La Conférence internationale autour de l'Initiative d'Accra a réuni, mardi 22 novembre 2022 à Accra les Chefs d'Etat du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo du Mali, du Niger. Ce sommet visant la synergie des stratégies pour endiguer la progression des groupes djihadistes vers les côtes du Golfe de Guinée a enregistré la participation de l'Union Européenne, de la Grande-Bretagne et du Nigéria en qualité d'observateur.
Les Chefs d'Etat et de gouvernement de sept pays d'Afrique de l'Ouest n'ont pas attendu les aides extérieures pour lancer l'offensive contre la menace terroriste aux portes de leurs pays respectifs. Réunis, mardi 22 novembre 2022 au Sommet sur l'Initiative d'Accra, les Chefs d'Etats du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo, du Mali et du Niger ont décidé, sur proposition du président béninois Patrice Talon, de lancer sur fonds propres une opération d'envergure contre les terroristes.
Selon les Chefs d'Etat, il est urgent d'apporter une réponse rapide et concertée face à la récurrence des actes et violences djihadistes dans des pays de la sous-région.
Les moyens pour mettre en œuvre les opérations militaires conjointes ne vont pas manquer puisque l'Union Européenne, la CEDEAO, l'ONU et la Grande Bretagne dont les représentants étaient présents au Sommet d'Accra se sont engagés à soutenir les sept pays.
Il a été proposé au Sommet le renforcement de l'opération Koudanlgou afin de mettre un frein à la progression des terroristes vers les côtes du Golfe de Guinée.
La conférence internationale autour de l'Initiative d'Accra a été élargie à l'Union européenne, à la Grande Bretagne et a enregistré la présence du Nigeria comme observateur.
Lancée depuis 2017, l'Initiative d'Accra vise le partage de renseignements, la formation des personnels ainsi que la mise sur pied d'opérations militaires conjointes transfrontalières.
M. M.
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le ministre français des armées Sébastien Lecornu a évoqué l'accompagnement de la France au Bénin dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Bénin peut compter sur le soutien de la France dans sa lutte contre le terrorisme. La France veut adapter son plan de soutien à celui du Bénin. « Nous devons aussi adapter notre soutien militaire aux pays où nous n'avons pas de bases militaires, comme au Bénin par exemple, pays partenaire très engagé dans la sécurité de la sous-région », a indiqué le ministre français des armées au Journal du Dimanche.
A en croire Sébastien Lecornu, il n'est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place des partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés ». « Nous souhaitons en effet clarifier, en lien avec nos partenaires, la doctrine globale de notre présence militaire en Afrique (…). Cela passe par le dialogue avec tous les pays de la zone », a-t-il ajouté. Le ministre français a fait part d'une organisation du format des bases françaises militaires existantes. La France n'a pas de base militaire au Bénin. Sébastien Lecornu a annoncé une deuxième tournée dès le mois de janvier sur le continent.
Akpédjé Ayosso
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 23 novembre, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 23 novembre, sous la présidence du chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs grandes décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi 23 novembre 2022, en audience le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres au Palais Royal de Rabat.
Échange entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Secrétaire général de Nations Unies António Guterres. Les deux personnalités ont abordé la question du Sahara marocain « à la lumière de la
résolution 2654 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2022 ».
Le Souverain a réaffirmé la position constante du Maroc pour « le règlement de ce différend régional sur la base de l'initiative d'autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume ».
Sa Majesté le Roi a réitéré le soutien du Royaume aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, Stafan De Mistura, « aux fins de la conduite du processus politique, ainsi qu'à la MINURSO pour l'observation du Cessez-le-feu ».
Lors de l'audience, António Guterres a exprimé sa gratitude au Roi pour la réussite du 9ème forum de l'Alliance des civilisations, qui se tient à Fès. Il s'est aussi félicité de l'adoption d'une Déclaration forte et engageante, « plus que jamais nécessaire dans un contexte international trouble ». M. Guterres a saisi l'occasion pour saluer l'engagement du Roi en faveur de la promotion des valeurs d'ouverture, de tolérance, de dialogue et de respect des différences.
Le Sécrétaire général de l'ONU a aussi apprécié « la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain ».
