Les travaux de la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique sont ouverts, ce samedi 9 novembre 2024, à l'université Sirius de Sotchi. Une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères dAfrique et de la Russie, des dirigeants de l'Union Africaine et autres organisations d'intégration du continent sont conviés à cette rencontre.
Ouverture ce samedi, à l'université Sirius de Sotchi, des travaux de la Première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique.
Cette première journée de la rencontre est marquée par une serie de panels sur divers thèmes. Il sagit entre autres de : Système national d'étiquetage numérique Signe honnête : traçabilité des produits depuis les matières premières jusqu'au consommateur final ; Partenariat industriel et d'enseignement : potential de coopération entre les universités et les entreprises dans le cadre de la préparation du personnel à l'économie réelle ; Transfert de compétences : échange d'expériences en matière de digitalisation du système de gestion publique ; Jeunesse de Russie et dAfrique : regard vers l'avenir ; Tendances et perspectives de coopération commerciale et économique ; Réalisation, perspectives et horizon de développement de la coopération humanitaire dans le domaine de l'éducation ; En unissant nos efforts pour lutter contre les infections ; coopération en matière de santé ; défis et perspectives ; Coopération russo-africaine pour le développement d'un système de sécurité international de l'information ; Union économique euro-asiatique : point clé de l'interaction avec les pays et les associations d'intégration du continent ; Perspectives de coopération scientifique et d'enseignement entre la Russie et l'Afrique ; Coopération à long terme dans le secteur de agro-industriel et Exploration géologique - investissement pour l'avenir durable.
D'autres thématiques concernent Russie-Afrique : ensemble contre le terrorisme ; Table ronde sur la prévention de la course aux armements dans l'espace ; Création d'une nouvelle génération d'experts de relations internationales : initiatives éducatives avec des universités africaines ; et Présentation de Handbook Africa2025 : opportunities and challenges.
L'ouverture officielle de la Première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique sera présidée, dimanche 10 novembre, par le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Serguei Lavrov.
Plusieurs accords de coopération dans divers domaines seront signés avec certains pays africains au cours de cette conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique.
La rencontre de Sotchi sera marquée par l'inauguration du "Jardin de l'amitié russo-africaine" avec la participation de Mikhail Bogdanov, adjoint au ministre des Affaires étrangères de la Russie, et de plusieurs chefs et hauts représentants de délégations de pays africains.
La tenue de cette rencontre ministérielle s'inscrit dans le cadre des recommandations du Deuxième sommet Russie-Afrique, tenu à Sotchi en 2023.
Le Regroupement des Promoteurs et Professionnels des Médias Digitaux du Bénin (REPROMED-BÉNIN) a organisé, vendredi 8 novembre 2024, au Palais des Congrès de Cotonou, une masterclass sur l'intelligence artificielle dans le journalisme à l'occasion de la Semaine du Numérique. La séance a réuni des promoteurs d'entreprise de presse, des journalistes en exercice, ainsi que des étudiants des écoles de journalisme.
Le secteur des médias est en pleine mutation avec l'introduction de l'Intelligence Artificielle. En début d'année 2024, le Regroupement des Promoteurs et Professionnels des Médias Digitaux du Bénin (REPROMED-BÉNIN) a initié le programme MED'IA. Selon Léonce Gamaï, président du REPROMED-BÉNIN, il s'agit à travers ce programme de susciter les échanges autour des enjeux et des problématiques liées à l'intelligence artificielle dans notre secteur et aussi de renforcer les capacités des journalistes à l'utilisation de l'IA dans leur travail au quotidien. Dans le cadre de l'édition 2024 de la semaine du numérique, informe-t-il, le REPROMED-Bénin a obtenu du ministère du numérique un appui logistique pour organiser une masterclass sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la production de contenu.
A en croire Paul Arnaud Deguenon, media and digital innovation professional, l'IA a toute sa place dans le journalisme. « C'est un outil formidable qui vous permet de gagner énormément de temps, de gérer l'automatisation de certaines tâches », a-t-il expliqué. Paul Arnaud Deguenon a souligné la nécessité pour les journalistes de se faire former afin de s'approprier des outils de l'IA. « Nous avons nos habitudes et aujourd'hui on nous demande de mettre complètement de côté cette façon traditionnelle de travailler et d'adopter de nouvelles méthodes, de nouvelles méthodologies de travail », a indiqué Paul Arnaud Deguenon. Il faut, souligne-t-il, saisir les nouvelles opportunités qui s'offrent à nous en utilisant les nouveaux outils de l'intelligence artificielle.
La capacité de l'IA à générer des contenus automatisés amène aussi son lot de risques. Arnaud Deguenon met en garde contre une utilisation "abusive et paresseuse" de ces outils.
« Nous devons savoir que l'intelligence artificielle est un outil et que l'outil ne vient pas remplacer l'homme. L'outil vient aider l'homme dans ses tâches quotidiennes. (…) Les professionnels des médias doivent aussi faire attention à la génération des fausses informations parce que grâce à l'IA aujourd'hui on peut générer et fabriquer toutes sortes d'informations. Nous devons faire beaucoup plus attention dans le traitement des informations que nous diffusons », a-t-il ajouté.
