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24 Heures au Bénin

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Le Sénégal entre qualification et élimination ce samedi

Sat, 05/27/2023 - 13:42

Dans le cadre de la troisième journée de la phase de Poule à la Coupe du Monde U20, le Sénégal défie la Colombie ce samedi (Groupe C).

Les champions d'Afrique U20 comptent seulement 1 point en deux matchs. L'équipe du Sénégal se classe ainsi dernière du groupe C, derrière la Colombie, le Japon et Israël. Et pour avoir une chance de passer en 8èmes de finale ce samedi soir, les Lionceaux doivent absolument remporter leur dernier match de la phase de poules contre les Colombiens, leaders du groupe.

Le programme de ce samedi à la Coupe du monde U20 en Argentine :

Brésil vs Nigeria à 19h

République Dominicaine vs Italie à 19h

Japon vs Israël à 22h

Colombie vs Sénégal à 22h

J.S

Categories: Afrique

La SIPI-BENIN dans la dynamique de mécanisation agricole

Sat, 05/27/2023 - 09:31

Le directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), Létondji BEHETON a procédé vendredi 26 mai 2023 au siège de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA S.A) à Ouidah, à la remise de kits de tracteurs aux producteurs agricoles. L'initiative qui s'inscrit dans le vaste programme de mécanisation agricole au Bénin, vise à aider les producteurs à améliorer les productions.

15 agrégateurs des départements du Zou et des Collines ont reçu de la SIPI-BENIN ce vendredi 26 mai, des kits agricoles composés d'un tracteur (57 CV), d'une charrue à planches (3 fonds), d'un cultivateur (11 dents), d'un multi-semoir (5 lignes), d'une remorque (5 CV), d'un pulvérisateur Knapsac (20 litres - mécanique), d'une sous-soleuse (2 tynes), et d'un semoir. Cette dotation est le fruit d'une collaboration avec la SoNaMA à travers laquelle la SIPI-BENIN s'engage par ailleurs à fournir un soutien de préfinancement de 75 % par kit, payé directement à son partenaire (SoNaMA S.A.) ; soutenir la formation des utilisateurs des machines ; prodiguer des conseils périodiques pour le déploiement de la mécanisation agricole ; soutenir avec les partenaires techniques, l'entretien et les besoins en pièces détachées ; fournir un million (1.000.000) de FCFA par kit, pour aider les producteurs à faire face aux dépenses opérationnelles (carburant, chauffeurs, maintenance, etc.).

Pourvoir les industries en matières premières, une nécessité à la GDIZ
Observant la quantité de matières premières attendue à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le directeur général de la SIPI-BENIN a souligné que cette remise de kits n'est qu'un début. Létondji BEHETON a rappelé au cours de la cérémonie de remise de kits, le rôle important de la SIPI-BENIN auprès des industries en cours d'installation à la GDIZ ; celui de les pourvoir en matières premières de qualité, et en quantité.
A l'en croire, après 22 mois d'exploitation de la zone industrielle, des unités de transformation de matières agricoles notamment le soja (organique et conventionnel) d'une capacité de transformation de 310.000 tonnes sont déjà installées. A ces industries de soja, s'ajoutent plusieurs autres industries de transformation, a fait savoir le DG de la SIPI-BENIN évoquant la nécessité de leur procurer la matière première. « Cette demande de matière première va augmenter avec le temps, et nous travaillons d'arrache-pied pour anticiper les besoins futurs à venir », a confié Létondji BEHETON.
Très heureux de recevoir ces tracteurs, Alidou AKODA, directeur général de CECOTRA SARL au nom des agrégateurs, a exprimé ses remerciements à la SIPI-BENIN. Il a fait la promesse d'un bel usage afin que l'amélioration des productions tant souhaitée, se matérialise.

Formation des agrégateurs et suivi des tracteurs
Selon le Rodrigue ADOGONY, responsable commercial à la SoNaMa, les agrégateurs avant la remise officielle de kits, ont bénéficié d'une formation au cours de laquelle les avantages d'utiliser les machines de la SoNaMA leur ont été expliqués. Au-delà de la mise à disposition des machines, la société joue un rôle d'accompagnement complet et de suivi sur le terrain. Chaque agrégateur sera suivi par un technicien, a rassuré le responsable commercial.
Les tracteurs mis à la disposition des agrégateurs fait savoir Rodrigue ADOGONY, sont dotés d'un système de GPS qui permet de suivre chaque jour son activité, et de produire des rapports à mettre à la disposition de la SIPI-BENIN.
Au total, 40 kits de tracteurs sont prévus pour être distribués. Le reste selon les responsables de la société en charge de l'exploitation, de la promotion et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, sera livré au bureau de la SoNaMA à Parakou.

F. A. A.

Categories: Afrique

La SIPI-BENIN dans la dynamique de mécanisation agricole

Sat, 05/27/2023 - 09:31

Le directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN), Létondji BEHETON a procédé vendredi 26 mai 2023 au siège de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA S.A) à Ouidah, à la remise de kits de tracteurs aux producteurs agricoles. L'initiative qui s'inscrit dans le vaste programme de mécanisation agricole au Bénin, vise à aider les producteurs à améliorer les productions.

15 agrégateurs des départements du Zou et des Collines ont reçu de la SIPI-BENIN ce vendredi 26 mai, des kits agricoles composés d'un tracteur (57 CV), d'une charrue à planches (3 fonds), d'un cultivateur (11 dents), d'un multi-semoir (5 lignes), d'une remorque (5 CV), d'un pulvérisateur Knapsac (20 litres - mécanique), d'une sous-soleuse (2 tynes), et d'un semoir. Cette dotation est le fruit d'une collaboration avec la SoNaMA à travers laquelle la SIPI-BENIN s'engage par ailleurs à fournir un soutien de préfinancement de 75 % par kit, payé directement à son partenaire (SoNaMA S.A.) ; soutenir la formation des utilisateurs des machines ; prodiguer des conseils périodiques pour le déploiement de la mécanisation agricole ; soutenir avec les partenaires techniques, l'entretien et les besoins en pièces détachées ; fournir un million (1.000.000) de FCFA par kit, pour aider les producteurs à faire face aux dépenses opérationnelles (carburant, chauffeurs, maintenance, etc.).

Pourvoir les industries en matières premières, une nécessité à la GDIZ
Observant la quantité de matières premières attendue à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le directeur général de la SIPI-BENIN a souligné que cette remise de kits n'est qu'un début. Létondji BEHETON a rappelé au cours de la cérémonie de remise de kits, le rôle important de la SIPI-BENIN auprès des industries en cours d'installation à la GDIZ ; celui de les pourvoir en matières premières de qualité, et en quantité.
A l'en croire, après 22 mois d'exploitation de la zone industrielle, des unités de transformation de matières agricoles notamment le soja (organique et conventionnel) d'une capacité de transformation de 310.000 tonnes sont déjà installées. A ces industries de soja, s'ajoutent plusieurs autres industries de transformation, a fait savoir le DG de la SIPI-BENIN évoquant la nécessité de leur procurer la matière première. « Cette demande de matière première va augmenter avec le temps, et nous travaillons d'arrache-pied pour anticiper les besoins futurs à venir », a confié Létondji BEHETON.
Très heureux de recevoir ces tracteurs, Alidou AKODA, directeur général de CECOTRA SARL au nom des agrégateurs, a exprimé ses remerciements à la SIPI-BENIN. Il a fait la promesse d'un bel usage afin que l'amélioration des productions tant souhaitée, se matérialise.

