Plusieurs centaines de boulangeries ont fermé leurs portes au Bénin. Ceci, en raison de la flambée du prix de la farine de blé et du gasoil induite par la conjoncture internationale marquée par la guerre en Ukraine. Le président de l'association des promoteurs et exploitants des boulangers de l'Atlantique et du Littoral, Anselme AGUEMON a informé le président de l'Assemblée nationale, Louis VLAVONOU au cours d'une audience mercredi 30 novembre 2022.
De 600, le nombre de boulangeries au Bénin est passé à 250. Le président de l'association des promoteurs et exploitants des boulangers de l'Atlantique et du Littoral a informé le chef du parlement béninois ce mercredi 30 novembre 2022. « Là où nous sommes, nous avons beaucoup de nos compatriotes qui ont des convocations dans les commissariats parce qu'ils doivent l'argent de la farine, l'argent du gasoil », a confié Anselme AGUEMON dans une interview à la Radio nationale. Le danger qui guette, fait-il observer, « c'est qu'on risque de ne pas avoir le pain ». C'est pour éviter le pire et alerter sur les risques de pénurie de pain que l'association qu'il préside a rencontré le président de l'Assemblée nationale. Les boulangers pâtissiers souhaitent également rencontrer le président de la République afin de lui expliquer les problèmes auxquels leur secteur d'activité est confronté.
Tout en dénonçant la situation de fermeture de boulangeries, il a plaidé pour l'assainissement du secteur au Bénin, notamment le principe de zonage qui veut qu'entre deux boulangeries, il y ait un écart d'au moins 800m dans les grandes agglomérations. « Il y a plein de boulangeries qui se sont installées sans respecter les règles de zonage », a déploré Anselme AGUEMON.
F. A. A.
En 2002, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ouvraient à Kinshasa le premier centre de traitement ambulatoire offrant une prise en charge gratuite aux personnes vivant avec le VIH en République Démocratique du Congo (RDC). Vingt ans plus tard, si des progrès considérables ont été enregistrés dans le pays, des lacunes majeures subsistent encore dans l'accès au dépistage et au traitement, causant des milliers des décès évitables chaque année.
Lorsque les portes du centre de traitement de MSF s'ouvrent en mai 2002, la situation est critique : plus d'un million d'hommes, femmes et enfants vivent alors avec le VIH en RDC, mais le traitement antirétroviral (ARV) est rare et hors de prix dans le pays. Au début des années 2000, le virus y tue entre 50 000 et 200 000 personnes chaque année, selon l'ONUSIDA.
« À l'époque, être infecté par le VIH équivalait pour beaucoup à une condamnation à mort », explique le Dr Maria Mashako, coordinatrice médicale pour MSF en RDC. « Les traitements antirétroviraux existaient, mais ils étaient hors de prix et donc inaccessibles pour l'écrasante majorité des patients. Même MSF, dans les premiers mois du centre, n'avait pas d'ARV et devait se contenter de soigner les symptômes et les infections opportunistes. C'était très dur. »
Testée positive en 1999, Clarisse Mawika, 60 ans, a bien connu cette période sombre.
« Je n'aime pas repenser à ces années-là », dit-elle. « Quand on m'a annoncé le résultat de mon dépistage, j'ai pensé ‘prépare ton enterrement'. Heureusement, ma famille s'est cotisée pour m'envoyer des médicaments d'Europe. Mais à un moment, ils n'ont plus eu les moyens de payer. J'ai dû arrêter le traitement pendant plusieurs mois. Mon état à commencer à se détériorer. C'est à ce moment qu'une connaissance m'a parlé de MSF. »
MSF, moteur d'avancées contre le VIH/SIDA
Première structure de soins à offrir le traitement ARV gratuitement aux patients à Kinshasa, le centre de traitement de MSF a rapidement été submergé par un nombre élevé de personnes n'ayant d'autres possibilités de se soigner.
« C'était juste intenable », se remémore le Dr Mashako, encore jeune médecin au milieu des années 2000. « Les consultations commençaient à l'aube et se terminaient durant la nuit. Il y avait tellement de patients… »
Pour élargir l'accès aux soins et aux traitements, MSF s'est lancée dans un programme d'appui à des centres de santé et des hôpitaux. Rien qu'à Kinshasa, nos équipes ont appuyé une trentaine de structures de soins au cours des deux dernières décennies pour offrir gratuitement des tests de dépistage, assurer l'accès aux traitements et à des soins de qualité.
