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24 Heures au Bénin

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Updated: 17 hours 4 min ago

Le Directeur de l'émigration et de l'immigration arrêté

Wed, 12/29/2021 - 09:59

Le Directeur de l'émigration et de l'immigration arrêté. Le commissaire divisionnaire de police, Florent Edgard Agbo, a été interpellé lundi 27 décembre 2021. La raison de son arrestation n'est pas encore précisée de source officielle. Mais selon des informations confidentielles, son arrestation serait liée à une affaire de délivrance de passeports aux étrangers.
Les enquêtes se poursuivent et il n'est pas exclu que d'autres responsables soient impliqués dans l'affaire.

Categories: Afrique

Le Bénin réceptionne 474 000 doses du vaccin Moderna

Tue, 12/28/2021 - 22:28

Dans le cadre du mécanisme Covax, le Ministère de la santé a procédé à la réception, lundi 27 décembre 2021, des doses du vaccin Moderna.
Le Bénin a reçu 474 000 doses du vaccin Moderna dans la nuit du lundi 27 décembre 2021. Ce lot de vaccins a été réceptionné dans le cadre du mécanisme Covax, une initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé et de ses partenaires qui entendent rendre disponibles les vaccins contre la pandémie de coronavirus. La réception du Moderna fait porter à cinq (05) la gamme de vaccins disponibles dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Bénin. Les populations ont donc le choix entre AstraZeneca, Coronavac, Johnson & Johnson, Pfizer et Moderna pour leurs doses anti-Covid-19 dans les centres dédiés à la vaccination sur tout le territoire du Bénin.
M. M.

Categories: Afrique

Un scandale à multiples facettes révélé par crash de l'helico de l'ex premier ministre

Tue, 12/28/2021 - 22:17

Acquis dans les conditions assez obscures grâce au bonus des contrats de pétrole, l'hélicoptère Ty-Abc de la Sobeh qui devrait servir aux transports des agents des firmes sur les plates formes pétrolières, a été subrepticement détourné. Pendant plus d'un an, il n'a servi qu'aux déplacements du président Boni Yayi jusqu'au crash du 26 décembre 2015. Depuis ce temps, l'enquête piétine et semble être entouré de mystères, comme son achat et sa gestion.

Enquête publiée le 09 août 2017.

Vie de l'hélicoptère TY-ABC :Scandales à forte odeur de pétrole

Le Bénin ne figure pas sur les tablettes des pays exportateurs du pétrole. Si le pays dispose d'un « demi-verre de pétrole » qui ne fait pas pâlir d'envie de grandes firmes pétrolières, il a réussi à en gagner quelques miettes. C'est justement avec celles-ci qu'il a été acquis en Février 2014, un hélicoptère pour les opérations pétrolières. Mais jusqu'au crash du 26 décembre 2015 qui a mis fin à ses vols au Stade Atchoukouma de Djougou, cet engin n'a servi qu'aux pérégrinations de l'ancien Chef de l'Etat Boni Yayi. Retour sur l'histoire de cet hélicoptère blanc dont la courte vie a été une série de scandales.

Marcel ZOUMENOU

« Je suis convaincu que notre pays a du pétrole. Le Bénin n'est pas un pays maudit. Si le Nigéria, le Ghana, la Côte d'Ivoire ont tous trouvé du pétrole, nous-mêmes on doit trouver ». Cette déclaration faite par le président Boni Yayi a été l'élément déclencheur des nouvelles explorations pétrolières qui ont commencé sur nos côtes à partir de 2013 avec le baptême de l'ancien Ministère des mines, de l'énergie et de l'hydraulique en Ministère des mines, de l'énergie et des recherches pétrolières. C'est la deuxième génération d'exploration sur nos côtes après celles des années 60. « C'est en 1964 qu'il y a eu la première signature de contrat de recherche sur le bassin côtier béninois entre DAHOTEX et le gouvernement dahoméen de l'époque », rappelle Mme Suzanne Amelina, conseillère technique aux recherches pétrolières du Ministre des mines, de l'énergie et de l'hydraulique. Le portefeuille a été confié à Barthélémy Kassa qui avait occupé le même portefeuille entre 2008 et 2011. Pour plus d'efficacité dans les recherches, il a été créé au sein de ce ministère la Société Béninoise des Hydrocarbures(SOBEH). Le décret portant approbation des statuts de cette société a été pris en Conseil des ministres le 24 décembre 2013. Cette société nouvellement créée avait pour attribution de gérer le volet de l'exploration pétrolière. Entre 2013 et 2015, elle a signé plusieurs contrats avec des firmes pétrolières pour faire de l'exploration. Pour le déplacement des agents de ces firmes sur les plateformes pétrolières en haute mer, la SOBEH était obligée de solliciter les services de Bristow Nigéria qui lui louait des hélicoptères. Mais au fil des mois, la facture qui avoisine les 500.000 dollars US par mois alourdissait les charges de la Société. Pour arrêter la saignée, elle a décidé d'acquérir sur fonds propres un hélicoptère qu'il pourra utiliser pour les déplacements des agents sur les plateformes, mais aussi qu'il pourra louer pour gagner un peu d'argent. A cet effet, une communication a été introduite en Conseil des ministres et la procédure de l'achat a été lancée. Le Conseil des ministres du 17 juillet 2014 a d'ailleurs statué sur la question avec deux communications. La première est la communication N° 852/14 sur la « Création au sein de la SOBEH d'un département logistique et transport aérien dans le cadre des opérations pétrolières. » Une deuxième communication N° 889/14 sur « le recrutement d'un pilote et d'un mécanicien pour opérer l'hélicoptère acquis dans le cadre des opérations pétrolières ». « Le Conseil des ministres a par ailleurs autorisé : la négociation de contrat avec la compagnie pétrolière Oilserv Limited , l'acquisition d'un second hélicoptère… » ; précise le communiqué du Conseil des ministres du même jour. Le 28 août 2014, le Ministre de l'énergie, des recherches pétrolières et minières, de l'eau et du développement des énergies renouvelables Barthélemy Kassa a créé par arrêté No 2014-094/MERPMEDER/DC/SGM/CTJ/DRFM/DG-SOBEH/SA, une commission spécialisée des marchés publics d'équipements spécifiques chargée de l'acquisition d'un hélicoptère AW 139 dans le cadre des opérations pétrolières. Cette commission qui dispose d'un mandat de six mois est chargée de « mettre en œuvre la procédure d'acquisition de l'hélicoptère conformément aux dispositions règlementaires en vigueur ; négocier le contrat d'acquisition de l'hélicoptère et d'en rendre compte au ministre en charge des recherches pétrolières, faire signer le contrat d'acquisition de l'hélicoptère ; procéder à la réception de l'hélicoptère ».
Comme on peut le comprendre à travers le communiqué du Conseil des ministres, il ne s'agit nullement du premier hélicoptère qui a fini dans un crash le 26 décembre 2015 mais de celui d'un deuxième. Le premier a été acquis en Février 2014 comme le précise le communiqué du Conseil des ministres du 12 février 2014, dans le cadre des opérations pétrolières à Milan en Italie ». Mais comment a été acquis cet hélicoptère ? Selon nos investigations, c'est grâce au « bonus sur signature »- bonus qu'une firme pétrolière qui veut faire des explorations verse à l'Etat- versé par la firme américaine Hunt Oil que cet hélicoptère a été acheté. Mais précise une source proche du dossier qui a requis l'anonymat, « La procédure n'a pas respecté l'orthodoxie. Les fonds n'ont jamais transité dans les comptes de l'Etat ». Elle ajoute que c'est le ministre Kassa qui a géré personnellement les choses, prétextant qu'il serait très difficile dans le système béninois, de décaisser les sous une fois dans les caisses de l'Etat. L'argent a été versé directement par Hunt Oil au vendeur, la société Agustawestland S.p.a basée à Rome et représentée par Enrico Lalia Morra. Ce que confirme le Ministre Kassa : « c'est une négociation qu'on a faite pour avoir cet appareil. On n'a pas sorti un franc des caisses de l'Etat ».
Le contrat de vente dont nous avons obtenu copie précise que le montant de l'achat d'un hélicoptère AW139 est de 11.994.275 Euros. Mais le total avec les frais liés au transport, aux publications techniques, à la formation, aux pièces de rechange et matériel de soutien au sol est chiffré à 13.946.075 Euros. Le même contrat précise les modalités de paiement à la « banca popolare di Milano ». Hunt Oil Compagny of Bénin Energy Sarl a signé le 24 août 2013, un contrat d'opération commune avec la SOBEH pour un permis d'exploitation et d'exploration sur le bloc offshore 2. Dans ce consortium, Hunt Oil détient 65%, Century 20% et SOBEH 15%. « Il s'agit d'un contrat de trois ans qui est arrivé à terme le 23 août 2016 mais le consortium n'a plus renouvelé son contrat », précise Mme Amelina. Selon une source proche du dossier qui a requis l'anonymat, « c'est le ministre Barthélemy Kassa qui a géré lui-même les négociations en dépit de l'installation au ministère d'une commission chargée de l'achat d'un hélicoptère ».

