers la ratification des instruments internationaux comme la Convention des Nations unies relative aux droits des enfants, puis régionaux à l'image de la Charte africaine des droits et bien-être de l'enfant, à les protéger. Cette volonté a également été réaffirmée dans la loi N° 2015-08 du décembre 2018 portant Code de l'enfant en République du Bénin. Mais malgré ses engagements et instruments, certains enfants ne jouissent toujours pas de ces droits, plus précisément d'une bonne protection.
Le responsable bureau de zone de Dedras-Ong à Kandi, Louis Nanako

Projetés trop tôt dans la vie active hors de leur milieu et privés de l'affection de leurs parents, ces enfants n'ont pas à vivre cette situation comme une fatalité. Les Ong, les organisations internationales, les pouvoirs publics et autres ne sont pas restés indifférents face à leur situation. Ils rivalisent d'initiatives, l'objectif étant l'amélioration de leurs conditions.

A chacun sa contribution

Conscient que l'enfant constitue l'avenir de l'humanité, mais à condition que l'on l'éduque, Caritas-Bénin a initié depuis août 2017 son projet dénommé ‘'Enfant en situation de mendicité (ESM)''. Son souci est de retirer ces enfants de la rue, pour leur réinsertion socio-professionnelle complète.

Appréciant le projet, la directrice générale de la famille et des affaires sociales, Mèmouna Sininbou fait observer qu'il fait suite à la dissémination des résultats de l'étude du ministère en charge des affaires sociales sur l'état des lieux de la situation des enfants au Bénin.

Après le succès connu par sa phase pilote qui a duré trois ans, soit d'août 2017 à juillet 2020, sa deuxième phase qui est en cours, va d'octobre 2020 à septembre 2023. Il est mis en œuvre à Kandi et Djougou. « Jusqu'à ce jour, au total 203 enfants dont 100 à Kandi et 103 à Djougou ont été déjà pris en compte. Kandi regorge d'un nombre assez important d'enfants en situation de mendicité. Lors du recensement effectué de décembre 2019 à janvier 2020, ils étaient 1 078 dans les dix arrondissements de cette commune de l'Alibori. Seulement 100 ont été identifiés et bénéficient aujourd'hui du projet, soit 9,27 %. Beaucoup d'autres sont encore dans la rue espérant la main tendue de Caritas-Bénin », détaille Nassirou Mansa Lafia. « C'est sur des grilles de vulnérabilité que leur sélection est effectuée », souligne-t-il.

En effet, le projet consiste à inscrire les plus jeunes de ces enfants âgés de 7 à 10 ans à l'école formelle, puis ceux de 11 à 14 ans, au Programme de cours accélérés (Pca). Dans trois ans, ils pourront être présentés à l'examen du Certificat d'études primaires (Cep). Par contre, ceux qui ont plus de 15 ans, en plus de suivre des cours accélérés, sont inscrits dans des ateliers de formation aux métiers de leur choix. Ils vont à l'école le matin et se rendent dans leur atelier d'apprentissage le soir. En dehors des kits scolaires et d'apprentissage, ils reçoivent, pour le petit déjeuner, des tickets de 150 F CFA tous les matins. A cela s'ajoute, toujours en termes d'appuis ou de subventions à leurs maîtres coraniques ou parents tuteurs, une contribution aux cantines scolaires pour leurs repas de midi. Sans oublier la prise en charge sanitaire à laquelle ils ont droit auprès d'un centre de santé, chacun d'eux reçoit, à travers son maître coranique ou parent tuteur, 9 000 F CFA par mois. Pour entreprendre une activité génératrice de revenus, chaque maître coranique ou parent tuteur se voit accorder une subvention.

Par ailleurs, informe Nassirou Mansa Lafia, des relais font le suivi rapproché des enfants à l'école, en atelier d'apprentissage et à leur domicile. Ils constituent, par rapport à leur mission qui consiste à aider Caritas-Bénin dans l'exécution du projet, en quelque sorte les seconds parents des enfants. Ces relais sont au nombre de 10 à Kandi et de 10 à Djougou.

La lutte contre l'indifférence

Le souhait est de voir le projet s'étendre à d'autres communes comme Malanville, Gogounou et Parakou où le phénomène sévit également. Malheureusement, les moyens dont dispose le Caritas-Bénin sont limités.

N'empêche que les premiers résultats que le projet a permis d'enregistrer forcent l'admiration. Les enfants sont nombreux à savoir désormais bien lire, parler et écrire en français. Parmi eux, neuf sont déjà titulaires du Cep et d'autres ont obtenu leur Certificat de qualification aux métiers (CQM), puis ouvert leur atelier. « L'hygiène vestimentaire et corporelle est observée. Ils ne vont plus dans les rues pour mendier », se réjouit aussi Nassirou Mansa Lafia.

Mais étant d'obédience catholique, alors que les acteurs impliqués dans l'animation du phénomène ont l'islam comme religion, Caritas-Bénin a été confronté à des difficultés dans la mise en œuvre du projet. « Sa phase pilote n'a pas été facile », avoue Nassirou Mansa Lafia. « On n'a dû impliquer les leaders religieux et prédicateurs musulmans, les imams et maîtres coraniques ou alpha dans l'organisation des activités. Des maîtres coraniques ont été recrutés pour le renforcement des cours coraniques. Ils ont été constitués en groupements de communauté d'épargne et de crédit interne (CECI) », indique-t-il.

Actuellement, on dénombre deux groupements CECI. Le premier est composé de 25 membres et le second, 30 membres. Ces membres ne sont que les maîtres coraniques et parents tuteurs. Toutes les actions auxquelles ils ont été associés à l'organisation les ont, selon Nassirou Mansa Lafia, mis en confiance. Aujourd'hui, pour faire bénéficier d'autres enfants en situation de mendicité, ils sont nombreux à solliciter l'aide de Caritas- Bénin. Le projet est soutenu à Kandi par l'imam central, les maîtres coraniques, Sa Majesté le roi de Kandi, la mairie, le Centre de promotion social, la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance de l'Alibori.

