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24 Heures au Bénin

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Updated: 2 days 59 min ago

« Il faut que nos deux pays travaillent plus ensemble », Romuald Wadagni

Sat, 06/11/2022 - 16:42

Grand invité de l'Économie dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs en partenariat avec Jeune Afrique ce samedi 11 juin 2022 Romuald Wadagni, ministre d'Etat, Chargé de l'Economie et des Finances s'est prononcé sur les relations commerciales Bénin- Nigéria.

Le trafic commercial entre le Bénin et le Nigéria a été bloqué pendant plusieurs mois pour cause de fermeture de la frontière ( Abuja a fermé ses frontières de août 2019- décembre 2020). A la question de savoir quel enseignement tiré de cette crise, le ministre Wadagni répond : « Il faut que nos deux pays travaillent plus ensemble ».

Sur les trente dernières années, poursuit-il, les tensions ont été nombreuses. Le ministre Wadagni rappelle que les deux chefs d'État se sont vus, un groupe de travail a été mis en place et un certain nombre d'actions entreprises, au niveau diplomatique, douanier et purement économique.

Selon lui, l'idée de la nouvelle dynamique de collaboration avec le Nigeria est simple : faire en sorte que le produit qui arrive au port de Cotonou pour le Nigeria puisse faire toutes les formalités sur place afin de fluidifier les relations commerciales.

« Quand on parle contrebande, on parle du riz qui traverse la frontière vers le Nigeria, mais 80% de l'essence vendue au Bénin vient illégalement du Nigeria. La réalité est que les deux pays ont conscience qu'il faut agir différemment », a-t-il ajouté.

A.Ayosso

Categories: Afrique

« Les DTS viendront, c'est certain »

Sat, 06/11/2022 - 16:42

L'Afrique attend toujours les 100 milliards de DTS du FMI promis depuis août 2021. Interrogé ce samedi 10 juin 2022 sur la question dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs, le ministre d'Etat, Chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni reste optimiste.

Les pays riches ont résolu de reverser 100 milliards de dollars sur le montant global de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international (FMI) pour faire face à la crise engendrée par la pandémie du Covid-19. Le Bénin était d'ailleurs l'un des pays a avoir proposé " l'utilisation des DTS pour des ressources nouvelles aux pays". L'Afrique est en attente de ces fonds depuis 2021. « Le président Macky Sall l'a rappelé. Moi aussi lors des échanges avec mes pairs, par exemple le ministre français », a déclaré Romuald Wadagni. Le ministre d'État Romuald Wadagni reste optimiste.

Selon lui, après le Covid, la guerre en Ukraine a mobilisé les efforts de la communauté internationale. « Nous espérions un déblocage lors des réunions de printemps du FMI, en avril, il n'est pas arrivé. Mais c'est une question de temps », ajoute l'argentier national.

A.Ayosso

Categories: Afrique

Le ministre Wadagni répond à sa candidature probable

Sat, 06/11/2022 - 16:42

Invité de l'émission "Eco d'ici, Eco d'ailleurs" sur RFI ce samedi 11 juin 2022, le ministre d'État charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a répondu à sa probable candidature à l'élection présidentielle de 2026.
À quatre ans de la tenue de la présidentielle de 2026, le ministre de l'État chargé de l'économie et des finances Romuald Wadagni n'envisage pas être candidat et trouve même « indécent » de s'y préparer d'une quelconque manière.
« (...) La présidentielle de 2026, au Bénin, c'est déjà dans un coin de votre tête ? ». A cette question posée, samedi 11 juin 2022 sur RFI dans " Eco d'ici, Eco d'ailleurs", le ministre d'État en charge de l'économie et des finances répond :
« Non, ce serait indécent ».
Le ministre poursuit en ces termes : « Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J'occupe une fonction qui demande beaucoup d'énergie. Il y a tellement à faire. Et je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s'ouvrent naturellement ».
M. M.

Categories: Afrique

L'intégralité des propos du ministre d'Etat Romuald Wadagni sur RFI

Sat, 06/11/2022 - 13:12

Le ministre d'Etat Chargé de l'Economie et des Finances était le Grand invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique dans l'émission Eco d'ici, Eco d'ailleurs. Durant environ 48 mn , il a détaillé sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation…
le libre-échange en Afrique,le rôle de la BCEAO, la réforme du Franc CFA et le Financement des économies africaines.
Votre journal publie ici l'intégralité de ses propos

Jeune Afrique : Romuald Wadagni, vous qui êtes un ardent défenseur du secteur privé, le retour de l'Africa CEO Forum, après deux années de Covid, c'est le signe que tout redevient possible sur le continent. La pandémie est-elle oubliée ?
Romuald Wadagni : Non, cela ne veut pas dire qu'on ne pense plus à la pandémie, mais qu'il faut aller de l'avant. Il faut trouver les moyens de vivre avec la pandémie.
Le retour de l'ACF était très attendu parce que c'est la principale plateforme où les grands décideurs privés se réunissent entre eux, et profitent aussi de la présence des décideurs politiques pour réfléchir aux enjeux auxquels les uns et les autres font face.
Revenons à l'actualité économique. Depuis quelques mois, on assiste au Bénin, comme ailleurs dans le monde, au retour de l'inflation. Est-ce lié à de vraies pénuries ou à de la spéculation ? Qu'observez-vous dans votre pays ?
Aujourd'hui, c'est un mixte des deux. Nous notons des phénomènes de spéculation sur certains produits dont nous avons régulé le prix, l'huile par exemple. Certains commerçants gardent leur stock et tentent de le vendre sous le manteau. Mais le plus important, c'est ce qui est en train d'arriver, avec la hausse des prix des intrants agricoles.

