Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji à travers un communiqué radio télévisé, invite les députés à prendre part à l'ouverture de la troisième session extraordinaire, qui aura lieu le lundi 27 août 2018 à 10 h, au palais des gouverneurs, à Porto-Novo.
Selon ce communiqué, 12 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session et portent sur plusieurs projets et proposition de lois. Au nombre de ceux-ci, figure la loi portant code électoral en République du Bénin et l'examen des dossiers d'autorisation de poursuite des anciens ministres Komi Koutché, Valentin A. Djènontin, Fatouma Amadou Djibril, Aboubacar Yaya et Simplice D. Codjo. Ces dossiers ont été sollicités par le Procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou.
F. A. A.
La présidente de la Haute Cour de Justice (HCJ), Mme Cécile de Dravo Zinzindohoué, a été reçue en audience, ce mercredi 22 août 2018, par Me Adrien Houngbédji, président de l'Assemblée nationale. Les deux personnalités ont échangé sur les moyens pouvant permettre d'alléger la procédure à la haute juridiction en vue de la rendre opérationnelle.
Le but de cette visite pour Cécile de Dravo Zinzindohoué est de rendre fonctionnelle l'institution dont elle a la charge depuis quelques mois. L'allégement de la procédure de saisine devant la Haute Cour de Justice a été au cœur des échanges. La nouvelle présidente de l'institution souhaite que le toilettage de la loi n°93-013 du 10 août 1999 portant loi organique de la Haute Cour de justice soit fait par le Parlement. Et ce, afin que cette juridiction puisse jouer son rôle qui est de « juger le président de la République et les membres de gouvernement en raison des faits qualifiés de haute trahison, d'infractions commises dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions, ainsi que pour juger leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l'Etat », aux termes des dispositions des articles 135 à 137 de la constitution.
La présidente de la Haute Cour de Justice a aussi, apprécié certains progrès de l'institution. Il s'agit notamment de la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Cotonou servant de chambre d'instruction pour la haute juridiction.
05 dossiers relatifs aux faits de corruption et de malversations financières impliquant d'anciens ministres ont été déjà instruits par cette chambre. Cécile de Dravo Zinzindohoué souhaite qu'au-delà de ce fait, l'institution soit totalement opérationnelle en passant par la facilitation dans la procédure. Au terme des échanges, le président de l'Assemblé a donné à son hôte quelques orientations pouvant permettre l'allègement de la procédure. Il s'agira de faire des plaidoyers à l'égard des députés pour les convaincre. Ces plaidoyers qui se feront à travers des séminaires et des colloques, vont montrer la nécessité de réétudier la procédure définie au niveau de la loi organique de la juridiction. Le souhait de Cécile de Dravo Zinzindohoué est que les démarches puissent aboutir sur des résultats positifs afin que la Haute cour de Justice puisse bien accomplir sa mission.
A la suite de sa visite à l'Assemblée Nationale, Cécile de Dravo Zinzindohoué s'est rendue chez le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou pour lui présenter ses civilités. Elle a plaidé auprès de l'autorité municipale pour la recherche d'un nouveau domaine pouvant abriter le siège de la haute juridiction. La présidente de la HCJ s'est réjouie des projets qui ont été élaborés par le conseil municipal, toujours dans le but de permettre à l'institution de construire un nouveau siège plus convenable.
Le maire de de Porto-Novo a profité de l'occasion pour exprimer son ambition de voir la ville capitale abriter toutes les institutions du secteur de la Justice. Il s'agit du ministère de la Justice et de la législation, la Cour suprême, la Haute Cour de Justice, l'Ecole régionale supérieure de la magistrature et la Maison des magistrats.
Emmanuel Zossou a affirmé que Porto-Novo dispose de domaines pour accueillir les sièges de toutes ces structures. Il a également précisé qu'il existe un site de plus 400 hectares à Lokpodji, qui peut être aménagé et transformé en une cité judiciaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans le cadre du congrès électif de la Fédération béninoise de football, la Confédération africaine de football (Caf) a désigné Sita Sangaré, président de la Fédération burkinabè de football pour superviser les travaux qui auront lieu le samedi 25 août prochain à Porto-Novo. Le représentant de la Caf à ce congrès est aussi membre du comité exécutif de la Caf pour le compte de la zone Ouest B.
