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Updated: 3 days 10 hours ago

Le Niger enregistre son premier cas du Covid-19

Thu, 03/19/2020 - 23:57

Le Niger a enregistré, ce jeudi 19 mars 2020, son premier cas de coronavirus ou COVID-19, a annoncé le Gouvernement à la Télévision nationale. Selon le Ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara, il s'agit d'un sujet de nationalité nigérienne, âgé de 36 ans. Il est magasinier dans une compagnie de transport terrestre.
Le patient a voyagé suivant l'axe Lomé (Togo)-Accra (Ghana)-Abidjan (Côte d'Ivoire)-Ouagadougou (Burkina Faso).
L'état du sujet est stable, a indiqué le Ministre de la Santé Publique qui assure que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire la pandémie.
Plusieurs mesures sont décrétées par les autorités de Niamey pour éviter la propagation du virus.
Il s'agit entre autres, de la fermeture des aéroports internationaux de Niamey et de Zinder pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit sauf pour les vols domestiques, les cargos, les vols sanitaires et militaires. Les frontières terrestres du pays sont fermées pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit, excepté le transport des marchandises. De même, le gouvernement a ordonné la fermeture des établissements d'enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 20 mars 2020 à minuit.
Les bars, les boîtes de nuit, les salles de cinéma et les lieux de spectacle sont fermés depuis le 18 mars 2020 à minuit. Tous les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits ; il en est de même pour les baptêmes, les mariages, les ateliers, les séminaires et autres formations.
Des mesures d'hygiène obligatoires sont instituées dans les marchés, les magasins, les restaurants, les services publics et privés, et une distance d'au moins un mètre doit être respectée entre les personnes dans les grandes surfaces, les restaurants, les entreprises, les zones aéroportuaires et autres espaces publics.
Pour appuyer les mesures du gouvernement, les leaders religieux (toutes confessions confondues) ont décidé de la fermeture des lieux de culte et de prières.

D. M.

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Un groupe d'étudiants empêche les cours à l'UAC

Thu, 03/19/2020 - 18:49

Le recteur de l'Université d'Abomey-Calavi, le professeur Maxime da Cruz par une note, a interdit les rassemblements de plus de 50 personnes sur les campus de l'Université d'Abomey-Calavi.
Prenant appui sur cette note de l'autorité rectorale, un groupe d'étudiants relevant d'une organisation estudiantine, a fait irruption dans les amphithéâtres ce jeudi 19 mars, pour renvoyer leurs camarades à la maison. Arrivé dans chaque salle, le groupe composé de 10 étudiants munis de cache-nez explique aux étudiants les mesures à adopter pour éviter l'épidémie due au Covid-19.
La meilleure façon d'éviter la maladie selon eux, est de rester à la maison.
Au département de linguistique par exemple, les étudiants n'ont pas été renvoyés mais les cours y sont suspendus jusqu'à nouvel ordre, selon les informations publiées par Banouto.
Dans d'autres facultés, les enseignants ont boycotté les cours.
Depuis le 16 mars dernier, le Bénin a enregistré 02 cas de Coronavirus. Des mesures ont été prises par le gouvernement pour éviter la propagation de la maladie dans le pays. Parallèlement aux mesures gouvernementales, des organisations religieuses multiplient les appels et messages de sensibilisation sur les comportements et les règles d'hygiène pour éviter la propagation du Coronavirus.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Voici les mesures que l'EPMB recommande à ses fidèles