La masterclass a permis de partager avec les participants les généralités de l'Intelligence artificielle et aussi de faire des séances pratiques sur l'utilisation basique et les options avancées de quelques outils IA. Casimir Vodjo, rédacteur en chef d'Africaho, retient que l'IA est désormais incontournable dans le journalisme, mais il insiste sur l'importance de maintenir "la touche humaine et la touche journalistique". « Nous devons l'utiliser mais à bon escient (…) Ce n'est pas une affaire de confier sa tâche simplement à l'intelligence artificielle et dit bon voilà l'intelligence artificielle va tout faire à notre place. (…) La touche humaine, la touche journalistique ne doit pas manquer », a-t-il confié.
Claudia Dianou, journaliste à Bénin Web TV a exprimé son enthousiasme face aux possibilités offertes par l'IA. « Aujourd'hui, j'ai découvert des fonctionnalités que je ne connaissais pas et cela va clairement m'aider dans mon travail quotidien », a -t-elle affirmé.
Les professionnels des médias ont désormais une meilleure compréhension des enjeux et des défis de l'IA. Selon Léonce Gamaï, l'objectif est atteint et le REPROMED-BÉNIN va poursuivre ses actions à l'endroit des entreprises de presse et des professionnels des médias en ligne.
Ayosso Akpédjé
Pour des faits présumés de vol, un prévenu a passé plus de 16 ans en prison sans être présenté à une juridiction de jugement. Il saisit la Cour constitutionnelle qui a rendu une décision en sa faveur.
A travers une requête en date du 27 février 2024, un détenu saisit la Cour constitutionnelle pour examiner son cas. Agent de sécurité, il a été incarcéré depuis 2008 à la prison civile de Cotonou pour des faits présumés de vol sur son lieu de travail. Mais depuis lors, son procès n'a jamais eu lieu. A travers sa requête, il saisit la haute juridiction pour « inexécution d'une décision du 24 février 2022, et implore les sages de la haute juridiction pour sa mise en liberté d'office.
Selon Banouto, le prévenu après 13 ans de prison sans être jugé, a saisi la Cour constitutionnelle d'une requête en inconstitutionnalité de sa détention provisoire le 02 décembre 2021. La haute juridiction à travers une décision le 24 février 2022, avait déclaré qu'il y a violation de son droit d'être jugé dans un délai raisonnable. En dépit de cette décision, l'agent de sécurité n'a pas été présenté à une juridiction de jugement. Interpellé, le juge du deuxième cabinet d'instruction du tribunal de première instance de première classe de Cotonou indique que la procédure ouverte sur ces faits a été clôturée le 10 décembre 2010 par une ordonnance de transmission de pièces au procureur général près la Cour d'appel de Cotonou.
En rendant leur décision, les sages de la Cour constitutionnelle rappellent les dispositions des articles 124 de la Constitution et 20 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle. Ils font remarquer que l'obligation de présenter l'inculpé à une juridiction de jugement n'est pas entièrement satisfaite par la clôture de l'instruction. Ils indiquent également que tant que le juge de jugement n'est pas saisi du dossier de l'intéressé, les autorités judiciaires restent tenues de ladite obligation.
Sur la demande de mise en liberté du détenu, la Cour constitutionnelle explique que cela échappe à sa compétence. Une telle demande selon les sages, relève plutôt du juge de la légalité. Dans sa décision, la haute juridiction précise qu'elle doit « se garder de s'immiscer dans les prérogatives constitutionnelles des autres institutions ».
A Zounzonmè, une localité de la commune d'Abomey dans le département du Zou, un motocycliste a été braqué dans la nuit du mercredi 06 au jeudi 07 novembre 2024.
Les vols à main armée de plus en plus fréquents dans le département du Zou. Nos sources renseignent qu'un motocycliste en a été victime dans la nuit du mercredi 06 novembre 2024 à Zounzonmè, dans la commune d'Abomey. Les malfrats l'ayant attaqué, ont emporté sa moto. Dans leur fuite, les hors la loi au nombre de deux, tombent dans une patrouille policière du commissariat d'Avogbanna appuyé par les éléments d'Agongouinto. Mis en déroute, ils prennent la fuite et abandonnent une arme de fabrication artisanale.
F. A. A.
La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) a procédé, ce vendredi 08 novembre 2024, à l'élection des élus consulaires devant siéger au sein des conseils départementaux du Conseil économique et social (CES). C'était à l'occasion de la 2e session extraordinaire de l'Assemblée consulaire de l'année 2024.
On connait désormais les représentants de corps des métiers du secteur de l'industrie et du commerce dans les Conseils économiques et sociaux départementaux. Ils ont été élus, ce vendredi 08 novembre 2024, au cours de la 2e session extraordinaire de l'Assemblée consulaire de la CCI Bénin.
Le président de la CCI Bénin s'est réjoui à l'occasion des réformes gouvernementales de 2019 qui consacrent l'institution consulaire comme « un centre de service des entreprises », et de son positionnement dans l'écosystème entrepreneurial. Ces réformes selon le président, ont permis à l'institution consulaire de retrouver sa place au sein du Conseil économique et social. M
Arnauld AKAKPO a salué l'engagement des élus consulaires qui pour lui, témoigne de leur « volonté commune » d'œuvrer pour un secteur privé « pleinement intégré dans le processus de décision économique et sociale ». « Ensemble, construisons une représentation forte et efficace qui saura défendre nos intérêts et promouvoir un développement inclusif », a-t-il lancé souhaitant de riches et fructueux échanges aux élus.
