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24 Heures au Bénin

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Communiqué final du sommet de la CEDEAO

Sun, 06/30/2019 - 13:47

CINQUANTE-CINQUIEME SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT :

COMMUNIQUE FINAL

1. La cinquante-cinquième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est tenue le 29 juin 2019 à Abuja, en République Fédérale du Nigeria, sous la présidence de S.E Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria et Président en exercice de la Conférence.

2. Étaient présents à ce Sommet, les Chefs d'État et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés :

S.E. Patrice Guillame Athanase Talon, Président de la République du Bénin ;

S. E. Roch Marc Christian Kabore, Président du Faso ;

S. E. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'ivoire ;

S. E. Adama Barrow, Président de la République de Gambie ;

S. E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ;

S. E. Alpha Conde, Président de la République de Guinée ;

S. E. José Mário Vaz, Président de la République de Guinée Bissau ;

S.E. George Manneh Weah, Président de la République du Libéria ;

S.E. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali ;

S. E. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger ;

S. E. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria ;

S. E. Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone ;

S. E. Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise

S. E. Jorge Carlos de Almeida Fonseca, Ministre de l'Intégration régionale de la République du Cabo Verde ;

S.E. Amadou Bâ, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur

3. Ont également assisté à cette session :

· S.E. Jean Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO,

· Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS),

· S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union Africaines (UA),

· L'honorable Juge Chile Eboe-Osuji, Président de la Cour pénale internationale,

· M. Abdallah Bouréima, Président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

4. La cérémonie d'ouverture a été marquée par les interventions de Son Excellence Muhammadi Buhari, Président de la République fédérale du Nigeria, de Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO, Dr. Mohammed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS et l'Honorable Juge Chile Eboe-Osuji, Président de la Cour pénale internationale.

5. Les Chefs d'État et de Gouvernement ont pris acte du Rapport intérimaire du Président de la Commission, ainsi que des Rapports de la 82e session ordinaire du Conseil des ministres et de la 42e réunion ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité présentés par le Président du Conseil.

6. La Conférence s'est félicitée de la qualité des rapports présentés et de la pertinence des recommandations qui les accompagnent, qui permettront de consolider les acquis des efforts d'intégration des quatre dernières décennies.

7. Tout en œuvrant à tirer le meilleur parti du 40e anniversaire du Protocole sur la libre circulation des personnes célébré en 2019, la Conférence a résolu de n'épargner aucun effort pour réaliser la vision des pères fondateurs.

8. Les Chefs d'État et de Gouvernement expriment leur confiance renouvelée et inconditionnelle dans les valeurs et les principes fondateurs de la CEDEAO, ainsi que leur détermination sans faille à réaliser la libre circulation des biens et des personnes, la création d'un marché commun, la consolidation de la paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance, ainsi qu'à assurer une efficacité plus grande du fonctionnement des institutions de la Communauté, à travers la mise en œuvre de réformes adéquates.

PERFORMANCE ECONOMIQUE ET MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES D'INTEGRATION

9. La Conférence se félicite de la performance économique de la région, se traduisant par une hausse de la croissance, qui s'établit à 3,1 pour cent en 2018 contre 2,4 pour cent en 2017. Elle devrait atteindre 3,4% en 2019 selon les projections, à la faveur de l'amélioration du cours des produits de base, de l'augmentation de la production agricole et du volume des investissements dans le secteur des infrastructures.

10. En dépit de cette performance, la Conférence encourage les Etats membres à poursuivre l'application de politiques et de réformes structurelles appropriées qui permettront une croissance accélérée et la transformation structurelle des économies en vue d'assurer une plus grande résilience face aux chocs exogènes.

CRÉATION DE L'UNION MONÉTAIRE DE LA CEDEAO

11. La Conférence a adressé ses félicitations au Comité ministériel chargé de la monnaie unique, pour les importants progrès enregistrés dans la mise en œuvre de la feuille de route révisée, notamment ce qui concerne le régime de change, la politique monétaire et le choix du nom de la monnaie unique.

12. La Conférence a adopté le régime de change flexible assorti d'un cadre de politique monétaire axé sur le ciblage de l'inflation ; elle a également retenu le terme ECO pour le nom de la monnaie unique de la CEDEAO.

13. La Conférence a, en outre, instruit la Commission en concertation avec l'AMAO et les Banques Centrales d'accélérer la mise en œuvre de la feuille de route révisée, en particulier les travaux relatifs au symbole de la monnaie unique qui lui sera présenté à sa prochaine session ordinaire.

14. La Conférence a pris note du rapport de convergence macroéconomique 2018. Elle a noté la dégradation de la convergence macroéconomique, en exhortant les Etats membres à redoubler d'efforts pour améliorer leurs performances, compte tenu de la proximité de l'échéance fixée pour la création de l'union monétaire.

15. La Conférence donne instruction à la Commission de la CEDEAO et aux banques centrales, pour qu'elles veillent à l'opérationnalisation rapide du Fonds spécial destiné à financer les programmes figurant sur la feuille de route révisée du programme de la monnaie unique de la CEDEAO. Elle charge par ailleurs la Commission à assurer la mise en oeuvre des recommandations issues de la réunion du Comité ministériel sur le Programme de la Monnaie unique, tenue les 17 et 18 juin 2019 à Abidjan, ainsi que l'élaboration et la mise en oeuvre d'une Stratégie de communication pour le programme de la monnaie unique.

POLITIQUES SECTORIELLES

16. Les Chefs d'État et de Gouvernement réaffirment l'importance d'une mise en œuvre effective des différentes stratégies et politiques sectorielles adoptées aux niveaux national et régional, en vue d'approfondir le processus d'intégration.

Libre circulation des biens et des personnes

17. La Conférence a pris note des difficultés persistantes dans la mise en oeuvre du Protocole relatif à la libre circulation des biens. Elle salue les efforts de la Task Force présidentielle sur le Schéma de libéralisation des Echanges (SLE) en faveur de la levée des barrières à la libre circulation des personnes et des biens, appelant en même temps les Etats membres à mettre en application l'Acte additionnel révisé relatif aux Règles d'origine communautaire, pour la suppression des barrières tarifaires et non-tarifaires, tout à la fois.

18. La Conférence réaffirme la nécessité pour tous les États membres de veiller à la mise en oeuvre du Protocole sur la libre circulation, relatif au droit d'entrée, de résidence et d'établissement. Elle invite les Etats membres à prendre des mesures en vue d'accélérer la mise en usage de la carte nationale d'identité biométrique de la CEDEAO, dans le but de faciliter la mobilité et de renforcer l'architecture de la sécurité de la région. Par ailleurs, elle encourage également la Commission à accélérer l'opérationnalisation du visa de la CEDEAO (ECOVISA) en vue de stimuler le tourisme dans la région.

Développement de l'agriculture

19. La Conférence note avec satisfaction la hausse enregistrée dans la production alimentaire au sein de la région, durant la dernière campagne agricole. Toutefois, elle invite les organismes compétents de la Communauté à intensifier leurs efforts afin d'accroître les réserves alimentaires et de réduire aussi le nombre de populations ayant besoin d'une alimentation adaptée et en quantité suffisante. À cet égard, la Conférence exprime sa gratitude à la Commission et aux États membres pour avoir soutenu la Réserve alimentaire régionale de la CEDEAO et fait des dons aux communautés qui se trouvaient dans le besoin.

Énergie et Infrastructures

20. La Conférence salue la volonté d'accroître la production régionale d'électricité et de mener à bien les projets connexes entrepris par le Système d'échanges d'énergie électrique ouest-africain.

21. La Conférence entérine l'Acte additionnel relatif au Code minier de la CEDEAO, ainsi que sa Stratégie de mise en oeuvre, visant à s'assurer que les populations et les communautés affectées puissent bénéficier des revenus provenant des activités minières.

22. Le Sommet salue également les avancées enregistrées dans le cadre de la construction de postes de contrôle juxtaposés (PCJ) aux frontières de la région. Elle encourage également la Commission à poursuivre ses efforts de mobilisation de ressources destinées à permettre l'achèvement des travaux de construction des postes restants.

23. La Conférence se félicite des avancées notables enregistrées dans la réalisation des projets de Corridors Abidjan-Lagos et Praia-Abidjan. Elle note avec satisfactions les actions engagées pour la mise en place de Autorité de gestion du Corridor Abidjan-Lagos (ALCoMA) qui aura pour mission de construire, gérer et exploiter le Corridor Abidjan-Lagos au nom des cinq (5) Etats membres du Corridor.

24. Le Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO engagera des consultations avec les autres Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres du Corridor (Bénin, Côte d'Ivoire, Ghana et Togo) pour sélectionner le pays d'accueil.