La vraie menace, c'est que lors de la prochaine campagne, la production agricole ne soit pas au rendez-vous. Et cette pénurie ne sera pas due à la spéculation, elle sera bien réelle. Vous avez entendu le président Macky Sall alerter sur le risque de famine en Afrique. Si rien n'est fait pour que les pays africains disposent d'intrants – et là, c'est probablement un peu tard pour la campagne 2022-2023 -, les prix des récoltes seront encore plus élevés.
Que peuvent faire les gouvernements pour limiter la casse sociale ?
Il y a quatre type de mesures. La première, c'est de renoncer aux prélèvements fiscaux et douaniers pour permettre que le prix soit accessible aux populations. Si on laisse les mêmes niveaux de TVA et de droits de douane, les produits se retrouvent encore plus chers pour les populations. Donc, il faut un renoncement total ou partiel à ces prélèvements sur la plupart des produits de grande consommation, tout en veillant à ne pas pénaliser les industries locales.
La deuxième catégorie de mesures, ce sont les subventions directes, par exemple sur le gasoil. Il est évident que nous allons continuer d'absorber ce choc. L'ensemble des engins de chantier, des tracteurs, les usines, les transports en commun utilisent le gasoil. Si nous n'agissions pas, les conséquences sur la productivité et la création de richesse seraient désastreuses. Nous mettons donc de l'argent sur la table pour ralentir l'effet de la hausse des prix.
Troisième type de mesures, c'est de réglementer et surveiller les prix des produits fortement subventionnés, pour lesquels nous voulons nous assurer que la population profitera des appuis de l'État. Et la quatrième mesure, c'est la mise en place de filets sociaux. Une partie de notre population est extrêmement pauvre et nous devons nous assurer que ces personnes ont accès au minimum pendant la période de crise.

L'État peut-il maintenir ces efforts dans la durée ?

Nous allons tenir le temps qu'il faudra car il s'agit de la vie de nos populations. Quoi qu'il en coûte. La bonne nouvelle, si je puis dire, c'est qu'il s'agit d'un phénomène global. Nous discutons avec les différents membres de la communauté internationale. Nous ne sommes pas isolés.
Macky Sall, en tant que président en exercice de l'UA, s'est rendu récemment en Russie pour porter la voix du continent auprès du président Poutine et il s'est inquiété des difficultés des pays africains d'accès aux céréales. Le chef de l'État sénégalais craint une famine. Est-ce déjà le cas au Bénin ?
Ce n'est pas le cas, même si une partie de la population subit l'augmentation des prix. La menace de famine vient essentiellement de l'absence d'intrants qui pourrait pénaliser la production agricole. Les vraies difficultés viendront l'année prochaine.
Mais pour le Bénin, et c'est une situation unique, nous avons réussi, en anticipant dès 2021, à nous assurer que nos paysans puissent bénéficier d'intrants pour la campagne 2022-2023.
Pour quelles raisons avez-vous constitué des stocks d'intrants ?
C'est l'incertitude liée au Covid qui nous a poussé à le faire. L'idée était de dire : si le fret continue de monter, si les bateaux et les conteneurs ne circulent pas, il faut anticiper. Bien sûr, on ne savait pas, en décembre, quand nous faisions le budget, que la guerre surviendrait en février. Mais l'analyse macroéconomique, l'évolution des cours et les problèmes logistiques au niveau mondial, ont conduit le Bénin à anticiper. Quand vous me demandez si la famine est là, je peux répondre non.

Revenons sur les propos de Macky Sall au sujet de la guerre en Ukraine. La neutralité du président sénégalais sur ce dossier, c'est aussi la position du Bénin ?
La position du président Macky Sall est celle du président de l'Union africaine, qui tient compte du fait que tous les pays du continent n'ont pas la même sensibilité. Le Bénin a une position simple : nous condamnons la violence comme manière de résoudre les conflits. Nous l'avons exprimé devant les Nations unies. Quelles que soient les raisons qui peuvent mener à un conflit, nous pensons qu'il est toujours possible de s'assoir autour d'une table et de discuter. La guerre n'est pas une solution.
L'autre grand enjeu de la crise actuelle, c'est l'accès à l'énergie. Comment fait-on lorsque l'on a pris des engagements pour limiter son impact sur le climat et que l'on doit développer son industrie ?
Effectivement, l'accès à une énergie disponible en quantité et au bon prix est un des facteurs dont dépend l'industrialisation. L'électricité coûte 3 ou 4 fois plus chère en Afrique. Parallèlement, nous avons pris des engagements concernant le climat. Mais aujourd'hui cela pèse sur la capacité des pays africains à se développer. Tous les projets gaziers ont du mal à être financés. Compte tenu de notre retard, nous devons moduler nos engagements.

Le Bénin et le Nigeria sont deux pays aux destins liés... Pourtant, ces dernières années ont été tumultueuses,la frontière a été fermée,avec des conséquences sérieuses pour le commerce régional. Quel enseignement avez-vous tiré de cette crise ?