L'audience a eu lieu au Palais Royal de Rabat en présence, de Miguel Graca, Conseiller Spécial du Secrétaire général de l'ONU et de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
A.Ayosso
Le 08 Janvier 2023, les citoyens béninois vont élire les députés de la 9è législature. Voici les 24è Circonscription Electorale (CE) et la répartition des sièges dans le cadre de ces élections législatives.
1-Première circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune de Kandi,
– Commune de Malanville,
– Commune de Karimama.
2. Deuxième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 sièges dont 01 aux femmes
– Commune de Gogounou,
– Commune de Banikoara,
– Commune de Ségbana.
3. Troisième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune de Boukombé,
– Commune de Cobly,
– Commune de Matéri,
– Commune de Tanguiéta.
4. Quatrième circonscription électorale
Nombre de sièges : 05 dont 01aux femmes
– Commune de Kérou,
– Commune de Kouandé,
– Commune de Natitingou,
– Commune de Péhunco,
– Commune de Toucountouna.
5. Cinquième circonscription électorale
Nombre de sièges : 06 dont 01 aux femmes
– Commune d'Allada,
– Commune de Kpomassè,
– Commune de Ouidah,
– Commune de Toffo,
– Commune de Tori-Bossito.
6. Sixième circonscription électorale
Nombre de sièges : 08 dont 01 aux femmes
– Commune d'Abomey-Calavi,
– Commune de Sô-Ava,
– Commune de Zè.
7. Septième circonscription électorale
Nombre de sièges : 05 dont 01 aux femmes
– Commune de Nikki,
– Commune de Bembèrèkè,
– Commune de Sinendé,
– Commune de Kalalé.
8. Huitième circonscription électorale
Nombre de sièges : 06 dont 01 aux femmes
– Commune de Pèrèrè,
– Commune de Parakou,
– Commune de Tchaourou,
– Commune de N'dali.
9. Neuvième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
Commune de Bantè,
Commune de Dassa,
Commune de Savalou.
10. Dixième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune de Ouessè,
– Commune de Glazoué,
– Commune de Savè.
Il. Onzième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune d'Aplahoué,
– Commune de Djakotomè,
– Commune de Klouékanmè.
12. Douzième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune de Dogbo,
– Commune de Lalo,
– Commune de Toviklin.
13. Treizième circonscription électorale
Nombre de siège : 03 dont 01 aux femmes
– Commune de Djougou.
14. Quatorzième circonscription électorale
Nombre de sièges : 03 dont 01 aux femmes
– Commune de Bassila,
– Commune de Copargo,
– Commune de Ouaké.
15. Quinzième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
Du 1er au 6ème arrondissement de Cotonou.
16. Seizième circonscription électorale
Nombre de sièges : 05 dont 01 aux femmes
Du 7ème au 13ème arrondissement de Cotonou.
17. Dix-septième circonscription électorale
Nombre de sièges : 03 dont 01 aux femmes
– Commune d'Athiémé,
– Commune de Comé,
– Commune de Grand-Popo.
18. Dix-huitième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune de Bopa,
– Commune de Lokossa,
– Commune de Houéyogbé.19.
19. Dix-neuvième circonscription électorale
Nombre de sièges : 06 dont 01 aux femmes
– Commune d'Adjarra,
– Commune des Aguégués,
– Commune de Porto-Novo,
– Commune de Sèmè-Kpodji.
20. Vingtième circonscription électorale
Nombre de sièges : 06 dont 01 aux femmes
– Commune d'Adjohoun,
– Commune d'Akpro-Missérété,
– Commune d'Avrankou,
– Commune de Bonou,
– Commune de Dangbo.
21. Vingt-et-unième circonscription électorale
Nombre de sièges : 04 dont 01 aux femmes
– Commune d'Adja-Ouèrè,
– Commune d'Ifangni,
– Commune de Sakété.
22. Vingt-deuxième circonscription électorale
Nombre de sièges : 03 dont 01 aux femmes
– Commune de Kétou,
– Commune de Pobè.
23. Vingt-troisième circonscription électorale
Nombre de sièges : 05 dont 01 aux femmes
– Commune d'Abomey,
– Commune d'Agbangnizoun,
– Commune de Bohicon,
– Commune de Djidja.