MSF a également mis sur pied un modèle de soins pilote qui permettait pour la première fois à des infirmiers de prescrire le traitement et d'assurer le suivi des personnes vivant avec le VIH. Une initiative cruciale puisque, jusqu'alors, seule une poignée de médecins par province étaient autorisés à le faire.
En 20 ans, ces investissements ont permis de mettre près de 19.000 personnes sous traitement ARV gratuit dans la capitale congolaise et de former d'innombrables travailleurs de la santé du ministère.
« Cet appui médical était fondamental, mais ne suffisait pas », poursuit le Dr Mashako. « Il fallait désengorger les structures de soins tout en rapprochant le traitement des patients. En collaboration avec le réseau national d'associations de patients, nous avons décidé de lancer des postes de distribution d'ARV, directement gérés par les patients. »
Clarisse fut l'une des chevilles ouvrières du lancement des « PODIs », ces postes de distribution communautaires. « Quand nous avons lancé les deux premiers postes à Kinshasa en 2010, moins de vingt patients s'y approvisionnaient », se souvient-elle. « Aujourd'hui, il y a des PODIs dans huit provinces, et plus de 10 000 patients viennent s'y chercher leurs médicaments. » L'approche s'est révélée si efficace qu'elle a fini par être intégrée dans le plan national de lutte contre le VIH/SIDA.
Le VIH avancé, miroir des lacunes dans la lutte
La situation en 2022 est incomparable avec celle de 2002 : l'accès au traitement a été largement étendu et ces dix dernières années, le nombre de nouvelles infections a chuté de moitié. Malheureusement, le travail mené par MSF ces 20 dernières années en RDC s'est inscrit dans un contexte d'insuffisance des moyens disponibles dans le pays pour financer la lutte contre le VIH/SIDA et assurer l'accès au traitement et aux soins pour tous.
« En 2008, face au grand nombre de patients qui arrivaient à un stade avancé de la maladie, nous avons décidé d'aller encore plus loin et de mettre sur pied une unité d'hospitalisation gratuite pour les patients au stade avancé », explique le Dr Mashako. « Quand nous l'avons mise sur pied, nous ne pensions pas que cette unité serait toujours pleine plus d'une décennie plus tard. Nous avons doublé sa capacité initiale, mais il nous arrive encore de devoir dresser des tentes pour accueillir des patients. Cela reflète les immenses difficultés qui persistent dans la lutte contre le VIH/SIDA en RDC. »
Depuis son ouverture, plus de 21.000 personnes ont été hospitalisées dans ce centre de soins spécialisé de MSF.
« En 2021, l'ONUSIDA estimait encore qu'un cinquième des 540 000 personnes vivant avec le VIH en RDC n'avait pas accès au traitement et que 14.000 personnes étaient décédées des suites du VIH dans le pays », poursuit le Dr Mashako. « En tant que médecin, ça me révolte de voir encore autant de vies perdues pour rien. »
La RDC dépend quasiment exclusivement des bailleurs internationaux dans la lutte contre le VIH/SIDA. Or, leur appui est insuffisant face à l'ampleur des défis.
« C'est une réalité que nous dénonçons depuis des années », explique le Dr Mashako. « Le niveau des financements disponibles est en grande partie responsable de l'absence de dépistage volontaire gratuit, du manque de formation des prestataires de soins, des ruptures chroniques d'intrants et des disparités massives entre provinces. »
Selon le Programme National de Lutte contre le VIH/SIDA, seules trois provinces ont les équipements adéquats pour assurer la mesure de la charge virale des patients, pourtant essentielle pour évaluer l'évolution de l'infection et l'efficacité de leur traitement. Ces dernières années, certains reculs ont même été observés. Ainsi, les activités destinées à réduire la transmission du VIH de la mère à l'enfant – par le dépistage des femmes enceintes et la mise sous traitement – sont en baisse. Un quart des enfants nés de mère séropositives n'a pas eu accès à la prophylaxie pédiatrique à la naissance, notamment à cause des ruptures d'ARV pédiatriques. Plus globalement, les deux tiers des enfants vivant avec le VIH ne sont pas sous traitement ARV.
« Sans une accélération des efforts, on ne vaincra pas le VIH en RDC », s'inquiète le Dr Mashako. « Si j'avais un vœu à faire, c'est que nous ne soyons plus là dans 20 ans à soigner autant de patients », conclut-elle.
