You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 14 hours 29 min ago

« Le député gagne au maximum 2,2 millions FCFA par mois » (Guy Mitokpé)

Fri, 08/10/2018 - 17:17

Les rémunérations des députés en République du Bénin varient entre 1,2 million et 2,2 millions FCFA. C'est la déclaration faite ce vendredi par le député Guy Mitokpè, au cours de la séance hebdomadaire de Café média plus à la Maison des médias.
Selon ses explications, les députés béninois ne sont pas si riches comme on le pense. Il précise qu'un député qui est très régulier au parlement, peut percevoir à la fin mois 2,2 millions FCFA. Quant à un élu parlementaire irrégulier, il pourrait gagner environ 1,2 million FCFA.
Chaque député perçoit à chaque session, 25.000 FCFA par séance, ce qui apparaît comme le facteur déterminant de l'évolution du taux de rémunération.
Concernant les véhicules des parlementaires, Guy Mitokpè, clarifie qu'ils sont payés par eux-mêmes. Aussi, a-t-il relevé que des prélèvements se font à raison de 700.000 FCFA par mois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les femmes de Dantokpa sensibilisées sur l'utilisation des sachets plastiques

Fri, 08/10/2018 - 17:14

Anastasie Chodaton, membre du Conseil d'administration de la Sogema (Société de gestion des marchés autonomes), en collaboration avec le ministère du Cadre de vie et du Développement durable, a organisé, ce jeudi 09 août 2018 à l'endroit des usagers du marché Dantokpa, une séance de sensibilisation sur l'utilisation des sachets plastiques. Elle a aussi saisi l'occasion pour les informer sur les initiatives prises par le gouvernement.
« C'est pour accompagner les projets du gouvernement en faveur des femmes que nous avons pris la responsabilité de les rencontrer cet après-midi pour les sensibiliser sur les méfaits des sachets plastiques », a déclaré Anastasie Chodaton, membre du Conseil d'administration de la Sogema. La porte-voix des vendeuses du marché Dantokpa sensibilisé les femmes du marché sur l'emploi et la vente des sachets plastiques non-biodégradables. Son souhait est que toutes les vendeuses optent pour l'usage des emballages biodégradables. Selon ses explications, le chef de l'Etat, Patrice Talon a résolu d'impliquer dorénavant les femmes des marchés aux initiatives les concernant. C'est pourquoi Anastasie Chodaton s'engage à faire comprendre tous les usagers du marché les initiatives prises par le gouvernement.
En ce qui concerne l'augmentation probable du coût de location des boutiques et leur délogement, la porte-voix des vendeuses du marché Dantokpa, a rassuré en ces termes : « Le gouvernement n'a encore pris aucune mesure pour vous déloger. C'est pourquoi, j'invite toutes les femmes au calme et à la patience en vue d'accompagner les actions du gouvernement en leur faveur ».
Pour Bertin Bossou, cadre de la direction générale de l'Environnement et du Changement climatique au ministère du Cadre de vie et du Développement durable, il s'avère nécessaire de sensibiliser les femmes des marchés surtout celles de Dantokpa sur les conséquences des sachets plastiques non-biodégradables. Ainsi, celles-ci pourront s'approprier réellement de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l'importation, de l'exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin. Par ailleurs, il a convié les femmes du marché à cesser avec leurs anciennes habitudes. Ceci non seulement pour leur bien-être mais aussi pour la protection de l'environnement.
Au terme de la séance, les femmes ont fait des doléances à l'endroit de la Sogema et du gouvernement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'archevêque de Cotonou reçoit un hommage de sa famille

Fri, 08/10/2018 - 11:13

Les membres de la famille de Mgr Roger Houngbédji se sont réunis, ce samedi 04 août 2018, à la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou, pour lui rendre hommage. L'action de grâce, présidée par le prélat a rassemblé les fidèles et autorités politico-administratives ainsi qu'une vingtaine de prêtres.
« Merci Monseigneur d'être né. Merci d'être prêtre ! », C'est par ces mots que le Père Louis Hondocodo, responsable du centre de spiritualité Notre-Dame de l'Espérance de Lanta, a salué le leader que Mgr Roger Houngbédji incarne. Pour lui, l'église en Afrique et plus précisément au Bénin a besoin de leader selon le cœur de Dieu. Il a donné l'exemple des leaders comme le Cardinal Gantin et Mgr de Souza qui ont laissé de bons souvenirs. Louis Hondocodo, n'a pas manqué de souligner dans son homélie, la mission confiée au prélat surtout dans un contexte où les fils de Dieu au Bénin sont apeurés par la sorcellerie et les esprits impurs. « Le Seigneur vous donne pouvoir et autorité sur ces esprits impurs. Il vous établit donc avec comme pouvoir de guérir toutes nos maladies psychologiques, historiques et spirituelles au milieu de son peuple. Il vous établit grand prêtre », a-t-il déclaré. Mgr Roger Houngbédji, étant à la tête de l'Église à Cotonou, par lui le Seigneur « manifestait sa compassion pour ce troupeau africain parqué aux enfers que la mort mène paître. Il manifestait sa grande compassion pour cette foule africaine qui est comme des brebis sans pasteur », a expliqué le responsable du centre de spiritualité Notre-Dame de l'Espérance de Lanta.
Narcisse Olougouna, porte-parole de la famille, a souligné les qualités intellectuelles du prélat.
Mgr Roger Houngbédji, à la fin de l'Eucharistie a affirmé que « (...) tout ce que je suis, tout ce que j'ai reçu, je le dois à Dieu et à lui seul ». Il a eu une pensée spéciale à ses parents décédés, à sœur Marie Lazare Houngbédji, aux Dominicains et à tous ceux qui l'ont soutenu.

