Un bébé âgé de 03 mois environ a perdu la vie le vendredi 28 décembre dernier à Hèvié-Sogan dans la commune d'Abomey-Calavi suite à la détonation d'un pétard professionnel.
Selon les témoignages, le bébé de sexe féminin s'est d'abord évanoui avant de perdre la vie sur le chemin de l'hôpital.
Le père éploré rapporte que ce ne sont pas les enfants qui ont allumé l'explosif, mais plutôt un adulte, le frère aîné de son propriétaire, a-t-il précisé. A l'en croire, l'auteur de la détonation du pétard aurait reconnu avoir allumé l'explosif. Mais la mort dans l'âme, il s'est résigné en renonçant à toute action de poursuite de l'auteur du drame pour des raisons de bon voisinage.
Il urge que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires de mise en œuvre des textes interdisant l'utilisation et la commercialisation des pétards.
F. A. A.
La représentation nationale de l'organisation internationale Direct Aid Bénin continue avec sa campagne chirurgicale contre la cataracte. Et la horde de malades présente au siège de l'organisation à Cotonou témoigne de la réalité des faits. Ils sont nombreux à se bousculer pour bénéficier des soins offerts gratuitement par Direct-Aid Bénin. Les malades de la cataracte ayant bénéficié d'une opération chirurgicale gratuite la semaine écoulée, ont été conviés à une séance de contrôle. Aussi, subissent-ils un diagnostic d'étape en vue d'un traitement définitif de cette maladie des yeux. L'organisation internationale Direct-Aid profite de cette occasion pour offrir de nombreux médicaments aux bénéficiaires de l'opération du traitement de la cataracte. Des lunettes sont offertes à plusieurs autres patients. Cette énième action de l'ONG koweïtienne à caractère humanitaire, social et de développement, témoigne de sa ferme volonté à lutter contre le triangle de la terreur à savoir l'ignorance, la pauvreté et la maladie.
G.A.
Le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a procédé à l'installation ce jeudi 03 janvier 2019, des membres de la Commission béninoise des droits de l'homme (Cbdh). Au nombre de 11, ces membres ont fait le serment de garantir les droits humains avec loyauté partout où besoin sera.
Selon la directrice de l'administration pénitentiaire, des droits de l'homme et de la promotion des droits humains (Dappdh), Inès Hadonou, l'installation de cette Commission est une occasion de renforcer le cadre institutionnel et juridique pour la protection des personnes vulnérables.
Fier d'avoir installé les membres de la Cbdh, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s'est réjoui que le Bénin se mette en conformité avec les traités internationaux sur les droits de l'homme. Il a pour finir, renvoyé les 11 membres à leur nouvelle mission.
L'installation solennelle des membres de la Cbdh, souligne-t-on, consacre le début de la mise en œuvre de leurs cahiers de charge. Ils travailleront pour le rayonnement des droits de l'homme au Bénin, se rendre dans les contrées du pays si nécessaire pour y défendre les droits des marginalisés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Président de la République Patrice Talon dans son message de vœux à la nation, le 31 décembre 2018, avait déclaré qu'au cours de l'année 2019, « Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 ». Le chef de l'Etat n'a pas tardé de joindre l'acte à la parole.
A travers un communiqué, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni, informe les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin qu'il sera procédé au paiement des rappels de pensions issus de la revalorisation des indices. Ceci en application du décret nº 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d'un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l'Etat.
Selon le calendrier établi, le mois de janvier 2019 est prévu pour le paiement des rappels de l'année 2011 et celui de mars au paiement des rappels de l'année 2012.
Le ministre de l'économie et des Finances a profité de cette occasion pour souhaiter à tous les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin, une bonne et heureuse année 2019.
Akpédjé AYOSSO
Ce jeudi 03 janvier 2019 marque le 10 ème jour d'audience dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Les débats ont repris sous l'ordre du président de la Cour, Cyriaque Edouard Dossa.
A l'entame de l'audience, le procureur spécial a pris la parole pour avoir des clarifications auprès du témoin Pépin Adjovi, ancien directeur départemental Ouémé de la police nationale sur une rencontre du haut commandement avec le chef de l'Etat.
Le procureur spécial apprend que le 17 juillet 2010, le chef de l'Etat a eu une rencontre avec le haut commandement au palais de la présidence avec plusieurs responsables de l'Armée dont le prédécesseur du DDPN Adjovi.
« J'ai été appelé par le directeur général de la Police nationale qui m'a informé que le président de la République veut nous voir », a répondu Pépin Adjovi. S'agissant du sujet de la rencontre, le directeur départemental Ouémé de la police nationale renseigne que le président de la République a d'abord échangé avec le garde du corps. « Il lui a posé des questions sur l'affaire ICC-Services et sur Tégbénou », a-t-il précisé.
Pépin Adjovi a avoué également que les informations fournies à l'ex président Yayi en ce qui concerne l'implication des militaires dans le scandale n'étaient pas exactes.
Interrogations sur les 27 milliards de FCFA chez Emile Tégbénou
La Cour poursuit avec des questions relatives aux 27 milliards de FCFA qui auraient disparu du domicile du sieur Emile Tégbénou.
Me Olga Anassidé, après une question de cas pratique demande à Pépin Adjovi de savoir si selon lui, dans l'hypothèse où c'est le garde du corps qui a révélé l'existence des coffres, est-ce c'est pendant que les coffres sont vides ou quand ils sont pleins que les gens iront à son domicile. Pour Pépin Adjovi, « si il a des intentions malveillantes, c'est lorsque les coffres sont remplis qu'il donnera l'information ».
A la question de savoir pourquoi les procès-verbaux (PV) ne mentionne pas la présence des coffres contenant une forte somme d'argent, le DDPN répond : « Je ne suis pas membre de la Commission. Je n'ai même pas vu les (PV) », a-t-il précisé.