En 2022, MSF appuie le Ministère de la Santé dans la prise en charge du VIH/SIDA à Kinshasa et dans 6 provinces de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Ituri, Kasaï Oriental et Kongo Central). Cet appui prend la forme d'une prise en charge directe des patients, de formations pour les prestataires de soins et d'une mise à disposition d'intrants.
Le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni a félicité les députés de la 8e législature pour les réformes menées ensemble avec le gouvernement béninois notamment dans le secteur de l'eau, de la santé, des infrastructures et de l'éducation. C'était lors de la séance plénière, ce jeudi 1er décembre 2022, consacrée à l'examen du projet de loi de Finances, gestion 2023. Veuillez suivre la vidéo ci-après
Le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni a félicité les députés de la 8e législature pour les réformes menées ensemble avec le gouvernement béninois notamment dans le secteur de l'eau, de la santé, des infrastructures et de l'éducation. C'était lors de la séance plénière, ce jeudi 1er décembre 2022, consacrée à l'examen du projet de loi de Finances, gestion 2023. Veuillez suivre la vidéo ci-après
Les travaux de la session ordinaire de l'année 2022 de la Grande chancellerie du Bénin se sont achevés mercredi 30 novembre 2022. Sur les 438 dossiers de civils et militaires examinés au cours de cette session, 340 ont reçu l'avis favorable de l'institution et seront admis dans divers ordres.
340 béninois seront bientôt distingués pour les services rendus à la nation. La Grande chancellerie au cours de la session ordinaire de l'année 2022 a examiné leurs dossiers. Les dossiers des intéressés vont être transmis au président de la République qui va prendre un décret de nomination et de promotion.
Trois principales recommandations ont été formulées au cours de cette session de la Grande chancellerie. Il s'agit de « l'élaboration d'un modèle de présentation de mémoire qui met en exergue les services éminents ou actes héroïques du candidat justifiant la proposition de nomination ou de promotion » ; « la poursuite de la démocratisation de l'information relative à l'élaboration des tableaux de concours » ; et une réflexion sur « l'instauration de quotas institutionnels de contingents de décorations dans les divers ordres à chaque ministère et institution de la République ».
Pour ces recommandations, la Grande chancelière de l'ordre national du Bénin, Mariam CHABI-TALATA, a promis rendre compte au chef de l'Etat, Grand maître de l'ordre national du Bénin.
F. A. A.
Dans une interview avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin, Richard Gauthier Odjrado, Ceo de la startup ‘'As World Tech'', fait part des valeurs de sa marque Asuka Spirit.
Richard Odjrado est l'une des 100 personnalités inspirantes de l'Afrique de l'année 2022. Il conçoit des montres, lunettes et ordinateurs portables avec des fonctionnalités exceptionnelles. Passionné de nouvelles technologies, le jeune béninois a eu comme meilleur professeur son père, commerçant d'appareils électroniques. « Ça m'a permis d'avoir le gout du business, le sens des affaires », a-t-il confié.
Richard Odjrado s'est lancé dans la recherche de solutions antivol pour Smartphone après la perte de ses deux téléphones lors d'une soirée. Il a donné trouvé une solution innovante : AS Watch V7 antivol et anti-oubli pour Smartphone. Elle alerte par vibration à chaque fois qu'on s'éloigne volontairement ou non de son Smartphone à plus de trois (03) mètres.
Pour l'entrepreneur « on a le même potentiel de créativité que le jeune américain où il se trouve ». La différence, poursuit-il, c'est certainement la formation et les infrastructures qu'il faut. « Je pense qu'aujourd'hui, le Bénin est en train d'avancer très bien sur ce volet avec toutes les actions qu'on voit de notre gouvernement actuel », a-t-il ajouté.
As Wolrd Tech à travers sa marque Asuka Spirit promeut la synergie, l'humain au cœur des actions de l'entreprise. « Lorsque vous avez AS sur vous et que vous voyez quelqu'un qui a un AS, vous avez normalement l'obligation de vous rapprocher de cette personne et de demander ce que vous pouvez faire ensemble. C'est l'entraide », a affirmé Richard Odjrado.
L'entreprise béninoise prévoit l'installation d'une usine d'assemblage locale. « On a besoin que toutes nos entreprises commandent chez nous. (…) Dans toutes nos entreprises, nous sommes censés retrouver le logo Asuka Spirit et même dans nos ministères. C'est là le début de la révolution », a-t-il indiqué.