Thu, 03/19/2020 - 18:25

A l'instar des autres communautés religieuses, l'Eglise protestante méthodiste du Bénin (EPMB) a recommandé un certain nombre de mesures à ses fidèles dans le but d'éviter la propagation du virus du Covid-19.
Selon le communiqué de l'EPMB, les responsables de cultes doivent prévoir des dispositifs de lavage de mains à l'eau et au savon dans toutes les églises et les institutions (complexes scolaires, centres de santé ou de formation, Wesley house etc.) ou l'usage du gel désinfectant.
Ils devront également veiller à ne pas trop se serrer sur les bancs lors de cultes et autres cérémonies. L'EPMB recommande également la suppression des gestes induisant les contacts physiques (se serrer les mains, faire des accolades en signe de salutation ou des gestes de paix etc.) ; la suspension de l'usage des coupes communes lors des services de sainte cène, pour les communautés ou les coupes individuelles ne sont pas encore une réalité.
Pour cela, les pasteurs sont invités à traiter le corps du Christ avec le respect absolu, tout en ayant soin de bien se laver les mains au gel désinfectant avant l'eucharistie, précise le communiqué.
L'Eglise protestante du Bénin par ailleurs recommande aux fidèles, de se couvrir la bouche ou le nez avec un mouchoir en papier ou le creux du bras lorsqu'ils toussent ou éternuent, puis de jeter le mouchoir dans une poubelle et se laver les mains ; d'éviter de cracher par terre et de se moucher sur le sol ou de jeter par terre des mouchoirs utilisés à cette fin.
Les responsables de l'EPMB invitent toute la communauté ainsi que les fidèles et pasteurs à observer à la lettre toutes les mesures prescrites par le gouvernement dans le cadre de la prévention de l'infection au Coronavirus.

F. A. A.

Categories: Afrique

Dr Hounkpatin recommande aux élèves le respect des règles d'hygiène

Thu, 03/19/2020 - 18:00

Dans le cadre des mesures de prévention de l'épidémie du Coronavirus, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a au cours d'un point de presse expliqué les raisons pour lesquelles le gouvernement n'a pas opté pour la fermeture des écoles.

Selon le ministre de la santé, la propagation du virus part des personnes adultes, et ce qu'il faudra faire au niveau des écoles, serait de s'assurer que les enfants « puissent effectivement respecter ces règles d'hygiène, notamment le lavage systématique des mains à l'eau et au savon ». A cet effet, le gouvernement, informe-t-il, a instruit les ministères en charge de l'éducation pour que devant les salles de classes, il y ait des dispositifs de lavage des mains afin qu'on s'assure que « chaque enfant se lave les mains en arrivant à l'école, aux heures de pause, et avant de partir à la maison ».
Selon Benjamin Hounkpatin, les enfants savent bien véhiculer de message qu'ils seront « les meilleurs vecteurs pour passer la bonne information sur le lavage des mains ». « L'expérience passée l'a prouvée », a-t-il rappelé.
Tout en invitant les parents d'élèves qui s'inquiètent à la sérénité, le ministre de la santé a souligné que le gouvernement est là pour protéger la population. A l'en croire, des mesures ont été prises en mesurant tous les paramètres nécessaires pour que la population ne soit pas exposée.
Le ministre de la santé invite les directeurs d'écoles et les associations de parents d'élèves à accompagner les agents de santé au niveau de chaque zone sanitaire, à veiller à ce qu'au niveau des salles de classe, qu'il y ait le dispositif de lavage des mains afin que les élèves puissent se donner à ce « geste salvateur ».

F. A. A.

Categories: Afrique

La Chine offre au Bénin 1500 tests du Covid-19

Thu, 03/19/2020 - 17:40

L'ambassade de Chine appuie le Bénin dans sa politique de lutte contre le Coronavirus dans le pays. Elle a fait don dans la matinée de ce jeudi 19 mars 2020 d'environ 1500 kits de test du Covid-19.
La cérémonie de remise du don s'est déroulée en présence du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin.
Le don offert selon la partie chinoise, n'est que le début d'une série d'actions pour venir en aide aux autorités béninoises. A en croire le représentant de l'ambassade, la Chine suit la progression de l'épidémie au Bénin.
Depuis le 16 mars dernier où le premier cas de Coronavirus a été détecté, le Bénin compte aujourd'hui deux cas.
Des mesures urgentes ont été prises par le gouvernement réuni en session extraordinaire le 17 mars 2020.

F. A. A.

Categories: Afrique

Koupaki prend les rênes de l'ANLC

Thu, 03/19/2020 - 16:53

Le ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République sera désormais aux commandes des affaires de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption ( ANLC). Pascal Irénée Koupaki va prendre service dans l'après-midi de ce jeudi 19 mars 2020 au cours d'une cérémonie au siège de l'institution.