Me Quenum cherche à comprendre si c'est lors la première perquisition, Pépin Adjovi a vu les coffres-forts dans la Cour. « À la première perquisition, je n'avais pas fait attention à la présence des coffre forts dans la cour du domicile de Émile Tégbénou », a-t-il déclaré.
Justifiant qu'il n'a plus souvenance exacte des faits qui remontent à 8 ans, Pépin Adjovi soutient qu'il était présent au moment où les coffres ont été éventrés mais ne sais pas si c'était lors de la première perquisition.
Des documents trouvés chez Tégbénou font état des fortes sommes, et des reçus d'achat de machines à forage. Au regard des recettes, Me Gbaguidi pose la question au DDPN pour savoir si selon lui, l'on ne peut trouver que 3 millions dans les coffres.
« Rien ne dit que toutes les recettes sont parties dans les coffres. Elles peuvent avoir servi à payer les épargnants. Rien ne les prouve », a déclaré Pépin Adjovi tout en rassurant que le sieur Tégbénou a assisté à toutes les perquisitions.
Les PV non signés par le sieur Tégbénou
Les procès-verbaux (PV) de perquisition ne portent pas la signature du sieur Emile Tégbénou. Interrogé sur ce fait, le commissaire Dieudonné Lissagbé affirme que les PV transmis à la justice sont bien signés alors que sur les documents ce n'est pas le cas. A l'examen de la Cour, les signatures ne sont même pas identiques sur les documents.
« Les PV ont été signés par mon adjoint le commissaire Assani Latifou et un autre collaborateur commissaire divisionnaire Isaac Hounkpè et je croyais qu'ils faisaient bien le travail. (...) même si je ne suis pas là, je crois que mon adjoint et le commissaire divisionnaire Hounkpè doivent faire signer les PV par Tégbénou », a-t-il expliqué. « Je m'étonne de constater que les PV envoyés au tribunal ne sont pas signés par Monsieur Émilie Tégbénou », a ajouté le commissaire Dieudonné Lissagbé en charge de la Brigade Économique et Financière au moment des faits.
Cette situation de non signature du PV par le sieur Tégbénou a suscité l'indignation du procureur spécial.
Variation du nombre de coffres-forts dans la Cour de Tégbénou
Alors que Pépin Adjovi soutient avoir vu deux coffres-forts dans le Cour de Tégbénou lors de la perquisition, le commissaire Lissagbé donne une autre version. Ce dernier ayant conduit les perquisitions pense que c'était un seul coffre-fort qui se trouvait dans la Cour du sieur Emile Tégbénou. Il ignore également si les coffres forts ont été ouverts au cours de la première perquisition.
Grégoire Ahizimé à la barre
Après la suspension de l'audience pour quelques minutes, pour des raisons techniques, la Cour a appelé à la barre Grégoire Cocou Ahizimé, coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Ce dernier qui n'a pas répondu présent à l'appel de la Criet depuis l'ouverture du procès ICC-Services, est apparu quelques jours plus tard.
« Je suis nommée à partir du mois de mars 2008 et j'ai quitté les services le 09 juillet 2010 suite à mon arrestation à la présidence de la République », a dit indiqué dans sa présentation.
Après avoir expliqué les attributions de la cellule en matière de surveillance, l'ex coordonnateur déclare avoir eu connaissance de l'existence de la structure ICC-Services par rumeur fin 2008.
Grégoire Ahizimé a révélé avoir informé en mai 2009, par fiche l'ex ministre Soulé Mana Lawani suite à une enquête de ses services. Aucun retour ne lui est parvenu avant le remplacement du ministre Lawani par Idriss Daouda.
Le coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées dit aussi avoir informé le nouveau ministre Daouda.
Grégoire Ahizimè apprend qu'il a convoqué les responsables de ICC-Services pour une séance de travail à travers une correspondance en date du 30 septembre 2009.
Dans cette correspondance de convocation, Grégoire Ahizimé demandait aussi que la structure puisse lui fournir des renseignements sur les données statistiques de leur activité de collecte et d'épargne sur toute l'étendue du territoire. Aux dires de l'ex coordonnateur, il n'a jamais reçu ces statistiques.
Lors de la rencontre qui s'est tenue le 06 octobre 2009, le sieur Ahizimé a fait comprendre aux promoteurs qu'ils exercent dans l'illégalité est les a suggéré de baisser leurs taux d'intérêts. Par la suite Grégoire Ahizimé leur a fait des propositions de deux cabinets pour l'obtention d'agrément.
Cependant, Grégoire Ahizimé annonce qu'il a fait part des suggestions au ministre à travers des fiches envoyées à ce dernier. Après plusieurs mois sans réponse, explique-t-il, le ministre l'informe de sa décision de porter plainte contre la structure. Une plainte qui a été portée par lui, puisque le ministre avait refusé de le faire.
La Cour après une discordance des différentes parties sur le moment d'information du ministère de l'Economie, retient mai 2009 comme la période où le ministre a été informé de l'existence de ICC-Services.
Selon Grégoire Ahizimé, la demande d'autorisation introduite par la structure ICC-Services a été rejetée le 04 janvier 2010 après traitement des services de la cellule de surveillance. Le dossier a été réintroduit puis rejeté une seconde fois.
223 millions de FCFA auraient été remis à Grégoire Ahizimé
Le sieur Emile Tgébénou avait confié lors de ses dépositions qu'il a remis 223 millions de FCFA à Grégoire Ahizimé. Ce dernier dément cette déclaration du promoteur de la structure ICC-Services. « Celui qui a reçu cette somme doit respirer la richesse », a-t-il martelé.
Grégoire Ahizimé a signalé avoir reçu un appel pour se présenter à la présidence de la République. Une fois là-bas, explique-t-il Tégbénou a dit qu'il lui a remis une somme de 223 millions de FCFA. Sur colère l'ex président Yayi Boni a instruit la police de l'envoyer en prison.
