You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 6 hours ago

Le préfet du Borgou constate l'effectivité de la rentrée à Parakou

Mon, 09/16/2019 - 23:49

Le préfet du Borgou n'est pas resté coincé dans son bureau ce lundi 16 septembre 2019. A la tête d'une délégation composée du Premier Adjoint au Maire de Parakou, du Directeur Départemental des enseignements maternel et primaire, et celui des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, le préfet a sillonné quelques établissements publics et privés de Parakou. Cette randonnée de Djibril Mama, lui a permis de constater l'effectivité de la rentrée et recueillir les préoccupations des différents acteurs.
La délégation était au Ceg Zongo, Ceg Albarika, École primaire publique Albarika, Epp Zongo et Collège Privé Academia.
Jacob Todonou, directeur départemental de l'enseignement marternel et primaire du Borgou s'est dit satisfait du constat fait par rapport à la reprise des classes. Ce qui est d'ailleurs confirmé par le directeur départemental de l'enseignement secondaire. Abdoul-Habir Biga, explique que les vides qu'il y a pour le moment seront comblés. Il a confié que le gouvernement met tout en place pour que cela soit résolu au plus vite. Honorine Ayouba, directrice du Ceg Albarika indique qu'en dehors des professeurs, elle a des besoins en infrastructures et en matériels. Quelques élèves se disent heureux d'avoir repris les cours et promettent se donner pour un meilleur rendement scolaire.
Le préfet du Borgou s'est aussi réjoui du constat fait sur le terrain. M. Djibril Mama souligne qu'il va se battre pour que le département ne perde pas la place occupée aux derniers examens mais se hisse dans les rangs. « Nous allons tout faire pour maintenir le cap. Le souhait, c'est de rééditer tout au moins cet exploit », a promis le préfet.

G.A.

Categories: Afrique

Alice Dadégnon récompense les meilleures élèves

Mon, 09/16/2019 - 20:37

Le samedi 14 septembre 2019 restera gravé dans la mémoire des apprenants et autres acteurs du système éducatif d'Athiémé. Et pour cause, pour la première fois les meilleurs élèves sont célébrés dans cette localité. Grâce à la générosité et la détermination d'Alice Dadégnon, les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada et les meilleures filles admises au CEP et au BEPC 2019 à Athiémé ont été primées.
Avec l'appui technique et financier de Care international Bénin/ et de la coopération Suisse, Alice Dadégnon, femme leader, membre du parti politique Union Progressiste et bénéficiaire du programme Recafem4 du consortium Wanep-Rifonga, pose pour la première fois les bases d'une nouvelle école de qualité tant prônée par le président Talon en semant les graines de l'excellence académique dans sa commune natale, Athiémé.
Et pour cette première édition des jours des premières, la cible est bien précise : les meilleures filles admises au Cep et au BEPC 2019 dans l'arrondissement d'Athiémé et les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada. ‘' Vous faites la fierté de notre commune et votre position de championnes fait de vous des artisanes du développement. Je reste persuadée que dans toutes les sociétés qui aspirent au progrès, l'éducation doit être la voie royale de promotion du mérite, de la culture de travail bien fait et de la saine émulation'', a déclaré Alice Dadégnon, initiatrice de l'événement. ‘' Chères lauréates, je vous convie donc à faire en sorte que l'école puisse entretenir en vous la quête perpétuelle de connaissance, de compétences et de citoyenneté responsable. Vous avez ce devoir de mériter durablement cette connaissance car vous êtes désormais des lampions qui ne doivent jamais s'éteindre'', a-t-elle ajouté.
Cette célébration qui est une invite à persévérer dans la conquête du savoir a reçu l'adhésion totale du maire de la commune d'Athiémé, Saturnin Dansou. ‘' Un citoyen mal éduqué fera chavirer le navire du développement prôné par la communauté. Vous venez de poser donc un acte de générosité et de grandeur. Nos portes vous sont toujours ouvertes pour tout accompagnement ‘', a promis le maire Dansou. ‘' Quant à vous, heureuses récipiendaires, gardez cette flamme de l'excellence allumée pour le bonheur de notre commune'', a souhaité Saturnin Dansou.
Que ce soit le représentant des parents ou celui des chefs d'établissement, ou encore du Ddemp- Mono, la présente initiative est un élément renforçateur et stimulateur puisqu'elle permet de révéler les talents latents au sein des scolaires et de lancer le défi aux élèves filles.
Emmanuella Carine Mansah du Ceg Athiémé, porte-parole des récipiendaires, a promis au nom de ses camarades de redoubler d'ardeur pour toujours mériter cette confiance. ‘' Je vous promets que d'autres filles vont nous emboîter les pas et de nos rangs sortiront les meilleures filles au plan national les années à venir'', a-t-elle assuré.
R. COKOU