L'enseignement est simple : il faut que nos deux pays travaillent plus ensemble. Sur les trente dernières années, les tensions ont été nombreuses. Les deux chefs d'État se sont vus, un groupe de travail a été mis en place et un certain nombre d'actions entreprises, au niveau diplomatique, douanier et purement économique.
L'idée de la nouvelle dynamique de collaboration avec le Nigeria est simple : faire en sorte que le produit qui arrive au port de Cotonou pour le Nigeria puisse faire toutes les formalités sur place afin de fluidifier les relations commerciales. Quand on parle contrebande, on parle du riz qui traverse la frontière vers le Nigeria, mais 80% de l'essence vendue au Bénin vient illégalement du Nigeria. La réalité est que les deux pays ont conscience qu'il faut agir différemment.

Vous vous êtes beaucoup investi à l'échelle de la sous-région dans la réforme du franc CFA. Menée tambour battant en 2019, elle semble tombée aux oubliettes...
L'horizon a changé compte tenu de l'instabilité. Il y a en fait deux réformes. La première au niveau de l'Uemoa concerne le franc CFA.
Et une seconde, qui se fait dans le cadre de la Cedeao pour que les 15 États membres adoptent une monnaie commune.
S'agissant du franc CFA, la réforme prévoyait la fermeture du compte d'opération auprès du Trésor français et le remplacement des représentants français dans les organes de gouvernance de la monnaie. C'est aujourd'hui effectif. Le passage du franc CFA à l'Eco n'a en revanche pas pu être mis en œuvre, d'abord en raison du Covid et, maintenant, de la guerre en Ukraine.
Romuald Wadagni, l'Afrique attend toujours les 100 milliards de dollars, qui correspondent aux droits de tirage spéciaux du FMI que pourraient céder les pays riches aux pays en développement. L'an dernier, vous étiez optimiste. Mais sur ce plan, rien n'a bougé non plus.
Si vous me reposiez la question aujourd'hui, je vous répondrais avec le même optimisme qu'il y a un an. Bien entendu, nous sommes en attente des DTS. Le président Macky Sall l'a rappelé. Moi aussi lors des échanges avec mes pairs, par exemple le ministre français.
Les DTS viendront, c'est certain. Après le Covid, la guerre en Ukraine a mobilisé les efforts de la communauté internationale. Nous espérions un déblocage lors des réunions de printemps du FMI, en avril, il n'est pas arrivé. Mais c'est une question de temps.
Le président français Emmanuel Macron a été réélu pour 5 ans. Cela vous rassure-t-il dans le contexte actuel ?
L'une des choses qu'on admire dans des pays comme la France ou les États-Unis, c'est leur administration forte, qui garantit une continuité de la relation, y compris quand les leaders changent. Ceci étant dit, quand le président est reconduit, cela permet de savoir à quoi vous pouvez vous attendre.

Le président français a-t-il su rénover la relation de la France avec le continent, comme il le souhaitait, ou existe-t-il toujours un soupçon d'ingérence ?
Le discours français est toujours à replacer dans un contexte précis. Il n'y a pas de discours sur l'Afrique, mais des dirigeants qui se positionnent en fonction des circonstances. Si je prends le cas du Bénin, je n'ai pas en mémoire de déclaration française prenant position sur un point ou un autre. Quand il y a des enjeux pour la France, pour ses ressortissants ou ses entreprises, il est compréhensible que ses dirigeants se prononcent.
Que doit faire la France pour être plus populaire auprès des Africains ?
Demandez à la France... Quand vous entendez le plaidoyer du président Macron pour qu'il y ait plus de ressources à destination des pays en développement durant la crise du Covid et que la France se place aux côtés de l'Afrique et aux côtés des économies qui sont prêtes à se réformer, les populations applaudissent.
Pour finir, la présidentielle de 2026, au Bénin, c'est déjà dans un coin de votre tête ?
Non, ce serait indécent. Je ne fais pas de langue de bois. Nous sommes à quatre ans de cette échéance. J'occupe une fonction qui demande beaucoup d'énergie. Il y a tellement à faire. Et je suis convaincu que quand je profite de chaque instant pour bien faire ce qui est attendu de moi, les opportunités s'ouvrent naturellement.

Categories: Afrique

La gestion des zones côtières, de la biodiversité au cœur d'une réunion de l'UEMOA

Sat, 06/11/2022 - 08:23

La ville de Dakar au Sénégal accueille le vendredi 17 juin 2022, une réunion des ministres en charge de l'environnement des Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). La gestion des zones côtières, de la biodiversité et des aires protégées de l'Afrique de l'Ouest sera le principal sujet de discussion.

La gestion des zones côtières, de la biodiversité et des aires protégées de l'Afrique de l'Ouest au cœur d'une réunion de l'UEMOA. Il sera également question au cours de cette rencontre, de l'examen des textes sur la gestion des zones côtières et marines, et de faire le bilan des activités 2020 des littoraux de l'Afrique de l'Ouest.
Selon le communiqué de presse, les ministres passeront également en revue l'Observatoire du Littoral Ouest Africain (ORLOA) et sa feuille de route ainsi que l'état de mise en œuvre du Programme d'Appui pour la Préservation de la Biodiversité et les écosystèmes fragiles à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest (PAPBIO). Le Programme d'Appui pour la Préservation des Écosystèmes Forestiers en Afrique de l'Ouest (PAPFOR), figure également dans l'agenda ministériel.
La réunion des ministres sera précédée de celle des experts des Etats membres de l'UEMOA, des institutions de mise en œuvre du Projet d'Investissement pour la Résilience des Zones Côtières en Afrique de l'Ouest (WACA ResIP), de la CEDEAO, de la CEEAC, et de la Banque mondiale le 16 juin 2022.
Cette réunion connaîtra également la participation des ministres en charge de l'environnement des Etats membres de la CEDEAO, ainsi que la Mauritanie, et Sao Tomé-et-Principe.