Cette 2e session a été convoquée conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article 22 des statuts de la Chambre de commerce et de l'industrie du Bénin.
Liste des élus consulaires par département
– Atacora/Donga
ODJO Radji Raoufou
– Borgou
AROUNA Kamilou
– Alibori
ALOUKOUTOU Diane
– Mono
TOKOGNON Jacques
– Couffo
TOZO Christophe
– Zou
d'ALMEIDA Kodjori
– Collines
TONON Marcellin
– Plateau
KORA Yessoufou
– Ouemé
HOUNDEGLA Alfred Dedji
– Atlantique
AKPAHOUNKA Coffi
– Littoral
ZINSOU Nancy.
F. A. A.
Ce jeudi 07 novembre au siège du CNOS BEN à Cotonou, la Fédération Béninoise de Handball a bénéficié des actions du Comité National Olympique et Sportif Béninois (CNOS BEN) dans son programme d'activités continentales 2024 en son volet « Devéloppement du Sport ». 200 ballons de compétition (tailles 2 et 3) de marque ‘'SEMO'', ont été remis aux responsables de la FBHB.
La remise officielle des matériels s'est déroulée en présence de M. Julien MINAVOA (Président du CNOS BEN) et M. Sidikou KARIMOU, Président de la Fédération Béninoise de Handball. L'objectif de cette activité est d'apporter un soutien à la fédération béninoise de handball.
Le président du CNOS BEN M. Julien MINAVOA a félicité la Fédération Béninoise de Handball pour les prouesses réalisées ces dernières années notamment la présence de deux clubs béninois dans le top 5 (Flowers CNSS 2e et ADJIDJA HBC 5e) lors du 45e Championnat d'Afrique des Clubs Champions au Maroc. Il a surtout encouragé le comite exécutif de la FBHB à poursuivre ses actions afin de révéler davantage la discipline.
Le Président de la FBHB M. Sidikou Karimou, au nom de son équipe, des handballeurs / handballeuses et dirigeants de clubs, a remercié le CNOS BEN pour son action qui rend un grand service à la pratique de la discipline.
J.S
La Société des Infrastructures Routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT), a lancé ce 8 novembre 2024, un recrutement pour plusieurs postes. Voici les offres d'emploi
L'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) a tenu une conférence de presse, vendredi 08 novembre 2024, à son siège, à Agblangandan, pour sensibiliser sur le délit pénal d'exercice illégal et d'usurpation de titre d'architecte et d'urbaniste au Bénin. La conférence, animée par Aimé GONÇALVES, président de l'Ordre et d'autres membres du Conseil, a permis d'alerter le public sur les répercussions de cette pratique sur la sécurité des citoyens, la réputation de la profession. Les sanctions pénales encourues par les usurpateurs ont été également rappelées.
Professions dont l'exercice est réglementé par la loi, les métiers d'architecte et d'urbaniste font face à une « réalité préoccupante » : l'exercice illégal et l'usurpation du titre d'architecte ou d'urbaniste. Une problématique jugée urgente par l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) qui l'a fait savoir lors d'une conférence de presse tenue, vendredi 08 novembre 2024, au siège du Conseil.
« L'architecture et l'urbanisme ne sont pas seulement des métiers, mais des engagements envers notre société. Ils impliquent des compétences, des connaissances et une éthique que nous devons tous respecter », a rappelé Aimé GONÇALVES, président de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB). L'exercice illégal de ces professions compromet non seulement la « qualité des constructions » mais aussi la « sécurité » des citoyens, selon l'Ordre qui déplore la prolifération de l'usurpation de titre.
Michel Rodrigues SAMA, Secrétaire aux Affaires juridiques de l'ONAUB, a exposé l'état des lieux, évoquant des pratiques non régulées de conception architecturale effectuées par des autodidactes, des techniciens et même des ingénieurs.
L'exercice illégal des métiers d'architecte et d'urbaniste engendre de multiples conséquences, notamment sur le plan de la sécurité.
Des conséquences graves et multiples
Les bâtiments conçus sans les compétences requises présentent des risques élevés d'effondrement et nécessitent souvent des corrections coûteuses pour leurs propriétaires, selon les mises en garde de Abraham AVAKOUDJO, Secrétaire Général de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB).
« (…) D'énormes problèmes sont recensés, notamment au niveau de la qualité de la construction, la qualité de la conception architecturale et la sécurité des bâtiments ainsi produits, au niveau du respect des normes de construction, au niveau de la fonctionnalité des bâtiments ainsi projetés, au niveau du confort et de l'esthétique, de la projection des villes, etc. », a expliqué le SG.
Au nombre des facteurs contribuant à entretenir cette pratique nuisible, figurent le manque de surveillance et l'absence de recours efficaces pour les victimes. Il y a également : le « déficit énorme de sensibilisation au niveau des populations », la « forte pénurie de professionnels dans le secteur de l'architecture » et les « lacunes profondes dans la règlementation ».