Télécommunication mobile dans l'espace CEDEAO

25. La Conférence a salué les avancées enregistrées dans la mise en œuvre du Règlement C/REG.21/12/17 relatif à l'itinérance sur les réseaux publics de communication mobile dans l'espace CEDEAO. A cet egard, la Conférence félicite les pays qui ont initié les activités devant conduire à la mise en œuvre du Règlement de la CEDEAO sur l'itinérance sur les réseaux publics de communication mobile et les invite à poursuivre la mise en œuvre intégrale du Plan d'action. Elle exhorte les pays qui n'ont pas encore commencé la mise en œuvre du plan d'action à prendre les mesures nécessaires visant à accélérer la mise en œuvre du Règlement

Tourisme

26. Au titre du développement du Tourisme de la CEDEAO, la Conférence a adopté la Politique régionale du Tourisme de la CEDEAO (ECOTOUR) ainsi que son Plan d'action (2019 – 2029).

27. La Politique régionale du Tourisme de la CEDEAO vise à positionner l'espace CEDEAO comme une destination touristique attrayante et compétitive. Conformément au Traité révisé, la Politique régional du Tourisme a pour objectif général d'assurer un développement touristique harmonieux et viable, afin de créer des emplois pour les jeunes et d'accroître la participation du secteur privé grâce au développement d'entreprises prospères et durables, de sorte à contribuer ainsi au développement économique de l'espace communautaire.

Développement social et humain

28. La Conférence entérine la Politique de la CEDEAO pour l'Enfance et son Plan d'action stratégique (2019-2030), la Feuille de route de la CEDEAO pour la prévention et la réponse au mariage d'enfants, ainsi que la Déclaration politique et la Position commune contre le Mariage des enfants.

29. Elle se félicite également de l'objectif annoncé de l'élaboration de la Stratégie de la CEDEAO pour le développement du capital humain au sein de la région ouest-africaine et appelle la Commission de la CEDEAO et l'OOAS à œuvrer à la mobilisation des ressources devant permettre sa mise en oeuvre. Elle s'engage à participer au Dialogue de haut niveau sur le Capital humain, prévu en septembre/octobre 2019, en marge des sessions de l'Assemblée générale des Nations Unies. Enfin, elle entérine la création de la plateforme des Chefs d'Etat et de Gouvernement, ainsi que des Premières Dames de la CEDEAO, pour des investissements dans le domaine de la nutrition, et son alignement sur d'autres initiatives.

30. La Conférence décerne le Prix d'excellence de la CEDEAO à trois citoyens éminents de la Communauté, à savoir :

§ Dr Kofi Annan du Ghana, lauréat à titre posthume du Prix d'honneur pour les éminentes personnalités, pour son immense contribution aux objectifs de la CEDEAO dans le domaine de la Sécurité, la Paix et le Développement socio-économique ;

§ Dr Ameyo ADADEVOH du Nigéria lauréat à titre posthume du Prix du Citoyen méritant, pour son sacrifice et son don de soi au profit de la Communauté, lors de l'épidémie à Virus EBOLA ;

§ Madame Germaine ACOGNY du Sénégal, lauréate du Prix des Arts et Lettres, pour la qualité et la richesse de sa production artistique reconnue dans plusieurs Etats de la CEDEAO, sa contribution à la formation de la jeunesse ouest-africaine dans l'Art chorégraphique et la large diffusion de son œuvre au niveau national, régional et international.

31. La Conférence félicite les lauréats du Prix d'excellence de la CEDEAO 2018 et exhorte les citoyens de la Communauté à viser l'excellence dans tous leurs domaines d'activité.

AU TITRE DE LA PAIX, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA STABILITÉ

32. La Conférence réaffirme son attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région, condition préalable à l'intégration et au développement économiques de la région.

33. Elle exprime sa préoccupation face à la recrudescence des attentats terroristes dans la région, ainsi qu'aux liens croissants entre le terrorisme, la criminalité organisée et les affrontements intercommunautaires, notamment ceux liés à la transhumance. La Conférence condamne fermement les attentats terroristes et la violence intercommunautaire dans la région et exprime sa solidarité avec les pays et les populations affectés.

34. La Conférence se félicite de la coopération opérationnelle conjointe connue sous le nom "d'Initiative d'Accra" entre le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo, pour lutter contre le terrorisme. Elle salue par ailleurs les conclusions de la réunion des chefs d'État, tenue le 22 février 2019 à Accra au Ghana.

35. La Conférence se félicite également des efforts engagés par chaque État membre au niveau national, notamment par l'affectation de ressources financières considérables à la prévention et à la lutte contre le terrorisme, augmentant ainsi leur niveau d'endettement. À cet égard, elle donne instruction au Président de la Commission de la CEDEAO d'initier un dialogue avec les institutions financières internationales et les partenaires au développement afin de les amener à considérer les dépenses effectuées au titre de la sécurité comme un investissement en faveur du développement.

36. La Conférence souligne la nécessité de renforcer l'échange direct d'informations et de renseignements entre les États membres afin de lutter efficacement contre le terrorisme dans la région. Dans cette perspective, elle demande à la Commission de la CEDEAO de prendre les mesures appropriées en vue de l'organisation de réunions périodiques des services de sécurité engagés dans la lutte contre le terrorisme. Elle réaffirme son attachement à la mise en œuvre du Programme WAPIS (Système de renseignements de la police d'Afrique de l'Ouest) et exhorte les États membres à s'acquitter de leurs obligations respectives afin d'accélérer la mise en œuvre du programme. La Conférence instruit en outre la Commission de la CEDEAO à poursuivre, en collaboration avec les ministres en charge de la sécurité, le suivi de ce programme afin d'assurer le démarrage de la mise en œuvre de la composante ‘Système automatisé d'identification des empreintes digitales' (AFIS) dans tous les États membres.

37. La Conférence décide de tenir au Burkina Faso à une date à confirmer, un sommet extraordinaire sur le terrorisme, afin d'examiner les différentes initiatives prises à ce jour et de redéfinir les domaines d'intervention prioritaires pour endiguer la propagation des attaques terroristes dans la région.

38. S'agissant des efforts de maintien de la paix, la Conférence salue les contributions considérables des Missions de la CEDEAO en Guinée Bissau (ECOMIB) et en Gambie (ECOMIG) dans la stabilisation des deux pays, malgré les divers problèmes rencontrés. La Conférence félicite également les pays fournisseurs de troupes et de forces policières pour leurs efforts soutenus en faveur de la paix et de la sécurité régionale. Elle exprime sa gratitude à l'Union européenne pour son appui technique et financier à l'ECOMIB et à l'ECOMIG. La Conférence a finalement décidé de prolonger le mandat de chacune des deux missions (ECOMIB et ECOMIG) pour une période de six (6) mois, à compter du 1er octobre 2019, afin de pérenniser les acquis et faire convenablement face à la situation politique et sécuritaire encore fragile en Guinée Bissau et en Gambie.

Sur la situation politique en Guinée-Bissau

39. La conférence se félicite du bon déroulement des élections législatives du 10 mars 2019 après plusieurs reports. Elle prend note de l'évaluation de la situation faite par le Comité ministériel de haut niveau, à l'issue de sa visite à Bissau le 19 juin 2019, dans le but de mettre fin à l'impasse politique après les élections législatives.

40. La Conférence se félicite de la publication d'un décret par S.E.M. Jose Mario Vaz, Président de la République de Guinée-Bissau, fixant la date des élections présidentielles au 24 novembre 2019. Elle salue également la promulgation d'un décret présidentiel portant nomination de M. Aristides Gomes comme nouveau Premier Ministre. La Conférence appelle instamment à la mise en place d'un nouveau gouvernement au plus tard le 15 juillet 2019.

41. Au regard de la situation actuelle, liée à l'expiration du mandat du Président de la République, le 23 juin 2019, et sur la base du consensus auquel sont parvenus les acteurs politiques, les décisions ci-après ont été prises :

· signature par le Président du décret de nomination du gouvernement avant le 24 juillet 2019,

· sur la base de la proposition faite par le Premier ministre, le gouvernement s'engagera dans les préparatifs de l'élection présidentielle à tenir le 24 novembre 2019 ;

· Un nouveau ministre de la Justice sera nommé sur la base d'un consensus, entre le gouvernement et la majorité, avant le 3 juillet 2019 ;

· Le Président restera en fonction jusqu'aux prochaines élections, mais laissera la conduite des affaires au gouvernement nouvellement constitué.

Sur la situation politique au Togo

42. La Conférence se félicite de l'adoption à l'unanimité, le 8 mai 2019, par les députés togolais, de la Constitution révisée, qui prévoit notamment la limitation de la durée du mandat de Président de la République à cinq ans renouvelable une (1) fois et celle du mandat des députés togolais à six (6) ans renouvelables deux fois.

43. La Conférence félicite le gouvernement togolais pour la mise en œuvre effective de la feuille de route de la CEDEAO, établie lors de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement du 31 juillet 2018 à Lomé (Togo), qui a permis de résoudre la crise politique

44. La Conférence note avec satisfaction la tenue des élections locales le 30 juin 2019, avec la participation effective de l'opposition et exhorte toutes les parties prenantes à œuvrer en vue de garantir des élections pacifiques pour assurer un ancrage plus profond de la démocratie au Togo.