Toutefois, Grégoire Ahizimé a admis avoir reçu la somme de 3 millions, envoyée par Tégbénou pour frais du cabinet ayant travaillé sur le dossier de formalisation de ICC-Services. A cela s'ajoute une enveloppe de 5 millions envoyée par Guy Akplogan pour le solde du cabinet. Une déclaration qu'a attestée le promoteur Guy Akplogan.
Grégoire Ahizimé pense que les 223 millions de FCFA qu'évoque le sieur Emile Tégbénou est pour se venger dans la mesure où il a été l'auteur de la plainte portée contre la structure ICC-Services.
Emile Tégbénou soutient toujours sa déclaration selon laquelle 223 millions de FCFA a été remis au sieur Ahizimé. Il renseigne qu'il a payé contre décharge et fait savoir qu'il n'est pas certain si ledit document se trouve toujours chez lui.
Pamphile Dohou, appelé à se prononcer sur quelques faits
A la barre, Grégoire Ahizimé a affirmé que lors d'une discussion en prison avec Guy Akplogan, Pamphile Dohou et autres, le sieur Emile lui a lancé quelques propos en langue goun. « C'est toi qui connaît papier, c'est toi qui fait le cadre chevronné, on est ensemble avec tes patrons, ils n'ont rien dit, c'est toi qui porte plainte, on va rester ensemble en prison ici », aurait dit Emile Tégbénou, rapporté par le sieur Ahizimé.
« A la prison civile de Cotonou, on ne nous permettait même pas de rester ensemble. Moi j'étais dans un autre bâtiment (...), nous sommes très surveillés », se défend Emile Tégbénou qui contredit Grégoire Ahizimé.
Pamphile Dohou, directeur général de la structure ne se souvient pas avoir assisté à cette rencontre. Il en de même chez Guy Akplogan qui dit n'avoir pas souvenance de ladite rencontre.
Selon une déposition dont la Cour en a fait part, le sieur Ahizimé aurait demandé au sieur Dohou une somme de 10 millions pour se procurer d'un véhicule automobile. Un fait que Dohou a infirmé. « Non, Mr Ahizimé et moi on n'a jamais parlé d'une certaine somme pour que je lui achète un véhicule », a-t-il répondu.
Dans une déposition faite lors des enquêtes de la commission, Guy Akplogan a reconnu que son collaborateur le sieur Tégbénou a remis 223 millions à Grégoire Ahizimé pour obtention d'agrément de la structure ICC-Services.
Le patron de la structure dit ne pas avoir souvenance de ces détails. « Objectivement, il y a eu trop de déclarations qu'on a eu sur toute la ligne depuis 2010 qui n'étaient pas conformes à tout ce qu'on avait dit », a-t-il soutenu.
La Cour a instruit Grégoire Ahizimé à mettre à la disposition des parties les documents avec lesquels, il se défend dans le cadre du procès ICC-Services.
L'audience a été suspendue pour reprendre le vendredi 04 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Nos bons vœux vont à l'endroit de tous nos lecteurs et partenaires. L'année nouvelle s'ouvre avec un sourire aux lèvres de tous. Oui, il y en a qui sont dans les hôpitaux, d'autres qui ont laissés leur âme à l'Eternel. Mais l'espoir existe pour chacun de nous qui sommes là sur les deux pieds capables de continuer le combat pour la prospérité. Il est vrai que ce combat ne se fera jamais seul. La presse béninoise ne peut se porter bien sans ses fidèles lecteurs et partenaires.
A vous qui nous êtes restés fidèles et pour tous ceux qui s'alignent dans la danse, nous vous souhaitons une bonne heureuse et très sainte année.
La paix toujours la paix et encore la paix.
Les difficultés n'en manquent pas mais chacun aura la force de les surmonter paisiblement. Notre devoir est de vous servir, toujours vous servir la bonne information.
Nous vous promettons d'être au pas de l'actualité afin de mettre chacun au parfum de la réalité politique, économique, judiciaire, socio-culturelle et bien d'autres.
La collaboration est réciproque et en sera toujours ainsi. Il est clair que votre apport nous permettra d'améliorer notre plume et de la mettre réellement à votre service. Toute l'équipe de 24 heures au Bénin salue votre fidélité et votre confiance et vous réitère ses vœux les meilleurs. Gardons toujours espoir puisque 2019 annonce déjà de belles couleurs.
Vous ne serez nullement pas déçus.
Vos encouragements et vos soutiens nous stimulent à mieux faire. Notre dynamisme augmente chaque jour que vous nous offrez l'occasion d'en faire mieux.
A vous tous, nous souhaitons une fois de plus une année de paix et de bonne collaboration.
L'année 2018 est passée mais grâce à vos soutiens, nous n'avons pas démérité.
En 2019, nous vous promettons d'en faire un peu plus. Vous aurez le temps de le constater. Soyez rassurés, l'équipe est prête à vous offrir le meilleur à temps et à contre temps.
A vous toutes et tous très bonne année 2019.
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Suite à une requête déposée par le chef de l'Etat Patrice Talon pour contrôle de conformité du nouveau code pénal avec la constitution, la Cour constitutionnelle à travers une décision, a déclaré le texte conforme à la loi fondamentale.
Voté par les députés le 5 juin 2018 à l'Assemblée nationale, le nouveau code pénal est composé de 1700 articles répartis en 4 livres. L'article 238 interdit tout regroupement non autorisé, non armé qui pourrait troubler la tranquillité publique.
Depuis le vote du nouveau code, les avis des députés divergent. Si ceux du bloc de la majorité présidentielle estiment qu'il s'agit d'un texte qui va changer le comportement des Béninois, ceux de la minorité parlementaire par contre ne cessent d'émettre des critiques.
Selon Guy Mitokpè, député de la minorité parlementaire, « faire voter plus de 1000 articles en quelques heures, je crois que cela peut désormais être inscrit dans le registre des records Guinness ». Pour lui, il s'agit d'un braquage constitutionnel, une tricherie, un complot contre le peuple.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Suite à l'incendie qui a réduit le commissariat frontalier Dja-Owodé en cendres, le maire de la commune de Sèmé-Podji, Charlemagne Honfo s'est rendu, mercredi 02 janvier 2019, sur les lieux du drame. Accompagné de ses adjoints, le maire est allé constater l'ampleur des dégâts.