24. Vingt-quatrième circonscription électorale
Nombre de sièges : 05 dont 01 aux femmes
– Commune de Covè,
– Commune de Ouinhi,
– Commune de Zagnanado,
– Commune de Za-kpota,
– Commune de Zogbodomey.
Des filles des centres d'accueil et de protection de l'enfant de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs Salésiennes de don Bosco) ont bénéficié mardi 22 novembre 2022, d'une séance du film ‘'The Woman King'' au Canal Olympia Wologuèdè, Cotonou. Ce, grâce à un groupe de femmes solidaires et autres bienfaiteurs.
Cinéma pour les filles de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Ifma). Pour la première fois, elles ont eu l'occasion de voir un film en salle de cinéma. Le choix a été fait sur ‘'The Woman King'', (La Femme Reine), un film qui retrace l'histoire extraordinaire des Agojié (Amazones). Agojié est une unité de guerrières qui a protégé le royaume de Dahomey du XVIIe au XIXe siècle. Une générale entraîne une nouvelle génération de guerrières à combattre leurs ennemis. Elle a mené le combat avec sa propre fille Nawi.
Selon la directrice exécutive des œuvres sociales de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice au Bénin, fondé par les Sœurs salésiennes de don Bosco, le but est de permettre aux filles de se distraire tout en apprenant davantage sur l'histoire des Amazones du Dahomey. « C'est beau de voir un bon cinéma qui a du contenu et traite de leur histoire (celles des Amazones, ndlr). Cela leur permet d'accroître la connaissance culturelle », a indiqué sœur Tiziana Borsani.
Les jeunes filles ont apprécié ce moment agréable passé au cinéma et les messages forts véhiculés. « J'ai eu la chair de poule en regardant le film. Ce qui m'a plus captivé, c'est le courage des Amazones qui ne reculent pas devant les obstacles », a affirmé une jeune fille. Une autre confie avoir vécu une belle expérience en salle de cinéma.
L'opportunité a été offerte à ces jeunes filles par un groupe de femmes. La plupart sont membres de l'association Cotonou Accueil. « Chaque dame a offert à titre personnel un ou plusieurs tickets aux filles », a indiqué la directrice exécutive des œuvres sociales de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice au Bénin.
« Toutes ces filles ont déjà un vécu très dur. Si elles n'étaient pas dans ce foyer (des Sœurs Salésiennes de don Bosco, ndlr), elles seraient dans la rue. Les sœurs leur assurent une scolarité ou une formation professionnelle. On a pensé que ça serait bien qu'elles puissent voir le film (The Woman King, ndlr) parce que c'est leur Histoire, c'est l'histoire de Dahomey », a expliqué l'une des organisatrices. Par solidarité féminine, poursuit-elle, nous avons décidé de leur offrir les places de cinéma.
L'évènement a été aussi sponsorisé par le restaurant ‘'Le Lieu Unique''. La société BenAfrique a mis à la disposition des jeunes filles un bus pour le transport. La Sœur Tiziana Borsani a remercié les bénévoles et Canal Olympia qui a accepté de programmer cette séance spéciale pour les jeunes filles.
Akpédjé Ayosso
En dehors de la période de campagne électorale, nul n'a le droit d'appeler à voter pour tel ou tel parti politique. La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) à travers un communiqué mardi 22 novembre 2022, a invité les partis politiques en lice pour le scrutin législatif du 08 janvier 2023 au respect des dispositions du Code électoral.
La campagne électorale en vue du scrutin législatif du 08 janvier 2023 n'a pas encore commencé, mais des individus se réclamant de certaines formations politiques en lice pour la prochaine élection législative au Bénin utilisent des moyens de communication de masse pour inviter à voter pour tel ou tel parti politique. La HAAC a fait le constat et met en garde. Outre les appels à voter, ces individus tiennent des discours haineux.
A travers de tels agissements, ces individus selon l'institution en charge de régulation des médias au Bénin, violent les dispositions de l'article 47 du Code électoral qui dispose que « nul ne peut battre campagne en dehors de la période de campagne ». Les messages véhiculés selon le communiqué signé du président Rémi Prosper MORETTI, sont contraires aux dispositions de l'article 4 de la loi organique sur la HAAC relatif au respect de la dignité humaine, à la sauvegarde de l'ordre public et à l'unité nationale. « En tant que garant de la liberté et de la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi, la HAAC invite les uns et les autres au respect scrupuleux des dispositions précitées sous peines de s'exposer à des sanctions légales », a averti le président de la HAAC.