Categories: Afrique

Mahougnon Kakpo constate le démarrage effectif des cours

Mon, 09/16/2019 - 14:49

La rentrée scolaire 2019-2020 a débuté ce lundi 16 septembre 2019 au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo s'est rendu dans certains collèges publics et privés des départements de l'Atlantique et du Littoral.
Constater le démarrage effectif des cours dans les collèges, tel est l'objectif de la visite du ministre Mahougnon Kakpo au CEG Pahou, au Lycée Technique de Ouidah et au Lycée des jeunes filles. Le ministre a constaté un bon démarrage des cours dans les établissements visités. Il n'a pas manqué d'exhorter les élèves à la discipline, au travail sérieux afin que l'année académique soit une réussite pour chacun d'eux.
A.A.A

Categories: Afrique

Création du Forum des Directeurs de Publications de l'Uémoa

Mon, 09/16/2019 - 11:59

Le processus d'intégration sous-régionale et africaine est une affaire de tous. Le quatrième pouvoir s'implique plus que jamais dans le combat. La naissance du Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) qui sera mis sur les fonts baptismaux les tout prochains jours vise à donner un coup d'accélérateur au rêve panafricaniste qui reste une ambition légitime des dirigeants politiques africains.

Le Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) est né. Ce creuset qui réunit des promoteurs d'entreprises de presse, c'est-à-dire, des communicateurs attitrés, se donne pour mission de révolutionner le traitement de l'information au sein de l'espace économique Uémoa. Fodip-Uémoa travaillera davantage à l'amélioration de l'image de l'institution et surtout, participer activement aux grands défis de l'heure sur l'intégration sous-régionale et africaine. Présidé par Alain Affédjou, Directeur de Publication du quotidien béninois d'information ‘' La Relève Info ‘', Fodip-Uemoa se veut une instance représentative au plan régional des animateurs des médias pour asseoir voire développer une communication assez originale et productive de l'espace économique que constitue l'Uémoa. La presse africaine s'engage dans la vision de sauter les verrous d'une Afrique unie et solidaire, 25 ans après la création de l'Uémoa. Ce creuset panafricain réunit les professionnels des médias dotés d'une longue expérience en matière de traitement de l'information. Il se veut un partenaire privilégié de cette institution économique sous-régionale pour assurer une communication adéquate des différentes initiatives qui seront prises dans le cadre des nouveaux défis à relever. Avec ses points focaux installés dans chacun des pays membres de l'Uémoa, c'est l'ère de la rationalisation de l'information qui s'ouvre désormais au niveau de l'institution, avec la naissance de Fodip-Uémoa. Pour remonter à la genèse de ce projet ambitieux qui a déjà reçu le soutien des autorités de l'Uémoa et certaines institutions à savoir : la Banque Ouest africaine de Développement (Boad), la Société Africaine de Gestion des Actifs (SOAGA) sans oublier le puissant réseau de transport BENAFRIQUE,
il faut dire que Fodip-Uemoa tire sa légitimité du 25ème anniversaire de l'Union économique monétaire ouest africaine dont les manifestations se sont déroulées en janvier dernier à Abidjan en Côte d'Ivoire.

Categories: Afrique

ESAE et SALITAS font match nul à Cotonou

Mon, 09/16/2019 - 02:57

L'équipe des Étudiants d'Esae (l'Ecole Supérieure, d'Administration, d'Économie, de Journaliste et des métiers de l'Audiosuel) a été tenue en échec par les burkinabé de SALITAS, match nul 0 but partout ce dimanche, au stade René Pleven de Cotonou.
Malgré une domination des locaux en première période, les visiteurs ont su contenir les assauts de leurs adversaires. En seconde période, Salitas parvient à faire jeu égal à avec son adversaire jusqu'à la fin du temps réglementaire arrachant le point du match nul. Un match nul qui oblige donc les étudiants d'Esae à aller marquer à Ouagadougou dans deux semaines s'ils veulent poursuivre la compétition.
A en croire l'entraîneur d'Esae, Richard Bio, les burkinabé ont refusé de produire du jeu. « Ils ont refusé de jouer... Nous avons essayer de les prendre à défaut sans succès. Nous allons nous préparer en conséquence pour aller marquer au match retour », a-t-il prévenu.