Pour ce congrès électif, la liste « Bénin Football Nouveau départ », dirigée par le président des Dragons de l'Ouémé, Mathurin de Chacus est la seule en lice. Elle est constituée des vice-présidents Francis Gbian, Magloire Oké, Pamphile Zomahoun, Guy-Marie d'Almeida, Pédro Ayéma, Firmin Akplogan, William Fangbédji, Valère Glèlè et de Radji Soumanou, Imorou Bouraïma, Wahab Adam Chabi, Innocent Attindéhou, Laurent Gnassounou, Adrien Hounadjinou, Saka Oussou, Bako Abdoulaye, Bocovè Marcellin et Floriane Afoutou, tous membres.
Anjorin Moucharaf, le président sortant de la Fédération béninoise de football, n'est pas candidat à sa propre succession.
F. A. A.
A la demande de 52 députés de la 7ème législature, le bureau de l'Assemblée nationale réuni, ce mercredi 22 août 2018, sous l'égide du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a statué et donné son avis favorable pour une session extraordinaire dont les travaux s'ouvrent dès lundi 27 août prochain au siège de la représentation nationale à Porto-Novo. L'avis favorable du bureau a été entériné par la conférence des présidents réunie le même jour toujours sous la présidence de Me Adrien Houngbédji.
Pour cette session extraordinaire, le code électoral et les dossiers de poursuites d'anciens ministres de l'ex chef d'Etat, Boni Yayi à savoir, Aboubacar Yaya de la fonction publique, Valentin Djènontin de la justice, Fatouma Amadou Djibril de l'agriculture et Simplice Dossou de la décentralisation ainsi que plusieurs autres dossiers seront examinés.
L'ancien ministre de la fonction publique, Boubacar Yaya est cité pour l'affaire de concours frauduleux organisés au profit du ministère de l'Economie et des Finances. Des concours annulés à l'avènement du régime du Nouveau départ. Les trois autres sont cités dans une même procédure relative à la gestion de la filière coton des campagnes cotonnières de 2014 à 2016.
En instance au Parlement depuis plusieurs mois, ces différents dossiers seront examinés par la plénière au cas par cas au cours de la prochaine session extraordinaire.
La suite de la procédure dépendra de la décision de l'Assemblée nationale par rapport à chaque demande de poursuite devant la Haute cour de justice sollicitée par la justice. Pour ce vote, la majorité des 2/3 des membres composant l'Assemblée nationale, soit 56 députés est requis pour l'autorisation de la poursuite de chaque ministre mis en cause.
F. A. A.
Les différents postes frontaliers du Bénin seront bientôt raccordés à la plateforme E-visa. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements pouvant servir au raccordement des différents postes frontaliers à la plateforme E-visa.
E-visa est un système demande de visas en ligne que le Bénin a instauré depuis avril 2018. Cette plateforme est la solution efficace contre les nombreuses difficultés administratives dans l'établissement des visas à toute personne de nationalité étrangère desirant se rendre au Bénin.
Bientôt, les différents postes frontaliers du Bénin seront raccordés à cette plateforme. Le Conseil des ministres du mercredi 21 Août 2018 a autorisé l'acquisition d'équipements à cet effet. Cela faciliterait davantage les procédures d'obtention de visa d'entrée au Bénin, mais aussi d'améliorer les méthodes de traitement afin de disposer d'une archive numérique durable et sécurisée.
Il faut préciser que les équipements à acquerir permettront de raccorder
à ladite plateforme aux postes frontaliers de Porga, Malanville, Kraké, Hillacondji, Aéroport et Port de Cotonou.
Avec l'extension aux postes frontaliers de ces équipement, les agents de contrôle pourront verifier l'authenticité du visa électronique présenté par les voyageurs.
Marcel HOUETO
Le gouvernement a au cours du conseil des ministres de, ce mercredi 22 août 2018, pris des mesures nominatives dont l'une relative au Projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations (CDC). Une décision visant la sécurisation de l'épargne au niveau national.