F. A. A.
ACED et CREDI-ONG, deux Organisations de la Société Civile béninoise engagées dans la protection de l'environnement et soutenues par le Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM), ont reçu, mardi 15 novembre 2022, la visite d'une délégation de l'ambassade de France.
Une délégation du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France composée de Guillaume DA, attaché de coopération scientifique et universitaire, et Camille BAUMANN, chargée de mission, a rendu visite à ACED et CREDI-ONG, deux Organisations de la Société Civile béninoise engagées dans la protection de l'environnement.
Les deux ONG soutenues Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM) ont fait découvrir à la délégation, mardi 15 novembre 2022, leurs différents projets et quelques-unes de leur interventions.
A Abomey-Calavi dans les locaux de l'ONG ACED, la délégation du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France a pris connaissance du projet de renaturalisation de la ville d'Abomey-Calavi sur une présentation de la chargée des programmes, Laurenda Todome. Elle a visité ensuite le site de maraichage de Somè que l'ONG ACED a mis à la disposition d'une coopérative pour exploitation.
A CREDI-ONG, la délégation a pu comprendre grâce à une présentation de Martial Kouderin, Directeur exécutif de CREDI-ONG que l'ONG intervient dans la protection de l'environnement, l'agriculture durable et l'éducation à la citoyenneté mondiale.
La délégation a visité enfin la Vallée du Sitatunga à Zinvié, un parc naturel qui met en valeur la diversité des espèces animales.
ONG ACED et CREDI-ONG sont soutenues par le Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM). Le PPI vise à renforcer la contribution de la société civile des pays d'Afrique subsaharienne à la préservation de la biodiversité tout en améliorant les conditions de vie des populations locales.
M. M.
ACED et CREDI-ONG, deux Organisations de la Société Civile béninoise engagées dans la protection de l'environnement et soutenues par le Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM), ont reçu, mardi 15 novembre 2022, la visite d'une délégation de l'ambassade de France.
Une délégation du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France composée de Guillaume DA, attaché de coopération scientifique et universitaire, et Camille BAUMANN, chargée de mission, a rendu visite à ACED et CREDI-ONG, deux Organisations de la Société Civile béninoise engagées dans la protection de l'environnement.
Les deux ONG soutenues Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM) ont fait découvrir à la délégation, mardi 15 novembre 2022, leurs différents projets et quelques-unes de leur interventions.
A Abomey-Calavi dans les locaux de l'ONG ACED, la délégation du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France a pris connaissance du projet de renaturalisation de la ville d'Abomey-Calavi sur une présentation de la chargée des programmes, Laurenda Todome. Elle a visité ensuite le site de maraichage de Somè que l'ONG ACED a mis à la disposition d'une coopérative pour exploitation.
A CREDI-ONG, la délégation a pu comprendre grâce à une présentation de Martial Kouderin, Directeur exécutif de CREDI-ONG que l'ONG intervient dans la protection de l'environnement, l'agriculture durable et l'éducation à la citoyenneté mondiale.
La délégation a visité enfin la Vallée du Sitatunga à Zinvié, un parc naturel qui met en valeur la diversité des espèces animales.
ONG ACED et CREDI-ONG sont soutenues par le Programme de Petites Initiatives (PPI), financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM). Le PPI vise à renforcer la contribution de la société civile des pays d'Afrique subsaharienne à la préservation de la biodiversité tout en améliorant les conditions de vie des populations locales.
M. M.
Deux grosses défenses d'éléphant rangées dans un sac dissimulé dans une valise ont été saisies le 12 novembre dernier à Lomé (Togo) auprès de trois ressortissants béninois. Voici leur identité.
Les nommés Daniel AKAKPO, François ADAWOU et Mathias ASSAMBI ont été interpellés à Lomé au Togo, lundi 12 novembre 2022, par l'Office Central de Répression du Trafic Illicite de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB) en collaboration avec le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et EAGLE-Togo.