Marcel HOUÉTO

Categories: Afrique

Un bus détruit par le feu vers Bassila

Mon, 09/16/2019 - 01:24

Un nouveau coup dur pour les transports en commun. En mois de 48 h deux accidents de bus. Cette fois-ci le drame est plus grave. Il s'agit d'un bus de la compagnie ATT qui a quitté Porga dimanche matin via Tanguiéta pour Cotonou. Le véhicule a pris feu dans la commune de Bassila.
Pour le moment, le bilan du drame n'est pas encore établi. Mais le bus est totalement détruit par les flammes et il n'est pas exclu de compter plusieurs pertes en vies humaines et des blessés graves.
G.A.

Categories: Afrique

L'Office du Bac apporte un démenti formel

Sun, 09/15/2019 - 22:34

L'Office du Bac à travers un message vient de démentir l'information selon laquelle un enseignement déjà mort serait admis à l'évaluation diagnostique des ACE (Agents contractuels de l'Etat de 2008) des 24 août et 07 septembre dernier. Selon ce message, il s'agit d'une campagne d'intoxication et de désinformation. Les auteurs de ladite campagne ont publié un extrait de la liste d'affichage générale des enseignants comme preuve, en lieu et place du procès verbal de délibération des admis.
Selon le message de l'Office du Bac, cette liste générale était publiée sur les réseaux sociaux bien avant les délibérations. « Le nom dudit mort ne figure même pas sur la liste des enseignants admis. La liste des admis est rendue publique et affichée au Lycée Technique Coulibaly. Elle est accessible et peut être consultée par tous », précise le message.
L'Office du Bac rassure les uns et les autres que les travaux de secrétariat, de correction et de délibération ont été faits conformément aux principes de base de l'organisation du Baccalauréat.
F. A. A.

Categories: Afrique

Adambi présente les avantages pour le Bénin

Sun, 09/15/2019 - 18:06

Sur l'émission Zone Franche de la télévision Canal 3 ce dimanche 15 septembre 2019, le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a présenté les avantages du projet de construction de Pipeline Bénin-Niger pour le Bénin.
Au plan social, des emplois seront créés. Selon les explications du ministre de l'eau et des mines, environ 3000 emplois seront créés lors de la phase de construction qui va durer deux ans. Que ce soit au Port autonome de Cotonou, sur le site de Sèmè-Kpodji, et des deux grandes stations jumelles de Tchatchou et de Gogounou, du personnel sera recruté pour différents travaux, a-t-il souligné avant de préciser qu'au terme de cette phase, 500 emplois permanents seront également créés.
Par rapport au transit du pétrole au Bénin, Samou Séïdou Adambi répond : « Nous sommes seulement un couloir de passage. Aucune goutte de ce brut ne restera au Bénin, c'est complètement destiné à l'exploitation, c'est pas notre pétrole », a-t-il précisé.
Outre le volet social, le projet Pipeline Bénin-Niger présente des avantages économiques.
Le pays a un droit de passage qu'il prélève pour chaque baril qui passe, a informé le ministre des mines. Selon les estimations faites sur les 22 premières années, plus de 300 milliards de francs CFA de droits de transit pourront entrer directement dans les caisses de l'Etat. « A côté de cela, il y a les impôts qu'il faut payer à partir même de la période de construction », a confié le ministre.
Au niveau du Port autonome de Cotonou (Pac), des avantages se présentent en matière d'importations. Selon Samou Séïdou Adambi, les importations en termes de matériel et de matériaux dans le cadre de la phase de construction du projet sont estimées à 700.000 tonnes. A cet effet, une visite guidée des installations du port a été faite, il s'est avéré que le Pac a les capacités pour opérer l'ensemble des importations. Pour cela, des mesures importantes ont été prises par la direction du Port, la Sobemap (Société béninoise des manutentions portuaires), et le Groupe Bolloré, qui se sont mis ensemble pour créer un couloir afin que toutes ces importations passent par le Bénin.
Tour toutes ces importations induisent plus de 25.000 chargements, des camions qui vont entrer et sortir, les transporteurs pendant ces deux ans pourront procéder au transport de ces matériels et matériaux, une occasion pour les transporteurs béninois qui pourront exercer durant cette période.
F. A. A.