L'incendie qui s'est produit au commissariat de Dja-Owodé,
dans la nuit du lundi au mardi 1er janvier 2019, a créé d'importants dégâts matériels. C'est un camion chargé de produits pétroliers ayant pris feu qui a consumé dans ses flammes des véhicules en fourrière, les documents, les armes, les moyens de déplacement du personnel et les bureaux du commissariat.
Alerté de la situation, le maire Charlemagne Honfo est allé constater l'ampleur des dégâts. La première autorité communale dans son message de compassion a salué le professionnalisme du commissaire et de ses éléments. Il a également exprimé sa solidarité à leur endroit.
Le maire a instruit son premier adjoint et le chef d'arrondissement de la localité, pour qu'ils mettent à leur disposition un local provisoire.
Akpédjé AYOSSO
Cette nouvelle année ne sera pas du tout sans investissement dans le social. Tout se dessine déjà avec le budget 2019 voté par l'Assemblée nationale. Le chef de l'État à travers son message de vœux à la nation a révélé le côté social des actions de son gouvernement.
Patrice Talon a donné sa parole pour investir dans le social au cours de cette année. Le chef de l'État appelle chacun à y mettre le sien ‹‹ pour l'œuvre de construction de notre pays, pour aujourd'hui et pour demain". Et cela, indique-t-il, " nécessite que tous soit davantage en confiance et en bonne santé, mus par la certitude que les fruits de vos efforts vous sont redistribués ".
"Ce qui justifie l'option résolument sociale du budget général de l'Etat exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux. Cette option volontariste vise principalement à favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays ", a-t-il souligné.
Patrice Talon pense qu'avec " une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années, les actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés, ne manqueront pas d'être visibles". Il précise que " Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 ". Une mesure, qui a-t-il indiqué " impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités ".
Avec le budget 2019, le chef de l'État affirme qu'il " ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite".
Patrice Talon invite les citoyens à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.
G.A.
Le marché de Djougou, situé derrière l'agence de la Boa (Bank of Africa), non loin de la base du Groupement des sapeurs-pompiers a pris feu dans la matinée de ce mercredi 02 janvier 2019. Plusieurs hangars de vente de friperie sont consumés et autres dégâts matériels sont enregistrés. Les sapeurs-pompiers déployés sur les lieux, selon les informations, ont eu du mal à maîtriser les flammes.
Cet incendie fait suite à celui de Owodé au petit matin de ce mardi 1er janvier 2019 où tout le commissariat de la police républicaine a été consumé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La nouvelle année démarre avec un drame à Owodé. Le commissariat frontalier de Owodé est parti en fumée. C'est un camion chargé des produits pétroliers a pris feu juste à hauteur du commissariat vers 3 heures, ce 1er janvier 2019. Le bilan ne fait état d'aucune perte en vie humaine mais de dégâts matériels. Plusieurs véhicules en fourrière, ceux des agents et les bureaux du commissariat sont partis en fumée.
G.A.
L'histoire politique du Bénin durant l'année 2018 n'a pas été moins riche que celle des années antérieures. Elle a été marquée par plusieurs faits. L'un des plus importants, reste le rejet de la proposition de loi portant révision de la constitution le 05 juillet 2018. Sur l'initiative de quelques députés de la majorité parlementaire, une proposition de loi portant toilettage de la constitution du 11 décembre 1990 a été introduite au parlement. A l'issue du vote du 05 juillet, cette nouvelle tentative de révision de la loi fondamentale a été rejetée par une minorité de 19 députés et une abstention. Ce deuxième rejet de révision de la constitution fait suite à la première tentative portée par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture dont l'ancien ministre de la justice, actuellement président de la Cour constitutionnelle, a présidée la commission.
En dehors de la révision constitutionnelle, l'actualité politique au Bénin a été secouée par l'adoption à l'Assemblée nationale, de deux textes fondamentaux. Il s'agit de la loi portant code électoral et la nouvelle charte des partis politiques. Par l'adoption de ces deux textes, les députés de la 7ème législature ont insufflé une nouvelle dynamique au système politique béninois. Des partis régionaux, on est passé aux grands regroupements politiques. L'animation de la vie politique nationale, ne sera plus le fait d'une multiplicité de partis régionaux ou claniques, mais plutôt de grands regroupements mus par une idéologie et une vision bien définie. Abordant ces réformes dans son discours sur l'état de la nation le 27 décembre dernier, le chef de l'Etat Patrice Talon a souligné qu'elles ne sauront remettre en cause le multipartisme intégral cher au peuple béninois, mais juste en l'encadrant de conditions objectives de représentativité.
Dans la perspective de ces réformes, plusieurs groupes se sont déjà constitués au niveau des formations et mouvements politiques soutenant les actions du gouvernement. L'opposition malgré ses difficultés, entend également s'y conformer.
La lutte contre la criminalité financière et la poursuite des fossoyeurs de l'économie nationale ont aussi marqué l'actualité politique en 2018. En effet, déterminé à assainir les finances publiques, le gouvernement du Nouveau Départ a engagé des procédures pour faire rendre gorge aux responsables à divers niveaux, des finances publiques. Ainsi, des anciens ministres et députés impliqués dans diverses malversations, ont été poursuivis. Nombre de députés ont vu leurs immunités levées. A noter les cas des députés Idrissou Bako, Valentin Djènontin, Simplice Codjo Dossou et Mohamed Atao Hinnouho cités dans une affaire de gestion de campagne cotonnière de la période de 2012 à 2016 ou autres malversations. Chose inédite dans l'histoire politique du Bénin. Toutes les tentatives engagées jusqu'alors par les anciens présidents de la République s'étant toujours soldées par un échec ; les députés du fait de la solidarité parlementaire qui les caractérise, ayant toujours su contourner la demande de l'exécutif, à lui livrer un des leurs. Ce mythe, pourrait-on dire, a été brisé sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture. Une autorité quel que soit son rang, pourra désormais répondre devant la justice des faits passés ou présents, dont il serait auteur. L'Assemblée nationale sous le gouvernement de la Rupture, a cessé d'être le refuge des gens qui, impliqués dans des affaires, vont s'y cacher afin d'échapper à la justice.