Les trois individus ont été retrouvés en possession de deux (02) grosses défenses d'éléphant dissimulées dans un sac dissimulé dans une valise.
Poursuivis pour délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de pièces d'espèces en voie d'extinction, les trois présumés trafiquants d'ivoire ont été placés en détention provisoire à la prison civile de Lomé le 17 novembre 2022.
Ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et une amende d'un (01) million à cinquante (50) millions de Francs CFA.
M. M.
Trois présumés trafiquants arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d'éléphant le 12 novembre 2022, dans un quartier périphérique de la capitale, ont été déférés à la prison civile de Lomé, le 17 novembre 2022. L'arrestation a été possible grâce aux agents de l'Office Central de Répression du Trafic Illicite de Drogue et du Blanchiment (OCRTIDB) appuyés par le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo.
Une fois arrêtés, les nommés Daniel AKAKPO, François ADAWOU, et Mathias ASSAMBI, sont d'abord mis en garde à vue à l'OCRTIDB, avant d'être déférés à la prison civile de Lomé, après avoir reconnu les faits à eux reprochés devant le procureur. Ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et d'une amende d'un (01) million à cinquante (50) millions de Francs CFA.
Les présumés trafiquants, tous de nationalité béninoise, sachant que leur activité de commercialisation de pièces d'espèces en voie d'extinction est délictuelle, ont, pour la transaction, minutieusement emballées les deux grosses défenses d'éléphants dans un sac, avant de les mettre dans une grosse valise.
La lutte contre le braconnage des éléphants fait généralement partie des compétences des autorités qui ont d'une part, ratifié des textes nationaux et internationaux sur la protection des espèces protégées, et ont ensuite, mis en place des services en charge de la protection de la faune et de la flore sauvages, afin de lutter efficacement contre le commerce international d'ivoire.
Selon le coordinateur national par intérim d'EAGLE-TOGO, le Togo continue d'être pris par les trafiquants comme une terre de paradis pour le trafic international des produits d'espèce fauniques. « Pour une riposte efficace, il revient à tout acteur impliqué dans la lutte contre la criminalité faunique de redoubler de vigilance et de ne laisser passer aucune tentative de commission de tels actes qui sont sources de déstabilisation des Etats », a-t-il ajouté.
Le commerce illégal d'ivoire est la troisième forme de trafic la plus rentable après le trafic de stupéfiants et d'armes. Il est alimenté par la demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d'éléphants sont utilisées dans la médecine traditionnelle et en ornementation.
Le braconnage des éléphants et le trafic international d'ivoire mettent en péril l'existence de cette espèce animale remarquable. Du point de vue écologique, la disparition massive des éléphants modifie la dynamique écologique, change la composition des espèces et a des répercussions sur les pratiques d'élevage dans des zones très vastes. Parmi les grands mammifères d'Afrique, les éléphants sont les plus menacés d'extinction à cause de l'action humaine et deux phénomènes en particulier : la déforestation massive et le braconnage.
Pourtant, les répercussions socio-économiques sont significatives car les éléphants constituent un formidable atout touristique dans de nombreux pays africains où le tourisme est un des premiers secteurs qui contribuent au produit intérieur brut. (EAGLE-Togo)
Charles Michel, président du Conseil Européen et Patrice Talon, président de la République ont échangé, ce 22 novembre 2022 à Accra (Ghana), en marge de la réunion des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Initiative d'Accra.
Sécurité, croissance économique, formation professionnelle et création d'emplois sont les sujets au centre des échanges tenus, mardi 22 novembre 2022, à Accra au Ghana, entre le président béninois Patrice Talon et Charles Michel, président du Conseil Européen.
La rencontre s'est tenue en marge de la conférence internationale sur l'Initiative d'Accra. Elle rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, Ghana et du Togo pour endiguer la progression des groupes jihadistes vers les pays du Golfe de Guinée. Lancée depuis 2017, l'Initiative accueille en qualité d'observateurs les pays tels que Mali, Niger et Nigeria. L'Initiative vise le partage de renseignements, la formation des personnels ainsi que la mise sur pied d'opérations militaires conjointes transfrontalières.
La dernière rencontre entre Patrice Talon et Charles Michel remonte à janvier 2022.