« Aujourd'hui, nous sommes environ 225-250 au plus, y compris tous les jeunes que nous avons et ceux qui ne sont même plus de ce monde. Plus de 90% de ce nombre se retrouve dans les grandes villes. Le reste du pays fait quoi ? », a déploré M. SAMA.
Usurpateurs sous le coup de la loi
L'architecte, selon Alain AKPO, huissier de justice réquisitionné par l'Ordre, est une personne dont le métier est de concevoir le plan d'un édifice et de diriger l'exécution. C'est un professionnel qui a appris ce métier, qui a suivi une formation bien déterminée. La profession d'architecte en République du Bénin est bien régie par des textes. « Il y a un décret qui fixe les conditions d'accès et d'exercice de cette profession. Donc, toute violation de ces textes est passive de sanction. Le Code pénal béninois a prévu des sanctions (…) », a-t-il précisé.
L'ONAUB a pris des mesures face aux enjeux de la lutte contre l'exercice illégal et l'usurpation de titre d'architecte au Bénin.
Mesures et actions engagées par l'ONAUB
Les actions de l'ONAUB incluent le renforcement des contrôles sur les chantiers, la création d'un registre public des architectes accrédités, et des campagnes de sensibilisation dans les régions rurales pour mieux informer le public sur l'importance de faire appel à des professionnels qualifiés. L'Ordre travaille également à renforcer sa collaboration avec le Ministère de la Justice afin d'initier des poursuites contre les contrevenants.
L'ONAUB prévoit d'intensifier la formation continue des jeunes professionnels.
Pour finir, Aimé GONÇALVES, président de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin a appelé à « œuvrer pour un Bénin où l'architecture et l'urbanisme sont exercés dans le respect des normes et des valeurs (...) ».
M. M.
La coopération entre le Bénin et le Canada se consolide. La représentation diplomatique à Cotonou sera bientôt transformée en une ambassade avec résidence à Cotonou. L'annonce a été faite ce jeudi 07 novembre 2024 par le ministre des affaires étrangères à travers un communiqué.
Cette décision des autorités canadiennes s'inscrit dans leur volonté de dynamiser les relations de coopération avec le Bénin, pays devenu très attractif au regard des nombreuses réformes entreprises par le chef de l'Etat Patrice TALON pour stimuler le développement économique.
Les axes de coopération entre les deux pays selon le communiqué prendront en compte les secteurs clés tels que l'éducation et la formation professionnelle ; les énergies renouvelables ; l'autonomisation des femmes ; la gouvernance et la lutte contre la corruption ; etc.
Lire le communiqué
Le Gouvernement du Bénin se réjouit de l'annonce faite ce jour, par le Canada, d'élever le niveau de sa représentation diplomatique à Cotonou au rang d'Ambassade pour marquer une étape importante dans le renforcement des relations diplomatiques entre nos deux pays.
Cette décision du Canada témoigne de l'attractivité croissante du Bénin sur la scène africaine et internationale et de la reconnaissance de la politique diplomatique et des réformes entreprises par le Gouvernement du Président Patrice TALON pour moderniser le pays et stimuler son développement économique.
L'ouverture d'une Ambassade du Canada près le Bénin, avec résidence à Cotonou, permettra d'approfondir notre coopération dans des domaines prioritaires tels que la formation et le renforcement des capacités des jeunes, la promotion des énergies renouvelables, la promotion des droits, l'autonomisation des femmes et la nutrition.
Le Bénin et le Canada partagent des valeurs communes. Cette nouvelle étape dans nos relations bilatérales ouvre la voie à un partenariat bilatéral renforcé et mutuellement bénéfique entre nos deux Nations.
Le Gouvernement béninois remercie les Autorités canadiennes pour cette marque de confiance et se réjouit des nouvelles opportunités de collaboration qui en découleront, au bénéfice de nos deux peuples.
Cotonou, le 7 novembre 2024
Le football est l'un des sports les plus populaires au monde, avec des règles qui ont évolué au fil des ans pour s'adapter aux changements dans le jeu et aux attentes des spectateurs. Sur la plateforme http://1xbet.cm/les utilisateurs ont la possibilité de placer des paris sur divers événements de football se déroulant partout dans le monde entier.
Voici un aperçu des principales règles du football ainsi que leur évolution au fil du temps :
● Les règles modernes du football ont été établies en 1863 par la Football Association en Angleterre, créant ainsi le premier cadre réglementaire du sport.
● Les "Laws of the Game" (Lois du jeu) étaient une série de 13 règles initiales qui ont servi de base au football tel qu'il est joué aujourd'hui.
● Les cartons jaunes et rouges ont été introduits en 1970, lors de la Coupe du Monde de la FIFA au Mexique, pour normaliser la manière dont les fautes étaient sanctionnées.
Sur la plateforme 1xBet les utilisateurs ont la possibilité de placer des paris sportifs sur divers événements de football se passant partout dans le monde entier.