L'une des preuves incontestables, est l'interpellation du député Mohamed Atao Hinnouho. Malgré son statut de député, il n'a pu échapper à la sanction des personnes inculpées dans l'affaire de faux médicaments. Son procès a eu lieu et il a été condamné.
En vue de punir les infractions économiques et lutter contre le terrorisme, la loi portant création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été votée.
Juste après son installation, cette nouvelle juridiction a vite fait de se saisir du dossier des 18 Kg de cocaïne dans lequel Sébastien Ajavon, président du patronat et candidat venu en 3ème position lors de la présidentielle de 2016 a été cité. Convoqué pour donner sa version des faits le 18 septembre 2018, ce dernier à l'instar des députés et anciens ministres impliqués dans diverses affaires, s'est exilé en France. La CRIET, depuis quelques jours, fait encore parler d'elle à travers la saisie du dossier Icc-Services. Une vaste escroquerie orchestrée de complicité, a-t-on dit, des gouvernants du régime défunt. Dans cette affaire, des milliers de Béninois se sont faits spoliés. Dix ans après, la CRIET s'en saisit pour rendre justice aux épargnants. La CRIET a aussi déclenchée une lutte inlassable contre la cybercriminalité.
On ne saurait évoquer les faits politiques ayant marqué l'année 2018 sans parler de l'arrestation à Madrid en Espagne, de l'ancien ministre d'Etat chargé de l'économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché interpellé par la justice béninoise pour répondre des faits qui lui sont reprochés lors de son passage au Fonds national de microfinance (Fnm).
Au regard de ces différents faits qui ont marqué 2018, l'année 2019, pourrait-on dire, sera encore plus agitée et plus marquée politiquement. Et pour cause, le rendez-vous important des élections législatives que les différents acteurs ne voudront pas manquer.
F. A. A.
Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a présenté, ce 31 janvier 2018, ses vœux du nouvel an aux Béninoises et Béninois. Dans son message de vœux où il a invité chaque citoyen à contribuer davantage à la construction du Bénin, il a révélé que cette nouvelle année 2019 sera marquée par la réalisation de véritables œuvres sociales.
« (...) j'ai une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de vous, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d'une manière ou d'une autre au cours de l'année qui s'achève », a indiqué Patrice Talon dans son message des vœux du nouvel an.
Selon lui, la vie ne manque pas d'apporter à chacun son lot de peines et de joies. « Nos insuffisances et nos succès, nos attentes et nos satisfactions courant 2018 suffisent à nous motiver pour faire mieux et espérer mieux durant les douze mois à venir »,a-t-il souligné.
Pour Patrice Talon, « globalement, nous nous sommes améliorés en 2018 ». Il a exprimé sa fierté d'avoir contribué, avec le peuple béninois à cette avancée.
« (...) c'est la somme de nos actions qui façonne le devenir de notre nation », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les Béninoises et Béninois à magnifier cette nation et à ne jamais douter de son avenir radieux et glorieux.
« Moi, j'en ai la certitude et voudrais sentir la vôtre aussi de plus en plus ardente », a confié Patrice Talon.
Aussi, voudrais-t-il sentir la fierté de chaque citoyen à être « les propres artisans de la révélation de notre pays à nous-mêmes et au monde ».
« Chaque bonne idée, chaque action positive pour la République, chaque critique constructive, y contribuent », a notifié le chef de l'Etat.
Face aux résultats déjà engrangés, Patrice Talon renseigne que sa motivation n'en est que plus grande.
Une année de réalisation des œuvres sociales
Selon le président de la République Patrice Talon, la contribution à l'œuvre de construction du Bénin nécessite que chaque citoyen soit davantage en confiance et en bonne santé, mu par la certitude que les fruits des efforts qui leurs sont redistribués.
C'est ce qui justifie explique-t-il, l'option résolument sociale du budget général de l'État exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux.
Une option volontariste qui a pour objectif principal de favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et de renforcer les capacités pour le développement harmonieux du Bénin.
A cela s'ajoute la réalisation des actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés.
« Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 », a-t-il précisé.
Aux dires de Patrice Talon, cette mesure, impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités.
« Il ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite », a soutenu le président de la République.
Il a invité les Béninois et Béninoises à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année. « Ce que j'implore le Ciel d'accorder à chacune et à chacun, y compris à nos frères et sœurs de la diaspora, c'est la bonne santé et la baraka », a-t-il souhaité.
Patrice Talon a également souhaité à toutes et à tous, plus de talent, de dévouement, de labeur, de persévérance et donc plus de succès, afin que les conditions de vie individuelles et collectives s'améliorent davantage en 2019.
Akpédjé AYOSSO
L'édition 2018 du festival d'art culinaire « Ado Xo », qui vise à valoriser et promouvoir les mets africains et susciter un engouement au sein de la couche juvénile à savoir cuisiner a connu son épilogue dans la nuit de jeudi 27 décembre 2018 à la maison du peuple de Lokossa. Aux termes de la compétition, Victoire Salami est sacrée meilleure par les spécialistes de l'art culinaire
C'est un grand défi qu'a une fois encore relevé Radis Agbossaga, promoteur du trophée ‹‹Ado Xo ».