Categories: Afrique

‹‹Tout le monde aura l'eau d'ici le 31 décembre 2021›› (S. Adambi)

Sun, 09/15/2019 - 15:10

Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi était l'invité de l'émission Zone franche de Canal 3 de ce dimanche 15 septembre 2019. Il a fait le bilan d'étape de la question de l'eau potable pour tous.
Le ministre a mis l'accent sur l'échéance 2021 pour offrir l'eau potable à tous les ménages.

Tout en saluant le chef de l'Etat pour la confiance une fois renouvelé en lui, Samou Séidou Adambi se réjouit de travailler à ses côtés « parce que vous êtes appelés à vous surpasser, à donner plus que vous avez pensé au moment où vous entrez au gouvernement ».
Par rapport à la nouvelle équipe du chef de l'Etat, il a indiqué que « ce gouvernement est à 95% politique ». Pour le ministre, « C'est normal parce que nous sommes à moins de deux ans de la fin du mandat ». Il pense que « Les bases essentielles qu'il faut pour réellement développer notre pays par rapport au PAG sont posées. Les politiques ont intégré la famille. Certes, il y a des techniciens qui sont maintenus à leur poste mais qui sont appelés à jouer leur rôle politique ».
En ce qui concerne son département ministériel, l'ancien maire de Parakou souligne que « en 2016 au moment où le Président Patrice Talon prenait le pouvoir, il était difficile d'avoir de l'eau potable disponible même à Cotonou ». Mais beaucoup d'efforts sont faits aujourd'hui puisque « nous n'allons pas dire que tout est bon mais il y a une nette amélioration. Que ça soit à Djougou, à Parakou, à Abomey-Calavi, à Cotonou, à Sèmè ou Porto-Novo, dans ces grandes zones de concentration, nous nous sommes fixés comme objectif, que d'ici 2021 l'eau soit ce qui a de plus disponible ». Malgré ces engagements, la situation de la commune de Calavi n'est toujours pas résolue. Mais pour le ministre, « Si vous notez parfois des coupures d'eau dans certaines de ces zones comme Abomey-Calavi, c'est que des travaux sont en cours et ces travaux sont prévus pour être terminés au plus tard fin mars 2020 pour la première phase ».

Les grandes canalisations sont en cours d'installation

A Abomey-Calavi, nous avons trois phases. « La première est en cours. Elle a consisté à la mobilisation de ressources. Nous avons dans l'arrondissement de Zinvié tous nos forages qui alimentent Abomey-Calavi », indique-t-il.
A l'en croire, « la grande bâche d'environ 2000 m³ est terminée. Un château en construction à Abomey-Calavi centre est terminé. Les grandes canalisations sont en cours d'installation. Une fois terminée, la phase 2 démarre avec la carge W et la phase 3 sur financement du gouvernement également pour faire rien que des extensions et les renforcements des ouvrages de réserve ».
Samou Séidou rappelle que « Abomey-Calavi est une zone de grande concentration de populations qu'on ne peut pas ignorer. L'arrondissement de Godomey a été relié à Cotonou, c'est pourquoi nous parlons de Grand Cotonou. La question de l'eau va être résolue ici comme ailleurs et tout le monde aura l'eau d'ici le 31 décembre 2021 ». Il rassure que « les grandes agglomérations à savoir le Grand Cotonou et Porto-Novo, le plateau d'Abomey à savoir Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Za-Kpota, Djidja et Zogbodomey, l'ensemble de ces communes vont sortir de ces difficultés à l'horizon 2021 ». Cela se ressent pour le simple fait que « en ce qui concerne la mobilisation de ressources, nous sommes passés de 400 m³/heure à 1550 m³/heure ». Aussi, souligne-t-il que « la première phase qui a consisté à mobiliser les ressources, a permis de renforcer les infrastructures de conduite d'eau au niveau des châteaux et autres installés à Abomey et Bohicon ».
La seconde phase sera dira-t-il « de relier l'ensemble de ces communes et à aller maintenant vers les populations avec l'eau, et qu'on appelle la phase d'extension va démarrer en novembre prochain ».
Samou Adambi indique que « À Parakou, nous sommes à 95% du taux d'exécution des travaux. Le chantier sera livré d'ici fin octobre 2019. Les travaux dans Djougou sont terminés et réceptionnés depuis 2018 et ce sont les abonnements qui sont actuellement en cours. De 120.000 FCFA, nous sommes revenus à 50.000 FCFA pour permettre à un grand nombre de pouvoir réellement s'abonner ».
La question difficile à résoudre était l'impossibilité à la population de sortir 50 000 FCFA d'un trait pour l'abonnement.