L'Appel divin de Mgr Houngbédji

L'archevêque de Cotonou, dans son mot de remerciements n'a pas manqué de rappeler les circonstances de la naissance de sa vocation, les résistances auxquelles il a fait face et les merveilles du Seigneur dans sa vie. Selon le prélat, son désir de devenir prêtre naissait au moment où il était petit. Il l'a fait connaître à ses parents, qui l'ont soutenu. Avant l'obtention de son Certificat d'études primaires (Cep), ses parents étaient déjà décédés. L'évêque n'a pas abandonné sa vocation. Au moment où il manifestait la volonté d'entrer au séminaire, certains membres de sa famille s'y opposaient radicalement. Avec sa ténacité, la famille a jugé pour de le laisser entrer au séminaire jusqu'en classe de 3e. Après le Brevet d'études du premier cycle (Bepc), il devrait sortir pour poursuivre sa formation dans un collège. Mais Mgr Roger Houngbédji a persévéré au séminaire jusqu'en classe de Terminale et après le baccalauréat, il est entré dans un ordre religieux.
Face à cette histoire touchante, il s'exclame : « (...) me voici devant vous aujourd'hui, évêque de Cotonou. Je dois préciser qu'au fil des ans, ceux qui au départ s'opposaient à ma vocation, ont fini par déposer les armes en reconnaissant que lorsque le Seigneur appelle, rien au monde ne saurait y résister ».
Mgr Roger Houngbédji, a passé 55 ans de vie, 26 ans de presbytérat et bientôt 2 ans d'épiscopat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

BAC 2018 - VOIR UN RÉSULTAT

Fri, 08/10/2018 - 01:46

Année


2018
2017
2016
2012
2011
2010
2009
2008

Num de table (ex : 25-A1-18)

Categories: Afrique

De grandes innovations pour empêcher les candidatures fantaisistes

Thu, 08/09/2018 - 20:47

Les députés membres de la commission des lois ont adopté, ce mardi 07 août 2018, un nouveau code électoral devant régir l'organisation des prochaines élections en République du Bénin. Un nouveau code qui apporte de grandes innovations notamment, dans l'organisation des élections présidentielle et législatives. Selon ce code, la candidature à une élection présidentielle ne sera plus un jeu d'enfant ou une occasion pour certains de remplir leurs CV, de marchander quelques centaines ou un millier de voix en vue d'un portefeuille ministériel, se faire connaître dans l'opinion ou de distraire le peuple. Sera candidat à une élection présidentielle au Bénin, qui pourra.
De sources proches du parlement, la nouvelle loi adoptée en commission et en parfaite corrélation avec la charte des partis politiques prévoit que tout candidat à l'élection présidentielle au Bénin verse au Trésor public une caution de 250 millions de francs CFA contre 15 millions de francs dans la loi n°2013-06 portant code électoral en République du Bénin, actuellement en vigueur dans le pays. En plus de cette caution, le candidat doit fournir le quitus fiscal qui donne la preuve qu'il est en règle vis-à-vis du fisc au Bénin.
La caution en ce qui concerne les élections législatives est passée de 8,3 millions F CFA à 200 millions CFA pour chaque liste de candidatures. Mieux, peuvent enlever de sièges de député les listes ayant obtenu 15 % au moins du suffrage national exprimé.
Des conditions qui vont contraindre désormais les petits groupes politiques à constituer dans de grands blocs nationaux et mettre fin aux micros partis régionaux et ethniques.
Une des réformes chères au gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon et qui vise à assainir le paysage politique béninois.
La proposition de loi adoptée par la commission en charge des lois prévoit aussi que tout ancien président de la République qui se présente aux élections législatives perd son statut d'ancien chef d'Etat.
Orden Alladatin, député membre de la commission des lois à l'assemblée nationale, a affirmé, il y a quelques jours sur Canal 3 que ce qu'on vise, c'est le regroupement des forces politiques. Il faut selon l'élu du Bloc de la majorité parlementaire pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes qu'on a toujours connue par le passé. « Il faut qu'on ait des partis forts et non des individus et des hommes forts », a-t-il ajouté avant de préciser que pour y parvenir, il faut des mécanismes qui relèvent de la discipline propre du politique mais aussi que l'arsenal juridique contraigne quelque part les hommes à atteindre les objectifs.
D'où la caution des 250 millions FCFA pour la présidentielle. Selon le député, pour une candidature sérieuse, soit on est porté par des populations ou des groupes politiques et ceux-ci s'arrangent pour trouver cette caution.
Se référant à la charte sur les partis politiques, il a rappelé que les personnes morales ne peuvent pas financer les campagnes électorales.
Pour lui, c'est le parti politique qui dépose une caution qui est remboursable. Le plafond au niveau de la campagne électorale pour la présidentielle a été fixé à 5 milliards de francs CFA et il fallait diminuer selon l'élu de la 16ème circonscription électorale, le rôle de l'argent en politique. La caution, explique-t-il, c'est ce que le candidat dépose en garantie et un candidat sérieux, avec un certain score à la fin, peut se voir rembourser cette caution qui est payée au trésor public contre une quittance.
Au sujet des anciens présidents de la République, qui ne peuvent se présenter aux élections législatives, Orden Alladatin explique qu'il n'y a aucun article qui concerne spécifiquement les anciens présidents de la République. Pour lui, l'article a cité dans le lot des personnes qui ne peuvent pas être candidats à moins de renoncer à certains avantages et concerne les conditions d'inéligibilité. Suivant l'article, il s'agit des membres des forces de sécurité publique et assimilés, des membres des forces armées, des membres des institutions et les anciens présidents de la République, clarifie-t-il.
Quand on prend par exemple les membres des forces de sécurité publique et assimilés, poursuit-il, il faut qu'ils aient démissionné un an avant les élections. Il en est de même pour les anciens présidents de la République qui doivent renoncer à leurs retraites avec les avantages qui y sont liés, a précisé Orden Alladatin.
Pour lui, les présidents des institutions sont aussi visés, car ils bénéficient d'un certain nombre d'avantages liés à la retraite après service rendu à la nation. « Quand vous décidez de ne pas accéder à cette retraite, vous devez renoncer à ces avantages », a-t-il insisté.
L'invité de Canal 3 a aussi rappelé qu'au sein de la commission dont il est membre, certains ont pensé que les anciens présidents doivent rester à la retraite et que ce qui est retenu fait déjà consensus.
Suivant la loi votée en commission et sous réserve des discussions en plénière, le débat ne souffre d'aucune ambiguïté, selon Orden Alladatin. Invitant les gens à ne cristalliser le débat, il souligne que le chef de l'Etat Patrice Talon et le président de la Cour constitutionnelle, seront eux aussi respectivement ancien président de la République et ancien président d'institution.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les entreprises adjudicataires effectuent les travaux préliminaires