Akpédjé Ayosso
Suivez ‘'La lettre de l'entrepreneur'' avec Richard Gauthier Odjrado, Ceo As World Tech.
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a publié la liste des centres et postes de votes retenus pour les élections législatives du 08 janvier 2023. Au total, 7 986 centres de vote et 17 749 postes de vote seront ouverts sur l'ensemble du territoire national.
En prélude au scrutin législatif du 08 janvier 2023, la CENA a publié la liste des centres et postes de vote qui seront ouverts à travers tout le territoire national. L'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin a publié un document de 589 pages qui prend en compte les 12 départements, les 77 communes, les arrondissements, villages et quartiers de ville. L'information spéciale est relative aux centres et postes de vote. Pour la prochaine élection législative, 17 749 postes de votes répartis dans 7 986 centres de vote seront ouverts pour accueillir les 6,6 millions d'électeurs le 08 janvier 2023.
Dans le processus de déroulement de son chronogramme, la CENA va publier le 04 décembre prochain, la liste des agents électoraux (coordonnateurs d'arrondissements, assistants aux coordonnateurs d'arrondissements, les membres de bureaux de vote, etc). La grande étape du calendrier électoral est celle de la campagne électorale. Prévue pour démarrer le 23 décembre 2022, elle va durer 02 semaines, pour prendre fin le 06 janvier 2023 à zéro heure.
F. A. A.
Que les sourds l'entendent : le seul parti politique, habilité à vendre aux électeurs, les images et les paroles de Boni Yayi, n'est autre que « les Démocrates ». Tout « usurpateur », s'exposerait à des poursuites judiciaires. C'est l'essentiel de la mise en garde, faite mercredi par ce parti, à travers une « Motion de dénonciation, de sordides tractations des forces politiques anti démocratiques » (sic). D'un ton grave, le porte-parole de la coordination nationale du parti, a dénoncé les « anciens camarades » de l'opposition, devenus des « usurpateurs d'images de leur président d'honneur, Dr Boni Yayi ». Après avoir contribué à faire arracher à l'ancien Chef de l'Etat, « son parti qu'il a construit, à la sueur de son front, » ces « usurpateurs, font feu de tout bois, pour accrocher le nom et l'image du Président Boni Yayi, à leur parti moribond ».Contre ce « holdup en préparation », les Démocrates tiennent à faire savoir à l'opinion publique nationale, que Yayi Boni, reste et demeure exclusivement, dans leur « patrimoine ».Il est leur Président d'honneur, et n'a qu'un seul parti : les Démocrates. Voilà qui est clair, et annonce peut-être quelques échauffourées judiciaires, entre partisans de Boni Yayi, dans les jours à venir. Apparemment, la commercialisation de l'image de Boni Yayi, ainsi que la nostalgie de sa gestion au sommet de l'Etat, figurent au menu principal, du programme de campagne des Démocrates. Ils ont donc tort, ces électeurs qui attendaient légitimement d'eux, un programme de législature cohérent et pertinent, pour susciter une adhésion massive des citoyens. Un programme qui informe, sur leurs intentions et leurs ambitions, une fois à l'hémicycle. Mais apparemment, on en est loin. D'ailleurs, la liste des candidats ‘'Démocrates'', publiée suite aux nombreux rebondissements, n'est pas de celles qui annoncent une « Révolution ».Mais qu'à cela ne tienne. La recette Yayi, suffira seule pour le miracle. Même dans une élection de proximité comme celle-ci, avec ses particularités et ses exigences. Le tout, en faisant abstraction, des multiples et multiformes réalisations de la Rupture. Nos Démocrates se disent certainement, qu'avec ou sans hélicoptère de campagne, il suffira de se prosterner devant l'image, puis de prononcer trois fois le nom bénit de Thomas, devenu Grand apôtre de la paix, au service de ses partisans, pour que s'ouvrent les portes du paradis. Hosanna donc, au nouveau Gandhi de Tchaourou. On attend ses miracles, le 8 janvier de l'Epiphanie !
Tafè
Oncle AGBAYA
On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon qu'il faut remarquer que le BR de mon Cousin ABT, et l'UP-R de mon petit Neveu JO, font preuve en cette période pré-électorale, d'une imagination brillante, flamboyante, étincelante, lumineuse et ardente, en poussant le génie innovant jusqu'à saisir d'un coup, que les deux urgences électorales du moment sont pour l'un, la confection de nouvelles cartes de membres, et pour l'autre, la création d'un mensuel !