Formation des agrégateurs et suivi des tracteurs
Selon le Rodrigue ADOGONY, responsable commercial à la SoNaMa, les agrégateurs avant la remise officielle de kits, ont bénéficié d'une formation au cours de laquelle les avantages d'utiliser les machines de la SoNaMA leur ont été expliqués. Au-delà de la mise à disposition des machines, la société joue un rôle d'accompagnement complet et de suivi sur le terrain. Chaque agrégateur sera suivi par un technicien, a rassuré le responsable commercial.
Les tracteurs mis à la disposition des agrégateurs fait savoir Rodrigue ADOGONY, sont dotés d'un système de GPS qui permet de suivre chaque jour son activité, et de produire des rapports à mettre à la disposition de la SIPI-BENIN.
Au total, 40 kits de tracteurs sont prévus pour être distribués. Le reste selon les responsables de la société en charge de l'exploitation, de la promotion et du développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé, sera livré au bureau de la SoNaMA à Parakou.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le message du Doyen du Corps diplomatique SEM. RGUIBI

Sat, 05/27/2023 - 03:09

Le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités au Bénin a pris une part active, le 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, à la célébration du 60e anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA). La célébration de cet événement coïncide cette année avec le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du Traité révisé de la CEDEAO. A cette occasion solennelle, l'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, a prononcé un discours plein d'optimisme sur l'avenir du continent.

Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les Chefs de missions diplomatiques et représentants des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs,
J'ai le très grand honneur et l'immense plaisir, en ma qualité d'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, de prendre la parole en cette occasion solennelle de célébration de la journée Mondiale de l'Afrique qui coïncide avec la commémoration du 60ème anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine, ancêtre de notre actuelle Union Africaine.
Aussi, le Groupe des Ambassades Africaines, en coordination avec la Représentation de la CEDEAO au Bénin, a convenu d'organiser en commun cette cérémonie pour fêter le 48ème anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30ème anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de la CEDEAO.
Ainsi, cette initiative des diplomates africains contribuera à mettre en valeur ce groupement régional, la CEDEAO et saluer son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par nos pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca tenue, du 4 au 7 janvier 1961.
Si la date officielle de la création de l'OUA est le 25 mai 1963, cette structuration a été précédée par des préparatifs et des volontés des pères fondateurs de cette union, qui lors de la Conférence de Casablanca, ont balisé le chemin, avec foi, vision et volonté de créer les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains.
Je voudrais, en votre nom, rendre hommage à ces pères fondateurs de cette union de l'Afrique, qui ont répondu en 1961 à l'invitation du Roi du Maroc Feu Mohammed V, pour la Conférence de Casablanca. Il s'agit de Feu Kwame Nkrumah du Ghana, Modibo Keita du Mali, Amadou Sekou Touré de la Guinée Conakry, Jamal Abdel Nasser d'Egypte, Farhat Abbas du Gouvernement provisoire de la République Algérienne et Abdelkader El Allam de la Libye.
Mesdames et Messieurs,
La date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'Etat, qui dès les premières indépendances ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs.
En ce jour où nous fêtons les 60 ans de notre Organisation, la question est de savoir quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Le monde fait face ces dernières années à un contexte difficile et particulier, et que l'Afrique a subi d'une manière très sévère : Crise sanitaire, Covid, conflits armés, terrorisme et plus récemment, les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne, qui a bouleversé en profondeur le fragile équilibre mondial et a touché notre continent de plein fouet.
Le signe le plus emblématique de ces fragilités est lié au rétrécissement de l'offre mondiale en produits agricoles et une forte inflation des prix des denrées alimentaires et du prix des produits énergétiques.
On peut considérer qu'aujourd'hui l'UA constitue cet espace qui unit nos ambitions et exprime une vision continentale qui doit rompre avec les approches passées. L'UA est la locomotive d'une Afrique qui va de l'avant, d'une Afrique qui se fait confiance et d'une Afrique qui évolue. Elle est désormais et de plus en plus mieux outillée pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, aux politiques sociales, aux migrations, aux menaces liées à la sécurité et à la défense des souverainetés et intégrités des Etats face au séparatisme et au terrorisme.
Mesdames et Messieurs,
L'Afrique n'est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L'intégration sur notre Continent connaît des modèles avancés qui fonctionnent, qui s'améliorent et qui s'adaptent aux réalités socio-politiques. C'est ainsi que je voudrais citer la CEDEAO, qui fête ses 48 ans et aussi les 30 ans de son traité révisé signé à Cotonou.
Je voudrais en votre nom, présenter nos sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu du monde et constitue un accélérateur de l'intégration continentale.
Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l'Afrique parmi ses principales priorités.
C'est ainsi que le Royaume du Maroc, dont le Roi feu Mohammed V fut parmi les pères fondateurs de l'unité africaine et sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, contribue au renforcement de cette union à travers l'initiative de la tenue de la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l'amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux défis communs. Cette initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération sud-sud en promouvant les valeurs de l'unité et de la solidarité africaines.
Aussi, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est un réel exemple de la coopération et de l'intégration régionale. Ce projet permettra de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l'Afrique de l'Ouest et au Maroc pour desservir l'Europe. Ceci permettrait le développement d'industries et d'emplois tout au long des zones traversées.
Ainsi, le Royaume du Maroc est fermement attaché à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n'a jamais changé le cap de cette priorité, depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l'Afrique et à l'unité africaine.

Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, on peut dire, avec une note d'optimisme que l'Afrique qui fait face à des défis complexes qui menacent sa stabilité et entravent ses capacités de développement, de paix et de sécurité, met tous les moyens nécessaires pour poursuivre son action commune pour plus de justice, de démocratie, de développement humain, de création de plus d'opportunités de travail pour nos jeunes, et d'accorder une place primordiale à la femme, afin d'atteindre un niveau suffisamment avancé créant les conditions pour un Contient plus prospère et plus audacieux.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont honoré de leur présence cette invitation pour célébrer ensemble la journée mondiale de l'Afrique dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.
Notre force est dans notre union

Vive l'intégration africaine
Merci beaucoup.

Categories: Afrique

Le message du Doyen du Corps diplomatique SEM. RGUIBI

Sat, 05/27/2023 - 03:09

Le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités au Bénin a pris une part active, le 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, à la célébration du 60e anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA). La célébration de cet événement coïncide cette année avec le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du Traité révisé de la CEDEAO. A cette occasion solennelle, l'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, a prononcé un discours plein d'optimisme sur l'avenir du continent.

Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les Chefs de missions diplomatiques et représentants des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs,
J'ai le très grand honneur et l'immense plaisir, en ma qualité d'Ambassadeur de SM le Roi du Maroc près le Bénin, Doyen du Corps Diplomatique et Doyen du Groupe des Ambassades Africaines près le Bénin, de prendre la parole en cette occasion solennelle de célébration de la journée Mondiale de l'Afrique qui coïncide avec la commémoration du 60ème anniversaire de la Fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine, ancêtre de notre actuelle Union Africaine.
Aussi, le Groupe des Ambassades Africaines, en coordination avec la Représentation de la CEDEAO au Bénin, a convenu d'organiser en commun cette cérémonie pour fêter le 48ème anniversaire de la création de la CEDEAO et le 30ème anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de la CEDEAO.
Ainsi, cette initiative des diplomates africains contribuera à mettre en valeur ce groupement régional, la CEDEAO et saluer son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par nos pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca tenue, du 4 au 7 janvier 1961.
Si la date officielle de la création de l'OUA est le 25 mai 1963, cette structuration a été précédée par des préparatifs et des volontés des pères fondateurs de cette union, qui lors de la Conférence de Casablanca, ont balisé le chemin, avec foi, vision et volonté de créer les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains.
Je voudrais, en votre nom, rendre hommage à ces pères fondateurs de cette union de l'Afrique, qui ont répondu en 1961 à l'invitation du Roi du Maroc Feu Mohammed V, pour la Conférence de Casablanca. Il s'agit de Feu Kwame Nkrumah du Ghana, Modibo Keita du Mali, Amadou Sekou Touré de la Guinée Conakry, Jamal Abdel Nasser d'Egypte, Farhat Abbas du Gouvernement provisoire de la République Algérienne et Abdelkader El Allam de la Libye.
Mesdames et Messieurs,
La date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'Etat, qui dès les premières indépendances ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs.
En ce jour où nous fêtons les 60 ans de notre Organisation, la question est de savoir quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Le monde fait face ces dernières années à un contexte difficile et particulier, et que l'Afrique a subi d'une manière très sévère : Crise sanitaire, Covid, conflits armés, terrorisme et plus récemment, les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne, qui a bouleversé en profondeur le fragile équilibre mondial et a touché notre continent de plein fouet.
Le signe le plus emblématique de ces fragilités est lié au rétrécissement de l'offre mondiale en produits agricoles et une forte inflation des prix des denrées alimentaires et du prix des produits énergétiques.
On peut considérer qu'aujourd'hui l'UA constitue cet espace qui unit nos ambitions et exprime une vision continentale qui doit rompre avec les approches passées. L'UA est la locomotive d'une Afrique qui va de l'avant, d'une Afrique qui se fait confiance et d'une Afrique qui évolue. Elle est désormais et de plus en plus mieux outillée pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, aux politiques sociales, aux migrations, aux menaces liées à la sécurité et à la défense des souverainetés et intégrités des Etats face au séparatisme et au terrorisme.
Mesdames et Messieurs,
L'Afrique n'est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L'intégration sur notre Continent connaît des modèles avancés qui fonctionnent, qui s'améliorent et qui s'adaptent aux réalités socio-politiques. C'est ainsi que je voudrais citer la CEDEAO, qui fête ses 48 ans et aussi les 30 ans de son traité révisé signé à Cotonou.
Je voudrais en votre nom, présenter nos sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu du monde et constitue un accélérateur de l'intégration continentale.
Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l'Afrique parmi ses principales priorités.
C'est ainsi que le Royaume du Maroc, dont le Roi feu Mohammed V fut parmi les pères fondateurs de l'unité africaine et sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, contribue au renforcement de cette union à travers l'initiative de la tenue de la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l'amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux défis communs. Cette initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération sud-sud en promouvant les valeurs de l'unité et de la solidarité africaines.
Aussi, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est un réel exemple de la coopération et de l'intégration régionale. Ce projet permettra de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l'Afrique de l'Ouest et au Maroc pour desservir l'Europe. Ceci permettrait le développement d'industries et d'emplois tout au long des zones traversées.
Ainsi, le Royaume du Maroc est fermement attaché à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n'a jamais changé le cap de cette priorité, depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l'Afrique et à l'unité africaine.

Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, on peut dire, avec une note d'optimisme que l'Afrique qui fait face à des défis complexes qui menacent sa stabilité et entravent ses capacités de développement, de paix et de sécurité, met tous les moyens nécessaires pour poursuivre son action commune pour plus de justice, de démocratie, de développement humain, de création de plus d'opportunités de travail pour nos jeunes, et d'accorder une place primordiale à la femme, afin d'atteindre un niveau suffisamment avancé créant les conditions pour un Contient plus prospère et plus audacieux.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont honoré de leur présence cette invitation pour célébrer ensemble la journée mondiale de l'Afrique dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.
Notre force est dans notre union

Vive l'intégration africaine
Merci beaucoup.

Categories: Afrique

Dépigmentation ou pourquoi il faut que le Noir se lâche

Sat, 05/27/2023 - 02:00

(Par Roger Gbégnonvi)

​Dans un ouvrage encore inédit, un jeune chercheur béninois vous soumet à une colère sourde en révélant que « La dépigmentation coûte à l'Afrique, selon des études, près de 32 milliards de dollars chaque année ». Quoi donc, cette même Afrique réputée pauvre, que la Banque mondiale et le FM n'ont de cesse de soutenir ? En quête de plus de lumière, vous interrogez Google et tombez sur la page d'une jeune journaliste béninoise qui révèle que, sur le plus grand marché de Cotonou, il se fait « 500.000 f CFA de chiffre d'affaires par jour » en matière de produits de dépigmentation. Son enquête n'a pris en compte aucun autre grand marché du Bénin, et pas davantage les femmes fortunées qui, pour se dépigmenter de façon efficace et durable, vont en pharmacie, et dont certaines prendraient de fortes mesures pour avoir des bébés à faible mélanine. Si l'enquête avait intégré aussi ces données, la part du Bénin aux 32 milliards de dollars annuels serait supérieure aux 500.000 f CFA quotidiens. Et il vous revient à l'esprit l'espèce de révolte du jeune chercheur béninois : « Les usines de production des pommades de dépigmentation ne sont même pas implantées en Afrique pour que l'argent reste sur le continent. Elles sont soit en Asie, soit en Occident ». L'Afrique enrichit les autres.
​La quête de « plus de lumière » vous a plongé dans le noir de la colère rentrée. De peur qu'elle ne vienne à s'extérioriser en AVC, vous décidez de vous apaiser en vous appuyant sur la solide logique du monde. En effet, comme la guerre, l'alcoolisme et l'addiction à la drogue, la dépigmentation est un fléau et non un crime. On combat et punit le crime, non le fléau, devant quoi les Etats et les instances morales sont impuissants, quand même ils veulent la fin dudit fléau, qui n'est pas un bien mais un mal. Un mal qui concerne l'individu. Et il est difficile d'amener l'alcoolique ou l'habitué à la drogue dure de renoncer au whisky ou à la cocaïne pour consacrer l'argent au bien-être de sa famille. Il est difficile d'amener la femme noire qui a honte d'être noire – entre 15 et 49 ans, dit l'enquête – à ne plus se dépigmenter pour investir dans l'éducation de ses enfants, qu'elle élève peut-être seule. Et l'on ne blâme pas le soldat qui s'est bien comporté à la guerre en tuant les ennemis en grand nombre : on le couvre de médailles. Si le fléau devient vecteur de crime sur autrui, on punit le crime. L'alcoolique et le drogué basculent parfois dans le crime sur autrui du fait du fléau qui les mine. Or le fléau de la dépigmentation affiche une certaine innocence, il mine l'individu sans déborder sur autrui.
​Pour autant l'on doit combattre la dépigmentation, faute de la punir. En quoi faisant ? Il faut expliquer à tous les enfants noirs, garçons et filles, les origines du « Black is beautiful ». Au sortir de l'esclavage (auquel des chefs noirs ont pris part de même que des lettrés noirs ont prêté main forte à la colonisation), de la ségrégation raciale et de l'apartheid, au sortir de ces trois fléaux, que des humanistes requalifieront en crimes contre l'humanité, crimes non punis, le Noir s'est vu enlaidi au moral et au physique, il s'est vu misérable et méprisable et a cru devoir ressembler á ceux qui l'ont le plus enlaidi et méprisé. Et, prenant une sorte de revanche, il énonça que « le Noir est beau ». Aussi ! Comme un inavouable regret de n'être pas blanc.
Regret aussi inavouable qu'absurde, car aucune couleur n'est belle ou laide en soi. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas ». Toute beauté se tisse du mélange de plusieurs différences, voire de plusieurs oppositions ou contradictions assumées par l'intelligence. Et il y a négation de la vérité et du réel à vouloir effacer les différences et pousser à l'uniformisme blanc le monde arc-en-ciel. Voilà ce qu'il faut expliquer dès leur bas âge aux enfants noirs de la terre, leur proposer une psychanalyse de la dépigmentation pour les détourner à jamais du fléau de la dépigmentation, un mimétisme porteur d'immobilisme de l'esprit. Dans Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon écrit, à juste raison : « Il ne faut pas essayer de fixer l'homme, puisque son destin est d'être lâché. » Que donc se lâche le Noir ! Comme tout homme.