Comme Caritas-Bénin, l'antenne de Dedras-Ong à Kandi s'est également illustrée, à sa manière, dans la lutte. « A travers des projets, des actions sont entrepris à trois niveau. La première vise à sensibiliser les populations sur les droits de l'enfant, plus spécifiquement les enfants en situation de mendicité, dialoguer avec les leaders religieux, plus précisément les maîtres coraniques. Les radios communautaires sont fortement associées. La deuxième action consiste à faire des plaidoyers aux autorités pour l'application des textes en vigueur, mais surtout de réguler les activités de ces maîtres coraniques afin qu'elles n'impactent pas la scolarisation de milliers d'enfants. La troisième action se traduit par nos appuis alimentaires et kits Wash aux enfants talibés en cette période de crise de la Covid-19 », a confié son responsable bureau de zone, Louis Nanako. « Nous n'avons pas les chiffres exacts pour l'Alibori. Mais, un recensement à l'échelle des trois communes de Kandi, Gogounou et Karimama, dans 8 arrondissements au total et 60 villages, nous a permis d'enregistrer 48 maîtres coraniques avec 757 enfants à leur charge. Ces chiffres donnent froids au dos et justifient l'ampleur du phénomène à l'échelle du département de l'Alibori dans lequel nous intervenons », a-t-il soufflé. L'idéal, insiste-t-il, c'est que d'autres opportunités puissent être accordées à ces enfants, en termes de projet de vie. « Ceux qui ont la possibilité d'aller à l'école, qu'on leur donne la chance de continuer leurs études tout en apprenant leurs enseignements religieux », va-t-il plaider. Au regard de leur vulnérabilité, les enfants talibés méritent qu'on leur porte une attention particulière. Tel est le combat que sa structure mène depuis des décennies.
Une séance de travail avec les relais qui procèdent au suivi des enfants talibés

Mais, malgré toutes les actions entreprises par ces organisations au Bénin, les enfants talibés continuent d'errer dans les rues. A Kandi, Malanville, Ségbana, Karimama, Gogounou, Parakou et Djougou, le phénomène persiste.

Un vain combat

La lutte pour l'éradication du phénomène des enfants talibés est un combat de longue haleine. En dépit des efforts consentis par certaines organisations, elle peine à aboutir.

Aux structures qui le combattent, il est reproché d'engager des actions isolées et non-concertées. De même, pendant que les pouvoirs publics hésitent à prendre les leurs, certains parents continuent de fuir leurs responsabilités.

En effet, avec leurs regards beaucoup plus orientés ailleurs, les pouvoirs publics encouragent le règne de la loi du silence. De peur de se mettre la communauté musulmane et leurs dignitaires au dos, puis d'avoir des ennuis sur le plan politique, ils n'osent réellement pas monter au créneau pour fustiger le phénomène.

Pour éradiquer le phénomène, le psychologue du projet ESM à Kandi, Nassirou Mansa Lafia, appelle à l'application avec fermeté des textes et lois, ainsi que des arrêtés qui protègent les enfants. Abondant dans le même sens, Louis Nanako souhaite plus d'implication de la part des autorités. Malgré l'étape du dialogue et de la sensibilisation, le combat est, selon lui, très loin d'être gagné. Il rappelle que les causes sont religieuses et sociologiques, avec des enjeux parfois économiques pour les maîtres coraniques. « Les enfants talibés étant également présents au Togo, au Niger, au Nigeria, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Mali et au Burkina-Faso, le phénomène est transfrontalier. Il n'est pas propre seulement au Bénin », prévient-il. Le temps que les pays concernés au niveau de la sous-région prennent les mesures appropriées et conséquentes, Louis Nanako propose que l'on envisage une synergie d'actions entre les pouvoirs publics, les parents, les leaders religieux musulmans, les imams, les maîtres coraniques, les élus locaux, les services de sécurité et toutes les structures ayant à cœur, la cause des enfants. Outre cette synergie d'actions, il recommande qu'il y est plus de volonté politique.

La société a intérêt à prendre le problème de ces enfants au sérieux. N'ayant pas reçu de l'amour, ils n'en ont donc pas à en donner. Grande sera la tentation des frustrés, rejetés et accablés d'injures qu'ils ont toujours été, de finir dans la délinquance ou d'être récupérés par les réseaux criminels et des mouvements extrémistes qui perturbent la sous-région ouest-africaine.

Categories: Afrique

Une collaboration fructueuse entre FBF, CAF et FIFA

Mon, 05/02/2022 - 00:30

La gestion des relations entre la Fédération béninoise de football (FBF) et les faîtières est une constante indissociable du fonctionnement de la fédération béninoise en ce sens qu'elle y est étroitement liée. La FBF est affiliée à la FIFA depuis 1962 et la CAF depuis 1969. En tant que membre intégral de ces associations sportives, la FBF est soumise à des règlements et tenue à des obligations. De la même manière, elle bénéficie de plusieurs avantages de celles-ci. Aussi, comme on a pu le constater sous les mandatures antérieures, les relations entre la FBF et la CAF d'une part et la FBF et la FIFA d'autre part ne sont pas toujours au beau fixe.