Les principales règles du football moderne
Un match se compose de deux périodes de 45 minutes chacune, avec une pause de 15 minutes à la mi-temps. Les utilisateurs peuvent placer des pari foot en ligne avec 1xbet.cm/line/football sur divers evenements sportifs se passant partout dans le monde entier. Le temps additionnel, déterminé par l'arbitre, est ajouté à la fin de chaque période pour compenser les arrêts de jeu (blessures, remplacements, célébrations, etc.).
Une équipe se compose de 11 joueurs, y compris un gardien de but. Chaque équipe peut faire jusqu'à 5 remplacements (selon les compétitions), bien que cette règle ait évolué ces dernières années, particulièrement avec l'arrivée du Covid-19 qui a permis d'introduire cette modification pour éviter les fatigues excessives des joueurs.
Le match commence par un coup d'envoi au centre du terrain, qui est également utilisé après un but ou pour reprendre le jeu après la mi-temps. Le ballon doit être joué vers l'avant, et les adversaires doivent rester à 10 mètres du ballon lors du coup d'envoi. Les utilisateurs ont la possibilité avec 1xBet de placer des paris sur les événements de foot en ligne qui se déroulent partout dans le monde entier.
Une faute est commise lorsqu'un joueur fait preuve de conduite antisportive ou utilise une force excessive contre un adversaire. Les sanctions pour les fautes incluent les cartons jaunes (avertissement) et les cartons rouges (expulsion). Un joueur expulsé avec un carton rouge ne peut plus revenir sur le terrain, et son équipe doit continuer avec un joueur en moins.
Le football dans l'actualité aujourd'hui
Le football demeure le sport le plus populaire au monde en 2024, surpassant largement d'autres disciplines en termes de pratiquants et de spectateurs. Selon la FIFA, environ 265 millions de personnes jouent au football, ce qui en fait le sport le plus pratiqué à l'échelle mondiale. Des compétitions majeures comme la Coupe du Monde attirent des milliards de téléspectateurs, consolidant ainsi la position dominante du football dans le paysage sportif international. En France, le football est également le sport le plus suivi, avec 50 % de la population se déclarant intéressée ou très intéressée par ce sport.
Plusieurs footballeurs ont marqué l'histoire par leur talent exceptionnel et leurs contributions au sport. Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, est souvent considéré comme l'un des plus grands joueurs de tous les temps, ayant remporté trois Coupes du Monde avec le Brésil. Diego Maradona, célèbre pour son "but du siècle" lors de la Coupe du Monde 1986, est une autre légende du football précise le journal camerounais info. Plus récemment, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ont dominé la scène footballistique, accumulant de nombreux titres individuels et collectifs, et sont souvent cités parmi les meilleurs joueurs de l'histoire.
Sainte-Lucie a réaffirmé, mardi à New York, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie comme “la solution de compromis” au différend régional autour du Sahara marocain.
Lors de son intervention devant les membres de la 4è commission de l'Assemblée générale de l'ONU, le représentant de Sainte-Lucie a souligné que cette initiative, qualifiée de sérieuse et crédible dans les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007, est conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
Carlton Ronnie Henry a appelé à la reprise du processus des tables rondes avec les mêmes participants, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, et ce conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la 2703.
En réaffirmant son soutien à une solution juste et mutuellement acceptable entre les parties à travers le dialogue, le diplomate a indiqué que son pays appuie les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son Envoyé personnel visant à faciliter le processus politique en cours.
La Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), structure en charge de l'exploitation de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et GP-TRANS sont les seuls opérateurs autorisés pour le pesage des conteneurs destinés à l'export au Port autonome de Cotonou (PAC). Cette décision prise conformément aux exigences de la Masse Brute Vérifiée (VGM) définies par la Convention SOLAS, vise à optimiser le contrôle et la conformité des opérations de pesage.
Ce jeudi 07 novembre 2024, tous les conteneurs à l'export devront présenter un ticket de pesage émis exclusivement par SIPI BENIN et GP-TRANS, avant d'accéder au port. Ceci, conformément à la décision d'externalisation prise en mai 2024 par le PAC, et faisant de ces deux structures, les seuls opérateurs habilités à délivrer des tickets de pesage pour VGM pour les conteneurs en partance du Port de Cotonou. Le tarif de ces opérations de pesage selon une publication de La Marina, est plafonné à 12 000 francs CFA, et couvre les pesées à vide et en charge de chaque conteneur (TC20, TC40, etc.).
Cette externalisation selon une source portuaire rapportée par le site d'informations, vise à « fluidifier le trafic portuaire et à renforcer la sécurité des opérations, des objectifs essentiels dans le cadre de la Convention SOLAS et de l'amendement du chapitre V/2, qui impose une stricte vérification de la masse des conteneurs destinés à l'export.”
La décision d'externalisation a été notifiée aux structures intervenant sur la plateforme portuaire par notes officielles les 29 et 31 mai 2024, par le Port de Cotonou. Par cette note, la direction générale du port a invité les autres structures de pesage opérant sur la plateforme portuaire, à entamer les démarches pour obtenir un agrément du PAC si elles souhaitent exercer légalement l'activité de pesage à l'export. Il s'agit notamment de ETG BENIN, MAERSK LOGISTICS & SERVICES, IBCG, STILCO et FK-CORPORATION.