Contribuer à l'impulsion du développement économique et social d'une part, sécuriser et gérer les fonds sous protection, actuellement gardés par devers eux par les officiers ministériels, les administrateurs et autres mandataires judiciaires d'autre part, puis canaliser et orienter l'épargne nationale vers les investissements directs en tant que facilitateurs de l'opération et à effet de levier. Tels sont les objectifs soutenant la soumission prochaine à l'Assemblée nationale pour adoption, du projet de loi portant création de la caisse des dépôts et consignations. Aussi, vise-t-il à financer le développement par l'impulsion financière des secteurs non pris en compte par le secteur bancaire classique. Toutes ces visions incluses dans les attributions de la caisse des dépôts et consignation constituent « un outil de développement et de gestion sécurisée de l'épargne au niveau national ». Selon le relevé du conseil des ministres, la caisse « soutient les politiques de gestion conjoncturelle de trésorerie et de mobilisation des ressources intérieures ». Aussi, agirait-elle comme un investisseur de long terme dans les secteurs clés de l'économie et vient en appui aux activités du système bancaire classique. Le conseil des ministres souligne que « la caisse s'inscrit dans le cadre du schéma global de financement du développement ». Au regard de l'importance d'un tel outil, dont la réactivation avait été envisagée, il y a quelques années, indique le relevé, « le conseil a décidé de soumettre le projet de loi y relatif à l'Assemblée nationale pour adoption ».
Le dossier est confié au ministre de l'économie et des finances afin « d'engager les diligences nécessaires à l'opérationnalisation de la caisse, dès que cette étape sera franchie ». Le gouvernement s'engage donc dans la même dynamique de sécurisation des épargnes et de mobilisation des ressources pour la réalisation des grands projets contenus dans son programme d'actions.
Giscard AMOUSSOU
Le gouvernement s'engage désormais dans la promotion des associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles. C'est ce qu'ont décidé le chef de l'Etat et ses ministres, ce mercredi 22 août 2018, au cours de leur conseil hebdomadaire.
Le sport béninois renaît de ces cendres. C'est ce qu'on peut dire au regard de la volonté du chef de l'Etat à travers son ministre des sports. En plus des réformes des disciplines sportives dans le secteur éducatif, le gouvernement fait renaître les associations sportives communales. « Les associations sportives communales sont des cadres de regroupement de jeunes, pour le développement de la pratique du sport », précise le conseil des ministres. « Par ce programme, chacune de nos communes disposera d'une équipe dans les disciplines sportives telles que l'athlétisme, le basketball, le football et le handball et dans les catégories d'âges, notamment des moins de 17 ans et des moins de 20 ans », indique la même source.
Le gouvernement vient donc en appui à ces associations afin que divers talents soient détectés au sein de la communauté. Et l'appui de l'Etat à ces associations sportives communales a pour objectif, la détection et formation des talents en milieu extrascolaire.
Ce contrat souligne le conseil des ministres, « sera basé sur un accord de partenariat signé entre le ministère chargé des sports et les maires de nos communes ».
En dehors des associations sportives communales, il y avait déjà les classes sportives dont l'expérimentation a commencé au cours de l'année scolaire écoulée, et favoriseront la détection et la formation des talents en milieu scolaire dans les disciplines sportives comme l'athlétisme, le basketball, le football, le handball et les arts martiaux. C'est dans cette même vision que s'inscrivent les classes culturelles. Ceux-ci, obéissant au même principe de détection et de formation des talents. Mais elles portent, dans leur phase initiale, sur les disciplines comme la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques.
Le conseil des ministres fait remarquer que « la promotion de ces associations sportives communales et l'institution des classes sportives et culturelles, favoriseront la mise en œuvre d'une démarche structurelle qui permettra à notre pays, à terme, de réaliser durablement des prouesses et performances sportives et culturelles ».
Ces nouvelles ambitions du gouvernement constituent un véritable atout pour le Bénin en matière de talents sportifs et culturels.
Comme dans sa vision de promotion du secteur touristique, l'instauration et la promotion des cadres sportifs et culturels permettront au Bénin de se hisser dans le rang des grands pays sportifs à travers la révélation des talents les années à venir.
