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24 Heures au Bénin

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Les examens professionnels reportés

Sat, 06/16/2018 - 15:21

Les examens professionnels prévus pour se tenir les 20 et 21 juin prochain sont reportés à des dates ultérieures. C'est le message de la lettre N°1150 en date du 14 juin 2018, adressée aux Directeurs départementaux des enseignements maternel et primaire, notamment aux Chefs des régions pédagogiques.
Le ministre Salimane Karimou explique dans la lettre, que ces deux journées initialement retenues pour l'organisation des examens professionnels seront plutôt utilisées au profit de la correction des copies des enseignants ayant pris part à l'évaluation diagnostique qui se déroule ce samedi 16 juin 2018. "Je vous invite à instruire impérativement tous les chefs des régions pédagogiques sous vos ordres respectifs à procéder systématiquement au report de tous les examens des mercredi 20 et jeudi 21 juin 2018 ", précise le message. Il souligne que cette disposition vise à permettre le déroulement du processus d'évaluation jusqu'à terme sans anicroche. " Il ne serait pas tolérable que l'une des étapes du processus de l'évaluation soit empreinte d'une quelconque faille", avertit le ministre. Il met en garde contre tout sabotage du processus. Tout contrevenant, souligne-t-il, sera puni conformément aux dispositions des textes en vigueur.
G.A

Categories: Afrique

31.302 enseignants composent ce jour dans trois disciplines

Sat, 06/16/2018 - 12:02

La mise en œuvre du plan d'amélioration de la qualité de l'éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire sera bientôt une réalité. C'est en prélude à cette réforme qu'il est initié l'évaluation intellectuelle et pédagogique des enseignants. Elle se déroule ce jour samedi 16 juin, sur toute l'étendue du territoire national.

L'évaluation intellectuelle et pédagogique des enseignants de la maternelle et du primaire, qui démarre ce jour vient donner un sens à l'éducation à la base. La situation catastrophique que traverse l'école béninoise mérite de jeter la pierre dans la mare des éducateurs. C'est désormais une réalité, la mise en œuvre de l'évaluation intellectuelle et pédagogique des enseignants. Ils sont au total, 31 302 à subir cette évaluation ce samedi. Au niveau du secteur public, ils sont 29 351 et 1951 pour le secteur privé. Le faible taux remarqué au niveau du privé s'explique par le fait qu'il s'agit d'une évaluation diagnostic avec un échantillon de 10% retenu sur le plan national. Au total, ils sont 2040 de la maternelle contre 27 311 pour le primaire. Ils composent en : Mathématique, Compréhension de l'écrit et Etude de cas en pédagogie appliquée.
Cette évaluation qui est la première concerne tous les instituteurs et institutrices agents permanents de l'Etat ainsi que les contractuels de l'Etat.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les députés saluent le management de Me Adrien Houngbédji

Sat, 06/16/2018 - 11:50

Le Président de l'Assemblée Nationale, Me Adrien Houngbédji, a pris il y a trois ans les commandes de la 7ème législature. Depuis lors, sa gestion à la tête de l'institution suscite l'admiration aussi bien parmi les députés de la majorité que ceux de la minorité parlementaire. À moins d'un an de la fin de son mandat, certains élus du peuple approuvent son dynamisme, son management et ses réformes.
L'honorable Idrissou Bako qui retient de lui un homme de consensus bien que parfois, il y ait des couacs et quelques incompréhensions liées à la politique. "Je n'ai pas en fait grand-chose à dire que de le féliciter pour les trois (03) ans, parce que vous savez, aujourd'hui, nous sommes de la minorité parlementaire, le Président gère comme cela se doit", explique-t-il. Comme un homme d'État, le président de l'Assemblée Nationale a su gérer la législature avec dignité et abnégation. Quant au député Benoît Dègla, il dit sa joie après trois ans de gestion de Me Adrien Houngbédji. "(...) Je voudrais d'abord me réjouir de cet anniversaire, me réjouir de la santé dont jouit le président de l'Assemblée nationale à travers ses performances, ses qualités. Parfois, nous restons à des heures tardives à l'Assemblée nationale pour voter des lois", rappelle M. Dègla. Il apprécie la gestion faite par le président et salue son efficacité. "C'est trois ans d'efficacité, de persévérance. C'est trois ans de recherche permanente de consensus. C'est trois ans de caractère d'un bon dirigeant", raconte-t-il.
Ce que confirme son collègue Jean Marie Allagbé qui voit en lui une référence en matière de politique. "Me Adrien Houngbédji a su gérer toutes les tendances de notre parlement. C'est un homme bien qui a su aménager toutes les tendances", témoigne le député. "Je peux dire que le président Adrien Houngbédji a été un bon manager, un bon papa ", confie l'honorable Jean-Marie Allagbé. Nonobstant quelques divergences, le député Idrissou Bako retient de lui, un homme engagé, exemplaire et sage. "Il y a quelques couacs que nous subissons. Mais nous mettons ça sous le compte de la politique. En dehors de ces couacs, à mon avis, tout se passe bien'', confie le député de l'opposition. Il avoue que " le Président a su gérer l'Assemblée Nationale de sorte que, malgré les divergences, nous ne sommes pas arrivés à des extrêmes près. C'est à l'actif du Président de l'Assemblée Nationale parce que cela pourrait arriver (…). Je dirai que nous avons connu deux (02) années de gestion très concertées", avoue-t-il.

