24 Heures au Bénin

La lutte contre la pollution sous toutes ses formes reprend à Cotonou. C'est ce qui ressort de la rencontre ce mardi du procureur de la République près le tribunal de Cotonou Mario Mètonou avec les officiers de police judiciaire. Selon les informations livrées à la presse par le directeur départemental de la police républicaine, à l'issue de la réunion, la répression contre la pollution reprend dès ce mardi 9 juillet 2019. Selon Sédou Houndé, « toute sorte de pollution sera réprimée. Ceux qui urinent au bord des voies, ceux qui jettent des ordures dans les rues ou encore ceux qui font du bruit aux heures de repos, seront interpellés et présentés au procureur ». L'officier de police souligne aussi que la sécurité sera renforcée à Cotonou pour la protection des personnes et des biens. « On a décidé de renforcer la sécurité de nos populations pour mettre fin aux braquages », a-t-il indiqué.
Le directeur précise que les agents de la police républicaine seront déployés dans toute la ville à cet effet.
G.A.

Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia, par arrêté en date du 28 juin 2018 a suspendu Sessi Louis Philippe Houndegnon de ses fonctions de Secrétaire permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation, l'Extrémisme Violent et le Terrorisme.
Selon l'arrêté, il est suspendu de ce poste pour « indiscipline grave et mauvaise collaboration ».
Louis Houndégnon avait été nommé à ce poste en juillet 2018.
A.A.A

En Côte d'Ivoire pour prendre part à l'Assemblée générale des parlementaires de la Francophonie, qui s'est tenue du 5 au 9 juillet à Abidjan, le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a prononcé un discours pour éclairer ses pairs sur la situation socio-politique qu'a traversée le Bénin en raison de la réforme du système partisan. Ce qui a abouti à l'installation de la 8ème législature dans un climat de tension.

Invité par Amadou Soumahoro, président du parlement ivoirien pour participer à l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (Apf), la deuxième personnalité de l'Etat a, lors de son intervention, rassuré ses collègues sur la situation sociopolitique au Bénin.
Au cours de cette session, les discussions ont porté sur plusieurs sujets dont l'objectif est de renforcer les liens de coopération entre les deux Parlements.
Expliquant la réforme du système partisan qui a été sujet de vives tensions au Bénin, Louis Vlavonou explique qu'elle est intervenue dans un contexte où il fallait « donner naissance à de véritables formations politiques d'envergure nationale capables de conquérir et d'exercer le pouvoir d'Etat ». Et ainsi mettre fin à plus de 250 partis politiques, nés après l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990.
Il rappelle que la 7ème législature où était présente l'opposition et la mouvance ont adopté « de façon massive et consensuelle la nouvelle charte des partis politiques et le nouveau code électoral ».
Pour Louis Vlavonou, on ne peut affirmer dans ce cas que l'opposition a été exclue des élections.
« Elle les a plutôt boycottées, certainement pour des fins inavouées. Cette opposition disposait de six (06) mois pour se conformer aux nouvelles règles. Ne pas le faire et exiger de revenir à l'ancienne charte à un moment où cela ne pouvait que conduire à un vide institutionnel, relevait d'un complot contre la démocratie béninoise », a-t-il expliqué.
D'après le président de l'Assemblée nationale, ce n'est pas le consensus qui a manqué, mais, « notre capacité intrinsèque à matérialiser le consensus ». Louis Vlavonou pense que « c'est faire du tort à la démocratie elle-même que nos contradictions politiques aient pu dépasser le parlement pour aller s'exprimer dans la rue ».
« Nous travaillerons autant que faire se peut à ramener ces contradictions politiques, ferment de la démocratie, dans leur sanctuaire légitime qu'est l'Assemblée Nationale », annonce-t-il.
Selon la deuxième personnalité de l'Etat, « l'enjeu aujourd'hui est de faire du Bénin une démocratie plus forte, une véritable démocratie à la base, et non de façade, capable de nous transformer de l'intérieur et d'impacter positivement les conditions de vie de nos populations qui commencent à désespérer de la démocratie ‘'Nescafé ‘' ».
Les observations pertinentes de la grande famille Francophone « nous aideront à ne pas regarder ailleurs et votre confiance en nous nous rassurera », a conclu M. Vlavonou.

Akpédjé AYOSSO

Le sélectionneur des Ecureuils a donné ce mardi matin au stade du 30 juin du Caire, la traditionnelle conférence de presse d'avant-match. Michel Dussuyer a évoqué le défi de l'équipe nationale du Bénin, l'absence de Kalhed Adénon et l'adversaire à rencontrer.
M. Dussuyer rassure de la cohésion de son groupe.
Le technicien français dira qu'en ce qui concerne le calibre des adversaires du Bénin, « J'aurai envie de dire, aucun match perdu. C'est une vision de chose surtout contre les équipes qu'on a affrontées jusque-là. C'est ce que je retiens de positif. Ce match contre le Maroc on l'a gagné, même si c'est une victoire aux tirs aux buts ». « Sur le match contre le Sénégal, on sait que c'est un gros challenge qui est devant nous. Une des meilleures équipes du continent, favori pour le titre. On sait ce qui nous attend. On sait le défi qu'on doit relever », a avoué Dussuyer. Néanmoins, il indique qu' « on a tout à gagner dans cette compétition. La pression est plus sur les épaules du Sénégal qui postule au titre que sur nous qui sommes un peu dans une dynamique positive. On voudrait aller le plus loin possible. On n'était pas cité dans les favoris au départ de la compétition. On ne va pas du jour au lendemain devenir favori. On est dans notre posture. On est dans notre rang, juste envie de faire un grand match ».
Pour ce qui concerne les joueurs notamment le temps de récupération, il souligne : « C'est vrai qu'on a eu un laps de temps, très court entre le dernier match de groupe et les huitièmes de finale. Mais là, on a bénéficié d'un laps de temps un peu plus long. Ce qui nous a fait du bien parce qu'on a dépensé beaucoup d'énergie lors de nos matches. Ce repos était salutaire ».
Le sélectionneur assure que « Cela nous a permis aussi de décompresser un peu. Maintenant pour nous, il s'agit de se remettre dans la compétition et d'aborder ce match avec l'état d'esprit qu'il faut et les vertus morales qu'on a développées jusqu'ici ».
Il pense que « l'effet de surprise ne joue plus. C'est une donnée dont il faut tenir compte. On le sait, plus on avance dans une compétition. Si on est là ce n'est pas par hasard. Cela veut dire que quelque part, on nous respecte ». Pour lui, « Le Sénégal doit prendre note de ce qu'on a montré jusqu'à aujourd'hui. Forcément, cela devient toujours un peu plus compliqué. Il y a aussi une dynamique chez nous qui fait qu'on a pas de pression négative ». Entre autre, Dussuyer indique qu' « On a aussi un capital confiance qui avec les résultats s'accroît un peu. C'est une donnée importante aussi pour nous. Après la confiance, on ne doit pas tomber dans la suffisance mais j'ai confiance en mes gars pour que cela ne soit pas le cas ».