Thu, 08/09/2018 - 20:01

Après la phase des études, du lancement officiel et les cérémonies de remises de sites des villes bénéficiaires des travaux du projet d'Asphaltage au Bénin, les entreprises adjudicataires sont déjà sur le terrain pour les travaux préliminaires. C'est le cas de l'entreprise Sogea-Satom qui a en charge trois rues du lot 6a au quartier ‘'Les Cocotiers'', qui a déjà engagé les travaux pour l'aménagement des rues de cette zone. Il en est de même du site du Collège d'enseignement général l'Entente à Akogbato, où, l'entreprise ‘'SYNOHYDRO'' pose déjà ses installations pour le démarrage des travaux. Ainsi, ce projet phare perçu par certains comme une utopie, se réalise peu à peu pour le bonheur des populations.
Les villes d'Abomey, d'Abomey-Calavi, de Bohicon, de Cotonou, de Lokossa, de Natitingou, de Parakou, de Porto-Novo et de Sèmè-Podji, retenues pour cette première phase, pourront bénéficier bientôt d'énormes travaux de construction et d'aménagement de voiries urbaines. Il s'agit également de l'amélioration des conditions de circulation des populations et surtout de faciliter leur accès aux équipements sociocommunautaires et des services d'assainissement pluvial.
Dans les jours à venir, des mobiliers urbains à savoir bancs, abris de bus, abri-poubelles, lampadaires, bornes lumineuses, espaces verts, équipements piétonniers et des abaissements pour handicapés seront disponibles pour le rayonnement de ces villes.
Le projet Asphaltage reste incontestablement le plus grand projet d'aménagement urbain jamais lancé au Bénin.
Pour cette première phase, 650 kilomètres de rues sont prises en compte pour un financement total de 900 milliards de francs CFA.
F. A. A.

Categories: Afrique

« Il faut pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes (…) » (Orden Alladatin)