Un palmarès

Bien que M. Bénoît Dègla regrette de n'avoir pas voté pour son élection à la tête de la législature, il reconnaît son sens de responsabilité. " Je n'ai pas voté pour le président Adrien Houngbédji, parce que j'appartenais à un camp. Mais avec le temps, j'ai appris à découvrir l'homme. Et je suis séduit par les qualités dont il regorge", confie-t-il. M. Dègla ajoute : "Je me rappelle d'un discours qu'il a tenu pour regretter un incident qui a eu lieu entre un collègue et lui par rapport à des propos. Je crois que c'est des réactions d'un bon père de famille qui cherche chaque fois que c'est possible de concilier les positions. Il ne reste pas au haut du perchoir pour imposer quoique ce soit. Il laisse les débats se mener et se soumet chaque fois au désir de la plénière qu'il consulte toujours".
"Autant de vertus'' qui lui donnent les qualités d'un homme d'État. ''Le président Adrien Houngbédji, ces trois dernières années, a beaucoup contribué à apaiser la démocratie dans notre pays. Beaucoup de lois sont arrivées, projets ou propositions de lois, au Parlement et grâce à son esprit conciliateur, en sont sorties avec d'autres contenus", apprécie le député. "Le pays appartient à nous tous et il faut le protéger. Le président Houngbédji s'attèle à le faire. Dans nos missions, le président a contribué à ce que notre pays engrange beaucoup de milliards. Il y a eu des accords de ratification, des projets et propositions de loi. Aujourd'hui, le président Adrien Houngbédji est une référence pour nous (...)'', salué Benoît Dègla.
M. Jean-Marie Allagbé dira que le président de l'Assemblée a su aider les députés à sortir de leur sommeil en les rendant plus actifs avec la construction de bureaux. ''Ce n'est pas donné à n'importe qui d'avoir la poitrine large pour oser faire certaines choses. Dans le passé, les députés, c'est des oisifs, quand ils viennent au Parlement, ils restent autour des manguiers. Mais c'est grâce à lui qu'on a eu ce nouveau bâtiment. On se sent plus à l'aise et quand on a des dossiers à traiter, on a des bureaux ", témoigne-t-il. Même si Idrissou Bako pense que tout n'est pas parfait, il reconnaît la valeur de Me Adrien Houngbédji. " Parfois, il doit y avoir des périodes de turbulences, et si on arrive à gérer ces périodes-là, à mon avis, c'est une très bonne chose", confie-t-il. Idrissou Bako pense que de façon générale, " tout ce qui concerne le perchoir, je n'ai pas de difficulté à apprécier convenablement la gestion du Président Adrien Houngbédji (…) ". ''Depuis cette rentrée parlementaire, le Président a pris l'engagement que tout se passe dans le consensus et nous sommes en train de voir cela'', ajoute-t-il. Comme exemple, le député de la 1ere Circonscription électorale, explique que " nous sommes en train d'être impliqués correctement dans l'élaboration de ce projet de loi sur le code électoral. Nous avons été impliqués aussi dans la réflexion du projet concernant le système partisan". Il affirme par ailleurs que " l'important, c'est le consensus, ce sont les discussions inclusives. Le dernier mot, je vais prier Dieu qu'il inspire davantage le Président de l'Assemblée Nationale afin que nous connaissions une bonne fin de mandature".

G. A.

Categories: Afrique

Isocel annonce son entrée sur le marché de l'internet par fibre optique à domicile

Sat, 06/16/2018 - 04:15

Le fournisseur d'accès à Internet, Isocel, annonce la signature d'un accord avec la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) pour le déploiement de la fibre optique aérienne, à travers son réseau de poteaux électriques a publié l'agence ecofin.

Dans un entretien accordé à Balancing Act, Robert Aouad, le directeur général d'Isocel, explique qu'à travers l'installation de cette infrastructure télécoms, l'entreprise qui a déjà obtenu l'approbation de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), fera son entrée sur le marché de la fourniture de la connectivité haut débit à domicile.

« Nous allons commencer par déployer les 70 premiers kilomètres vers les zones les plus adaptées : les clients professionnels et résidentiels haut de gamme situés dans la capitale, Cotonou. Au début de l'année 2019, nous poursuivrons le déploiement, une fois que nous aurons conclu un accord d'investissement avec la Banque publique d'investissement qui mettra 6,5 millions d'euros et nous mettrons 1 million d'euros », a révélé Robert Aouad.

« Au total, nous construirons 350-400 km, au cours des deux prochaines années. Nous avons réalisé une étude de géomarketing, à l'aide de la carte Open Street. Nous aurons des équipes sur le terrain faisant du porte-à-porte afin que nous puissions identifier clairement les clients potentiels. Nous n'irons pas dans des régions où les revenus sont insuffisants pour soutenir le déploiement », a indiqué le patron d'Isocel.

Le choix de la fibre optique, contrairement à la LTE, Robert Aouad a expliqué qu'il est stratégique parce que les retours sur investissement sont plus sûrs. « Un certain nombre de FAI qui ont déployé des LTE ont eu de mauvaises expériences, comme YooMee au Cameroun et dans plusieurs autres pays africains. Nous y avons donc réfléchi et nous avons finalement décidé de ne pas aller avec la LTE », a-t-il confié.

La Rédaction

Categories: Afrique

Les fidèles de Kandi fêtent sous le signe de la paix et la solidarité

Fri, 06/15/2018 - 22:31

Les musulmans de Kandi ont célébré, ce vendredi 15 juin 2018, la fête de l'Aïd-el-fitr encore appelé Ramadan, sous le signe de la paix et la solidarité.
C'est la place principale Idi, situé à l'entrée Est de la ville de Kandi, sur l'axe Kandi-Ségbana, qui a servi de cadre à la prière de Ramadan. Dirigée par l'imam Djamiou Idrissou Sabi Gado, ladite prière a duré cinq minutes. Le guide spirituel a prié pour le président Patrice Talon et son gouvernement.
Le préfet Moussa Mohamadou et le maire Alidou Démonlé ont profité de l'occasion pour remercier le chef de l'Etat pour ses différentes œuvres au profit des couches démunies du département. Ils exhortent les fidèles musulmans à la prudence sur les axes routiers.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Me Adrien Houngbédji communie avec les fidèles d'agbokou

