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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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Mémoire du chaudron 91

Mon, 06/18/2018 - 13:38

Je repense à cette sensation indescriptible que l'on éprouve lorsque l'on rentre dans Cotonou après avoir parcouru, en si peu de jours, tout ce que le Bénin profond a de divers et variés. On se rend compte alors, en voyant cette circulation de plus en plus dense, à l'entrée de Calavi, en voyant ensuite Cotonou dans son train-train habituel, dans cette indifférence involontaire qu'il semble afficher vis-à-vis de vous, comme si vous aviez toujours été là, on se rend compte de cette étrange magie que peuvent offrir les différents tableaux de vie au sein de ce même pays. Nous avions roulé sans arrêt depuis Glazoué. Notre meeting n'avait pris fin qu'autour de cinq heures ou six heures du matin. Je me demande encore aujourd'hui, comment mon allié, Macaire Johnson a pu faire preuve d'une pareille endurance sans être chauffeur de profession. Car, j'avais, au bout de ma résistance physique, dormi tout le long du trajet, jusqu'à Cadjèhoun. De sorte que je n'entendis parler que plus tard, de cet accident qu'eut une des voitures de notre cortège dans la zone de Glazoué et qui fut fatal à un usager de la route.

J'aurais pourtant bien aimé être en éveil et contempler le décor sublime du paysage dans les encablures de Gobè, de Mondji Gangan. J'avais eu une expérience formidable de ces milieux géographiques, lorsque pendant l'une de mes vacances scolaires que je passai dans ma famille maternelle entre Kpingni et Vèdji. Je fis le parcours de Dassa jusqu'au petit village de Atchakpa où travaillait un de mes oncles maternels pour la Société Sucrière de Savè. Je fis ce trajet, assis sur le siège arrière d'un vélo que pédalait avec opiniâtreté mon cousin Elie à qui j'en avais pourtant à revendre au plan physique.

Je repense encore à ces véhicules que nous croisions à vive allure et qui projetaient dans nos visages de fines particules d'eau, mais qui, sous l'effet de la vitesse, nous picotaient comme s'il se fut agi de minuscules bouts d'aiguilles. Mais, ma récompense à l'arrière de ce vélo était le grandiose tableau que m'offrait ce lent défilement de collines, avec parfois des rochers si curieusement disposés que je me demandais comment tout cela tenait en équilibre depuis si longtemps. Élie qui était déjà très habitué à faire ainsi l'itinéraire à vélo, se transformait alors en guide, répondant aux innombrables questions dont je l'assommais. Il le faisait sans doute avec beaucoup de bonheur, parlant et pédalant à la fois. Je ne sais plus combien de temps dura ce voyage. Mais, nous arrivâmes à destination au crépuscule. Les fesses rendues momentanément insensibles par le siège arrière du vélo, je fus heureux de pouvoir enfin me dégourdir les jambes.

Atchakpa était un petit village essentiellement habité par les ouvriers de la Société Sucrière de Savè dont les plantations de canne à sucre s'étendaient à perte de vue. J'y passai un mois, dans une ambiance paysanne et champêtre. Mon oncle, comme d'ailleurs la plupart des ouvriers de la société, entretenait un champ sur les abords du périmètre planté. Mon cousin Élie et moi nous y rendions tôt le matin, à vélo, en longeant la ligne de chemin de fer. Nous passions alors toute la journée dans ce champ de manioc où poussaient également arachides et haricots. À vrai dire, je n'y faisais pas grand chose. Non pas que je n'en eusse pas le désir, mais mon oncle ne me le permettait pas. Il était si attentionné que, parfois, cela finissait par me mettre mal à l'aise. Mais, je ne m'ennuyais pas pour autant. Je profitais de ses longues absences, quand il était occupé par ses activités à la société, pour prendre la houe et essayer la concurrence avec Élie, sur le désherbage des pieds de manioc. Inutile de dire que la compétition tournait toujours en ma défaveur.

Et le plus redoutable pour moi, c'était lorsque nous tombions sur l'une de ces nombreuses vipères qui se recroquevillaient sous les amas de feuilles sèches. La proximité des plantations de la société sucrière expliquait sans doute la prolifération dans les champs alentours de ces reptiles attirés par les petits rongeurs. J'avais la phobie des reptiles. Mais, j'en voyais tellement tous les jours dans le champ que je finis par guérir de ma phobie. Mon oncle me laissa des bottes que je chaussais. Eux n'en avaient visiblement pas besoin, car ils savaient apercevoir là où moi je ne voyais rien. Les moments que j'affectionnais dans cette vie champêtre, c'était lorsque, tôt le matin, nous faisions le tour de pièges que nous avions tendus la veille au soir.

La moisson était généralement bonne et j'aimais cette senteur de poils brûlés qui envahissait l'air lorsque nous nous mettions à griller sous un feu improvisé, lièvres et gros rats. Les journées à Atchakpa étaient rythmées par les nombreux passages de train. Je me souviens de la vibration qui parcourait toute notre petite chambre, lorsque le train de marchandises passait au milieu de la nuit. À ma grande surprise, j'étais le seul que ce passage fort indiscret de l'autorail tirait du sommeil. Certainement sous l'effet de l'accoutumance, les autres dormaient les poings fermés.