F. A. A.

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Des progrès notés dans la mise en œuvre du règlement semencier régional harmonisé

Sat, 06/11/2022 - 00:54

Du 08 au 10 juin 2022, le CORAF (Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles) a organisé à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou, au Bénin, la 7e réunion statutaire du Comité régional des semences et plants d'Afrique de l'ouest (CRSPAO). Les acteurs semenciers de 17 pays ont noté des progrès dans la mise en œuvre de la réglementation régionale harmonisée sur les semences. Des recommandations ont été faites au terme des travaux.

Une cinquantaine de participants venus de 17 Etats membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), de l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) et du CILSS (Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel) ont examiné l'état d'avancement de la mise en œuvre des conclusions et recommandations de la 6e réunion du CRSPAO tenue à Conakry en juin 2021. Selon le communiqué final lu par le rapporteur Adou Yao Angelo Kramogo, il ressort de cet examen, « une amélioration de la mise en œuvre des règlements harmonisés » comparativement à l'année 2021. Au niveau des recommandations, poursuit-il, sur 17 recommandations 9 ont été entièrement exécutées par le CORAF, 6 en cours d'exécution et 2 en attente. Lors des travaux, les représentants des comités nationaux des semences des Etats membres et les principaux acteurs régionaux privés et publics du secteur semencier ont abordé plusieurs questions importantes.

Au titre des sujets de discussion, il y a le recrutement des inspecteurs et contrôleurs des semences par les entreprises privées ; l'existence de plusieurs éditions de catalogue créant des confusions ou des contraintes au niveau de l'utilisateur par rapport à l'enregistrement ou non de certaines variétés. A cela s'ajoutent, la méconnaissance des textes régionaux par certains acteurs de la chaîne de valeur semencière ; les contraintes liées à l'importation et l'exportation des semences dans la sous-région malgré l'existence des règlements harmonisés et la nécessité de renforcer la synergie entre les trois règlements à savoir : les règlements liés aux semences, aux engrais et aux pesticides Pour les participants, il faut également mettre en place des stratégies pour relever le taux de contribution du système semencier formel afin d'inverser la tendance ( actuellement entre 10 et 20 % pour le système formel et plus de 80 % pour le système informel). Des discussions approfondies ont été aussi menées sur la mobilisation du secteur public et l'engagement du secteur privé pour la mise en œuvre du plan d'action du Comité régional des semences et plants d'Afrique de l'ouest.

Plusieurs recommandations issues de la 7e réunion

Les échanges au cours des travaux de la 7e réunion du CRSPAO ont abouti à la formulation de plusieurs recommandations. Il s'agit entre autres de travailler à fusionner et à diffuser désormais un seul catalogue d'espèces et de variétés végétales ; d'intensifier la sensibilisation et la vulgarisation des textes relatifs au secteur des semences ; aider les pays à la traine dans l'harmonisation des textes régionaux sur les semences ; appuyer les structures de recherches dans la production des semences de première génération ; essayer de mettre en place des stocks de sécurité des semences dans les régions ; mobiliser plus le privé dans le secteur des semences et enfin soumettre le projet de manuel régional de procédures harmonisées pour l'importation et l'exportation de semences en Afrique de l'Ouest et au Sahel à une cellule juridique pour la revue finale avant son adoption à une session extraordinaire.

« Il ne fait aucun doute que les objectifs fixés pour cette 7e session du Comité régional des semences et plants d'Afrique de l'ouest (CRSPAO) ont été atteints », a déclaré le directeur général de l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin Adolphe Adjanohoun, représentant le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP) à la cérémonie de clôture de la session.

Au nom du ministre, il a présenté à tous les participants ses sincères félicitations pour les échanges fructueux et le partage d'expériences qui ont prévalu au cours de la réunion. « Vous conviendrez avec moi que beaucoup reste encore à faire ; ce qui d'ailleurs justifie les recommandations que vous avez formulées au cours de la présente session », a-t-il affirmé.

Il est donc nécessaire, conclut Adolphe Adjanohoun, « que chaque Etat membre, avec l'implication des acteurs du secteur privé, accélère le processus de mise en œuvre effective des réglementations régionales harmonisées sur les semences pour que l'utilisation des semences certifiées s'accroisse avec pour corollaire l'accroissement des revenus de tous ceux qui s'investissent dans la chaîne des valeurs des semences et plus globalement l'accroissement de la productivité agricole en Afrique de l'Ouest et au Sahel ».

CEDEAO, UEMOA, et CILSS renouvellent leur engagement

Les participants de la 7e réunion du CRSPAO ont visité Songhaï, le centre de formation et de production agricole. Selon Luisa Maria Kalmongo née Dias Gomes, représentante des trois organisations (CEDEAO, UEMOA, et CILSS), le centre Songhaï est très riche en innovations.