Sur la situation politique au Bénin

45. La Conférence s'est déclarée préoccupée par la crise postélectorale qui a conduit à certains actes de violence au Bénin, du fait de l'absence de consensus sur la mise en œuvre des réformes électorales.

46. La Conférence réitère sa ferme condamnation des actes de violence électorale et réaffirme que tous les litiges liés aux élections devraient être réglés par des voies légales et pacifiques.

47. La Conférence salue l'appel lancé par S.E.M. Patrice Talon, Président de la République du Bénin à la nouvelle Assemblée nationale en vue de la révision de la Charte politique et du Code électoral afin de les aligner sur les réalités du pays, ce qui est de nature à instaurer un environnement propice au dialogue avec l'opposition. La Conférence demande à la Commission d'entamer des démarches auprès du Bénin à cet égard.

Sur La situation politique au Mali

48. Conférence note avec satisfaction l'apaisement du climat politique et social au Mali, suite à l'Accord de gouvernance intervenue entre le Gouvernement des forces politiques et sociales, suivi de la mise en place d'un Gouvernement d'ouverture. Elle note également les avancées significatives dans la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

49. La Conférence félicite S.E.M. Muhammadu Buhari, Président de la République fédérale du Nigéria, pour les efforts entrepris à travers plusieurs missions de bons offices au Mali afin de faciliter le dialogue entre les parties prenantes. La Conférence félicite également S.E. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la république du Mali, pour les progrès réalisés au Mali sur le plan politique, tout en appelant l'ensemble des parties prenantes à adhérer au dialogue politique national inclusif, en vue de l'adoption des réformes politiques et institutionnelles.

50. La Conférence salue le renouvellement du mandat de la MINUSMA et l'invite à adopter une posture appropriée de nature à enrayer les violences et protéger les civiles. Elle apporte son soutien aux initiatives des plus hautes autorités du Mali, y compris la nomination d'un Haut Représentant du Président de la République pour le Centre, et exhorte la communauté internationale à appuyer les efforts de mobilisation des ressources

51. La Conférence réaffirme son ferme attachement à l'unité, à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Mali.

Au Titre des Elections dans la région

52. La Conférence se félicite du déroulement satisfaisant et pacifique des élections présidentielles au Nigéria et au Sénégal, respectivement les 23 et 24 février 2019. A cette fin, le Sommet félicite S.E.M. Muhammadu Buhari, Président de la République fédérale du Nigeria et Macky Sall, Président de la République du Sénégal pour leur réélection et leur souhaite plein succès dans leurs fonctions.

AU TITRE DES QUESTIONS INSTITUTIONNELLES

53. La Conférence réitère ses décisions antérieures concernant l'application stricte du prélèvement communautaire (PC) par l'ensemble des États membres et invite instamment la Commission à sensibiliser les États membres pour une amélioration du taux de recouvrement.

54. Le Sommet prend acte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles et invite les institutions de la Communauté à mener à bien les mesures en suspens, notamment la révision des textes juridiques concernés par la réforme institutionnelle.

AU TITRE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE

55. La Conférence se félicite des travaux en cours avec l'Union Africaine visant à améliorer les relations de travail entre l'Union africaine, les CER et les États membres grâce à la mise en place d'un système de répartition efficace des tâches, conformément aux principes de subsidiarité et de complémentarité consacrés dans le Traité d'Abuja instituant la Communauté économique africaine (CEA).

ÉLECTION DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE

56. Les Chefs d'Etat et de Gouvernement décident d'élire Son Excellence Monsieur xxxxxxxxxx, Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour un mandat d'un (1) an.

DATE ET LIEU DU PROCHAIN SOMMET

62. La prochaine session ordinaire de la Conférence se tiendra en décembre 2019 à ….

63. La Conférence exprime ses sincères félicitations à S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria, pour son engagement indéfectible en faveur de l'intégration régionale et pour le leadership exemplaire dont il fait preuve dans la conduite des affaires de la Communauté.

FAIT A ABUJA, LE 29 JUIN 2019

LA CONFERENCE

MOTION DE REMERCIEMENTS

Nous, Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, réunis à Abuja, en République fédérale du Nigéria, le 29 juin 2019, lors de notre cinquante-cinquième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, exprimons notre profonde gratitude à Son Excellence Muhammadu BUHARI (GCFR), Président de la République fédérale du Nigéria, au gouvernement et au peuple nigérians, pour l'hospitalité authentiquement africaine qui nous a été réservée ainsi que pour les excellents moyens mis à notre disposition pour assurer le succès de notre Sommet.

Nous tenons également à le remercier pour son engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance et pour son leadership remarquable dans la conduite des affaires de notre Communauté. Nous lui rendons un hommage bien mérité pour sa contribution, en tant que Président de la Conférence, à l'approfondissement du processus d'intégration en Afrique de l'Ouest.

A cet égard, nous, Chefs d'État et de Gouvernement, exprimons notre plus haute considération au Président Muhammadu Buhari, pour la compétence et l'efficacité avec lesquelles il a présidé nos travaux, qui ont grandement contribué à la formulation des décisions pertinentes pour l'approfondissement du processus d'intégration.

Nous lui sommes également reconnaissants de l'atmosphère cordiale dans laquelle nous avons tenu notre réunion.

FAIT A ABUJA, LE 29 JUIN 2019

LA CONFERENCE

Categories: Afrique

Guinée Bissau et Bénin se neutralisent

Sun, 06/30/2019 - 13:45

Les Écureuils du Bénin après leur nul avec les Black Stars du Ghana, revient avec un second nul face à la Guinée-Bissau. Après 90 min de jeu, aucune des deux équipe n'a pu concrétiser son rève au stade d'Ismailia en Égypte, le 29 juin 2019. Ce qui à contrario relance le suspens dans la poule F (Bénin-Ghana-Cameroun-Guinée Bissau).

Zéro but partout

La deuxième journée dans le poule F n'a rien donné de rassurant pour les quatre équipes en compétition dans ce groupe.
Le Cameroun et le Ghana d'une part et le Bénin et la Guinée-Bissau d'autre part ont fini la journée avec un nouveau match nul. Aucune des équipes n'a pu mettre au moins un but au stade d'Ismailia. Le bilan dans cette poule F á la fin de cette journée a donné 2 points pour le Bénin et le Ghana, le Cameroun s'en sort avec 4 points, tandis que la Guinée-Bissau a 1 point.
Au cours de la première mi-temps, les deux équipes ont mesuré chacune leurs performances. Ce n'est que 27 minutes plus tard que la première tentative survient du côté du Bénin avec une tête manquée de Steve Mounié. La réplique de la Guinée-Bissau n'a pas tardé avec un tir de Sory Mane dévié en corner. Les Écureuils ont tenté tout leur possible des deux côtés sans une concrétisation. Malgré les appels de balles de Mounié, les dribbles de Stéphane Sessègnon, le Bénin n'a finalement été qu'une simple menace.
Bien que la seconde mi-temps ait demarré avec beaucoup d'attention, les pertes répétées de balles n'ont été á l'avantage d'aucune équipe. Ce n'est qu'à la 67e minute que Steve Mounié a essayé une nouvelle tentative puis une autre á la 75è minute.
Il faut dire que le retour de Stéphane Sessegnon après trois matchs n'a pas donné grand-chose.
Les Écureuils du Bénin doivent donc attendre la dernière journée face aux Lions indomptables du Cameroun pour connaître leur sort. Pour l'instant, tout est relancé dans cette poule F.
L'équipe du Bénin peut encore garder tout son sang-froid et revoir tout son style du jeu en attendant le match contre le Cameroun.
G.A.