Thu, 08/09/2018 - 19:42

Les députés étudient déjà la loi portant code électoral au Bénin. Après le vote en commission, le texte sera soumis en plénière pour les débats. En prélude à cette séance, le rapporteur de la commission des lois, invité sur le plateau de Canal 3, donne son avis sur ce qui est fait et ce qui se fera dans les prochains jours.
Le nouveau code électoral fait déjà des bruits dans le rang des populations. Plusieurs dispositions innovatrices viennent donner du grain à moudre à ce nouveau code. Rapporteur de la commission des lois à l'Assemblée nationale, l'honorable Orden Alladatin donne son avis sur ledit code électoral en gestation. Contrairement à ce que pensent certains comme étant de la mauvaise foi des députés, Orden Alladatin pense que " les motivations qui sous-tendent ces choix, c'est le regroupement des forces politiques". Selon lui, "il faut pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes qu'on a toujours connue par le passé". Ce qui implique une réduction des candidatures fantaisistes. Il estime qu'il est important "qu'on ait des partis forts et non des individus et des hommes forts". Une motivation partagée par la majorité des députés du grand bloc acquis à la cause du chef de l'État. "Pour y parvenir, il faut par des mécanismes qui relèvent de la discipline propre du politique mais aussi que l'arsenal juridique contraignant quelque part les hommes, à atteindre les objectifs", explique-t-il.
Les discussions ont permis de choisir des options particulières dont celle de revoir la caution. " Et c'est pour ça que nous avions estimé que par rapport à la caution qui est déposée et qui, est remboursable quand vous atteignez un certain seuil, qu'il fallait la doser". M. Alladatin pense que chaque candidature sérieuse doit être portée par un parti ou une population. Ainsi, ceux-ci ont l'obligation de contribuer à ladite candidature. "Si vous êtes une candidature sérieuse, soit vous êtes porté par des populations ou des groupes politiques et ils s'arrangeront pour vous trouver cette caution estimée à 250 millions FCFA qui est remboursable". Il ajoute que la charte sur les partis politiques a indiqué par ailleurs que les personnes morales ne peuvent pas financer les campagnes électorales. "Ce dont il est question, c'est le parti politique qui dépose une caution qui est remboursable", a-t-il précisé. Le député soutient le bien fondé des propositions par rapport au rôle que l'argent joue dans les élections. "Le plafond au niveau de la campagne électorale pour la présidentielle a été fixé à 5 milliards FCFA. Il faut diminuer le rôle de l'argent en politique. La caution, c'est ce que vous déposez en garantie et quand vous êtes un candidat sérieux avec un certain score à la fin, on vous rembourse cette caution. Cette caution est payée au trésor public et vous déposez la quittance au niveau de votre candidature", explique le député du Bloc de la majorité parlementaire.
Les dispositions à polémiques
Contrairement à ce qui est distillé sur les réseaux sociaux, Orden Alladatin dira : " Il n'y a aucun article qui concerne spécifiquement les anciens présidents de la République. On a cité dans le lot des personnes qui ne peuvent pas être candidats, à moins de renoncer à certains avantages. L'article concerne les conditions d'inéligibilité et vous avez dans cet article les membres des forces de sécurité publique et assimilés, les membres des forces armées, les membres des institutions, les anciens présidents de la République". Mais pour lui, ce qui est inscrit est ceci : "Quand vous prenez par exemple les membres des forces de sécurité publique et assimilés, il faut qu'ils aient démissionné un (01) an avant les élections. Quand vous prenez l'ancien président de la République, il faut qu'un (01) an avant, il ait renoncé à sa retraite avec les avantages qui y sont liés. À côté, il y a aussi les présidents des institutions qui sont visés. Ils bénéficient d'un certain nombre d'avantages liés à la retraite après avoir servi le pays. Quand vous décidez de ne pas accéder à cette retraite, vous devez renoncer à ces avantages".
Bien que les avis soient partagés, il y a eu une entente entre les membres de la commission. "Au sein de la commission, il y a même certains qui ont pensé que les anciens présidents doivent rester à la retraite. Ce qu'on a mis là est déjà un consensus. Dans ce qu'on a voté au sein de la commission et sous réserve des discussions en plénière, le débat est clair. Imaginez un ancien chef d'État ou ancien président d'institution jouissant de ses avantages et qui doit battre campagne sur le terrain face à d'autres", souligne Orden Alladatin. Toutes ces questions, selon lui, seront revues à la plénière. Ce qui permet de dire que la décision de la commission n'est que des propositions et qu'il revient à la plénière de décider de la formulation finale.

G.A

Categories: Afrique

Des habitations et des hectares de coton détruits par la pluie

Thu, 08/09/2018 - 18:55

La pluie qui s'est abattue, lundi dernier, sur la commune de Kandi a occasionné la perte d'une cinquantaine d'hectares de coton dans plusieurs localités. Les vagues d'eau de forte intensité ont fait tomber des cases et emporté plusieurs animaux.
Les villages de Lolo et de Fouré, situés dans l'arrondissement de Saah, ont enregistré d'énormes pertes sur une cinquantaine d'hectares. Les eaux de ruissellement de la pluie ont détruit et emporté les jeunes plants de coton, des tonnes d'engrais chimique et des animaux domestiques. Le constat est le même dans les champs à Angaradébou, un autre arrondissement de la commune de Kandi. C'est la désolation totale dans le rang des cotonculteurs qui espéraient une bonne production en fin de campagne.
L'inondation a également fait écrouler une soixantaine de cases. Les populations des deux arrondissements sont malheureuses suite à ce drame. Ces pauvres victimes dorment à la belle étoile depuis le lundi o6 août 2018. Nouroudine Traoré, point focal sinistre et catastrophe de la mairie de Kandi, accompagné des agents de la police républicaine sont descendus sur les lieux pour le constat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Luc Atrokpo suspend la collecte des droits taxi

Thu, 08/09/2018 - 18:52

La devanture du commissariat central de Bohicon a été le théâtre, ce mercredi 08 août 2018, d'un mouvement de protestation des conducteurs de ‘'Taxi-motos'' communément appelés ‘'zémidjans''. Ils ont manifesté leur mécontentement par rapport à la saisie de leurs motos par les éléments de la police républicaine pour non-paiement des droits taxi. Face à la tension des conducteurs, les éléments de la police ont dû sortir armes au point pour leur faire face. Dans ce vis-à-vis, renseigne-t-on, nul n'a commis l'imprudence de provoquer l'autre. Informé de la situation, le maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, a ordonné la suspension de l'opération de collecte.
De sources proches de la mairie, la décision de collecte des droits taxi a été prise au terme d'un entretien avec le maire et un groupe de ‘'zémidjans''. Ce mouvement d'humeur n'est pas du goût du président de l'Union des conducteurs de taxi-motos de Bohicon, Georges Sodonon. Selon ce dernier, c'est de commun accord avec la mairie que l‘opération a été lancée. Les taxes demandées, poursuit-il, s'élèvent à 2 500 FCFA pour toute l'année et devraient permettre à la commune de faire des réalisations.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les sanctions prévues pour les directeurs d'écoles publiques