F. A. A.
Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les provinces du Sud du Royaume ont connu un essor de développement sans précédent au cours des dernières décennies. Ce constat a été mis en exergue par des conférenciers réunis, mercredi, au Consulat général du Maroc à Lyon, en France
« Provinces du Sud du Maroc : Potentiel et opportunités d'investissement », c'est le thème de la conférence organisée, mercredi dernier, à Lyon en présence du Consul Général du Maroc, Fatima Baroudi, et de plusieurs personnalités françaises et de la diaspora marocaine.
Cette rencontre, initiée à l'occasion du 49è anniversaire de la glorieuse Marche Verte, a permis de faire le point des grandes réalisations accomplies sous le leadership du Souverain dans le Royaume, notamment dans le Sahara marocain.
Les intervenants ont mis l'accent sur les chantiers de développement lancés dans le Royaume, portés par la Vision clairvoyante du Souverain, et qui ont impacté le développement, le progrès et la prospérité dans les provinces du Sud dont le Sahara marocain.
Selon les conférenciers, les provinces du Sud sont devenues un pôle de développement et de prospérité et une destination privilégiée des grands chantiers structurants et d'investissements qui en font un hub vers le continent africain et un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique.
Séduits par ce qu'ils ont vu et entendu lors de la séance, les différents opérateurs économiques français et de la diaspora ont manifesté leur volonté d'accompagner le Royaume dans ses efforts de développement et de progrès notamment de ses provinces du Sud.
L'un des présentateurs Henri Louis Vedie, professeur émérite à HEC-Paris, a exposé les chantiers de réformes qui ont transformé la région en pôle d'attraction et de compétitivité dans les secteurs agricole et maritime, sans oublier ses atouts touristiques.
Un autre expert, Tariq Essaid, consultant en management, a exposé les dispositions de la charte d'investissement en matière de création de mécanismes de soutien à l'investissement, l'amélioration de l'environnement des affaires et la promotion d'une gouvernance unifiée et décentralisée.
Nabil Ameziane du Centre régional d'Investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab, a présenté les modalités pratiques d'investissement dans les provinces du sud du Royaume, dont les guichets uniques pour faciliter les formalités aux investisseurs.
La conférence a été marquée aussi par les témoignages des opérateurs économiques, qui n'ont pas regretté d'avoir investi dans les provinces du sud, compte tenu de l'environnement favorable et incitatif aux affaires qu'elles offrent.
C'est officiel ! Gernot Rohr, le sélectionneur de l'équipe nationale a dévoilé dans la soirée de ce jeudi 7 novembre, la liste des Guépards pour affronter le Nigéria et la Libye lors des 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Les 14 et 18 novembre prochains, le Bénin affronte le Nigeria et la Lybie dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025. Comme c'est la coutume, à quelques jours de la trêve internationale, Gernot Rohr a annoncé ce jeudi la liste des Guépards convoqués.
Il est à noter le retour de Serge Obassa, Lenny Pirringuel, Tosin Aiyegun et Ryan Adigo. Voici la liste :
J.S
En France dans le cadre d'une visite de travail, le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Edouard LOKO a rencontré ce jeudi 07 novembre 2024, le directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le renforcement du partenariat entre les deux institutions était au cœur des échanges.
Edouard LOKO reçu en audience ce jeudi 07 novembre 2024 à Paris, par Nicolas GUINARD, directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l'OIF. Avec lui, il a discuté des nouvelles perspectives de coopération entre les deux institutions.
En prélude aux élections générales de 2026, le défi de la régulation des médias dans le contexte béninois a été évoqué lors des discussions. A cet effet, la formation des journalistes, gage d'une couverture médiatique responsable et professionnelle en période électorale, a été évoquée lors des discussions entre les deux personnalités. Plusieurs autres sujets destinés à renforcer la coopération entre l'institution de régulation des médias au Bénin et l'OIF ont été également abordés.
F. A. A.
La salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin a abrité, jeudi 7 novembre, l'édition 2024 du Senior Policy sur le développement durable. Cette rencontre d'échanges est organisée par le Réseau de Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies (SDSN Bénin) en collaboration avec la Chaire de l'Organisation Mondiale du Commerce au Bénin (OMC-CIDI), la CCI Bénin, et le Centre de Recherche en Economie de l'Université d'Abomey-Calavi (CRE-UAC).
Dans sa volonté d'œuvrer à la recherche des solutions visant à accélérer la marche du Bénin vers l'atteinte des objectifs du développement durable, le Réseau de Solutions pour le Développement Durable des Nations Unies (SDSN) tient des rencontres d'échanges sur des thématiques variées. Les réflexions de l'édition 2024 portent sur le thème « Commerce équitable et développement durable au Bénin ».
Selon Jude Eggoh, coprésident du SDSN Bénin, le dernier rapport sur le développement durable pour le Bénin, classe notre pays parmi les bons élèves dans la réalisation des ODD avec un score de 55, 6 sur 100 au-dessus de la moyenne pondérée par la population de la CEDEAO pour l'ensemble des 17 ODD. « Mais, dans un environnement économique mondial caractérisé par des crises multiples, les efforts doivent s'intensifier. Dans ce processus long vers l'atteinte des ODD, la promotion du commerce équitable peut être un allié décisif », a-t-il affirmé. L'édition 2024 du Senior Policy a pour objectif de susciter des discussions scientifiques et des échanges sur le rôle du commerce équitable dans le développement durable et également d'identifier les moyens pouvant accélérer la marche vers le développement durable d'ici 2030.
