La crise politique qui sévit depuis un peu plus d'un an au Mali préoccupe Amadou Diagne, Président du Forum des Opérateurs pour la Garantie de l'Emergence Économique en Afrique (FOGECA). Pour lui, il urge qu'une solution urgente soit trouvée à cette crise dont les conséquences commencent par devenir désastreuses pour le secteur privé malien. C'est donc pour cette raison qu'il s'est rendu dans l'après-midi du vendredi 6 mai 2022 à Bamako où il a été reçu par le Colonel Assini Goita, chef de la junte militaire qui a renversé par coup d'État le Président Ibrahim Boubacar Keita ... Les échanges qui se sont déroulés en présence du Ministre malien des affaires étrangères laissent présager d'une issue heureuse. C'est du moins ce que rapportent des sources proches du cabinet du Président Amadou Diagne du Fogeca qui, selon les mêmes sources, va également engager des échanges avec les autorités de la CEDEAO et de l'Uemoa pour un assouplissement des sanctions prises contre la junte au pouvoir au Mali. A cet effet, Amadou Diagne va rencontrer les Présidents Faure Gnassingbé du Togo, Patrice Talon du Bénin qui est l'actuel Président en exercice de l'Uemoa, Nana Akufo Addo du Ghana qui est le Président en exercice de la CEDEAO et enfin Macky Sall du Sénégal, actuel Président en exercice de l'Union Africaine. Déjà, les échanges avec la CEDEAO et l'ONU ont commencé avec des entretiens respectivement avec le Général Francis Béhanzin Awagbè en charge des questions de sécurité à la CEDEAO et Amina Hay, sous-secrétaire des Nations-Unies. Lesdits échanges ont eu lieu ce matin.
El-Hadj Affissou Anonrin
En tournée depuis quelques jours dans le cadre du Tour international cycliste du Bénin, la Secrétaire exécutive de la Fondation Moov Africa s'est rendue à l'orphelinat "La maison de la joie" de Ouidah ce jeudi 05 mai 2022. Dolorès Chabi Kao a fait don de fournitures scolaires, et de vivres aux enfants de ce centre.
Le 17ème Tour international cycliste du Bénin traverse les villes. Le réseau Moov Africa, sponsor officiel de l'événement appuie les couches vulnérables des différentes communautés.
A l'étape de Ouidah ce jeudi, la Secrétaire exécutive de la Fondation Moov Africa a fait don de fournitures scolaires aux orphelins de "La Maison de la joie". Moov Africa est soutenu dans cette initiative par Erevan, qui a offert des sacs de riz aux enfants.
Très heureux de ce geste de générosité, Jacques B. Towassegnitché a, au nom du directeur de "La Maison de la joie", exprimé la reconnaissance de l'orphelinat à la Fondation Moov Africa. L'encadreur n'a pas manqué de remercier Erevan et U pour les sacs de riz.
Sentiment de satisfaction et de joie aussi chez Martine Tokpo, tutrice des orphelins.
Elle a remercié la Fondation Moov Africa pour le don, et formulé le vœu que le Seigneur bénisse le réseau de téléphonie mobile ainsi que ses responsables.
Le don, rappelle la Secrétaire exécutive, s'inscrit dans le cadre du Tour international cycliste du Bénin. Partout les coureurs passent, Moov Africa à travers sa Fondation est également présent pour accompagner les populations, notamment les personnes en situation de vulnérabilité, a souligné Dolorès Chabi Kao.
Les fournitures scolaires, même si elles ne servent pas cette année, pourront être utiles à la prochaine rentrée scolaire, a confié la Secrétaire exécutive promettant de revenir voir les enfants après le Tour cycliste pour d'autres cadeaux de la Fondation.
Dolorès Chabi Kao et sa délégation sont attendues dans plusieurs autres localités du Bénin avant la fin du Tour cycliste.
Quelques images
F. A. A.
Le procureur Charmant Rovinis Ouidodjitché, magistrat en fonction au tribunal d'Abomey-Calavi vient de publier un essai de 100 pages. Il s'agit d'un ouvrage pour sensibiliser et lutter pour l'éradication de la cybercriminalité au Bénin et en Afrique.