Qui a dit que l'abondance de pains de singe et de foins ne donne pas remarquablement le sens des priorités, à quelques semaines des élections législatives, avec en face, il est vrai, d'autres partis lumineux, comme celui flambeau en main, à qui quelques membres aigris conseillent de mettre l'image de mon Neveu Patou en fond sur leurs bulletins de campagne ?
En tout cas, vous mes Neveux et Nièces qui jusque-là, n'avez pas encore compris en quoi un mensuel ou de nouvelles cartes de membre, boostent le nombre des électeurs au Benin, vous êtes tous des pagailleurs !
Votre Oncle AGBA
Le Guichet Unique Portuaire (GUP) est une plateforme collaborative électronique qui permet aux acteurs publics et privés impliqués dans la relâche des marchandises, de publier les instructions, les mouvements, les documents et autorisations relatives aux marchandises importées et exportées, au sein de la chaine logistique du port ou de l'aéroport
.Par Pascal Minvielle, Chief Operating Officer, Webb Fontaine (www.WebbFontaine.com)
L'automatisation, la transmission instantanée et le partage des informations offrent une plus grande transparence dans les opérations portuaires et conduisent à une gestion fluide et rationalisée de la chaîne d'approvisionnement, à la décongestion des ports, à des paiements sécurisés et une libération plus rapide des marchandises.
Les parties prenantes accédant à la plateforme sont généralement les consignataires, les autorités douanières, les opérateurs de terminaux, les transitaires, les déclarants, les ministères techniques et les banques. Les procédures de relâche sont complexes et varient selon le type de fret, le mode de transport, le type de procédure (transfert, transbordement, sortie d'entrepôt, enlèvement direct, etc.) et diffèrent parfois d'une implantation portuaire à une autre. Cependant les procédures générales sont quasiment identiques d'un pays à l'autre, ouvrant la voie à une solution GUP universelle paramétrable.
Dans la plupart des pays, même si les procédures douanières et celles propres aux licences et permis sont entièrement automatisées, les procédures de relâche au port restent souvent le maillon faible où subsistent des tâches manuelles fastidieuses dans un contexte où les systèmes informatiques des acteurs ne communiquent pas, ce qui entraîne des retards importants dans le processus global de relâche et de livraison des marchandises.
Webb Fontaine a conçu son système GUP dans le même esprit qui a permis à son système de gestion douanière Customs Webb et à sa plateforme de guichet unique d'être déployés quel que soit le pays en un temps record, comme une solution clés en main utilisant des moteurs de gestion de flux basés sur des règles locales ainsi que des règles de calcul des frais et taxes liés au passage portuaire.
Le GUP s'interface avec la plateforme de paiement électronique dédiée Paylican et est équipé d'outils de connectivité avec les Systèmes de Gestion des Douanes dont Customs Webb et Sydonia.
Les transporteurs maritimes soumettent dans le GUP les demandes d'escale des navires à l'Autorité portuaire, les manifestes, la liste des unités de manutention par titre de transport, les confirmations de booking des exportateurs ainsi que les demandes de transbordement.
Lorsque le GUP reçoit la déclaration en douane du système douanier, il génère de-facto les lignes de factures pour le recouvrement des frais portuaires dont celles du consignataire et du terminal et affiche la liste des conditions de relâche qui devront être satisfaites telles que par exemple l'identification du camion et la réception du bon à délivrer.
Les douanes jouent un rôle essentiel en autorisant les transbordements en ligne, ainsi que les amendements du manifeste, les transferts, les mouvements de dépotage et la relâche finale.
Les mouvements tels que le déchargement ou le chargement des unités de manutention, l'entrée et la sortie du terminal sont échangés avec les systèmes informatiques des terminaux en utilisant le plus souvent les normes UN EDIFACT.
De plus, le GUP peut être couplé au logiciel de suivi électronique du fret de Webb Fontaine entre les zones de stockage et les zones franches.
Le pilotage de la solution portuaire qui s'applique également aux aéroports et aux frontières terrestres, peut désormais se faire en moins de 6 mois pour toutes les familles de fret (conventionnel, conteneur, vrac et RoRo), tous les modes de transport et tous les flux.