Thu, 08/09/2018 - 18:50

Le ministre de l'Enseignement Maternel et Primaire, Salimane Karimou, vient de fixer les conditions sous lesquelles les directeurs d'écoles peuvent être déchargés de leurs fonctions.
Ces dispositions sont consignées par un arrêté en date du 03 Août 2018, portant attributions et modalités de nominations des directeurs des écoles maternelles et primaires publiques.
« Tout directeur d'école peut être déchargé de ses fonctions sur décisions du ministre des Enseignements Maternel et Primaire sans préjudice des sanctions disciplinaires en cas de faute grave constatée et ayant fait l'objet d'un rapport de commission d'enquête notamment pour : insubordinations, malversations et ou concussion, abus d'autorité, voie de fait sur un collaborateur ou un chef hiérarchique, fraude et complicité de fraude lors des examens et concours, relations coupables avec les élèves, éthylisme et ou toxicomanie », précise l'article 38 de l'arrêté. Le même article indique que tout directeur d'école élu comme membre d'un bureau exécutif communal, départemental ou national de syndicat est déchargé de ses fonctions. Aussi, sont-ils déchargés de leurs fonctions, les directeurs d'école dont les résultats au Certificat d'Etudes Primaire (CEP) seraient inférieurs à 20% de l'effectif des candidats présentés par leur école sur trois (03) années consécutives, conformément à l'article 39 de l'arrêté. Tout directeur d'école ayant obtenu un résultat de 0% de l'effectif des candidats présentés par son école est également déchargé immédiatement de ses fonctions.
L'article 40 stipule que : « Le directeur d'école déchargé de ses fonctions pour insuffisance ou faute grave en application des articles 38 et 39 ci-dessus est muté sous les ordres d'un directeur d'école de grade supérieur ou égal et ce, pour une période de trois (03) ans ». Au terme de la période de mise en observation, l'intéressé, réhabilité au plan administratif, peut faire l'objet d'une inspection en vue de son inscription sur la liste d'aptitude.
« Les enseignants candidats aux fonctions de directeur d'école qui auront fait l'objet d'un rapport défavorable ou d'une sanction disciplinaire après enquête, seront rayés de la liste d'aptitude », souligne l'article 41. Seront également retirés de la liste d'aptitude, les enseignants affectés à un poste sédentaire, ainsi que ceux bénéficiant d'un détachement ou d'une mise en disponibilité, mis en congé de maladie, admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite ou décédés et les enseignants élus membres d'un bureau exécutif communal, départemental ou national de syndicat.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Des innovations salutaires pour la démocratie béninoise

Thu, 08/09/2018 - 18:35

La démocratie béninoise est active. Le nouveau code électoral en étude à l'Assemblée nationale révèle ses secrets. Des avancées notables qui attendent d'être parfaites.
Le nouveau code électoral voit déjà le jour. La substance de ce code où sont incluses des innovations se partage déjà à travers les réseaux sociaux. Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, ces innovations sont de nature à assainir les mœurs politiques. Ceci dans le but d'assainir le milieu. Les nombreux partis qui naissent et sont gérés par un individu pourrons améliorer leur organisation interne, s'ils entendent toujours participer à la gestion de la cité. Ce code vise à décourager les amateurs et autres arrivistes. Mieux le code met fin à la particule « petit parti ». Aujourd'hui, il n'est plus question qu'un individu soit-il riche ou ayant une influence sur sa famille, de créer un parti pour prétendre aller au combat électorale. L'une des innovations non moins importantes est qu'avant d'aller aux législatives, chaque parti doit déposer 200 millions de francs CFA comme caution. Il ne s'agit plus d'une caution individuelle mais de la formation politique. Le parti doit pouvoir mobiliser ces fonds sur la base de la cotisation de ses militants. Aussi révolutionnaire qu'elle soit, cette nouvelle donne participe à l'exigence du militant d'aider à couvrir les frais de son parti qui se lance dans le combat.
Quant à la candidature à la présidentielle, le candidat devra payer une caution 250 millions de francs CFA. Ce qui montre la capacité financière du prétendant à la magistrature suprême. Autant d'innovations qui visent l'amélioration du système électoral béninois.
Les défis
Le code électoral béninois en étude à l'Assemblée nationale suscite déjà des interrogations. Les adhésions comme les mécontentements. Mais il faut dire que bien que les réformes n'arrangent pas tout le monde, elles visent l'amélioration des conditions de participation, de regroupement et d'assainissement du paysage politique national.
Les nombreux aspects positifs de ce nouveau code entre dans la droite ligne de contraindre les partis à opter aux grands regroupements politiques. La force de cette loi réside aussi dans la participation des membres et adhérents des groupes politiques. L'imposition dans la loi portant charte des partis politiques reste conforme à la volonté des députés à inscrire dans le code des aspects imposants la participation de chacun. Il est important que les petits partis appelés à grandir optent pour la nouvelle vision que prône le nouveau code.
Des avancées notables qui suscitent des oppositions mais le jeu en vaut la chandelle. Il vaut mieux expérimenter que de réfuter. Il faudrait que chacun apporte le sien pour parfaire la loi.
Pour le moment, force est de reconnaître que les avancées sont salutaires.
P.A.