Fri, 06/15/2018 - 19:09

La prière de la fête de Ramadan à la place Idi d l'Agbokou a connu la présence du président de l'Assemblée Nationale, Me Adrien HOUNGBEDJI. Il a témoigné son soutien à toute la communauté musulmane après 29 jours de privation et de prières intenses.
En couronnement du jeûne, les fidèles de la communauté musulmane d'Agbokou n'ont pas dérobé à la tradition. Ils étaient nombreux à la place Idi, ce vendredi 15 juin 2018, pour témoigner leur amour à Allah. Occasion pour eux de prier pour la nation et ses dirigeants. Cette célébration a été rehaussée par la présence du président de l'Assemblée Nationale, qui est allé soutenir les fidèles d'Allah et de son prophète Mahomet. Ceci témoigne de son attachement à la communauté musulmane toute entière. La prière a été conduite par l'imam de la mosquée centrale de Porto-Novo, El hadj Amzath Amoussa Houzeifath. À travers son sermon, il a appelé tous les musulmans à l'unisson et à prier pour les dirigeants du pays.
"(...) La meilleure façon d'obtenir le miséricorde d'Allah, c'est de faire preuve de miséricorde envers tout le monde. Et la miséricorde fait parler la tolérance, l'indulgence de soi et la pratique du pardon (...)'', à expliqué l'imam Amzath Amoussa Houzeifath.
Après la prière, il a adressé ses remerciements au président de l'Assemblée Nationale pour son soutien constant. En dehors de la surprise faite par Me Adrien Houngbédji, il y avait aussi à la séance de prières le préfet Joachim Apithy, des membres du conseil municipal de Porto-Novo dont la 1ère adjointe au maire Jocelyne Zinsou, le 2e adjoint au maire, Dr François Ahlonsou et le 3e adjoint au maire Aboudou Djamiou.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Cour Constitutionnelle : ‘'djogbé'' à Joseph

Fri, 06/15/2018 - 16:33

Joseph Djogbénou devient donc le cinquième Président de notre Cour Constitutionnelle. Déjà, il entrera dans l'histoire, comme le plus jeune président, à la tête de cette institution, élevée au rang de fétiche par les Béninois. Mais, parcours plutôt fulgurant en politique, pour le bien nommé ‘'djogbénou'' Joseph ! En moins de quatre ans, le « nouveau venu » en politique, aura réussi tour à tour, l'immense exploit de se faire élire député à Cotonou, Président de l'importante commission des lois de l'Assemblée nationale, Ministre de la Justice dans le gouvernement Talon ! A ce titre, il était la figure de proue des différentes reformes engagées par le Chef de l'Etat. Au fait, Djogbénou devrait aller consulter le ‘'Fâ''. En effet, une des sagesses de nos parents, voudrait qu'on aille consulter les oracles, même en cas d'excès de…bonheur ! Donc…En attendant, Joseph est dorénavant Président de la Cour constitutionnelle, au grand dam de ceux qui le réduisaient, à sa célèbre assertion de « ruse et de la rase » ; à son passé d'avocat-défenseur du justiciable…Patrice Talon ! Un crime apparemment ? Evidemment, dans notre pays, le ridicule ne tue point ; la mauvaise foi encore moins. Rappelons juste, que le candidat Patrice Talon, soucieux de « rétablir un Etat respectueux des principes de la démocratie »,a inscrit en lettre d'or, dans son programme pour « le Nouveau départ », cette mesure-clé que voici : « modifier la structure de la Cour Constitutionnelle, ainsi que la durée du mandat, et le mode de désignation de ses membres, de manière à assurer son indépendance, vis-à vis des institutions dont elle est chargée de contrôler les actes. A cet effet, le Président de la République et le Bureau de l'Assemblée nationale, n'auront plus à désigner les membres de la Cour Constitutionnelle. Ces derniers seront élus par leurs pairs. Ils proviendront du corps des magistrats, des professeurs de droit, des avocats, du collège des anciens Présidents de la République et de l'Assemblée nationale ».Vous avez bien lu. Et le projet de reforme constitutionnelle, qui prenait en compte cet important volet, fût rejeté sans autre forme de procès, par une minorité dite de blocage à l'Assemblée nationale ! Bon prince, le Chef de l'Etat en a pris acte. Sereinement. Et « avisera »selon ses dires, en temps opportuns. Joseph Djogbénou quant à lui, se sait condamner à réussir, afin de lever toute équivoque. C ‘est déjà heureux que sans une minute à perdre, il a déjà lancé le train des reformes. Fini donc la Cour Constitutionnelle de papa ! Transparence, célérité et principe du contradictoire sont désormais les maîtres-mots, dans l'ancien ‘'couvent''. D'où une modification du règlement intérieur de la Cour, à l'issue de la première Assemblée Générale !Au passé donc, cette époque où signant ‘'courageusement'' de noms d'emprunt, d'éminentes personnalités de la République, faisaient déposer des plaintes à la Cour .Et cette dernière de s'échiner à notifier d'importantes décisions, à des individus masqués ; sans feux ni lieux, et pourquoi pas sans foi ni loi…Désormais, ils sortiront du bois, pour venir plaider devant la Cour, s'il le faut ! ‘'Djogbé'' donc à Joseph…
Tafê

Categories: Afrique

Le processus de recensement des agents de santé lancé ce jour

Fri, 06/15/2018 - 14:46

Dans le cadre de la création de l'Ordre national des infirmiers du Bénin, il est lancé ce jour vendredi 15 juin 2018, la phase de recensement national de tous les infirmiers et infirmières du Bénin. Cette opération qui démarre ce vendredi, prend fin le 31 juillet 2018.