Giscard AMOUSSOU
Dans le cadre de l'effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou invite les responsables à divers niveaux impliqués dans dans le secteur de l'enseignement primaire, à lui faire parvenir les fiches d'évaluation des enseignants en situation de classe sous leurs ordres. Il l'a fait savoir à travers un communiqué en date de ce mercredi 22 août 2018.
Selon ce communiqué, les responsables sont appelés à faire diligence pour que toutes les fiches soient mises à la disposition du Comité de formation et d'évaluation des enseignants avant la date butoir du 31 août 2018.
Pour une rentrée dynamique et prévoyante des résultats catastrophiques, souligne le ministre, la connaissance du potentiel intellectuel et moral des enseignants est indispensable pour la mise en place d'un programme de formation digne de nom.
F. A. A.
La commune de Malanville et les localités avoisinantes risquent de connaître les affres de l'inondation, suite à la montée des eaux du fleuve Niger.
Le maire de Malanville, Inoussa Dadankoe, vient de lancer un communiqué pour inviter les populations à éviter les comportements à risques. Le président de la Plateforme communale de réduction des risques de catastrophes et d'adaptation aux changements climatiques, demande aux populations, en cette période de la montée des eaux du fleuve Niger et de ses affluents, d'éviter le transport avec barque artisanale, la baignade dans les eaux, le contact du fil électrique traînant dans l'eau et la consommation des eaux souillées qui entraîne des maladies diarrhéiques telles que le choléra.
Inoussa Dadankoe invite par ailleurs les populations à quitter définitivement les zones à risques pour éviter les pertes en vies humaines, comme ce fut le cas, lors des précédentes inondations.
F. A. A.
Déjà, en 28 mois sur les 60 de ce 1er mandat du Président Patrice TALON, de mémoire de béninois aucun gouvernement n'a jamais autant fait depuis l'avènement de notre pays à la souveraineté nationale, à travers des faits majeurs et historiques pour le secteur.
Depuis son installation officielle, le gouvernement du président Patrice TALON se bat pour offrir aux Béninois un mieux-être économique et social. Et le secteur énergétique y tient une place de choix pour ne pas dire prioritaire. Les signaux sont bons. Très bons même et le plus dur reste à venir ! Et ce n'est donc pas le moment de dormir sur ses lauriers dans le domaine de l'énergie.
C'est pourquoi, dès son retour des congés annuels , le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, entend multiplier les actions aux fins de donner plus que jamais, une plus grande visibilité voire totale à un secteur aussi important pour le Chef de l'État, Patrice TALON et donc pour l'avenir de notre pays.
Mais pour en arriver là, compte tenu de l'ambition clairement affichée par le Chef de l'état, il a fallu prendre rapidement le taureau par les cornes. Et la nomination dès le 6 avril 2016 de Dona Jean-Claude HOUSSOU au ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines n'est pas un fait anodin. Le Chef de l'Etat, en bon stratège et visionnaire hors-pair, a su détecter rapidement les compétences qu'il faut, y compris à l'étranger pour garantir la transformation structurelle de notre économie pour l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, voulue à travers le PAG, le Bénin Révélé. Il ne s'y est donc pas trompé. Car il a su mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et pour cause !
Déjà beaucoup d'efforts
Aujourd'hui dans le quotidien et le langage des Béninois, le délestage n'existe plus. Ce n'est d'ailleurs qu'un souvenir douloureux. Sans langue de bois, et sans démagogie aucune, il faut reconnaitre que la fourniture de l'énergie électrique a connu une nette amélioration au Bénin. Plus de coupures intempestives qui duraient parfois des jours et qui empoisonnaient la vie et les affaires des populations béninoises.
En un an le Bénin a gagné 5 points dans les indicateurs « doing business » de la banque mondiale. Rien que ça et c'est historique pour notre pays depuis l'existence de ces indicateurs de mesure des performances au niveau mondial ! Seules quelques courtes et éphémères interruptions inhérentes à l'exploitation, la distribution de l'énergie électrique ou au vandalisme ou à l'incivisme sont constatées, ou des aléas liés aux importations d'électricité. Et c'est le moment aussi de louer l'expertise et le savoir-faire du ministre de l'Energie que le Président Patrice TALON est allé « rapatrier » de l'Hexagone où il officiait précédemment, puisque pétri d'expérience dans le secteur en ayant passé un quart de siècle soit 25 ans chez la plus grande entreprise française d'électricité, EDF ( Électricité de France) à différents niveaux de responsabilités et dans différents compartiments du secteur.