Une enquête qui piétine toujours

Après 293 heures de vol dont la majorité consacrée aux déplacements du président Boni Yayi à l'intérieur du pays, l'hélicoptère TY-ABC finit dans un crash à Djougou le 26 décembre 2015 avec à bord, l'ex-premier ministre Lionel Zinsou. Dix sept mois après, l'enquête piétine.
Marcel ZOUMENOU
Le samedi 26 décembre 2015, l'hélicoptère TY-ABC transportait le premier ministre d'alors Lionel Zinsou et trois autres personnes de sa délégation à Djougou où ils devraient participer aux festivités de la fête de la Gaani. Tout s'est bien passé jusqu'à hauteur du stade Atchoukouma, lieu supposé de l'atterrissage. Embarrassé par le choix d'un lieu précis où poser, alors que des travaux de réfection se faisaient sur le stade, le pilote décide alors de se poser sur un espace situé entre la clôture du stade et l'aire de jeu. « A quelques mètres du sol, le soulèvement d'un amas de poussière envahit l'hélicoptère et rend la visibilité difficile pour le pilote. C'est en ce moment que, voulant faire des manipulations nécessaires pour un atterrissage sécurisé, la pale de l'hélicoptère cogne le mur et se brise. L'engin devient incontrôlé dans les airs et vient s'affaisser au sol », confie un membre de la délégation du premier ministre qui a requis l'anonymat. Le mur dans sa chute blesse quelques riverains. Dans le procès-verbal de l'audition de la procédure d'enquête préliminaire par le maréchal des logis Charles S. Dansou, procès verbal N° 003/2015 de la compagnie de gendarmerie de Djougou, le pilote Eric Duprez confirme les faits et explique comment l'accident est survenu. « Avant l'atterrissage, j'ai demandé au premier ministre là où je vais atterrir ; il a répondu que l'atterrissage est prévu sur le stade de Djougou. J'ai préparé mon approche pour me poser face au vent, et comme le stade était en réfection, j'ai décidé de poser l'appareil entre l'aire de jeu et le portail. Au moment du posé, j'ai été surpris par la quantité de poussière qui s'est soulevée. Je tiens à noter que cette quantité est nettement supérieure à ce que j'observe d'habitude. Ensuite, il semble que les pales ont touché un obstacle et l'appareil est devenu incontrôlable au sol », a dit le pilote. Si l'appareil est totalement irrécupérable, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. En dehors de quelques écorchures, les six passagers à bord sont sortis indemnes de cet accident. Un cas de perte tout de moins, le pilote se plaint de n'avoir pas retrouvé son téléphone portable Samsung S5. Le 27 décembre une délégation du gouvernement conduite par le ministre des transports Gustave Depo Sonon se rend sur place pour visiter l'épave et veiller à sa sécurisation. Le 29 décembre, une commission d'enquête, dirigée par Abdoulaye Assoudo, alors Directeur de cabinet du Ministre des transports, est mise sur pied.