Retour sur les points saillants des relations entre la FBF et la CAF : 2018-2022
*La Confédération Africaine de Football dispose en son article 2, alinéas 1-a et 1-b : « De promouvoir et de développer le football et de le diffuser en Afrique en tenant compte de son impact universel, éducatif, culturel et humanitaire, et ce, en mettant en œuvre des programmes de jeunesse et de développement ».
A ce titre, elle est par exemple intervenue pour porter une aide financière aux fédérations africaines en général et à la fédération béninoise en particulier à la faveur de la pandémie de la Covid-19 en 2020.
*La CAF apporte également un appui technique à la FBF.
Les séances périodiques de formation et de recyclage aux acteurs du cuir rond. Le recyclage des entraîneurs pour la validation des licences « C » et « B » de la CAF version 2021 au profit de plusieurs stagiaires, qui a débuté en février 2022 en est une parfait illustration.
*Désormais, le stade de l'amitié général Mathieu Kérékou de Cotonou rénové et respectant les normes internationales, est fréquemment sollicité pour abriter les rencontres internationales des compétitions de la CAF et de la FIFA. Ainsi, Cotonou va accueillir la finale 2021 de la Coupe de Confédération de la CAN. Plusieurs autres rencontres comptant pour les éliminatoires de la CAN s'y sont déroulées.
*L'arbitrage béninois bénéficie aussi de la confiance de la CAF. Ainsi, dans le cadre du premier tour aller des préliminaires de la coupe de la Confédération CAF 2021-2022, plusieurs arbitres sont désignés pour officier lors des rencontres.
La collaboration entre la FBF et la CAF est d'autant plus bonne que des Béninois sont même représentés au sein de la structure organisationnelle de l'institution faîtière.
Des Béninois à la CAF
*L'arbitre Rosalie Ndah Tempa est la représentante féminine dans le collège d'experts en arbitrage technique de la CAF dans la Zone Ouest B. Elle fait partie ainsi de la Commission des arbitres de la CAF. Rosalie Ndah Tempa a été aussi des officiels béninois à la CAN Cameroun 2021.
*Son compatriote Hervé Dassoundo est le « Directeur Marketing » de la CAF depuis décembre 2021.
*Enfin, Mathurin de Chacus, le président de la FBF, présent à la 43ème Assemblée Générale élective de la CAF, a été élu au Conseil de la FIFA, qui est l'organe de gouvernance du football mondial. Il devient par la même occasion, membre du Comité exécutif de la CAF.

La lune de miel de la FIFA et de la FBF
Invité par le président de l'instance faîtière du football mondial, Mathurin de Chacus, quelques jours seulement après son arrivée à la tête de la FBF, s'est rendu à Zurich siège de la FIFA début septembre 2018. Un acte d'adoubement, qui vient entériner son élection. Selon le compte rendu fait par le directeur de la communication de la FBF Félix Sohoundé Pépéripé, Gianni Infantino a décidé de soutenir et d'accompagner le nouveau comité exécutif de la FBF dans son plan d'action. Plusieurs projets de la FBF seront soutenus par la FIFA. Ainsi donc :
Le 10 janvier 2019, Gianni Infantino pose la première pierre de la réhabilitation du centre d'excellence de Missérété sous le leadership de Mathurin de Chacus.

Inaugurée, mercredi 16 septembre 2020, la pelouse synthétique du stade municipal Jean Pierre Gascon de Pobè a été réceptionnée le 15 octobre de la même année par la FBF. Cette réalisation a été initiée par la FBF sur un financement de la FIFA. Techniquement, c'est la plus grande pelouse du Bénin avec une superficie de 10 800 m². Elle est certifiée FIFA QUALITY après inspection des laboratoires agréés par la FIFA.

La FIFA, la FBF et le gouvernement béninois ont signé un accord sur le développement du football scolaire. C'est une convention de coopération en vue de développer la pratique du football de base au Bénin, tant pour les jeunes filles que pour les jeunes garçons. L'accord a une portée historique par sa nature, car son objectif principal est la mise en place d'un programme de classes sportives et un championnat scolaire.
Le Secrétaire Général Adjoint de la FIFA, Alasdair Bell, présent à cette signature a déclaré : « Cet accord est exemplaire, car il reconnait le rôle majeur que le sport joue dans la société et démontre comment gouvernements et autorités sportives peuvent travailler main dans la main en faveur de la jeunesse. Nous sommes tous pleinement conscients que la pratique du football dans le cadre scolaire permet non seulement de nourrir des futurs talents, mais est également un facteur de promotion de la santé et un vecteur d'intégration et de cohésion sociale ». L'effectivité de cette collaboration fructueuse est le lancement du championnat national scolaire Bénin-FIFA 2021 le 24 juillet 2021.

Le Bénin au championnat scolaire africain 2022
La compétition organisée conjointement par la CAF et la FIFA est une première sur le continent africain. C'est la RDC qui a été l'hôte de ce tournoi des moins de 16 ans. Les jeunes footballeurs et footballeuses du CEG Avrankou (Ouémé) et du CEG Dogbo (Couffo) y ont représenté le Bénin. Chez les dames, le Bénin occupe la 4ème place sur 6 pays et chez les messieurs, il est dernier (6ème derrière 5 pays). Enfin, le gros lot de consolation vient des distinctions, où la Béninoise Pierrette Tchigblo est la joueuse la plus prolifique de la compétition (tous sexes confondus) avec 11 buts. Cette initiative des faîtières du cuir rond concorde bien avec le projet de la FBF de développer le football à la base et de lutter contre le sexisme dont ce sport est souvent victime.

Brouille entre la FBF et les instances faîtières : un épiphénomène !
Les bonnes relations entre la FBF et les faîtières ne sont pas pour autant refroidies. Cependant, les autorités du football béninois ont manifesté leur désapprobation face aux décisions issues de la CAF et de la FIFA dans le cadre des litiges ayant entaché les matchs de qualification pour la CAN 2021 et la Coupe du Monde 2022.
La Fédération Internationale de Football Association, après avoir examiné la réclamation de la FBF à propos des irrégularités constatées lors du match RDC# Bénin comptant pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 a rendu sa décision le 03 décembre 2021. Le Bénin a été débouté et ne jouera pas la phase des barrages de la Coupe du Monde. En quintessence, c'est ce qu'on retiendra de cette crise concernant le nombre de remplacement effectué par les Congolais au cours de ce match.
Le Bénin a-t-il accusé la CAF d'encourager la tricherie ? C'est du moins ce que laissent croire de nombreux médias de la place. C'était dans le cadre des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021. En effet, La commission d'appel de la CAF a confirmé le report du match contre la Sierra Leone, qui n'avait pu être joué fin mars 2021 en raison de tests au Covid-19 supposés « frauduleux ». Ceci aurait créé l'ire de la FBF qui aurait voulu que la Sierra Leone soit sanctionnée.
Néanmoins, tout ceci ne sera qu'un épiphénomène. A fortiori, les deux parties travaillent toujours main dans la main.