Le CORAF est chargé depuis plusieurs années de faciliter et de coordonner la mise en œuvre de la réglementation régionale harmonisée des semences et plants dans les États membres. Luisa Maria Kalmongo a félicité le CORAF pour la qualité de la coordination de cette démarche commune en Afrique de l'Ouest qui est un cas d'école pour d'autres organisations régionales. Elle a renouvelé l'engagement des trois organisations (CEDEAO, UEMOA, et CILSS) à poursuivre cette dynamique conjointe. Au nom des organisations, Luisa Maria Kalmongo a remercié tous les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet régional.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

Le Bénin préside le Conseil des gouverneurs de la BID

Fri, 06/10/2022 - 20:33

Le groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) a tenu sa 47è Assemblée annuelle du 1er au 4 juin 2022 en Egypte. A l'issue des assises, le Bénin à travers la personne du ministre d'Etat, Chargé de l'Economie et des Finances a été porté à la présidence du Conseil des gouverneurs de la BID pour un mandat d'un an.
Le ministre béninois des finances, Romuald Wadagni a été plébiscité à la présidence du Conseil des gouverneurs de la Banque Islamique de Développement (BID). C'est à l'issue de la 47è édition des Assemblées annuelles du groupe de la Banque islamique de développement tenue en Egypte le samedi 04 juin 2022.
« Une nouvelle responsabilité qui va une nouvelle fois positionner le Bénin au-devant de la scène internationale », a fait savoir Dr Zul-Kifl Salami, administrateur de la BID et ancien ministre d'Etat du Bénin et Chargé de mission du président Patrice Talon.
La Banque Islamique de Développement est une banque multilatérale de développement créée en 1973 mais elle commence ses activités en 1975 en Arabie Saoudite. La BID œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle. Elle réunit 57 pays membres répartis sur quatre continents, touchant ainsi la vie d'une personne sur cinq à travers le monde.
M. M.

Categories: Afrique

Le Roi du Maroc établit un pont entre civilisations

Fri, 06/10/2022 - 20:33

La ''ville des étrangers'', située au nord du Maroc, a abrité ce vendredi 10 juin 2022, à l'hôtel Hilton Alhouara, l'ouverture officielle d'une rencontre internationale dénommée ''Dialogue de Tanger''. Plusieurs personnalités participent à cette rencontre que préside le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains de l'étrangers.

Le premier ''Dialogue de Tanger'', ouverte officiellement, ce vendredi 10 juin, est organisé par le Ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, en partenariat avec le Projet Aladdin et l'Alliance des Civilisations des Nations Unies (UNAOC). Placée sous le thème "Vers une nouvelle lumière partagée", cette rencontre va débattre de plusieurs sujets d'actualité liées notamment à la coexistence interreligieuse et au dialogue interculturel.

Si le Maroc est le lieu idéal pour accueillir un dialogue de cette envergure, ''c'est d'abord pour le leadership et par la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.'', a déclaré le Ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains de l'étranger, à l'ouverture de la rencontre.
Tanger, ville carrefour, trait d'union
Le choix porté sur la ville du Détroit s'explique par le fait qu'elle est située ''Entre 2 continents, entre 2 rives, entre 2 mers''. ''Tanger a toujours été le carrefour, le trait d'union. Elle a toujours gardé les yeux rivés sur l'horizon et l'âme ouverte à l'Autre.'', a expliqué SEM. Nasser Bourita.

Selon le chef de la diplomatie marocaine, l'enjeu du Dialogue de Tanger est de remettre les Lumières à l'ordre du contemporain.
''Puisse Tanger porter haut cette ambition : celle d'un monde meilleur, où les Lumières, d'où qu'elles viennent, ne laissent personne ni dans l'obscurité, ni dans l'ombre.'', a conclu SEM. Bourita.

Lors des travaux de la réunion, les participants vont débattre entre autres des moyens de construire la paix à travers la culture, de l'importance des facteurs économiques dans la dynamique des relations entre l'Occident et le monde islamique, et des problématiques liées aux nouvelles technologies et aux changements climatiques en Afrique et au Moyen-Orient. Un accent sera mis sur les perspectives, à court et moyen termes, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Une nouvelle voie vers la lumière
La Présidente du projet Aladdin, Leah Pisar a remercié SM. Le Roi Mohammed VI pour son soutien à cette initiative de Dialogue de Tanger. ''Nos sommes ici pour forger une nouvelle voie vers la lumière'', a-t-elle déclaré avant d'ajouter : ''Ce n'est pas une simple conférence, c'est un appel à l'action.''
Le Président de la Commission de l'Union Africaine Moussa Faki Mahamat a aussi appelé à la culture de la paix, la tolérance et l'acception des peuples dans leurs diversités.

Pour Miguel Angel Moratinos, Haut Représentant de l'UNAOC,
Tanger est devenue une capitale de la géopolitique, un carrefour de cultures et de civilisations.
AME
Il voit à travers cette initiative du Souverain marocain l'Afrique, la Méditerranée et l'Europe (AME). ''Il faut trouver une nouvelle âme à notre action. (...). Notre défi c'est paix.'', a recommandé M. Moratinos.
Le conclave a été marqué par la remise du Prix Aladdin du Dialogue des civilisations à M. André Azoulay, Conseiller Spécial de Sa Majesté le Roi. ''Ce prix est remis à mon pays et à mon peuple'', a déclaré avec modestie le lauréat avant de conclure : ''Ce que fait le Maroc aujourd'hui est sans précédent.''

Soutien international
Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ainsi que le Secrétaire d'Etat américain Anthony Blinker ont envoyé des messages de soutien au Dialogue de Tanger.
Les travaux de la rencontre internationale Dialogue de Tanger démarrés le 9 juin, prennent fin ce samedi 11 juin 2022.