Categories: Afrique

Dépigmentation ou pourquoi il faut que le Noir se lâche

Sat, 05/27/2023 - 02:00

(Par Roger Gbégnonvi)

​Dans un ouvrage encore inédit, un jeune chercheur béninois vous soumet à une colère sourde en révélant que « La dépigmentation coûte à l'Afrique, selon des études, près de 32 milliards de dollars chaque année ». Quoi donc, cette même Afrique réputée pauvre, que la Banque mondiale et le FM n'ont de cesse de soutenir ? En quête de plus de lumière, vous interrogez Google et tombez sur la page d'une jeune journaliste béninoise qui révèle que, sur le plus grand marché de Cotonou, il se fait « 500.000 f CFA de chiffre d'affaires par jour » en matière de produits de dépigmentation. Son enquête n'a pris en compte aucun autre grand marché du Bénin, et pas davantage les femmes fortunées qui, pour se dépigmenter de façon efficace et durable, vont en pharmacie, et dont certaines prendraient de fortes mesures pour avoir des bébés à faible mélanine. Si l'enquête avait intégré aussi ces données, la part du Bénin aux 32 milliards de dollars annuels serait supérieure aux 500.000 f CFA quotidiens. Et il vous revient à l'esprit l'espèce de révolte du jeune chercheur béninois : « Les usines de production des pommades de dépigmentation ne sont même pas implantées en Afrique pour que l'argent reste sur le continent. Elles sont soit en Asie, soit en Occident ». L'Afrique enrichit les autres.
​La quête de « plus de lumière » vous a plongé dans le noir de la colère rentrée. De peur qu'elle ne vienne à s'extérioriser en AVC, vous décidez de vous apaiser en vous appuyant sur la solide logique du monde. En effet, comme la guerre, l'alcoolisme et l'addiction à la drogue, la dépigmentation est un fléau et non un crime. On combat et punit le crime, non le fléau, devant quoi les Etats et les instances morales sont impuissants, quand même ils veulent la fin dudit fléau, qui n'est pas un bien mais un mal. Un mal qui concerne l'individu. Et il est difficile d'amener l'alcoolique ou l'habitué à la drogue dure de renoncer au whisky ou à la cocaïne pour consacrer l'argent au bien-être de sa famille. Il est difficile d'amener la femme noire qui a honte d'être noire – entre 15 et 49 ans, dit l'enquête – à ne plus se dépigmenter pour investir dans l'éducation de ses enfants, qu'elle élève peut-être seule. Et l'on ne blâme pas le soldat qui s'est bien comporté à la guerre en tuant les ennemis en grand nombre : on le couvre de médailles. Si le fléau devient vecteur de crime sur autrui, on punit le crime. L'alcoolique et le drogué basculent parfois dans le crime sur autrui du fait du fléau qui les mine. Or le fléau de la dépigmentation affiche une certaine innocence, il mine l'individu sans déborder sur autrui.
​Pour autant l'on doit combattre la dépigmentation, faute de la punir. En quoi faisant ? Il faut expliquer à tous les enfants noirs, garçons et filles, les origines du « Black is beautiful ». Au sortir de l'esclavage (auquel des chefs noirs ont pris part de même que des lettrés noirs ont prêté main forte à la colonisation), de la ségrégation raciale et de l'apartheid, au sortir de ces trois fléaux, que des humanistes requalifieront en crimes contre l'humanité, crimes non punis, le Noir s'est vu enlaidi au moral et au physique, il s'est vu misérable et méprisable et a cru devoir ressembler á ceux qui l'ont le plus enlaidi et méprisé. Et, prenant une sorte de revanche, il énonça que « le Noir est beau ». Aussi ! Comme un inavouable regret de n'être pas blanc.
Regret aussi inavouable qu'absurde, car aucune couleur n'est belle ou laide en soi. « La beauté sera convulsive ou ne sera pas ». Toute beauté se tisse du mélange de plusieurs différences, voire de plusieurs oppositions ou contradictions assumées par l'intelligence. Et il y a négation de la vérité et du réel à vouloir effacer les différences et pousser à l'uniformisme blanc le monde arc-en-ciel. Voilà ce qu'il faut expliquer dès leur bas âge aux enfants noirs de la terre, leur proposer une psychanalyse de la dépigmentation pour les détourner à jamais du fléau de la dépigmentation, un mimétisme porteur d'immobilisme de l'esprit. Dans Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon écrit, à juste raison : « Il ne faut pas essayer de fixer l'homme, puisque son destin est d'être lâché. » Que donc se lâche le Noir ! Comme tout homme.

Categories: Afrique

Un homme condamné pour avoir surveillé son ex- femme

Fri, 05/26/2023 - 22:04

Un homme a été condamné, vendredi 26 mai 2023, par le tribunal de Cotonou à 24 mois de prison dont 3 fermes pour violence psychologique sur son ex-femme.

Peine d'emprisonnement pour un comptable. Il a engagé son frère pour surveiller son ex-femme avec qui, il a un enfant selon ‘'Banouto''. Le prévenu aurait mené des démarches pour établir une autre carte d'identité et un nouveau passeport à l'enfant.

À la barre, il a reconnu avoir demandé à son frère de suivre son ex-femme. À l'en croire, c'est dans l'objectif d'avoir des nouvelles de son enfant qui selon ses informations ne travaille plus à l'école.

Le ministère public a requis contre l'accusé une peine de 12 mois de prison assortie de sursis et une amende de 500.000 FCFA. Il a demandé au juge de condamner le frère du prévenu à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 300.000 FCFA pour complicité. La défense a plaidé la clémence du juge.

Dans son verdict, l'accusé a été condamné à 24 mois de prison dont 3 fermes et à 500.000 FCFA d'amende. Son frère a écopé de 12 mois de prison avec sursis.

A.A.A

Categories: Afrique

Un homme condamné pour avoir surveillé son ex- femme

Fri, 05/26/2023 - 22:04

Un homme a été condamné, vendredi 26 mai 2023, par le tribunal de Cotonou à 24 mois de prison dont 3 fermes pour violence psychologique sur son ex-femme.

Peine d'emprisonnement pour un comptable. Il a engagé son frère pour surveiller son ex-femme avec qui, il a un enfant selon ‘'Banouto''. Le prévenu aurait mené des démarches pour établir une autre carte d'identité et un nouveau passeport à l'enfant.

À la barre, il a reconnu avoir demandé à son frère de suivre son ex-femme. À l'en croire, c'est dans l'objectif d'avoir des nouvelles de son enfant qui selon ses informations ne travaille plus à l'école.

Le ministère public a requis contre l'accusé une peine de 12 mois de prison assortie de sursis et une amende de 500.000 FCFA. Il a demandé au juge de condamner le frère du prévenu à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 300.000 FCFA pour complicité. La défense a plaidé la clémence du juge.

Dans son verdict, l'accusé a été condamné à 24 mois de prison dont 3 fermes et à 500.000 FCFA d'amende. Son frère a écopé de 12 mois de prison avec sursis.

A.A.A

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Les Démocrates exigent la reprise de la désignation

Fri, 05/26/2023 - 22:03

Le parti d'opposition Les Démocrates demande la reprise de la désignation des personnalités devant siéger à la Cour constitutionnelle, 7è mandature. La désignation de quatre des sept membres proposés par le Bureau ne respecte pas l'article 115 de la Constitution, a fait savoir le parti lors d'un point de presse tenu ce vendredi 26 mai 2023.