Manque de moyens

Si les causes de l'accident sont plus ou moins connues, il reste à l'enquête officielle de les confirmer et aussi, de situer si possible les responsabilités. C'est cela qui fait défaut depuis que l'accident s'est produit. Car, l'enquête a peu évolué et il n'existe pas de rapport officiel pouvant permettre de savoir réellement ce qu'il s'est passé. Si la majorité des membres reconnaissent que l'enquête n'a pas trop évolué, et qu'il n'existe pas encore de rapport officiel, le colonel Soulé Abou, directeur du cabinet militaire du Chef de l'Etat Boni Yayi affirme quant à lui qu'il existe un hypothétique rapport dans lequel, il aurait répondu à toutes les accusations qui pèsent sur sa personne. Il nous invite à y recourir pour avoir les réponses à nos préoccupations. Mais l'existence d'un rapport officiel n'est pas établie. Le président de la commission M. Assoudo nous a confié que « tant qu'on n'a pas procédé à la lecture de la boîte noire, l'enquête ne saurait être bouclé ». Le Dg de l'ANAC, Prudencio Behanzin également membre de cette commission jusqu'à sa nomination en Juin 2016 confirme cela. « L'enquête n'a pas été bouclée pour défaut d'autorisation de l'Etat pour financer la mission de lecture et d'analyse des données de la boîte noire jusqu'au changement de régime », a-t-il précisé. Le Bénin ne disposant pas d'équipements et d'experts pour ce genre de travail, envoie souvent la boîte noire à l'extérieur pour être décryptée. Le Dg ajoute que c'est maintenant qu'il a relancé le gouvernement pour une levée de fonds. Visiblement, personne ne se presse pour cette enquête. Pourtant, le Règlement 13 de l'aviation béninoise Règlement de l'aviation béninoise (RAB13) en son point 6. 3. 3 (b) stipule : « lorsqu'elle a mené l'enquête, la commission d'enquête doit rendre public le rapport final dans les plus brefs délais et si, possible, dans les 12 mois qui suivent la date d'occurrence. Si le rapport ne peut être rendu public dans les 12 mois, la commission d'enquête doit rendre public un rapport intermédiaire à chaque date anniversaire de l'occurrence, détaillant les progrès de l'enquête et toutes les questions de sécurité qui pourraient avoir été soulevées ». Pourtant rien n'a bougé et le pilote ne cesse de pointer du doigt les responsables de la SOBEH, de l'ANAC et le ministre Kassa. Pour lui, c'est parce que les gens ont des choses à cacher que l'enquête piétine.
Il a longtemps accusé le manque de professionnalisme qui a entouré la gestion de cet appareil. Dans un rapport adressé au président Boni Yayi le 06 août 2015, il avait parlé de « gestion inadaptée » et dénoncé une batterie d'irrégularités qui entachent le bon fonctionnement de l'appareil. Ce rapport est-il parvenu au Chef de l'Etat d'alors ? Difficile de le savoir puisque le pilote s'est plaint tout le temps des stratagèmes de Barthélemy Kassa, et des responsables de la SOBEH pour l'empêcher de rencontrer Boni Yayi. L'ancien ministre Barthélemy Kassa, relancé à maintes reprises pour donner sa version des faits n'a jamais répondu à nos questions. Pourtant, il est celui sur qui pèsent la majorité des accusations. Tout récemment encore, lorsque l'affaire Petrobas éclate au Brésil, c'est encore le nom de Barthélémy Kassa qui est cité par la justice brésilienne. Il est considéré comme l'homme ayant participé du côté béninois à l'évasion des capitaux de la firme pétrolière, en lui attribuant sur les côtes béninoises, des puits secs après avoir reçu des bonus. Selon des confidences, il aurait aussi reçu des retro commissions de plusieurs centaines de millions sur l'achat des deux hélicoptères. Eric Duprez l'a souvent cité comme celui qui lui a rendu la tâche difficile. A plusieurs reprises, à travers des courriers adressés à l'ex-DG de la SOBEH ou dans un mémoire adressé au président Boni Yayi, il a dénoncé le manque de congés pour l'équipe de pilotage, l'absence du contrat de maintenance, l'achat de pièces de rechange non certifiées, la négligence des procédures pour l'obtention d'un PEA. Bref, une gestion non professionnelle de l'appareil. Dans son audition pour le rapport d'enquête préliminaire, il a parlé de manque de « repos hebdomadaires et des congés qui ne sont pas accordés malgré de nombreuses demandes auprès de la SOBEH ». Est-ce pour cacher tout ceci que l'enquête piétine ?

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Affectation de l'hélicoptère pour les voyages de Boni Yayi :Le gouvernement floue tout le monde

Censé être utilisé pour déplacer les agents qui font les forages sur les côtes béninoises, l'hélicoptère acquis a été habilement « détourné » de l'usage commercial auquel il était destiné.

Marcel ZOUMENOU
Acheté courant février 2014 et ramené au pays, c'est en juillet que l'hélicoptère immatriculé TY-ABC sera opérationnel avec le recrutement d'un pilote et d'un mécanicien civils pour s'en occuper, tel que décidé par le conseil des ministres du 14 juillet 2014. Pour ce recrutement, la SOBEH n'a pas cherché trop loin. Grâce à ses contacts, elle a réussi à toucher une société pétrolière au Nigéria qui l'a aidé à prendre contact avec AERO SUPPORT LLC dont le siège est à Delaware aux Etats- Unis. Cette société spécialisée dans l'exploitation des hélicoptères a signé le 24 août 2014 un contrat avec la SOBEH. C'est grâce à ce contrat qu'AERO SUPPORT LLC a mis à la disposition de la SOBEH un pilote et un mécanicien spécialisés en hélicoptères. Il s'agit d'Eric Olivier Duprez, pilote d'hélicoptère et de Yves Maleplate, mécanicien. Tous deux sont des français et exerçaient à Port Harcourt au Nigéria. Mais Eric Olivier Duprez précise être venu au Bénin pour la première fois en Juin 2014 pour « checker » le premier hélicoptère avant de démarrer effectivement en août de la même année. Mais une fois sur place, les trajectoires de l'hélicoptère immatriculé TY-ABC ont changé. Au lieu de transporter les agents des firmes pétrolières sur les plates formes en haute mer où se font les forages, l'hélicoptère a commencé à faire des déplacements de Cotonou vers les autres villes du pays avec souvent à bord le président Boni Yayi. Olivier Duprez qui ne se rappelle plus de la date du premier vol, raconte que c'est le colonel Soulé Abou alors Directeur du cabinet militaire du Chef de l'Etat, qui l'a contacté pour déplacer le Chef de l'Etat vers une ville du septentrion. Et c'est ainsi que de jour en jour, l'hélicoptère a commencé à servir aux déplacements du Chef de l'Etat, en laissant de côté ce pour quoi il a été acheté.
En vérité, tout a été fait pour que l'hélicoptère ne serve jamais à cette fin. En effet, selon le code de l'aviation civile béninoise, les normes requises exigent qu'avant que l'hélicoptère ne soit amené à voler et à être exploité pour des fins commerciales, il lui faut avoir un certificat de navigabilité qui est « le document attestant qu'un aéronef est apte à faire une navigation aérienne ». En plus, la structure qui l'exploite doit détenir un Permis d'exploitation aérienne(PEA), document délivré à une entreprise par l'autorité aéronautique civile d'un Etat attestant que l'entreprise concernée possède les capacités professionnelles et organisationnelles pour assurer l'exploitation d'aéronefs en toute sécurité. Mais la délivrance de ces documents par l'Agence nationale de l'aviation civile(ANAC) requiert certaines exigences auxquelles doit se conformer la SOBEH. Le certificat de navigabilité délivré par le constructeur n'est valable et validé que s'il est accompagné d'un contrat de maintenance avec une structure agréée. Mais son obtention n'a pas été facile, parce que la SOBEH n'a pas daigné signer aussitôt le contrat avec la société de maintenance basée au Nigéria. « La SOBEH n'a signé ce contrat qu'après que l'hélicoptère parti pour un check up régulier ait été immobilisé à Port Harcourt après le refus de Aerocontractors Company of Nigéria ait attendu la signature du contrat qui ne venait pas », raconte M. Duprez. Il ajoute que pendant des mois, l'hélicoptère a volé sans le moindre papier, puisque la SOBEH hésitait à signer le contrat de maintenance. Selon nos investigations pour le PEA, aucune démarche n'a été faite par la SOBEH. Cette information a été confirmée par M. Prudencio Béhanzin, Directeur Général de l'ANAC qui nous a confié que « la SOBEH n'a jamais été détenteur d'un PEA ». Selon le Règlement numéro 6 de l'aviation béninoise (RAB6), « l'exploitant doit avoir désigné des responsables acceptables par l'ANAC pour l'encadrement et la supervision des domaines suivants : les opérations aériennes, le système de maintenance, la formation et l'entrainement de l'équipage, les opérations au sol, le système qualité… ». Sans le PEA, l'hélicoptère est donc d'usage privé. Et désormais, il sert de moyen de déplacement au président Boni Yayi. Chose curieuse, pendant ce temps, la SOBEH continuait toujours à payer chaque mois près de 100 millions à louer auprès de Bristow Helicopters Nigeria Limited, des hélicoptères pour le déplacement des agents. Duprez dit avoir longtemps poussé les responsables de l'ANAC et le ministre Kassa pour se faire délivrer le PEA, mais rien n'a bougé. Au contraire, il a été parfois réprimandé et ses courriers aux autorités, même au Chef de l'Etat sont restés sans réponse. « J'ai compris que personne n'en voulait. Tant que la situation restait en l'état, tout le monde en profitait. Kassa utilisait aussi l'hélicoptère pour des fins privées dès que le président avait tourné le dos. Serait-il intéressant de parler de tous ses déplacements privés Cotonou- Bassila dès que le président avait quitté le pays ? Je pense que cela le mettrait très mal à l'aise », accuse le pilote. Le ministre Kassa s'en défend. Joint pour opiner sur la question, il a ironiquement prétendu que c'est par manque de clients qu'il a décidé de le mettre à la disposition du chef de l'Etat. « Quand vous n'avez pas de contrats, il faut trouver des moyens pour chauffer l'appareil », a-t-il dit. A la SOBEH où on cultive une sorte d'omerta sur le dossier, le directeur général, Michel Saka n'en sait pas grande chose .Son prédécesseur Jean-Jacques Atchadé qui a géré tout le dossier, refuse aussi d'en parler. « Je suis en retraite et je n'aimerais pas parler de ce dossier, allez voir mon successeur », nous a-t-il dit. Seule une source anonyme en a parlé et confie : « Une fois acheté, l'hélicoptère a servi au déplacement des autorités, je pense que c'est le but secret visé depuis le début. Les opérations pétrolières ont juste servi d'alibi pour l'achat ».