Categories: Afrique

Un second nul qui n'arrange pas les Ecureuils

Sun, 06/30/2019 - 01:19

Le public sportif béninois devra encore patienter quelques temps avant de jubiler pour une victoire des Écureuils à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). L'exploit tant attendu face aux Djurutus de la Guinée Bissau n'a pas eu lieu ce samedi 29 juin 2019. Le groupe conduit par le technicien français Michel Dussuyer a été contraint à un nul zéro but partout face aux Bissau-guinéens. Un résultat qui amenuise les chances de Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers à franchir pour une première fois, la phase de groupe lors d'une phase finale de la CAN.
Tous les regards sont à présent tournés vers le match contre le Cameroun pour voir les Écureuils briser le mythe indien en franchissant l'étape du premier tour.
Rendez-vous le 02 juillet 2019.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Offe dote les acteurs d'un manuel d'utilisateur du SIDoFFE-NG

Sat, 06/29/2019 - 21:54

La commune de Grand-Popo a abrité du 27 au 28 Juin 2019, l'atelier de validation du manuel de l'utilisateur du SIDoFFE-Nouvelle génération. Organisé par la Direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe), cette réunion, qui a réuni les partenaires et acteurs de l'action sociale, a pour but de doter les acteurs du secteur social d'un manuel d'utilisateur du système afin que les espoirs placés dans le SIDoFFE-Nouvelle génération soient satisfaits pour le bonheur des populations.
Dans son message à l'endroit de ses collègues, M. Nassirou Kassoumou, Directeur général de l'Observatoire a déclaré que le draft du manuel d'utilisateur du SIDoFFE-NG objet de cet atelier, est le fruit des réflexions d'intenses travaux qui ont réuni de lundi à mercredi, les experts du ministère des affaires sociales et de la microfinance, appuyés par des personnes ressources notamment les agents de la Direction générale de lnsae. Selon le Dg-Offe, la conception de ce manuel qui prend en compte tous les aspects aussi bien en termes de présentation du système, que du fonctionnement et de la gestion par les acteurs du secteur est un pas important vers l'appropriation du système.
Une approche saluée par M. Pascal Wélé Idrissou, Secrétaire général du Ministère des affaires sociales et de la microfinance.
En rappelant le contexte qui a conduit au processus de modernisation du SIDoFFE, le représentant de la ministre a salué l'initiative de l'Offe. « Je salue et je remercie cette initiative de l'Offe de doter les acteurs du secteur social d'un manuel d'utilisateur qui permettra à chaque acteur de savoir ce qu'il a à faire, quand le faire et comment le faire pour que le secteur de l'action sociale puisse rayonner et s'imposer grâce à la production, la diffusion et l'exploitation de statistiques fiables sur l'ensemble des cibles dont nous avons la charge », a-t-il déclaré.
Pour atteindre les résultats de l'atelier, les travaux ont été organisés autour de quatre points. Il s'agit des présentations, des travaux de groupes pour apporter des amendements au document conçu, la restitution en plénière des travaux de groupe puis la validation du manuel de l'utilisateur du SIDoFFE-NG en passant par les recommandations.
Acteurs et partenaires satisfaits de l'initiative de l'Offe

Après la cérémonie d'ouverture, les participants ont suivi deux communications, l'une sur les modèles et interfaces du SIDoFFE-NG et l'autre sur le draft du manuel de l'utilisateur du système avant d'être répartis en deux groupes de travail pour y apporter des amendements en vue de son amélioration. Selon les organisateurs, les observations ont été faites tant sur le fond que sur la forme du document.
Le manuel a été validé par acclamation sous réserve des corrections.
Mais en attendant, le représentant de l'Insae, M. Corneille Dessouassi s'est félicité de la participation de son institut à cet atelier. Aussi, s'est-il réjoui de la qualité du document conçu. « Je suis très satisfait par rapport au travail qui est fait parce que tous les techniciens de tous les domaines se sont rassemblés et chacun a apporté sa pierre à l'édifice. C'est un document très scientifique qui a été élaboré et validé au cours de cet atelier », a soutenu l'expert. Pour le chef du service études, statistiques, programmation et documentation à la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance du Couffo, Moïse Zinsou, ce manuel va faciliter aux acteurs la manipulation du SIDoFFE-NG. « Tel que le manuel est conçu, il facilitera énormément la manipulation de la base de données SIDoFFE-NG, même à ceux qui n'ont jamais participé à une formation sur cette base. Moi en tant que point focal statistique au niveau départemental, je n'aurai plus de difficultés à éclairer le personnel des CPS que j'ai sous ma supervision », a-t-il indiqué.
Au terme des travaux qui ont pris fin ce vendredi 28 Juin 2019, le Dg de l'Offe Nassirou Kassoumou qui a présidé les travaux, n'a pas manqué de remercier ses collègues et l'ensemble des partenaires pour la réussite du processus de modernisation du SIDoFFE. « Le document final va être édité puis mis à la disposition des centres de promotion sociale et des directions départementales des zones pilotes ainsi que certaines structures spécialisées de l'action sociale des zones pilotes retenues sur toute l'étendue du territoire national », a conclu le Directeur Général de l'Observatoire.

...le SIDoFFE-NG pour faire rayonner le secteur de l'action sociale

Le gouvernement a, dans le cadre de ses réformes, décidé grâce à l'appui des partenaires techniques et financiers de doter le secteur de l'action sociale d'un nouveau système d'information moderne et dynamique à travers l'Observatoire de la famille de la femme et de l'enfant du ministère des affaires sociales et de la microfinance.
Dès lors, depuis l'évaluation du SIDoFFE et les premiers ateliers de réflexion sur le futur du modèle du système d'information organisé en 2017, ces réformes ont conduits à l'élaboration et la validation d'un modèle du système d'information, la validation d'une matrice de thématiques et d'indicateurs harmonisés, la conception et la validation d'une application web du SIDoFFE, Nouvelle génération.
A toutes ces avancées, s'ajoutent l'élaboration et la validation du manuel de l'utilisateur du SIDoFFE-NG qui sera édité et distribué aux différents acteurs.
Juliette MITONHOUN

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Les syndicats annoncent un sit-in pour le 22 juillet

Sat, 06/29/2019 - 15:51

Les trois organisations syndicales affiliées à l'Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) à savoir le SYNTRAJAB, le SYNTRA-JUSTICE, l'UNOGEC-BENIN, l'UNP-JUSTICE envisagent d'organiser un sit-in le lundi 22 juillet 2019 à 08 heures au ministère de la justice.
Cette décision a été prise à l'issue de l'Assemblée générale tenue ce vendredi 28 juin 2019 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
L'ordre du jour de cette rencontre a été consacrée à l'analyse de la situation sociale à la justice depuis la fin des grèves en février 2018 et perspectives.
De cette analyse, il ressort que la situation sociale à la justice depuis la fin des grèves en février 2018, que la justice est marquée non seulement par le non-respect des engagements pris par le chef de l'Etat et le gouvernement à l'occasion de la série de grèves ayant secoué la justice béninoise entre octobre 2017 et février 2018, mais aussi par un pourrissement total de la situation sociale au ministère de la justice.
Ce pourrissement selon le communiqué final de l'UNAMAB, est marqué par « l'extinction totale du dialogue social et le mépris affiché vis-à-vis des partenaires sociaux ; la remise en cause systématique des acquis : non respect des textes organisant la mutation du personnel, abrogation clandestine et sans motif des textes organisant la promotion professionnelle des agents etc. ; la non-satisfaction des revendications ; l'instauration d'une gestion par la terreur consistant notamment à transformer l'inspection des services judiciaires en un instrument de terreur mis à la trousse des agents à qui l'on demande de réaliser l'impossible sans tenir compte du manque criard de personnel induisant un surcroît insupportable de travail ; le recours maladroit et abusif aux demandes d'explication régulièrement distribuées aux agents […] ; l'engagement tout azimuts de poursuites judicaires et disciplinaires contre certains greffiers en chef et des greffiers à qui l'on reprocherait des fautes dans les procédures mises en œuvre au greffe alors qu'il n'existe pas de manuel de procédures ; l'instauration du favoritisme et du clientélisme dans la gestion du personnel ; le retard criard dans le paiement des primes ; l'inexistence de fournitures dans les juridictions et dans les structures de la chancellerie, le retard criard dans la mise en place des subventions aux juridictions et le non paiement des prestataires assurant l'entretien dans les juridictions entraînant l'abandon de l'entretien de presque toutes les juridictions ; le mauvais suivi de la carrière des agents, la non-prise en compte des avancements dans le paiement des traitements et le blocage des rappels induits pas ces avancements ».
Face à ce tableau sombre, les organisations syndicales prennent la ferme résolution de se battre jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications en organisant un sit-in le lundi 22 juillet 2019 à 08 heures au ministère de la justice.

F. A. A.

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Un grand danger sur le tronçon Gbozounmin-Kétoukpin

Sat, 06/29/2019 - 15:49

La route Gbozounmin-Kétoukpin dans le département de l'Ouémé est dans un état de dégradation très avancée. Avec les dernières pluies, un trou à grand diamètre et d'une profondeur d'environ 1 mètre s'est formé menaçant de couper la voie en deux. Un véritable risque d'accidents pour les usagers de la route, toutes catégories confondues.
Pour prévenir le danger, des volontaires ont balisé la zone sinistrée avec des branchages et des herbes. Ils ont commencé par déverser dans le trou des herbes et du sable mais cette solution est loin d'être efficace compte tenu du vide causé sous la chaussée par les eaux de ruissellement.
Des alertes sont lancées à l'endroit des autorités des communes d'Avrankou et d'Ifangny et surtout celles chargées des infrastructures et des transports. « Voudriez-vous attendre qu'il y ait d'abord des décès avant de réagir ? », lancent les populations.