Après un diagnostic profond et sans concession, le ministre HOUSSOU, avec la confiance du Président TALON et le soutien de ses collaborateurs, a mis en place un plan de relance. A commencer par la location des groupes électrogènes opérationnels et qui ont permis aux Béninois de faire, on s'en souvient, les fêtes de fin d'année 2016 sans grandes difficultés énergétiques, en tout cas avec de la lumière comme l'a exigé dans la feuille de route au Ministre et promis par le Chef de l'état à ses concitoyens. Ensuite, la réhabilitation des anciennes centrales à l'abandon de Porto-Novo, Parakou et Natitingou a été entreprise pour environ 30 MW. Mieux, la restructuration de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) a été une option salutaire. Le contrat-plan entre l'état et la société, la Gestion déléguée, la remise de plus de 18 milliards FCFA accordée par l'état, le renouvèlement du Conseil d'administration etc... sont autant de mesures qui permettent à la SBEE de se mettre dans une nouvelle dynamique pour enfin jouer le rôle qui lui est dévolu, en tout cas attendu !
Ces préalables établis, le Gouvernement de la Rupture s'est engagé dans la voie de grands projets de construction de centrales thermiques, centrales solaires et de barrages hydroélectriques. En effet, la centrale thermique dual fuel de 120 MW est en phase de réalisation avancée à Maria Gléta et permettra d'effacer les mauvais souvenirs en mémoire pour cette localité et pour notre pays. Elle va livrer ses premiers kilowattheures dès le second semestre de 2019. Et de sources bien renseignées, une 2e centrale de capacités similaires sera bientôt lancée sur le même site de Maria Gléta dans la commune d'Abomey-Calavi.
Les énergies renouvelables (solaire, biomasse) pour permettre un mix énergétique responsable pour le Bénin sont autant d'initiatives qui impactent déjà le quotidien des Béninois. A l'heure du bilan final en tout cas, plus de 760 milliards F.CFA sont prévus à cette fin dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021). Avec les quatre projets phares et structurants en cours, le Bénin va produire à l'horizon 2020-2021 près de 400 Mw. Ce qui lui permet de satisfaire largement les demandes et de se tourner également vers le Marché régional de l'électricité de l'Afrique de l'Ouest lancé le 29 Juin 2018 dernier, à Cotonou sous le leadership du Ministre HOUSSOU qui a accueilli pour l'occasion l'ensemble de ses pairs de la CEDEAO. Il est d'ailleurs devenu à cette occasion Président en exercice du bureau exécutif du réseau des Ministres de l'Énergie de la CEDEAO en même temps d'être le Président du Conseil des Ministres du Gazoduc ouest africain. A côté de ces projets à court et moyen termes, il y aussi ceux de la constructions des barrages hydroélectriques à vocation multifonctionnelle ( électricité, irrigation, gestion intégrée des ressources en eau ) sur les sites notamment d'Adjarala,de Dogobis etc.. C'est la preuve de la détermination et l'engagement du chef de l'Etat béninois et de son gouvernement à sortir définitivement le Bénin de la précarité énergétique. Les résultats encourageants déjà obtenus sont également un motif supplémentaire de motivation et d'encore plus d'implication. Ce qui est sûr, sur les 28 mois des 60 que le peuple béninois a accordé à ce 1er mandat du Président Patrice TALON, les prouesses sont déjà bien palpables et cela change déjà la vie des béninoises et béninois.
Après deux semaines de vacances gouvernementales, c'est plus que jamais le moment de redoubler d'efforts, et de ne pas dormir sur ses lauriers. Le Ministre de l'énergie doit maintenant, comme il en a d'ailleurs l'habitude, se consacrer au suivi encore plus que rigoureux, des projets en cours, et au développement du secteur des énergies renouvelables. Car au soir de son 1er mandat de cinq ans, le Président Patrice TALON doit exhiber les réalisations ayant bonifié le quotidien de ses compatriotes. Et le secteur très stratégique de l'énergie électrique y jouera un rôle important.