Encadré : Vers un procès inutile

Le 25 mars 2016, soit trois mois après le crash, le directeur général (DG) de la SOBEH d'alors Jean Jacques Atchadé envoie un courrier au DG d'Aero support LLC en la personne du pilote Eric Duprez. Se basant sur l'article 3, il lui notifie la résiliation du contrat qui parle des obligations contractuelles découlant de l'exploitation de l'hélicoptère. Il cite également les articles 1328 et 1328.1 du code civil de 1804, et affirme que chaque partie est libérée de ses obligations contractuelles, étant donné que l'aéronef est irréparable. Dans sa réponse en date du 29 mars, Eric Duprez affirme que la SOBEH gère deux hélicoptères, et que l'indisponibilité de l'un ne peut entrainer la résiliation du contrat. Qu'en plus, il n'est écrit nulle part dans le contrat que l'accident de l'hélicoptère allait entraîner la résiliation des contrats du pilote et du mécanicien. Si résiliation il doit avoir, ce dernier doit être fait par chacune des parties après un préavis de six mois notifié par écrit. Il l'invite aussi à payer les six mois d'arriérés de salaires prescrits selon le contrat. Dans une lettre adressée au DG SOBEH le 11 avril 2016, Me Lionel Agbo, avocat d'Aéro LLC support réclame pour ses clients la somme de 83.318.460 F CFA. Depuis, Eric Duprez et son compatriote Yves Malplate n'ont reçu aucun kopeck. Installé depuis plusieurs mois à Dakar, Eric Duprez affirme avoir saisi le tribunal commercial de Paris -juridiction choisie de commun accord avec la SOBEH- pour se faire rendre justice. Le Bénin risque gros et pourrait perdre beaucoup d'argent.

L'assurance payée et pourtant …

Après le crash du 26 décembre, on s'attendait à un grand contentieux juridique pour le paiement de l'assurance. Mais tout s'est passé plus facilement que prévu. Courant mars 2015, la compagnie d'assurance Axa qui opère au Bénin par le biais de Nsia a versé 7,18 milliards FCFA à la SOBEH en guise de remboursement pour l'assurance. Une démarche qui parait bancale au regard des pratiques courantes chez les assureurs. Selon un ancien pilote d'Air Afrique actuellement pilote instructeur en France, « les assureurs ne paient pas souvent tant que l'enquête n'est pas entièrement bouclée. C'est souvent une grande bataille juridique et les avocats des compagnies se battent pour leurs clients ». Pourtant, l'assurance a été payée. Il semble avoir une maldonne qu'on a du mal à expliquer. A la NSIA, nous n'avons pu avoir d'explication à ce paiement. Le montant a même provoqué un litige entre celle-ci et le gouvernement défunt, qui a écrit au DG pour demander de lui retourner les fonds que la société entendait utiliser pour l'achat d'un autre hélicoptère afin de faire face à ses obligations. Le 04 mai 2016, le Conseil des ministres a parlé du paiement de cette assurance sans trop de détails.

Marcel ZOUMENOU
(Enquête réalisée dans le cadre du projet ; « Pour les médias plus professionnels au Bénin » de la Maison des Médias financé par OSIWA)

Categories: Afrique

Concerts et autres manifestations culturelles annulés au Bénin

Tue, 12/28/2021 - 20:39

Les concerts du chanteur congolais Fally Ipupa prévus pour fin décembre 2021 et début janvier 2022 ont été annulés. Il en est de même pour les Nuits artistiques et culturelles de Cotonou. L'annonce a été faite, ce mardi 28 décembre 2021, par le gouvernement béninois.

Le gouvernement à travers le Comité interministériel de gestion de la crise sanitaire a décidé d'annuler toutes les manifestations culturelles qu'il a prévues au profit des populations dans le cadre des fêtes de fin d'année. Il s'agit des concerts de l'artiste congolais Fally Ipupa programmés pour les 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 et le ‘'spectacle 100% fou rires'' des nuits artistiques et culturelles de Cotonou le 02 janvier prochain.