C'est par un communiqué de presse signé du président du comité d'organisation, Vincent Ayélodjou Ehoulé, que l'information est rendue publique. Le comité d'organisation, installé il y a quelques jours, indique que des points focaux sont installés dans tous les départements du pays afin de recenser les agents de santé. Il précise que ce recensement peut se faire par contact physique ou par téléphone. L'opération de recensement va durer environ 45 jours. Chaque agent est invité à se faire recenser dans son département d'exercice. l'Ordre national des infirmiers du Bénin sera mis sur les fonts baptismaux après la création de ce répertoire.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Bio Tchané en communion avec la communauté musulmane à Parakou

Fri, 06/15/2018 - 14:29

Le ministre d'État chargé du Plan et du Développement a choisi la métropole du septentrion pour la fête de Ramadan. La grande prière commémorant l'Aid el fitr s'est déroulée ce vendredi dans l'enceinte du CEG Titirou de Parakou. En compagnie des responsables religieux, du maire de la cité des Kobourou, Charles Toko, M. Abdoulaye Bio Tchané et sa délégation ont prié avec la communauté musulmane pour remercier Allah le Miséricordieux pour ses bienfaits. Ils ont également prié pour la paix au Bénin et pour le président Patrice Talon et les autres dirigeants du pays.
D. M.

Categories: Afrique

Valère Sètonnougbo exhorte la communauté musulmane à prier pour la paix et la sécurité

Fri, 06/15/2018 - 13:28

Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, a demandé aux fidèles musulmans de prier pour la paix et la sécurité dans le département du Plateau.
Pour lui, la période du jeûne musulman est une période d'intense prières où la communauté musulmane prie pour la paix et le bien-être commun. « Trente jours de privation de nourriture, trente jours de sacrifice, trente jours d'intenses prières, les musulmans se sont attelés à prier pour la paix », a-t-il rappelé. Le préfet exhorte la communauté musulmane à prier aussi pour l'unité des filles et fils du département pour l'essor réel de chacune des localités des communes.
« Quelle que soit notre confession religieuse, notre coloration politique, nous sommes tous des fils du département du Plateau et nous sommes appelés à collaborer et cohabiter la main dans la main pour relever les immenses défis de développement qui incombent à notre département qui vient de naître et ceci par un véritable soutien aux actions du gouvernement (...) », a souligné le préfet Sètonnougbo.
Il souhaite une bonne fête de ramadan, une bonne santé aux fidèles musulmans des 05 communes du département.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les fidèles musulmans d'Agori Plateau fidèles à la tradition

Fri, 06/15/2018 - 13:02

La communauté musulmane du Bénin, et celle d'Agori plateau dans la commune d'Abomey-Calavi, ont célébré ce jour vendredi 15 Juin 2018, la fête de l'Aïd el-fitr. C'était sous la direction du guide spirituel Et Hadj Moutawkil Boukari, imam de la mosquée centrale Médine 2 d'Agori Plateau .

Après 29 jours de jeûne, de privation de toutes sortes et d'intenses moments de prières et d'adoration en direction d'Allah, les fidèles musulmans ont répondu tous à la célébration spirituelle de clôture du jeûne à travers la fête de l'Aïd el fitr. Ils sont nombreux ces fidèles musulmans à prendre d'assaut les lieux de prières dénommés places Idi pour assister à la grande prière marquant la fin de ce grand moment d'attachement à Allah. A Abomey-Calavi, c'est la cour de l'école primaire publique de Zogbadjè, qui a abrité la grande prière. Ils étaient très nombreux à à ce rendez-vous avec leur guide spirituel. C'est l'Imam de la Mosquée centrale Médine 2 d'Agori Plateau, El-Hadj Moutawkil Boukari, qui a dirigé les prières. Une occasion pour les fidèles musulmans de rester en chœur pour implorer les grâce de Allah et demandé sa bénédiction sur la nation et ses dirigeants. El-Hadj Moutawkil Boukari a, dans son sermon, appelé chaque fidèle à cultiver l'amour du prochain. Il a aussi convié les fidèles à tirer des enseignements de ce mois béni car il est l'école du changement pour chacun. Le guide spirituel demande à ce que les fidèles puissent préserver les bonnes œuvres dont ils ont bénéficié durant ce mois en s'abstenant de retourner aux péchés qu'ils avaient entre-temps abandonnés. Il a appelé chacun à la tolérance. C'est avec un regard plein de bonté que les fidèles musulmans d'Agori Plateau ont participé à cette prière qui marque le début de la fête de l'Aïd el fitr.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

La Banque Mondiale finance le programme AQUA-VIE au Bénin

Fri, 06/15/2018 - 12:54

La signature de l'accord de financement du programme pour l'accès à l'eau potable en milieu rural entre le gouvernement du Bénin et la Banque mondiale a eu lieu, ce jeudi 14 juin 2018. La cérémonie a connu la présence du Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni, du directeur des opérations, Pierre Laporte et Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin.
Dénommé Programme AQUA-VIE, il a pour but de permettre à 1,7 millions de béninois vivants en zones rurales d'accéder aux services d'eau potable. Le programme prend en compte la construction et la réhabilitation de plus de 600 Adductions en Eaux Villageoises (AEV), celle de plus de 34.000 branchements particuliers et 3.300 bornes-fontaines.
« Ce financement total de 220 millions de dollars américain fait du programme AQUA-VIE, la plus grande opération d'investissement du Groupe de la Banque Mondiale au Bénin », a déclaré Katrina Sharkey. Elle a salué le temps record mis pour sa préparation participative.
Romuald Wadagni a souligné que le secteur de l'eau est un des secteurs prioritaires du PAG et renouvelé l'engagement du gouvernement à fournir de l'eau potable à tous les Béninois à l'horizon 2021. Le ministre de l'économie a remercié le groupe de la Banque Mondiale pour son soutien aussi bien dans la phase de préparation que dans la mobilisation des ressources.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La guéguerre des douaniers nourrit des polémiques

Fri, 06/15/2018 - 12:46

Ayant opiné sur l'affaire Atao à travers un poste sur les réseaux sociaux, le député Léon Comlan Ahossi a été désavoué par un responsable de la douane Marcellin Laourou. Ne voulant se lancer dans de vaines polémiques, le député dans un nouveau poste revient sur quelques détails pour faire comprendre les erreurs de M. Laourou.