Mettre en place un système de payement par échéancier

Après une étude nous avions compris que les populations sont intéressées mais veulent payer par tranche. Avec la SONEB, « nous avions décidé de mettre en place un système de payement par échéancier. L'abonné peut décider de payer 2500 FCFA par mois jusqu'à épuisement des 50.000 FCFA des frais d'abonnement ».
Le ministre ajoute que « nous allons attaquer les autres communes au plus tard Janvier 2020, où nous allons lancer les travaux pour l'ensemble du pays.
À Glazoué et Dassa, le problème ne se pose plus. Les travaux sont en cours à Savè, Glazoué et Dassa et permettront à ce que ces zones n'aient plus ces difficultés sur au moins 50 ans. Par rapport à Savalou, le contrat a été signé la semaine dernière. Les ressources sont déjà mobilisées ». Conscient de ce que les gouvernements précédents n'ont pas démérité, il souligne que « les investissements qu'il fallait faire n'ont pas été faits ». « Il fallait des investissements massifs. C'est environ 800 milliards de FCFA qu'il faut investir en milieu urbain et environ 350 milliards de FCFA en milieu rural. Donc un total de plus de 1000 milliards de FCFA qu'il faut investir dans l'intervalle de trois ans pour que tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », explique le ministre avant d'ajouter qu'il faut avoir un président courageux, visionnaire, qui sait où trouver l'argent et comment mobiliser ces ressources pour relever ce défi.

L'échéance de 2021

« Nous mettons tout en œuvre pour qu'à cette date, tous les Béninois puissent avoir accès à l'eau potable », rassure-t-il.
Le ministre Adambi explique entre autres que « notre pays est divisé en deux. La zone sédimentaire qui couvre la partie méridionale du pays jusqu'à la hauteur de Zogbodomey et la partie septentrionale au sommet à partir de Kandi, le Nord-est et un peu vers le nord-ouest. Tout le reste, c'est le socle qui représente environ entre 75 et 80% du territoire béninois où l'eau souterraine est difficile d'accès et puisque le renouvellement n'est pas facile car avec l'exploitation dans le temps, ça finit par céder ».
Il informe que « 11 barrages sont prévus pour être construits. De grands barrages parfois de 200 millions de m³ jamais construits dans notre pays. Sept 7 vont démarrer d'ici le mois de mars prochain et les quatre 4 autres après ».
D'autres sur financement des partenaires notamment BOAD avec la construction de quatre 4 barrages sur le bassin de Niger, à Nikki, à Kandi, Ouassa-Pehunco et à Kérou.
La BAD a financé la construction et la réhabilitation de 11 barrages.
Concernant la qualité de l'eau fournie par la SONEB, le Bénin fait partie des pionniers en terme de qualité d'eau dans la sous-région. « L'OMS de façon inopinée vient faire des prélèvements. L'eau de la SONEB est de l'eau potable », rassure-t-il.
Pour ceux qui disposent de forage à la maison, le ministre demande à ce qu'ils analysent l'eau auprès de la Soneb. Pour le cas de l'entretien du réseau, M. Adambi souligne que « Dans la stratégie nationale d'eau en milieu urbain ou en milieu rural, il est défini l'entretien et le suivi de tout le réseau, et ça nous n'allons plus le faire de façon mécanique. Il y a aujourd'hui les logiciels qui permettent de suivre toutes ces canalisations, et avec la SONEB actuellement tout est en cours d'installation pour permettre aux techniciens d'identifier rapidement un problème de casse ou un pépin. Plus besoin de faire des recherches toute une journée ».
L'autre sujet abordé par le ministre est celui de la gestion intégrée des ressources en eau. Il rassure que toutes les dispositions sont en cours pour un bon suivi. « La gestion intégrée des ressources en eau permet de façon rationnelle que nous puissions réellement prélever l'eau et que nous ne compromettions pas l'avenir des générations à venir », estime Samou Adambi.
Il a également fait cas de la question relative aux mines qui font partie intégrante de son département.
Le ministre n'a pas manqué de faire un clin d'œil à la question politique notamment le Bloc Républicain qui a 10 membres au sein de l'actuelle équipe du gouvernement contre 07 auparavant.

G.A

Categories: Afrique

Cotonou accueille plusieurs pays à partir de demain

Sun, 09/15/2019 - 01:51

Le Bénin abrite du 16 au 22 prochain, le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Tennis ; un tournoi qui se déroulera sur les courts du Tennis Club de l'Amitié (TCA). En effet, il s'agit d'une compétition qui regroupera pendant une semaine, plusieurs joueurs de différentes nationalités et placera Cotonou sur le devant de la scène à travers la petite balle jaune.