Les défis du match

« Dans un match, il y a tous les ingrédients. Tactique , athlétique et technique, tout est réuni. Difficile de distinguer l'un de l'autre. Après quand on est sur des matches à élimination directe, on va dire que chaque détail compte. Il est important d'être concentré tout le temps, d'avoir des jambes, d'être agressif, d'être généreux dans l'effort, de faire des courses pour défendre, attaquer. Et puis c'est important d'être bien organisé. Je dirai que c'est tous éléments qui sont à prendre compte. », indiqué Michel Dussuyer.
Le technicien français rappelle que « Le Sénégal était au dernier mondial. Je ne vais pas décliner les forces et les faiblesses de cette équipe ici. C'est une grande équipe avec un grand entraîneur, on a beaucoup de respect pour eux. Si on a du respect, on a pas de crainte non plus. On est aussi déterminé à poursuivre l'aventure et repousser à chaque fois nos limites ».
L'absence de son défenseur central n'a pas manqué à l'attention du technicien français. « C'est un joueur qui va nous manquer parce que d'abord, il a fait une très bonne CAN. Il a été très important dans le dispositif défensif. C'est un joueur qui a de l'expérience, qui sait aussi parler à ses partenaires de la défense. C'est un pion important mais jusqu'à présent, on a déjà eu à se passer de joueur important et on a avancé quand même. Donc on va juste souhaiter que collectivement chacun élève encore plus son niveau de jeu, de concentration pour compenser cette absence. J'ai beaucoup de regrets par rapport à cette expulsion, je n'ai pas l'habitude de m'exprimer sur l'arbitrage mais c'est regrettable. Je pense qu'il y a un gros manque de psychologie de la part de l'arbitre sur cette action », a déploré l'entraîneur des Écureuils.
G.A.

Dans le cadre de la promotion de l'économie nationale et pour faire face à la demande croissante en énergie électrique, le Gouvernement de la République du Bénin (l'Etat) entend augmenter la capacité de production d'énergie électrique au Bénin. Dans ce contexte, l'Etat en qualité d'autorité concédante et représenté par le Ministère de l'Energie (l'Autorité Concédante) entend lancer un appel d'offres international avec phase de pré-qualification en deux (02) lots (l'Appel d'Offres ou AO) conformément au droit applicable (notamment le code de l'électricité et la loi sur les partenariats publics-privés en vigueur), afin de sélectionner un (ou plusieurs) producteur(s) indépendant(s) d'électricité (IPP) pour l'octroi d'une (ou plusieurs) concession(s) de production indépendante d'électricité d'une durée de vingt (20) ans selon les principes du « CEDT » (Construire-Exploiter-Détenir-Transférer) (ou, en anglais, « BOOT » (Build-Own-Operate-Transfer)) (les Concessions) en vue de vendre et de fournir à la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) de l'énergie électrique (le Projet) et portant sur :
la conception, la construction, l'exploitation, l'entretien-maintenance et le financement de quatre (04) centrales solaires photovoltaïques (les Centrales) réparties en deux (02) lots
la conception, la construction et le financement d'installations de raccordement de chaque Centrale au réseau de distribution (les Installations de Raccordement).
Le Projet sera financé par le ou les IPP retenu(s). La description complète du Projet figure dans le dossier de pré-qualification.
L'Autorité Concédante publie le présent avis aux fins d'inviter les investisseurs privés à déposer une demande de pré-qualification, à titre individuel ou en groupement, conformément au dossier de pré-qualification relatif au présent avis. Les investisseurs privés ont la faculté de déposer une demande de pré-qualification pour les deux (02) lots.
Les candidats intéressés peuvent obtenir le dossier de pré-qualification complet en formulant une demande écrite à la Personne Responsable des Marchés Publics du Ministère de l'Energie sis à l'adresse suivante : Secrétariat de la Personne Responsable des Marchés publics, 1er étage du Ministère de l'Energie à côté de l'Ecole de la Police Nationale en quittant le carrefour des trois banques. Le dossier de pré-qualification leur sera adressé par courrier électronique.
Seules les demandes conformes aux critères de recevabilité précisés dans le dossier de pré qualification seront retenues. La capacité des candidats intéressés sera évaluée selon les critères de qualification détaillés dans le dossier de pré-qualification.
Les demandes de pré-qualification devront être remises en main propre contre récépissé, ou envoyées par courrier avec accusé de réception, sous double enveloppe cachetée, en quatre (04) exemplaires dont un (01) original et trois (03) copies ainsi qu'un exemplaire sur support informatique (CD-ROM ou Clé USB), à l'attention de la Personne Responsable des Marchés publics du Ministère de l'Energie à l'adresse suivante : Secrétariat de la Personne Responsable des Marchés publics:1er étage bureau 140 du Ministère de l'Energie à côté de l'Ecole de la Police Nationale en quittant le carrefour des trois banques au plus tard le 19 août 2019. Les demandes de pré-qualification tardives ne seront pas acceptées.
Les candidats intéressés peuvent également obtenir des informations complémentaires en formulant une demande écrite aux Messieurs Séni SEIDOU et Fabrice MARCOS aux adresses mail ci-après :
M. Séni SEDOU, Personne Responsable des Marchés publics du Ministère de l'Energie, mail : seidouseni@gmail.com.
M. Fabrice MARCOS, Assistant Technique du Ministre de l'Energie, :