Le document sera disponible très bientôt dans les librairies.
Le procureur Charmant Rovinis Ouidodjitché, magistrat en fonction au tribunal d'Abomey-Calavi vient de publier un essai de 100 pages. Il s'agit d'un ouvrage pour sensibiliser et lutter pour l'éradication de la cybercriminalité au Bénin et en Afrique.
Le document sera disponible très bientôt dans les librairies.
Le Tribunal de Première Instance de Deuxième Classe de Natitingou a condamné, ce vendredi 06 mai 2022, un homme à 5 ans de prison avec sursis pour meurtre.
Cinq (05) ans de prison pour meurtre de trois membres d'une même famille. E.T aurait commis cet acte sous le contrôle d'un esprit de mort. Lors de l'audience, le ministère public a requis contre lui 7 ans de prison ferme. Selon l'avocat de la défense, son client était dans un état de démence au moment des faits. Il a soutenu que E.T est pénalement irresponsable. L'avocat a aussi demandé au juge d'ordonner l'internement de l'accusé dans un centre psychiatrique.
Le juge a requalifié les faits d'assassinat en meurtre. Le Tribunal a condamné le mis en cause à 5 ans de prison dont 02 assortis de sursis. Il a également ordonné son internement au Centre National Hospitalier de Pyschiatrie de Cotonou.
Les faits remontent à septembre 2019 au quartier Tchirmina à Natitingou. L'accusé E.T a invité comme d'habitude son ami N. M. à son domicile. Il dit avoir été saisi par l'esprit de mort en voyant son invité. L'esprit lui aurait ordonné de tuer N.M. L'accusé décapite son ami. Il se rend ensuite au domicile de la victime pour tuer sa femme et son fils.
Revenu chez lui le lendemain, il aurait suivi les instructions de l'esprit de mort en dormant avec le cadavre de son ami dans sa chambre durant 4 jours.
L'odeur de la décomposition du corps contraint les voisins à donner l'alerte.
En cavale après la découverte des cadavres, E.T a fini par se faire arrêter par la police.
Le prévenu est en prison depuis le 25 septembre 2019.
Le Tribunal de Première Instance de Deuxième Classe de Natitingou a condamné, ce vendredi 06 mai 2022, un homme à 5 ans de prison avec sursis pour meurtre.
Cinq (05) ans de prison pour meurtre de trois membres d'une même famille. E.T aurait commis cet acte sous le contrôle d'un esprit de mort. Lors de l'audience, le ministère public a requis contre lui 7 ans de prison ferme. Selon l'avocat de la défense, son client était dans un état de démence au moment des faits. Il a soutenu que E.T est pénalement irresponsable. L'avocat a aussi demandé au juge d'ordonner l'internement de l'accusé dans un centre psychiatrique.
Le juge a requalifié les faits d'assassinat en meurtre. Le Tribunal a condamné le mis en cause à 5 ans de prison dont 02 assortis de sursis. Il a également ordonné son internement au Centre National Hospitalier de Pyschiatrie de Cotonou.
Les faits remontent à septembre 2019 au quartier Tchirmina à Natitingou. L'accusé E.T a invité comme d'habitude son ami N. M. à son domicile. Il dit avoir été saisi par l'esprit de mort en voyant son invité. L'esprit lui aurait ordonné de tuer N.M. L'accusé décapite son ami. Il se rend ensuite au domicile de la victime pour tuer sa femme et son fils.
Revenu chez lui le lendemain, il aurait suivi les instructions de l'esprit de mort en dormant avec le cadavre de son ami dans sa chambre durant 4 jours.
L'odeur de la décomposition du corps contraint les voisins à donner l'alerte.
En cavale après la découverte des cadavres, E.T a fini par se faire arrêter par la police.
Le prévenu est en prison depuis le 25 septembre 2019.
La passation de charges entre la Professeure Dandi Gnamou ex Secrétaire Générale (SG) qui a été promue Présidente de la Chambre de contrôle des comptes des entreprises publiques de la Cour des comptes et le nouveau SG de la Cour Suprême André Vignon Sagbo s'est tenue, jeudi 05 mai 2022, au siège de l'institution à Porto-Novo.