Ubrick François Quenum

Categories: Afrique

Les travailleurs de la CSTB exigent l'amélioration des conditions

Sun, 05/01/2022 - 22:10

La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) était dans les rues de Cotonou ce dimanche 1er mai 2022, fête du travail. Kassa Mampo et ses camarades ont exigé au cours du sit-in organisé à la Bourse du travail, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs.

La CSTB a renoué ce dimanche 1er mai 2022 avec l'une de ses vieilles habitudes. Celle qui consiste à célébrer la fête du travail dans les rues. La fête du travail selon l'organisation syndicale, est une occasion pour se souvenir de tous ceux qui sont tombés dans les combats pour la liberté, et le pain. C'est également une occasion de bilan des luttes précédentes afin de mieux engager celles à venir pour la satisfaction totale des revendications.
Au terme de la marche pacifique qui démarré du boulevard des armées, l'Unafrica pour échouer à la Bourse du travail, les travailleurs ont exigé 60% de revalorisation du SMIG, et le maintien du principe de hiérarchisation des salaires. La CSTB a aussi exigé au cours du sit-in, « une revalorisation substantielle et immédiate et sans condition des salaires », le paiement des rappels et bien d'autres.
Kassa Mampo dans son intervention n'a pas occulté la situation des travailleurs arbitrairement emprisonnés, et la satisfaction des revendications des hommes en uniforme frappés selon lui, par plusieurs actes d'injustice, et la prise en charge de tous les retraités à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Après avoir réaffirmé l'engagement de la CSTB à défendre toujours et partout les revendications des travailleurs, Kassa Mampo a invité ces derniers à la mobilisation générale afin de poursuivre la lutte.
Depuis environ deux ans, la CSTB n'a plus fêté le 1er mai dans les rues.

Categories: Afrique

Un Béninois arrêté au Niger avec 39,78 kg de cannabis

Sun, 05/01/2022 - 22:10

Une opération menée le 25 avril 2022 par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a permis d'interpeller à Dosso au Niger un individu de nationalité béninoise avec 45 briques de cannabis, soit 39, 78 Kg.

Un Béninois dans les mailles de la police nigérienne pour trafic de drogue. Selon un communiqué de la Direction de la police nigérienne, le mis en cause a été arrêté avec 45 briques, soit 39,78 Kg de cannabis. C'est au cours d'une opération menée le 25 avril 2022 par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) de Dosso. La police nigérienne a présenté le butin à la presse le samedi 30 avril 2022.

A.Ayosso

Categories: Afrique

L'examen du CAP débute le 03 mai

Sun, 05/01/2022 - 22:09

La composition aux épreuves de l'examen du CAP initialement prévue pour débuter, lundi 02 mai 2022, à 7 heures, est reportée d'une journée. L'information a été donnée par le directeur des examens et concours Dr Roger Koudoadinou par un communiqué en date du 01 mai 2022.

A l'attention des candidats aux examens du Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) options : STI-STMA-EFS-HR, session de mai 2022. Selon le communiqué du directeur des examens et concours du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle « en raison de la célébration de la fête du Ramadan qui se déroule le lundi 02 mai 2022 et dont la journée est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national, la composition aux épreuves dudit examen initialement prévue pour débuter lundi 02 mai 2022 à 7 heures est reportée d'une journée ».

Les épreuves prévues pour le lundi 02 mai seront composées à compter du mardi 03 mai 2022 à partir de 07 heures.

A.Ayosso

Categories: Afrique

PMS outille ses membres pour un usage professionnel des réseaux sociaux

Sun, 05/01/2022 - 18:48

La Plateforme Médias et Santé (PMS) du Bénin entame une série de sessions de renforcement de capacités au profit de ses membres et autres professionnels des médias spécialisés sur les questions de santé. Conformément à son plan de travail 2022 validé en février, le premier atelier de formation s'est déroulé, vendredi 29 avril dernier, à Cotonou sur l'usage professionnel et optimal des réseaux sociaux pour la promotion de la santé.

« Journalisme et engagement social en faveur de la santé : Comment utiliser Facebook et Twitter pour dialoguer avec son audience ». C'est autour de ce thème que la PMS a organisé son premier atelier de renforcement de capacités de ses membres au titre de l'année 2022. La séance s'est tenue, vendredi dernier, à la Bourse du travail à Cotonou.
« Le Bureau de la PMS que je dirige depuis décembre 2021 met un accent particulier sur le renforcement des capacités », a souligné Juliette Assiba Mitonhoun, Présidente de la Plateforme, à l'ouverture de la formation.
« Le métier que nous exerçons nécessite des mises à jour pour jouer convenablement notre rôle qui est de collecter des informations pertinentes afin de les mettre à la disposition du public », a-t-elle affirmé pour justifie ce choix. Le Bureau de la PMS a initié cette première session pour permettre aux membres « de faire un usage plus professionnel, rationnel et approprié des réseaux sociaux -cas de Facebook et Twitter-, pour une promotion des bonnes pratiques en matière de la santé ».
Présent à cette formation, Dr François Agossou, chargé de la promotion de la santé au Bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Cotonou, s'est dit heureux de l'initiative. Pour lui, ce premier rendez-vous de renforcement de capacités constituera l'un des piliers sur lesquels la PMS va bâtir sa ligne. Celle, a-t-il indiqué, d'une « formation régulière, et de façon souveraine, sur les nouvelles plateformes pour réussir à accompagner le mouvement de prévention et de lutte contre les maladies ; pour entamer un dialogue avec les cibles pour le changement de comportement ».
Dr François Agossou a assuré la première communication à cet atelier, portant sur le rôle des médias dans la promotion de la santé. Dans ses échanges avec les participants, il a abordé entre autres, les codes et facteurs du processus de communication pour un changement de comportement en santé et les cinq phases de la pratique dans ce processus.
Après lui, le directeur de AkS Pictures, Sylvain Alle, a conduit la deuxième communication sur comment utiliser Facebook et Twitter pour dialoguer avec son audience. Il a évoqué entre autres les 7 étapes à cet effet ; et quand est-ce qu'il faut publier sur chacune de ces plateformes.
Cette communication a été plus pratique que théorique.
« Cette formation ne sera pas la seule au cours de l'année. Elle marque le début d'une série sur des thématiques variées, qui vont répondre aux besoins des professionnels des médias que nous sommes », a promis la présidente de la PMS.

