A la suite des questions du député Eric Houndété au gouvernement sur le projet de loi portant attribution de la nationalité béninoise aux Afro-descendants, Dr Louis-Georges Tin, Premier Ministre de l'Etat de la Diaspora africaine, s'est prononcé à travers une lettre ouverte au premier vice-président du parti Les Démocrates et à l'Assemblée nationale. Lire l'intégralité de sa lettre….
A l'attention de l'Honorable Député, Son Excellence Eric Houndété
M. le Député
Le 8 mai 2024, le Président Talon a transmis à l'Assemblée un projet de loi visant à accorder la nationalité béninoise aux Afro-descendants qui en feraient la demande, sous réserve qu'ils établissent clairement leur lien avec l'Afrique. Cette décision historique a suscité de nombreuses réactions positives, mais comme elle est inédite, elle doit être expliquée en détail.
Relayant les interrogations légitimes que certains Béninois peuvent se poser, vous avez adressé au gouvernement une série de questions concernant ce texte : c'est pourquoi, en tant que Premier Ministre de l'État de la Diaspora africaine, et sans préjuger des réponses que le gouvernement pourra vous apporter, j'ai pris la liberté de vous écrire cette lettre ouverte adressée à vous-même, mais plus généralement au Parlement béninois et à tout le peuple béninois. Mon intention est d'apporter certaines informations susceptibles d'éclairer le débat. Je ne répondrai pas à toutes les questions que vous posez, car certaines relèvent de la compétence du gouvernement, mais je me permettrai d'aborder celles qui nous concernent directement.
Question : Comment distingue-t-on les Afro-descendants ? Qui sont-ils ? Quelles sont leurs occupations ?
Avant de vous répondre sur ce point, je tiens à vous remercier de cette question, qui nous permet humblement de nous présenter à vous et au peuple béninois.
Depuis 2003 au moins, plusieurs textes de l'Union Africaine et de l'Organisation des Nations Unies ont défini ce que sont les Afro-descendants. Je pense notamment à la fameuse résolution adoptée le 3 février 2003 à Addis-Abeba, et à la décision adoptée lors de la 2e conférence des chefs d'Etat de l'Union Africaine à Maputo, au Mozambique, le 11 juillet 2003, qui ont officiellement acté le fait que la diaspora africaine constitue la 6e Région d'Afrique. Je pense aussi aux résolutions adoptées par les Nations Unies concernant la Décennie des Personnes d'Ascendance Africaine (2015-2024) et le Forum Permanent des Personnes d'Ascendance Africaine créé en 2021.
Sur la base de ces textes juridiques nombreux et solides, que le Bénin a votés et soutenus de façon constante au niveau continental et international depuis plus de 20 ans, on peut définir la diaspora africaine comme étant constituée de toutes les personnes vivant hors d'Afrique, mais se revendiquant comme étant d'origine africaine. Certaines de ces personnes ont quitté le continent il y a une, deux ou trois générations, en général comme migrants : c'est ce qu'on appelle parfois la jeune diaspora. D'autres sont issues de la déportation transatlantique, car leurs ancêtres ont été arrachés au continent à l'époque de l'esclavage colonial, il y a deux, trois quatre siècles, voire plus : c'est ce qu'on appelle la diaspora historique. Quoi qu'il en soit, toutes ces personnes appartiennent à la diaspora africaine.
Leurs occupations sont multiples. Ces personnes font tous les métiers. Certains sont ouvriers, d'autres employés ou cadres. Vous en connaissez beaucoup : des hommes politiques comme Barack Obama, l'ancien président des Etats-Unis, des sportifs comme le Jamaïcain Usain Bolt, des chanteurs comme la Barbadienne Rihanna, et tous ceux des générations précédentes, de Toussaint Louverture en Haïti (qui venait d'Allada), au roi Pelé au Brésil en passant par Aimé Césaire en Martinique, Martin Luther King et Rosa Parks aux Usa, et tant d'autres connus ou moins connus. Au total, ce sont environ 350 millions de personnes, qui font rayonner l'Afrique à travers le monde entier.
Question : Combien d'entre eux ont déjà effectué un voyage au Bénin ? Existe-t-il une statistique de ceux d'entre eux ayant manifesté le désir d'obtenir la nationalité béninoise ? Existe-t-il une étude qui permet d'apprécier le nombre de personnes qui constituent la cible visée ?
A ma connaissance, il n'y a pas de statistiques sur tous ces points. Mais on peut estimer grossièrement que quelques milliers de personnes ont déjà effectué ce voyage, des personnes venant principalement des Etats-Unis, d'Haïti, de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et du Brésil, car ce sont les pays où les Béninois d'hier ou d'avant-hier se sont retrouvés, en fonction des aléas de l'histoire. Ce sont ces personnes qui seront sans doute les premières à effectuer la demande de nationalité. Ce sont les plus panafricaines, les plus motivées, les plus dynamiques et les plus désireuses d'investir au Bénin, et de partager leur savoir-faire professionnel, leurs expériences culturelles, et de se reconnecter avec leurs familles.
Si nous n'avons pas de chiffres précis concernant votre question, nous en avons d'autres à propos de la diaspora, qui ne sont pas sans intérêt. Le premier vient de la Banque mondiale : selon l'institution, chaque année, la diaspora africaine envoie vers le continent environ 70 milliards de dollars. Cela représente 13 % du budget du Sénégal, 26 % du budget du Liberia, 70 % du budget du Soudan. Et cela représente deux fois plus que toute l'aide internationale, qui n'est pas toujours une aide, on le sait. Ce n'est donc pas négligeable.
Deuxième chiffre : En 2019, le Ghana a proclamé et organisé « l'année du retour », pour encourager la diaspora à revenir au pays pour le visiter. Le gouvernement estime que les personnes de la diaspora qui sont venues ont permis de développer le tourisme et ont généré en un an 1,9 milliard de dollars Us.