« La méthode et la démarche » utilisées dans le cadre de la désignation des personnalités devant siéger au sein de la prochaine mandature de la cour constitutionnelle sont contraire à la Constitution, selon le parti d'opposition Les Démocrates. Lors d'un point de presse tenu, vendredi 26 mai 2023, Guy Mitokpè a fait savoir que « conformément à l'article 115 de la Constitution, la Cour constitutionnelle est composée de sept (7) membres dont quatre (4) sont nommés par le Bureau de l'Assemblée Nationale et trois (3) par le Président de la République pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois ». Les personnalités à désigner par l'Assemblée Nationale sont proposées par le Bureau et non le Président de l'Assemblée Nationale.

A en croire le parti d'opposition, quatre des sept personnalités à la Cour constitutionnelle ont été désignées sans tenir compte des Démocrates représentés au sein du Bureau de l'Assemblée nationale en la personne du député Léon Comlan Ahossi le Deuxième Vice-Président du Bureau de l'Assemblée Nationale.

Le parti Les Démocrates « demande au Bureau de l'Assemblée Nationale de reprendre dans les formes et normes exigées par notre droit positif, la désignation des personnalités devant siéger au sein de la prochaine mandature de la Cour Constitutionnelle en tenant compte du droit de la minorité parlementaire ».
M. M.

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Les Démocrates exigent la reprise de la désignation

Fri, 05/26/2023 - 22:03

Le parti d'opposition Les Démocrates demande la reprise de la désignation des personnalités devant siéger à la Cour constitutionnelle, 7è mandature. La désignation de quatre des sept membres proposés par le Bureau ne respecte pas l'article 115 de la Constitution, a fait savoir le parti lors d'un point de presse tenu ce vendredi 26 mai 2023.

« La méthode et la démarche » utilisées dans le cadre de la désignation des personnalités devant siéger au sein de la prochaine mandature de la cour constitutionnelle sont contraire à la Constitution, selon le parti d'opposition Les Démocrates. Lors d'un point de presse tenu, vendredi 26 mai 2023, Guy Mitokpè a fait savoir que « conformément à l'article 115 de la Constitution, la Cour constitutionnelle est composée de sept (7) membres dont quatre (4) sont nommés par le Bureau de l'Assemblée Nationale et trois (3) par le Président de la République pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois ». Les personnalités à désigner par l'Assemblée Nationale sont proposées par le Bureau et non le Président de l'Assemblée Nationale.

A en croire le parti d'opposition, quatre des sept personnalités à la Cour constitutionnelle ont été désignées sans tenir compte des Démocrates représentés au sein du Bureau de l'Assemblée nationale en la personne du député Léon Comlan Ahossi le Deuxième Vice-Président du Bureau de l'Assemblée Nationale.

Le parti Les Démocrates « demande au Bureau de l'Assemblée Nationale de reprendre dans les formes et normes exigées par notre droit positif, la désignation des personnalités devant siéger au sein de la prochaine mandature de la Cour Constitutionnelle en tenant compte du droit de la minorité parlementaire ».
M. M.

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L'Angola devient le 21ème Etat membre de l'ATI

Fri, 05/26/2023 - 22:00

La République d'Angola est devenue le 21ème Etat membre africain et le 1er Etat membre lusophone de l'assureur panafricain, Africa Trade Insurance Agency - ATI, après avoir versé un capital de 25 millions de dollars.

L'adhésion a été financée par les ressources du Trésor national angolais et les recettes du projet phare de l'eau BITA - un investissement public stratégique pour la construction d'infrastructures de traitement, d'approvisionnement et de stockage d'eau potable qui bénéficiera à 2,5 millions de personnes en Angola.

Se félicitant de l'adhésion de l'Angola, Manuel Moses, directeur général de l'ATI, a noté que le pays démontrait son engagement à diversifier son économie grâce aux solutions d'atténuation des risques commerciaux et d'investissement de l'ATI.

"Nous sommes heureux de soutenir l'Angola dans sa quête de diversification économique et de devenir une puissance agricole sur le continent africain. L'adhésion de l'Angola arrive à point nommé, car les services d'atténuation des risques et de rehaussement de crédit d'ATI serviront de catalyseur pour renforcer et diversifier l'économie angolaise, en soutenant à la fois l'augmentation des investissements, des exportations et du commerce dans le cadre continental africain de l'AfCFTA", a déclaré M. Manuel.

Dans le cadre de cette structure innovante de financement mixte et de garantie unique en son genre, la République d'Angola - ainsi que les prêteurs couverts par l'ATI dans le cadre de la transaction - ont accepté que l'utilisation du produit du prêt syndiqué comprenne également le financement de l'adhésion de l'Angola à l'ATI. ATI a fourni une garantie et un soutien d'assurance pour cette facilité partiellement garantie par la Banque mondiale au gouvernement de l'Angola pour l'expansion et l'amélioration du service d'approvisionnement en eau dans les zones urbaines et périurbaines de Luanda.

Exposition actuelle
L'exposition brute d'ATI en Angola, le plus grand pays d'Afrique australe, s'élève actuellement à 467 millions d'USD, principalement dans les secteurs de la construction, de l'énergie et du gaz, du commerce et du transport, de l'approvisionnement en eau et du commerce de gros et de détail, avec des transactions d'une valeur de 1,4 milliard d'USD.

"Cette évolution a été rendue possible grâce au mandat panafricain de l'ATI qui permet à l'organisation de couvrir les transactions en Angola et au-delà, même si l'ATI n'en est pas membre. Maintenant que l'Angola est un actionnaire à part entière de l'ATI, le pays peut accéder à davantage de solutions de garantie de l'ATI afin d'attirer plus d'investissements étrangers directs et de stimuler son commerce intérieur et extérieur dans la région", a expliqué M. Manual.

L'économie angolaise est principalement tirée par son secteur pétrolier, mais le pays cherche à poursuivre de nouveaux modèles de croissance pour la diversification économique à travers le secteur agricole et le développement du secteur privé.

Avec le soutien de l'ATI, l'Angola est sur la voie de la consolidation fiscale, de la gestion de son plafond d'endettement, de l'augmentation des investissements publics et privés, afin de reprendre la courbe ascendante d'une croissance économique durable et inclusive, ainsi que du développement humain.

L'ATI est passée d'une petite start-up africaine en 2001 à une institution panafricaine présente dans toute l'Afrique et ayant une portée mondiale significative. Outre l'Angola, les autres pays membres sont le Bénin, le Burundi, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, le Togo, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Les membres institutionnels sont la Banque africaine de développement, la Société africaine de réassurance, le groupe Atradius, Chubb, CESCE (CEA espagnole), le ministère indien des finances (représenté par l'ECGC), SACE SIMEST, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Banque pour le commerce et le développement (TDB), Kenya-Re, The PTA Reinsurance Company (Zep-Re), et UK Export Finance.

Notes aux rédacteurs

À propos de l'Agence africaine d'assurance du commerce (ATI)

ATI est une institution panafricaine qui fournit une assurance contre les risques politiques aux entreprises, aux investisseurs et aux prêteurs désireux de faire des affaires en Afrique. Profondément ancrés en Afrique, nous sommes les mieux placés pour comprendre et évaluer les risques qui s'y posent - et pour aider à les atténuer. C'est ainsi que nous proposons à nos clients des solutions solides en matière de risques. Nos partenaires financiers en sont venus à se fier à nos évaluations en raison de notre crédibilité, de notre solidité financière et de notre capacité de souscription.