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Les acteurs s'activent pour approvisionner les cantines en produits locaux

Sun, 05/01/2022 - 18:31

Le Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin a organisé, les 28 et 29 avril 2022, un atelier sur la chaîne d'approvisionnement des cantines scolaires en vivres locaux au Bénin. La rencontre a réuni à Azalai hôtel de Cotonou l'ensemble des parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement.
C'est le Directeur de cabinet du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Dossa Aguèmon, qui a, aux côtés du Représentant résident du PAM Guy Adoua et d'autres personnalités, procédé à l'ouverture officielle des travaux.

Les travaux de l'atelier sur la chaîne d'approvisionnement des cantines scolaires en vivres locaux au Bénin ont permis aux participants de définir les bases pour une cantine scolaire essentiellement basée sur la production locale.
Le Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi), étant à mi-parcours, le Gouvernement du Bénin et le PAM ont convenu de conjuguer leurs efforts pour mieux cerner la question de l'approvisionnement des écoles à partir de la production locale.
C'est donc pour relever ce défi cher au Président Patrice Talon que le PAM a réuni, autour d'un atelier, les parties prenantes du Pnasi, des acteurs du secteur de l'agriculture et de contrôle de qualité, des représentants des producteurs, des représentants des Ptf et de la société civile et une délégation du Centre d'excellence régional contre la faim et la malnutrition (Cerfam) et du PAM venue du Bureau pays, du bureau régional et du siège.
Ainsi, deux jours durant, ces différents acteurs ont ensemble défini les étapes et le rôle de chaque acteur le long de la chaîne d'alimentation scolaire afin de parvenir progressivement à une cantine scolaire endogène.
Les participants ont entre autres : retenu de façon consensuelle les options claires et pratiques adaptées au contexte du Bénin et se sont accordés sur les différentes modalités ainsi que le calendrier de mise en œuvre.
La rencontre a été appuyée par des experts du Bureau régional, du siège du PAM et du Cerfam.
Le Représentant résident du PAM Guy Adoua a démontré que l'alimentation scolaire basée sur la production locale, est l'une des principales mesures, capables de favoriser l'accès et le maintien des apprenants à l'école. Elle contribue aussi à la promotion de l'agriculture grâce aux achats locaux. Selon lui, dans le cadre du développement du modèle national d'alimentation scolaire, le modèle d'acquisition de vivres est une composante clé.
Cet atelier précise-il, offre l'occasion pour poursuivre les réflexions en identifiant des besoins en renforcement de capacités nationales et sur le développement du modèle national d'alimentation scolaire, en vue de la consolidation des acquis sur la chaîne d'approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux.
Cette thématique interpelle tous. C'est pour cette raison que le PAM a sollicité et obtenu la participation d'experts non seulement du Bureau Régional et du Siège du Programme mais aussi du Cerfam, a-t-il souligné. Ouvrant les travaux de cet atelier, le Directeur de cabinet du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche a rappelé que l'alimentation des cantines scolaire à base de produits locaux s'inscrit dans le Programme d'actions du Gouvernement pour la période 2021-2026. Il a souligné que ces deux jours d'atelier offrent aux acteurs impliqués dans le mécanisme d'approvisionnement, l'occasion de réfléchir à trouver les solutions les plus adaptées pour redynamiser et renforcer le système d'approvisionnement des cantines scolaires en vivres locaux au Bénin.
A l'en croire Dossa Aguèmon, les conclusions issues des travaux de cet atelier vont servir de référence pour définir les bases pour une cantine scolaire essentiellement basée sur la production locale en prélude à l'élaboration du modèle national d'alimentation scolaire dont le processus a été lancé en 2020.
Il a, pour finir, appelé chaque partenaire du programme à jouer convenablement son rôle pour une meilleure opérationnalisation de l'option d'approvisionnement des cantines à partir de la production locale en vue d'assurer la durabilité du Pnasi.
M. Guy adoua a dans son intervention réaffirmé la disponibilité du PAM à appuyer le gouvernement du Bénin dans la recherche de solution durables pour promouvoir l'alimentation scolaire basée sur la production locale.

Juliette MITONHOUN

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Violente percée de Zemmour à Cotonou

Sun, 05/01/2022 - 17:23

(Par Roger Gbégnonvi)