En simplifiant la mise en œuvre à grande échelle de projets complexes de la chaîne d'approvisionnement, la solution GUP de Webb Fontaine marque une ère nouvelle dans l'automatisation de la logistique portuaire et la facilitation du commerce en général, tout comme le fut en son temps, l'avènement de solutions douanières génériques pour tous les pays.
Le gouvernement du président Patrice Talon a rendu opérationnels, ce jeudi 1er décembre 2022, la plateforme de dénonciation des faits de corruption ainsi qu'un numéro vert.
Un nouvel outil pour recevoir les plaintes et dénonciations des faits de corruption au Bénin. https://denonciation.bj la plateforme du gouvernement est opérationnel à partir de ce jeudi 1er décembre 2022.
En plus de la plateforme, le numéro vert 155 est également rendu disponible.
Le gouvernement du président Patrice Talon a mis en place la Cellule d'Analyse et de Traitements des Plaintes et Dénonciations le 19 janvier 2022 par décret.
Les actes de corruption et de mauvaise gouvernance au Bénin qui peuvent être dénoncés sont : « la sollicitation et l'acceptation de pots-de-vin ; l'abus de confiance ou l'escroquerie ; le manquement d'un fonctionnaire dans l'exécution d'actes judiciaires ou de toute autre nature ; la fraude en matière douanière (déversement de marchandises déclarées en transit, minoration de la valeur en douane, etc.) ; la fraude en matière fiscale ; l'utilisation abusive ou à des fins personnelles de biens publics ; la non transparence dans les actes de gestion de l'administration publique ; etc. ».
M. M.
Quatre douaniers ont été placés sous mandat de dépôt mercredi 30 novembre 2022. Les mis en cause sont poursuivis pour des faits de falsification de quittances et de corruption.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a auditionné, mercredi 30 novembre 2022, 04 agents de douane. Accusés des faits de falsification de documents et de corruption, ils ont été placés sous mandat de dépôt. On dénombre parmi les inculpés, le chef de poste de douane du département du Plateau. Il aurait falsifié des quittances et empoché l'argent.
F. A. A.
Le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni a félicité les députés de la 8e législature pour les réformes menées ensemble avec le gouvernement béninois notamment dans le secteur de l'eau. C'était lors de la séance plénière, ce jeudi 1er décembre 2022, consacrée à l'examen du projet de loi de Finances, gestion 2023.
« En 2017, nous étions à un taux de couverture de 35%. Cette année nous avons terminé à 72% de nos populations qui ont accès à l'eau portable. C'est plus de 3 millions de Béninois qui ont accès à l'eau portable. C'est sous votre mandature, grâce à vos efforts », a déclaré le ministre d'Etat Romuald Wadagni. Selon le ministre chargé de l'Economie et des Finances, la réforme dans le secteur de l'eau a été menée grâce à l'action commune. « Il y avait des villages où les femmes et les jeunes allaient chercher la bassine de 25 litres à 25 f, 50 f même 75 f », informe-t-il.
La réforme menée a permis de fixer le prix à 15 f la bassine d'eau. « Sur chaque 15 f collecté, il y a 3 f qu'on met de côté pour entretenir et renouveler les équipements. C'est-à-dire que ceux qui ont maintenant accès à l'eau, on s'assure que pour toujours, qu'ils aient accès à l'eau », a indiqué Romuald Wadagni. A en croire le ministre d'Etat, le gouvernement veille dans toutes ses actions à la mise en place d'une gouvernance locale afin de pérenniser les acquis.
« La même idée de réforme et d'actions que nous avons fait dans le secteur de l'eau se déploie dans la santé et l'éducation et au fur et à mesure on met en place une gouvernance des investissements », a souligné Romuald Wadagni. Le ministre n'a pas manqué de féliciter les députés de la 8e législature. « Nous pouvons tous être fiers de ce qui a été accompli pendant les quatre années qui viennent de s'achever », a ajouté l'argentier national.
Akpédjé Ayosso
Le ministre d'Etat, chargé de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni a félicité les députés de la 8e législature pour les réformes menées ensemble avec le gouvernement béninois notamment dans le secteur de l'eau. C'était lors de la séance plénière, ce jeudi 1er décembre 2022, consacrée à l'examen du projet de loi de Finances, gestion 2023.