Categories: Afrique

L'Angola devient le 21ème Etat membre de l'ATI

Fri, 05/26/2023 - 22:00

La République d'Angola est devenue le 21ème Etat membre africain et le 1er Etat membre lusophone de l'assureur panafricain, Africa Trade Insurance Agency - ATI, après avoir versé un capital de 25 millions de dollars.

L'adhésion a été financée par les ressources du Trésor national angolais et les recettes du projet phare de l'eau BITA - un investissement public stratégique pour la construction d'infrastructures de traitement, d'approvisionnement et de stockage d'eau potable qui bénéficiera à 2,5 millions de personnes en Angola.

Se félicitant de l'adhésion de l'Angola, Manuel Moses, directeur général de l'ATI, a noté que le pays démontrait son engagement à diversifier son économie grâce aux solutions d'atténuation des risques commerciaux et d'investissement de l'ATI.

"Nous sommes heureux de soutenir l'Angola dans sa quête de diversification économique et de devenir une puissance agricole sur le continent africain. L'adhésion de l'Angola arrive à point nommé, car les services d'atténuation des risques et de rehaussement de crédit d'ATI serviront de catalyseur pour renforcer et diversifier l'économie angolaise, en soutenant à la fois l'augmentation des investissements, des exportations et du commerce dans le cadre continental africain de l'AfCFTA", a déclaré M. Manuel.

Dans le cadre de cette structure innovante de financement mixte et de garantie unique en son genre, la République d'Angola - ainsi que les prêteurs couverts par l'ATI dans le cadre de la transaction - ont accepté que l'utilisation du produit du prêt syndiqué comprenne également le financement de l'adhésion de l'Angola à l'ATI. ATI a fourni une garantie et un soutien d'assurance pour cette facilité partiellement garantie par la Banque mondiale au gouvernement de l'Angola pour l'expansion et l'amélioration du service d'approvisionnement en eau dans les zones urbaines et périurbaines de Luanda.

Exposition actuelle
L'exposition brute d'ATI en Angola, le plus grand pays d'Afrique australe, s'élève actuellement à 467 millions d'USD, principalement dans les secteurs de la construction, de l'énergie et du gaz, du commerce et du transport, de l'approvisionnement en eau et du commerce de gros et de détail, avec des transactions d'une valeur de 1,4 milliard d'USD.

"Cette évolution a été rendue possible grâce au mandat panafricain de l'ATI qui permet à l'organisation de couvrir les transactions en Angola et au-delà, même si l'ATI n'en est pas membre. Maintenant que l'Angola est un actionnaire à part entière de l'ATI, le pays peut accéder à davantage de solutions de garantie de l'ATI afin d'attirer plus d'investissements étrangers directs et de stimuler son commerce intérieur et extérieur dans la région", a expliqué M. Manual.

L'économie angolaise est principalement tirée par son secteur pétrolier, mais le pays cherche à poursuivre de nouveaux modèles de croissance pour la diversification économique à travers le secteur agricole et le développement du secteur privé.

Avec le soutien de l'ATI, l'Angola est sur la voie de la consolidation fiscale, de la gestion de son plafond d'endettement, de l'augmentation des investissements publics et privés, afin de reprendre la courbe ascendante d'une croissance économique durable et inclusive, ainsi que du développement humain.

L'ATI est passée d'une petite start-up africaine en 2001 à une institution panafricaine présente dans toute l'Afrique et ayant une portée mondiale significative. Outre l'Angola, les autres pays membres sont le Bénin, le Burundi, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, le Togo, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Les membres institutionnels sont la Banque africaine de développement, la Société africaine de réassurance, le groupe Atradius, Chubb, CESCE (CEA espagnole), le ministère indien des finances (représenté par l'ECGC), SACE SIMEST, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Banque pour le commerce et le développement (TDB), Kenya-Re, The PTA Reinsurance Company (Zep-Re), et UK Export Finance.

Notes aux rédacteurs

À propos de l'Agence africaine d'assurance du commerce (ATI)

ATI est une institution panafricaine qui fournit une assurance contre les risques politiques aux entreprises, aux investisseurs et aux prêteurs désireux de faire des affaires en Afrique. Profondément ancrés en Afrique, nous sommes les mieux placés pour comprendre et évaluer les risques qui s'y posent - et pour aider à les atténuer. C'est ainsi que nous proposons à nos clients des solutions solides en matière de risques. Nos partenaires financiers en sont venus à se fier à nos évaluations en raison de notre crédibilité, de notre solidité financière et de notre capacité de souscription.

Categories: Afrique

Le Groupe des Ambassadeurs donne un cachet spécial à la fête

Fri, 05/26/2023 - 20:47

Le Groupe des Ambassadeurs africains en coordination avec la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a célébré, jeudi 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, la Journée de l'Afrique. Cet événement coïncide cette année avec le 60e anniversaire de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA). Le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO, et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de l'organisation sous régionale, ont été célébrés au cours de l'événement marqué par la présence des ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques, représentants des organisations internationales, et plusieurs autres personnalités.

Déjà 30 ans que les Etats membres de la CEDEAO ont procédé à la révision du traité de l'organisation sous régionale à Cotonou. L'évènement a été célébré ce jeudi 25 mai 2023 à l'occasion de la Journée de l'Afrique.
« En fêtant la CEDEAO dans la journée de l'Afrique, notre destin est de rappeler l'importance que revêt la promotion et le renforcement des communautés économiques régionales par le processus d'intégration africaine », a souligné M. Amadou DIONGUE. Le Représentant résident de la CEDEAO à Cotonou a rappelé au cours de cette célébration, le rôle prépondérant que le Bénin a joué dans le processus d'intégration africaine. Au nom du président de la Commission de la CEDEAO, et de l'ensemble des institutions communautaires, le représentant résident de la CEDEAO a adressé ses félicitations au président de la République, Son Excellence Patrice TALON pour son engagement et sa disponibilité en faveur de la promotion des idéaux d'unité africaine et d'intégration régionale. M. Amadou DIONGUE a par ailleurs rassuré de la disponibilité de la CEDEAO à ses côtés pour relever le défi sur le chemin de la paix, de la prospérité au bénéfice du « vaillant peuple béninois ».

Le 48e anniversaire de la CEDEAO et le 30e anniversaire du traité révisé de l'organisation à Cotonou selon SEM. Rachid RGUIBI, ambassadeur du Maroc près le Bénin, contribuera d'une part, à mettre en valeur le regroupement régional, et saluer d'autre part, son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par les Pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca. Ceux-ci ont balisé le chemin avec foi, vision et volonté, et créé les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains, a souligné le Doyen du corps diplomatique.
Pour SEM. RGUIBI, la date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. « Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'État qui, dès les premières indépendances, ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs », a ajouté l'Ambassadeur du Roi.
La question à se poser au cours des 60 ans de l'UA selon lui, est de savoir : « Quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition ». Selon le Doyen du Groupe des Ambassadeurs africains accrédités près le Bénin, le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Au nom des ambassadeurs africains, le Doyen du corps diplomatique a présenté ses sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue selon lui, de par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
« Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu au monde, et constitue un accélérateur de l'intégration continentale. Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socioéconomique de l'Afrique parmi ses principales priorités », a souligné l'ambassadeur du Maroc au Bénin.
SEM. Rguibi n'a pas manqué de rappeler la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de dialogue entre les pays africains, et l'amélioration des capacités à fournir des réponses communes, à leurs défis communs.