De Tanger, Ignace FANOU

Categories: Afrique

Hêhomey visite la piste cyclable de l'échangeur de Godomey

Fri, 06/10/2022 - 20:02

Le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey était sur l'échangeur de Godomey ce vendredi 10 juin 2022. S'enquérir de l'état de l'ouvrage, notamment la piste cyclable afin de procéder aux réparations nécessaires, était l'objectif de la visite du ministre.

Ouvert à la circulation depuis 2011, l'échangeur de Godomey présente souvent au niveau de la piste cyclable en quittant Cotonou pour Abomey-Calavi, des affaissements. Ceci, malgré les nombreuses réparations déjà effectuées. Ce vendredi 10 juin 2022, le ministre des infrastructures et des transports a effectué une visite sur les lieux.
Des mesures urgentes sont annoncées pour la réfection de cette partie de l'ouvrage.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les dossiers à l'élection de la Chambre des métiers

Fri, 06/10/2022 - 19:59

Le Comité d'organisation des élections à la Chambre des Métiers du Bénin (CMA-Bénin) a rendu publique la liste des pièces à fournir par les candidats désireux de prendre aux élections dans le cadre de la mise en place de la CMA-Bénin.
Le gouvernement a convoqué en conseil des ministres le 1er juin dernier, le corps électoral pour le 24 juillet 2022 dans le cadre de la mise en place des membres de la Chambre des Métiers du Bénin (CMA-Bénin). A cet effet, le Comité d'organisation des élections à la Chambre des Métiers du Bénin (CMA-Bénin) a rendu publique la liste des pièces à fournir par les candidats désireux de prendre auxdites élections.
Le dossier de candidature (titulaire et suppléant) est composé d'une copie de la carte nationale d'identité ou du passeport ou du Certificat d'Identification Personnelle ou de la Carte Biométrique ; d'une déclaration sur l'honneur, du premier responsable de l'organisation présentant la liste de candidature, que le candidat exerce effectivement le métier indiqué depuis au moins trois (03) ans ; une attestation fiscale en cours de validité ou Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) de l'année en cours, ou une patente de l'année en cours (selon la catégorie d'imposition) ; une déclaration écrite et signée par le candidat, précisant la branche d'activité ou la sous-branche qu'il souhaite représenter ; un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois à la date du dépôt des dossiers de candidature ; une attestation par laquelle l'organisation, investit l'intéressé en qualité de candidat ; une déclaration par laquelle le candidat certifie sur l'honneur, qu'il n'est candidat que sur cette seule liste ; un mandat dûment certifié par une autorité administrative ou judiciaire compétente par lequel, le candidat autorise le mandataire à déposer sa candidature auprès du comité d'organisation des élections.
M. M.

Categories: Afrique

Phase orale du recrutement militaire prévue le 16 juin

Fri, 06/10/2022 - 17:57

Les jeunes gens préalablement retenus à l'issue de l'épreuve sportive et de l'étude de dossier pour les candidats du département de l'Atacora dans le cadre du concours de recrutement sur titre de quatre cent cinquante (450) jeunes pour le compte de l'année 2022, sont invités à la phase orale prévue pour le jeudi 16 juin 2022.
Dans le cadre du concours de recrutement sur titre de quatre cent cinquante (450) jeunes pour le compte de l'année 2022, il sera procédé à partir du jeudi 16 juin 2022 à la phase orale au Collège d'Enseignement Général (CEG1) Natitingou.
Les candidats concernés sont les jeunes gens préalablement retenus à l'issue de l'épreuve sportive et de l'étude de dossier pour les candidats du département de l'Atacora. Mais avant cette phase orale, les candidats sont invités à se rapprocher de leur mairie respective avant le 13 juin à douze heures en vue de procéder au choix de la langue d'évaluation.
« Chaque candidat sera évalué dans une langue de son choix parmi celles parlées dans sa commune. Ainsi, le Chef d'Etat-Major Général invite-t-il chaque candidat retenu à l'épreuve sportive à se rapprocher de sa mairie, en vue de choisir sa langue d'évaluation au plus tard le 13 juin 2022 à douze (12) heures précises. (…) Chaque candidat devra se présenter le jeudi 16 juin 2022 à 06 heures précises au centre de composition, en tenue de sport, muni de sa pièce d'identité en cours de validité », a indiqué le général de Brigade Fructueux Gbaguidi, le Chef d'Etat-Major Général, dans un communiqué en date du 10 juin.
M. M.

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Le Bénin préside le comité de suivi des juridictions constitutionnelles

Fri, 06/10/2022 - 17:57

Démarrés le 07 juin dernier, les travaux des premières rencontres des hautes juridictions ouest- africaines en charge du contentieux électoral se sont achevés ce jeudi 09 juin 2022 au palais des congrès de Cotonou. La mise en place d'un réseau des juridictions constitutionnelles ouest-africaines en charge du contentieux électoral, c'est la principale résolution prise au terme des assises.