Le dossier Atao devient de plus en plus une affaire à rebondissements où les contradictions ne cessent de refaire surface. Après le procureur de la République et les avocats de la défense, ce sont les spécialistes de la douane qui s'invitent dans le débat. Ayant maintenant à faire avec la douane pour fraude fiscale, le député Atao Hinnouho est loin de la fin de sa peine. Mais la situation n'a pas laissé insensibles certains notamment le député Léon Basile Ahossi qui ne semble pas approuver la procédure qui met en cause l'importateur direct qui est le sieur Atao. “Le dossier Atao est certainement une fraude constatée à posteriori dans les écritures. Ce qui est loin d'être une infraction instantanée. Dans ce cas, c'est une procédure transactionnelle qui est obligatoirement ouverte et pas contre le destinataire réel de la marchandise (propriétaire) mais contre la société de transit qui a établi la déclaration en douane de la marchandise”, explique Basile Ahossi.
Un argument que Marcellin Laourou réfute, au regard du nouveau code douanier. Invité sur l'émission " carte sur table ", le week-end dernier, Marcellin Laourou confirme l'implication du député dans les fraudes douanières. Il soutient que le dossier Atao n'est pas politisé contrairement à ce que tente de dire le député Léon Basile Ahossi. Invitant ce dernier à s'approprier du nouveau code douanier, le secrétaire général du Syndicat de la douane du Bénin (Sydob) estime que son aîné méconnaît les textes.
Pour Léon Basile Ahossi, "Il n'est possible de solliciter la transaction que lorsque le service des douanes reproche une infraction à l'importateur et qu'il reconnaît le bien fondé des griefs soulevés. Il peut les contester et dans ce cas, les parties recourent à l'arbitrage''. Le député de la 17ème Circonscription électorale soutient que " lorsque cette étape lui est défavorable, il sollicite un règlement transactionnel. C'est l'échec de cette étape de la transaction qui conduit le dossier devant le juge. Même à cette étape, la procédure judiciaire peut être suspendue pour donner priorité au règlement transactionnel ". Il a aussi expliqué que " l'importateur est généralement représenté par le commissionnaire agréé en douane pour agir en ses lieu et place. C'est vrai que l'infraction peut déboucher sur une peine privative de liberté, mais de mémoire de douanier, je n'ai pas souvenir qu'un importateur, eu égard à la gravité de l'infraction a été déposé en prison". M. Ahossi défie ainsi M. Laourou qui semble s'appuyer sur le code douanier pour justifier les allégations contre le député Atao. Il affirme que " l'infraction querellée n'ayant jamais été notifiée à son auteur présumé, même pas à son commissionnaire agréé en douane, il est impossible qu'il sollicite une transaction, c'est juste une question de bon sens, et le bon sens est la chose la mieux partagée au monde''. Ne voulant se lancer dans des polémiques fébriles, Léon Basile Ahossi ajoute que " depuis le douloureux dossier du PVI, nos oreilles se sont habituées à entendre une chose et son contraire. Je comprends mes jeunes collègues et ne voudrais pas entrer dans une polémique avec eux. Le temps fera son œuvre".
Ainsi chacun est dans sa logique pour tirer sa conclusion dans cette affaire.
En attendant, le dossier suit sont court au niveau de la justice. Peut-être un débat contradictoire mettant en face les deux douaniers et des commissionnaires pourra situer chacun dans ce dossier. L'affaire étant toujours pendante devant le justice, il faut attendre la suite des événements pour en savoir davantage.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Instruments de musique traditionnelle et rites sacrés en péril

Fri, 06/15/2018 - 01:09

Dans le Borgou, la musique traditionnelle tient également son importance de sa diversité liée aux croyances religieuses, rituelles ou pratiques sacrificielles. Malheureusement, les instruments et rites sacrés qui font son essence sont de plus en plus menacés de disparition. C'est le signe de l'insouciance d'une société qui peine à promouvoir son propre patrimoine culturel pourtant vecteur de développement et porteur de son identité. Seules, quelques personnes qui leur sont restées nostalgiques, essaient de tenir la baraque encore debout.