Après les étapes du Ghana, de Lomé, Cotonou s'apprête à accueillir le Circuit ITF des 18 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de tennis. Ce circuit initié par l'instance mondiale de tennis, l'ITF qui se déroule chaque année est une occasion offerte aux joueurs de cette catégorie de grappiller assez de points. Surtout en cas d'une grosse performance aux fins d'améliorer leur ranking dans le classement mondial junior. Pour cette raison, elle est ouverte à tous les joueurs de cette tranche d'âge. Sous les projecteurs depuis quelques mois, le Bénin en général et Cotonou en particulier s'apprête à vivre des moments intenses d'un autre événement de tennis. Comme c'était le cas en juillet dernier avec l'arrivée du président de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis (AFFT), le Français Daniel Chausse qui était en visite de prise de contact avec les autorités béninoises. Ceci dans le cadre du projet de construction de l'Académie Francophone de Tennis à Avlékété dans la commune de Ouidah.
En ce qui concerne le Circuit, notons que le Bénin a pris part aux étapes précédentes du Ghana et de Lomé et s'est d'ailleurs illustré par l'entremise de ses représentants.
Moteb Azar (Coll. ext.)

Categories: Afrique

Des hommes se déguisent en femmes pour opérer

Sun, 09/15/2019 - 00:01

Le déguisement en femme, c'est la nouvelle méthode utilisée par les malfaiteurs pour opérer des braquages dans les villes du Bénin. Les hommes travestis en femmes sont auteurs de vols de motos et autres infractions. Ils attaquent facilement leurs victimes qu'elles soient hommes ou femmes et s'emparent de leurs biens.
Des hommes de mauvaise foi déguisés avec des vêtements et autres atouts de femmes ont ainsi plus de facilité pour se rendre dans les lieux que fréquentent ces dernières. Ils trompent ainsi l'attention de tous en s'introduisant dans le commerce, les boutiques, les bars, restaurants et night clubs pour faire leur sale besogne.
Les citoyens doivent redoubler de vigilance pour éviter de tomber dans leur piège surtout en cette période.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Visite officielle du site de la sortie du Pipeline BENIN- NIGER

Sat, 09/14/2019 - 22:18

Le maire de la commune de Sèmè-Podji, Charlemagne Honfo et le ministre des mines, Samou Séïdou Adambi étaient sur le site de sortie du projet de construction et d'exploitation de Pipeline Bénin-Niger.
Les deux personnalités ont visité les lieux où se déroulent les travaux d'étude du sol dans le cadre du démarrage du projet.
Selon le maire de la commune de Sèmè-Podji, le projet de pipeline présente d'énormes opportunités pour le Bénin.
Evoquant les aspects économiques du projet, il a souligné que le pays sera connu par tous les pays pétroliers du monde. « Les plus gros navires viendront accoster à Sèmè-Podji où l'infrastructure sera visible, 15 km de plage, pour desservir ces navires », s'est-il réjoui.
Outre ces avantages, explique le maire, le pays pourra renforcer ses relations de coopération avec le Nigéria. Ce qui, selon M. Honfo permettra la collecte des taxes douanières sur le transport du brut, afin de renflouer les caisses de l'Etat.
Long de 2.085 km, le projet de pipeline traversera plusieurs départements du Bénin.
Il est prévu pour être opérationnel dès janvier 2022, soit après deux ans de travaux.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le trafic de riz perdure malgré la fermeture de la frontière

Sat, 09/14/2019 - 20:37

En tentant de briser la contrebande, le géant économique espère voir augmenter sa production de céréale, très insuffisante pour nourrir 190 millions de Nigérians.

Le Monde avec AFP
https://www.lemonde.fr/afrique/arti...

A la frontière d'Owode, entre le Bénin et le Nigeria, les conducteurs de motos-taxis sont devenus de dangereux criminels aux yeux des autorités nigérianes : ils trafiquent le riz du Bénin avec l'ingéniosité et l'audace de revendeurs de cocaïne.

Ils glissent quelques poches de basmati sous leur selle et zigzaguent, intrépides, entre la douzaine de barrages des douanes et de l'armée nigérianes, déployés depuis fin août le long des 700 km de frontière fermée.