Selon le communiqué du comité interministériel de la gestion de la crise sanitaire, ces événements organisés par le gouvernement sont annulés en raison de la hausse rapide des cas de contamination de Covid-19 observée depuis quelques jours.

Il invite la population à tenir compte dans son quotidien de ce que la pandémie de la Covid-19 n'est pas terminée. Au contraire, souligne le comité, il est plus que jamais nécessaire de respecter et faire respecter les mesures barrières. Le gouvernement exhorte à une prise de conscience individuelle et collective et rappelle que la vaccination reste l'unique moyen pour se protéger durablement et protéger les autres contre la Covid-19.

A.A.A

Categories: Afrique

Boni Yayi appelle à prier pour les dirigeants et les nations

Tue, 12/28/2021 - 19:24

L'ancien président de la République, Boni Yayi, était en direct sur les chaînes de la Vie profonde, vendredi 24 décembre 2021, veille de la fête de Noël. Au cours de la prière dite à l'occasion de la croisade mondiale sur la grande explosion de miracles à Lagos au Nigéria, il a invité à prier pour les dirigeants, les nations, la jeunesse, le monde.

Prier pour que Dieu se révèle aux dirigeants et aux peuples pour une bonne gouvernance, c'est l'appel que l'ancien président de la République a lancé au cours de la croisade mondiale, rapportée par plusieurs médias. Cette gouvernance selon Boni Yayi, concoure vers la paix, la stabilité et à l'éradication des fléaux sanitaires et sécuritaires que traverse le monde. […]. « Prions pour l'iniquité où que vous soyez en Afrique, en Europe, en Asie. Priez pour nos Nations, prions pour nos autorités, les chefs d'Etats de nos pays, notre jeunesse, prions pour nos pays », a exhorté l'ex président dans son rôle de prédicateur. Dieu, fait savoir Boni Yayi, est prêt à pardonner les péchés et guérir les pays.
Les participants à cette prière dite à l'occasion de la fête de nativité sont estimés à plusieurs centaines de mille.

F. A. A.

Categories: Afrique

Une femme arrêtée pour maltraitance sur mineure

Tue, 12/28/2021 - 17:44

Pour avoir maltraité et défiguré sa domestique âgée de 9 ans, une femme a été présentée, lundi 27 décembre 2021, au procureur de Cotonou.

Dame M. M. est en garde à vue. Elle a été interpellée, vendredi 24 décembre 2021, par l'Office central de protection des mineurs, de la famille et de la répression de la traite des êtres humains (OCPM). Elle aurait violenté et défiguré sa petite domestique de 9 ans à Cococodji, commune d'Abomey-Calavi. La fillette a été conduite au centre de santé pour les premiers soins.

L'accusée a été présentée au parquet de Cotonou ce lundi. En attendant des enquêtes complémentaires la dame est toujours en garde à vue. Sa prochaine audition est prévue pour jeudi 30 décembre 2021. Le dossier pourrait être renvoyé devant le tribunal d'Abomey-Calavi.

A.A.A

Categories: Afrique

Les perspectives de croissance économique demeurent favorables dans l'Uemoa

Tue, 12/28/2021 - 17:34

Les ministres de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se sont félicités de la consolidation de la reprise de l'activité économique au troisième trimestre 2021. C'était lors de la quatrième session ordinaire tenue, le 17 décembre 2021, par visioconférence à partir des locaux de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
La session s'est déroulée sous la présidence du ministre de l'Economie et des Finances de la République Togolaise, M. Sani Yaya, son Président en exercice.

Au titre de la BCEAO, les ministres ont examiné l'évolution récente des économies de l'Union. Ils se sont félicités de la consolidation de la reprise de l'activité économique au troisième trimestre 2021. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est ressorti à 6,7%, en glissement annuel, après 7,7% le trimestre précédent, et une réalisation de 1,4% un an plus tôt.
Selon le communiqué de presse de la session ordinaire du Conseil des ministres, « cette bonne évolution a été soutenue par un raffermissement progressif de la demande intérieure ».

Les Ministres ont relevé une accélération des prix dans la zone. Le taux d'inflation est ressorti à 3,8% au troisième trimestre 2021, après 3,3% un trimestre plus tôt.
La même source informe que « cette hausse des prix est imputable essentiellement au renchérissement des produits alimentaires, du fait de la baisse de la production céréalière dans certains pays, des difficultés d'approvisionnement induites par les crises sanitaire et sécuritaire dans d'autres pays, ainsi qu'à la hausse de l'inflation importée ». L'inflation devrait revenir « en dessous de 3,0%, dans le courant de l'année 2022, à la faveur de l'atténuation progressive des tensions sur les prix des produits importés ».

Le Conseil des Ministres a également souligné « le creusement du déficit public global, base engagements, dons compris, qui est ressorti à 4.492,8 milliards à fin septembre 2021 contre 4.388,4 milliards un an plus tôt ».
Selon le Conseil, « cette situation reflète l'accélération des investissements publics dans le cadre des plans de relance mis en œuvre par les Etats membres ».

Les perspectives de croissance économique de l'Union demeurent aussi favorables. « La croissance devrait s'établir à 6,4% en 2022 après 6,1% en 2021. Cette performance résulte de la poursuite de la mise en œuvre des plans de relance des Etats membres ainsi que du retour à la normale de l'activité dans les sous-secteurs du transport, du tourisme et des loisirs, à la faveur de l'atténuation de la crise sanitaire due à la Covid-19 », précise le Conseil.

Le Conseil des Ministres a approuvé le renouvellement du mandat du représentant du Bénin, Yaovi Clément Aziagnikouda, au sein du Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, pour un second mandat de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2022. Les ministres ont émis un avis favorable sur les propositions soumises par la BCEAO en vue du renforcement de l'efficacité du Dispositif de soutien au financement des PME/PMI de l'UEMOA lancé en 2018. A cet égard, les différentes parties prenantes au Dispositif ont été encouragées à s'impliquer davantage en vue de sa pleine opérationnalisation.
Lors de la session, le Conseil a approuvé les perspectives financières actualisées 2022-2026 de la BOAD.

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Les perspectives de croissance économique demeurent favorables

Tue, 12/28/2021 - 17:34

Les ministres de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se sont félicités de la consolidation de la reprise de l'activité économique au troisième trimestre 2021. C'était lors de la quatrième session ordinaire tenue, le 17 décembre 2021, par visioconférence à partir des locaux de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
La session s'est déroulée sous la présidence du ministre de l'Economie et des Finances de la République Togolaise, M. Sani Yaya, son Président en exercice.

Au titre de la BCEAO, les ministres ont examiné l'évolution récente des économies de l'Union. Ils se sont félicités de la consolidation de la reprise de l'activité économique au troisième trimestre 2021. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est ressorti à 6,7%, en glissement annuel, après 7,7% le trimestre précédent, et une réalisation de 1,4% un an plus tôt.
Selon le communiqué de presse de la session ordinaire du Conseil des ministres, « cette bonne évolution a été soutenue par un raffermissement progressif de la demande intérieure ».