La division Assistance électorale de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest en collaboration avec la Cour constitutionnelle du Bénin a organisé du 07 au 09 juin 2022, les premières rencontres des hautes juridictions ouest- africaines en charge du contentieux électoral. Principale résolution prise au terme des travaux, la création d'un réseau des juridictions constitutionnelles ouest-africaines en charge du contentieux électoral. La Cour constitutionnelle du Bénin a été retenue par les participants pour présider le comité de pilotage. Ce comité comprend entre autres, le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire ; la Cour suprême du Ghana ; la Cour suprême de Sierra Leone ; la Cour suprême de Guinée Bissau.
Selon la déclaration de Cotonou, « le mandat de ce Comité est, en liaison avec la CEDEAO, de désigner une équipe de consultants pour rédiger les textes fondamentaux, statuts et règlements intérieurs, et recueillir les observations du groupe d'experts provenant des différents espaces linguistiques ainsi que de toutes les juridictions constitutionnelles de l'espace CEDEAO ». Ledit comité a pour mission, de préparer et convoquer les deuxièmes rencontres des juridictions constitutionnelles en charge du contentieux électoral en vue de l'approbation des textes.
Ont pris part aux travaux de ces premières rencontres des hautes juridictions ouest- africaines en charge du contentieux électoral, la Cour suprême de la Sierra Leone, la Cour constitutionnelle du Niger, la Cour suprême de la Gambie, la Cour suprême du Liberia, la Cour constitutionnelle du Togo, la Cour suprême du Ghana, le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, la Cour suprême de la Guinée-Bissau, et la Cour constitutionnelle du Bénin.

F. A. A.

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L'UNFPB appelle aux états généraux du football béninois

Fri, 06/10/2022 - 17:16

L'organisation des états généraux du football s'impose au Bénin. A travers un communiqué en date de ce vendredi 10 juin 2022, le Bureau Exécutif de l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels du Bénin (UNFPB) a adressé une requête au gouvernement.

Dans le cadre des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023, les Ecureuils du Bénin ont enregistré une seconde défaite consécutive face au Mambas du Mozambique. Prenant acte du résultat de cette rencontre de la 2ème journée, l'UNFPB a tenu à informer les acteurs du football, et tout le peuple béninois que cette nouvelle défaite est l'occasion d'apporter des réponses structurelles à des questions qui se posent depuis longtemps au football béninois. « Il est nécessaire de repenser le football de notre pays dans une approche participative et inclusive », précise le communiqué signé du secrétaire général, Emmanuel Imorou.
A cet effet, l'organisation des footballeurs professionnels a exhorté le gouvernement à « organiser rapidement des états généraux du football ». Ces états généraux selon l'organisation, permettront à chaque acteur d'apporter sa contribution en toute transparence à la construction d'un projet de révélation du football béninois. « Au terme de ces états généraux, et à partir des conclusions qui en seront issues, le gouvernement devra engager une réflexion plus générale sur la gouvernance de la fédération béninoise de football et la prise en compte de toutes les catégories d'âge, car c'est là que se trouve l'avenir du football », souligne le communiqué.
Au regard des insultes, menaces et agressions verbales dont les joueurs ont fait l'objet après le match contre le Mozambique, l'UNFPB après avoir exprimé son soutien aux joueurs et à leurs familles, a invité les inconditionnels supporteurs du football béninois à ne pas céder à l'impatience et au découragement. « Le développement du football prend du temps et passe nécessairement par la formation et le suivi des joueurs », renseigne le communiqué.
Tout en remerciant les joueurs et le staff technique, l'UNFPB rassure qu'il y a de l'espoir et que rien n'est encore perdu. L'organisation a pour finir, exhorté les joueurs à performer dans leurs clubs respectifs afin de revenir plus aguerris en équipe nationale.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un document de plaidoyer présenté aux députés

Fri, 06/10/2022 - 17:15

Les députés de la 8e législature ont pris part ce jeudi 09 juin 2022 aux travaux de l'atelier de présentation à l'Assemblée nationale du document de plaidoyer pour la participation politique des personnes handicapées du Bénin.

Présentation du document de plaidoyer pour la participation politique des personnes handicapées du Bénin aux députés. Ledit document a été élaboré au terme d'une étude conduite par l'Institut parlementaire du Bénin (IPaB) sur instruction de l'Assemblée nationale. Selon le président Louis Vlavonou, l'Assemblée nationale notamment la huitième législature est préoccupée « par l'amélioration de la situation de vulnérabilité des femmes et des personnes en situation de handicap ». L'étude menée par l'IPaB a pour but « d'éclairer les décisions de l'Assemblée nationale pour une meilleure implication de ces personnes ».

L'atelier a été organisé par l'IPaB avec l'appui financier de l'Institut Républicain International (IRI) en collaboration étroite avec la Coalition des Organisations de la Société Civile pour les Élections et la Paix (COSCEP Bénin).

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Jodel Dossou explique les raisons de son acte

Fri, 06/10/2022 - 17:15

L'international béninois Jodel Dossou a réagi, ce vendredi 10 juin 2022, face aux commentaires des internautes qui fustigent le retrait de toutes ses publications liées à l'équipe nationale.
« Oui ma cellule de communication a retiré certaines images sur mes comptes avec mon accord mais pas que des images de la sélection nationale. On a retiré les dernières images de moi en couleurs nationales, les images de ma chère mère (bousculée au stade à cause de moi), l'image de l'anniversaire de mon fils, les images avec ma petite famille...car sous ces images se trouvaient des commentaires aberrants, des menaces de morts et d'autres choses inacceptables », a réagi Jodel Dossou à la suite des commentaires sur Facebook.
Le footballeur international Jodel Dossou avait retiré de ses publications sur le réseau social toutes les photos relatives à l'équipe nationale. Un retrait qui intervient à la suite de l'attaque du bus des Ecureuils du Bénin par des supporters en colère face à la défaite du Onze national 1 but à 0 face au Mozambique lors du match comptant pour la 2è journée des éliminatoires à l Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023.
M. M.

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Une vieille dame décapitée dans son champ à Bohicon

Fri, 06/10/2022 - 17:14

Découverte macabre ce mercredi 08 juin 2022 à Saclo, une localité de la commune de Bohicon. Une vieille dame a été retrouvée morte dans son champ.