Dans son intervention, le Secrétaire général de la CCI Bénin, Raymond Adjakpa Abile, s'est interrogé sur la notion d'équité dans le commerce équitable. « Si l'on fait du commerce équitable et que l'on y met de l'équité on ira probablement vers le développement durable », a-t-il relevé. Le commerce équitable, poursuit Raymond Adjakpa Abile ne peut aboutir sans la participation active du secteur privé.
Source de durabilité de développement
Pour Habib Tidjani, conseiller technique du ministre d'Etat chargé de l'Economie et des Finances, le commerce équitable au-delà de sa définition comme alternative aux mécanismes traditionnels de marché, s'inscrit pleinement dans la recherche d'un système commercial qui prône justice et équité. « Il est important de reconnaître que ce modèle peut devenir un puissant levier pour promouvoir le bien-être social, soutenir les petits producteurs et favoriser la croissance inclusive notamment dans les secteurs qui structurent notre économie tel que l'agriculture », a-t-il déclaré. A l'en croire, l'agriculture, pilier essentiel de développement du Bénin, incarne en elle seule de nombreux enjeux du commerce équitable.
Le représentant du ministre de l'Economie et des Finances souligne que le développement des PME est nécessaire pour « créer un écosystème où les recherches produites au niveau local bénéficient aux communautés locales et où les emplois créés sont sources de dignité et de stabilité ». « Pour faire face aux exigences des marchés internationaux et garantir la compétitivité de notre économie, l'innovation et la technologie doivent jouer un rôle central dans notre approche de commerce équitable », a ajouté Habib Tidjani. Il rassure que le ministre de l'Economie et des Finances est favorable à la valorisation des résultats qui découleront de ces réflexions et à les intégrer pleinement dans le processus de décision pour guider l'action publique.
Dans sa communication inaugurale, le professeur Alain Babatoundé a présenté le commerce équitable comme source de durabilité du développement. « Le commerce est reconnu comme un moyen de réaliser le Programme 2030, suivant les cibles définies au titre de l'ODD 17 », a-t-il souligné. Alain Babatoundé a abordé certains défis à savoir la concurrence avec le commerce conventionnel, le coût de la certification pour les petits producteurs, des certifications abusives qui ne respectent pas réellement les standards équitables etc.
Un panel suivi de débat a permis d'échanger sur le commerce équitable et ses liens avec le développement durable au Bénin ; l'impact du commerce équitable sur les communautés locales ; comment la certification des produits agricoles permettrait aux producteurs béninois d'accéder à de nouveaux marchés tout en répondant aux exigences de la durabilité, ainsi que les défis et perspectives pour le commerce équitable au Bénin. Le Senior Policy 2024 a réuni des universitaires, chercheurs, étudiants, représentants du secteur privé et public.
Akpédjé Ayosso
A propos du SDSN
Le réseau de solutions de développement durable des Nations unies (SDSN) fonctionne depuis 2012 sous les auspices du secrétaire général des Nations unies. Il mobilise les connaissances scientifiques et technologiques mondiales sur les défis du développement durable, y compris la conception et la mise en œuvre des ODD.
Le SDSN a mis en place un réseau de SDSN nationaux et régionaux afin de mobiliser ces centres de connaissances pour la résolution pratique des problèmes liés au développement durable. Ces réseaux coordonnent les milliers d'institutions membres de la SDSN - universités, centres de recherche, groupes de réflexion et organisations de la société civile.
Le réseau SDSN Bénin est co-hébergé par la Direction de la Recherche et des Etudes Stratégiques de la Direction générale de l'Economie du ministère de l'Economie et des Finances et l'université d'Abomey-Calavi.
Les Jeux Universitaires sont de retour pour la 11e édition. Le plus grand rendez-vous sportif universitaire du Bénin se tiendra du 9 au 14 novembre 2024 au Stade Omnisports de Djougou.
Les athlètes compétiront dans les cinq disciplines suivantes : Football, Basketball, Handball, Volleyball et Athlétisme. Comme toujours, les jeux Universitaires sont l'occasion unique de découvrir les meilleurs talents du pays, dans une ambiance festive et conviviale. L'entrée sera libre et gratuite pour tous.
J.S
Ce jeudi 07 novembre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu sa décision sur la demande de remise en liberté provisoire formulée par les avocats des personnes poursuivies dans le dossier relatif au bateau ayant échoué aux larges des côtes béninoises à Fidjrossè, à Cotonou. Cette demande de la défense est rejetée, et l'audience renvoyée au 28 novembre prochain.
Pas de liberté provisoire pour les personnes poursuivies dans le dossier du navire ayant échoué à la plage de Fidjrossè en juin dernier. La demande de remise en liberté provisoire formulée par leurs avocats a été rejetée lors de l'audience de ce jeudi 07 novembre 2024 à la CRIET. Suite à cette décision de la juridiction spéciale, les 14 membres de l'équipage du navire, les 02 agents de la marine nationale, le commissaire de police et un contrebandier, retournent en prison en attentant la prochaine prévue pour le 28 novembre prochain.