Les Ministres ont relevé une accélération des prix dans la zone. Le taux d'inflation est ressorti à 3,8% au troisième trimestre 2021, après 3,3% un trimestre plus tôt.
La même source informe que « cette hausse des prix est imputable essentiellement au renchérissement des produits alimentaires, du fait de la baisse de la production céréalière dans certains pays, des difficultés d'approvisionnement induites par les crises sanitaire et sécuritaire dans d'autres pays, ainsi qu'à la hausse de l'inflation importée ». L'inflation devrait revenir « en dessous de 3,0%, dans le courant de l'année 2022, à la faveur de l'atténuation progressive des tensions sur les prix des produits importés ».

Le Conseil des Ministres a également souligné « le creusement du déficit public global, base engagements, dons compris, qui est ressorti à 4.492,8 milliards à fin septembre 2021 contre 4.388,4 milliards un an plus tôt ».
Selon le Conseil, « cette situation reflète l'accélération des investissements publics dans le cadre des plans de relance mis en œuvre par les Etats membres ».

Les perspectives de croissance économique de l'Union demeurent aussi favorables. « La croissance devrait s'établir à 6,4% en 2022 après 6,1% en 2021. Cette performance résulte de la poursuite de la mise en œuvre des plans de relance des Etats membres ainsi que du retour à la normale de l'activité dans les sous-secteurs du transport, du tourisme et des loisirs, à la faveur de l'atténuation de la crise sanitaire due à la Covid-19 », précise le Conseil.

Le Conseil des Ministres a approuvé le renouvellement du mandat du représentant du Bénin, Yaovi Clément Aziagnikouda, au sein du Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, pour un second mandat de cinq (05) ans, à compter du 1er janvier 2022. Les ministres ont émis un avis favorable sur les propositions soumises par la BCEAO en vue du renforcement de l'efficacité du Dispositif de soutien au financement des PME/PMI de l'UEMOA lancé en 2018. A cet égard, les différentes parties prenantes au Dispositif ont été encouragées à s'impliquer davantage en vue de sa pleine opérationnalisation.
Lors de la session, le Conseil a approuvé les perspectives financières actualisées 2022-2026 de la BOAD.

Categories: Afrique

123,2 milliards FCFA pour le budget 2022 des Organes de l'Uemoa

Tue, 12/28/2021 - 17:34

Lors de la quatrième session ordinaire tenue, le 17 décembre 2021, par visioconférence, le Conseil des Ministres a examiné et adopté le budget des Organes de l'Union, au titre de l'exercice 2022.

Le budget 2022 est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 123,2 milliards FCFA contre des prévisions révisées de 2020 et 2021 respectivement de 141,5 milliards et de 125,6 milliards, soit respectivement des baisses de 18,3 milliards et 2,4 milliards correspondant à des taux relatifs de 12,9 % et 1,9 %. Le budget intègre les activités de la première année de mise en œuvre du Cadre d'Actions Prioritaires (CAP 2025), feuille de route du nouveau collège des Commissaires, pour la période 2021-2025.

Les ministres ont également adopté le Règlement portant budget des Organes de l'Union, au titre de l'exercice 2022, et les projets de Décisions subséquents. « Examinant le rapport semestriel d'exécution de la surveillance multilatérale de décembre 2021, le Conseil des Ministres se félicite de la reprise économique enregistrée dans tous les Etats membres de l'Union en 2021, après le ralentissement observé en 2020. Toutefois, le Conseil a relevé la recrudescence des tensions inflationnistes observées dans la plupart des Etats membres et les encourage à poursuivre les efforts pour limiter les effets de la hausse des prix des produits alimentaires », informe le communiqué de presse de la session ordinaire

Le Conseil note que « le déficit budgétaire et le taux d'endettement ont augmenté en liaison avec l'incidence des mesures budgétaires prises pour faire face à la pandémie, à la situation sécuritaire et aux dépenses liées à la relance économique ».
Les ministres ont salué les perspectives à moyen terme de l'Union qui indiquent une consolidation de la situation économique et financière dans tous les Etats membres.

Pour assurer la viabilité macroéconomique de l'Union et créer plus d'espace budgétaire en vue de la mise en œuvre efficace des plans de développement, le Conseil a exhorté les Etats membres à poursuivre les efforts d'amélioration des recouvrements des recettes internes et de mobilisation des ressources concessionnelles.

Le Conseil invite également les Etats membres à prendre les dispositions en vue d'accélérer la vaccination contre la maladie à Coronavirus. Le Conseil a, en conséquence, adopté la Recommandation relative aux perspectives économiques et financières des Etats membres de l'Union au titre de la période 2022-2026.
Source : communiqué de presse de la session ordinaire

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123,2 milliards FCFA pour le budget 2022 des Organes de l'Union

Tue, 12/28/2021 - 17:34

Lors de la quatrième session ordinaire tenue, le 17 décembre 2021, par visioconférence, le Conseil des Ministres a examiné et adopté le budget des Organes de l'Union, au titre de l'exercice 2022.

Le budget 2022 est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 123,2 milliards FCFA contre des prévisions révisées de 2020 et 2021 respectivement de 141,5 milliards et de 125,6 milliards, soit respectivement des baisses de 18,3 milliards et 2,4 milliards correspondant à des taux relatifs de 12,9 % et 1,9 %. Le budget intègre les activités de la première année de mise en œuvre du Cadre d'Actions Prioritaires (CAP 2025), feuille de route du nouveau collège des Commissaires, pour la période 2021-2025.

Les ministres ont également adopté le Règlement portant budget des Organes de l'Union, au titre de l'exercice 2022, et les projets de Décisions subséquents. « Examinant le rapport semestriel d'exécution de la surveillance multilatérale de décembre 2021, le Conseil des Ministres se félicite de la reprise économique enregistrée dans tous les Etats membres de l'Union en 2021, après le ralentissement observé en 2020. Toutefois, le Conseil a relevé la recrudescence des tensions inflationnistes observées dans la plupart des Etats membres et les encourage à poursuivre les efforts pour limiter les effets de la hausse des prix des produits alimentaires », informe le communiqué de presse de la session ordinaire

Le Conseil note que « le déficit budgétaire et le taux d'endettement ont augmenté en liaison avec l'incidence des mesures budgétaires prises pour faire face à la pandémie, à la situation sécuritaire et aux dépenses liées à la relance économique ».
Les ministres ont salué les perspectives à moyen terme de l'Union qui indiquent une consolidation de la situation économique et financière dans tous les Etats membres.