« En 2017, nous étions à un taux de couverture de 35%. Cette année nous avons terminé à 72% de nos populations qui ont accès à l'eau portable. C'est plus de 3 millions de Béninois qui ont accès à l'eau portable. C'est sous votre mandature, grâce à vos efforts », a déclaré le ministre d'Etat Romuald Wadagni. Selon le ministre chargé de l'Economie et des Finances, la réforme dans le secteur de l'eau a été menée grâce à l'action commune. « Il y avait des villages où les femmes et les jeunes allaient chercher la bassine de 25 litres à 25 f, 50 f même 75 f », informe-t-il.
La réforme menée a permis de fixer le prix à 15 f la bassine d'eau. « Sur chaque 15 f collecté, il y a 3 f qu'on met de côté pour entretenir et renouveler les équipements. C'est-à-dire que ceux qui ont maintenant accès à l'eau, on s'assure que pour toujours, qu'ils aient accès à l'eau », a indiqué Romuald Wadagni. A en croire le ministre d'Etat, le gouvernement veille dans toutes ses actions à la mise en place d'une gouvernance locale afin de pérenniser les acquis.
« La même idée de réforme et d'actions que nous avons fait dans le secteur de l'eau se déploie dans la santé et l'éducation et au fur et à mesure on met en place une gouvernance des investissements », a souligné Romuald Wadagni. Le ministre n'a pas manqué de féliciter les députés de la 8e législature. « Nous pouvons tous être fiers de ce qui a été accompli pendant les quatre années qui viennent de s'achever », a ajouté l'argentier national.
Akpédjé Ayosso
Se prononçant à l'occasion de la plénière consacrée au vote du budget de l'Etat exercice 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo, le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a salué la collaboration constructive entre le gouvernement et les députés de la 8e législature. Sous cette législature, le nombre d'enfants bénéficiaires du programme de cantine scolaire a plus que doublé.
De 400.000 en 2019, le nombre d'enfants bénéficiaires du programme de cantine scolaire est passé à environ un million en 2022. Le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a félicité la représentation nationale pour la collaboration constructive avec le pouvoir exécutif.
A travers le programme des cantines scolaire, un million d'enfants ont accès à de la nourriture. Ce qui a permis de les maintenir à l'école, et d'améliorer leur capacité à développer leur intellect. Ces acquis selon le ministre WADAGNI n'ont pas de prix. Et le gouvernement ne saurait atteindre ces résultats sans l'accompagnement des députés de la 8e législature.
Outre le programme de cantine scolaire, plusieurs autres actions phares ont été réalisées sous la 8e législature dans divers secteurs pour le bonheur des populations. Le ministre d'Etat a évoqué à titre illustratif, la réalisation et l'ouverture de pistes rurales, l''accès à l'eau potable pour tous, etc.
La 8e législature est en fin de mandat. Elle sera remplacée par les députés qui seront élus au terme des législatives du 08 janvier 2023.
F. A. A.
Se prononçant à l'occasion de la plénière consacrée au vote du budget de l'Etat exercice 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo, le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a salué la collaboration constructive entre le gouvernement et les députés de la 8e législature. Sous cette législature, le nombre d'enfants bénéficiaires du programme de cantine scolaire a plus que doublé.
De 400.000 en 2019, le nombre d'enfants bénéficiaires du programme de cantine scolaire est passé à environ un million en 2022. Le ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a félicité la représentation nationale pour la collaboration constructive avec le pouvoir exécutif.
A travers le programme des cantines scolaire, un million d'enfants ont accès à de la nourriture. Ce qui a permis de les maintenir à l'école, et d'améliorer leur capacité à développer leur intellect. Ces acquis selon le ministre WADAGNI n'ont pas de prix. Et le gouvernement ne saurait atteindre ces résultats sans l'accompagnement des députés de la 8e législature.
Outre le programme de cantine scolaire, plusieurs autres actions phares ont été réalisées sous la 8e législature dans divers secteurs pour le bonheur des populations. Le ministre d'Etat a évoqué à titre illustratif, la réalisation et l'ouverture de pistes rurales, l''accès à l'eau potable pour tous, etc.
La 8e législature est en fin de mandat. Elle sera remplacée par les députés qui seront élus au terme des législatives du 08 janvier 2023.
F. A. A.
Le budget général de l'Etat, gestion 2023 a été voté ce jeudi 1er décembre 2022 à l'unanimité des députés présents et représentés. C'est en présence du ministre d'Etat, ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni qui est intervenu lors du débat général.
3.033,337 milliards de francs CFA. Ainsi est estimé le budget général de l'Etat, gestion 2023. C'est à l'unanimité des députés présents et représentés que le budget 2023 a été adopté, jeudi 1er décembre 2022 à l'Assemblée nationale.