S'ils ne se font pas attraper, les contrebandiers pourront gagner quelques centaines de nairas, soit quelques centimes d'euros. Une petite fortune à ne pas négliger depuis que le gouvernement nigérian a décidé, du jour au lendemain à la veille de la rentrée, de fermer la frontière avec le voisin béninois.
« Comme des lapins »

Fini le temps où des milliers de sacs de 50 kg de riz de contrebande défilaient les uns après les autres sur les porte-bagages des motos à travers la brousse. Fini les bakchichs lancés à la va-vite aux agents véreux pour acheter leur silence. Les chauffeurs de motos-taxis estiment que 3 000 sacs de riz entraient chaque jour illégalement au Nigeria.

« Mais, maintenant, les douaniers et l'armée nous tirent dessus comme des lapins », assure Adewole, bégayant de colère et de peine. Ses enfants n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire lundi 9 septembre, faute de pouvoir payer leur inscription. Il n'a d'ailleurs même plus assez d'argent pour les nourrir. « S'il y avait assez de riz au Nigeria, on n'aurait pas besoin d'en importer », lâche-t-il.

Officiellement, la production locale de riz a augmenté de 60 % depuis 2013 (4,78 millions de tonnes en 2018). Et même si les chiffres sont vraisemblablement gonflés, cela reste insuffisant pour les 190 millions de Nigérians qui dépensent environ 10 % de leur budget en nourriture dans cet aliment de base.

Mais, surtout, tout le monde est unanime : « Personne n'aime le riz nigérian. Il n'est pas bon et trop cher », entend-t-on sur les marchés.

Pourtant, la politique agricole et industrielle de Muhammadu Buhari entend développer le « Made in Nigeria » et vouloir diversifier l'économie, qui repose presque uniquement sur le seul pétrole.

Alors, à l'entame de son second mandat, le président a décidé de frapper fort en imposant fin août une « fermeture partielle de la frontière » avec le Bénin, puis, mi-septembre, une « fermeture absolue de toutes les frontières » avec le Bénin, le Niger et le Tchad.

« Le Nigeria ne pouvait plus croiser les bras en regardant de tels pays prospérer au détriment de notre économie », a déclaré, rageur, le Contrôleur général des douanes nigérianes, le colonel Hamid Ali.

Ce blocage total est une véritable asphyxie économique pour les pays voisins, notamment pour le Bénin, dont l'activité portuaire représente une très importante source de revenus. De plus, les Béninois profitent habituellement d'une essence de contrebande à bas prix en provenance du Nigeria : des milliers de tonnes de litres sont importés illégalement dans le sens inverse du riz, depuis des décennies.
Lire aussi « Au Bénin, la danse contemporaine demande autant d'engagement que d'abnégation »

Mais si le Bénin souffre, les Nigérians sont les premières victimes de « cette politique protectionniste d'un niveau extrême », selon Adedayo Ademuwagun, analyste pour le cabinet d'études Songhai, basé à Lagos.

S'il n'y a plus de riz importé à acheter dans le pays, le gouvernement espère que les agriculteurs locaux vont en produire davantage pour combler le manque, explique à l'AFP M. Ademuwagun. « Mais ça ne fonctionne pas comme ça ! », assène l'analyste économique.
« On ne vit pas sur une île »

Cette stratégie a déjà été utilisée au Nigeria. Le président Olusegun Obasanjo (1999-2007) a fait interdire les importations de ciment, au plus grand bonheur de son protégé et aujourd'hui multi-milliardaire Aliko Dangote, dont les industries de ciment locales ont aussitôt fleuri.

Mais en attendant les prochaines récoltes dans les rizières nigérianes et l'amélioration de la situation sécuritaire dans les régions rurales, le grand marché d'Ajara, dans la grande ville frontalière de Badagry, est désespérément vide. Il n'a presque plus de riz, plus de macaronis, plus d'huile ou de sucre. « Nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la production locale », regrette le président du marché, le chef Todowede Baba Oja. « On ne vit pas sur une île. On dépend les uns des autres. »

Face à la pénurie, le prix du riz s'est envolé, passant de 9 000 nairas (22 euros) pour un sac de 50 kg à 22 0000 nairas (55 euros), un prix plus élevé que le salaire minimum mensuel qui est à 18 000 nairas.