Voir dossier
https://www.gouv.bj/download/18/2019-06-Avis_de_pre-qualification_Appel_d-offre-international-Constructions-4-centrales-IPP_juin_19.pdf

Les futurs enseignants peuvent avoir une idée de l'issue de leur composition. Après environ un an, oú les détenteurs d'un diplôme de l'école normale d'instituteurs ont composé, c'est maintenant que l'administration a fini les travaux et rendu public les résultats. Les noms de ceux qui sont retenus sont disponibles dans les directions départementales de l'enseignement maternel et primaire.
Courant juin 2018, le gouvernement dans l'optique de doter des écoles en enseignants qualifiés a soumis les détenteurs du Certificat d'Aptitude Pédagogique et autres diplômes de l'enseignement maternel et primaire à un test afin d'évaluer leur niveau et leur capacité à enseigner. Depuis lors rien n'a filtré pour situer les candidats. L'attente a duré longtemps mais, les résultats sont finalement tombés. Les noms de ceux qui ont valablement réussi le test sont affichés au niveau des directions départementales de l'enseignement maternel et primaire. Maintenant, reste à savoir la suite à donner à ces noms qui sont affichés.
G.A.

Les matchs des ⅛ de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN Egypte 2019) ont pris fin ce lundi 08 juillet 2019 avec la qualification de la Tunisie et de la Côte d'ivoire. Ces deux dernières équipes rejoignent celles du Sénégal, du Nigéria, de l'Afrique du Sud, du Madagascar, de l'Algérie et du Bénin, déjà qualifiées pour les ¼ de finale.
Après une pause mardi 09 juillet, les différentes équipes vont retrouver les stades dès mercredi 10 juillet.
A partir de 18 heures, heure de Cotonou, les Ecureuils du Bénin croiseront les crampons avec les Lions de la Teranga (Sénégal) au stade du Caire. A partir de 21 heures, le même jour, les Bafana (Afrique du sud) seront aux prises avec les Supers Eagles (Nigéria) sur le même stade.
Le jeudi 11 juillet 2019 à partir de 18 heures, Les Eléphants (Côte d'Ivoire) vont affronter Les Fenecs (Algérie) au stade de Suez.
A partir de 21 heures, Barea les Zébus (Madagascar) et Les Zèbres du Carthage (Tunisie) joueront le dernier match des ¼ de finale au stade du Caire.
Au terme de ces différentes confrontations, les équipes qualifiées pour les ½ finales seront connues.
Les ⅛ de finale déjà jouées ont été marquées par le retrait de l'Egypte, pays organisateur et d'autres favoris tels que le Cameroun, tenant de titre et le Maroc.
F. A. A.

La qualification des Écureuils pour les quarts de finale de la Can Égypte 2019 face au Maroc a laissé place à une effervescence nationale. Loin d'imaginer l'équipe nationale du Bénin à cette étape de la compétition, les poulains de Michel Dussuyer ont dans une cohésion fait triompher l'adversaire. Ce qui a fait exploser la joie des autorités dont le chef de l'Etat et le président de la Fédération béninoise de football, Martin de Chacus.

Pour la première fois de son histoire, l'équipe nationale de football du Bénin a passé le cap de la phase de poule de la Coupe d'Afrique des Nations. Elle a franchi les huitièmes de finale en battant l'une des meilleures équipes de la compétition. Le Bénin se hisse ainsi dans le rang des grandes nations du football africain. Cette performance n'a laissé personne indifférente. La joie de la victoire a été célébrée partout dans le pays surtout dans les grandes villes avec parfois quelques incidents malheureux. Ce qui n'a pas émoussé l'ardeur des populations à continuer de célébrer l'historique victoire du Onze national.
Comme bon nombre de supporters, les responsables n'ont pas aussi caché leur joie.
« Je suis heureux, très heureux de savoir que nous avons aujourd'hui un pays. On n'a pas un pays ridicule. On a un pays aujourd'hui qu'on respecte, que tout le monde respecte », a déclaré le président de la Fédération béninoise du football. « Aujourd'hui le nom Bénin est partout dans le monde. Parce que, nous avons un chef d'État, un président de la République qui est aujourd'hui fier et heureux comme il n'a jamais été. Il a amené son pays à un niveau où personne n'avait pensé, ni imaginé », a souligné Martin de Chacus. Pour lui, « tout ce que le président Talon touche, marche. Je n'ai jamais rêvé à être à la tête de la Fédération. Je ne sais pas pourquoi il a pensé à moi pour diriger cette fédération. Et quand je lui ai posé la question, pourquoi c'est moi. Il dit j'ai le flair de choisir les bonnes personnes ».
La joie était immense du côté du chef de l'Etat qui n'a laissé aucun moment de ce match lui échappé. A travers des appels téléphoniques, il dit sa joie et rehaussé le moral des joueurs. « Vous avez déjà fait quelque chose d'extraordinaire. Le reste, c'est du bonus et du plaisir. Donc, pas de stress pour la suite. Si vous vous relâchez, vous allez être encore meilleurs », leur a conseillé le président Patrice Talon. « J'ai vu comment vous avez tiré les penaltys. On sentait en vous une certaine sérénité. Vous étiez tranquilles, sereins. Ça vous a permis de marquer des penaltys comme les plus grandes stars du football. J'étais fier de la manière dont les quatre penaltys ont été tirés. Tout le Bénin vous porte. Vous êtes les meilleurs. En plus, dans le monde entier, partout, j'ai reçu des appels, des centaines. Mais je dis que le Bénin est en train d'être révélé par ces garçons. Donc, vous faites mieux que nous. Parce que nous, on a dit que nous voulons révéler le Bénin mais le football est en train de devancer le tourisme, l'économie, tout... Bravo. Merci et bravo à l'entraîneur qui a gardé son calme », a dit le président de la République.