Pour le ministre d'Etat, ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni qui est intervenu lors du débat général, « plus de 8 amendements sur 10 » faits par la représentation nationale « ont été acceptés ».
« (…) Ceux qui n'ont pas été directement acceptés ils ont été pris en charge pour étude complémentaire et probablement seront mis en œuvre en gestion au cours de l'année une fois que des études, des analyses complémentaires auraient été effectuées », a rassuré Romuald Wadagni pour signifier aux députés que leurs amendements seront pris en compte dans le cadre de la gestion du budget général de l'Etat 2023.
Au regard de l'accompagnement des députés de la 8è législature aux actions du gouvernement au cours des quatre années qui viennent de s'achever, le ministre d'Etat est parvenu à la conclusion que le parlement et le gouvernement du président Patrice Talon ont eu une « relation constructive ».
M. M.
Le tribunal d'Abomey-Calavi a condamné mercredi 30 novembre 2022, deux maçons et un chauffeur au cours de la seconde session criminels. Les 03 inculpés ont été reconnus coupables de vol et complicité de vol.
07 ans de prison, c'est la peine infligée à deux maçons mercredi 30 novembre 2022 au tribunal d'Abomey-Calavi. Ils ont été reconnus coupables de vol. Le 3e accusé, un chauffeur a écopé pour sa part, d'une peine de 03 ans de prison pour complicité de vol.
Selon les faits, les mis en cause auraient opéré un vol dans un domicile dans la soirée du 31 décembre 2019 à Kanssoukpa, un quartier situé à Abomey-Calavi. Ils auraient volé 02 postes, un ordinateur, des clés USB, une somme estimée à 12000 FCFA et plusieurs autres objets.
Les investigations ont permis d'appréhender les mis en cause dans le domicile de l'un des accusés. Les objets volés et plusieurs autres objets d'origine douteuse dont une moto ont été retrouvés au terme de la perquisition effectuée dans le domicile.
A l'exception du chauffeur qui déclare qu'il n'était pas informé de l'opération de vol, tous les autres accusés ont reconnu les faits mis à leur charge.
Délibérant, le juge en charge du dossier a reconnu les deux maçons coupables de vol et les condamnés à 7 ans de prison. Le chauffeur quant à lui, a été reconnu coupable de complicité de vol et condamné à 3 ans de prison.
F. A. A.
Le tribunal de première instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi a condamné au cours de la seconde session criminelle mercredi 30 novembre 2022, un homme à une peine de 10 ans de prison ferme. L'accusé est reconnu coupable pour avoir porté des coups mortels sur son grand consanguin au cours d'une bagarre à Zinvié, un arrondissement de la commune d'Abomey-Calavi.
10 ans de prison, c'est le verdict rendu par les juges du tribunal d'Abomey-Calavi au cours de la seconde session criminelle mercredi 30 novembre 2022. L'accusé, un vitrier de profession est reconnu coupable de coups mortels sur son frère consanguin au cours d'une bagarre à Zinvié, une localité de la commune d'Abomey-Calavi.
Selon les faits, c'est lors d'une dispute autour d'une chambre à louer le 21 novembre 2016, que le drame est survenu. L'accusé en quittant la maison familiale a remis la clé de sa chambre à son frère consanguin pour qu'il la mette en location. Revenu dans la maison 06 mois après, il n'aurait perçu que la somme de 5000 FCFA, représentant le loyer d'un mois. Il s'est donc mis à réclamer les loyers non perçus, et la clé de la chambre. N'ayant pas eu gain de cause, une dispute dégénère entre les deux frères. Au cours de la bagarre, l'accusé aurait porté des coups de gourdin sur la tête du frère consanguin. Transporté à l'hôpital, ce dernier décède quelques jours après. Après ce drame, l'accusé a pris la clé des champs et sera rattrapé et placé sous mandat de dépôt le 03 juillet 2020. A la barre ce mercredi, il a reconnu les faits mis à sa charge, mais déclare avoir réagi en légitime défense car, la victime lui aurait porté en premier, un coup de machette.
Le ministère public demande à la Cour de le condamner à une peine de 08 ans de prison. Le juge délibérant le condamne à 10 ans de prison. En détention provisoire depuis juillet 2020, il retourne en prison purger le reste de sa peine.
F. A. A.