​Il s'agit du premier tour des élections présidentielles françaises le 10 avril 2022. Avec 7,10% des voix au Bénin, pas loin de son score sur le plan national français, le candidat Éric Zemmour se retrouve dans le peloton de tête, 3ème derrière Mélenchon 2ème et Macron 1er.
​Cette relative bonne performance de Zemmour à Cotonou est étrange. Deux ou trois touristes français qui auraient accompli opportunément sur place leur devoir civique ne choqueraient pas vraiment s'ils portaient leurs voix, à Cotonou, sur le candidat qu'ils aiment, Éric Zemmour. Leurs deux ou trois bulletins auraient laissé ce dernier dans les décombres d'un impondérable 00,01%. Car il est exclu que quelque Béninois de nationalité française résidant au Bénin, voire ailleurs dans le monde, ait pu songer à aider Zemmour en lui apportant son suffrage. D'où il ressort que les 7,10% obtenus par Éric Zemmour et qui lui permettent de monter sur le podium des trois premiers est nécessairement le fait des expatriés français installés au Bénin pour y travailler et gagner leur vie un certain temps.
​C'est en cela que réside la violence, c'est en cela que réside la faute à condamner en termes de violente percée de Zemmour à Cotonou. Pour autant, il n'est pas question d'attenter à la liberté de l'individu de voter en conscience pour le candidat de son choix et de sa volonté. Mais s'agissant de voter pour Éric Zemmour à Cotonou, en Afrique, la volonté de l'individu français résidant au Bénin doit entrer en débat avec sa conscience, et sa conscience doit lui dire de se retenir, lui interdire d'émettre un tel vote à Cotonou, un vote qui nargue les Africains avec qui il vit et travaille. Savoir raison garder pour la raison évidente que le projet politique d'Éric Zemmour est bâti sur la peur dudit « grand remplacement », peur que des peuples non français s'établissent en majorité en France. Projet anxiogène et xénophobe dont Éric Zemmour assume l'intense violence. Projet politique antihumain et très anti-africain. Projet au bout duquel toutes les raisons seront bonnes pour chasser de France les Africains qui y travaillent et pour empêcher d'y entrer travailler les Africains qui le voudraient. Voilà pourquoi le Français vivant et travaillant au Bénin, en Afrique, devait aller à la pêche pour ne pas aller insulter les Africains en votant Zemmour, le candidat de la peur de l'autre, s'il s'avère le candidat de son cœur. S'abstenir dans ce cas ressortit à l'éthique, à la décence, à la convenance, au respect dû aux Africains avec qui l'on vit et travaille.
​Mais il semble que ce soit trop demander à un Français que de lui demander de respecter un Africain. Le 11 avril 2021, le Chef d'Etat béninois est réélu pour un second mandat. Mais c'est le 12 mai 2021 que son homologue français lui adresse, non pas un message de félicitations, mais une épître de leçons de gouvernance, épître aussitôt donnée à lire sur l'agora des réseaux sociaux. L'épistolier n'aura pas respecté la règle diplomatique qui s'impose à lui en la circonstance. Il s'est permis cet écart désinvolte parce qu'il s'adressait à un Africain de son rang. Ferait-il ‘‘ça'' à un quelconque Européen du même rang que lui ?
​Le 10ème paragraphe de l'avant-dernier chapitre du projet politique de Jean-Luc Mélenchon, « L'avenir en commun », s'occupe de l'Afrique pour, entre autres : « Permettre aux pays africains des zones CFA d'avoir une monnaie dont ils soient les seuls maîtres et dont ils puissent définir les contours. » Le « permettre » dit que, même pour Mélenchon, il ne convient pas que les pays africains concernés, indépendants et souverains, décident par eux-mêmes de se libérer des « accords secrets » qui les ligotent et battent enfin monnaie.
​Infantilisation et humiliations sont violences infligées sans cesse à l'Afrique. Leur masse génère debout le Mali. Les expatriés français qui, à Cotonou le 10 avril 2022, ont voté Zemmour, ont fait un pas violent en direction de debout l'Afrique. Faut-il les en féliciter ?

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Un sergent relate les circonstances de la mort du garde-corps

Sun, 05/01/2022 - 14:15

Dans un audio partagé sur les réseaux sociaux, un sergent raconte les circonstances dans lesquelles un garde-corps a été abattu, mercredi 27 avril 2022, dans l'enceinte de l'Ecole Primaire Publique de Mènontin (Cotonou) par la police.

En attendant une version officielle de la Police Républicaine, un sergent se présentant comme le frère du garde-corps tué, mercredi dernier, à Menontin, relate les faits.
Plusieurs médias ont présenté l'agent de sécurité comme un présumé cambrioleur. Selon le sergent, la victime n'est ni malfrat, ni cambrioleur encore moins un voleur d'enfant. Dans son audio partagé sur les réseaux sociaux, il explique qu'effectivement l'argent de sécurité s'est rendu dans une cabine de mobile money mais dans l'intention de faire un dépôt d'argent.
Garde-corps d'une autorité de la République, il était en tenue civile mais portait une arme.
Son malheur est que quelqu'un a constaté qu'il portait une arme sous sa tenue et donné l'alerte. « Quelqu'un a constaté (...) son arme », a-t-il dit.
Dans les minutes suivantes, une foule l'entoure en criant ‘'Oh ! voleur, oh ! voleur''.
Des agents de police se déploient sur les lieux.
Craignant une vindicte populaire, il a prend la fuite pour se cacher dans la chambre du gardien de l'Epp de Mènontin. Il prend un enfant avec lui dans l'intention d'avoir le temps nécessaire pour converser avec la police. A en croire le sergent relatant les faits, le fugitif de sa cache appelle de son téléphone portable sa mère et un de ses frères policier. Ce dernier qui était en mission hors de Cotonou lui indiquait la conduite à tenir.
Seulement, il est difficile de savoir s'il est le premier à tirer avant d'être abattu par la police.
La fouille effectuée sur la victime a permis de retrouver sa carte d'identité et son badge d'accès à la Présidence de la République. Selon les informations, la victime est le garde-corps d'une personnalité en service à la présidence.
Une enquête est ouverte.

Categories: Afrique

L'église catholique célèbre le centenaire du Cardinal Gantin

Sun, 05/01/2022 - 12:20

L'église catholique célèbre à partir du 08 mai prochain, le centenaire de naissance du Cardinal Bernardin Gantin. La Cellule de communication de la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) à travers un communiqué invite les fidèles catholiques et tout le peuple de Dieu, à participer activement et/ou à s'unir en prière pour le bon déroulement de cet événement ecclésial.

08 mai 1922 - 08 mai 2022, le Cardinal Bernardin Gantin naquit, il y a 100 ans. L'église catholique se souvient et compte célébrer cette date importante du prélat.
Selon le programme établi pour les manifestations, une messe d'action de grâce sera dite dimanche 08 mai 2022, date souvenir, dans les paroisses et institutions.
Jeudi 12 mai à 20h, veillée souvenir à la paroisse St Jean-Baptiste de Cotonou.
Le vendredi 13 mai 2022 est une journée scientifique. Un Colloque sera animé à l'Institut Jean-Paul II à 8h30. Ensuite, à 15h 30, il y aura le départ pour la visite de la tombe du Cardinal Bernardin Gantin à St Gall, à Ouidah.
Samedi 14 mai 2022 à 9h30, une Messe Pontificale sera dite à la paroisse Saint Michel de Cotonou.
Le tissu retenu pour les manifestations est disponible dans tous les évêchés et paroisses du Bénin.
Bernardin Gantin, né le 8 mai 1922 à Toffo, au Bénin, et mort le 13 mai 2008 à Paris, en France, est un cardinal, ayant exercé de nombreuses fonctions au sein de la curie romaine.