Même le boucher d'Ajara, qui pourtant vend du bœuf local, n'a presque plus de clients et a dû augmenter ses prix pour combler ses pertes. « Les gens n'ont plus d'argent », se désole-t-il.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/13/malgre-la-fermeture-de-la-frontiere-entre-benin-et-nigeria-le-trafic-de-riz-perdure_5510217_3212.html

Categories: Afrique

Un enseignant déjà mort sur la liste des admis

Sat, 09/14/2019 - 18:20

Les résultats de l'évaluation diagnostique des enseignants reversés en Agents contractuels de l'Etat (ACE 2008) sont déjà connus avec un taux d'échec d'environ 50%. Sur la liste générale des résultats de l'évaluation des ACE 2008, se retrouve le nom d'un enseignement qui serait décédé et enterré dans le département du Couffo.
Le nommé M. Gbadé Delphin de l'enseignement primaire aurait rendu l'âme depuis près de 4 mois.
Mais son nom figure sur la liste des résultats de l'évaluation des ACE 2008, organisée par l'Etat béninois pour apprécier le niveau des enseignants.
Un mystère que devra éclairer le ministère des enseignements maternel et primaire.

A.A.A

Categories: Afrique

Une jeune fille assassinée par ses parents

Sat, 09/14/2019 - 16:55

Triste réalité dans l'arrondissement de Garou, dans la commune de Malanville. Une jeune fille âgée d'environ 14 ans a été assassinée il y a quelques jours par ses parents.
Selon les informations, la jeune fille XY, consciente des tractations que ses géniteurs menaient pour la donner en mariage, est allée se plaindre à la mairie. Préoccupé par sa situation, le premier adjoint au maire a convoqué les parents à l'hôtel de ville. Au terme des discussions, ceux-ci ont pris l'engagement de ne plus la donner en mariage. Mais la jeune fille aurait refusé de retourner à la maison après les discussions, de peur d'être battue par les parents. L'autorité locale l'a rassurée et elle a finalement rejoint le domicile. Comme elle l'avait présenti, après son retour à la maison, la jeune fille a été sauvagement battue par ses parents. Pire, ils l'ont enfermée dans un trou qu'ils ont fermé.
Le corps sans vie de la jeune fille n'a été retrouvé que quelques jours après.
Le mariage forcé des filles est une réalité très fréquente dans la commune de Malanville. Plusieurs élèves auraient abandonné les classes pour se retrouver au foyer.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des mutations au ministère des enseignements secondaire

Sat, 09/14/2019 - 15:49

Par arrêté n°031 en date du vendredi 13 septembre, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à plusieurs mutations au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. 15 agents sont mutés pour rapprochement de conjoints, 01 pour raisons de santé, 48 pour cas sociaux et 03 pour cinq ans de la retraite.
A..A.A

Categories: Afrique

Un mort et un blessé à Paouignan

Sat, 09/14/2019 - 15:47

Un accident de la route a lieu ce samedi 14 septembre vers 12h à hauteur de Gbowélé, dans l'arrondissement de Paouignan.
Selon les informations, l'accident s'est produit entre un motocycliste, un véhicule léger et un bus de la compagnie Confort Lines.
Le bilan est de 1 mort et 1 blessé.
L'accident serait dû à un excès de vitesse du conducteur du bus.

G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon a reçu le Président de la BAD

Sat, 09/14/2019 - 12:18

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a été accueilli ce vendredi 13 septembre 2019 par le premier ministre burkinabè, M. Christophe Dabire à sa descente d'avion à l'aéroport international de Ouagadougou. Au Burkina-Faso pour prendre part au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, prévu pour ce samedi 14 août 2019, Patrice Talon a déjà entamé des audiences.

pic.twitter.com/B4JBAImal5

— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) September 13, 2019

Le Chef de l'Etat a reçu le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinwumi Adesina. Ils ont échangé sur les questions de développement.
A.A.A

Categories: Afrique

87 chefs d'établissements suspendus

Sat, 09/14/2019 - 12:09

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo à travers un l'arrêté nº051 en date de ce vendredi 13 septembre, a mis fin aux fonctions de 87 responsables d'établissements pour insuffisance de résultats aux examens. Cliquer pour lire
Selon l'arrêté du ministre, ces responsables d'établissements sont placés en position d'adjoint pendant deux ans.
F. A. A.

Categories: Afrique

Liste des nouveaux directeurs, censeurs et surveillants au plan national

Sat, 09/14/2019 - 12:07

Par l'arrêté nºO53 en date du vendredi 13 septembre 2019, le ministre Mahougnon Kakpo a procédé à la nomination des responsables pédagogiques et administratifs des établissements des enseignements secondaire, général, technique et professionnel. Ces enseignants ont été nommés sur proposition des directeurs départementaux des enseignants Secondaire, Technique et de la Formation professionnel.
A.A.A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.