Categories: Afrique

La BADEA œuvre pour le développement du Bénin

Thu, 08/09/2018 - 13:42

Le Directeur général de la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA), accompagné d'une délégation a séjourné au Bénin du 27 au 30 juillet 2018, sur invitation du Président Patrice Talon. Au cours des séances de travail, les ministres ont sollicité l'accompagnement de la BADEA sur plusieurs projets de développement.

Cette visite de la délégation de la BADEA au Bénin, a pour objectif de constater de visu les projets financés, de répertorier les nouveaux projets prioritaires dans les secteurs de l'éducation, de l'énergie, des infrastructures et de la micro finance pour les femmes afin de jouer un rôle de catalyseur.
Pour le Directeur général de la BADEA, Dr Sidi Ould Tah, le Bénin est en train de connaître une nouvelle dynamique qui force l'admiration et il faut une mobilisation totale des partenaires pour l'essor du « Bénin révélé ».
« Catalyseur pas seulement de ressources publiques et des financements de fonds arabes mais aussi catalyseur de l'investissement étranger nécessaire pour la mise en œuvre du plan d'actions du gouvernement », a-t-il déclaré.
Suite à la série de travail de la délégation au ministère du Plan et du développement pour la revue du portefeuille au ministère de la famille, des affaires sociales, Dr Sidi Ould Tah a répondu favorablement à toutes les requêtes du ministre des Affaires sociales, Bintou Chabi Adam Taro.
Aussi, la délégation est-elle allée à la rencontre des femmes bénéficiaires de micro crédit en vue de s'enquérir de leurs préoccupations. Le Directeur général de la BADEA les a rassurées et a promis travailler pour leur donner beaucoup plus de ressources.
Au niveau du secteur de l'enseignement supérieur, le financement de la BADEA sollicité est pour des projets sectoriels. Il s'agit de l'accompagnement de l'institution sur des projets relatifs à la construction des infrastructures universitaires (amphis et résidences) et autres. « Nous sommes en train de changer de paradigme par rapport à l'enseignement supérieur. C'est de faire des formations courtes pour avoir une main d'œuvre qualifiée intermédiaire pour accompagner le développement. Nous avons aussi des besoins en matière de formateurs et en matière d'infrastructures », a confié Marie-Odile Attanasso, ministre de l'enseignement supérieur. Entrant dans la dynamique des priorités de la BADEA, ces projets soumis au Dr Sidi Ould Tah ont obtenu son accord favorable.
Ensuite cap a été mis sur le ministère de l'énergie. Dans ce secteur, on note une volonté majeure de la BADEA d'appuyer le Bénin dans le domaine des énergies renouvelables pour la construction de barrage dans le but d'accroître la production énergétique.

Une coopération de plus de 40 ans

La BADEA est une institution de financement et de développement au service de l'Afrique. Elle est créée en 1975 par la ligue des Etats Arabes pour le développement de l'Afrique subsaharienne. Sa coopération avec le Bénin est vielle de plus de 40 ans. « Ça fait des décennies que la BADEA accompagne notre pays. Mais aujourd'hui plus que jamais nous avons besoin d'être mieux accompagner par la banque, par toute la mobilisation des ressources (...). », a affirmé Mathys Adidjatou, ministre du travail et de la fonction publique.
Sidi Ould Tah a promis d'œuvrer pour rendre plus dynamique la coopération. Et ce, dans le but de permettre au Bénin de poursuivre avec efficacité la transformation structurelle de son économie amorcée depuis l'avènement du régime du Président Patrice Talon.
La délégation a profité de son séjour pour visiter entres autres une cimenterie installée depuis près de 40 ans, les réalisations au Port Autonome de Cotonou, le pont sur le fleuve Mono à Athiémé, qui relie le Bénin et le Togo. Des réalisations qui font partie des premiers financements de la BADEA dans le pays.
« Je suis très satisfait de constater que cet ouvrage a été réalisé (...) selon les règles de l'art. C'est un ouvrage qui a une portée économique sociale extrêmement important car il contribue à l'intégration régionale », a souligné le Directeur général de la BADEA, en parlant du pont sur le fleuve Mono à Athiémé.
Au terme de la mission au Bénin, une cérémonie de remise du documents de synthèse des nouveaux projets a été organisée en présence de Marie Odile Attanasso, ministre intérimaire de l'économie et des finances.
Dr Sidi Ould Tah a dans son ensemble, apprécié la qualité et la pertinence des projets qui lui ont été soumis.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

ABT organise une convention de la jeunesse à Parakou

Thu, 08/09/2018 - 11:50

L'Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT) organise, ce samedi 11 Août 2018, une convention nationale de la jeunesse à son siège à Parakou.
Cet événement, qui aura lieu samedi prochain dans la cité des Kobourou, va rassembler les jeunes de cette alliance issus de toutes les régions du pays.
A travers leur slogan « Ensemble, nous sommes la solution », ces jeunes acteurs politiques vont s'armer véritablement dans le but d'accompagner les réformes du système partisan. Ce sera aussi l'occasion de procéder au renouvellement des instances de leur bureau directeur.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'Ambassadeur Koty au cabinet de Mme de Dravo Zinzindohoué,