La 5éme édition dudit festival restera gravée dans la mémoire des candidats et spectateurs. Une organisation parfaite saluée par la représentante de la direction du fonds des arts et de la culture, Isabelle Gnacadja. « Je salue la bravoure et la détermination du promoteur du festival ‹‹Ado Xo›› pour non seulement la pertinence de son activité mais aussi la réussite de l'organisation », a déclaré Isabelle Gnacadja. « Notre jeunesse, en perte de repères, a besoin de ses genres d'initiative pour la postérité. Le fonds reste disponible à accompagner toutes les initiatives qui apporteront de plus value qualitative au sein de la population », assure-t-elle. Arnaud Sègla Agon, secrétaire général de la préfecture du Mono et parrain de l'événement, se réjouit d'avoir fait œuvre utile. « Nous sommes ravis de voir femmes et hommes compétir pour le même trophée. Ceci prouve que la notion de cuisine n'est pas que l'apanage des femmes », a précisé Arnaud Agon. « Je souhaite que pour les éditions à venir, d'autres départements soient à ce rendez-vous culinaire afin qu'‹‹Ado Xo›› devienne un festival national », a-t-il ajouté.
Radis Agbossaga, après avoir exprimé sa gratitude aux partenaires, promet garder le cap et d'en faire mieux . « Je remercie la direction du fonds des arts et de la culture, pour son soutien permanent et tous les autres partenaires. Quant aux candidats, je vous promets des prix plus intéressants pour la prochaine édition », a indiqué Radis Agbossaga. Et pour une compétition de 6 candidats dont 2 hommes, venus de 4 communes, la dextérité culinaire de Victoire Salami a reçu le satisfecit des membres du jury. « Ma participation était juste une manière de montrer à la population, qu'on peut être fonctionnaire et savoir bien faire la cuisine » a précisé la championne d'‹‹Ado Xo 2018››, Victoire Salami, professeure de français à Athiémé.
Outre les trophées pour les deux premiers, des bouteilles de gaz pour la cuisine, des sacs de riz, des packs de jus de fruits, des coqs et des bons de formation et de coiffure ont été offertes aux candidats.
Cokou Romain COKOU
Message de vœux du Président de la République à l'occasion du nouvel an 2019
Béninoises, Béninois,
Mes chers compatriotes,
En ces heures où la grâce de vie va nous faire entrer dans une nouvelle année, j'ai une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de vous, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d'une manière ou d'une autre au cours de l'année qui s'achève.
Le temps qui se succède et qui rythme notre vie ne manque pas d'apporter à chacun, son lot de peines et de joies.
Mais ce que le temps qui passe nous apporte de certain, c'est l'espérance qui justifie notre état d'esprit festif en cette veille de nouvel an.
C'est moins le bonheur d'avoir passé un cap que celui d'en aborder un nouveau.
Nos insuffisances et nos succès, nos attentes et nos satisfactions courant 2018 suffisent à nous motiver pour faire mieux et espérer mieux durant les douze mois à venir.
Globalement, nous nous sommes améliorés en 2018 et je m'en voudrais de ne pas vous exprimer ma fierté d'avoir contribué, avec vous, à cette avancée.
La part que vous y avez prise, quelle que soit sa forme et sa taille, est d'une importance avérée car, c'est la somme de nos actions qui façonne le devenir de notre nation.
Cette nation, le Bénin, je vous exhorte à la magnifier et à ne jamais douter de son avenir radieux et glorieux.
Moi, j'en ai la certitude et voudrais sentir la vôtre aussi de plus en plus ardente.
Tout comme je voudrais sentir votre fierté d'être les propres artisans de la révélation de notre pays à nous-mêmes et au monde.
Chaque bonne idée, chaque action positive pour la République, chaque critique constructive, y contribuent.
C'est pourquoi ma motivation, au regard des résultats déjà engrangés, n'en est que plus grande.
Mes chers compatriotes,
Votre contribution à l'œuvre de construction de notre pays, pour aujourd'hui et pour demain, nécessite que vous soyez davantage en confiance et en bonne santé, mus par la certitude que les fruits de vos efforts vous sont redistribués.
C'est ce qui justifie l'option résolument sociale du budget général de l'Etat exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux.
Cette option volontariste vise principalement à favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays.
Avec une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années, les actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés, ne manqueront pas d'être visibles.
Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012.
Une mesure qui impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités.
Il ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite.
C'est fort de cette certitude que je vous invite à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.
Ce que j'implore le Ciel d'accorder à chacune et à chacun, y compris à nos frères et sœurs de la diaspora, c'est la bonne santé et la baraka
Pour le reste qui relève de nous-mêmes, je souhaite à toutes et à tous, plus de talent, de dévouement, de labeur, de persévérance et donc plus de succès, afin que nos conditions de vie individuelles et collectives s'améliorent davantage en 2019.
BONNE ANNEE.
Les dépositions dans le cadre de l'affaire ICC-Services ont repris, ce lundi 31 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
A l'ouverture du procès, le président de la Cour, Cyriaque Dossa, a convié témoins et sachants à se libérer de tout ce qu'ils savent de l'affaire ICC-Services. Selon lui, plus les parties choisissent de cacher ce qu'ils ont fait, plus le procès s'étale dans le temps. Le président estime qu'il faut éviter « de voir le procès consumé dans les flammes du mensonge ». Il a exhorté les déposants à dire la vérité afin que le procès puisse avancer.
Ébullition dans le rang des avocats
Me Gbaguidi, avocat de la défense notifie que la structure ICC-Services n'est pas fautif. Pour lui, c'est l'implication du gouvernement dans la gestion de l'affaire qui complique la tâche.
Un avis qui n'a pas été du goût de Me Olga Anassidé. Selon elle, il faut attendre la fin du procès pour situer la responsabilité de chacun.
Quant à Me Quenum, avocat de l'Etat béninois il déclare : « Je pense que Me Gbaguidi doit garder cette partie pour la phase des plaidoiries. Je considère cela comme de la provocation ».