Je repense à cet épisode de ma vie quand il m'arrive de disserter, seul, sur des notions abstraites telles que le bonheur et l'épanouissement. Car, je crois bien avoir été très heureux dans cette ambiance de simplicité et même de dénuement. Les repas étaient sommaires, mais d'une saveur que je n'expérimente plus aujourd'hui. Il n'y avait ni poste téléviseur, ni Internet. J'étais allé à Atchakpa sans le moindre livre dans mes bagages. Je fis pourtant, là, une expérience presque mystique de l'épanouissement.

Les années sont passées et j'ai donc franchi ce pont qui enjambe le fleuve Ouémé. Au milieu de la nuit, j'ai parcouru d'un trait toute cette zone, sans plus ressentir la poésie de mes années d'insouciance. J'étais embarqué dans la course au pouvoir. Et je perdais progressivement certains de mes sens. Je perdais sans le savoir et sans le vouloir, mon aptitude au bonheur.

Ce dimanche matin à Cadjèhoun, dixième jour de campagne électorale, je prenais progressivement conscience de ce qui m'arrivait. L'homme avec qui j'avais passé tant de mois à discuter, analyser, deviser, cet homme avec qui j'avais partagé tant de confidences, deviendrait, dans quelques jours, Président de la République. Quel était le sens profond de mon implication dans cette aventure que je n'avais ni planifiée ni calculée ? Et que nous réserve d'ailleurs tout ce tourbillon ? De quoi sera fait demain, après ce sacre qui était désormais imparable ? Notre vie est comme un bateau ivre à bord duquel nous avons la satisfaction de tenir un gouvernail qui, en réalité, n'influe que très peu sur la direction et l'itinéraire.

Dimanche, dixième jour de campagne. Dans la rue, devant le domicile de Yayi à Cadjèhoun, notre cortège, à peine rentré du nord, se repositionne déjà pour l'étape du jour : le Mono et le Couffo.

Agglutinés sur la petite véranda, nous parlons bruyamment de tout et de rien. Yayi était monté à l'étage. Cela faisait bien 24 heures qu'il n'avait pas fermé l'œil. Sa voix s'éteignait peu à peu. Je me demande, pensif, comment il réussira à enchaîner les meetings de la journée. Surtout qu'il s'agira, entre autres, de mettre pieds dans le Couffo, zone fortifiée d'un certain Bruno Amoussou. Un leader politique qui inspirait crainte et terreur à Yayi. Un tout autre volet de notre campagne s'ouvre.

(✋À demain)

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Le général Robert Sèwadé inhumé le 30 juin prochain

Mon, 06/18/2018 - 13:34

Le général de brigade à la retraite, Robert Sèwdé, sera conduit en sa dernière demeure, le samedi 30 juin 2018, à Ekiohoué, son village natal sis à Bétoumey, dans la commune de Djakotomey. Suivant le programme des obsèques, les honneurs militaires sont prévus pour le vendredi 29 juin 2018 à Cotonou. Une veillée de prières sera organisée le même jour, à la salle St Charbel à Akpakpa Dodomey.
La messe d'enterrement et l'inhumation dans l'intimité familiale auront lieu le 30 juin dans son village natal.
L'ancien directeur général de l'ex-Gendarmerie nationale du Bénin a ‘'passé l'arme à gauche'', le 19 mai 2018, à l'âge de 65 ans.
F. A. A.

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La soutenance des thèses de doctorat suspendue provisoirement

Mon, 06/18/2018 - 09:39

Le président de l'Université de Lomé, Dodzi Kokoroko a, dans une correspondance, annoncé la suspension provisoire des soutenances. Cette décision est relative aux contraintes budgétaires.
Au regard de l'accroissement spontané de doctorants et la floraison des thèses, la situation actuelle ne favorise pas les autorités universitaires. Ainsi, l'Université de Lomé met provisoirement un terme à la soutenance des thèses. Cette mesure fait suite à la décision N° 014 du 16 février 2017 fixant les modalités d'encadrement des doctorants par les directeurs de thèse admis à faire valoir leurs droits à la retraite, et à la note de service N° 012 du 28 février 2017 à l'attention des étudiants inscrits en thèse de doctorat depuis plus de 05 ans. Les autorités s'emploient à vite résoudre la situation afin d'empêcher les interprétations erronées qui prétendent que les doctorants prendront en charge les incidences financières relatives à leur soutenance. À cet effet, les discussions sont en cours entre la présidence de l'institution et la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DAAS) afin de régulariser au plus tôt la situation.
L'application stricte de l'arrêté du 16 février 2017 permettra à la présidence de préciser les modalités afférentes à l'organisation de chaque soutenance de thèse de doctorat à l'Université de Lomé. La DAAS est tenue de communiquer au plus tôt le logement des membres de jury externes. La prise en charge des frais de voyage dans les conditions les plus favorables et les indemnités des membres du jury, selon les modalités en vigueur à l'Université de Lomé s'y ajouteront. D'après les autorités universitaires, lesdits frais entièrement pris en charge par l'Université de Lomé, exigent une anticipation et une organisation strictes.
Les autorités académiques signalent à cet effet que " l'Université de Lomé se réserve donc le droit de ne plus rembourser des frais inhérents à une quelconque soutenance de thèse." Elles entendent procéder au réajustement des frais de thèse en vue de régler définitivement la question.
G. A.