Félicitations !
Rehaussant le moral de son équipe, le supporter numéro 1 des Ecureuils souligne : « Je voudrais aussi dire à Adeoti que ce qui s'est passé, ce n'est pas grave. Il ne faut pas que ça l'affecte pour la suite. Ce qui s'est passé n'est pas grave. C'est aussi ça le football. Les petites erreurs peuvent arriver et c'est encore ça qui nous a donné davantage de stress. C'est bon et bravo encore. C'est ça aussi la grandeur des footballeurs ». Il martèle que « Dans les moments les plus difficiles, les moments ultimes, il faut avoir la sérénité. Et ça, vraiment, vous êtes nos héros. Félicitations. Nous allons commencer par vous célébrer déjà ici. On va vous célébrer quelle que soit la suite. Mais je suis certain qu'on peut aller encore un peu plus loin ».
Loin d'imaginer sa grandeur, le sélectionneur des Lions de l'Atlas, Hervé Renard n'a pas manqué de dire ses mots à l'endroit de cette équipe que personne n'imaginait là. « Félicitations à cette équipe du Bénin, à son staff et à son entraîneur Michel Dussuyer. Nous savons avant que le match allait être difficile. Le Bénin a battu l'Algérie dans le match de qualification. Il a accroché le Cameroun et le Ghana dans la phase de poules. Donc, on savait à quoi s'attendre. On n'a pas pu résoudre l'équation pour déstabiliser un bloc bien regroupé. Ensuite, on s'est fait surprendre sur un coup de pied arrêté et on est resté amorphe alors que les coups de pieds faisaient partie des stratégies du Bénin. C'est là où ils pouvaient être le plus dangereux possible », avoue Hervé Renard. « On l'avait mentionné. C'est comme cela. On a réussi à revenir dans la partie. On avait la possibilité de gagner, même de gagner dans la fin de ce match. On ne l'a pas fait. On s'est retrouvé à 11 contre 10 dans une prolongation. Donc, que voulez-vous plus pour gagner un match ? Pas grand-chose », a expliqué le sélectionneur des Lions de l'Atlas.
« Aujourd'hui, c'est très simple. On était venu avec des ambitions mais on a chuté. Le football c'est comme ça. Il y a des jours où on rigole un tout petit peu moins, que d'autres. Ce groupe a été formidable depuis trois ans et demi. Mais celui qui doit assumer aujourd'hui, c'est moi. Je me mets devant tout le monde. On peut me tirer là-dessus. Ça fait partie du football. C'est comme ça. Le match nous a échappé quand le Bénin a marqué son dernier penalty. C'est des choses qui arrivent en football. On peut toujours se refaire. On peut toujours changer le cours d'un match. Quand la sanction finale est donnée, on baisse les bras », a avoué M. Renard.

G.A.

Les chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) réunis à Niamey au Niger dans le cadre du 12ème sommet extraordinaire de l'organisation continentale, ont porté leur choix sur le Ghana pour abriter le siège du secrétariat permanent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Heureux du choix porté sur son pays, le président ghanéen Nana Akoufo Addo exprimant ses reconnaissances à ses pairs, a souligné que « le peuple ghanéen et son gouvernement sont émus par la décision prise par vos Excellences de faire du Ghana le pays hôte du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale de l'Afrique ». C'est un privilège pour le Ghana d'avoir la responsabilité pour la première fois, d'accueillir une importante institution panafricaine, s'est-il réjoui.
Dans le cadre de son opérationnalisation, la ZLECAf a pour objectifs, d'éliminer progressivement les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce des marchandises et des services, de coopérer en matière d'investissement, de droits de propriété intellectuelle et de politique de concurrence et de coopérer dans tous les domaines liés au commerce. C'est un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes, et qui vise à approfondir l'intégration économique du continent africain, conformément à la vision panafricaine.
F. A. A.

Lancée en 2017, la construction de la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière est à 90 % de réalisation. Inscrit dans le Programme d'actions du gouvernement (Pag), ce projet de désenclavement exécuté par l'entreprise Sogea-Satom fait le bonheur des populations et constitue un joyau pour le développement économique de la région.