Au-delà de ces réponses ponctuelles, et de ces quelques informations historiques, démographiques et économiques, je tiens à souligner que pour les membres de la diaspora, dont je fais partie, cette possibilité qui nous serait donnée d'obtenir la nationalité béninoise serait une forme de restitution. En effet, notamment pour la diaspora historique, nous avons été arrachés à l'Afrique et déportés, comme vous le savez. Nous avons été dépouillés de nos droits et privés de nos familles. Obtenir la citoyenneté, c'est retrouver nos droits, nos origines, nos cultures, nos familles, nos sœurs et nos frères, comme vous-même.
Et c'est pourquoi Maître
Germany, Dah Mileko, Martiniquais d'origine, avait fait campagne dès 2016 pour que cette loi soit adoptée. Il avait rencontré à ce sujet le ministre de la Justice du Bénin. Il a poursuivi le dialogue avec le Président, avec les autorités de la République et avec les leaders traditionnels. C'est pourquoi nous le remercions, lui et le président, et comme il s'agit d'un texte pour les retrouvailles de la famille panafricaine, nous serions vraiment heureux qu'il soit adopté à l'unanimité, par tous les partis, par tous les députés, exactement comme la décision de 2003, reconnaissant la diaspora africaine comme étant la 6e région d'Afrique, a été prise à l'unanimité des chefs d'État africains. La famille et la Grande Afrique enfin réunies, c'est un sujet qui transcende tous les partis, et qui invite au consensus, à la concorde et à la joie.
En définitive, M. le député, je saisis encore cette occasion pour vous remercier de vos questions, qui nous ont donné l'occasion de vous répondre, de nous présenter, et je serais ravi de vous rencontrer dès que possible, dans le cadre d'une audition parlementaire, s'il y en a, et dans le cadre fraternel et panafricain qui est en train de se créer, ou de se recréer. A mes yeux, vous retrouver, vous et les autres frères et sœurs du continent constitue en soi une merveilleuse et nécessaire réparation■
Dr Louis-Georges Tin
Premier Ministre de l'Etat de la Diaspora Africaine.
Poursuivie en justice pour non remboursement d'un prêt, une pharmacie ayant son siège à Cotonou a été condamnée le 22 mai 2024.
Un créancier a attrait, le 29 janvier 2024, une pharmacie officiant à Sikècodji (Cotonou) devant le tribunal de commerce de Cotonou, pour obtenir sa condamnation à lui payer. Celui-ci développe qu'il a accordé un crédit de cinquante millions (50.000.000) FCFA à la pharmacie.
Le chèque émis par la pharmacie dans le cadre du remboursement n'aurait pas été encaissé pour défaut de provision suffisante sur le compte.
Le créancier a ajouté qu'il a fait dresser protêt faute de paiement dudit chèque, par exploit des 29 novembre et 1er décembre 2023. Malgré ces multiples relances, la pharmacie n'a manifesté aucune volonté de payer sa dette. Un fait jugé abusif et caractéristique d'une mauvaise foi en ce sens que ADECHINA SARL est une société prospère, selon le créancier.
Il réclame alors le paiement des sommes de cinquante millions (50.000.000) FCFA représentant la créance principale, sous réserve des intérêts de droit à compter du 29 novembre 2023 et 8.000.000 FCFA au titre des frais irrépétibles.
La PHARMACIE ADECHINA SARL, bien qu'ayant constitué conseil, n'a fait valoir aucun moyen de défense.
Pour le Tribunal, « le chèque est instrument de paiement et le défaut de provision sur le compte lors de sa présentation suffit à établir l'existence d'une créance certaine, liquide et exigible au profit du bénéficiaire sur l'émetteur ».
Par Jugement contradictoire, en matière commerciale et en premier ressort, prononcé le 22 mai 2024, le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné la PHARMACIE ADECHINA SARL à payer à F. R. « la somme de cinquante millions (50.000.000) FCFA, sous réserves des intérêts de droit, à compter du 29 novembre 2023, date du protêt faute de paiement ».
La demande de paiement de frais irrépétibles, formulée par le créancier, a été rejetée.
Le Tribunal a ordonné l'exécution provisoire de la présente décision à hauteur de la moitié.
La PHARMACIE ADECHINA SARL a été également condamnée aux dépens.
M. M.
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A travers un arrêté interministériel en date du 07 juin 2024, le gouvernement Béninois a interdit l'exportation de céréales et tubercules, ainsi que leurs dérivés.
De nouvelles mesures pour faire face à la cherté des produits de première nécessité au Bénin. Un arrêté interministériel interdit désormais l'exportation des céréales, tubercules et leurs dérivés. Cette décision prise par l'Exécutif Béninois va durer 06 mois.
Les produits concernés sont notamment, le manioc, le maïs, le gari (farine fabriquée à base du manioc), le tapioca, et plusieurs autres produits. Tout contrevenant à la décision des autorités s'expose à des sanctions ; et les céréales et tubercules frauduleusement exportées seront confisqués et vendus aux enchères.
F. A. A.
Les élèves de l'Ecole Primaire Publique (EPP) Fifadji dans le 9è arrondissement de Cotonou ont suivi, mardi 11 juin 2024, un atelier pratique sur les bienfaits des arbres pour l'homme et pour la nature. Une sensibilisation organisée par la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) dans le cadre de la Journée nationale de l'arbre.
Une sensibilisation formative a réuni les élèves des classes du CM1 et CM2 de l'Ecole Primaire Publique (EPP) Fifadji au sein dudit complexe scolaire le mardi 11 juin 2024.
La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a organisé cet atelier pratique pour innover en ce qui concerne la célébration de la Journée nationale de l'arbre, selon Armelle Guèdègbé, Cheffe division sauvegarde environnementale à la SGDS. L'atelier vise à « éduquer, sensibiliser, informer » les
« jeunes apprenants sur les bienfaits des arbres pour l'homme et pour la nature ».