Paul Tonon
En vue de la mise en œuvre de l'administration intelligente (Smart Gouv), engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a décidé, ce mercredi 22 août 2018, de l'élaboration des manuels de procédures. Une réforme qui nécessite l'allègement, l'harmonisation, l'information et la dématérialisation des procédures ainsi que l'archivage numérique des données.
Suivant le relevé du Conseil des ministres, l'état des lieux révèle une diversité de pratiques administratives et une pluralité de manuels de procédure. Une situation qui ne permet pas de standardiser les pratiques ni de favoriser l'apprentissage institutionnel et le développement de la culture administrative.
En prélude à l'informatisation intégrée des ministères, il est nécessaire que toutes les structures fonctionnelles disposent de manuels de procédures adaptées avec une architecture homogène, destinés à fournir aux acteurs les informations essentielles sur les normes de gestion du service public. D'où l'élaboration des lots de manuels de procédure qui prendront en compte toutes les structures techniques ou spécialisés des ministères et pourraient servir aux institutions.
A cet effet, le gouvernement a autorisé le ministre du travail et de la fonction publique à recourir à un cabinet spécialisé pour réaliser cette réforme majeure.
F. A. A.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 22 août 2018 sous la présidence effective du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici en intégralité le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur lelien ci-après pour lire :
Le gouvernement soucieux de la suite de la formation des étudiants inscrits à l'Unité de formation et de recherche en Odontostomatologie de la Faculté des sciences de la santé (Fss) de l'Université d'Abomey-Calavi, a décidé de les transférer dans des écoles spécialisées de la sous-région.
Selon le relevé du Conseil des ministres de ce 22 août, l'Unité de recherche et de formation en Odontostomatologie créée en 2011, avait à charge la formation et la recherche sur la chirurgie dentaire des étudiants. Mais à la pratique, de nombreuses difficultés ont empêché le bon déroulement du cursus universitaire et trois promotions d'étudiants se trouvent actuellement dans une situation très préoccupante quant à la poursuite de leur formation.
Suivant le Conseil des ministres, non seulement l'Unité a été ouverte au mépris des textes devant l'organiser, mais en plus de graves insuffisances ont émaillé le cursus des apprenants. Elles se caractérisent par l'inexistence sur le territoire national d'enseignants de rang magistral dans le domaine ; le sous équipement criard du seul laboratoire qui du reste est non fonctionnel, et l'inexistence d'autres laboratoires devant servir de cadre pour les travaux pratiques ; l'inexistence d'une clinique universitaire en Odontostomatologie pour les stages hospitaliers, une cause la mauvaise qualité de la formation pratique ; l'absence de coordination des activités académiques et l'inadéquation des stages cliniques.
Pour sauver la formation et l'avenir des étudiants concernés, dont certains sont déjà en 6ème année mais n'en ont pas en réalité le niveau, il urge selon le gouvernement, de prendre des mesures conséquentes en vue d'aider à renforcer le vivier national de spécialistes dans le domaine. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de leur transfert dans les écoles spécialisées de la sous-région aux frais de l'Etat.
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministre de la santé sont instruits d'engager des études pour une redéfinition des conditions et normes de réouverture de cette spécialité à la Faculté des sciences de la santé de Cotonou.
F. A. A.
Les membres du gouvernement réuni en session ordinaire, ce mercredi 22 août 2018, ont décidé du maintien du prix plancher d'achat de l'amande de karité à 100 FCFA le kilogramme pour la campagne 2018-2019. Selon le relevé du Conseil des ministres, la campagne se déroulera du 06 septembre 2018 au 31 mai 2019.
Au cours du Conseil, le gouvernement a encouragé les collecteurs à continuer d'observer les meilleures conditions de traitement et de stockage des amendes afin d'améliorer sensiblement la qualité des produits.