D'un coût global de près de 60 milliards de FCFA, le projet de construction de la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière va bientôt être bouclé et le désenclavement de la commune sera bientôt une réalité. En termes de développement économie, l'infrastructure selon le préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi Nah, va faciliter les échanges avec le pays voisin du Togo. De plus, les populations n'auront plus de difficultés à écouler les produits vivriers. Elle permettra aussi le développement du tourisme dans la région surtout avec les activités touristiques de Boukoumbé, la cité des Tatas.
Selon Tony Charpentier, directeur des travaux, représentant de l'entreprise Sogea-Satom, 83 dalots ont été réalisés, ainsi qu'un pont de 65 m. Les volumes de bétons sont de 40.000 m³ et s'agissant de la partie terrassement, il s'agit d'1,2 m³ de mouvement de terre. En ce qui concerne le concassage, il s'agit de 950.000 tonnes de cailloux.
Avec cette infrastructure qui est une première dans le département de l'Atacora, les difficultés routières, accidents causés par les nids de poule et autres sont désormais conjugués au passé.
La réalisation de la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière fait la joie des populations de la région qui ont été pendant longtemps flouées par les précédents gouvernements du Bénin. Patrice Talon, l'homme de vision a très tôt inscrit ce projet dans son Programme d'Actions de Gouvernement (PAG). Ce joyau qui devient une réalité et un chef d'œuvre de Patrice Talon salué par les populations de la localité.
Akpédjé AYOSSO

En prélude à la célébration de la Journée internationale de la population jeudi 11 juillet prochain, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a adressé ce mardi 09 juillet 2019, un message aux populations.
Dans son message, le ministre d'Etat a souligné que la célébration de la Journée mondiale de la population est une occasion annuelle de se rappeler de toutes la problématique autour de la population au Bénin, en Afrique et dans le monde.
Depuis la fin des années 1980 à l'initiative des Nations-Unies, tous les pays du monde célèbrent le 11 juillet, la journée mondiale de la population, a-t-il rappelé avant de préciser qu'il s'agit d' « une bonne opportunité de se rappeler que derrière l'évolution de la population, il y a de vrais sujets.
Selon Abdoulaye Bio Tchané, au Bénin, plus de 70% de la population est composée de jeunes (des gens âgés de moins de 40 ans) et confrontés aux problèmes d'emplois, d'éducation et de santé ; des sujets sur lesquels le gouvernement travaille tous les jours. Il invite tous les acteurs qui s'intéressent aux questions liées à la population, les démographes ou des activistes de la société civile à aider à réfléchir ce jour-là sur cette problématique dans le pays.
Pour le ministre d'Etat, la célébration de la Journée mondiale de la population sera également l'occasion de célébrer 25 ans après, la journée internationale sur la population et la démographie. Une date symbolique qui permet selon lui, de réfléchir sur le thème principale qui est celui des ‘'Promesses''. « Est-ce que les promesses qui ont été faites il y a 25 ans sont tenues ? Est-ce que des avancées importantes ont été enregistrées ? Qu'est-ce qu'il y a à faire dans les années qui viennent pour profiter de l'évolution de la population, pour faire en sorte que cette évolution-là ne soit plus un obstacle », sont entre autres les sujets qui seront abordés au cours de cette journée car, l'extrême jeunesse de la population peut être une opportunité comme ça peut être un frein, a expliqué Abdoulaye Bio Tchané. Pour cela, il faut réfléchir et faire en sorte que les obstacles qu'il y a aujourd'hui, les problèmes autour de la population (la santé, l'éducation, et surtout leurs coûts), soient maîtrisés, l'objectif du gouvernement étant de faire en sorte que l'accès à la santé soit universel pour tous ; que tous les Béninois où qu'ils soient et quel que soit leur âge, puisse avoir accès aux soins de santé primaire sans difficulté.

Les enjeux

Faisant un bref bilan des promesses tenues il y a 25 ans, le ministre d'Etat a évoqué entre autres, la célébration de la journée internationale de la population et de la démographie tous les 11 juillet. Au-delà de cette célébration, poursuit-elle, des sujets aussi importants tels que les dividendes démographiques sont devenus des sujets importants et beaucoup de journalistes et d'activistes en sont désormais informés et y réfléchissent.
Faire en sorte que l'évolution de la population, notamment la jeunesse constitue un avantage, un capital, c'est l'ambition qui a conduit le gouvernement à développer depuis quelques semaines, le projet Swedd. Ce projet selon le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, ambitionne de s'attaquer à une des problématiques de la population que constitue l'autonomisation des femmes et des dividendes démographiques. Il s'agira de faire en sorte que les femmes, les plus jeunes notamment puissent avoir accès librement à la planification familiale qui est un sujet important aujourd'hui dans le pays, a-t-il indiqué.
Dans son message, Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué d'évoquer les perspectives après 2019. Vers la fin de l'année, il y aura une grande conférence pour réfléchir encore beaucoup plus sur cette problématique, non pas seulement à l'échelle nationale, mais aussi à l'échelle internationale et au niveau des Nations-Unies, a-t-il annoncé. Cette conférence selon le ministre d'Etat, sera l'occasion de contribuer avec d'autres pays africains et du monde, à la réflexion sur ce que deviendra la population mondiale à l'horizon 2050.
A l'échelle africaine, la population à cet horizon sera doublée, il y aura plus de jeunes en Afrique partout ailleurs dans le monde, un enjeu majeur dont les stratégies pour en tirer profit, seront discutées au cours de ladite conférence.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement invite les populations à saisir toutes les opportunités, pas seulement pour réfléchir sur cette problématique, mais aussi pour aider à faire des avancées.
Au Bénin, souligne-t-il, toute la question de l'accès aux soins de santé, le programme Arch du gouvernement prévu pour produire 04 paquets de services à savoir, la santé, l'assurance, la formation, le microcrédit, constitue un aspect de la chose, mais il y a aussi les dividendes démographiques.
Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué de rappeler que l'accès des jeunes, surtout des jeunes femmes à la planification familiale, la lutte contre la précarité et l'extrême pauvreté constituent des enjeux auxquels l'on doit s'associer personnellement mais aussi dans les communautés, les quartiers de villes, les villages où l'on vit.
F. Aubin AHEHEHINNOU

La session de remplacement du Baccalauréat 2019 se déroulera au Centre unique du CEG Sainte Rita à Cotonou du lundi 15 au jeudi 18 juillet 2019.