M. M.
Charles Michel, président du Conseil Européen et Patrice Talon, président de la République ont échangé, ce 22 novembre 2022 à Accra (Ghana), en marge de la réunion des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Initiative d'Accra.
Sécurité, croissance économique, formation professionnelle et création d'emplois sont les sujets au centre des échanges tenus, mardi 22 novembre 2022, à Accra au Ghana, entre le président béninois Patrice Talon et Charles Michel, président du Conseil Européen.
La rencontre s'est tenue en marge de la conférence internationale sur l'Initiative d'Accra. Elle rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, Ghana et du Togo pour endiguer la progression des groupes jihadistes vers les pays du Golfe de Guinée. Lancée depuis 2017, l'Initiative accueille en qualité d'observateurs les pays tels que Mali, Niger et Nigeria. L'Initiative vise le partage de renseignements, la formation des personnels ainsi que la mise sur pied d'opérations militaires conjointes transfrontalières.
La dernière rencontre entre Patrice Talon et Charles Michel remonte à janvier 2022.
M. M.
En marge des travaux de la COP27, le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge EKUE et le président de la Banque de développement d'Afrique australe (DBSA), Patrick DLAMINI ont procédé à la signature d'un accord de coopération. A travers cet accord, la BOAD entend adopter les meilleurs standards internationaux dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie d'expansion.
La Banque ouest africaine de développement veut s'inspirer de l'expérience des autres banques multilatérales sur les sujets relatifs aux questions d'inclusion en Afrique.
Un accord de coopération a été signé avec la Banque de développement d'Afrique australe. Par cet accord, les deux institutions se sont engagées à renforcer les liens de coopération et à partager les expériences.
« Les défis auxquels l'Afrique est confrontée nécessitent une approche concertée et multiforme, impliquant tous les acteurs publics et privés du développement », a souligné Serge EKUE, président de la BOAD, lors de la signature de l'accord.
Le nouveau partenariat établi entre la BOAD et la DBSA selon lui, contribuera à promouvoir une croissance économique durable dans la région et à améliorer les conditions de vie des populations.
La BOAD est une banque sous régionale. Elle a lancé sur le marché international des capitaux la première obligation durable en Afrique pour un montant de 492 milliards de FCFA, avec une maturité de 12 ans et un coupon de 2,75%. Et ce, grâce à la notation « Investment grade » obtenue en 2015 et confirmée, au fil des années, par les agences de notation internationales.
Dans le cadre de sa stratégie de soutien aux projets d'intégration régionale, l'institution financière a mis également à la disposition des économies de la région en 2021, un montant de 439,4 milliards FCFA, facilitant ainsi le financement de projets dans divers secteurs prioritaires.
F. A. A.
En marge des travaux de la COP27, le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge EKUE et le président de la Banque de développement d'Afrique australe (DBSA), Patrick DLAMINI ont procédé à la signature d'un accord de coopération. A travers cet accord, la BOAD entend adopter les meilleurs standards internationaux dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie d'expansion.
La Banque ouest africaine de développement veut s'inspirer de l'expérience des autres banques multilatérales sur les sujets relatifs aux questions d'inclusion en Afrique.
Un accord de coopération a été signé avec la Banque de développement d'Afrique australe. Par cet accord, les deux institutions se sont engagées à renforcer les liens de coopération et à partager les expériences.
« Les défis auxquels l'Afrique est confrontée nécessitent une approche concertée et multiforme, impliquant tous les acteurs publics et privés du développement », a souligné Serge EKUE, président de la BOAD, lors de la signature de l'accord.
Le nouveau partenariat établi entre la BOAD et la DBSA selon lui, contribuera à promouvoir une croissance économique durable dans la région et à améliorer les conditions de vie des populations.
La BOAD est une banque sous régionale. Elle a lancé sur le marché international des capitaux la première obligation durable en Afrique pour un montant de 492 milliards de FCFA, avec une maturité de 12 ans et un coupon de 2,75%. Et ce, grâce à la notation « Investment grade » obtenue en 2015 et confirmée, au fil des années, par les agences de notation internationales.