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Noélie Yarigo décroche les 800 m en France

Mon, 06/18/2018 - 09:15

Encore un nouveau coup de l'athlète internationale béninoise Noélie Yarigo. Spécialiste du 800 m, Noélie Yarigo vient de remporter le Meeting international de Marseille avec un chrono de 2'01''68. Un record qui lui donne une avance sur l'Ougandaise Docus Ajok et la Française Leila Boufaarirane. L'athlète décroche ainsi la médaille devant ses challengers. Cette médaille vient s'ajouter à celle reçue à la deuxième place au Meeting international d'athlétisme Ostrava Golden Spike en République tchèque, le 13 juin 2018 et à celle de Seiko Golden Grand Prix au Japon, le 20 mai dernier. Noélie Yarigo fait la fierté du peuple béninois dans les grandes compétitions à l'international.
G.A

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Nouvelle vision autour des actions du Gouvernement

Mon, 06/18/2018 - 09:00

Le gouvernement décide enfin de libérer l'information. C'est du moins ce qu'on est tenté de croire à la suite du message porté, ce week-end, aux responsables de l'administration en poste dans les 12 départements du pays.
La nouvelle a été annoncée par le Responsable médias et Chargé de mission du Chef de l'État. Edouard Loko les a informé qu'ils peuvent désormais communiquer à loisir sur les actions du gouvernement. Ce qui n'était pas le cas depuis l'arrivée de Patrice Talon au pouvoir, où la communication est centralisée au niveau de la Présidence.
À la tête d'une équipe de la direction de communication de la Présidence, Édouard Loko a notifié aux points focaux du gouvernement que « Plus rien ne sera comme avant » en ce qui concerne la gestion de la communication autour des actions du Gouvernement. Un message clair qui donne l'assurance de ce que le chef de l'État est au parfum des nombreuses critiques à l'endroit de sa direction de communication.
« Le chef de l'Etat nous a instruits pour vous dire que désormais la parole est libérée. Vous avez l'obligation de communiquer autour de vos actions respectives », a déclaré le porte-parole des envoyés spéciaux de Patrice Talon. Le président de la République invite les responsables de l'administration à communiquer autour des actions du gouvernement en vue d'éclairer la lanterne des populations.
Selon les informations reçues par le Chef de l'État, ses représentants s'abstiennent de toutes communication avec les médias, craignant des sanctions administratives. Ce qui dessert le gouvernement dans ses actions salvatrices pour le bien des populations.
La réserve observée jusque-là à l'avènement du Gouvernement de la Rupture avec le système de la normo-communication, a plombé le droit du citoyen à disposer d'informations crédibles. Une situation qui offre le champ libre à l'intoxication et aux mensonges nuisibles au pouvoir. Il n'est plus question selon Édouard Loko de faire obstruction à l'information. Il appelle donc tous les responsables en poste au niveau des départements à s'ouvrir aux médias afin que l'information vraie relative aux actions du gouvernement atteigne toutes les populations.
Giscard AMOUSSOU

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Des avancées notables sur le Code électoral

Mon, 06/18/2018 - 01:50

Du 14 juin 2018 à Azalai Hôtel de la Plage à Cotonou a lieu un séminaire parlementaire sur la réforme du Code électoral.
Au terme des travaux en ateliers, plusieurs points ont retenus les attentions. Il s'agit d'abord de la nécessité de la recherche d'un consensus autour du nouveau code électoral. L'autre question importante est relative à l'urgence des mesures idoines pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décisions dès les prochaines.
Au terme des assises, il est à souligner le vœu à revoir en hausse, le nombre de sièges des députés pour tenir compte de l'évolution démographique du pays. Aussi, trouvent-ils nécessaire de choisir un mode de scrutin pour plus de sincérité dans le vote des électeurs et pour favoriser le regroupement des partis politiques. La question de la nécessité à prévoir de nouvelles modalités pour l'élection des maires et des mécanismes pour éviter leurs destitutions récurrentes est passée au peigne fin. Les participants ont reconnu les dépenses énormes que créent les élections au Bénin. Et pour cela, ils ont jugé bon d'opter pour des élections générales ; ce qui fera de l'économie pour le pays et évitera que l'on ne soit en campagne permanente. Ils n'ont pas manqué de faire des recommandations au renforcement des attributions de la CENA en lui confiant la gestion du fichier électoral et la gestion du financement public des partis politiques. Ceci passe par des mesures qui garantissent sa plus grande professionnalisation. L'introduction dans le nouveau code électoral des dispositions pour décourager la transhumance politique tient à cœur aux acteurs politiques. Ce qui a été unanimement approuvé. Reste alors à comment s'y mettre pour éviter les dérapages. Pour les points de convenance, il faut aussi relever la nécessité de procéder à une révision ciblée de la constitution pour rendre possible certaines des améliorations souhaitées. Il faut remarquer que les questions du quitus fiscal, de la résidence et du seuil électoral pour l'attribution des sièges ont fait l'objet de vifs débats et méritent d'être vidées.
Les travaux du séminaire ont été placés sous la présidence de Me Adrien Houngbédji, Président de l'Assemblée Nationale. Ont participé aux travaux, des présentants du gouvernement, du corps diplomatique, des députés, des chefs de partis politiques, des représentants de la société civile, des centrales syndicales, des autorités religieuses et confessionnelles, des personnalités politiques, du monde universitaire et autres.