Wed, 08/08/2018 - 19:36

La présidente de la Haute Cour de Justice, Cécile Marie José de Dravo Zinzindohoue, a reçu à son cabinet, ce mercredi 08 août 2018, le nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près la République de Cuba, Cyr Koty.
Cette visite a permis au nouvel ambassadeur de recevoir des conseils de la part de la présidente de la Haute Cour de Justice. Au terme de l'audience, Cyr Koty s'est dit satisfait de la qualité des échanges. L'ancien ministre des infrastructures et du transport s'engage à œuvrer pour que le Bénin puisse bénéficier du savoir et de l'expérience de la Havane, notamment dans le domaine de la santé.
Cyr Koty a été nommé en conseil du ministre du mercredi 25 juillet 2018, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près la République de Cuba. Il est désormais appelé sur le plan diplomatique à redynamiser les relations entre le Bénin et le Cuba. L'Ambassadeur Koty accomplira depuis la Havane, sa partition dans le cadre de la mise en œuvre du « Bénin révélé », le Programme d'actions du président Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'Etat béninois actionnaire majoritaire de la BIBE

Wed, 08/08/2018 - 19:28

L'Etat béninois est désormais actionnaire majoritaire de la Banque internationale du Bénin (BIBE). Conformément aux dispositions des articles 39 et 41 de la loi N°2012-24 du 24 juillet 2012, portant Règlementation bancaire en République du Bénin, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, par un arrêté ministériel, en date du 02 août 2018, a autorisé la modification de la structure de l'actionnariat de la Banque. Cette modification est induite grâce à l'entrée de l'Etat béninois et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le capital de la Banque à hauteur respectivement de 55 et 45%.
Selon l'arrêté ministériel, cette opération a pour effet le franchissement à la hausse du seuil de la majorité des droits de vote de l'Etat béninois et du seuil de la majorité de blocage par la CNSS.
F. A. A.

Categories: Afrique

Charles Toko lance la répression des boulangers pour non-port de gilet

Wed, 08/08/2018 - 19:27

La mairie de Parakou a commencé, ce mardi 07 Août 2018, la répression pour non-port de gilet des boulangers et autres distributeurs de pain sur l'ensemble de son territoire.
Cette opération entre dans le cadre de la mesure prise par le maire Charles Toko pour assainir le secteur de la distribution du pain à Parakou. Une équipe de la ville, appuyée des agents de la police, a effectué des visites dans des boulangeries pour s'enquérir du respect de ladite décision.
Gildas Aïzannon, chargé du suivi des réformes municipales de la mairie de Parakou a expliqué qu'une rencontre avait eu lieu, il y a quelques mois avec les boulangers de la ville. Ce qui a permis de les sensibiliser sur le port de gilet et de les informer sur le bien-fondé de cette mesure. « Ils n'ont pas grand-chose à débourser pour entrer en possession des gilets proposés et la carte professionnelle. Ça nous permet de les recenser et d'identifier lequel parmi eux, il faudra sanctionner pour mauvaises pratiques hygiéniques dans la ville », a-t-il déclaré. Gildas Aïzannon a également affirmé que la répression devrait commencer depuis le 20 juillet 2018, mais un délai allant jusqu'à la fin du mois a été accordé aux boulangers, suite à leur demande. « Nous venons déjà de faire une semaine dans le nouveau mois », a-t-il fait remarquer.
Le président de l'Association pour la défense des consommateurs du septentrion, Auguste Nougbodjingni, soutient que la municipalité est certes dans son rôle, mais dénonce aussi que la procédure ne respecte pas les dispositions prévues en matière de commerce au Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

De grandes innovations dans le nouveau code électoral

Wed, 08/08/2018 - 16:11

Le nouveau code électoral a été adopté, ce mardi 07 août 2018, au parlement par les députés membres de la commission des lois. A l'exception des députés Guy Dossou Mitokpè et Léon Dègni de l'opposition parlementaire, qui se sont abstenus, tous les autres députés ont voté pour.
De sources proches du parlement, le nouveau code électoral prévoit que tout candidat à l'élection présidentielle au Bénin devra verser au Trésor public une caution de 250 millions FCFA contre 15 millions FCFA dans la loi n°2013-06 portant Code électoral en République du Bénin, actuellement en vigueur. En plus de cette caution, le candidat devra fournir le quitus fiscal qui donne la preuve qu'il est en règle vis-à-vis du fisc au Bénin.
La caution en ce qui concerne les législatives est passée de 8,3 millions FCFA à 200 millions FCFA pour chaque liste de candidatures. Mieux, peuvent enlever de sièges de député les listes ayant obtenu 15 % au moins du suffrage national exprimé. Une condition qui va contraindre désormais les formations politiques à former de grands blocs nationaux et mettre fin aux micro-partis régionaux et ethniques.
Par ailleurs, la proposition de loi adoptée par la commission en charge des lois prévoit que tout ancien président de la République qui se présente aux élections législatives perd son statut d'ex-chef d'Etat.
En dehors des changements opérés pour les élections présidentielles et législatives, les dispositions concernant les élections locales, communales et municipales restent inchangées. Le montant est toujours maintenu à 20 000 francs CFA par candidat aux élections municipales et communales et 2 000 francs CFA pour les locales.
Pour ce qui concerne la Cena (Commission électorale nationale autonome), les députés membres de la Commission en charge des lois ont décidé de maintenir le statu quo. Elle est toujours composée de cinq membres désignés par l'Assemblée nationale à raison de deux personnalités représentant la majorité parlementaire et deux autres de la minorité parlementaire et puis un représentant des magistrats au titre du cinquième membre. Il en est de même pour le Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Le nouveau code électoral est composé de 397 articles contre 470 pour la loi en vigueur.
L'adoption du nouveau code par la commission des lois n'est qu'une étape. La phase décisive reste celle de la plénière des députés qui pourra décider soit d'entériner ou d'amender ces différentes dispositions innovantes.
De sources proches du Parlement, une session extraordinaire est envisagée. Elle pourrait s'ouvrir la semaine prochaine pour le vote définitif du nouveau Code électoral qui balisera un peu le terrain pour l'organisation des législatives de 2019.
F. A. A.