Par Maurille GNASSOUNOU

Situé au Nord-Est du Bénin, le Borgou voit des pans entiers de son patrimoine musical traditionnel disparaître ou abandonner à leur triste sort. Nombreux de ses rythmes qui jadis faisaient sa fierté, ne s'exécutent plus, faute de pratiquants. Autant les instruments de musique traditionnelle sont aujourd'hui délaissés, autant leurs joueurs et ceux qui savent encore exécuter les pas de danses propres à certains rites sacrés, se font rare.
Un des rares instruments à cordes le « Kororu » qui a été récupéré
En milieu Bariba, s'inquiète le promoteur du Musée de musique de Parakou, Julien Atchadé, ce sont les générations à venir qui n'auront pas la chance, par exemple, de découvrir l'instrument à cordes traditionnel qu'est le « Morokou ». C'en serait terminé pour les sonorités unique et rare qu'il produit, si ses derniers joueurs partent sans avoir passé la main. Du coup, c'est une partie de l'histoire de ce peuple du Borgou qui s'en ira également. Le même risque est à envisagé avec le « Bourkou-Bararou » et le « Korobi », des tambours sacrés faits de peau d'antilope. Le premier est fabriqué avec du bois spécifique et le second, sous la forme d'un canari en argile. Originaires de Tchatchou et Tchaourou, ils se jouent en association, à l'occasion des cérémonies organisées par les adeptes des divinités Nin-Nin, Naa et Bio N'Kouro.
Le roi Bariba qui a vu jouer le Baratourou, ne le reverra plus avant de mourir au trône
Peu enviable parait également le sort qui guette le « Kororu », un autre instrument à cordes qui se joue pour honorer la divinité « Andemi ». Des personnes d'un certain âge s'en servent aussi pour implorer les mânes des ancêtres ou à l'occasion du décès d'un adepte de Bio N'Kouro. Accompagnant un roi ou utilisés lors de ses obsèques, le Wanrou et les trompettes Kankangi qui sont des instruments à vent fabriqués en cuivre et pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de long, ne sont aussi pas logés à la meilleur enseigne.
Quant aux tambours sacrés qui occupent une place importante dans l'organisation de la Gaani, l'intronisation ou les obsèques du roi de Nikki, ils ont encore de beaux jours devant eux. Symboles de la puissance du trône de ce royaume, rapporte Dr Paul Akogni, ils sont jalousement conservés au palais royal dans une hutte dont l'accès est interdit à toute personne étrangère. Le bois qui a servi à leur fabrication n'a pas été changé, il y a plusieurs siècles. Seule la peau d'animal qui les recouvre est renouvelée à chaque intronisation d'un nouveau roi, l'ancienne étant déchirée au décès du précédent. Interdits de voir le fond du tambour, rapporte le Dr ,les dignitaires avertis procèdent avec la plus grande délicatesse à sa pose.
Faute de relève
Tous considérés comme sacrés, ces instruments contribuent donc à renforcer l'identité du Borgou sur le plan culturel. Quiconque les profane, est frappé de graves maladies. Mais avec le temps, ils sont pour la plupart menacés de disparition.
En effet, exposés aux termites, à l'humidité et aux intempéries, nombreux sont ces instruments qui ont commencé par se détériorer. Ne disposant pas de moyens, leurs propriétaires ou détenteurs n'arrivent pas à procéder à leur fumigation, à l'aide des produits.
Pour leur grande majorité, ces instruments sont rangés dans un coin, au niveau des domiciles. Depuis que leurs derniers utilisateurs sont décédés, personne n'a songé à prendre leur succession. Aujourd'hui, en effet, les jeunes s'intéressent de moins en moins aux sacrés. Ce que confirme le dignitaire religieux Dambaba Baguidi. Rencontré à Sirarou, dans la commune de N'Dali, il avoue ne pas être surpris par la menace qui pèse sur la musique traditionnelle et ses instruments dans le Borgou. « Au niveau des adeptes des divinités, la relève n'est plus assurée. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux sont d'un certain âge. Malheureusement, les jeunes ne se pressent même plus pour les remplacer. Ce qui fait qu'ils partent avec leurs secrets et leurs expériences », déplore-t-il.
Julien Atchadé, promoteur du Musée de musique de Parakou, est l'un des gardiens de la citadelle

Et pourtant, la sauvegarde de tous ces patrimoines représente un enjeu énorme pour le département. Julien Atchadé, tel le gardien de la citadelle, l'a compris qu'il s'est engagé à sauver ce qui peut encore l'être.
Depuis plus de 20 ans, il parcourt les localités à les collecter. Il s'emploie à recenser l'histoire qui leur est rattachée, leurs origines, les circonstances dans lesquelles on les joue, ainsi que les interdits et les rites qui leur sont liés. C'est dans ces conditions qu'il a ouvert le Musée de musique de Parakou le 1er août 2010 qui depuis lors, fait son petit bonhomme de chemin.
Rares sont les jeunes qui comme eux continuent de s'intéresser aux instruments de musique traditionnelle à la cour royale de Parakou
Comme anecdote, il raconte que pour avoir le Baratourou, un tambour que l'on fait résonner au cours des cérémonies d'intronisation des rois Bariba dans le Borgou, qu'ils l'ont fait balader pendant près de 10 ans. Au Bénin, informe-t-il, il n'y a qu'une seule famille qui joue de cet instrument. Elle réside à Tchaourou, plus précisément dans le village de Guininrou. « C'est dans cette seule famille qu'on retrouve encore les joueurs de cet instrument », assure Julien Atchadé.
Pour entrer en sa possession, ils l'ont obligé à rencontrer un certain nombre de personnes à Parakou, Malanville et dans certaines localités du Nigeria. Selon lui, les détenteurs du Baratourou ont voulu se convaincre de sa bonne foi, tester sa capacité à résister et son honnêteté à ne pas en faire un mauvais usage. En le soumettant à cet exercice, ils ont voulu s'assurer que c'est en de bonnes mains qu'ils remettaient l'instrument.
« Celui qui s'est chargé de me le remettre, doit avoir aujourd'hui 80 ans. Il pleurait pratiquement, lorsqu'il le tenait dans ses mains. Il avait de la peine à s'en séparer. J'ai eu l'impression qu'il me confiait une lourde responsabilité », poursuit Julien Atchadé. « Plus qu'un instrument de musique, c'est une partie de sa vie ou de lui-même qu'il m'a confiée. C'était très émouvant », a-t-il laissé entendre. Ses efforts lui ont donc permis de récupérer des spécimens d'instruments de musique en voie de disparition.
L'Etat, a indiqué le promoteur culturel, ne les aide pas. Il veut plutôt leur faire payer des redevances. « A défaut d'aider le lézard à augmenter sa graisse, il vaut mieux lui laisser le peu qu'il a », plaide Julien Atchadé.
De la restauration de nos danses
Exécutées aux sons des sonorités produites par ces instruments, les danses et autres rites ne sont pas épargnés. Soucieuses de leur sauvegarde, les initiatives comme le festival « Ségan » s'inscrivent dans la même démarche que le Musée de musique de Parakou. Selon son directeur Prosper Bohoun, ce festival vise à les valoriser et à restaurer celles qui sont menacées d'extinction. L'année dernière, c'est au « Fo kpaï », une danse de l'espace Baatonu, qu'elle a offert l'opportunité de faire forte impression.
Toutefois, ce n'est pas pour autant, qu'il faudra présenter ces danses sous forme de spectacles dans des endroits profanes. Les sortir de leur cadre d'expression consiste certainement à les vider de leur sens. Il s'ensuit, qu'elles sont galvaudées, les profanes et non-initiés y greffant toutes sortes d'artifices.
Dénonçant une façon de prostituer les rites sacrés, Julien Atchadé fait constater qu'il y a une autre menace qui ne dit pas son nom. « C'est ahurissant que pour des activités que des hommes politiques organisent, des adeptes des divinités sacrées acceptent de venir se produire », s'insurge-t-il. Selon lui, il y a des rythmes que l'on ne joue pas n'importe comment, n'importe où et n'importe quand.
C'est le cas du Wuru, une danse religieuse et sacrée à l'origine. A la faveur des festivités populaires, elle a fini par se retrouver dans la rue. Naguère, explique la septuagénaire Wassirath Yaha Douarou, elle était exécutée à l'occasion des funérailles avec des rituels appropriés tels que celui de l'enterrement d'une marmite. Portant des accoutrements indiqués, ses danseurs sont investis de la mission d'aider la personne défunte à expier les péchés qu'il a commis dans sa vie, puis de recommander son âme.