Pour la SGDS, les enfants constituent la meilleure cible comparativement aux adultes pour un changement de comportement. « Un enfant sensibilisé peut relayer l'information dans son milieu familial, dans son quartier et autour de lui », a expliqué la Cheffe division sauvegarde environnementale à la SGDS.
Le personnel enseignant ainsi que les élèves de l'EPP Fifadji ont exprimé leur joie pour le choix porté sur leur complexe scolaire. « C'est une occasion pour les enfants, (…) après cette sensibilisation sur les bienfaits de l'arbre, ils pourront communiquer avec leurs parents à la maison », a reconnu Bertin Hessou, l'un des Directeurs du complexe scolaire Fifadji, groupes A, B et C. « Nous vous demandons très respectueusement de considérer ce complexe comme un partenaire privilégié et que les bonnes actions qui se font ailleurs se fassent également chez nous », a-t-il plaidé à l'endroit de l'équipe de la SGDS.
Pour la porte-parole des élèves, les écoliers et écolières de l'EPP Fifadji sont disposés à suivre avec intérêt les présentations. « Nous nous sommes apprêtés pour vous écouter, le gouvernement scolaire et tous les élèves du Complexe scolaire Fifadji A, B, C, », a indiqué Marie Antoinette Hounsou, Secrétaire générale du gouvernement scolaire de l'EPP Fifadji.
La porte-parole des élèves n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude à la SGDS pour toutes les actions en général et en particulier dans les écoles du Bénin.
L'atelier pratique déroulé par l'équipe de la SGDS constituée des membres de la Cellule Qualité Hygiène et Sécurité et d'agents territoriaux a permis à la centaine d'élèves de tester d'abord leurs connaissances sur les bienfaits de l'arbre.
Des réponses ont été ensuite apportées à leurs questionnements grâce à des projections vidéo.
A l'issue d'un test de degré d'assimilation de tout ce qui a été fait, les élèves méritants sont repartis avec des tee-shirt portant le message ‘'L'arbre, le trésor de la nature ‘'.
Les manifestations s'inscrivent dans le cadre de la 40 ème édition de la Journée nationale de l'arbre célébrée le 1er juin de chaque année.
M. M.
Le Groupe Ecobank, première institution financière panafricaine présente dans 35 pays africains, a dévoilé les co-lauréats de son prestigieux prix annuel, le Group Chairman's Sustainability Award lors d'une cérémonie qui s'est tenue à la suite de l'Assemblée Générale Annuelle de Ecobank Transnational Incorporated (ETI). Ce prix honore les filiales ayant apporté un changement environnemental et social positif à travers le continent.
Ecobank Ghana et Ecobank Zimbabwe ont été distingués pour leurs projets remarquables. Ecobank Ghana a investi 24 millions USD en partenariat avec Electrochem Ghana Ltd pour réhabiliter des salines et en créer de nouvelles, avec pour objectif de produire plus d'un million de tonnes de sel par an. Cette initiative stimule la croissance économique et et a permis l'embauche de 3 000 jeunes, dont 40 % de femmes. Le projet améliore également l'accès à l'eau potable aux infrastructures d'assainissement au Ghana.
Ecobank Zimbabwe a lancé Ellever 2.0 pour soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs. La filiale a ouvert 400 comptes et accordé 500 000 USD de prêts. Le programme a également mis en relation plus de 2 000 PMEs, facilitant ainsi le partage des connaissances et l'accès aux réseaux commerciaux mondiaux.
"Ces dernières années, Ecobank s'est positionnée à l'avant-garde de la finance durable, en levant 350 millions USD par le biais d'obligations Tier 2 conformes aux normes de développement durable qui ont reçu plusieurs distinctions. La Banque a également marqué une étape historique l'an dernier en signant le tout premier prêt lié au développement durable pour une institution financière subsaharienne, dirigé par Proparco", a déclaré M. Alain Nkontchou, président du Groupe Ecobank.
"Le développement durable est crucial pour l'Afrique, un continent riche en ressources naturelles mais vulnérable aux défis environnementaux et sociaux. En donnant la priorité aux pratiques durables, nous visons à soutenir la croissance économique, à renforcer la résilience face au changement climatique et à promouvoir le bien-être des populations. Notre engagement en faveur du développement durable n'est pas seulement un impératif moral, c'est aussi une approche commerciale stratégique qui s'est révélée extrêmement précieuse”, a-t-il ajouté.
Le Group Chairman's Sustainability Award, inauguré en 2018, joue un rôle essentiel dans la promotion du programme de développement durable du Groupe Ecobank. Les lauréats de cette année illustrent les initiatives innovantes et impactantes qui font avancer cette mission.
Le parcours de Ecobank dans le domaine du développement durable continue de transformer le paysage bancaire, en créant une valeur durable pour ses activités et ses clients. Pour en savoir plus sur ses actions et initiatives, veuillez lire le dernier Rapport de développement durable et le Rapport annuel 2023 de la Banque sur le site ecobank.com.
À propos de Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')
Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 personnes au service de plus de 32 millions de clients et propose une gamme complète de produits, services et solutions de la Banque des Particuliers, de la Banque Commerciale et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement à travers de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter ecobank.com.
Le Bénin et le Royaume d'Arabie Saoudite disposent désormais d'un Mémorandum d'entente de coopération pour la promotion des investissements directs. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Adjadi BAKARI, et le vice-ministre saoudien de l'investissement, Ibrahim ALMUBARAK, ont procédé à la signature du document lundi 10 juin 2024.