Un nouveau Secrétaire Général a été investi à la Cour Suprême. Il s'agit du magistrat André Vignon Sagbo.
Lors de son installation officielle, jeudi 05 mai 2022, André Vignon Sagbo s'est engagé à accomplir sa mission avec professionnalisme. Le nouveau Secrétaire Général de la Cour Suprême a remercié pour sa nomination le président de la Cour suprême Victor Dassi Adossou.
Le président de la Cour Suprême a décliné au nouveau SG son cahier de charges tout en lui en souhaitant plein succès dans sa mission.
Le magistrat André Vignon Sagbo remplace à ce poste la Professeure Dandi Gnamou, qui a été promue Présidente de la Chambre de contrôle des comptes des entreprises publiques de la Cour des comptes.
Le nouveau Secrétaire Général de la Cour Suprême, André Vignon Sagbo, occupait le poste de conseiller à la Chambre judiciaire de la Cour suprême avant sa nomination.
M. M.
La passation de charges entre la Professeure Dandi Gnamou ex Secrétaire Générale (SG) qui a été promue Présidente de la Chambre de contrôle des comptes des entreprises publiques de la Cour des comptes et le nouveau SG de la Cour Suprême André Vignon Sagbo s'est tenue, jeudi 05 mai 2022, au siège de l'institution à Porto-Novo.
Un nouveau Secrétaire Général a été investi à la Cour Suprême. Il s'agit du magistrat André Vignon Sagbo.
Lors de son installation officielle, jeudi 05 mai 2022, André Vignon Sagbo s'est engagé à accomplir sa mission avec professionnalisme. Le nouveau Secrétaire Général de la Cour Suprême a remercié pour sa nomination le président de la Cour suprême Victor Dassi Adossou.
Le président de la Cour Suprême a décliné au nouveau SG son cahier de charges tout en lui en souhaitant plein succès dans sa mission.
Le magistrat André Vignon Sagbo remplace à ce poste la Professeure Dandi Gnamou, qui a été promue Présidente de la Chambre de contrôle des comptes des entreprises publiques de la Cour des comptes.
Le nouveau Secrétaire Général de la Cour Suprême, André Vignon Sagbo, occupait le poste de conseiller à la Chambre judiciaire de la Cour suprême avant sa nomination.
M. M.
De la 15ème place à son arrivée dans l'arène des banques au Bénin, CORIS BANK International occupe désormais le 4ème rang après 05 ans d'activités. Ce résultat, la banque compte le réaliser aux côtés de ADJIDJA football club, aujourd'hui 16ème selon les résultats de la League professionnelle. L'accord de partenariat entre l'institution financière et l'association sportive a été noué, ce vendredi 06 mai 2022, en présence du Haut commandement militaire et des responsables de CORIS BANK International.
A l'instar de plusieurs autres associations, ADJIDJA football club a désormais un partenaire sûr pour relever son niveau. CORIS BANK International s'est engagée à l'accompagner. Ce premier accord a une durée de trois ans, et implique un apport de financement extérieur à hauteur d'environ 20% du budget annuel du club. Mieux, la banque offrira désormais aux éléments de l'armée, des services aux conditions particulières. Un acte de sponsoring et d'accompagnement qui témoigne de l'engagement de l'institution financière à respecter sa responsabilité sociétale et environnementale.
ADJIDJA a un partenaire de choix et de confiance qui saura l'accompagner, a rassuré Harouna Bio, Directeur commercial de CORIS BANK International Bénin. « À nos débuts au Bénin, nous sommes partis de la 15ème position dans le classement des banques du pays. Aujourd'hui, nous sommes à la 4ème place. A l'image de notre percée, nous faisons confiance à notre partenaire ADJIDJA, qui est aujourd'hui 16ème. Avant la fin de notre premier tour de partenariat, le club intégrera le Top 4, nous y croyons », a-t-il déclaré.