Pour assurer la viabilité macroéconomique de l'Union et créer plus d'espace budgétaire en vue de la mise en œuvre efficace des plans de développement, le Conseil a exhorté les Etats membres à poursuivre les efforts d'amélioration des recouvrements des recettes internes et de mobilisation des ressources concessionnelles.

Le Conseil invite également les Etats membres à prendre les dispositions en vue d'accélérer la vaccination contre la maladie à Coronavirus. Le Conseil a, en conséquence, adopté la Recommandation relative aux perspectives économiques et financières des Etats membres de l'Union au titre de la période 2022-2026.
Source : communiqué de presse de la session ordinaire

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Conclusions et recommandations adoptées à la 4e session ordinaire de l'Uemoa

Tue, 12/28/2021 - 17:33

Le Conseil des ministres de l'Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) a tenu, au titre de l'année 2021, sa quatrième session ordinaire, le 17 décembre 2021, par visioconférence à partir des locaux de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), sous la présidence de Sani Yaya, ministre de l'Economie et des Finances de la République togolaise, son président en exercice. Lire le communiqué de presse de la session ordinaire.

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Conclusions et recommandations adoptées à la 4e session ordinaire

Tue, 12/28/2021 - 17:33

Le Conseil des ministres de l'Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) a tenu, au titre de l'année 2021, sa quatrième session ordinaire, le 17 décembre 2021, par visioconférence à partir des locaux de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), sous la présidence de Sani Yaya, ministre de l'Economie et des Finances de la République togolaise, son président en exercice. Lire le communiqué de presse de la session ordinaire.

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Deux responsables de l'UNSEB arrêtés

Tue, 12/28/2021 - 17:33

Deux autres arrestations après celle du président de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiante du Bénin (UNSEB).

Le premier Vice-Président (VP), Alexandre Hounyo et le Secrétaire Général Alexis Hounyo de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiante du Bénin (UNSEB) ont été interpellés, ce mardi 28 décembre 2021. Ces arrestations font suite à la violente bagarre survenue le 14 décembre 2021 à l'Université d'Abomey-Calavi entre les membres de l'UNSEB et ceux de la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB).
La bagarre avait provoqué une douzaine de blessés. Le président de l'UNSEB, Julien Affovoh, a été interpellé le mardi dernier. L'arrestation du VP et du SG intervient à la suite d'une plainte déposée par les responsables de la FNEB. Les trois responsables sont actuellement devant le Procureur près le tribunal d'Abomey-Calavi.
M. M.

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Deux responsables de l'UNSEB arrêtés

Tue, 12/28/2021 - 17:33

Deux autres arrestations après celle du président de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiante du Bénin (UNSEB).

Le premier Vice-Président (VP), Alexandre Hounyo et le Secrétaire Général Alexis Hounyo de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiante du Bénin (UNSEB) ont été interpellés, ce mardi 28 décembre 2021. Ces arrestations font suite à la violente bagarre survenue le 14 décembre 2021 à l'Université d'Abomey-Calavi entre les membres de l'UNSEB et ceux de la Fédération Nationale des Étudiants du Bénin (FNEB).
La bagarre avait provoqué une douzaine de blessés. Le président de l'UNSEB, Julien Affovoh, a été interpellé le mardi dernier. L'arrestation du VP et du SG intervient à la suite d'une plainte déposée par les responsables de la FNEB. Les trois responsables sont actuellement devant le Procureur près le tribunal d'Abomey-Calavi.
M. M.

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UBA Bénin recrute pour plusieurs postes

Tue, 12/28/2021 - 16:16

Rejoignez la tribu UBA !
✅ RESPONSABLE DE DIVISION TAXES ET GESTION DU BILAN
https://bit.ly/3H8BQwi
✅ CHARGE DE DIVISION TAXES ET GESTION DU BILAN https://bit.ly/3euVE0I
✅ CHARGE DE DIVISION REPORTING FINANCIER ET CONTROLE https://bit.ly/3qrCHl3
✅ CHARGE DE DIVISION STRATEGIE ET PERFORMANCE https://bit.ly/3z6ULF6
Les dossiers de candidatures composés d'un CV détaillé frappé de la photo du candidat, d'une lettre de motivation et copies des diplômes et attestations, seront reçus à l'adresse suivante : cfcbenin@ubagroup.com avec hcmbenin@ubagroup.com en copie
Date limite de dépôt des dossiers : 30 décembre 2021 à 18 Heures
#UbaBénin #AfricasGlobalBank #Recrutement

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Deux hommes arrêtés pour trafic et exploitation d'êtres humains

Tue, 12/28/2021 - 14:56

Un blanchisseur et un cultivateur âgés respectivement de 24 et 26 ans ont été interpellés pour trafic et exploitation d'être humain à Lokossa, dans le département du Mono.

La victime est un adolescent du village de Fongba. Selon Frissons radio, il est exploité dans une ferme au Nigéria avec un salaire de 120.000 FCFA perçu par les présumés trafiquants. Les mis en cause ont été arrêtés suite à une plainte de la maman. Celle-ci était à la recherche de son enfant.

F. A. A.

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Une trentaine d'agents de l'Arcep au chômage en 2022

Tue, 12/28/2021 - 14:55

Pour motif économique, l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep) mettra fin au contrat de travail d'une trentaine de ses agents à compter de janvier 2022. Les agents concernés par cette mesure ont été informés, vendredi 24 décembre 2021, lors d'une réunion tenue à l'Inspection du travail.
A la séance d'information et d'échanges avec certains employés à licencier, l'un des représentants de l'Arcep a expliqué que la digitalisation a rendu inopérants certains agents. Une situation qui appelle à des réformes au risque pour l'Arcep de ne plus être en mesure de supporter les charges notamment les salaires. Ainsi, il a été décidé du licenciement d'une trentaine d'agents. De sources proches du dossier, les délégués du personnel de l'Arcep sont informés du processus depuis un an. L'inspection du travail est associée au processus en amont selon les lois qui régissent le secteur de l'emploi. « Les effectifs des agents à licencier ainsi que leurs droits ont été chiffrés dans le budget. Des accompagnements ont même été prévus », a confié un responsable de l'Arcep.
Le représentant du régulateur précise que les droits des agents concernés seront calculés conformément aux statuts du personnel et selon les 12 derniers mois d'exercice des agents concernés. Ces droits seront virés dans les banques. En ce qui concerne les trois mois de préavis, ils seront payés selon la nouvelle grille salariale qui entrera en vigueur en janvier 2022.
M. M.

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Patrice Talon à l'Assemblée nationale ce mercredi

Tue, 12/28/2021 - 14:52

Le chef de l'Etat Patrice Talon est attendu à l'Assemblée nationale, ce mercredi 29 décembre 2021, à Porto-Novo pour délivrer son message sur l'état de la Nation.