G. A.

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Le Bénin entre en compétition ce lundi

Mon, 06/18/2018 - 01:31

Envoyée à Naïrobi pour défendre les couleurs nationales, les tennismen béninois entrent en compétition ce lundi
L'équipe béninoise de tennis qui séjourne dans la capitale kényane, dans le cadre de l'édition 2018 de la Coupe Davis de tennis, entre officiellement en compétition demain. Logé dans la poule A, le Bénin rencontrera pour le premier tour des talents de taille. Il sera face au Nigéria, au Rwanda et au Cameroun.
La performance des joueurs n'étant plus à douter, le Bénin à plus des chances de sortir sa tête du lot. Au nombre de 4 joueurs en plus du capitaine de l'équipe, ils n'entendent pas faire piètre figure. L'équipe constituée d'Alexis Klégou, de Magloire Yakpa, de Felix Hounkpevi et de Delmas N'tcha entendent offrir cette chance au Bénin pour entrer dans le groupe II zone Afrique. Ils sont les portes flambeaux du drapeau béninois à Naïrobi. La compétition se tient du 18 au 24 juin 2018.

G. A.

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He Abdoulaye Gounou parle des innovations du code pénal

Mon, 06/18/2018 - 01:14

Code pénal du Bénin : de la modernisation à la répression. C'est le thème de l'émission « Ma part de Vérité », de ce dimanche 17 juin, sur Golfe TV. Rachidi Odjo a reçu comme invité le député Abdoulaye Gounou, Vice-président de la commission des lois et des droits de l'Homme de l'Assemblée nationale

Après le vote survenu, dans la nuit de mardi 12 juin dernier, le nouveau code pénal continue de susciter des réactions diverses. Chacun y vas selon sa compréhension et son tempérament. Le vice-président de la commission des lois du parlement, He Abdoulaye Gounou, s'est prêté aux questions du journaliste sur le plateau de l'émission « Ma part de Vérité››.
Le député a d'abord clarifié le contexte et montré que le code n'est dirigé contre personne. "Un code, c'est un texte unifié qui porte sur un domaine donné. Un code pénal, c'est un code qui sert à réprimer. Il réprime des personnes qui sont dans une situation autre que prescrit par la loi", a expliqué Abdoulaye Gounou. Il confie que " Ça fait 17 ans que ce code traînait dans le circuit de l'hémicycle". L'absence d'un code fait qu'on appliquait un texte hérité de la colonisation. " C'est un texte français. Il y a des choses qui ont disparu et ne sont plus d'actualité " affirme le député. " Le cas de la peine de mort, le travail forcé. Dans le même temps, il y a beaucoup d'autres infractions qui ne sont pas prêtes dans ce code. Le code voté est dans un élan de modernisation ", soutient-il. M. Gounou explique par ailleurs que le code n'a pas été voté dans la précipitation, contrairement à ce que disaient certains. "Ce code a fait l'objet de six plénières. En commission, nous avons mis plus de deux mois à lire ce code'', a souligné le parlementaire.
L'honorable Abdoulaye Gounou a précisé que c'est au moment où Joseph Djogbénou était président de la commission des lois qu'il a fait sortir beaucoup de lois laissées en suspens. C'est le cas de ce code et bien d'autres notamment celui relatif numérique et la loi sur le statut des magistrats.
Le vice-président de la commission de lois dira que ce code a été envoyé au gouvernement pour la mise à jour. ''Ce code tel que nous l'avons a été l'émanation du gouvernement puisque, c'est lui qui a les moyens", a-t-il ajouté . "Nous avons été en séminaire pour l'appropriation du code. On est revenu 10 fois en commission pour cela. Il fallait en finir avec, c'est pour cela qu'on a dû aller jusqu'au bout pour voter ledit texte ", a confié Abdoulaye Gounou. Il se désole des critiques faites par certains de ses collègues deputés qui estiment qu'il s'agit d'une loi pour faire plaire au gouvernement. Il a avoué que, "Ce n'est pas pour la première fois qu'un texte a été adopté de la sorte''. Selon lui, il y a "une procédure parlementaire réglementée par le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Lorsque le président suspend la séance, celle qui suit même avec une personne, le séance suit son cours. Si la séance est levée, il faut le quorum pour la séance qui suit pour qu'elle soit ouverte. Pour ce code, on a jamais levée la séance jusqu'à la fin". Il martèle que " pour ce texte nous avons trop traîné".

Le code en question

"Rien n'a été inventé dans ce code", estime-t-il. Le député confie que "pour l'aspect de la répression en matière d'attroupement, il y en a partout dans tous les pays''. ''Il faut réglementer les regroupements", soutient-il. Dans le cas où " dans le groupe quelqu'un tient une arme, tout le monde est impliqué et il appartient aux organisateurs d'être extrêmement vigilants", conseille le député avant d'ajouter : " Ne voyez pas que la répression". Car explique l'honorable Gounou, " le code pénal est appliqué par le juge (...). Et le juge fait ses enquêtes et apprécie au cas par cas avant que la décision ne soit prise". Dans le cas de l'essence Kpayo, le député rassure que le gouvernement ne va pas se lancer dans la lutte sans réflexions. Il fait comprendre qu' " il y a avait des luttes contre ce commerce pendant longtemps. Et ce que cela crée comme dégâts est énorme". En plus rappelle-t-il, " il y a le code de la douane qui interdisait ce commerce. Le code est venu préciser les peines''. L'élu du peuple reconnaît que " des centaines de milliers de Béninois se nourrissent de ce commerce. On ne peut pas y mettre un terme précipitamment". Cette observation a été faite au ministre de la justice, au moment de l'étude du texte. " On l'a dit au Garde des sceaux qu'avant de commencer la répression, le gouvernement pense à la mesure d'accompagnement", soutient-il. Pour lui, " c'est vrai, il fait du mal à l'économie mais il faut le prendre avec précaution". Il ajoute que " Tout se fera dans la pédagogie, dans le dialogue, dans l'accompagnement, de sorte à opérer une mutation en douceur. Il faut une débat, une assise avec les acteurs pour s'en sortir". Le député déclare que " personne n'ira violenté personne". ''C'est un code qui vient actualiser les concepts. On a inscrit des infractions contre l'environnement, la cybercriminalité, le terrorisme, il y a des aspects qui ont trait aux gouvernants ; nous avons pénalisé des infractions contre le code des marchés publics", informe-t-il.
Giscard AMOUSSOU