Pour le Directeur général, avec ce partenariat, ADJIDJA football club pourra pousser un ouf de soulagement. « Le sport aujourd'hui implique nécessairement de l'argent. Malgré toute notre bonne volonté, si nous restons dans notre coin, nous n'y arriverons pas », a fait savoir le colonel Dieudonné Tévoèdjrè.
A cet effet, la direction du club a entrepris des démarches auprès des entreprises et autres structures capables de l'accompagner.
Une campagne de sensibilisation et de mobilisation des troupes militaires autour de l'équipe se fait. Et ce, pour mieux accompagner le club lors des prochaines compétitions, a informé le directeur.
Le nouveau maillot de ADJIDJA a été présenté au cours de la cérémonie. Il est à l'effigie de CORIS BANK International.
F. A. A.
De la 15ème place à son arrivée dans l'arène des banques au Bénin, CORIS BANK International occupe désormais le 4ème rang après 05 ans d'activités. Ce résultat, la banque compte le réaliser aux côtés de ADJIDJA football club, aujourd'hui 16ème selon les résultats de la League professionnelle. L'accord de partenariat entre l'institution financière et l'association sportive a été noué, ce vendredi 06 mai 2022, en présence du Haut commandement militaire et des responsables de CORIS BANK International.
A l'instar de plusieurs autres associations, ADJIDJA football club a désormais un partenaire sûr pour relever son niveau. CORIS BANK International s'est engagée à l'accompagner. Ce premier accord a une durée de trois ans, et implique un apport de financement extérieur à hauteur d'environ 20% du budget annuel du club. Mieux, la banque offrira désormais aux éléments de l'armée, des services aux conditions particulières. Un acte de sponsoring et d'accompagnement qui témoigne de l'engagement de l'institution financière à respecter sa responsabilité sociétale et environnementale.
ADJIDJA a un partenaire de choix et de confiance qui saura l'accompagner, a rassuré Harouna Bio, Directeur commercial de CORIS BANK International Bénin. « À nos débuts au Bénin, nous sommes partis de la 15ème position dans le classement des banques du pays. Aujourd'hui, nous sommes à la 4ème place. A l'image de notre percée, nous faisons confiance à notre partenaire ADJIDJA, qui est aujourd'hui 16ème. Avant la fin de notre premier tour de partenariat, le club intégrera le Top 4, nous y croyons », a-t-il déclaré.
Pour le Directeur général, avec ce partenariat, ADJIDJA football club pourra pousser un ouf de soulagement. « Le sport aujourd'hui implique nécessairement de l'argent. Malgré toute notre bonne volonté, si nous restons dans notre coin, nous n'y arriverons pas », a fait savoir le colonel Dieudonné Tévoèdjrè.
A cet effet, la direction du club a entrepris des démarches auprès des entreprises et autres structures capables de l'accompagner.
Une campagne de sensibilisation et de mobilisation des troupes militaires autour de l'équipe se fait. Et ce, pour mieux accompagner le club lors des prochaines compétitions, a informé le directeur.
Le nouveau maillot de ADJIDJA a été présenté au cours de la cérémonie. Il est à l'effigie de CORIS BANK International.
F. A. A.
La 5ème étape du Tour international cycliste du Bénin s'est achevée il y a quelques instants à Porto-Novo, capitale du Bénin. Le burkinabè Bachirou Nikiema a remporté cette étape de la compétition.
Seconde victoire africaine au 17ème Tour international cycliste du Bénin. Après le sud africain Jonathan Bower à la 4ème étape, c'est le burkinabè Bachirou Nikiema qui consacre une autre victoire africaine. Il a remporté la 5ème étape ce samedi à Porto-Novo. Bachirou Nikiema a parcouru les 138,400 Km en 3h26mn54s, soit une vitesse de 40,135Km/h.
Le vainqueur de la 5ème étape est suivi du belge Vangheluwe Seppe, et du marocain, Makhchoun Mounir respectivement 2ème et 3ème.
Le 17ème Tour cycliste s'achève ce dimanche 08 mai 2022 avec le grand prix de Cotonou.
F. A. A.
La 5ème étape du Tour international cycliste du Bénin s'est achevée il y a quelques instants à Porto-Novo, capitale du Bénin. Le burkinabè Bachirou Nikiema a remporté cette étape de la compétition.