Dans le cadre de sa stratégie de soutien aux projets d'intégration régionale, l'institution financière a mis également à la disposition des économies de la région en 2021, un montant de 439,4 milliards FCFA, facilitant ainsi le financement de projets dans divers secteurs prioritaires.
F. A. A.
Pour le compte de l'année 2023-2024, le gouvernement de la Fédération de Russie a octroyé des bourses d'études supérieures aux étudiants béninois. L'information a été rendue publique à travers un communiqué de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan en date du 17 novembre 2022. La date limite du dépôt de dossier est fixée au vendredi 2 décembre 2022. Lire les conditions , les pièces des dossiers de candidature et les filières concernées.
Troisième audience ce mardi 22 novembre 2022 dans le dossier de décès de quatre patients au service de réanimation du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.
Après le premier procès du 25 novembre dernier qui a été renvoyé au 8 novembre, le troisième a été à nouveau renvoyé au 29 novembre 2022 ce mardi dans le cadre du dossier de quatre patients décédés au service de réanimation du CNHU-HKM.
Le dossier a été renvoyé sur la demande du Ministère public.
Une demande à laquelle s'est opposée les avocats de la défense.
Le ministère public a requis 24 mois dont 12 mois fermes de prison et une amende de 200.000 FCFA contre deux agents du CNHU poursuivis pour homicide volontaire. Il s'agit des agents Georges Tchiakpè et Sévérin Hounonkandé qui sont sous mandat de dépôt.
La relaxe a été requis la relaxe au bénéfice du doute contre deux agents de la société prestataire du CNHU.
Les faits remontent au 7 octobre 2022 où quatre personnes admises au CNHU sont mortes en salle de réanimation à la suite d'une coupure d'électricité. Le groupe électrogène de l'hôpital n'a pas fonctionné pour prendre le relais lorsque survient ce genre de panne.
Les responsables du CNHU, le ministre de la santé, l'Autorité de Régulation du Secteur de la Santé se sont saisis du dossier.
Le Chef de l'Etat a donné des instructions pour que les responsabilités soient situées.
Le directeur du CNHU, le personnel de l'hôpital ont été écoutés dans l'affaire
Dans la foulée, deux agents du CNHU de la division électricité et deux électriciens de la société en charge du fonctionnement du groupe électrogène du service de réanimation ont été arrêtés le 14 octobre 2022 à l'issue de l'audition d'une dizaine de personnes.
M. M.
La part des dépenses de santé imputable au patient admis en évacuation sanitaire interne ou à l'étranger est de 20 %. Le gouvernement assure donc 80 % des dépenses. C'est ce qui ressort de l'arrêté en date du 16 novembre 2022 signé du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin et du ministre d'Etat Romuald Wadagni.
Un arrêté définit les modalités de paiement de ticket modérateur par les patients admis en évacuation sanitaire interne et à l'étranger et leur accompagnant. Selon l'arrêté, la part des dépenses de santé imputable aux ayants droit et aux assistés de l'Etat est de 20 %. L'Etat prend donc en charge 80 % des dépenses.
L'article 4 de l'arrêté renseigne sur les trois options retenues pour opérer le paiement des 20 % du coût total des frais liés à l'évacuation sanitaire du patient. Il y a le paiement au départ de 20% du devis des prestations et règlement du solde éventuel à la fin sur la base des factures transmises par l'hôpital d'accueil. La deuxième option consiste à faire un dépôt au départ d'une caution bancaire de 25% du devis des prestations et règlement à la fin sur la base des 20% des factures transmises par l'hôpital. La troisième option est le paiement à la fin par retenues mensuelles sur salaire ou pension sur la base d'un ordre de recette correspond au montant du ticket modérateur à la charge du patient.
« A la fin de l'évacuation sanitaire et selon l'option choisie, les écarts éventuels observés entre les provisions constituées par le patient et le montant réel du ticket modérateur, doivent faire l'objet d'une régularisation sous la forme d'un remboursement par l'Etat ou d'un complément à la charge du patient », précise l'article 5.
Akpédjé Ayosso
Dans le cade des législatives du 08 janvier 2023, la Cour constitutionnelle lance un appel à candidature pour le recrutement de ses délégués au niveau arrondissement et commune. Les personnes intéressées peuvent soumettre leurs dossiers de candidature du 23 au 30 novembre 2022.
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