Un Mémorandum d'entente sur la coopération en matière de promotion des investissements directs signé entre le Bénin et le Royaume d'Arabie Saoudite. Le document signé lundi 10 juin 2024, permet aux deux parties d'encourager les investissements de leurs citoyens et de leurs entreprises dans les deux pays, conformément à leurs législations respectives. « Les parties coopèrent dans des domaines tels que l'échange d'informations statistiques relatives aux investissements et aux opportunités commerciales disponibles, et l'échange de lois et de réglementations relatives aux possibilités d'investissement direct ainsi qu'à l'amélioration du climat d'investissement dans les deux pays », renseigne une publication du gouvernement. L'accord selon cette publication, prévoit « l'organisation d'expositions, d'ateliers, de conférences et d'autres événements visant à développer la coopération dans le domaine de l'investissement et encourage l'échange de visites et d'expertise ». Trois (03) principaux piliers indispensables pour susciter la confiance des investisseurs sont érigés. Il s'agit de la sécurité, la prévisibilité et la transparence.
A travers ce Mémorandum d'entente, le Bénin et le Royaume d'Arabie Saoudite redynamisent leur coopération, vieille de plusieurs décennies.
F. A. A.
Le président de la Commission béninoise des droits de l'Homme (CDBH), Isidore Clément Capo-Chichi, n'est plus libre de ses mouvements. Il est en garde à vue à la Brigade économique et financière (BEF).
Poursuivi pour conflit d'intérêts, fraude dans les marchés publics, et abus de fonction à la Commission béninoise des droits de l'Homme, Isidore Clément Capo-Chichi va devoir répondre de ses actes devant la justice.
L'ex président de la CBDH est placé en garde à vue à la Brigade économique et financière depuis le 05 juin 2024, après la levée de son immunité par la Cour suprême. Il devra répondre des faits qui lui sont reprochés devant la justice béninoise.
F. A. A.
Les artistes Tayc et Dadju séjournent au Bénin depuis dimanche 09 juin 2024 dans le cadre de la réalisation d'un projet avec le centre Eya. Ils ont été reçus entre autres par le chef de l'Etat Patrice Talon.
Tayc et Dadju au Bénin non pas pour un spectacle, mais pour la réalisation d'un projet important avec le centre Eya. Ils ont été accueillis à leur descente d'avion dimanche 09 juin 2024, par le promoteur, Lionel Talon, fils du président de la République.
Ces deux grandes figures de la musique africaine sont dans le pays pour le tournage d'un clip, selon les informations.
Grâce à la collaboration entre ces deux artistes et le centre Eya, c'est la culture béninoise qui sera une fois encore, au-devant de la scène africaine, et internationale.
Les deux artistes ont été reçus pendant leur séjour au Bénin, par le chef de l'Etat Patrice Talon.
On attend avec impatience, l'œuvre qui sera réalisée en collaboration avec le centre Eya.
F. A. A.
La vice-Première ministre et ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Tanja Fajon, s'est entretenue, mardi 11 juin 2024, à Rabat avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. La Slovénie a salué le Plan marocain d'autonomie comme “une bonne base” pour un règlement définitif du différend. Plusieurs autres importants sujets ont été abordées par les deux parties.
Dans le communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens, tenus mardi à Rabat, entre le Chef de la diplomatie marocaine et la vice-Première ministre et ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, la Slovénie a réitéré son soutien constant au processus mené sous l'égide de l'ONU.
Elle s'est félicitée des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis, à la question du Sahara marocain.
Les deux ministres Nasser Bourita et Tanja Fajon ont exprimé leur position commune quant au rôle exclusif des Nations Unies dans le processus politique, réaffirmant leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, y compris la résolution 2703 du 30 octobre 2023.
Ils ont réitéré l'appui de leurs pays respectifs aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, visant à faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que leur soutien à la MINURSO.
La position constructive de la Slovénie, 16ème pays de l'Union européenne à soutenir le Plan marocain d'autonomie, s'inscrit dans une dynamique internationale qui a vu plus d'une centaine de pays membres de l'ONU apporter leur appui à cette initiative.
Plusieurs autres sujets ont été abordés par les deux Chefs de diplomatie au cours des entretiens.
Le Maroc et la Slovénie ont souligné l'importance de renforcer le dialogue politique et d'activer les mécanismes de la coopération bilatérale, saluant la solidité et l'excellence des relations entre les deux pays.
Se félicitant de la décision de la Slovénie d'ouvrir une ambassade résidente à Rabat et l'intention du Maroc d'entamer une démarche réciproque, les deux ministres se sont accordés sur le fait que cette ouverture est de nature à insuffler une forte impulsion aux relations de coopération entre les deux pays.
La Slovénie a particulièrement salué, l'Initiative éclairée lancée par Sa Majesté le Roi pour favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique, en vue de faire de l'espace africain un cadre géostratégique de coopération, ainsi que le projet de gazoduc Maroc-Nigeria.
La République de Slovénie a salué également le rôle distingué que joue le Royaume du Maroc en tant que partenaire stratégique de l'Union européenne (UE).
Les deux pays ont réitéré leur engagement à contribuer au renforcement de la coopération, du dialogue et du partenariat dans la région euro-africaine et entre l'UE et son voisinage méridional, afin de relever les défis communs, en particulier dans le domaine de la sécurité, de la stabilité, de la migration et du développement social et économique.
La vice-Première ministre et ministre slovène des Affaires étrangères et européennes effectue une visite officielle au Maroc, à l'invitation de M. Bourita, à l'occasion de la célébration du 32ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République de Slovénie.
La joueuse de tennis, Gloriana Nahum a remporté dimanche 09 juin 2024, un match dans un tournoi du Grand Chelem. Elle a battu la tête de série n°8 japonaise, Ena Koike.
Gloriana Nahum, la joueuse de tennis qui s'entraine à Paris entre dans l'histoire. Elle est la première Béninoise à remporter un match dans un tournoi du Grand Chelem, en battant la tête de série n°8 japonaise Ena Koike 6-3, 2-6, 6-4 au premier tour du tournoi féminin, tirage au sort en simple. Actuellement numéro 46 junior, elle est la seule Béninoise à atteindre le Top 100 junior l'année dernière.