F. A. A.

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Pour le Bénin à nouveau retrouvé

Sat, 06/29/2019 - 14:56

(Par Roger Gbégnonvi)

​De la République avortée de l'Ataborg à la présente crise politique dont il s'efforce d'émerger, le Dahomey-Bénin fut parfois au pied du mur ou en zone de turbulence, tel un navire sur une mer agitée. Il tangue dangereusement. Les passagers ont le mal de mer, mal au cœur, ils sont littéralement écœurés. Mais les efforts du capitaine soutenus par ceux de marins avisés conduisent finalement à bon port le ‘‘bateau ivre''. Jamais donc le Titanic, mais toujours le pays à nouveau retrouvé. Et le Bénin peut arborer aussi, l'emblème en moins, la devise de Paris : ‘‘Fluctuat nec mergitur'', il est battu par les flots mais ne sombre pas.
​Cela dit, l'actuelle turbulence, quand le pays en émergera, risque de laisser en rade nos concitoyens en exil. Or ils font partie du problème. De leur propre gré, ils ont pris la clé des champs, n'ayant pas confiance en la Justice du Bénin. Cette méfiance et les chemins de l'exil sont à la portée d'infiniment peu de Béninois. Dame Akouavi n'y a pas pensé un seul instant. Jugée et condamnée pour avoir volé (?) un panier de tomates au marché Kpassê de Ouidah, elle a purgé 6 mois de prison ferme, sans jamais s'être demandé si elle devait avoir confiance ou pas en la Justice du Bénin. Au demeurant, aucun exil n'est un luxe, c'est une errance volontaire que l'on s'inflige, quand on en a les moyens, pour attendre, dans l'angoisse, le retour au pays. Errance volontaire. Et Nietzsche de s'interroger : ‘‘Et si pour sa doctrine quelqu'un se jette au feu, de quoi est-ce une preuve ?'' Sa doctrine. Comme on dirait aussi, sa turpitude. Le farouche philosophe du tragique de l'homme enseigne qu'il faut affronter le destin avec le mâle courage du gouvernement de soi, qu'il faut faire face.
​Convoqué par le Tribunal en 1996 pour avoir dissimulé (?) dans son parc automobile une voiture de l'Etat, Nicéphore Dieudonné Soglo se rendit à la convocation, accompagné – circonstances non préméditées mais glorieuses – par le peuple de Cotonou, furieux de tant de petitesse et que l'on traitât l'ancien Président de la République avec autant de bassesse. Mais Nicéphore Dieudonné Soglo ne se déroba point. Ses collègues non plus ne se dérobèrent : Richard Nixon et Bill Clinton aux Etats-Unis, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy en France. Ils firent face. Car la Justice de leur pays ne peut pas être mauvaise pour eux, les ‘‘puissants'', les happy few, et bonne pour les ‘‘misérables'', la foule des misérables.
​En tout état de cause, nos concitoyens partis récemment en exil doivent revenir, pour le Bénin à nouveau retrouvé. On imagine Nicéphore Dieudonné Soglo en mission de bons offices pour cette cause noble d'un retour au pays, sans mépris et sans humiliation. Oui Mr le Président, vous parlez avec votre actuel successeur et obtenez de lui qu'il n'empêche pas un jugement équitable, qu'il respecte la séparation des pouvoirs en ne se mêlant pas des affaires du Judiciaire. Cela obtenu, vous partez, en messager de la Justice, ramener au pays, sans tambour ni trompette, nos concitoyens partis en exil. Certes, la navette répétitive entre prison et parquet ne sera pas pour eux un luxe, mais pas non plus l'errance stérile de l'exil, puisqu'ils seront chez eux, entourés de l'affection et du soutien des leurs. Et si le verdict final venait à leur être défavorable, ils savent que le Chef de l'Exécutif a le pouvoir de prononcer des remises ou des adoucissements de peine les 31 juillet et 31 décembre. Ils savent qu'ils pourront bénéficier de cette faveur beaucoup plus facilement que le Béninois lambda. La ci-dessus dame Akouavi, revendeuse de tomates, aurait eu besoin de la grâce présidentielle pour compenser la presque absence d'une défense crédible au moment de son procès. Mais elle appartient à la foule des misérables. Elle n'y songea pas. Personne n'y songea pour elle.
​En tout état de cause, nos concitoyens partis récemment en exil doivent revenir, pour le Bénin à nouveau retrouvé.

Categories: Afrique

Les 04 représentants des syndicats désignés

Sat, 06/29/2019 - 12:26

Les représentants des travailleurs au sein de la 6ème mandature du Conseil Économique et Social (CES) sont connus depuis vendredi 28 juin 2019 au terme de l'élection qui a eu lieu au siège de l'institution à Cotonou. Il s'agit de Anselme Amoussou (Csa-Bénin), Moudassirou Bachabi (Cgtb),Noël Chadaré (Cosi-Bénin), et Emmanuel Zounon (Unstb).

Pour l'élection des représentants des syndicats des travailleurs dans le cadre du renouvellement des membres du Conseil Économique et Social (CES), 07 centrales et confédérations syndicales étaient en lice.
Au terme de l'élection les représentants sont : Anselme Amoussou, Moudassirou Bachabi, Noël Chadaré et Emmanuel Zounon. Ils sont respectivement de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (Csa-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) et de l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb).
Pour accomplir sa mission le CES est composé de 30 membres de deux catégories à savoir les personnalités nommées par le Président de la République (03) et par le Bureau de l'Assemblée Nationale (02) et les personnalités élues (25) par les catégories socio-professionnelles du Bénin. Il s'agit des organisations d'employeurs (04), des syndicats des travailleurs (04), des associations de développement (06), des organisations d'artisans (02), des organisations d'artistes et animateurs culturels (01), des fédérations sportives (02), des professions libérales (02), des organisations des chercheurs (02) et des organisations des activités sociales (02).
La 5ème mandature du CES dirigée par Augustin Tabé Gbian termine sa mission le 21 juillet prochain.

Akpédjé AYOSSO

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Patrice Talon à Abuja ce samedi

Sat, 06/29/2019 - 12:18

Le président Patrice Talon s'est envolé ce samedi matin pour Abuja, la capitale fédérale du Nigéria pour participer au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Durant les travaux de ce sommet, plusieurs dossiers politiques et économiques seront examinés par les chefs d'Etats.
La future monnaie commune à l'espace CEDEAO, l'« Eco » dont l'entrée en vigueur en théorie est prévue pour 2020, pourrait être définitivement adoptée.
Cette session ordinaire de l'institution sous-régionale se penchera sur les questions brûlantes auxquelles sont confrontés les pays membres. Il s'agit entre autres des questions sécuritaires, la lutte contre le terrorisme et les questions économiques et financières.
L'un des sujets importants du sommet est l'élection du nouveau président de la CEDEAO qui succédera au président sortant, Muhammadou Buhari.

F.A.A.

Categories: Afrique

La première victoire des Écureuils fortement attendue

Sat, 06/29/2019 - 12:11

Après 08 défaites et un match nul lors de leurs précédentes participations à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), les Écureuils du Bénin seront face aux Djurtus de la Guinée Bissau ce samedi 29 juin 2019 au stade d'Isamaïla. Un match fortement attendu par le public sportif, et tout le peuple béninois qui espèrent une première victoire qui relancerait l'équipe nationale dans cette compétition continentale.
Pour le match contre la Guinée Bissau, le capitaine des Écureuils, Stéphane Sèssègnon fait son retour après trois suspensions. Le leader du ‘'Onze national'' joint par les journalistes de Rfi (Radio France internationale) dit être confiant d'un groupe solide qui, à son absence, a fait de beaux matchs. Il compte apporter toute son expérience à l'équipe. « Ce qui est important, c'est de savoir que j'ai la chance de revenir avec un groupe qui est en pleine confiance. […]. C'est mon rôle en tant que leader, en tant que capitaine d'apporter le maximum à cette équipe », a rassuré le capitaine des Écureuils.
Pour son coéquipier Jordan Ayew, il va falloir être ambitieux dans le jeu, concéder moins d'occasions, prendre moins de buts.
Face au Ghana, l'équipe avait pris deux buts qu'elle aurait pu éviter, rappelle le milieu de terrain béninois. Confiant du retour de son capitaine, il rassure qu'il y a des possibilités et des opportunités de gagner le match contre les Djurtus de la Guinée Bissau ce soir à partir de 21 heures.
Les Écureuils du Bénin pour leur première sortie face au Ghana, le 25 juin dernier, ont fait un nul, 2 buts partout face aux ‘'Blacks stars'' grâce à un doublé de Mickaël Poté.
F. A. A.