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'Minadjangodo'' soutient les actions du chef de l'Etat

Sun, 06/17/2018 - 20:50

Les leaders du mouvement politique ‘'Minadjangodo'' ont tenu, ce samedi 16 juin 2018, une séance d'échanges avec les populations de Cotonou. L'objectif de cette rencontre est d'expliquer les actions menées par le président Talon depuis son accession au pouvoir. Ainsi, sept leaders du mouvement ont exposé aux populations les actions menées dans divers secteurs. ‘'Ensemble pour relever le défi du Bénin révélé'', c'est le sens de l'engagement des partisans du mouvement.
Selon Ezéchiel Lissassi, organisateur général de la rencontre, comme projet avant la campagne qui vient de commencer, le Bénin entier est en chantiers, chantiers de routes, car sans route, il n'y a pas de développement. En dehors des routes, le projet Arch déjà en cours d'exécution sera expliqué aux populations, a-t-il précisé. Il en est de même des microcrédits aux plus pauvres. Jusque là, poursuit l'organisateur général, certaines personnes continuent de se plaindre pour dire que les microcrédits n'ont pas encore commencé. « Talon ne fera pas les microcrédits comme ça se faisait. Il faut identifier qui a pris l'argent et comment arriver surtout à rembourser », a-t-il souligné.
Dans un contexte où l'intoxication s'intensifie, le mouvement ‘'Minadjangodo'' s'est aussi engagé à soigner l'image du président Talon. Selon le chargé de communication du mouvement, Rodrigue David Gnanhoui, il y a de l'opprobre qui est jeté sur le gouvernement. L'un des plus récents est l'interdiction de la vente de l'essence frelatée. Faux !, a-t-il rétorqué avant d'ajouter qu'il est vrai que le code pénal en parle, mais la lutte ne se mènera pas comme les gens le pensent.
Le mouvement ‘'Minadjangodo'' mène ses activités politiques depuis 2014. Il est présidé par Irène Béhanzin.
F. A. A.

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« Le social doit permettre au citoyen de produire lui-même de la richesse », affirme Aké Natondé

Sun, 06/17/2018 - 20:32

L'ancien ministre des travaux publics et des transports et député membre du bloc de la majorité parlementaire, Aké Natondé, invité dans l'émission ‘'90mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 17 juin 2018, a expliqué que le social doit permettre au citoyen de produire lui-même de la richesse. Pour l'ancien ministre, on ne peut pas se contenter de parler du social pour le social, et on ne doit pas passer de maison en maison pour distribuer de l'argent aux citoyens pour dire vivez bien, nous faisons du social. « Je ne suis pas partisan du moindre effort », a-t-il martelé. Il faut apprendre aux gens à pêcher, a précisé le député. Selon M. Aké Natondé, le gouvernement a l'obligation de mettre un cadre juridique, un cadre institutionnel qui promeut la création de la richesse, qui facilite aux populations la possibilité de s'adonner à des activités génératrices de revenus légalement, et de créer vraiment de la richesse. Evoquant la loi sur la location qu'il a initiée, le député souligne que cette loi a été fortement soutenue par le gouvernement qui met les bouchées doubles pour son entrée en vigueur.
L'ancien ministre des travaux publics assure que c'est une loi complète qui a été votée et on parlera désormais plutôt des agences immobilières. Au terme de cette loi, poursuit-il, il n'y aura plus de démarcheur informel et la manière dont les agences immobilières doivent être rémunérées est connue et bien précisée dans le texte. Les démarcheurs qui voudront continuer dans le secteur devront, selon le député du bloc de la majorité parlementaire, ouvrir leurs agences immobilières et se déclarer au ministère de l'urbanisme, avoir leurs cartes professionnelles et respecter les règles du jeu. Ces agences immobilières ne pourront plus faire signer des contrats contenant plus de trois mois de caution, et c'est prévu dans la loi. Si vous ratez le paiement de votre loyer, le propriétaire a aujourd'hui la facilité de vous mettre dans la rue, a-t-il notifié avant d'ajouter que le mécanisme a été assoupli de ce point de vue-là. Une simple ordonnance suffit aujourd'hui pour être dehors.
Abordant le vote du nouveau code pénal qui encadre la commercialisation de l'essence de contrebande, Aké Natondé estime que ce n'est pas une loi contre l'essence ‘'kpayo'', contrairement à ce que les gens véhiculent sur les réseaux sociaux. Avec 1007 articles, ce nouveau code recèle de nouvelles infractions qui sont apparues, renseigne l'ancien ministre. Selon lui, l'ancien texte est un code colonial qui remonte à une époque où, il n'y avait pas des infractions telles que la cybercriminalité, il n'y avait pas de web qui était généralisé, il n'y avait pas de réseaux sociaux, il n'y avait pas de cybercriminels, il n'y avait pas l'essence de contrebande au moment. Aujourd'hui, informe-t-il, ces infractions sont nées et quand quelqu'un va au tribunal devant les juges, ceux-ci n'avaient pas le confort juridique pour pouvoir juger les affaires. Donc, il était question pour le législateur que nous sommes, de prévoir maintenant toutes les nouvelles infractions qui sont apparues entre temps, d'enrichir le code et c'est ce qui a été fait par les gouvernements successifs, nous, on a fait qu'étudier et voter, a conclu le député.