En vue de préserver au mieux les intérêts des collecteurs et d'assurer la transparence dans les transactions, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou, veillera via l'Agence nationale de la métrologie, au contrôle et à la certification des instruments de mesure avant le lancement de la campagne.
En dehors de la Taxe sur le développement local, les communes sont invitées à cesser les prélèvements illégaux de taxes effectuées lors de la commercialisation des amendes de karité.
F. A. A.
Cossi Alofa et Donatien Amoussou, principaux accusé du dossier Dangnivo n'ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés, lors de l'audience qui a eu lieu ce mercredi 22 août 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou. Pour Cossi Alofa, « cette affaire est une comédie ». Selon lui, c'est le colonel Sévérin Koumasségbo et l'adjudant-chef Lucien Dégbo qui lui ont demandé de se faire passer pour l'assassin de Pierre Urbain Dangnivo. Ces deux hommes de rang précise-t-il, lui ont promis en retour une récompense s'il faisait ces faux aveux.
Sur une trentaine de témoins attendus, c'est seulement une douzaine qui s'est présentée. Au nombre de ceux-ci, figure le syndicaliste Laurent Mètongnon. Le témoin capital dans cette affaire, le Camerounais Evouna Atangana surnommé ‘'Priso'' était absent.
Me Théodore Zinflou, avocat de la défense a demandé au président de la Cour de mettre à la charge de l'adjudant-chef Lucien Dégbo, la recherche de ce témoin. Me Magloire Yansunu, un autre avocat de la défense a prié le président de la Cour de demander au colonel Koumansségbo s'il a réellement fourni un garde du corps à ce témoin pour assurer sa protection.
F. A. A.
L'Ambassadeur des Etats-Unis est en fin de mission au Bénin. Son Excellence Mme Lucy Tamlyn est nommée nouvel ambassadeur en Centrafrique, en remplacement de Jeffrey Hawkins.
En poste à Cotonou depuis octobre 2015, cette diplomate qui connaît bien le continent est désormais affectée à Bangui. Après le départ de SEM Hawkins, la chancellerie américaine dans la capitale centrafricaine était dirigée depuis février 2017 par deux chargés d'affaires.
L'Ambassadeur Lucy Tamlyn quitte Cotonou, après avoir œuvré au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les Etats-Unis et le Bénin.
D. M.
Les résultats de l'examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) ont été proclamés, lundi dernier, au Collège d'enseignement général de Sègbèya à Cotonou. Le taux d'admissibilité au plan national est de 59,66%. Pour cette dernière session du Bts au Bénin, 3.577 candidats ont composé dans 23 filières de formation professionnelle. Les candidats n'ayant pas tiré leur épingle du jeu sont obligés de poursuivre les cours et se préparer pour la Licence. Le gouvernement ayant décidé de surseoir l'organisation de cet examen.
F. A. A.
09 conseillers communaux sur 17 réclament une session extraordinaire pour retirer leur confiance à Aboubakari Gomina, maire de la commune de Bassila. Les conseillers frondeurs reprochent à l'autorité communale la mauvaise gestion des affaires de la commune. Ces derniers fustigent notamment les fausses déclarations devant les membres du conseil du montant des paiements effectuées par l'entreprise Ebomaf dans le cadre du bitumage de la route Dassa-Djougou, la majoration unilatérale des tarifs à appliquer aux balances lors de la commercialisation des noix de cajou au titre de la campagne 2018. Ils reprochent également au maire la gestion calamiteuse du projet 50.000 plants d'anacardiers pour booster la culture de l'anacarde dans la commune, la construction d'un magasin sur le parking gros porteur de Bassila sans la délibération du conseil communal et la non célébration de la fête de l'indépendance le 1er août dernier dans la ville.
Le maire Aboubakari Gomina a fait croire à l'opinion que c'est le chef de l'Etat qui aurait interdit les festivités dans sa commune.
F. A. A.
Le procès de Pierre Urbain Dangnivo, démarré mardi, a repris ce mercredi 22 août 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou. Sur une trentaine de témoins attendus, seuls 12 ont répondu devant la barre. Au nombre des témoins attendus, figure le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, Robert Gbian, l'ancien ministre de la justice, Grégoire Akofodji, le syndicaliste Laurent Mètongnon et le témoin clé de la défense Evouna Antangana dit ‘'Priso''.