Selon le communiqué du directeur de l'Office du Baccalauréat, ‹‹la liste des candidats retenus peut être consultée dans les divers centres de correction-délibération, à l'Office du Baccalauréat et au CEG Sainte Rita à partir du lundi 08 juillet 2019››.
Les convocations seront disponibles dans le Centre du CEG Sainte Rita le jeudi 11 juillet auprès du Chef centre.
Pour retirer la nouvelle convocation, les candidats devront se munir de leur ancienne convocation et de leur pièce d'identité.

Akpédjé AYOSSO

L'audition du majordome de l'ex chef d'Etat Boni Yayi a débuté ce lundi 8 juillet se poursuit au tribunal de Cotonou. Arrêté le week-end dernier, Ibrahim Kamala sera à nouveau devant le juge ce mardi 09 juillet 2019.
Les raisons officielles de son arrestation ne sont pas encore connues. Toutefois, une enquête judiciaire est en cours pour les faits d'incitation directe à un attroupement non armé et de participation à un attroupement non armé.
Des éléments en possession de la justice permettent de prouver l'implication de l'ex chef d'Etat Boni Yayi dans les violences survenues les 1er et 2 mai 2019 à Cadjèhoun-Cotonou.
Le juge du 4ème cabinet d'instruction, Aubert Kodjo s'est rendu les 07 et 13 juin dernier au domicile de l'ancien président sans pouvoir l'auditionner.
Ses avocats ont donné comme prétexte ‘'l'indisponibilité de leur client pour des raisons de santé''.
Suite à la levée du dispositif sécuritaire installé autour de son domicile le samedi 21 juin, l'ex président a quitté Cotonou pour Lomé avant de rallier Paris pour ses soins.

Akpédjé AYOSSO

Le gouvernement du Bénin organise à nouveau le test d'aptitude au métier d'enseignant. Ceux qui désirent enseigner et n'ont pu prendre part aux évaluations précédentes peuvent s'inscrire jusqu'au 19 juillet 2019.
C'est ce qui ressort du communiqué des ministres chargés des enseignements primaire et secondaire en date du jeudi 04 juillet.

L'appel du gouvernement béninois est lancé à l'endroit de tous ceux qui ambitionnent enseigner notamment au niveau primaire et secondaire général. Toutefois, les aspirants à ce métier doivent avoir « un diplôme des Ecoles Normale d'Instituteurs (ENI) et des Ecoles Normales Supérieures (ENS), un diplôme de baccalauréat au moins et candidats au métier d'enseignant au primaire, une licence dans une discipline enseignée au premier cycle du secondaire général, une maîtrise ou un master 2 dans une discipline au second cycle du secondaire général ».
Aussi, précise le communiqué les enseignants à la retraite des deux ordres d'enseignement valides physiquement et intellectuellement ainsi que les personnes de nationalité étrangère répondant aux critères peuvent-ils y prendre part ».
Le communiqué souligne également que les candidats qui n'ont pu tirer leur épingle du jeu lors de la première évaluation du 11 mai peuvent se réinscrire.
Quant aux inscriptions, les aspirants doivent se rendre jusqu'au 19 juillet dans les Directions Départementales des Enseignements Maternel et Primaire ou des Directions Départementales des Enseignements Secondaires, Techniques et de la Formation Professionnelle.
Le recrutement ne concerne pas les Agents Permanents de l'Etat(APE) ou Agents Contractuels de l'Etat (ACE).

Akpédjé AYOSSO

L'Association de lutte contre l'ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer), à travers un communiqué de presse en date de ce lundi 08 juillet 2019, signé de son président Martin Assogba, a lancé un appel à l'endroit du gouvernement et des députés afin qu'ils comblent le vide créé par l'absence d'une Cour des comptes parmi les institutions constitutionnelles du pays.
Selon ce communiqué, la Réunion annuelle statutaire des présidents et conseillers des Cours des comptes de l'Union économiques et monétaires Ouest africaine (Uemoa), tenue à Cotonou du 03 au 05 juillet dernier, a été axée sur l'évaluation des systèmes de contrôle et des résultats des contrôles effectués au cours de l'année 2018.
Cette rencontre fut également l'occasion pour les juridictions financières de réfléchir sur les voies et moyens de contribuer davantage à l'enracinement de la bonne gouvernance à travers la gestion parcimonieuse des fonds publics dans les pays de la sous-région.
Alcrer dans le cadre de son engagement en faveur de la bonne gouvernance des affaires publiques au Bénin a noté avec regret que ces importantes assises à Cotonou aient mis en lumière le Bénin comme un Etat membre ne disposant pas de la haute juridiction financière. Ce ternit l'image du pays et constitue un frein à la transparence recherchée pour les investissements porteurs de croissance pour le bien-être des populations.
D'où l'appel au gouvernement et aux députés à doter le Bénin d'une Cour des comptes.
F. A. A.

Le complexe portuaire Tanger Med est entré cette année dans le cercle restreint des grands ports du trafic maritime en Atlantique et en Méditerranée. Avec le projet Tanger Med II, le Royaume du Maroc entre dans le Top 20 mondial en matière de connectivité et devient le leader en Afrique. Suite au lancement des opérations portuaires de Tanger Med II, le Maroc a réuni les autorités portuaires africaines de plus de 30 pays ainsi que des experts internationaux, qui ont salué la vision royale qui a permis au pays de disposer du plus grand complexe portuaire en Afrique et dans le bassin méditerranéen.