Seconde victoire africaine au 17ème Tour international cycliste du Bénin. Après le sud africain Jonathan Bower à la 4ème étape, c'est le burkinabè Bachirou Nikiema qui consacre une autre victoire africaine. Il a remporté la 5ème étape ce samedi à Porto-Novo. Bachirou Nikiema a parcouru les 138,400 Km en 3h26mn54s, soit une vitesse de 40,135Km/h.
Le vainqueur de la 5ème étape est suivi du belge Vangheluwe Seppe, et du marocain, Makhchoun Mounir respectivement 2ème et 3ème.
Le 17ème Tour cycliste s'achève ce dimanche 08 mai 2022 avec le grand prix de Cotonou.
F. A. A.
Dans le cadre du programme de recrutement des premiers jeunes des unités textiles de la GDIZ - Glo-Djigbé Industrial Zone,1103 candidats ont été sélectionnés. Voici les candidats sélectionnés par département.
Dans le cadre du programme de recrutement des premiers jeunes des unités textiles de la GDIZ - Glo-Djigbé Industrial Zone,1103 candidats ont été sélectionnés. Voici les candidats sélectionnés par département.
(Par Roger Gbégnonvi)
C'est le titre exact de l'ouvrage de l'enseignant chercheur béninois, Yaovi Soédé (2017, 270 p.) La vingtaine d'ouvrages qu'il a signés à ce jour soupirent presque tous après la renaissance de l'Afrique prise entre « la pauvreté et la sorcellerie », l'une appelant l'autre. Souffrance et désespérance quand Soédé envisage le développement de l'Afrique à la lucarne de la sorcellerie partout à l'œuvre. Souffrance et désespérance auxquelles fait écho en creux un autre Béninois : « Et si la sorcellerie développait l'Afrique ? » (2021, 358 p.) Car Florent E. Hessou aura fait cette prière désespérée : que le mal sorcier génère le bien du progrès pour que l'Afrique ne sombre pas comme elle semble en prendre le chemin. Or si l'on en croit Axelle Kabou, native du Cameroun, dont la sorcellerie rivalise d'ardeur macabre avec celle du Bénin, l'Afrique creuse elle-même sa tombe. Quel ressenti a poussé la fille de Douala à s'écrier : « Et si l'Afrique refusait le développement ? » (1992, 208 p.) Souffrance et désespérance : un peuple d'hommes et de femmes que leur civilisation sorcière autorise à faire mordre la poussière à ceux qui se lèvent et marchent ! Est-il un avenir pour ce peuple ?
Si les deux auteurs béninois écoutaient de temps en temps en 2022 telles radios communautaires émettant de Cotonou, ils seraient édifiés par le discours des désenvouteurs en verve aux heures de publicité payante. Bagou en diable. Savoirs reçus d'un esprit puissant ou d'un aïeul chasseur ayant vécu cent ans. La sorcellerie et son train de malheurs, ils vont en délivrer tout l'univers, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Le secret ancestral des potions efficaces, ils le détiennent. Et voici, impromptu, un auditeur au bout du fil. Il loue le thaumaturge pour l'avoir désenvouté avec un total succès ; il souhaite d'ailleurs avoir avec lui un nouveau rendez-vous. En direct sur les antennes ! Une cuisine-marketing mitonnée avant l'entrée en scène ? Toujours est-il qu'à suivre ces émissions, on prend le pouls d'une société ahanant sous l'empire et l'emprise de la sorcellerie. Et l'on n'a pas envie de rire.
On se pose toutefois deux questions. 1-Pourquoi le christianisme et l'islam, volontiers pratiqués par cette société, n'ont pas résorbé ou, tout au moins, atténué la spirale de la sorcellerie ? 2-Pourquoi reste-t-elle si agissante que chrétiens et musulmans recourent parfois aux ci-dessus désenvouteurs ? Une réponse possible : la religion n'empêche pas la guerre et ne peut donc empêcher la guerre sorcière que le Béninois Gaston Zossou appelle « La guerre des choses dans l'ombre » (2003, 167 p). Dans l'ombre. Car, honteuse, la méchanceté sorcière se cache, elle se dit ‘‘occulte''. Avançant à pas de loup dans la nuit sans étoiles, elle ne fait pas des vagues de macchabées et d'handicapés comme la guerre du Biafra, elle abat ses victimes une à une. L'agent sorcier est inconnu… ou soupçonné. Il ne répondra donc jamais de ses crimes devant un tribunal. Lâche méchanceté, la sorcellerie échappe á la loi. Odieuse méchanceté, la sorcellerie est crime parfait contre l'humanité.