F. A. A.

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L'UN réfléchit sur la participation et l'engagement politique de ses cadres

Sun, 06/17/2018 - 19:12

Les cadres de l'Union fait la Nation (UN) se sont réunis, ce samedi 16 juin 2018, à l'Université d'Abomey-Calavi. L'objectif de cette conférence est de réfléchir sur la participation et l'engagement politique des cadres de ce regroupement politique. Deux principales communications ont meublé les échanges. Il s'agit de : ''L'homme politique et la gouvernance au bénin : enjeux et perspectives'' et ''Le système partisan et le code électoral''.
Le président par intérim de l'UN, Antoine Idji Kolaolé, à l'ouverture des débats, a attiré l'attention des participants sur les réformes, le type de réformes pour un parti comme l'Union fait la Nation. « Comment voulez-vous inscrire votre activité d'aujourd'hui et votre activité militante aujourd'hui et demain ? Comment voulez-vous inscrire dans la continuité le combat que vous avez mené vous membre de l'Union à travers tout le pays, comment voulez-vous vous inscrire dans la dynamique politique du Bénin d'aujourd'hui ? C'est ce à quoi vous êtes appelés à réfléchir », a-t-il lancé aux participants.
M. Célestin Guidimin, président du Comité défense et sécurité du parti et l'un des principaux communicateurs, a souligné qu'il s'agit de travailler progressivement à une relève, de former des cadres techniquement compétents et politiquement engagés.
Cette conférence a connu la participation de nombreux cadres de l'UN. Beaucoup d'entre eux sont intervenus pour agrémenter les échanges.
« Un cadre politique sans compétence technique est un danger », « Un cadre technique sans conviction politique est une perte », et « Cadre de l'Union fait la Nation, maintenons une veille politique permanente pour la gouvernance », sont les messages affichés sur les murs de la salle qui a abrité la conférence.
F. A. A.Bonjour

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Présentation officielle des projets touristiques et démarrage de la phase opérationnelle des travaux

Sun, 06/17/2018 - 16:07

Sous l'initiative de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT), Semé city a accueilli dans l'après-midi du jeudi 14 juin 2018, une cérémonie qui consacre l'entrée en scène des architectes dans le cadre du démarrage des études pour la réalisation des projets touristiques du Programme d'Action du Gouvernement.

Cette séance a eu lieu en présence des Ministres de la culture, du tourisme et du sport, Oswald HOMEKY et celui du cadre de vie, Didier TONATO, des autorités politico-administratives, des maires, des Chefs d'arrondissements et quartiers des localités devant abriter lesdits projets.

La vision du gouvernement est de faire du tourisme, appuyé sur les patrimoines, un levier économique créateur d'emploi. C'est pour cette raison que le gouvernement veut investir pour le tourisme pour récolter les fruits à long terme. << Et c'est parce qu'il y a une conviction du gouvernement que le tourisme développé, articulé et ces patrimoines mises en tourisme peuvent être le pétrole du Bénin >> a déclaré le Directeur de l'ANPT, José PLIYA. Au cœur de ce qu'offre le Bénin dans le secteur touristique, nous avons le patrimoine historique et culturel qui fait la singularité de la destination Bénin. Et selon le Directeur de l'ANPT, << sur ces projets phares, cinq (05) sont construits autour du patrimoine historique et culturel en l' occurence : Esclavage, vodoun, histoire de Ouidah, rois d'Abomey et les amazones.>>

Ainsi, le gouvernement du Président Patrice TALON a décidé d'investir de manière très importante dans le tourisme car nous sommes l'un des seuls pays d'Afrique à posséder cinq (05) équipements muséo-culturels de cette envergure.

Les participants ont assisté aux différents passages des architectes venus présenter leurs missions et leurs projets sur les sites suivants :
ABOMEY : Musée thématique et arène voduns non masqués ;
ALLADA : Esclavage, résistance et mémoire : Musée Toussaint LOUVETURE ;
OUIDAH : Centre historique ;
OUIDAH : La Marina ;
OUIDAH : Route de l'esclave
PORTO-NOVO : Musée international des arts et civilisations vodun/orisha.

Après les présentations, il y a eu les Questions/Réponses entre les participants et les différents architectes qui ont permis aux participants de mieux comprendre les démarches suivies par les cabinets d'architectes pour proposer les résultats finaux de leurs travaux.

Le Ministre Oswald HOMEKY a exprimé sa joie pour le travail abattu par les cabinets d'architectes et les a encouragé pour la suite des travaux afin de révéler le Bénin au monde entier à travers ces différents projets dont les travaux physiques de réalisation commencent pour la plupart au premier trimestre 2019.