Le mandat de l'équipe de Jean-Baptiste Elias est terminé le 12 mars dernier. Le chef de l'Etat Patrice Talon qui assure la tutelle de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) a instruit le président Jean-Baptiste Elias, de suspendre le processus de renouvellement du mandat des membres de l'institution.
Une relecture de la loi portant création de l'ANLC est envisagée afin de l'adapter aux réalités du moment.

Lire aussi : Prévention du Coronavirus : La Chine offre au Bénin 1500 tests du Covid-19 Lire aussi : Phase IV du Projet de développement de l'éducation de base : Un financement additionnel de plus de 3 milliards FCFA accordé Lire aussi : Lutte contre le Coronavirus au Bénin : L'Union islamique du Bénin prend une série de mesures pour les fidèles Lire aussi : Comment faire face au Coronavirus COVID-19 ? : Tout savoir sur les infections respiratoires à coronavirus Lire aussi : Lutte contre la propagation du Coronavirus : Les manifestations publiques interdites à Grand Popo Lire aussi : Éducation : Phase active de la Stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation Lire aussi : Lutte contre la corruption au Bénin : Le mandat de l'ANLC suspendu Lire aussi : Lutte contre la propagation du Covid-19 : Plusieurs passagers mis en quarantaine

A.A.A

Categories: Afrique

Un financement additionnel de plus de 3 milliards FCFA accordé

Thu, 03/19/2020 - 16:00

En Conseil des ministres ce mercredi 18 mars 2020, le gouvernement a décidé de prendre en charge par le Budget national du coût supplémentaire nécessaire à la mise en œuvre de l'accord de prêt relatif à la phase IV du projet de développement de l'éducation de base.

Selon le Conseil des ministres, à la suite de la sélection des entreprises adjudicataires, l'enveloppe initiale du projet évaluée à 7.054.112.000 FCFA, il est apparu nécessaire un financement complémentaire de 3.632.217.911 FCFA. D'où la décision du gouvernement de prendre en charge ce coût supplémentaire. Cette décision de l'Exécutif s'inscrit dans son ambition de favoriser la réalisation du projet de développement de l'éducation de base, phase IV, qui contribuera à créer de meilleures conditions d'études aux apprenants ainsi qu'aux enseignants.
Le projet dans sa composante « Amélioration de l'environnement d'apprentissage », prévoit la construction et l'équipement de 339 salles de classe, 189 logements pour enseignants, 113 blocs de lieux d'aisance à quatre cabines, ainsi que la réalisation de 51 forages à motricité humaine.

Lire aussi : Lutte contre la corruption au Bénin : Koupaki prend les rênes de l'ANLC Lire aussi : Comment faire face au Coronavirus COVID-19 ? : Tout savoir sur les infections respiratoires à coronavirus Lire aussi : Lutte contre la propagation du Coronavirus : Les manifestations publiques interdites à Grand Popo Lire aussi : Éducation : Phase active de la Stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation Lire aussi : Lutte contre la corruption au Bénin : Le mandat de l'ANLC suspendu Lire aussi : Lutte contre la propagation du Covid-19 : Plusieurs passagers mis en quarantaine

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Union islamique du Bénin prend une série de mesures pour les fidèles

Thu, 03/19/2020 - 15:24

Le Président de l'Union islamique du Bénin (UIB), l'Imam Assifatou Mohamed Ali, à travers un communiqué invite les fidèles musulmans au respect des mesures recommandées par le gouvernement lors de sa session extraordinaire du mardi 17 mars dernier. Tout en exprimant son engagement à contribuer à l'effort collectif de lutte contre la pandémie du Covid-19, il exhorte les imams, les prédicateurs, les associations et organisations islamiques non gouvernementales à s'approprier lesdites mesures, et à en faire une large sensibilisation pour l'intérêt de tous, dans le but de préserver les fidèles.