Déplorant l'absence des témoins, Me Nicolin Assogba, un des avocats de la partie civile a demandé si le Parquet général a fait toutes les diligences pour les faire comparaître. De même, Me Théophile Zinflou, après avoir déploré l'absence du témoin clé ‘'Priso'' a demandé au Parquet de faire toutes les diligences pour que ce dernier comparaisse.
Réagissant à la demande de la partie civile et de celle de la défense, Me Emmanuel Opita, avocat général, a promis faire en sorte que le syndicaliste Laurent Mètongnon comparaisse.
Evoquant l'absence de ‘'Priso'', Me Zinflou estime qu'il suffira d'interroger le colonel Dégbé pour connaître sa position. Interrogé par la Cour, ce dernier dit avoir vu Evouna Antangana, il y a plus de 6 mois. Une déclaration qui n'a pas convaincu l'avocat qui a demandé à la Cour de lui en donner acte. Me Magloire Yansunu, un autre avocat de la défense pense pour sa part qu'on peut mettre la main sur ‘'Priso'' en interrogeant le Colonel Koumasségbo.
Abordant les résultats du légiste, il a fait remarquer que des prélèvements n'ont pas été faits sur les accusés pour vérifier la présence ou non de leurs empreintes sur le corps exhumé à Womey. Se prononçant sur le rapport du légiste, Me Olga Anassidé, avocat de la partie civile s'est offusquée du fait que le légiste dans son rapport, ait ‘'procédé par des postulats ‘' plutôt que sur de bases scientifiques solides.
Après ces différentes observations de la défense et de la partie civile, le procès a été momentanément suspendu.
F. A. A.
La Coopération entre la Mairie de Porto-Novo et l'ambassade de la Chine près le Bénin a porté ses fruits. Les efforts du maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou à rechercher des partenaires pour soutenir les actions de développement ont abouti. Grâce au partenariat entre la mairie de Porto-Novo et l'ambassade de la Chine près le Bénin, l‘école primaire publique de Ouando 2 (EPP), située dans le 5 ème arrondissement de la ville capitale bénéficie d'un projet de construction de 6 salles de classe, 02 bureaux et une 01 salle d'informatique avec l'appui de la fondation Adrien Houngbédji pour le numérique.
Dans cette école surnommée l'école de Boni Yayi pour avoir bénéficié d'un module de classes en matériaux précaires, s'activent une cinquantaine d'ouvriers. La présence du drapeau rouge et des gros engins sur le site justifie la réalisation des travaux par une équipe chinoise. Le Chef du 5ème arrondissement de Porto-Nono a confirmé le démarrage des travaux de construction de six classes, de deux bureaux et d'une salle d'informatique. « C'est un projet financé par l'ambassade de la Chine près le Bénin grâce au management du maire Emmanuel Zossou », a-t-il souligné.
A l'issue des quatre mois de travaux, l‘école primaire publique de Ouando 2 (EPP) présentera un autre aspect. Ces différentes initiatives ont été saluées par le président de l'Association des parents d'élèves de l'EPP de Ouando 2, Honoré Aklegbe. Pour lui, c'est au cours de ce mandat du conseil municipal que l'EPP de Ouando 2 a été. Pour faciliter la tâche aux ouvriers, le chef du 5e arrondissement de Porto-Novo Hypolite Akpata est allé sur le site le mercredi 15 août 2018, pour encourager les ouvriers.
Il faut préciser que la Fondation Adrien Houngbédji n'est pas resté en marge de l'initiative. La construction de la salle informatique qui fera de cette la première école numérique Porto-Novo est à mettre à l'actif de la Fondation Adrien Houngbédji.
De sources dignes de foi, La construction de l'école numérique de Porto-Novo est une initiative personnelle du président Adrien Houngbédji, à travers sa Fondation Adrien Houngbédji pour le Numérique et la Jeunesse (FAHNJ).
L'EPP de Ouando 2 bénéficiera à la fin des travaux de 6 salle de classes, 2 bureaux, une salle informatique et des aires de jeux pour le divertissement.
Marcel HOUETO