Dans ce dossier, on reproche au commissaire et aux deux agents de la Marine, des faits d'abus de fonction.
Les 14 membres de l'équipage quant à eux sont poursuivis pour « navigation sans titre » sur les eaux du Bénin. Le contrebandier, présumé propriétaire de la cargaison de 200 000 litres de gasoil saisis, sur le bateau, est poursuivi pour "trafic de produits pétroliers". Devant les juges de la CRIET, ils sont tous plaidé non coupable.
La demande de remise en liberté a été formulée lors de la dernière audience en août 2024.
F. A. A.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a auditionné un militaire et 04 autres personnes ce jeudi 07 novembre 2024. Ils sont poursuivis pour trafic de drogue et blanchiment de capitaux.
Une affaire de drogue et de blanchiment de capitaux devant les juges de la CRIET ce jeudi 07 novembre. L'affaire implique un militaire et 04 autres personnes. Ils sont poursuivis pour des faits de trafic de drogue et de blanchiment de capitaux.
La substance en cause dans ce dossier selon l'homme en uniforme, ne serait pas de la drogue. A la barre, il déclare que c'est une substance qui lui permet de conserver ses produits de pharmacopée, étant donné qu'il occupe une partie de son temps à la phytothérapie.
Une déclaration qui contredit celles qu'il avait faites lors de l'enquête préliminaire. En effet, il aurait confié à l'un des autres prévenus qu'il voulait lui vendre de la drogue à une somme de 06 millions de francs CFA. Selon les autres prévenus, il serait le cerveau de l'opération ayant conduit à leur interpellation.
Le dossier est renvoyé au 12 décembre prochain pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries.
F. A. A.
Le Maroc a été élu, jeudi 07 novembre 2024, à une grande majorité, vice-président d'Interpol pour l'Afrique. La candidature du Royaume a été plébiscitée lors des élections du comité exécutif de cette organisation et ce, en reconnaissance de ses efforts pour la préservation de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international et de son rôle pionnier au service de la coopération sécuritaire Sud-Sud.
Cette candidature marocaine s'inspire des Hautes Orientations Royales érigeant la coopération Sud-Sud en choix stratégique et en priorité pour le Royaume et ses partenaires africains.
Un communiqué de la Direction Générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique que le représentant du Royaume a été élu grâce aux votes des délégués de 96 pays membres, avec une large avance par rapport au reste des candidats, lors de l'opération de vote qui s'est déroulée à l'occasion de la 92è Assemblée générale d'Interpol qui se tient à Glasgow (4-7 novembre), en Ecosse.
Le Maroc avait présenté sa candidature pour ce poste, animé en cela d'une ferme volonté de contribuer au développement des structures policières en Afrique, et d'une détermination résolue à renforcer la coopération sécuritaire Sud-Sud et à échanger ses expériences et expertises avec les services de sécurité dans son environnement continental.
La candidature marocaine s'inspire des Hautes Orientations Royales érigeant la coopération Sud-Sud en choix stratégique et en priorité pour le Royaume et ses partenaires africains, selon une vision pragmatique fondée sur le développement des relations liant le Maroc aux pays africains à tous les niveaux, y compris sécuritaire.
Sur la base de cette vision, le Royaume a déposé un dossier de candidature bien ficelé pour occuper ce poste, s'appuyant sur l'investissement dans les ressources humaines policières en Afrique, le développement des structures de sécurité et la consolidation de la coopération policière au sein de l'espace africain en vue d'assécher les sources de l'immigration irrégulière et de trafic d'êtres humains et d'empêcher leurs liaisons avec les réseaux de crime transfrontalier.
Suite à son élection au comité exécutif d'Interpol en tant que vice-président de l'Organisation pour l'Afrique, le Maroc aspire à coordonner les efforts avec les bureaux centraux nationaux dans les pays africains et dans le reste des pays du monde afin de répondre avec célérité et efficience aux menaces terroristes liées aux ramifications régionales des organisations extrémistes.
Il s'agit aussi de mettre en lumière et de coordonner les efforts de lutte contre les risques non conventionnels se rapportant au recours malveillant à l'Intelligence artificielle et aux nouvelles technologies par les groupes de crimes organisés.
Le Représentant du Maroc à ce poste est le préfet de police Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire et chef du Bureau central national d'Interpol-Rabat.
Le Directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire (DGSN-DGST), M. Abdellatif Hammouchi, qui a présidé la délégation du Royaume du Maroc à la 92ème session de l'Assemblée Générale d'Interpol à Glasgow, a participé aux discussions multilatérales et à des rencontres bilatérales qui ont porté sur les moyens de renforcer la coopération sécuritaire internationale et l'action policière commune, outre le soutien de l'appui à la candidature du Maroc à la vice-présidence d'Interpol pour l'Afrique.
Créée en 1923, Interpol est une organisation internationale de police criminelle, dont l'objectif principal est de soutenir les capacités nationales et l'échange d'informations et d'expertises entre les services sécuritaires des 196 pays membres pour mieux prévenir et lutter contre les ramifications transnationales des différentes formes de crimes et de menaces sécuritaires.