Ces instruments produisent des sonorités unique et rare
Il y a donc à s'inquiéter pour les instruments de musique traditionnelle et les rites sacrés, leurs derniers initiés accusant aujourd'hui le poids de l'âge. Sous l'effet de la scolarisation poussée et de l'invasion du département du Borgou par les religions révélées, les jeunes hésitent à prendre la relève. Les premiers à faire frais de cette situation, ce sont les divinités. Elles finiront par se retrouver seules et abandonnées.

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Le Bénin reçoit l'appui de la Banque Mondiale

Fri, 06/15/2018 - 00:22

Ce jeudi 14 juin 2018, a eu lieu la signature de l'accord de financement du programme pour l'accès à l'eau potable en milieu rural entre le gouvernement du Bénin représenté par le Ministre de l'Economie et des Finances, Monsieur Romuald WADAGNI et la Banque mondiale représentée par le Directeur des Opérations, Monsieur Pierre LAPORTE et Madame Katrina SHARKEY, Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Bénin.

Le Programme pour l'Accès Universel à l'Eau Potable en Milieu Rural, dénommé Programme AQUA-VIE a pour but de permettre à 1,7 millions de béninois vivants en zones rurales d'accéder aux services d'eau potable à travers :

la construction et la réhabilitation de plus de 600 Adductions en Eaux Villageoises (AEV),

la construction de plus de 34.000 branchements particuliers et

3.300 bornes-fontaines.

Dans son allocution, Madame Katrina SHARKEY a indiqué que ce financement total de 220 millions de dollars américain fait du programme AQUA-VIE, la plus grande opération d'investissement du Groupe de la Banque Mondiale au Bénin. Elle a également salué le temps record mis pour sa préparation participative.

Le Ministre de l'Economie et des Finances, Monsieur Romuald WADAGNI a, rappelé que le secteur de l'eau est un des secteurs prioritaires du PAG et renouvelé l'engagement du gouvernement à fournir de l'eau potable à tous les béninois à l'horizon 2021. Il a remercié le groupe de la Banque Mondiale pour son soutien aussi bien dans la phase de préparation que dans la mobilisation des ressources.

La cérémonie a pris fin par la signature des accords de financement et l'échange des parapheurs.

*Retrouvez l'ensemble des photos de la cérémonie de signature de l'accord de financement dans l'album dédié sur le compte Flickr de la Présidence du Bénin à l'adresse* => https://bit.ly/2JAtPqF

*Direction de la Communication / Présidence de la République du Bénin*

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MTN Bénin fait don de vivres à 1500 partenaires du réseau de distribution

Thu, 06/14/2018 - 21:54

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Afin de permettre aux fidèles Musulmans partenaires du réseau de distribution de passer un bon mois de Ramadan, MTN-BENIN leur a offert des vivres (sacs de riz, bidons d'huile…). Non seulement, le réseau de téléphonie mobile a semé la joie dans le cœur des bénéficiaires mais a une fois encore prouvé son caractère d'entreprise citoyenne.

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Fin de l'atelier sur le développement et le financement des énergies renouvelables

Thu, 06/14/2018 - 19:39

Lancés le mardi 12 juin dernier, les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables ont été clôturés, ce mercredi 13 juin 2018, par le ministre de l'énergie et des mines, Dona Jean-Claude Houssou.
Au cours des travaux, les participants ont suivi un exposé de l'ancien ministre de l'environnement, de l'habitat et de l'urbanisme, Luc Gnacadja, qui a attiré leur attention sur la problématique des énergies renouvelables pour la satisfaction des besoins en service énergétique et la nécessité de contribuer à un développement durable, et quatre panels qui ont porté sur différentes thématiques. Trois groupes de travail ont été mis sur pieds pour réfléchir sur différents thèmes thématiques.
Les travaux des différents groupes ont permis de rédiger le rapport global sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin. Ce rapport a été lu par M. Gbodogbé, Secrétaire Général du Ministère de l'Energie.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou, en clôturant les travaux, a retenu en conclusion un code. Celui de ‘'2-3-4-16'' à savoir, 2 jours de réunion avec 3 groupes de travail, 4 panels et 16 recommandations. Avec ce code, « je veux que nous ouvrons la porte d'une révolution verte, efficace avec l'appui des autorités du gouvernement du Bénin », a exhorté le ministre de l'énergie. Il s'est engagé à mettre en place un comité plurisectoriel qui sera chargé de faire en sorte que les recommandations faites aujourd'hui, puissent avoir une suite.
F. A. A.