Le 30e anniversaire du traité révisé de la CEDEAO selon le secrétaire général du ministère des finances, est « un âge de maturité » que les Etats membres se doivent de célébrer avec dignité. « C'est aussi une occasion idoine de revisiter les trois dernières décennies du processus d'intégration en vue de construire un espace économique viable qui satisfait aux nombreuses attentes des populations », a souligné Alban Bienvenu BESSAN. Après avoir évoqué les nombreux défis de l'espace régional, et ceux liés au terrorisme, aux changements climatiques, aux pandémies, il a rappelé la vision 2050 formulée ainsi qu'il suit : « Une communauté de peuple pleinement intégré dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales et œuvrant pour un développement inclusif et durable ». Elle repose sur 05 piliers à savoir, développement des ressources régionales ; paix et sécurité ; gouvernance ; intégration économique et monétaire ; infrastructures et promotion du secteur privé. La tâche, souligne Alban Bienvenu BESSAN, est immense et nécessite une mobilisation de tous autour de la vision commune.

Réorienter les objectifs et les missions de la CEDEAO
La révision du traité de la CEDEAO selon l'ambassadeur, secrétaire général du ministère des affaires étrangères, a permis de réorienter les objectifs et les missions de l'organisation. La CEDEAO selon Erick Jean-Marie ZINSOU, aura été dotée d'organes et d'institutions qui œuvrent pour le rapprochement des populations et la mise en œuvre de plusieurs projets d'intégration économique et commerciale.
Pour lui, la création le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie de l'OUA, reste l'un des évènements majeurs qui a marqué l'évolution de l'histoire politique moderne de l'Afrique. En tant qu'organisation politique panafricaine, elle a donné un coup d'accélérateur à la diffusion des idées indépendantistes sur tout le continent, et permis également de tracer la destinée des peuples africains vers un avenir politique véritablement indépendant, a-t-il expliqué. Le passage de l'OUA à l'UA d'après lui, marque l'achèvement du combat politique pour la libération de l'Afrique ; une nouvelle ère s'est donc ouverte, et ambitionne de fédérer les intelligences et les énergies pour bâtir une union consolidée, et une intégration économique sur le continent.

« L'Afrique est aujourd'hui un vaste champ d'espoir. Il suffit d'y croire et d'y travailler avec conviction et détermination ; d'une Afrique forte qui parle d'une seule voix, qui harmonise en son sein les divergences, et qui parvient au consensus. C'est l'option commune faite par l'UA et la CEDEAO pour s'assurer de la qualité de l'héritage à léguer la postérité », a précisé l'ambassadeur.
Préparer l'avenir avec célérité revient à transmettre le flambeau à la jeune génération pour la relève de qualité, a déclaré le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères saluant l'ensemble des activités programmées durant toute la semaine ; lesquelles, témoignent selon lui, de la prise en compte de cette jeunesse qui doit être préparée pour la relève.
La journée de samedi 27 mai selon le programme de la semaine de la célébration, sera dédiée au sport et à l'hygiène de vie, et le dimanche 28 mai, à la culture et au patrimoine gastronomique africain qui aura lieu au palais des congrès de Cotonou.

Quelques images de la cérémonie

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Groupe des Ambassadeurs donne un cachet spécial à la fête

Fri, 05/26/2023 - 20:47

Le Groupe des Ambassadeurs africains en coordination avec la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a célébré, jeudi 25 mai 2023, dans les jardins de Novotel à Cotonou, la Journée de l'Afrique. Cet événement coïncide cette année avec le 60e anniversaire de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA). Le 48e anniversaire de la création de la CEDEAO, et le 30e anniversaire de la signature à Cotonou du traité révisé de l'organisation sous régionale, ont été célébrés au cours de l'événement marqué par la présence des ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques, représentants des organisations internationales, et plusieurs autres personnalités.

Déjà 30 ans que les Etats membres de la CEDEAO ont procédé à la révision du traité de l'organisation sous régionale à Cotonou. L'évènement a été célébré ce jeudi 25 mai 2023 à l'occasion de la Journée de l'Afrique.
« En fêtant la CEDEAO dans la journée de l'Afrique, notre destin est de rappeler l'importance que revêt la promotion et le renforcement des communautés économiques régionales par le processus d'intégration africaine », a souligné M. Amadou DIONGUE. Le Représentant résident de la CEDEAO à Cotonou a rappelé au cours de cette célébration, le rôle prépondérant que le Bénin a joué dans le processus d'intégration africaine. Au nom du président de la Commission de la CEDEAO, et de l'ensemble des institutions communautaires, le représentant résident de la CEDEAO a adressé ses félicitations au président de la République, Son Excellence Patrice TALON pour son engagement et sa disponibilité en faveur de la promotion des idéaux d'unité africaine et d'intégration régionale. M. Amadou DIONGUE a par ailleurs rassuré de la disponibilité de la CEDEAO à ses côtés pour relever le défi sur le chemin de la paix, de la prospérité au bénéfice du « vaillant peuple béninois ».

Le 48e anniversaire de la CEDEAO et le 30e anniversaire du traité révisé de l'organisation à Cotonou selon SEM. Rachid RGUIBI, ambassadeur du Maroc près le Bénin, contribuera d'une part, à mettre en valeur le regroupement régional, et saluer d'autre part, son dynamisme et sa volonté de contribuer à l'intégration africaine voulue et préparée par les Pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, depuis la Conférence de Casablanca. Ceux-ci ont balisé le chemin avec foi, vision et volonté, et créé les conditions d'intégration et de solidarité entre les pays pour le bien-être et la dignité des peuples africains, a souligné le Doyen du corps diplomatique.
Pour SEM. RGUIBI, la date du 25 mai porte en elle un double pouvoir d'évocation. « Sur le plan mémoriel, elle nous replonge dans la volonté des chefs d'État qui, dès les premières indépendances, ont pris conscience de la volonté de créer un espace de solidarité, de soutien et de partage. Au niveau géopolitique et institutionnel, cette date nous interroge, nous interpelle en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire cette Afrique tant rêvée par les pères fondateurs », a ajouté l'Ambassadeur du Roi.
La question à se poser au cours des 60 ans de l'UA selon lui, est de savoir : « Quel est le degré d'avancement de cette construction africaine, qui est à la fois un concept, une exigence et une ambition ». Selon le Doyen du Groupe des Ambassadeurs africains accrédités près le Bénin, le temps est arrivé pour qu'elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé et cohérent.
Au nom des ambassadeurs africains, le Doyen du corps diplomatique a présenté ses sincères félicitations aux pays membres de ce groupement qui se distingue selon lui, de par sa capacité à créer l'unité, l'homogénéité et la valeur ajoutée.
« Il y a lieu aussi de mettre en valeur, en ce jour d'anniversaire, la volonté d'intégration économique à travers la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) entrée en vigueur en 2021, et qui fait de l'Afrique le plus grand marché connu au monde, et constitue un accélérateur de l'intégration continentale. Cette zone de libre-échange s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socioéconomique de l'Afrique parmi ses principales priorités », a souligné l'ambassadeur du Maroc au Bénin.
SEM. Rguibi n'a pas manqué de rappeler la réunion ministérielle des pays africains de l'Atlantique à Rabat en 2022, pour la construction de ponts, le renforcement de dialogue entre les pays africains, et l'amélioration des capacités à fournir des réponses communes, à leurs défis communs.

Le 30e anniversaire du traité révisé de la CEDEAO selon le secrétaire général du ministère des finances, est « un âge de maturité » que les Etats membres se doivent de célébrer avec dignité. « C'est aussi une occasion idoine de revisiter les trois dernières décennies du processus d'intégration en vue de construire un espace économique viable qui satisfait aux nombreuses attentes des populations », a souligné Alban Bienvenu BESSAN. Après avoir évoqué les nombreux défis de l'espace régional, et ceux liés au terrorisme, aux changements climatiques, aux pandémies, il a rappelé la vision 2050 formulée ainsi qu'il suit : « Une communauté de peuple pleinement intégré dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales et œuvrant pour un développement inclusif et durable ». Elle repose sur 05 piliers à savoir, développement des ressources régionales ; paix et sécurité ; gouvernance ; intégration économique et monétaire ; infrastructures et promotion du secteur privé. La tâche, souligne Alban Bienvenu BESSAN, est immense et nécessite une mobilisation de tous autour de la vision commune.