Categories: Afrique

Deux correcteurs interpellés à Porto-Novo

Wed, 08/08/2018 - 15:44

Deux enseignants détenteurs de faux diplômes ont été arrêtés, lors de la correction des copies du Baccalauréat 2018, dans le département de l'Ouémé.
Les deux fautifs ont été détectés dans le rang des correcteurs dans les centres du Lycée Toffa 1er et Lycée Béhanzin.
Le premier, détenteur d'une fausse licence en Lettres-Modernes, a été épinglé dans le centre de correction du Lycée Toffa 1er. Selon les informations, c'est l'un de ses collègues qui l'a dénoncé auprès du chef centre, dans la mesure où sur le diplôme présenté, il a été indiqué une mention Très bien. Or l'obtention de cette mention dans le département de Lettres-Modernes n'est pas chose aisée.
Le détenteur du faux diplôme, une fois interpellé a nié les faits et a même précisé la promotion à laquelle il appartient. Malheureusement, un enseignant de cette promotion présent dans le centre a remis en cause ses dires.
Des vérifications ont été faites par les responsables notamment sur la signature de son diplôme. Ce qui a révélé que la signature était belle et bien falsifiée. De questions en questions, il a fini par avouer que son diplôme souffrait d'authenticité. Il a été remis aux agents de la police pour les procédures.
Toujours à Porto-Novo, un autre enseignant détenteur de faux diplôme a été détecté au Lycée Béhanzin.
Au total, le département de l'Ouémé a enregistré parmi les correcteurs deux enseignants détenteurs de faux diplômes, lors de la correction de l'examen du Bac 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le Camp des jeunes filles leaders lancé à Ouidah

Wed, 08/08/2018 - 14:45

L'ONG « Femme et Développement » a lancé, ce mardi 07 Août 2018, la première édition du Camp des jeunes filles leaders. La cérémonie s'est déroulée à Ouidah en présence de l'ambassadeur des Etats Unis près le Bénin, Lucy Tamlyn, du représentant du ministre des affaires Sociales et de la micro finance, Simone Hounvou et de plusieurs autres autorités.
Dirigé par Aimée Isabelle Vitouley, cet évènement de l'ONG « Femme et Développement » a rassemblé 50 jeune filles des lycées et collèges ayant entre 17 et 19 ans. Pour Lucy Tamlyn, ambassadeur des Etats Unis près le Bénin, cette initiative occupe une place capitale dans la politique étrangère américaine. « Cet événement s'inscrit dans notre intérêt stratégique car nous savons qu'aucune économie ne pourra prospérer pleinement si les filles en sont exclues », a-t-elle affirmé. Selon elle, la mission américaine vise l'inclusion des femmes à travers divers programmes et activités au Bénin et ailleurs. Le souhait de Lucy Tamlyn, est d'avoir dans quelques années dans le pays, de filles responsables pouvant occuper de grands postes et contribuer ainsi au développement du Bénin. Elle a par ailleurs réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir toute organisation permettant l'éducation et l'émancipation des jeunes filles du Bénin.
Les jeunes filles leaders ont promis prendre en compte toutes les recommandations durant toute la période de ce camp. « Notre engagement est total, notre sens de discipline et de promptitude seront fortement sollicités tout au long des 05 jours que dureront le présent camp », a déclaré Romaine Sahossi, représentante des filles leaders.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le Procureur ordonne la cessation de vente illégale de produits pharmaceutiques

Wed, 08/08/2018 - 14:41

Tous les commerçants illégaux des produits pharmaceutiques doivent abandonner leur activité au plus tard le 30 Août 2018. C'est ce qui ressort du communiqué de presse n° 0010/CAB/PR/02018 du Parquet de Cotonou.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, Gilbert Ulrich Togbonou a ordonné la cessation de vente de produits pharmaceutiques à toute personnes exerçant de façon illégale cette activité. Elles doivent procéder sans délai au dépôt de leurs stocks vers un arrondissement de leur choix et sous anonymat. « Au-delà du 30 août 2018, tout contrevenant subira avec rigueur les sanctions prévues à cet effet », indique le communiqué.
Selon les dispositions de la loi 2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin, les contrevenants
encourent des peines allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement, assorties d'une d'amende allant de 500 mille à 100 millions de Francs CFA.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.