Problématique sur le montant exact retrouvé chez Tégbénou
La Cour est revenue sur la déclaration de Emile Tégébénou en ce qui concerne la fameuse somme de 27,5 milliards de FCFA. Pépin Adjovi, l'ancien directeur départemental de la police nationale, appelé à la barre, a soutenu qu'aucun franc n'a été découvert dans les coffre-forts, qui se trouvaient dans la cour. « Ces coffre forts éventrés étaient manifestement vides », a affirmé Pépin Adjovi.
Or le directeur général de la police nationale, Anki-Dosso Maïga, sous lequel il a travaillé et avec qui il prétend être une seule fois à la perquisition au domicile du sieur Tégbénou a mentionné une somme de 3 millions FCFA.
« Je ne suis pas sûr que le DGPN puisse dire qu'il a trouvé 3 millions dans les coffre forts de dehors. Et s'il l'a dit, sa déclaration n'engage que lui », a souligné le DDPN.
S'agissant du statut de celui qui a ouvert le coffre-fort, Pépin Adjovi a déclaré que c'est un soudeur puisque pour lui ce dernier s'était muni des outils tels que marteau et burin.
La Cour apprend que lors de la perquisition, l'huissier présent n'a pas signé le procès-verbal fait par les enquêteurs. Pépin Adjovi dit qu'il n'a pas eu la présence d'esprit de constater la présence d'un huissier sur les lieux. Le directeur départemental de la police, affirme : « Je n'ai jamais vu l'huissier Léonard Migan de ma vie. Je n'entends que son nom. Je n'ai pas signé le PV de perquisition bien que je sois présent sur les lieux de perquisition jusqu'à la fin ».
La Cour demande à savoir si ce n'est pas la variation du montant retrouvé chez Emile Tégbénou qui a conduit l'huissier à s'abstenir de signer. « Pour ma part, ce n'est pas évident que tout cet argent soit à la maison. Ils peuvent l'avoir investi », a-t-il répondu.
L'ex-DDPN recevait des enveloppes de 500 000 FCFA
Les conditions d'attribution de garde de corps de Emile Tégbénou est toujours au cœur des débats. Selon Pépin Adjovi, c'est Tégbénou lui-même qui lui a parlé la première fois de son besoin de garde de corps. « Je lui ai dit si il a des entrées libres à la Présidence ou au ministère de l'intérieur et on me donne des instructions, le problème sera réglé. Je ne pouvais pas présumer qu'il pouvait avoir des relations jusqu'au haut niveau », a-t-il expliqué.
Le promoteur de ICC-Services réfute cette déclaration du DDPN et notifie qu'il ne lui a jamais proposé une telle protection. « La première fois que je suis allé rendre visite au DDPN Adjovi pour lui présenter mes civilités, je lui ai signalé qu'il y a des éléments de la CRS qui assurent la sécurité de mon lieu de travail. J'ai profité pour lui expliquer les activités que nous menions. Je ne lui ai jamais parlé de mon envie d'avoir un garde de corps. Je suis allé le voir sur la demande des CRS qui m'ont demandé d'aller voir le nouveau commissaire central sinon ils seront enlevés », renseigne-t-il.
« Je ne sais même pas l'utilité d'un garde de corps et je ne sais pas non plus comment ça fonctionne. Je ne me sentais pas en confiance avec le garde de corps parce que chaque fois le DDPN l'appelait et il allait le voir », ajoute Emile Tégébénou. Ce dernier dévoile aussi que Pépin Adjovi lui envoyait des messages par le biais du garde-corps.
« Le garde-corps me disait souvent que le patron dit que je l'ai oublié. Et je lui disais non que je ne l'ai pas oublié. Je lui envoyais des enveloppes de 500 000 francs », a confié Emile Tégbénou, soit une somme de 4 millions de FCFA.
Le directeur départemental de la police nationale, dément cette déclaration et assure qu'il n'a jamais reçu des enveloppes. « Pour les enveloppes dont il parle, Monsieur Tégbénou avait la possibilité de m'appeler pour vérifier. Et si on m'a remis l'argent, la moindre des choses, c'est de l'appeler pour lui dire merci. Le garde-corps lui disait mon patron a dit mais est ce qu'il a pris la peine de vérifier ça ? », a répondu Pépin Adjovi.
Contradiction Dieudonné Lissagbè et Pépin Adjovi
Selon Dieudonné Lissagbè, 05 perquisitions ont été menées au total, et le DDPN en a assisté à deux. Quant à Pépin Adjovi, il a déclaré avoir pris part à celle où les deux coffre-forts ont été éventrés.
Après quelques minutes de suspension, le procès a repris avec toujours à la barre le directeur départemental de la police. Les questions qui lui sont adressées concernent cette fois-ci les informations qu'il recevait du garde-corps de Emile Tégbénou.
Pépin Adjovi confie que le garde du corps lui parlait des personnes et des lieux qu'ils vont visiter, comme la présidence, et le ministère de l'intérieur. Il soutient également que le garde du corps le renseignait sur les intérêts de la structure ICC-Services et que Tégbénou amenait beaucoup d'argent à la maison.
S'agissant des 4 millions qu'il a versés au Trésor, PépinAdjovi a affirmé que « c'était un remboursement ». Il explique : « Lorsque j'ai été convoqué par la Commission d'enquête, on m'a présenté les faits. J'ai demandé à avoir une confrontation avec lui. On m'a dit non. Donc, au bénéfice du doute, je me suis dit : je vais payer pour avoir ma liberté. Alors j'ai payé deux millions au Trésor et je leur ai envoyé le reçu. Quelque temps après, ils m'ont rappelé pour me dire que Tégbénou avait parlé de 4 millions et que je devais tout payer. Etant pratiquement en position de faiblesse, je n'avais pas le choix ».
Guy Akpolgan est appelé a donné des clarifications sur un fait qui a eu lieu chez lui. Selon le président de la Cour, des bruits parvenaient du domicile du promoteur ICC-Services une nuit vers 3 heures du matin. Les voisins ont rapporté que plusieurs cantines d'argent sont sorties de son domicile.