Selon une publication de Wtatennis, Nahum a également commencé à avoir un impact sur le circuit féminin. « En octobre dernier, elle a atteint sa première finale professionnelle lors de sa quatrième épreuve lors d'un événement ITF W15 de Monastir. Elle est actuellement classée n°1162, étant devenue la première joueuse Béninoise à obtenir un classement WTA le mois dernier », apprend le site qui informe par ailleurs qu'elle affrontera ensuite la Tchèque, Eliska Tichackova, 17 ans.
https://www.instagram.com/p/Cys9v1lNbun/?utm_source=ig_embed&ig_rid=4200cf7c-0dc2-4d75-a5a6-6e719cccfa05
"Je ne m'attendais pas à quelque chose comme ça quand j'ai commencé à jouer au tennis. À cette époque, je voulais juste m'amuser et m'amuser avec mon père et mon frère. Mais je voulais aussi voyager, et mon père m'a dit que si je voulais voyager à travers le tennis, alors je devais être le meilleur », a-t-elle déclaré à l'ITF.
F. A. A.
‘Jeune Afrique Media Group' franchit une nouvelle étape de son développement avec le passage du cap des 28.000 abonnés digitaux et valide sa stratégie « Digital First » engagée en 2020 avec une réorganisation en profondeur de l'ensemble de l'entreprise. La croissance accélérée du nombre des abonnés, qui s'est accompagnée d'une refonte majeure du site d'information ‘jeuneafrique.com' et de son app, souligne le potentiel du digital auprès des audiences en Afrique.
En janvier 2024, le site ‘jeuneafrique.com' a atteint un nouveau record avec une audience certifiée de 7 millions de visites mensuelles, une progression de 30% par rapport à janvier 2023. La plus forte croissance provient du continent, prouvant l'appétit grandissant du lectorat africain pour une information de qualité.
Pour atteindre ses audiences, ‘Jeune Afrique' multiplie les initiatives sur les médias sociaux avec son propre studio de production vidéo et le lancement de sa chaîne WhatsApp. Cette dernière compte déjà plus de 2,2 millions d'abonnés.
C'est dans ce contexte que ‘Jeune Afrique Media Group' annonce sa volonté de créer une alliance des médias africains afin d'encourager le partage d'expérience et de soutenir les médias actifs sur le continent. En instaurant un dialogue de qualité avec les régulateurs, l'alliance ambitionne également de contribuer à structurer l'industrie des médias grâce à la mise en œuvre d'un cadre réglementaire plus favorable, que ce soit en matière de relations avec les géants de la tech, de gestion du piratage ou du développement de l'intelligence artificielle.
Marwane Ben Yahmed, Directeur de publication de ‘Jeune Afrique Media Group', commente à ce titre : « Nous sommes le doyen de la presse africaine. C'est un héritage précieux que nous préservons tout en anticipant la digitalisation accélérée des modes de consommation. Nous avons aussi un objectif commun avec les médias africains qui consiste à ancrer la culture journalistique sur le continent alors que nous sommes confrontés à la fois à un durcissement de la censure dans de nombreux pays, et à la propagation accélérée des fake news via les médias sociaux ».
Amir Ben Yahmed, Directeur général de ‘Jeune Afrique Media Group', ajoute à ce sujet : « Depuis sa création en 1960, ‘Jeune Afrique' s'est engagé pour le développement d'une industrie des médias libre et prospère sur le continent, garante de la fiabilité de l'information et de la qualité du débat public. Mais nous voulons aller plus loin en partageant l'expérience acquise dans la digitalisation de notre rédaction avec d'autres groupes de médias actifs en Afrique. Loin d'être concurrents, nous avons intérêt à nous allier pour contribuer à élaborer une réglementation qui nous protège des nombreuses menaces qui pèsent sur notre avenir ».
Fondé à Tunis en 1960, ‘Jeune Afrique Media Group' est un groupe de médias panafricain basé à Paris. À travers ses différentes publications (Jeune Afrique, The Africa Report et Africa Business+), le groupe propose, en français et en anglais, une couverture de l'actualité africaine et internationale ainsi que des pistes de réflexion sur les enjeux politiques et économiques du continent.
Premier éditeur de presse panafricain en termes de diffusion et de lectorat, ‘Jeune Afrique Media Group' a également bâti une présence de premier plan dans l'événementiel avec la création de ‘l'AFRICA CEO FORUM' et de ‘l'AFRICA FINANCIAL SUMMIT'.
La LNB S.A vous donne le récapitulatif des résultats de Loto 5/90 du Lundi 10 Juin 2024.
LOTO FORTUNE
Tirage N°1 : 54-12-58-51-34-04Les résultats du test de sélection de secrétaires administratifs d'arrondissement organisé le 25 mai 2024, sont connus. Découvrez ici la liste des 398 candidats définitivement sélectionnés.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a jugé lundi 10 juin 2024, un jeune homme pour des faits d'escroquerie via internet.
5 ans de prison dont 3 fermes, et 1 million d'amende, c'est la peine requise par le ministère public contre un jeune cybercriminel lundi 10 juin 2024 à la CRIET. Le mode opératoire du prévenu, un mécanicien selon les déclarations à la barre, consiste à se faire passer pour une vielle dame souffrant d'une maladie mortelle et qui veut léguer ses biens. Les personnes intéressées par l'offre devraient en contrepartie, envoyer de l'argent pour recevoir les biens concernés. A travers cette entreprise malsaine, le jeune mécanicien déclare avoir gagné la somme de 200.000 francs CFA.
A l'audience de ce lundi, il a reconnu les faits et promis ne plus jamais commettre de tels actes.
Le délibéré est renvoyé au 08 juillet prochain.