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La retransmission des matchs sur écrans géants interdite à Bohicon

Thu, 06/14/2018 - 19:17

La retransmission sur écrans géants des matchs de Russie 2018 est interdite dans la commune de Bohicon, à cause des prochains examens nationaux. C'est ce qu'a annoncé le maire Luc Sètondji Atrokpo, dans un communiqué en date du 13 juin 2018.
L'installation d'écrans géants sur les lieux publics dans la ville de Bohicon, pour la diffusion des matchs de la Coupe du monde de football Russie 2018 est formellement prohibée jusqu'à la fin du mois d'août 2018. « A cette veille des examens de fin d'année scolaire, les élèves-candidats au CEP, BEPC, BAC, BTS..., au lieu de s'attrouper autour des écrans géants, ont plutôt besoin de réviser leurs cours longtemps perturbés par des grèves perlées », a précisé le maire dans le communiqué.
Tout en souhaitant plein succès à tous les candidats aux examens, Luc Atrokpo compte sur le sens de compréhension de toute la population de Bohicon.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Editorial:Tension et Suspicion !

Thu, 06/14/2018 - 18:49

Au nombre des lois votées ces dernières semaines, ily a le code pénal qui suscite débat et interrogations au sein de la population de notre pays. Pour d'aucuns, ce code n'est que le bienvenu ; en ce sens qu'il permet au juge de s'appuyer sur des dispositions légales pour dire le droit par rapport à des faits et situations qui jusque là, ne sont pas formellement réglementés ou régis par la loi. Pour d'autres, c'est un code taillé sur mesure et dont certaines dispositions ne feront que compliquer l'existence à une catégorie de citoyens dans la République.

Des commentaires vont jusqu'à insinuer que c'est pour rendre la vie difficile à ceux qui se sont investis dans la vente de l'essence dite de contrebande et qui en tirent substantiellement leurs revenus, que des dispositions ont été insérées dans le dit code. Mais attention à se convaincre de cela. Car il ne faut pas opiner par rapport à cet aspect du débat sous l'emprise de l'émotion. Il faut dépasser cet état d'esprit, pour aller ou voir au delà d'une ou de quelques dispositions légales dans ce code. En effet, s'il est vrai que des décennies durant , ce commerce a permis à quelques-uns de nos compatriotes de survivre et non de vivre, il n'est pas moins vrai qu'il n'est que temps que l'État prenne ses responsabilités.

Et dans ce domaine précis, il n'y a que le parlement qui puisse jouer son rôle de légiférer, non pas pour faire mal au peuple, mais légiférer pour son bien. Il ne suffit que de constater avec amertume et désolation les incendies, les drames et les pertes en vies humaines causés par le commerce et la vente de l'essence dite de contrebande pour justifier les dispositions contenues dans ce code de loi y relatives. Faut-il alors continuer de s'apitoyer sur le sort de ceux qui interviennent dans ce secteur, qu'ils soient grossistes ou détaillants, pour voir mourir impuissants les nôtres de cancer, de ci ou de ça, de malformation due à ci ou à ça ou encore à d'autres maladies causées par cette qualité d'essence ?

Tout en ne perdant pas de vue, que brusquement, plus d'un million de nos compatriotes engagés dans ce secteur informel, se voient contraints d'abandonner leurs activités combien illégales, il faut bien les orienter autrement. Et les orienter autrement,c'est plaider pour leur reconversion, pour leur accompagnement par le gouvernement et par d'autres structures capables de leur redonner espoir ; ce qui pourra aider à éviter une éventuelle tension sociale qui pourrait advenir.

L'autre tension sociale à éviter, c'est celle que pourrait générer des dispositions d'un nouveau code électoral en gestation. Mais c'est déjà heureux qu'un séminaire parlementaire soit initié pour en débattre. Et il faut souhaiter que le contenu de ce code électoral envue, ne donne pas raison à ceux de nos compatriotes qui, avant même qu'il ne soit étudié et voté, pensent qu'il sera également taillé sur mesure, pour exclure d'avance certains potentiels candidats.

À ce sujet également, nous voulons croire qu'il ne s'agit que d'une suspicion dont il faut éviter les pièges. Il ne reste alors qu'aux députés législateurs et aux membres des institutions qui rendent obligatoires l'observance et l'application de nos différents textes et lois, de prouver leur bonne foi. Une bonne foi qui ne doit pas être prise à défaut par ceux qui craignent que des lois injustes et iniques sont votées au profit d'une minorité, pour régenter, dominer et brimer une majorité. (...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/768-tension-et-suspicion

Abbé Crépin M. Acapovi, Directeur de publication La Croix du Bénin

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Les enseignants de la maternelle et du primaire évalués samedi prochain

Thu, 06/14/2018 - 18:38

Dans le cadre du plan d'amélioration de la qualité de l'éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire, le ministère organise, le samedi 16 juin prochain, une évaluation en vue de jauger le niveau intellectuel des enseignants et envisager au besoin, des renforcements de capacités à leur profit.
Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, les enseignants subiront trois épreuves. « Il y aura une correction en bonne et due forme et tout se fera dans l'anonymat total. Lorsque les notes seront connues, on saura qu'est-ce que chaque enseignant présente comme besoin en formation », a expliqué le ministre. Fière de cette évaluation, le Syndicat national des institutrices et instituteurs acteurs du développement pour une éducation de qualité au Bénin (Syniadeq-Bénin) suggère qu'il n'y ait pas d'arbitraire dans le processus. Arnaud Agbohounka, secrétaire général du Syniadeq-Bénin, a souhaité qu'il n'y ait pas de distension car, selon lui, il y a des enseignants qui depuis 10 ans, sont titulaires de la classe de CI. Il a également émis le vœu que les résultats ne soient pas publiés sur les réseaux sociaux.
Cette évaluation initiée par le ministère des enseignements maternel et primaire suscite déjà des inquiétudes dans le rang des enseignants. Plusieurs d'entre eux s'inquiètent des intentions réelles cachées derrière une telle initiative. Assisterait-on à des radiations après la proclamation des résultats ? C'est la grande question que beaucoup d'entre eux se posent.
F. A. A.

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