Patrice Talon sera face aux députés ce mercredi à l'occasion du traditionnel message sur l'état de la nation. C'est une exigence de l'article 72 de la Constitution béninoise. Cet article stipule que « le président de la République adresse une fois par an un message à l'Assemblée nationale sur l'état de la Nation. Il peut aussi à tout moment adresser des messages à l'Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l'Assemblée ». Réélu en avril dernier à la tête du Bénin pour un second mandat, le chef de l'Etat va faire le bilan des réalisations de son gouvernement au titre de l'année 2021 et dévoiler les perspectives pour 2022.

A.A.A

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Claudine Prudencio, femme de l'année

Tue, 12/28/2021 - 13:33

Femme politique béninoise, Claudine Afiavi Prudencio est l'actuelle présidente de l'Institut National de la Femme (INF). Plusieurs fois députée et ministre, Claudine
A. Prudencio a toujours œuvré pour la promotion et l'épanouissement des femmes. Elle fait partie de celle qui ont marqué l'année 2021

Âgée de 55 ans, Claudine Afiavi Prudencio a un parcours élogieux qui mérite considération. Celle qui milite pour la promotion et l'épanouissement des femmes a été nommée mercredi 1er septembre 2021 en Conseil des Ministres, Présidente de l'Institut National de la Femme (INF). Dans sa nouvelle configuration, l'Institut national de la femme a pour mission d'œuvrer à la promotion de la femme aux plans politique, économique, social, juridique, culturel et aussi bien dans la sphère publique que privée.
L'INF est chargé de la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence à l'égard de la femme. Qui mieux pour présider cette institution ?

Engagée depuis plusieurs années dans une dynamique qui promeut l'épanouissement féminin, Claudine Prudencio a été le choix du Chef de l'Etat Patrice Talon. Ce n'est qu'une reconnaissance du travail de longue haleine qu'elle mène aux côtés des Amazones et Soldats du Bénin, pour défendre la place de la femme dans la société béninoise.
Le Chef de l'Etat a vu juste en mettant celle qu'il faut à la place qu'il faut. Consciente de l'immensité de la tâche à la tête de l'institution, ‘'L'Amazone des temps modernes'' est déterminée à mener avec son équipe des actions plus déterminantes en faveur de la femme.

Claudine Prudencio est une femme légende. Son leadership est reconnu et salué de part et d'autres.
Lors de la 4e édition de ‘'Success Stories Awards'', le 13 novembre dernier, elle a été distinguée. Dans la catégorie des prix spéciaux, elle a reçu le prix ‘'Femme Légende'', décerné par l'Agence Vital Consulting International.

Claudine Prudencio se démarque des femmes politiciennes

Claudine Prudencio a su se démarquer des femmes politiques béninoises. Elle est la deuxième femme dans l'histoire politique du Bénin, après Rosine V. Soglo a créé et dirigé un parti politique (UDBN-Union Démocratique pour un Bénin Nouveau, fondée en 2010) pendant plusieurs années.
Avec pour idéologie de révéler des femmes et des jeunes dynamiques et méritants et d'expérience, l'UDBN a été le premier parti à se conformer à la nouvelle charte des partis politiques (loi 2018-23 du 17 septembre 2018).

Ancienne ministre de l'Artisanat et du Tourisme et députée à l'Assemblée nationale des sixième et septième législatures, Claudine Prudencio est conseillère spéciale du président du Parlement panafricain, chargée des questions de paix et développement. Elle a été présidente de la Commission de l'Éducation, de la culture, de l'Emploi et des Affaires sociales de la sixième législature et première secrétaire parlementaire de cette même législature.

La présidente de l'Institut National de la Femme a également été membre du Parlement panafricain à Johannesburg (Afrique du Sud) et membre de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Elle y a laissé ses bonnes traces.

L'intrépide Amazone est aussi dans le secteur privé. Diplômée de l'Université nationale du Bénin (actuelle Université d'Abomey-Calavi), elle est conseillère spéciale chargée du partenariat public privé du Groupe Petrolin et représentante de la filiale infrastructure du groupe PIC Network Limited en Afrique. Elle est la vice-présidente de PIC International, la filiale béninoise des infrastructures du groupe ainsi que l'inspectrice générale de la fondation Espace Afrique. Claudine Prudencio est Commandeur de l'Ordre National du Bénin.

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Le Parc national de la Pendjari reste ouvert et sécurisé

Tue, 12/28/2021 - 12:48

En raison de la situation sécuritaire aux frontières du Bénin avec le Burkina-Faso au Nord –Ouest du Bénin, beaucoup d'entre vous avez posé des questions sur la situation sécuritaire dans le Parc.

En réponse, la Direction du Parc national de la Pendjari voudrait vous informer que le Parc national de la Pendjari reste sécurisé, et l'est davantage dans ses zones touristiques.

L'équipe de la direction du Parc National de la Pendjari, en étroite collaboration avec les Forces Armées Béninoises, travaillent jours et nuits depuis plus de trois ans, sur la mise en place de stratégies de sécurité pour assurer que les zones touristiques soient sécurisées et pour que les visiteurs passent un séjour agréable au sein du joyau de la couronne naturelle du Bénin. Aucun incident n'a été enregistré au sein de la zone touristique du Parc Pendjari depuis que ces stratégies ont été mises en place. Bien que nous ne puissions vous communiquer tous les détails pour raison évidente de confidentialité, nous pouvons vous informer sur certains dispositifs de sécurité en vigueur afin que vous soyez rassurés. Pour la saison 2021-2022, comme les saisons antérieures, vous pouvez vous attendre aux mesures de sécurité ci-après :

1- Maintien d'une zone tampon de sécurité de 10 km le long de la rivière Pendjari, à la frontière avec le Burkina Faso, patrouillée par les FABs et les rangers ;

2- Mise à disposition des visiteurs à leur entrée dans le parc, de traqueurs GPS et de Radios Talkie-Walkie pour les localiser en tout temps et pouvoir communiquer avec eux 24h/24, 7jrs/7 ;

3- Très bonne coordination entre les logements touristiques dans le Parc et la base opérationnelle en ce qui concerne les différentes activités touristiques (e.g. Safaris de nuit, diners en brousse, etc…) ;

4- Accompagnement obligatoire par un guide accrédité par la Direction du Parc National de la Pendjari qui a été formé pour respecter les protocoles de sécurité du Parc ;

5- Installation de postes de surveillance à des points stratégiques proches des installations touristiques ;

6- Maintien des vols réguliers de surveillance aérienne à la frontière pour améliorer nos collectes de donnés du braconnage et des mouvements externes.

Nous vous remercions de votre intérêt au Parc national de la Pendjari et espérons toujours vous y accueillir pour des séjours agréables.
La Direction du Parc.

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