Le gouvernement passe donc des idées à la réalisation de ce qui rendra dans les prochains mois encore notre pays plus attractif aux yeux des nombreux touristes et béninois qui ne demandent que ça. Un pas de plus dans la révélation du Bénin donc !

D.Com / Pr de la Rép. du Bénin

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La police perd un véhicule d'intervention à

Sun, 06/17/2018 - 14:49

La Police Républicaine a perdu un véhicule Pick-up, vendredi 08 juin dernier, lors d'une opération, à Ouidah. Selon les témoins, les policiers étaient en train de poursuivre un véhicule chargé hors gabarit, lorsque l'accident s'est produit. Le Pick-up qui a subi de nombreux dégâts s'est retrouvé dans le décor, hors de la route inter-Etats Cotonou-Lomé.
La police s'est refusée à tout commentaire sur les circonstances et le bilan de l'accident.
D. M.

Les images

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Les tennismen béninois peaufinent leur préparation à Nairobi

Sun, 06/17/2018 - 01:49

Les tennismen béninois ont rallié la capitale Kényane ce jeudi 14 juin 2018 où ils prendront part du 18 au 24 juin 2018 à la Coupe Davis 2018.
Une compétition qui oppose les meilleures nation du continent. Face au Kenya, à l'Algérie, au Nigeria, à la Namibie, au Rwanda, au Mozambique, au Cameroun et à l'Ouganda, la délégation béninoise composée de Bruno Danhouan (capitaine), Magloire Yakpa, Félix Hounkpèvi, et Delmas N'Tcha et Alexis Klégou affiche sérénité et détermination. Elle compte rééditer l'exploit de l'année dernière en Egypte afin d'accéder à la Zone II Afrique.

En images
Magloire Yakpa, Félix Hounkpèvi, Delmas N'Tcha, Alexis Klégou à l'entrainement le vendredi 15 et le samedi 16 juin sous la supervision du Capitaine Bruno Danhouan








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Tennis

Sat, 06/16/2018 - 21:59
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Naissance prématuré d'un bébé en plein examen blanc

Sat, 06/16/2018 - 19:06

Les candidats à l'examen de Brevet d'études du premier cycle (Bepc) ont assisté mardi dernier au Ceg2 d'Abomey, à la naissance prématurée d'un bébé. Alors qu'ils composaient pour l'examen blanc, une élève a sollicité la permission auprès de la surveillante de salle vers 9 h pour aller aux toilettes. Mais sa tenue ensanglantée a révélé le-pot-aux-roses. Aidée de ses camarades et quelques dames, elle a dû avouer son forfait. « J'ai avalé des pilules pour me débarrasser d'un fœtus de sept mois », a-t-elle confié.
Sur instruction des responsables de l'établissement, la ‘'candidate mère'' et son bébé ont été conduits d'urgence à l'hôpital.
F. A. A.

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Des kits et d'équipements offerts aux relais communautaires

Sat, 06/16/2018 - 17:03

Des kits et des matériels ont été offerts à 270 relais communautaires de la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo, ce jeudi 14 juin 2018, à la mairie d'Allada. La cérémonie s'est déroulée en présence du maire de ladite commune Michel Acléhinto.
Financés à un montant total de 28.337.349 francs CFA par l'USAID, ces matériels sont composés d'un lot de registre de collecte de données, des équipements de travail et des kits de visibilité. Un appui qui s'inscrit dans le cadre de la réussite du projet dénommé Paquet d'interventions à haut impact dans les Communautés (PIHI-COM), une initiative de l'Etat béninois.
Le projet a démarré en 2013, dans le but de réduire la mortalité maternelle et infantile dans la zone sanitaire Allada-Zè-Toffo par l'entremise des relais communautaires.
« Ce geste de l'USAID confirme la grandeur de la coopération entre les Etats-Unis et le Bénin », a affirmé Dr Emmanuel Victor Cocouvi, directeur départemental de la santé de l'Atlantique.
Pour le directeur Pays APC, Jean Affo, l'agent de santé ne peut pas réussir seul les problèmes de santé communautaire, ce qui justifie la création des relais pour lui prêter main forte.
Le préfet de l'Atlantique, Jean Claude Codjia, parrain de la cérémonie, a déclaré que ce projet visant la santé des communautés est bien en adéquation avec le troisième objectif parmi ceux de développement durable.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Richard Flash et son projet novateur pour les artistes

Sat, 06/16/2018 - 17:00

Avec son initiative dénommée « Flash Tour 2018 », Richard Flash s'engage à apporter du divertissement aux populations des 77 communes du Bénin. Cet événement qui va durer 06 mois, démarre le samedi 23 juin 2018 à Tori-Bossito et sera clôturé en apothéose à Cotonou.
Ce projet est la réponse à un besoin de mobilisation, de divertissement et d'engagement des citoyens pour le développement de leurs localités.
L'objectif principal de « Flash Tour 2018 » est d'aller au contact des gens et leur donner la joie de vivre quelle que soit leur commune. Lors de cette tournée, les artistes auront à faire passer des messages de sensibilisation sur les grossesses en milieu scolaire, l'autonomisation des femmes, la participation citoyenne au développement, la culture de la tolérance, les violences basées sur le genre, les crimes rituels, les valeurs du succès, la paix, la lutte contre la corruption et autres.
Richard Flash sollicite davantage l'implication de chaque citoyen au développement des communes du Bénin. « Le Bénin ne peut se développer que par lui-même, par le fruit des énergies associées de tous les Béninois du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest », affirme l'artiste musicien. Selon Richard Flash, il faut agir sur tous les leviers susceptibles d'induire cette participation citoyenne. A travers ce projet, l'artiste a trouvé la thérapie utile pour s'adresser à la jeunesse, aux femmes, aux élus locaux et aux dirigeants du pays.
Cette tournée musicale permettra de promouvoir certains artistes comme Sagbohan Danialou, Olouwa Kêmi, Sessimè, Don Mètock, Pélagie la Vibreuse, Willy Mignon, Poly Rythmo, Tohon Stan, Rico's Campos, Petit Miguélito et autres vedettes. Richard Flash compte aussi associer dans chaque commune des artistes locaux qui ont eux aussi besoin de promotion. Plusieurs sponsors et partenaires dont le ministre de la culture Oswald Homeky, accompagnent ce projet pour la réussite de l'évènement.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Richard flash