F. A. A.
La présidente du parti La Renaissance nationale (RN), Claudine Afiavi Prudencio à travers une publication, a opiné sur la critique du Rassemblement nationale de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, devenue un thème récurrent chez les autres partis politiques en France, à l'occasion des récentes élections européennes. Bien qu'étant opposée aux discours racistes, elle a, en tant que féministe œuvrant dans des réseaux internationaux de féministes non extrémistes, réitéré son soutien à Marine Le Pen, « une voix importante dans le paysage politique français ». « Le combat pour l'égalité des sexes et la représentation féminine dans toutes les sphères de la société inclut la reconnaissance et le respect des femmes en politique, indépendamment de leur affiliation partisane », a souligné Claudine Prudencio.
Lire l'intégralité du message de la présidente de la RN
Les récentes élections européennes ont montré que la critique du Rassemblement National (RN), de Marine Le Pen et de Jordan Bardella est devenue un thème récurrent chez les autres partis politiques en France. Cependant, il est essentiel de se demander si cette stratégie est vraiment productive.
Pourquoi ne pas plutôt se concentrer sur le travail de terrain, présenter et défendre avec conviction leurs projets pour les législatives des 30 juin et 6 juillet 2024 ? Se focaliser uniquement sur la critique du Rassemblement National à la télévision ne fera pas avancer les choses. Les citoyens attendent des propositions concrètes et des actions palpables qui répondent à leurs préoccupations quotidiennes.
Il est temps de rediriger les efforts vers des campagnes constructives et engageantes, en se rapprochant des électeurs et en démontrant la valeur ajoutée des programmes proposés. Cela pourrait non seulement renforcer la crédibilité des partis, mais aussi offrir une alternative solide et visionnaire face aux défis actuels.
En ma qualité de femme et de féministe œuvrant dans des réseaux internationaux de féministes non extrémistes, je prends la défense de Marine Le Pen. En tant que figure politique féminine, elle représente une voix importante dans le paysage politique français. Le combat pour l'égalité des sexes et la représentation féminine dans toutes les sphères de la société inclut la reconnaissance et le respect des femmes en politique, indépendamment de leur affiliation partisane. Il est crucial de soutenir toutes les femmes qui s'impliquent en politique, car elles ouvrent la voie à une plus grande diversité et à une meilleure représentation des femmes dans les décisions qui affectent notre société.
Cependant, je tiens à affirmer clairement que je rejette fermement toute forme de racisme et de discrimination. Contrairement aux positions de Marine Le Pen, je crois profondément en une société inclusive où chaque individu, quelle que soit son origine, a droit à la dignité, au respect et à l'égalité des chances. Notre force réside dans notre diversité, et il est essentiel de promouvoir l'unité et la solidarité entre toutes les communautés. Ensemble, construisons un avenir fondé sur l'acceptation et le respect mutuel.
La planète appartient à l'humanité et tous les humains doivent se sentir chez eux, quel que soit l'endroit où ils se trouvent.
Inclus sur les deux buts des Guépards contre les Super Eagles du Nigéria ce lundi soir au stade Félix Houphouet-Boigny, le capitaine de l'équipe nationale du Bénin, Steve Mounié s'est lui également confié à la presse après la victoire (2-1).
L'attaquant du Stade Brestois ne veut pas trop se vanter après les deux succès contre le Rwanda et une belle équipe du Nigéria. "Il ne faut pas s'enflammer. Le chemin est encore long pour cette qualification en Coupe du Monde, il reste beaucoup de matchs (6 au total). C'est très bien ce que nous avons réalisé aujourd'hui. C'est une super belle opération. On a pris six points à domicile face au Nigeria et au Rwanda. C'est vraiment exceptionnel et il va falloir qu'on s'appuie dessus pour les prochains matchs, déjà pour les matchs de qualification pour la Coupe d'Afrique qui arrivent en septembre mais aussi pour la suite de la Coupe du Monde.", a d'abord confié Steve Mounié.
Poursuivant ses propos, le capitaine de l'équipe nationale voit la patience derrière les deux victoires d'affilée en terre ivoirienne. "On avance, on progresse ensemble. On sait que le groupe avait changé à l'arrivée du nouveau coach mais aujourd'hui on commence à se connaître, à régler les petites erreurs qui ont fait qu'on avait perdu pas mal de matchs par le passé. C'est un groupe entier qui progresse avec beaucoup de jeunes. À partir du moment où tu prends des jeunes, forcément il va falloir être patient et aujourd'hui la patience porte ses fruits.", a-t-il dit.
Le Bénin peut rêver, mais il va falloir sortir toutes les armes pour chercher ce ticket historique pour la Coupe du Monde 2026.
J.S
En conférence de presse après la belle victoire du Bénin contre le Nigéria ce lundi soir au stade Félix Houphouet-Boigny (2-1), Gernot Rohr a une fois encore martelé son envie de qualifier le Bénin pour la Coupe du Monde 2026.
Le Bénin a fait sensation durant cette trêve internationale. Sur 6 points face au Rwanda et au Nigéria, les Guépards ont raflé la totalité grâce à leurs deux victoires. Le succès contre les Super Eagles du Nigéria permet même au sélectionneur Gernot Rohr de remettre tout un peuple en confiance quant à sa promesse de qualifier le Bénin pour une toute première Coupe du Monde de son histoire.
"Quand je suis arrivé au Bénin on m'a fait confiance pour un contrat de 3 ans. J'ai dit qu'on veut aller à la Coupe du Monde, j'ai fait la Coupe du Monde avec le Nigeria en Russie, on avait une équipe très jeune, la plus jeune de la Coupe du Monde d'ailleurs, et j'ai envie de la refaire. On peut rêver, il faut faire rêver les joueurs, il faut faire rêver le staff, et pourquoi pas ?", a affirmé le sélectionneur devant les hommes des médias.
Toutefois, le technicien Franco-allemand reconnaît toujours le statut d'outsider de son équipe. "C'est vrai qu'il y a des favoris dans notre groupe, avec l'Afrique du Sud et le Nigeria qui sur le papier sont bien meilleurs dans le classement au-dessus de nous, mais nous avons montré aujourd'hui que nous pouvions rivaliser", a-t-il ajouté.