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Voici les sanctions du CAMES contre Dandi Gnamou et Salami

Fri, 06/28/2019 - 21:02

La polémique autour des sanctions prononcées par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) contre les professeurs Dandi Gnamou et Ibrahim Salami vient d'être levée. Au terme de la 36ème session du Conseil tenue à Cotonou du 27 au 30 mai dernier, le CAMES a rendu une décision qui évoque les sanctions prononcées à l'endroit de ces deux professeurs de droits accusés pour non-respect du code d'éthique et de déontologie.
Pour ce qui concerne Dandi Gnamou, son inscription sur la Liste d'aptitude aux fonctions de professeur titulaire (LAFPT) du CAMES, obtenue à la 40ème session des Comités consultatifs interafricains (Cci) tenue à Niamey au Niger en juillet 2018 est annulée. Elle est également interdite de toute participation aux programmes du CAMES, et de certifier ou d'authentifier les documents émanant des établissements et destinés au CAMES pour une durée de trois ans. Son collègue Ibrahim Salami quant à lui est interdit de toute participation aux programmes du CAMES pour une durée de trois ans.
Outre ces Béninois, plusieurs autres universitaires ont été sanctionnés. Il s'agit des professeurs Robert Dussey et Komla Dodzi Kokoroko de l'université de Lomé, de Adama Kpodar de l'université de Kara au Togo, et de Djedjro Francisco Meledje de l'Université Félix Houphouët Boigny de Côte d'Ivoire.
F. A. A.

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Gozem s'allie à Atlantique Assurances pour assurer ses chauffeurs et passagers

Fri, 06/28/2019 - 19:23

Gozem, l'application transport d'Afrique spécialisée dans la réservation de courses avec les taxi- motos et les Taxis (voitures) qui va se lancer le lundi 1er Juillet à Cotonou, annonce la signature d'un partenariat stratégique avec l'assureur Atlantique Assurance Bénin pour assurer ses conducteurs et ses passagers à Cotonou.

Pour étendre ses activités à Cotonou, l'application de transport d'Afrique, Gozem souhaite offrir un service sûr et fiable à ses chauffeurs et passagers. La société procède à une formation pour tous ses chauffeurs avant le début de leur partenariat. Cette formation basée sur la connaissance du code de la route et du fonctionnement de l'application a pour but d'outiller tous les conducteurs et chauffeurs à connaître les règles du code de la route et d'offrir un service de qualité aux clients de l'application.
Ces partenariats visent à établir un contrat d'assurance pour tous les chauffeurs partenaires de Gozem avec Atlantique Assurance pour une prise en charge en cas de sinistre.
Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos chauffeurs partenaires et passagers une assurance pour leur garantir des déplacements en toute sécurité. Ces partenariats illustrent la volonté de Gozem à accompagner ses chauffeurs partenaires afin de devenir plus compétitifs sur le marché du transport urbain au Bénin et à garantir la sécurité de ses usagers. Ce partenariat officialisé avec Atlantique est une excellente illustration de la méthode employée par Gozem pour accompagner ses chauffeurs dans la professionnalisation de leur métier tout en protégeant leurs clients
” déclare Pierrick Houée, Country Manager de Gozem Bénin

Pour Corinne Gbenou Fourn , Directrice Générale d'Atlantique Assurance : “
Atlantique Assurance est fière de mettre son expertise au service de Gozem, qui va devenir un acteur majeur du transport urbain à Cotonou et dans tout le Bénin très bientôt avec un aspect sécuritaire très important. Notre objectif est d'améliorer l'efficacité de nos actions vers les chauffeurs et conducteurs grâce à ce partenariat.”

A propos de Gozem :
Gozem est l'application transport d'Afrique. Une application mobile de mise en contact d'utilisateurs avec des conducteurs réalisant des services de transport disponible sur Play Store et App Store. Lancé au Togo en 2018 à Lomé, Gozem va se lancer au Bénin ce lundi 24 Juin. Gozem proposera bientôt son application dans toute l'Afrique sur différents types de véhicules. La société ouvrira bientôt au Gabon et au Cameroun ainsi qu'au Burkina Faso et au Mali.
http://www.gozem.com

À propos d'Atlantique Assurances Bénin :
http://atlantiqueassurances.bj/
Atlantique Assurances Bénin (AAB) lancé depuis 2017 à Cotonou est une compagnie
d'assurance IARD (incendies, accidents et risques divers) filiale du groupe Atlantique basé en Côte d'Ivoire. La société opère dans le segment de l'assurance non-vie, et propose des produits bien adaptés aux besoins des assurés. Atlantique Assurances Bénin est dotée d'un capital de 1,2 milliard FCFA (2 millions USD)

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Un zémidjan grièvement blessé par balles

Fri, 06/28/2019 - 17:05

Un conducteur de taxi-moto communément appelé Zémidjan a été grièvement blessé par balles ce jeudi 27 juin 2019 à N'Gbèga dans la commune de Bohicon.
Selon les témoignages, Houssou Mathieu a été sollicité par deux jeunes hommes pour aller chercher des tam-tams dans l'ancienne église d'Union Renaissance d'homme en Christ, située sur la voie N'Gbèga-Dohouimey. Arrivés sur les lieux, l'un des deux jeunes a tiré sur lui et cherché à emporter sa moto. Le conducteur de taxi-moto n'a eu la vie sauve que grâce aux passants dont l'arrivée sur les lieux a dissuadé l'ardeur des braqueurs qui ont fui.
La victime a été conduite à l'hôpital de zone de Mougnon avant d'être référée au Centre hospitalier départemental (Chd) de Goho à Abomey. Il serait dans un état critique.
Depuis quelques jours, plusieurs personnes ont déjà été la cible d'attaques sur la même voie, racontent les témoins.
F. A. A.

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Agbénonci fait la revue la coopération sino-béninoise

Fri, 06/28/2019 - 16:48

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, en marge de sa participation à la réunion de coordination pour la mise en œuvre des résultats du sommet de Beijing du forum sur la coopération sino-africaine, a été reçu dans l'émission ‘'Rencontres'' de la télévision chinoise CGTN
Durant les échanges, le ministre a fait le point de la coopération entre la Chine et le Bénin.

A propos du Plan d'action de Beijing,
Aurélien Agbénonci a déclaré au cours de l'émission que ce Plan adopté au mois de septembre lors du sommet, devrait décliner au niveau national par des plans d'actions nationaux, un exercice auquel le Bénin s'adonne déjà. Il a émis le vœu que les engagements qui ont été mutuellement pris, les axes de coopération qui ont été proposés et acceptés par les deux parties soient tenus, et qu'on évolue « du dire vers le faire ». Pour le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, ce plan d'actions est ambitieux et réaliste. « Il a des perspectives intéressantes à la fois pour la Chine que pour les pays africains », a-t-il précisé avant de souligner que c'est la raison pour laquelle le président Talon a mis en place une équipe dénommée « Equipe Chine au Bénin ».
Cette équipe selon le chef de la diplomatie béninoise est là dans un effort multisectoriel pour s'assurer de la mise en œuvre de la version béninoise de ce Plan d'actions puisqu'il découle du Plan d'actions de Beijing.
Les projets de développement entre la Chine et le Bénin n'ont pas été occultés durant l'émission. Selon Aurélien Agbénonci, il y a eu plusieurs projets entre les deux parties. L'un des plus importants est l'approvisionnement en eau potable des populations de Dassa, de Tchaourou, de Savalou (la région centre nord du pays). Il s'agit d'un projet qui a été approuvé à près 50 milliards de francs CFA, et est actuellement en œuvre, a-t-il informé.
Outre ce projet, le gouvernement selon le ministre des Affaires étrangères, est dans les starting-blocks pour commencer la construction de nouvel aéroport de Glo-Djigbé. A ces deux projets s'ajoutent les projets dans le domaine des infrastructures administratives.
Le gouvernement a retenu de bâtir un nouveau palais pour le parlement à Porto-Novo, la ville capitale du Bénin ; grâce à la coopération avec la Chine, des infrastructures rurales, des routes, des écoles ont été réalisées.
De même, dans le domaine de la communication, le Bénin est en coopération avec la partie chinoise pour terminer la fibre optique afin d'avoir la télévision numérique terrestre, a souligné le ministre Agbénonci.

Les difficultés liées à la coopération bilatérale

Selon le ministre des Affaires étrangères, les difficultés liées à la coopération avec la Chine sont de deux ordres. La première se trouve au niveau conceptuel. Le Bénin souligne-t-il, est « un pays qui a envie d'internaliser un certain nombre de choses, qui a envie de dire sa différence, du moins sa spécificité qu'il entend accorder aux projets qui sont destinés aux Béninois ». Pour cela, le gouvernement dialogue avec la partie chinoise pour qu'au niveau de la conception, le pays soit totalement aux commandes, a informé le ministre.
La partie chinoise indique Aurélien Agbénonci est assez favorable à cette démarche et le gouvernement béninois a déjà obtenu des assurances pour pouvoir s'impliquer dans la conception avant de soumettre les projets au financement de la Chine.
La seconde difficulté selon le ministre est que le Bénin a voulu mettre en place un certain nombre d'initiatives qu'il considère comme original.
Le Bénin poursuit-il, veut mettre en place des outils qui mettent en présence des acteurs du secteur privé béninois et les acteurs du secteur financier productif de la Chine, qu'il soit privé ou non. Mais la création de ce genre de société d'investissement n'est pas encore totalement admise dans l'approche chinoise de la coopération.