Sat, 06/16/2018 - 16:29
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Aider Kérékou et Talon

Sat, 06/16/2018 - 15:29

(Par Roger Gbégnonvi)

​Un Bénin dont les lettrés constituent un paquet d' ‘‘intellectuels tarés'' engendre un ‘‘Bénin désert de compétences''. Cet enfantement normal annoncé sous les lambris dorés de l'Elysée dérangea davantage les esprits que la tare énoncée entre les murs sans enluminure de la Marina. Aujourd'hui encore, malgré la logique de la concordance Kérékou-Talon, la perplexité demeure, et l'amour-propre voudrait nier l'évidence : ‘‘Nous Béninois, tarés et incompétents ?'' Hélas, oui ! Le prouve abondamment l'histoire des codes au Bénin.
​Le 5 juin 2018, le Parlement a adopté la loi 2018-15 portant code pénal en République du Bénin. Le projet était sur la table des députés depuis 2001. Dix-sept ans d'étude approfondie ? Ou de grève du zèle pour ne jamais l'adopter, ne fût-ce la demande pressante du coryphée de la Rupture ? Jusque-là, nous avons utilisé le code pénal écrit pour les Français par Napoléon 1er en 1807, et aucun Dahoméen-Béninois n'en est mort. Pourquoi donc le remplacer par un code de notre cru ? D'ailleurs, à l'adoption du nouveau code pénal – 1007 articles répartis en quatre livres – les Béninois eurent l'intelligence de le contracter en ses articles 929 et 930, qui interdisent et répriment ‘‘le commerce des carburants'' par des gens et en des lieux inappropriés. Tollé dans le Landerneau bénin ! Avec Napoléon 1er, on pouvait siphonner l'essence du Nigeria et la vendre en fraude étalée à ciel ouvert partout où bon vous semblait. Pourquoi Talon veut-il tarir cette source de bien-être et de confort ?
​Confortables, les Béninois l'étaient vraiment avec le ‘‘Coutumier du Dahomey'' que le colonisateur leur légua par Circulaire A.P. du 19 mars 1931. Le bon coutumier ne blâmait pas la polygamie généralisée, restait serein quand il voyait la polyandrie affleurer chez certaines ethnies (art. 124, 136, 137, 149, etc.), admettait, pour la paix des ménages en colonie, que ‘‘la femme n'a aucun pouvoir juridique… Elle fait partie des biens de l'homme et de son héritage'' (art. 127). Un vrai régal, ce ‘‘Coutumier du Dahomey'' ! Mais c'était compter sans les amazones de l'Association des Femmes juristes du Bénin. Elles surgirent. Les pieds dans le plat et le stylo au poing, elles écrivirent. Et ce fut le ‘‘Code des personnes et de la Famille'', boudé durant sept ans par les députés, presque tous des mâles, trop tristes à l'idée que le bonheur des mâles pourrait prendre fin. La révolte des amazones et la demande pressante de Kérékou firent adopter le 24 août 2004 la loi N° 2002-07 portant Code des Personnes et de la Famille en République du Bénin, et sonnant le glas des 326 articles du bon Coutumier.
​A la vérité cependant, toutes les sources de paresse bienheureuse ne sont pas taries dans le Landerneau bénin. Reste toujours à disposition notre bon code civil écrit par Napoléon 1er pour les Français en 1804. Nous gardons aussi jalousement la loi française du 1er juillet 1901, fétiche tutélaire qu'invoquent les associations béninoises pour être bénies de l'Etat béninois. Notre flair nous dit que cette loi 1901 est elle aussi d'une telle solidité qu'elle a traversé, intacte, trois différentes Républiques françaises et deux guerres mondiales. Pourquoi le Bénin, dès lors, n'en ferait-il pas sa divinité, son beurre et son bonheur ?
​A la vérité cependant, si nous voulons aider Kérékou et Talon à changer d'avis en ce qui concerne la tare et l'incompétence de nous, Béninois, nous devons avoir un sursaut d'orgueil et, dans un élan de dignité, nous affranchir des textes de l'Empereur qui a rétabli l'esclavage, nous affranchir des textes du colonisateur qui a défait Béhanzin et l'a envoyé mourir en exil. Que dirions-nous de nous si notre constitution était celle de la Cinquième République française écrite par de Gaulle ? Ne nous étonnons pas que le refus de réfléchir rende minables les peuples avachis dans le plagiat. Un effort. Levons-nous. Sortons des lits de soumission et d'humiliation. Ecrivons nos propres textes pour aider Kérékou et Talon.

Categories: Afrique

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