Or la méchanceté est le propre de l'homme, le propre de son côté nuit. Et l'on déplorera que, ici et ailleurs, des experts en méchanceté aient opacifié cette nuit, en aient arraché les étoiles. L'homme peut-il avancer sans leur lumière ? Pour « Inventer une Afrique autre », selon le vœu de Yaovi Soédé, l'homme renouera en action avec le double mantra de la Grèce antique : « kalos kai agathos », le Beau et le Bien. Esthétique et Ethique. Créés au jour le jour et semés en action par tous les Soédé, Kabou, Hessou et Zossou. Par-delà idéologie et religion. Une Afrique diurne, débarrassée du mal cultivé de la sorcellerie, est une Afrique du Beau et du Bien cultivés et mis à disposition par des Africains de lumière dont les cœurs battent toujours déjà au rythme nouveau et généreux d'une Afrique autre. Avancer donc, confiant que le Beau appelle le Bien et que le Bien appelle le Beau.
(Par Roger Gbégnonvi)
C'est le titre exact de l'ouvrage de l'enseignant chercheur béninois, Yaovi Soédé (2017, 270 p.) La vingtaine d'ouvrages qu'il a signés à ce jour soupirent presque tous après la renaissance de l'Afrique prise entre « la pauvreté et la sorcellerie », l'une appelant l'autre. Souffrance et désespérance quand Soédé envisage le développement de l'Afrique à la lucarne de la sorcellerie partout à l'œuvre. Souffrance et désespérance auxquelles fait écho en creux un autre Béninois : « Et si la sorcellerie développait l'Afrique ? » (2021, 358 p.) Car Florent E. Hessou aura fait cette prière désespérée : que le mal sorcier génère le bien du progrès pour que l'Afrique ne sombre pas comme elle semble en prendre le chemin. Or si l'on en croit Axelle Kabou, native du Cameroun, dont la sorcellerie rivalise d'ardeur macabre avec celle du Bénin, l'Afrique creuse elle-même sa tombe. Quel ressenti a poussé la fille de Douala à s'écrier : « Et si l'Afrique refusait le développement ? » (1992, 208 p.) Souffrance et désespérance : un peuple d'hommes et de femmes que leur civilisation sorcière autorise à faire mordre la poussière à ceux qui se lèvent et marchent ! Est-il un avenir pour ce peuple ?
Si les deux auteurs béninois écoutaient de temps en temps en 2022 telles radios communautaires émettant de Cotonou, ils seraient édifiés par le discours des désenvouteurs en verve aux heures de publicité payante. Bagou en diable. Savoirs reçus d'un esprit puissant ou d'un aïeul chasseur ayant vécu cent ans. La sorcellerie et son train de malheurs, ils vont en délivrer tout l'univers, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Le secret ancestral des potions efficaces, ils le détiennent. Et voici, impromptu, un auditeur au bout du fil. Il loue le thaumaturge pour l'avoir désenvouté avec un total succès ; il souhaite d'ailleurs avoir avec lui un nouveau rendez-vous. En direct sur les antennes ! Une cuisine-marketing mitonnée avant l'entrée en scène ? Toujours est-il qu'à suivre ces émissions, on prend le pouls d'une société ahanant sous l'empire et l'emprise de la sorcellerie. Et l'on n'a pas envie de rire.