« On n'est plus dans l'hypothèse de l'aide pour l'aide››

Le sommet de FOCA au mois de septembre, rappelle Aurélien Agbénonci, a ouvert une brèche positive dans la posture de la Chine qui pense effectivement qu'aujourd'hui, on peut mettre des capitaux ensemble et développer des initiatives. « On n'est plus dans l'hypothèse de l'aide pour l'aide, on n'est plus dans l'hypothèse d'un pays qui tend la main à l'autre, mais on est dans un système qui est totalement bénéfique, nous mettons des capitaux ensemble, nous faisons du business ensemble et cela profite aux deux parties », a-t-il précisé.
Ces difficultés selon le ministre, ne sont pas insurmontables, et le gouvernement du président Patrice Talon essaie de les surmonter.

La question de la diversité culturelle

« Pour tout développement, il faut partir d'abord de la culture de chaque pays, du vécu historique mais aussi des aspirations de ce pays-là. Pour pouvoir faire des choses qui vont durer, pour pouvoir mettre en œuvre des stratégies de développement qui sont porteuses, qui seront pérennes, il faut que ce soit la voie spécifique que ce pays a choisi », a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
Par rapport au cas spécifique du Bénin, il a rappelé que le pays a une histoire qui lui impose un certain nombre de choix, d'éviter certaines erreurs selon lesquelles l'Etat peut développer. « L'Etat ne peut pas développer. L'Etat crée les conditions favorables au développement. Ce sont les acteurs, les acteurs non étatiques surtout, le secteur privé, les groupes de citoyens, les coopératives créées par les citoyens eux-mêmes, ce sont ces entités-là qui ne sont pas au cœur de l'Etat qui peuvent induire le développement », a précisé Aurélien Agbénonci.
Le Bénin est un pays qui veut créer un environnement où le secteur privé prend la mesure de sa responsabilité, crée les richesses et assure une distribution équitable, a-t-il insisté avant d'indiquer que l'Etat est là pour faire les lois, pour créer un environnement qui permet à chaque entrepreneur de développer son génie.
« Le développement pour le Bénin, serait partir de son histoire, écouter les désirs, les aspirations des populations et concevoir un développement qui est à la mesure de nos moyens », a expliqué le chef de la diplomatie béninoise évitant toute une copie de ce qui se passe ailleurs.
S'inspirer de la grande expérience de la Chine selon lui, est une chose importante. Mais il faudrait que le Bénin ait sa propre voie de développement, la voie qui permet à chaque Béninoise et à chaque Béninois « de sentir qu'il est parti d'une aventure, une aventure qui permet l'épanouissement de l'individu et qui constitue la grandeur de notre nation », a insisté le ministre des Affaires étrangères.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Jean Claude Houssou constate la fin des travaux à Maria Gléta 2

Fri, 06/28/2019 - 16:04

Le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a effectué ce jeudi 27 juin 2019, une visite sur le site de construction de la centrale électrique de Maria Gléta 2. Accompagné du directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), Laurent Tossou, le but de cette visite sur le terrain est de constater l'achèvement des travaux de la centrale électrique, qui sera mise en service officielle dans quelques jours.

La délégation a visité la salle des machines, celle de contrôle, des réglages et des basses tensions. A la suite des différentes explications données à chaque étape, le ministre Jean-Claude Houssou affirme : « Pour ceux qui sont venus ici, il y a quelques mois, il y a du changement. On sent la fin ».
Le ministre s'est réjoui de l'achèvement des travaux de la centrale électrique de Maria Gléta 2, qui a été construite avec des technologies de dernière génération
La délégation a également profité de l'occasion pour visiter les autres chantiers en cours autour du site. Il s'agit entre autres de l'érection d'un module de 24 classes pour la prochaine rentrée scolaire, d'une route de plus de 3 km dont les travaux sont en cours, d'un réseau de basse tension de 25 km, qui va permettre une extension et une densification afin que les populations de Maria Gléta, Houeto et environs bénéficient de l'énergie électrique.
Ces travaux qui sont presque à la fin feront d'ici peu le bonheur des populations. Maria-Gléta 2 qui est désormais une réalité a favorisé aussi le recrutement d'au moins 1250 personnes dont la majorité sont des citoyens béninois.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Rapport 2019 de la Cnuced sur le l'Afrique lancé

Fri, 06/28/2019 - 14:34

Le Rapport 2019 de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) sur le développement économique de l'Afrique a été lancé ce mercredi 26 juin 2019 à Cotonou. La cérémonie de lancement dudit rapport a été présidée par la Directrice du commerce extérieur (Dce) Mme Abriel Voglozin Hinson, devant un parterre d'invités en charge des questions commerciales.

« Pour la période 2015-2017, la part du commerce intracontinental ne représente actuellement que 15 % en Afrique, contre environ 47 % en Amérique, 61 % en Asie et 67 % en Europe, mais la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) à travers les règles d'origine pourrait tout changer », révèle le rapport 2019 de la Cnuced.
D'après la même source, l'entrée en vigueur en mai dernier de la Zlecaf devrait donner un coup de fouet au commerce intra-africain, qui devrait progresser de 33 % après la suppression complète des droits de douane, ce qui permettra d'attirer de nouveaux investissements intra africains et de créer des débouchés qui favoriseront l'industrialisation de l'Afrique grâce au développement des chaînes de valeur régionales. Mais pour que les gains attendus de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se concrétisent, les entreprises de la Zle doivent satisfaire aux prescriptions relatives aux règles d'origine.
Intitulé ‘'Made in Africa-les règles d'origine, un tremplin pour le commerce intra-africain'', l'édition 2019 du Rapport de la Cnuced sur le développement économique de l'Afrique a été présenté à la presse et au public béninois mercredi dernier par le Professeur Barthélemy Biao, Directeur du Laboratoire de recherche en économie et gestion (Lareg) de l'Université de Parakou.
Selon la présentation du professeur Biao, les règles d'origine définissent les critères qui doivent être remplis pour qu'un produit soit considéré comme étant originaire d'un pays exportateur de la Zle et puisse bénéficier d'un traitement préférentiel (droits à l'importation nuls) au sein de cette zone.
Le Bénin ne tire pas profit du traitement préférentiel applicable à ses exportations
Selon les données de la Cnuced, certains PMA et d'autres pays ne parviennent souvent pas à tirer partie du traitement préférentiel applicable à leurs exportations. Il s'agit principalement du Bénin (taux d'utilisation des préférences de 4,6 %), du Burkina Faso (0 %), de Djibouti (3.5 %), de la Guinée (0 %), de la Guinée-Bissau (0 %), de la Guinée équatoriale (6.8 %) et de la République centrafricaine (0 %).
Pour changer donc la donne, le rapport préconise des règles d'origine simples afin de faciliter la détection des fraudes.
En outre, pour que les entreprises puissent se conformer aux règles d'origine de la Zlecaf à moindre coût, il faudra non seulement renforcer les capacités des autorités douanières de les faire respecter mais aussi favoriser la coopération internationale entre autorités douanières.
Il ressort également du rapport que la mise en place de plateformes permettant un dialogue public-privé peut contribuer à recenser les obstacles à la mise en œuvre des règles d'origine au sein de la Zlecaf afin que ces dernières restent favorables aux activités des entreprises et aux échanges commerciaux du secteur privé.

Réduire les barrières pour le décollage du commerce

Organisée par le Lareg de l'université de Parakou dans le cadre de ses relations extérieures avec la Cnuced, la cérémonie a réuni les cadres de toutes les institutions nationales en charge ou proches des questions commerciales. Il s'agit entre autres des représentants du Ministère de l'industrie et du commerce, du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la douane, de la présidence à travers l'Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) ainsi que le représentant de la Chambre de commerce et d'industrie du Benin.
C'est donc dira le professeur Biao, un rendez-vous du partenariat public-privé et de partages des recommandations issues du rapport car tous les pays doivent s'approprier ses conclusions et en dégager les implications dans la définition et la mise en œuvre des politiques économiques.
Conscient de l'importance du commerce dans le développement d'un pays, le directeur adjoint de l'Eneam, Théophile Dagba a remercié les organisateurs du choix porté sur son école pour abriter le lancement du rapport. Selon lui, l'importance du commerce dans le développement du Bénin n'est plus à démonter. « Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s'honore du lancement de ce rapport », a souligné le représentant de la ministre, Martin Ogoussan. Il se réjoui aussi du choix porté sur un laboratoire des universités béninoises pour le lancement de ce rapport d'envergure internationale. Selon lui, la problématique du « Made in Africa » où l'Afrique recherche son identité compte tenu du contexte économique mondial est évocateur.
Martin Ogoussan, exhorte le gouvernement à réduire les barrières pour le décollage du commerce au Bénin et en Afrique.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Un Camerounais condamné à 05 ans de prison

Fri, 06/28/2019 - 14:27

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s'est penchée à l'audience de jeudi 23 mai 2019 sur un dossier relatif à l'escroquerie avec appel au public et blanchiment de capitaux.
Au terme du procès, le prévenu Ngong G. de nationalité camerounaise est condamné à 05 ans d'emprisonnement ferme pour escroquerie et blanchiment de capitaux avec une amende de 5.000.000 FCFA.