Interrogé sur le fait, Guy Akplogan a indiqué qu'il avait envoyé un matelassier pour effectuer des travaux à son domicile. Reconnaissant que l'heure n'est pas normale, il rassure qu'aucun sous n'est sorti de son domicile ce jour-là.
Dieudonné Lissagbè est appelé à rendre compte de ce qui a été retrouvé chez le sieur Emile Tégbénou. Il notifie que deux pistolets et une arme à pompe ont été retrouvés chez le promoteur. A la question de savoir qui a envoyé l'équipe pour les perquisitions, Dieudonné Lissagbè certifie que c'est la Brigade économique et financière. Toutefois, il a admis que ces actes de perquisitions posées par la BEF après ouverture d'une information par le parquet sont illégaux.
La session criminelle de la CRIET a été prorogée jusqu'au 18 janvier et va reprendre le jeudi 03 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
La construction des épis de Siafato, dans le cadre de la lutte contre érosion côtière s'est achevée. C'est ce qui réjouit la délégation du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, qui a fait le constat sur le terrain, vendredi dernier. La délégation conduite par le coordonnateur du programme de protection du littoral contre l'érosion côtière a dit son satisfécit au regard des travaux abattus.
Les membres de la délégation ont visité les sites couverts par le projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. Ce projet qui est à sa phase II s'étend du chenal de la lagune de Cotonou au quartier Akpakpa-Dodomè jusqu'à hauteur du quartier Ekpè, dans la commune de Sèmè-Podji, soit environ 15 kilomètres linéaire. Selon le coordonnateur du programme, Philippe Zoumènou, « Les travaux de protection de la côte du littoral à l'Est de Cotonou sont achevés ce vendredi 28 décembre ». Il précise que cette performance fait gagner au Bénin trois mois sur le planning dont l'échéance est le 31 mars 2019.
L'équipe est allée voir la situation actuelle des sites d'Akpakpa-Dodomè et Donatin abandonnés par les populations du fait de l'avancée de la mer.
Avec les travaux réalisés, il a été noté une stabilisation du système de protection sur une distance de 150 mètres de large. Ainsi les traits de côte vont se stabiliser au niveau de l'ouvrage.
Le coordonnateur du programme, Philippe Zoumènou, a souligné que les travaux ont consisté à un remblai d'environ 1 500 000 m³, réalisé sur la plage sur 150 mètres. « Un remblai hydraulique réalisé grâce à une drague aspiratrice qui vise à nourrir le système de protection mis en place afin de permettre aux traits de côte de se stabiliser durablement », fait-il remarquer. Il ajoute qu'après ces travaux, il y a un système de protection qui fonctionne au niveau de l'ouvrage compte tenu de la nature des vagues sur la côte.
Aussi fait-il remarquer que « Parallèlement aux travaux initialement prévus dans le cadre de la 2e phase, compte tenu des résultats obtenus sur le terrain et des performances du projet, le gouvernement a décidé de mettre en valeur un certain nombre de points singuliers notamment le site de Donatin qui va recevoir le lac marin ».
Le coordonnateur indique que ce lac sera mis en place par la construction d'une digue entre les deux épis de Siafato et l'épi n°1 de linéaire 700 mètres environ. Ce qui va permettre plus tard de remettre dans un très bon état de service, les hôtels historiques que sont le PLM Alédjo et Eldorado avec la construction certainement de nouvelles infrastructures pour faire de la zone, un périmètre balnéaire d'attraction. Il ajoute aussi que ce lac permet de créer une zone de basse navigation marine favorisant le développement d'un certain nombre d'activités nautiques, touristiques et balnéaires.
Les prospections
« La côte à l'Est de Cotonou est une des priorités et c'est sur ça que nous sommes en train de gagner le pari actuellement », a martelé Philippe Zoumènou. Il précise que c'est dans sa vision de gestion globale intégrée, rationnelle et durable de l'érosion côtière au Bénin, que le gouvernement a dès 2016, déjà caractérisé tous les 125 kilomètres de la façade maritime du Bénin. C'est dans ce cadre que souligne-t-il, les segments critiques, les plus exposés, ont été identifiés ainsi que les coins qu'il est nécessaire de protéger.
La deuxième priorité est le segment du centre caractérisé dans le plan d'investissement multisectoriel comme un segment de promotion des activités balnéaires.
Le projet de protection du segment du centre autour de Ouidah a est déjà lancé. Le segment transfrontalier de côte entre Hillacondji et Grand-Popo pourra démarrer en 2019.
G.A.
Le Bénin ne cesse de faire école à travers son expérience démocratique et l'organisation qui l'entoure en Afrique.
C'est ce que témoigne la visite de travail qui a eu lieu ce vendredi 28 Décembre 2018 entre la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) mauritanienne et le COS- lépi (Conseil d'Orientation et de Supervision de La Liste Électorale Permanente Informatisée) au Bénin.
Après la CÉNA (Commission Électorale Nationale Autonome), c'est autour du COS LÉPI que se focalisent les attentions. La délégation de la CENI mauritanienne composée de six membres et conduite par Djegul Mahamed Ahmed, est venue s'imprégner auprès du COS, du mécanisme politique et électoral qu'est le Cos-Lépi et qui permet au Bénin de maintenir son modèle démocratique à travers l'organisation d'élections paisibles.
Janvier YAHOUÉDÉOU entouré des membres du COS et des techniciens de l'ANT (L'Agence Nationale de Traitement) a permis à ses hôtes d'avoir assez de lumière sur la genèse de l'outil électoral qu'il gère, les différents paramètres qui fondent son existence et les difficultés qu'il affiche mais auxquelles les béninois apportent des corrections dans le parcours. Des questions d'éclaircissement qui ne sont pas restées sans réponses ont donné une entière satisfaction aux hôtes du COS. Ces derniers ont remercié le Président du Cos Lépi 2018, pour sa disponibilité.
Ce dernier et ses pairs ont tiré aussi beaucoup d'informations des visiteurs et qu'ils promettent faire valoir.
Ccom/COS 2018