On se pose toutefois deux questions. 1-Pourquoi le christianisme et l'islam, volontiers pratiqués par cette société, n'ont pas résorbé ou, tout au moins, atténué la spirale de la sorcellerie ? 2-Pourquoi reste-t-elle si agissante que chrétiens et musulmans recourent parfois aux ci-dessus désenvouteurs ? Une réponse possible : la religion n'empêche pas la guerre et ne peut donc empêcher la guerre sorcière que le Béninois Gaston Zossou appelle « La guerre des choses dans l'ombre » (2003, 167 p). Dans l'ombre. Car, honteuse, la méchanceté sorcière se cache, elle se dit ‘‘occulte''. Avançant à pas de loup dans la nuit sans étoiles, elle ne fait pas des vagues de macchabées et d'handicapés comme la guerre du Biafra, elle abat ses victimes une à une. L'agent sorcier est inconnu… ou soupçonné. Il ne répondra donc jamais de ses crimes devant un tribunal. Lâche méchanceté, la sorcellerie échappe á la loi. Odieuse méchanceté, la sorcellerie est crime parfait contre l'humanité.
Or la méchanceté est le propre de l'homme, le propre de son côté nuit. Et l'on déplorera que, ici et ailleurs, des experts en méchanceté aient opacifié cette nuit, en aient arraché les étoiles. L'homme peut-il avancer sans leur lumière ? Pour « Inventer une Afrique autre », selon le vœu de Yaovi Soédé, l'homme renouera en action avec le double mantra de la Grèce antique : « kalos kai agathos », le Beau et le Bien. Esthétique et Ethique. Créés au jour le jour et semés en action par tous les Soédé, Kabou, Hessou et Zossou. Par-delà idéologie et religion. Une Afrique diurne, débarrassée du mal cultivé de la sorcellerie, est une Afrique du Beau et du Bien cultivés et mis à disposition par des Africains de lumière dont les cœurs battent toujours déjà au rythme nouveau et généreux d'une Afrique autre. Avancer donc, confiant que le Beau appelle le Bien et que le Bien appelle le Beau.
La 5ème étape du 17ème Tour cycliste international du Bénin, Sêhouê-Ouidah-Cotonou-Porto-Novo longue de 138,400km a été lancée devant l'église catholique de Sêhouè ce samedi 07 mai 2022.
Le top a été donné pour la plus longue distance 138,400km de la 17è édition du Tour cycliste international du Bénin courue entre Sêhouê-Ouidah-Cotonou-Porto-Novo. Cette 5è étape du Tour lancée ce samedi 07 mai 2022 devant l'église catholique de Sêhouè va relier les deux grandes capitales du Bénin (Cotonou-Porto).
M. M.
La 5ème étape du 17ème Tour cycliste international du Bénin, Sêhouê-Ouidah-Cotonou-Porto-Novo longue de 138,400km a été lancée devant l'église catholique de Sêhouè ce samedi 07 mai 2022.
Le top a été donné pour la plus longue distance 138,400km de la 17è édition du Tour cycliste international du Bénin courue entre Sêhouê-Ouidah-Cotonou-Porto-Novo. Cette 5è étape du Tour lancée ce samedi 07 mai 2022 devant l'église catholique de Sêhouè va relier les deux grandes capitales du Bénin (Cotonou-Porto).
M. M.
Dans le cadre de la création de sociétés sportives, une des réformes du président Patrice destinée à promouvoir le sport au Bénin, CORIS BANK International s'est engagée aux côtés de ADJIDJA. Le partenariat entre la banque et les Forces armées béninoises (FAB) a été scellé dans la matinée de ce vendredi 06 mai 2022 en présence des responsables de CORIS BANK International, et du Haut commandement militaire.
La création d'une société sportive au niveau des Forces armées béninoises s'inscrit dans la réforme de développement du sport voulue par le chef de l'Etat. Selon le directeur général délégué, mieux que ADJIDJA football club, qui est la seule société sportive, l'ambition au niveau des militaires est de créer une association omnisport de l'armée qui englobe toutes les autres disciplines sportives.
Pour atteindre cet objectif, des démarches avaient été menées à l'endroit des entreprises, banques et autres structures de la place, mais seule CORIS BANK a accepté d'accompagner ADJIDJA, a informé Sosthène Zohoun.
ADJIDJA selon les résultats, occupe le dernier rang. Mais avec le partenariat de CORIS BANK, le Directeur général délégué dit être convaincu que le club pourra travailler, et se hisser aux rangs des premiers.