Réorienter les objectifs et les missions de la CEDEAO
La révision du traité de la CEDEAO selon l'ambassadeur, secrétaire général du ministère des affaires étrangères, a permis de réorienter les objectifs et les missions de l'organisation. La CEDEAO selon Erick Jean-Marie ZINSOU, aura été dotée d'organes et d'institutions qui œuvrent pour le rapprochement des populations et la mise en œuvre de plusieurs projets d'intégration économique et commerciale.
Pour lui, la création le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie de l'OUA, reste l'un des évènements majeurs qui a marqué l'évolution de l'histoire politique moderne de l'Afrique. En tant qu'organisation politique panafricaine, elle a donné un coup d'accélérateur à la diffusion des idées indépendantistes sur tout le continent, et permis également de tracer la destinée des peuples africains vers un avenir politique véritablement indépendant, a-t-il expliqué. Le passage de l'OUA à l'UA d'après lui, marque l'achèvement du combat politique pour la libération de l'Afrique ; une nouvelle ère s'est donc ouverte, et ambitionne de fédérer les intelligences et les énergies pour bâtir une union consolidée, et une intégration économique sur le continent.

« L'Afrique est aujourd'hui un vaste champ d'espoir. Il suffit d'y croire et d'y travailler avec conviction et détermination ; d'une Afrique forte qui parle d'une seule voix, qui harmonise en son sein les divergences, et qui parvient au consensus. C'est l'option commune faite par l'UA et la CEDEAO pour s'assurer de la qualité de l'héritage à léguer la postérité », a précisé l'ambassadeur.
Préparer l'avenir avec célérité revient à transmettre le flambeau à la jeune génération pour la relève de qualité, a déclaré le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères saluant l'ensemble des activités programmées durant toute la semaine ; lesquelles, témoignent selon lui, de la prise en compte de cette jeunesse qui doit être préparée pour la relève.
La journée de samedi 27 mai selon le programme de la semaine de la célébration, sera dédiée au sport et à l'hygiène de vie, et le dimanche 28 mai, à la culture et au patrimoine gastronomique africain qui aura lieu au palais des congrès de Cotonou.

Quelques images de la cérémonie

F. A. A.

Categories: Afrique

Un Burkinabé arrêté pour vente de carburant aux jihadistes

Fri, 05/26/2023 - 19:56

Un Burkinabè, accusé d'approvisionner les jihadistes en carburant, a été arrêté depuis quelques semaines à Matéri, département de l'Alibori. Son procès s'est ouvert, lundi 22 mai 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Le nommé O.K. poursuivi pour des faits d'« appartenance à une organisation terroriste » était à la barre, lundi 22 mai 2023. Arrêté depuis quelques semaines, il est accusé d'acheter et de revendre de l'essence aux jihadistes.
Des accusations rejetées par le prévenu. L'accusé dit être un commerçant de riz à Porga. Il dit avoir abandonné la vente de l'essence de contrebande depuis 2017.
Selon le Ministère public représenté par le premier substitut du procureur, les faits reprochés au prévenu sont de nature criminelle et le dossier devrait être renvoyé en instruction.
L'avocat du prévenu a demande à la Cour de ne pas se déclarer incompétente comme le suggère le procureur.
Le juge a renvoyé le dossier au 19 juin 2023, a indiqué LibreExpress.
Le ressortissant burkinabé retourne en prison.
M. M.

Categories: Afrique

Un Burkinabé arrêté pour vente de carburant aux jihadistes

Fri, 05/26/2023 - 19:56

Un Burkinabè, accusé d'approvisionner les jihadistes en carburant, a été arrêté depuis quelques semaines à Matéri, département de l'Alibori. Son procès s'est ouvert, lundi 22 mai 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Le nommé O.K. poursuivi pour des faits d'« appartenance à une organisation terroriste » était à la barre, lundi 22 mai 2023. Arrêté depuis quelques semaines, il est accusé d'acheter et de revendre de l'essence aux jihadistes.
Des accusations rejetées par le prévenu. L'accusé dit être un commerçant de riz à Porga. Il dit avoir abandonné la vente de l'essence de contrebande depuis 2017.
Selon le Ministère public représenté par le premier substitut du procureur, les faits reprochés au prévenu sont de nature criminelle et le dossier devrait être renvoyé en instruction.
L'avocat du prévenu a demande à la Cour de ne pas se déclarer incompétente comme le suggère le procureur.
Le juge a renvoyé le dossier au 19 juin 2023, a indiqué LibreExpress.
Le ressortissant burkinabé retourne en prison.
M. M.

Categories: Afrique

Un nouvel échographe HD60 de Hisense chez Vaal Radiology

Fri, 05/26/2023 - 19:00

Hisense, un fabricant et fournisseur d'appareils électroniques et médicaux de haute performance, a récemment installé un échographe HD60 à Vaal Radiology, un centre d'imagerie médicale situé à Vereeninging, en Afrique du Sud. Ce système d'échographie Doppler couleur est idéal pour diverses applications d'échographie, notamment l'échographie abdominale générale, l'échographie vasculaire et l'échographie des petits organes.
Hisense HD60 Ultrasound Installation at Vaal Radiology
« Hisense s'est imposée comme une marque fiable à l'échelle mondiale grâce à ses activités de recherche et développement et à ses évaluations cliniques. L'installation du HD60 chez Vaal Radiology témoigne de la demande croissante pour les appareils à ultrasons de pointe et à haute résolution de Hisense en Afrique du Sud », a déclaré Ronele Prince, de Hisense.
Conçu pour fournir aux cliniciens une imagerie plus claire et de meilleure résolution, le système d'échographie HD60 est doté d'algorithmes d'imagerie avancés et d'une architecture parallèle du GPU, qui permettent un traitement plus rapide des données acoustiques et une imagerie plus précise. Doté d'une technologie d'IA et d'un ensemble complet d'applications, ce système est l'outil idéal pour les applications d'échographie radiologique telles que l'abdomen, les petits organes, le système vasculaire et bien d'autres.
L'échographe HD60 de Hisense est déjà utilisé dans plus de 30 hôpitaux en Chine et a permis de réaliser plus de 50 000 diagnostics. En janvier 2022, Hisense a reçu une licence de l'Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) pour ce dispositif. En avril 2022, Hisense a obtenu sa première commande pour un lot d'échographes HD60 en Afrique du Sud, marquant ainsi une étape importante pour devenir un acteur clé dans le secteur des équipements médicaux.
Hisense possède des certifications internationales telles que le MDR de l'Union européenne et la FDA américaine, qui lui ont permis d'accéder au marché mondial des dispositifs médicaux. Grâce à ses produits d'échographie et de visualisation médicale, l'entreprise est présente dans de nombreux pays dont les Émirats arabes unis, l'Irak, l'Indonésie, la Thaïlande, l'Allemagne, le Zimbabwe, le Ghana et l'Afrique du Sud, ce qui lui permet d'envisager une croissance continue dans ces régions et au-delà.
Hisense s'attache à fournir d'excellents produits et services à ses clients tout en remplissant sa mission dans le domaine de la santé. La volonté de l'entreprise d'innover et d'améliorer ses offres est inébranlable. Grâce à sa technologie de pointe et à sa recherche et son développement continus, Hisense est la preuve de la force scientifique et technologique des marques chinoises auprès des utilisateurs du monde entier.

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