Provisoirement premier de la Poule C, le Bénin connaîtra son rang définitif au terme de la 4e journée des éliminatoires ce mardi au coup de sifflet final des autres rencontres du groupe.
J.S
La communauté des LGBTQIA+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transgenre, Queer, Intersexe, Asexuel ou Aromatique, etc) s'agrandit au Bénin. Selon Jean-Jacques K, président de Bénin Synergie Plus (BESYP), l'un des réseaux de cette communauté, le nombre de personnes LGBTQIA+ au Bénin s'est accru.
L'effectif des minorités sexuelles et de genre connait un accroissement au Bénin. De 20.000 selon les résultats d'un recensement réalisé en 2019 par le réseau BSYP, le premier et le plus grand réseau de LGBTQIA+ au Bénin selon son président, on dénombrerait en 2024, environ 30.000 personnes, voire plus.
Jean-Jacques K. précise que le réseau BSYP qu'il préside compte à lui seul, 25.000 personnes, à l'exception d'autres réseaux minoritaires.
Ces minorités sexuelles et de genre selon ses explications, sont présentes dans les grandes villes du Bénin (Porto-Novo, Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou, Lokossa, etc) ; mais les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi à l'en croire, demeurent des villes de forte concentration où l'on enregistre les plus gros effectifs.
L'homosexualité, une sexualité parmi tant d'autres
Pour le président de BSYP, on ne devrait pas considérer l'hétérosexualité comme la norme. « Il y a plusieurs types de sexualité. En Afrique et au Bénin en particulier, tout sujet ayant rapport au sexe, est un sujet tabou. Et qu'on rejette une sexualité, relève de l'ordre normal des choses. C'est très rare de voir un parent discuter de sexe avec son enfant ; mais de nos jours, tout a évolué, et on observe des parents discuter librement de sexe avec leurs enfants », a-t-il fait savoir. Le mystère autour du sexe dans le contexte africain/béninois selon lui, serait la cause des difficultés auxquelles les minorités sexuelles et de genre sont confrontées dans le pays.
« On naît LGBTQIA, on ne devient pas LGBTQIA. C'est la nature qui vous fait. Les hommes efféminés ou les femmes qui ont les traits physiques d'un homme, n'ont pas souhaité être ainsi. C'est la nature qui les a faits, et ils devraient vivre comme tout le monde, leur sexualité », a poursuivi le président de BSYP.
Les minorités sexuelles et de genre existent au Bénin depuis 2008, mais le premier réseau de regroupements de LGBTQIA a été créé en 2010, a rappelé Jean-Jacques K.
Ecobank, le Groupe panafricain de services financiers, ouvre officiellement l'appel à candidatures pour la 7e édition de son Fintech Challenge. Ce concours annuel invite les startups fintech en phase de démarrage et matures à s'associer avec Ecobank, offrant un grand prix de 50 000 dollars américains et une chance d'étendre leurs solutions à travers le vaste réseau d'Ecobank couvrant 35 pays africains.
Malgré l'éruption de la fintech sur le continent africain, un rapport de McKinsey révèle que les startups fintech en Afrique sont toujours confrontées à plusieurs défis tels que l'atteinte de l'échelle, la navigation dans un environnement réglementaire incertain, ou la gestion de la rareté du financement. L'Ecobank Fintech Challenge offre une occasion unique aux entrepreneurs fintech de relever ces défis en offrant non seulement des récompenses financières, mais aussi l'expertise d'Ecobank en matière d'opérations sur les marchés diversifiés et les solutions adéquates pour passer à l'échelle de sa couverture panafricaine et de sa présence internationale telle que la France.
« Construire des partenariats avec des fintechs est un catalyseur pour stimuler l'inclusion financière en Afrique. À Ecobank, nous donnons la priorité aux fintechs dans notre stratégie de croissance, de transformation et de rendement », a déclaré Jeremy Awori, directeur général du groupe Ecobank. « Nous avons amélioré cette nouvelle édition du Ecobank Fintech Challenge pour continuer à fournir aux entrepreneurs fintech une plateforme de premier plan pour présenter des solutions révolutionnaires, tout en créant des opportunités inégalées de croissance et d'expansion à travers 35 marchés en Afrique. »
Le concours de l'année dernière a attiré 1 490 candidatures de grande qualité, ce qui souligne l'importance de ce défi panafricain. Les candidats retenus qui atteindront la grande finale et la cérémonie de remise des prix en octobre 2024 auront la possibilité de rejoindre le très convoité programme Ecobank Fintech Fellowship, le grand gagnant recevant un prix en espèces de 50 000 dollars américains.
Les Ecobank Fintech Fellows auront accès à de nombreuses opportunités grâce à la collaboration avec Ecobank et ses partenaires, notamment :
Déploiement de produits multinational : une opportunité d'intégrer leurs solutions avec Ecobank, ouvrant les portes à des lancements de produits potentiels au sein du réseau panafricain étendu de 35 pays d'Ecobank.
Partenariats avec des prestataires de services : Les fintechs sélectionnées peuvent devenir des partenaires de services panafricains au sein de l'écosystème de la Banque.
Accès au Sandbox bancaire panafricain d'Ecobank : Les boursiers bénéficieront d'un accès exclusif aux API de pointe d'Ecobank, ce qui leur permettra de tester et de développer leurs produits pour le marché panafricain.
Accès prioritaire aux partenaires de capital-risque d'Ecobank pour l'exploration de financements.
Depuis le début, 60 startups fintech ont été intégrées dans le Ecobank Fintech Fellowship.
L'Ecobank Fintech Challenge est conçu en partenariat avec le cabinet de conseil international, Konfidants, et est soutenu par divers partenaires.
Les candidatures pour le 7ème Ecobank Fintech Challenge sont désormais ouvertes aux fintechs et aux développeurs de toute l'Afrique, ainsi qu'aux fintechs mondiales centrées sur l'Afrique. Les parties intéressées peuvent en savoir plus sur le concours et soumettre leur candidature sur le site officiel : EcobankFintechChallenge.com
La date limite de dépôt des candidatures est le 7 juillet 2024.