F. A. A.

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Louis Vlavonou célèbre les travailleurs béninois

Sun, 05/01/2022 - 12:19

La fête du Travail est célébrée ce dimanche 01 mai 2022. À travers une publication sur sa page Facebook, le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou souhaite une bonne fête aux travailleurs béninois. Lire son message.

'' En ce 1er mai, je voudrais célébrer tous les travailleurs béninois pour leur laborieuse contribution au renforcement de l'économie de notre pays notamment dans le contexte actuel où le Bénin assume sa résilience face aux diverses crises qui éprouvent le monde entier.''

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Le message de Bio Tchané à la communauté musulmane

Sun, 05/01/2022 - 08:08

Le ministre d'État en charge du développement et de la coordination de l'action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, à travers une publication sur sa page Facebook, a adressé un message à toute la communauté musulmane à l'occasion de la fête de Ramadan. A travers ce message, le ministre d'Etat invite les fidèles musulmans à construire de bons rapports avec les fidèles des différentes religions.

Après un mois de jeûne et de prières, les fidèles musulmans célèbrent, ce lundi 02 mai 2022, la fête de l'Eid al-Fitr.
Le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané à travers un message souhaite une bonne fête à tout la communauté musulmane.
« L'Eid al-Fitr est de retour et marque la fin du mois de Ramadan. Où que vous soyez, au Bénin, en Afrique et dans le monde, je souhaite adresser à chacune et chacun de vous musulmans mes vœux les plus sincères de bonne fête », a écrit le ministre d'État.
Comme l'année dernière, Bio Tchané dans son message est resté attaché au partage des valeurs de l'islam pour faire jaillir l'amour, la tolérance et une plus grande paix au Bénin et sur toute la planète. Ceci, en raison du contexte international marqué par quelques zones de conflits.
Après avoir imploré l'intervention divine pour le retour de la stabilité partout où la paix est compromise, le ministre d'État a rendu grâce au Créateur d'avoir donné aux Béninois, « un pays béni ». Il a également prié afin que le Créateur couvre de sa miséricorde, tous les concitoyens, les leaders de la Communauté et bien sûr, les dirigeants du pays.
Selon le ministre d'État, l'Eid El Fitr est une fête qui rassemble. Encouragé par cette volonté, il invite les fidèles musulmans à s'efforcer de construire de bons rapports avec les fidèles des différentes religions, de promouvoir le dialogue et d'œuvrer ensemble pour une paix durable dans un monde meilleur débarrassé de toutes formes d'extrémisme et de violences.
« Travaillons donc ensemble, et soyons toujours unis pour hisser le Bénin encore plus haut », conseille Abdoulaye Bio Tchané.

F. A. A.

Categories: Afrique

Une exposition photos pour mobiliser davantage de ressources

Sat, 04/30/2022 - 23:54

Dans le cadre de l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent », le ministère de la santé en collaboration avec le Comité national de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme (CNLS-TP), et les partenaires (Ecobank international, Speak up Africa et plusieurs autres structures), a organisé une Exposition Photos pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme ce vendredi 29 avril 2022 à Cotonou.
Ladite exposition a été lancée par la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, en présence du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, du préfet du Littoral, Alain Orounla, des cadres et personnalités, et acteurs intervenant dans la lutte contre le paludisme au Bénin.


La lutte contre le paludisme est désormais une affaire de tous. Les entreprises du secteur privé y ont pris une part importante depuis l'année 2020 au Bénin dans le cadre de l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ».
Après avoir rappelé les statistiques de la maladie en Afrique et au Bénin, le ministre de la santé a souligné que le paludisme continue d'être « un fardeau » pour le système de santé, et ce, malgré les efforts consentis pour inverser remarquablement la tendance. A cet effet, le gouvernement du président Patrice Talon et les partenaires techniques et financiers (PTF) ont pris des « engagements forts et historiques » dans la mobilisation des ressources complémentaires pour lutter contre la maladie du paludisme.
Selon Benjamin Hounkpatin, la lutte contre le paludisme au Bénin comporte d'importants défis à relever. Le ministre de la santé a cité entre autres, la couverture élevée en moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action et la définition de nouvelles stratégies pour leur utilisation effective par la communauté ; l'amélioration du traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et les nourrissons à travers le Programme élargi de vaccination (PEV) ; les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier ; la gestion de la résistance aux anti paludiques, aux vecteurs et aux insecticides ; la digitalisation des interventions ; etc.
Face à ces nombreux défis, il urge selon le ministre de la santé, de penser à des stratégies innovantes de mobilisation de ressources additionnelles. Ce qui nécessite selon lui, l'engagement de toutes les parties prenantes à tous les niveaux depuis les grands décideurs jusqu'au citoyen lambda. D'où l'Exposition Photos de plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme.
Profitant de l'occasion de cette exposition, Benjamin Hounkpatin a exprimé ses remerciements aux PTF et aux chefs d'entreprises (Ecobank international et Speak up Africa) pour l'accompagnement à la réalisation de plaidoyer pour une augmentation des ressources en faveur de l'élimination du paludisme au Bénin.
Pour le représentant de Plan International Bénin, chef de file des PTF dans le secteur de la santé, aucun enfant ne doit plus mourir d'une simple piqure de moustique. Karl Frédérick a réitéré l'engagement des PTF à accompagner le « nouveau mouvement » ainsi que les efforts du gouvernement en vue de la réalisation de l'idéal zéro décès dû au paludisme. « Nous pouvons ensemble, et devons poursuivre notre combat contre le paludisme afin que chaque famille, chaque enfant, et chaque communauté ait accès aux outils et aux services pour arrêter cette maladie », a-t-il rassuré avant d'exhorter l'ensemble des acteurs à intensifier la lutte, et à se rapprocher d'un monde sans palu.
Le combat que mènent les entreprises dans le cadre de la lutte contre le paludisme selon la vice-présidente du Bénin, est le meilleur des combats. « Combat pour la vie et pour le progrès, il vous élève parmi les humains, vous distingue des autres et vous hissent au-dessus de ceux qui s'investissent pour d'autres causes », a félicité Mariam Chabi Talata.
Tout en remerciant les entreprises et les PTF pour les actions précédentes, elle les a une fois encore exhortés à faire plus, à contribuer davantage à la mobilisation de ressources pour des actions plus conséquentes, plus visibles et plus efficaces dans la lutte contre le paludisme. « Nous vous invitons à faire de votre engagement pour l'éradication du paludisme votre priorité sociale », a insisté Mariam Chabi Talata.
« Face au paludisme, donnons donc sans traîner les pas comme nous savons si bien le faire quand les vies sont autrement menacées », a-t-elle exhorté avant de procéder au lancement officiel de l'exposition.