L'affaire implique les prévenus Ngong G. et Aïssi M. qui au départ sont poursuivis pour escroquerie avec appel au public et blanchiment de capitaux. Ngong G. est placé sous mandat de dépôt le 17 avril 2019 et dame Aïssi M. est poursuivie sans mandat.
Les faits remontent en juillet 2018, où le prévenu Ngong G. à son arrivée au Bénin a débuté une activité de collecte d'épargne publique à Cotonou au quartier Akpakpa en invitant par les réseaux sociaux à travers des communiqués les intéressés à se rapprocher de sa structure dénommée MDE (Mutuel Digital Entrepenariat) pour un investissement dans le transfert d'argent.
Les personnes qui y adhérent peuvent placer une somme de leur choix et obtiennent 100 jours après 4 fois le capital initial. N'arrivant plus à tenir son engagement vis-vis de ses clients, Ngong G. a fait un total de 294 épargnants victimes.
Le patron de la structure et son employée dame Aïssi M. ont été interpellés par la Police républicaine.
Le prévenu Ngong G. à la barre a reconnu avoir mené l'activité de collecte d'épargne sans agrément.
Le sieur Innocent S, seule victime présente au procès a confié avoir placé 4.500.000 FCFA et n'a retiré que 1.300.000 FCFA. Une attitude qu'a déplorée le ministère public en dépit de la connaissance des Béninois des dégâts causés par l'affaire ICC-Services.
La Cour a disqualifié les faits d'escroquerie avec appel au public mis à la charge de Ngong G. et Aïssi M. en escroquerie et relaxe cette dernière des fins de la poursuite pour escroquerie et blanchiment de capitaux.
La Cour retient le prévenu Ngong G. dans les liens des préventions d'escroquerie et blanchiment de capitaux et le condamne à 05 ans d'emprisonnement ferme avec une amende de 5.000.000 FCFA.
La Cour ordonne également l'expulsion de Ngong G. du Bénin après épuisement de la peine requise et le condamne à payer la somme 3.200.000 FCFA à Innocent S. et le franc symbolique à l'État béninois.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

‹‹Cette CAN va nous permettre de donner une belle image du Bénin »

Fri, 06/28/2019 - 14:25

Dans une interview accordée à France Football, Steve Mounié attaquant du Bénin, sélectionné pour la CAN Egypte 2019, parle de la participation du Onze national à cette grande compétition continentale. Il s'est aussi prononcé sur la remise en question de la sécurité au Bénin suite aux enlèvements des deux touristes français dans le parc de la Pendjari.

Selon le footballeur international, le Bénin est un pays « très pacifique et très sécuritaire ».
Pour Steve Mounié, la mauvaise publicité du Bénin de la part des médias au sujet des enlèvements survenus en mai dernier l'a « beaucoup énervé ».
Le 1er mai, deux touristes français et leur guide béninois ont disparu alors qu'ils effectuaient une visite dans le parc national de La Pendjari, dans le nord du Bénin. Le corps du guide a été retrouvé et des jours après les deux Français ont été libérés après une opération militaire au Burkina Faso au cours de laquelle deux soldats des Forces spéciales françaises ont perdu la vie.
Suite à ce malheureux événements, une polémique a surgi sur le classement de cette région en « zone rouge » c'est-à-dire très risquée.
« (...) personnellement, j'y vais régulièrement, je traverse le pays en long et en large parce que j'habite dans le nord : je n'ai jamais eu un seul problème. Faire de mon pays un pays à zone rouge... Ils ont mis des zones rouges, des zones jaunes... On est au Bénin, un pays tranquille et pacifique. Quand on voit que, en France, il y a des attentats en permanence, on n'a pas dit du pays que c'était une zone rouge... J'aimerais bien savoir si la zone de Paris est rouge ou verte... », s'est indigné Steve Mounié rapporté par France Football.
D'après l'attaquant béninois, « cette compétition (CAN Égypte 2019, ndlr) va pouvoir nous permettre de donner une belle image du pays ».
« J'espère qu'on va réaliser de belles choses pour montrer que le Bénin est un beau pays et qu'il faut venir le découvrir », a-t-il confié.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'Allemagne soutient le programme avec 3,2 milliards FCFA

Fri, 06/28/2019 - 14:19

Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, a participé, ce jeudi 27 juin, à une cérémonie d'annonce d'accord de financement des cantines scolaires avec l'ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne.

La cérémonie d'accord avec l'Allemagne s'est déroulée à la résidence de l'Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne dans la matinée de jeudi 27 juin 2019. Il s'agit d'un financement d'un montant de 05 millions d'Euros (3,275 milliards FCFA), qui permettra d'appuyer les cantines scolaires de 620 écoles.
Cet appui de la République Fédérale d'Allemagne permettra de maintenir à 51% le taux de couverture nationale atteint en 2018.
Le gouvernement à travers le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), a confié le suivi des cantines scolaires au Programme Alimentaire Mondial (PAM). Initialement á 29% en 2017, le taux de couverture avoisine les 51% pour l'année 2018. Ce résultat est le fruit de la rigueur instauré par le gouvernement dans la gestion de ce programme.
Ce qui encourage les partenaires qui apportent leur contribution pour soutenir le programme.
L'alimentation scolaire constitue l'une des priorités du Programme d'Actions du Gouvernement pour maintenir les enfants à l'école.
Cet appui de l'Allemagne intervient après la signature lundi dernier d'un accord de financement des cantines scolaires par le Royaume des Pays-Bas pour un montant de 6,5 milliards FCFA.

G.A.

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L'intégration régionale au cœur des échanges

Fri, 06/28/2019 - 11:29

Le président du Parlement ivoirien Amadou Soumahoro s'est entretenu ce jeudi 27 juin 2019 avec son homologue du Bénin, Louis Vlavonou. Ceci après la cérémonie d'investiture du nouveau président de l'Assemblée nationale à laquelle il a assisté avec un parterre de députés et de fonctionnaires ivoiriens.
Les deux personnalités ont échangé sur des sujets relatifs à l'intégration régionale.

Son arrivée au Bénin s'inscrit dans la dynamique d'un renforcement des liens d'amitié et de fraternité qui lient les parlements des deux pays et leurs présidents.
Au terme de l'audience, le président Amadou Soumahoro a relevé ce lien fort qui existe entre les deux pays.
« Vous savez, la Côte d'Ivoire et le Bénin font un. Le peuple béninois et le peuple ivoirien font aussi un. Nos pères fondateurs ont voulu que cela ne soit pas autre chose. C'est pour cela qu'ils ont tout de suite créé le Conseil de l'Entente (CE) qui regroupait entre autres, la Côte-d'Ivoire et le Bénin. Le Bénin à l'époque Dahomey en était le précurseur.
Au regard de ces liens historiques entre la Côte d'Ivoire et le Bénin, au regard aussi de la communauté de destin qui nous unit, puisque le Bénin et la Côte d'Ivoire, nous avons le même destin. Au-delà de toutes ces considérations, je ne pouvais que venir pour soutenir mon frère, le président de l'Assemblée nationale du Bénin. Croyez-moi, nous sommes heureux et nous nous retrouvons comme si nous étions à Abidjan », a-t-il déclaré.
Pour lui, les deux parlements doivent contribuer à l'intégration régionale. « Plus nous développons les contacts, plus nous nous voyons, plus les deux parlements sont proches l'un de l'autre et ce sont les peuples qui sont proches les uns des autres », argumente le président ivoirien.
Il faut que « les parlements de notre sous-région, nous soyons très proches, nous nous rendons constamment visite parce que ce sont les peuples que nous représentons », a-t-il souhaité.
A en croire, Amadou Soumahoro « (...) Les peuples veulent vivre ensemble. Les peuples veulent avoir la même communauté de destin. Et les peuples veulent une intégration réelle, tant économique mais aussi sociale ».
Il a rassuré Louis Vlavonou de tout le soutien du parlement ivoirien, et de tous les députés de Côte d'Ivoire.
« Nous sommes avec lui et nous le soutiendrons dans sa nouvelle fonction », affirme le président du Parlement ivoirien. Ce dernier a profité de l'occasion pour informer la deuxième personnalité de l'Etat béninois de la prochaine tenue de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Abidjan.
« J'ai souhaité qu'il soit là et il m'a donné l'assurance que malgré son programme chargé, son calendrier chargé, qu'il fera tout pour être à nos côtés à Abidjan. Il faut que dans ces institutions parlementaires, que notre sous-région soit soudée. C'est pour cette raison que je voudrais le remercier par anticipation de sa présence au sommet de l'APF à Abidjan », a conclu Amadou Soumahoro.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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