Pour sa mise en service officielle du port Tanger Med II, le Prince Héritier Moulay El Hassan a représenté, vendredi 28 juin, à la province de Fahs Anjra (Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima), le Roi Mohammed V à la cérémonie de lancement des opérations portuaires.
Suite à cet événement, le Royaume du Maroc a organisé le premier Forum africain des ports, qui s'est tenu les 4 et 5 juillet 2019, à Tanger.

Inauguration de Tanger Med II : au #Maroc, le « méga-hub » portuaire triple ses capacités @TM_Officiel @APMTT #MarsaMaroc #TangerMed #Tanger #RoyaumeduMaroc #logistique #maritime https://t.co/rEwcUvdLqe pic.twitter.com/zcolDLgmQj

— La Tribune Afrique (@LTAfrique) June 29, 2019

La rencontre initiée par Tanger Med et qui a réuni les autorités portuaires d'une trentaine de pays avec d'éminents experts et des représentants d'institutions nationales et internationales, a abouti à la création d'une Task Force au service de la compétitivité portuaire du continent.
“Une task force dotée d'une plateforme digitale a été créée (qui) permettra le partage des expériences entre les autorités portuaires mais aussi de mettre en place une coordination stratégique autour de problématiques d'intérêt commun tels que l'intégration logistique entre les ports et les corridors terrestres, la mise à niveau des autorités portuaires, l'émergence de ports de nouvelle génération en Afrique (…)”, indique un communiqué du complexe portuaire.
Les participants au forum ont salué la “vision Royale éclairée source d'inspiration pour le continent, et qui a permis au Maroc de disposer du plus grand complexe portuaire en Afrique et dans le bassin méditerranéen”.
Cette position de leader en Afrique à la fois en termes de trafics, de modèle de développement et d'intégration industrialo-portuaire, “suscite l'intérêt prononcé de nombreuses autorités portuaires”, ajoute le communiqué.
Les représentants des autorités portuaires participant au Forum ont fait, en présence du président du Conseil de Surveillance de l'Agence spéciale Tanger-Méditerranée, Fouad Brini, une visite guidée des installations et services du complexe portuaire et de ses zones franches industrielles et logistiques.

‘'Un modèle de développement unique en Afrique”

Le Directeur général de l'Autorité portuaire de Tanger-Med (TMPA), Mehdi Tazi Riffi, a expliqué que dans la lignée du lancement des opérations portuaires de Tanger Med II, Tanger Med a pris l'initiative de réunir les autorités portuaires africaines de plus de 30 pays pour partager l'expérience de développement de Tanger-Med, affirmant que cette expérience a établi “un modèle de développement unique au niveau du continent”.
M. Tazi Riffi a affirmé que la présence aussi forte de ces autorités portuaires “est le témoignage à la fois de l'adhésion au modèle de développement, mais également une reconnaissance très forte de la vision de Sa Majesté, qui a conduit depuis la genèse de ce projet pour le développement de Tanger-Med”.
Le Directeur général de TMPA a indiqué que depuis deux ans, Tanger-Med est “le 1er port d'Afrique, devant Port-Saïd (Égypte) et Durban (Afrique du Sud), “disposant de la plus grande capacité portuaire en Méditerranée, et s'achemine vers l'intégration des 20 premières plateformes à l'échelle mondiale”.
Un modèle qui a séduit bon nombre d'autorités portuaires du continent.
Pour le Directeur général du port autonome de Kribi (Cameroun), le port de Tanger-Med joue le rôle de “locomotive”, dont le succès encourage les pays africains à s'inspirer de son expérience. Patrice Melom a salué la “vision royale éclairée”, qui a présidé au lancement de ce complexe portuaire multidimensionnel.
Le DG du port camerounais a rappelé que ‘'le port de Kribi a été conçu à l'image de celui de Tanger-Med''. “Nous nous sommes permis de nous approprier la vision de Sa Majesté, et nous sommes fiers de constater que ce port de Tanger évolue comme il a été conçu, et nous espérons que le port de Kribi évoluera de la même manière”, a-t-il ajouté.
Le Directeur général du port autonome de Kribi n'a pas manqué de saluer l'approche de coopération sud-sud dans laquelle le Maroc s'est engagé pour servir le continent africain. Nous sommes venus “nous inspirer de l'expérience marocaine, et apporter notre savoir-faire en matière maritime et portuaire”, a avoué le représentant du ministère du Transport en Côte d'Ivoire, président du port d'Abidjan. M. Benjamin Bakary Soro a qualifié Tanger-Med ‘'d'infrastructure ultra-moderne qui répond aux attentes de l'Afrique qui espère à davantage de développement”.
Pour le Directeur général de l'Autorité portuaire de Tanger-Med (TMPA), Mehdi Tazi Riffi, la présence aussi forte de ces autorités portuaires « est le témoignage de l'adhésion au modèle de développement ».
D'une capacité totale de 9 millions de conteneurs et connecté à 186 ports mondiaux dans 77 Pays, Tanger Med est « dorénavant le Hub de référence en méditerranée au service de la compétitivité des corridors logistiques Africains ».
Plus de 13 000 navires et bateaux ont accosté au port Tanger Med en 2018. Il contribue ainsi à conférer une place de choix au Royaume sur le réseau maritime international et à le hisser de la 83ème à la 17ème place dans le classement de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Les zones d'activités créées par ce projet ont permis l'installation de près d'un millier d'entreprises, dans les domaines industriels, logistiques et de services, de même que la création de plus de 75.000 emplois directs.
Selon Fouad Brini, il est prévu à l'horizon 2025, un ambitieux nouveau programme d'investissements de plusieurs milliards de Dirhams aux fins de renforcer la compétitivité du Maroc dans les corridors logistiques mondiaux.
Sans oublier l'extension des capacités de traitement portuaires et l'aménagement de nouvelles zones de facilitation pour accompagner la croissance des exportations marocaines, industrielles et agricoles.
Le développement que connaît la région du Nord du Royaume sera accélérer avec le nouveau projet ambitieux de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, dont le développement se fera en parfaite synergie avec les projets portuaires et logistiques de Tanger Med.