Incidence du paludisme sur les économies des pays africains
A en croire Lazare Noulekou, directeur général de Ecobank, représentant les entreprises du secteur privé, le paludisme a des incidences profondes et mesurables sur les résultats économiques et représente une maladie de la pauvreté dont les populations les plus pauvres souffrent de manière disproportionnelle.
Dans certains pays africains, fait-il savoir, la maladie réduit la croissance du PIB jusqu'à environ 1,3% et fait peser de lourdes charges sur les entreprises du secteur privé. « La maladie continue d'affecter les affaires de manière directe à travers ses effets sur la main d'œuvre, notamment l'absentéisme, le déclin de la productivité, la hausse des dépenses de santé de manière indirecte en aggravant la situation économique dans son ensemble », a informé le représentant des entreprises du secteur privé.
Dans les 33 pays africains où le groupe Ecobank opère, poursuit Lazare Noulekou, le paludisme a un impact négatif sur le personnel, les clients, notamment les chefs d'entreprises et les communautés. Ce qui, selon lui, entraîne un affaiblissement du système économique.
Autant de facteurs qui montrent que l'importance de la participation du secteur privé à la lutte contre le paludisme est crucial pour dynamiser les objectifs nationaux, en mobilisant davantage de partenaires et de ressources.
Dans l'optique de donner un nouveau souffle à la lutte contre le paludisme, Ecobank a rejoint le combat de la lutte contre cette maladie en lançant en novembre 2020 en partenariat avec le ministère de la santé, et en collaboration avec plusieurs autres partenaires, l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ».
L'exposition ouverte selon Lazare Noulekou, est le moment pour le secteur privé de jouer un rôle prépondérant dans la lutte contre le paludisme. « Les entreprises qui disposent de ressources peuvent aider à combler le déficit de financement dans la lutte contre le paludisme à travers des actions sociétales directes et des outils simples pour obtenir des résultats tangibles dans l'élimination de cette maladie mortelle », a indiqué le directeur général de Ecobank, rassurant de la capacité des acteurs du secteur privé pour appuyer les efforts déployés par le gouvernement et les communautés. Ces derniers à l'en croire, ont un rôle important à jouer. Lazare Noulekou dit être convaincu que le secteur privé béninois a tout intérêt à contribuer à l'élimination du paludisme au Bénin.
Des certificats ont été remis aux entreprises engagées dans la mobilisation de ressources pour l'élimination du paludisme. Celles-ci ont remis à leur tour, des chèques, représentant leurs contributions dans la lutte contre le paludisme au Bénin au ministre de la santé.

L'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent

L'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent » a pour ambition de mobiliser les entreprises du secteur privé à contribuer à la lutte le paludisme. Cette initiative vient en soutien au mouvement panafricain « Zéro Palu ! Je m'engage » lancée à l'échelle du continent en 2018 par 55 chefs d'État et de gouvernement africains lors du 31ème sommet de l'Union africaine à Nouakchott.
Au Bénin, le lancement officiel de l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent », couplé avec celui de « Zéro Palu ! Je m'engage », s'est tenu, le 17 novembre 2020, sous le haut parrainage du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin. Cet événement a été l'occasion de lancer le Fonds d'appui à l'élimination du paludisme au Bénin avec pour ambition de mettre en place des outils de financement innovants adaptés aux besoins des entreprises, et répondant aux priorités du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Quelques images










F. A. A.

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Les musulmans célèbrent l'Aïd el Fitr ce lundi

Sat, 04/30/2022 - 23:54

L'Union Islamique du Bénin a confirmé la date du lundi 02 mai pour la célébration de la fête de l'Aïd el Fitr 2022.

L'Aïd el Fitr aura bien lieu le lundi 2 mai prochain. La confirmation a été donnée par l'Union Islamique du Bénin ce samedi. La communauté musulmane du Bénin et celle des autres pays vont célébrer la fête de l'Aïd el-Fitr, après un mois de prière et de jeûne. Cette fête marque la fin du ramadan pour les musulmans.

En raison de cette célébration, la journée du lundi 02 mai est déclarée, fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.

A.Ayosso

Categories: Afrique

Faites du travail votre 1er capital

Sat, 04/30/2022 - 23:47
Voir en ligne : https://benin.coris.bank/
Categories: Afrique

82 Kg de chanvre indien saisi à Ina

Sat, 04/30/2022 - 13:59

Un véhicule charge de colis suspect a été arraisonné, jeudi 28 avril 2022, sur l'axe N'Dali-Bembèrèkè à hauteur du Lycée agricole.
Quatre-vingt-quatre (84) boules de chanvre indien d'un poids total de quatre-vingt-deux (82) kilogrammes a été découvert dans un véhicule sur l'axe N'Dali-Bembèrèkè à hauteur du Lycée agricole lors d'une fouille effectuée par l'équipe de patrouille du commissariat d'Ina, jeudi 28 avril 2022 aux vers 03 heures du matin.

Lors de l'arraisonnement du véhicule, le présumé propriétaire du colis suspect a sauté pour d'étaler dans la brousse.
Le conducteur du véhicule a été arrêté .
M. M.

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