Drame à Bohicon mercredi 08 juin dernier. Des assaillants ont ôté la vie à une vieille dame. La victime selon les informations, travaillait dans son champ d'arachides quand elle a été attaquée. Les assaillants après avoir commis leur forfait, ont emporté sa tête. Le corps sans vie a été retrouvé par un jeune homme qui avait l'habitude de l'aider dans ses travaux. Elle serait âgée de la soixantaine environ.
Une enquête est ouverte à l'effet d'identifier les auteurs de ce crime.

F. A. A.

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Romuald Wadagni invité de l'émission « Éco d'ici, Eco d'ailleurs » de Rfi

Fri, 06/10/2022 - 16:37

Romuald Wadagni, ministre d'Etat, Chargé de l'économie et des Finances sera le grand invité de l'Economie dans l'émission ‘'Eco d'ici, Eco d'ailleurs'' sur Rfi ce samedi 11 juin 2022 à partir de 11h10.
Le développement du Bénin et les principaux enjeux de l'économie du continent africain seront au centre de l'émission ‘'Eco d'ici, Eco d'ailleurs'' sur RFI ce samedi 11 juin 2022.
Le grand invité de l'Economie est le ministre d'Etat béninois en charge de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni. L'entretien sera diffusé à 11h10 et à 18h10 sur la chaîne du monde, RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
M. M.

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Voici les conditions d'accès aux formations et stages professionnels

Fri, 06/10/2022 - 14:19

Par décret en date du 04 mai 2022, le chef de l'Etat Patrice Talon a défini les conditions d'accès aux formations et stages professionnels des conservateurs des Eaux, Forets et Chasse et modalités d'organisation.

Selon l'article 2 du décret, les diplômes professionnels reconnus pour l'accès et l'avancement en grades des conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse sont définis comme suit : diplôme de conservateur des Eaux, Forêts et Chasse ou autre diplôme reconnu équivalent ; diplôme forestier d'accès au corps des conservateurs supérieurs des Eaux, Forêts et Chasse ou autre diplôme reconnu équivalent ; diplôme d'études supérieures des Eaux, Forêts et Chasse ou autre diplôme reconnu équivalent.

Outre ces diplômes, les conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse peuvent bénéficier des formations de spécialisation pour obtenir : le diplôme de spécialisation des conservateurs ou autre diplôme reconnu équivalent ; ou le diplôme de spécialisation de spécialistes ou autre diplôme reconnu équivalent.
« Le Diplôme de spécialisation des conservateurs et le Diplôme de spécialisation de spécialistes n'entrent pas en jeu pour les avancements », précise l'article 2.
La formation initiale des élèves conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse est sanctionnée par le Diplôme de conservateur des Eaux, Forêts et Chasse.
Le décret précise des conditions d'accès pour la formation initiale des conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse, des conditions d'accès pour les autres formations des conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse et les phases d'organisation des stages professionnels.

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Un Comité créé pour le Musée international Vodun

Fri, 06/10/2022 - 14:18

Le gouvernement a créé par décret le Comité muséographique du Musée international du Vodun.
Il est créé, auprès de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme, un Comité muséographique du Musée international du Vodun.
Le Comité muséographique du Musée international du Vodun est composé de six (06) membres, selon le décret N°2022-27 du 04 Mai 2022 portant création, attributions et composition.
Il a pour mission d'identifier les contenus et faire proposer leur exploitation permanente du Musée international du Vodun, de constituer en collaboration avec la mission de programmation scénographique le catalogue des entités Vodun à représenter ou à présenter ; repérer les collections, artefacts, objets, représentations et tout support pouvant illustrer le propos des différentes parties de l'exposition ; proposer et négocier les différentes modalités de leur acquisition, de leur réalisation ou de leur mise à disposition au profit du Musée international du Vodun, proposer les textes explicatifs attachés aux contenus ; déterminer les dispositifs de médiation requis pour le contenu.
Le comité muséographique du Musée international du Vodun est composé ainsi qu'il suit : Mme Corine TOUMSON, chargée de mission du président de la République pour les affaires concernant les arts et la culture ; M. José PLIYA, Administrateur délégué de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme ; M. Alain GODONOU, Directeur du programme Musées à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme ; M. Félix Ayoh' OMIDIRE, professeur des études luso-afro-brésiliennes de l'Université Obafèmi Awolowo, Ilé-Ifè au Nigéria ; M. Gabin DJIMASSE, personne ressource ; M. Arnaud ZOHOU, personne ressource.
M. M.

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Une chauve-souris sème la panique dans un centre à Dogbo

Fri, 06/10/2022 - 14:18

Un fait divers s'est produit à l'école primaire publique de Zaphi, un des centres de composition de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) à Dogbo, département du Couffo. Une chauve-souris ayant une bague à la patte a fait irruption dans une salle de composition mercredi 08 juin 2022 au moment où les candidats composaient.

En pleine composition, une chauve-souris apparaît dans une salle de composition à Dogbo. L'animal, selon les informations, portait une petite bague sur une patte. Sur la bague est inscrit le numéro 316.
Le visiteur insolite selon les informations, a été maîtrisé, et neutralisé. Mais les commentaires vont bon train. Certains y voient une manifestation de sorciers venus troubler la quiétude des enfants. Il pourrait s'agir d'un animal bagué pour suivre l'évolution de l'espèce.

F. A. A.

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