[1] Fintech in Africa : The end of the beginning | McKinsey (https://apo-opa.co/4ectW6e)
Distribué par APO Group pour Ecobank Transnational Incorporated.
A propos du Groupe Ecobank (ou « Ecobank Transnational Incorporated » ou « ETI ») :
Le groupe Ecobank est le premier groupe bancaire privé panafricain, doté d'une expertise africaine inégalée. Présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Chine, sa plateforme panafricaine unique offre une passerelle unique pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et l'investissement. Le groupe emploie plus de 14 000 personnes et offre à plus de 32 millions de clients des produits, des services et des solutions de banque de consommation, de banque commerciale, de banque d'entreprise et de banque d'investissement par le biais de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.Ecobank.com.
Ecobank Transnational Incorporated ("ETI"), la société mère du Groupe Ecobank a tenu aujourd'hui sa 36e Assemblée Générale Annuelle à Lomé, au Togo, qui a été suivie d'une Assemblée Générale Extraordinaire. Les actionnaires ont salué les bons résultats du Groupe en 2023 qui a réalisé un produit net bancaire dépassant les 2 milliards USD pour la première fois depuis pratiquement dix ans. Ils ont également noté que cette performance a été réalisée en dépit de challenges macroéconomiques importants dans un environnement marqué par des taux d'intérêt et d'inflation élevés, la dépréciation des devises locales, et des tensions géopolitiques.
Le Groupe a réalisé un résultat avant impôt de 581 millions USD pour l'année, soit une hausse de 8 % par rapport aux 540 millions USD enregistrés en 2022. À taux de change constant (c'est-à-dire en excluant les effets négatifs de la conversion des monnaies locales dans la monnaie de référence de ETI, le dollar américain), l'augmentation du résultat avant impôt est de 34 %. Le Groupe a également enregistré un coefficient d'exploitation record de 54,9 %.
Alain Nkontchou, président du Groupe Ecobank, a indiqué : “2023 a été une année encourageante pour notre Groupe. Notre organisation a fait preuve de résilience dans un environnement opérationnel en évolution rapide. Le conseil d'administration est fier de ce que nos employés à travers le continent et dans nos filiales d'autres régions ont réalisé, collectivement et individuellement”.
Jeremy Awori, directeur général du Groupe Ecobank, a précisé : “Ecobank a réalisé une solide performance en 2023, démontrant les avantages concurrentiels de notre modèle commercial résilient et diversifié, ainsi que les premiers résultats de notre nouvelle stratégie de Croissance, Transformation et Rendement. Nous avons fait preuve de prudence financière en gérant avec soin le capital de nos actionnaires, en veillant à la satisfaction de nos clients à chaque point de contact et en prenant des décisions éclairées sur l'évaluation de nos actifs et de nos passifs. Nous sommes convaincus que notre stratégie ouvre la voie à la poursuite de notre succès et de notre croissance”.
L'Assemblée Générale Annuelle a également approuvé la nomination de Papa Madiaw Ndiaye, Louis Adande et Terence G. Sibiya en tant qu'administrateurs non exécutifs, succédant aux administrateurs sortants. Alain Nkontchou, Mfundo Nkuhlu et Hervé Assah ont quitté le conseil d'administration à l'issue de leur mandat.
Immédiatement après les assemblées générales, le conseil d'administration a nommé Papa Madiaw Ndiaye nouveau président de Ecobank Transnational Incorporated. Il succède à Alain Nkontchou. Papa Ndiaye est directeur général et associé fondateur d'AFIG Funds, une société de gestion de fonds de capital-investissement de premier plan axée sur l'Afrique. Il a fait ses preuves en matière de leadership et est profondément attaché à la mission et à l'agenda stratégique de Ecobank.
Papa Ndiaye, le nouveau président de ETI, a affirmé : “J'admire depuis l'évolution positive du Groupe Ecobank et je me réjouis de travailler avec Jeremy et le conseil d'administration de ETI pour mener à bien la Banque dans la prochaine phase de son développement. Grâce à ses fondations solides et à ses nombreux avantages concurrentiels, je considère qu'Ecobank est bien placée pour accélérer sa trajectoire de croissance et jouer un rôle encore plus important dans le développement économique du continent en cette ère de changements technologiques rapides”.
Jeremy Awori a ajouté : “Avec sa grande expérience et ses compétences, notamment en matière d'investissement dans les services financiers, la nomination de Papa Ndiaye à la présidence de ETI constitue une étape importante dans le renforcement de notre position en tant que premier groupe bancaire panafricain. Nous sommes enthousiastes pour l'avenir sous sa direction et nous nous réjouissons de réaliser notre stratégie de croissance, de transformation et de rendement, tout en améliorant nos prestations de services”.
Ecobank a récemment mis en œuvre sa nouvelle stratégie de Croissance, Transformation et Rendement afin de créer de la valeur pour les actionnaires et d'assurer une croissance durable. Parmi les multiples initiatives et actions de cette stratégie, citons le renforcement de sa position de leader dans les filiales où elle détient des parts de marché élevées, la transformation de ses performances commerciales au Nigéria et sur les marchés secondaires, la consolidation de son leadership dans le domaine de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement, la croissance de ses activités de Banque Commerciale et de Banque des Particuliers, ainsi que l'augmentation des volumes et de la valeur totale sur son écosystème de paiements.
Les actionnaires ont approuvé toutes les résolutions présentées à l'Assemblée Générale Annuelle, notamment l'approbation des comptes, l'affectation des bénéfices, le renouvellement des mandats des administrateurs et l'élection des administrateurs.
À propos de Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')
Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15 000 personnes au service de plus de 32 millions de clients et propose une gamme complète de produits, services et solutions de la Banque des Particuliers, de la Banque Commerciale et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement à travers de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter ecobank.com.