I. F.

Le cerveau d'un réseau de trafic de drogue a été épinglé par la police républicaine. C'est l'œuvre des agents du commissariat d'Agla, situé dans le 13ème arrondissement de Cotonou. Selon l'information livrée par le quotidien Fraternité, il s'agit d'un militaire à la retraite et promoteur de ghetto. Il fait ses opérations en complicité avec certains agents de la Police républicaine.
C'est au cours d'une opération de traque des trafiquants du produit prohibé que quelques individus ont été arrêtés.
Ce militaire à la retraite est « réputé dans l'alimentation et le ravitaillement des ghettos d'Agla en chanvre indien », indique des sources policières. Aussi informe-t-on que ce militaire a « ouvert un ghetto pour sa femme, une revendeuse ».
Le journal indique que ce militaire travaille en complicité avec un agent de sécurité civile à Agla qui lui aussi est interpellé.
D'autres noms du réseau sont cités par les personnes arrêtées.

G. A.

Décédé le mardi 02 juillet 2019, l'ancien ministre de Mathieu Kérékou et ex Haut-commissaire à la gouvernance concertée sous le régime de Boni Yayi, Moïse Christophe Mensah sera inhumé le jeudi 18 juillet 2019 au cimetière municipal de Somè, dans la commune d'Abomey-Calavi après une messe corps présent à l'Eglise Saint Michel, à Cotonou.
L'ancien Directeur Afrique de la FAO est décédé en France des suites d'une longue maladie dans sa 85ème année.

Encadré

Programme des obsèques

Mercredi 10 juillet 2019 :
18h30 - Veillée messe de prières à la Crypte de la Basilique Mineure Notre Dame du Perpétuel Secours, 6 Rue Villermé 75011 Paris

- Jeudi 11 juillet 2019 :
9h30 - Levée de corps à la Chambre Mortuaire de l'Hôpital Tenon, 4 Rue de la Chine, 75011Paris
10h30 - Messe corps présent à la Basilique Mineure Notre Dame du Perpétuel Secours, 55 Boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris

Vendredi 12 juillet 2019 : Départ sur Cotonou

Mardi 16 juillet 2019 :
20h – Veillée messe de prières à l'Église Bon Pasteur, Cadjehoun, à Cotonou

- Mercredi 17 juillet 2019 :
20h - Veillée messe de prières à l'Eglise Saint Michel, à Cotonou

- Jeudi 18 juillet 2019 :
10h - Levée de corps au domicile du défunt, Quartier les Cocotiers à Cotonou
10h30 - Messe corps présent à l'Eglise Saint Michel, à Cotonou suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Somè.
En respect des dernières volontés du défunt, ni fleurs ni couronnes, mais des offrandes aux pauvres.

A.A.A

Les résultats de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) sont tombés ce week-end. Sur le plan national, le taux de réussite est de 84,18%. Un résultat qui témoigne d'une année apaisée et sans mouvements. Selon les chiffres officiels, c'est le département du Littoral qui vient en tête avec 89,81% tandis que l'Alibori ferme la marche avec 67,41%.
Ces résultats montrent une année apaisée. La gestion faite par le gouvernement depuis le début de la rentrée 2018-2019 et les mesures d'accompagnement témoignent du fruit final. L'école béninoise renaît donc de ses cendres.

G.A.

1- Littoral : 89,81 %
2- Couffo : 88,06 %
3- Ouémé : 87,45 %
4-Atlantique : 86,95 %
5- Mono : 86.93 %
6- Plateau : 85,99%
7- Borgou : 85,88%
8- Zou : 80,06 %
9- Atacora : 78,08 %
10- Colline : 76,17 %
11- Donga : 75,82%
12- Alibori : 67,41%

Le Chef de l'Etat le président Patrice Talon, a pris part ce dimanche 7 juillet 2019 à Niamey (Niger) au 12ème Sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine (UA), consacré à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement du continent ont pris part à cette rencontre.
Les présidents Patrice Talon du Bénin et M. Buhari du Nigéria ont ratifié à l'ouverture du sommet l'accord sur la ZLECAF au nom de leurs pays respectifs.
« L'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange africaine est l'évènement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l'Organisation de l'Unité Africaine et sa transformation en Union Africaine », a déclaré Mahamadou Issoufou, président du Niger, pays hôte du sommet.
Faisant référence à la célèbre maxime du roi Guézo du Bénin, il dira que « Si tous les enfants d'Afrique venaient, par leurs doigts assemblés à boucher les trous de la jarre, l'eau en son sein ne coulerait pas et notre continent en serait sauvé ».
La vision des chefs d'Etats des 54 pays signataires de l'accord de ratification de cette Zone de libre échange est de faciliter les échanges, lever les barrières douanières, faire de l'Afrique le plus grand marché au monde avec 1.2 milliard de consommateurs et concrétiser un des vœux chers aux pères fondateurs de l'Union Africaine. Ainsi, le Bénin confirme sa volonté de participer au développement économique du continent africain qui envisage d'atteindre 25% à l'horizon 2023 dans la balance du commerce mondial avec l'avènement de la ZLECAF.
Le président Patrice Talon prouve à travers cet acte son attachement aux regroupement sous-régionaux et régionaux.
G.A.