Par le partenariat avec CORIS BANK International, le Directeur général de ADJIDJA s'est dit heureux de voir « la renaissance du football au sein des forces armées béninoises ».
« Qui parle de sport, parle d'argent », a souligné Dieudonné Tévoèdjrè. Pour lui, « avoir la passion est une chose, mais susciter l'engouement en est une autre ». Et la direction du club qu'il dirige travaille à cela à travers une tournée dans les casernes. Un travail de sensibilisation se fait également au niveau des hommes en uniforme afin de les amener à suivre le club car, sans supporters, sans hommes, le sport ne peut pas aller loin, a confié le colonel.
Pour le Directeur commercial de CORIS BANK International, le partenariat avec ADJIDJA s'inscrit dans la ligne des engagements que la banque a librement choisis ; ceux d'observer à l'égard de tous ses partenaires à travers l'adoption à son niveau, de la responsabilité sociétale et environnementale.
Le partenariat souligne Bio Harouna, va s'articuler sous forme d'un sponsoring en termes d'appui budgétaire d'une part, mais également en termes d'offres de services à des conditions particulières aux éléments des forces armées.
L'accord entre CORIS BANK International et ADJIDJA est le début d'une première phase de 03 ans. Il vise à soutenir la société sportive dans le cadre du soutien à une équipe afin d'assouvir à ses ambitions dans une compétition sportive, celle du championnat national.
Quelques images
F. A. A.
Dans le cadre de la création de sociétés sportives, une des réformes du président Patrice destinée à promouvoir le sport au Bénin, CORIS BANK International s'est engagée aux côtés de ADJIDJA. Le partenariat entre la banque et les Forces armées béninoises (FAB) a été scellé dans la matinée de ce vendredi 06 mai 2022 en présence des responsables de CORIS BANK International, et du Haut commandement militaire.
La création d'une société sportive au niveau des Forces armées béninoises s'inscrit dans la réforme de développement du sport voulue par le chef de l'Etat. Selon le directeur général délégué, mieux que ADJIDJA football club, qui est la seule société sportive, l'ambition au niveau des militaires est de créer une association omnisport de l'armée qui englobe toutes les autres disciplines sportives.
Pour atteindre cet objectif, des démarches avaient été menées à l'endroit des entreprises, banques et autres structures de la place, mais seule CORIS BANK a accepté d'accompagner ADJIDJA, a informé Sosthène Zohoun.
ADJIDJA selon les résultats, occupe le dernier rang. Mais avec le partenariat de CORIS BANK, le Directeur général délégué dit être convaincu que le club pourra travailler, et se hisser aux rangs des premiers.
Par le partenariat avec CORIS BANK International, le Directeur général de ADJIDJA s'est dit heureux de voir « la renaissance du football au sein des forces armées béninoises ».
« Qui parle de sport, parle d'argent », a souligné Dieudonné Tévoèdjrè. Pour lui, « avoir la passion est une chose, mais susciter l'engouement en est une autre ». Et la direction du club qu'il dirige travaille à cela à travers une tournée dans les casernes. Un travail de sensibilisation se fait également au niveau des hommes en uniforme afin de les amener à suivre le club car, sans supporters, sans hommes, le sport ne peut pas aller loin, a confié le colonel.
Pour le Directeur commercial de CORIS BANK International, le partenariat avec ADJIDJA s'inscrit dans la ligne des engagements que la banque a librement choisis ; ceux d'observer à l'égard de tous ses partenaires à travers l'adoption à son niveau, de la responsabilité sociétale et environnementale.
Le partenariat souligne Bio Harouna, va s'articuler sous forme d'un sponsoring en termes d'appui budgétaire d'une part, mais également en termes d'offres de services à des conditions particulières aux éléments des forces armées.
L'accord entre CORIS BANK International et ADJIDJA est le début d'une première phase de 03 ans. Il vise à soutenir la société sportive dans le cadre du soutien à une équipe afin d'assouvir à ses ambitions dans une compétition sportive, celle du championnat national.
Quelques images
F. A. A.