Assifatou Mohamed Ali recommande aussi l'installation des dispositifs de lavage de mains au savon à l'entrée et à la sortie des mosquées, ainsi qu'au niveau des écoles coraniques et des écoles franco-arabes.
Il est conseillé que le lavage des mains à l'eau et au savon dans les domiciles précède les ablutions avant chaque prière ainsi que la purification majeure (Ghusl), ou le grand lavage recommandé par le prophète avant les prières de vendredi.
L'UIB recommande également aux imams de circonscrire le temps des prières canoniques à une durée de cinq (05) minutes au maximum et celui du sermon des prières de vendredi à une durée de dix (10) minutes au maximum, suivi de la libération immédiate des mosquées, et de continuer les prières surérogatoires dans les domiciles.
Les fidèles sont invités à se munir dans la mesure du possible de tapis individuels pour les prières quotidiennes et le vendredi, de veiller à leur propreté, et de veiller à la distance d'au moins 01m par rangée.
Les responsables islamiques sont autorisés à mettre en quarantaine, toute personne présentant les symptômes de l'épidémie du Coronavirus, ou en auto-isolement.
De même, toute personne allergique, craignant la contamination est priée de ne pas se rendre à la prière de vendredi et à toutes les autres prières collectives ainsi qu'aux manifestations religieuses.

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Dans le contexte actuel marqué par l'épidémie du Covid-19, le président de l'UIB souligne que prier à la maison est obligatoire. Mais dès les premiers symptômes, les fidèles musulmans sont invités à appeler les numéros d'urgence indiqués par les autorités sanitaires.
Assifatou Mohamed Ali invite les imams et tous les musulmans à s'abstenir de toutes les manifestations festives ou de masse.
Citant en exemple le baptême, il les invite à se limiter à la proclamation du nom du nouveau-né suivie de l'immolation de la bête.
Le Président de l'Union islamique du Bénin exhorte les prédicateurs à limiter leurs mobilités et leurs activités de prédications à l'intérieur du pays, à mettre l'accent sur les mesures prises pour
freiner la contamination au Coronavirus dans leurs communautés respectives.
Les missions des membres de l'UIB et de celles de ses démembrements à l'extérieur du pays ainsi que les visites de travail des partenaires de toute provenance, sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Les associations et ONG islamiques sont conviées au respect des mesures contenues dans le communiqué. Ceux qui préparent le pèlerinage à la Mecque (Hajj 2020) ainsi que les convoyeurs, sont invités à suspendre les préparatifs.

F. A. A.

Categories: Afrique

Tout savoir sur les infections respiratoires à coronavirus

Thu, 03/19/2020 - 14:34

Apparue en Chine fin 2019, la maladie Covid-19 est causée par le SARS-CoV-2, un virus qui appartient à une grande famille, les coronavirus. Très fréquents, ils peuvent aussi bien provoquer un simple rhume qu'une grave infection respiratoire de type pneumonie, à l'origine d'épidémies mortelles comme ce fut le cas avec le Sras ou le Mers et maintenant avec le Covid-19. Symptômes, transmission, nombre de cas, mesures de prévention. On fait le point.

Pour suivre l'évolution en temps réel de l'épidémie : consulter cette carte interactive

Les coronavirus, qui doivent leur nom à la forme de couronne qu'ont les protéines qui les enrobent, font partie d'une vaste famille de virus dont certains infectent différents animaux, d'autres l'homme. Ils sont susceptibles d'être à l'origine d'un large éventail de maladies. Chez l'homme, ces maladies vont du rhume banal à une infection pulmonaire sévère, responsable d'une détresse respiratoire aiguë.

Les coronavirus à l'origine d'épidémies mortelles
Sur le sujet, l'Inserm rappelle que deux épidémies mortelles sont déjà survenues au 21e siècle, impliquant des coronavirus émergents, hébergés par des animaux et soudain transmis à l'homme :

le SRAS-CoV (2002-2003), ou coronavirus à l'origine d'un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), apparu en Chine : plus de 8 000 cas ont été recensés dans 30 pays et 774 personnes sont décédées (soit près de 10% de mortalité).
le MERS-CoV (2012-2013), ou coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, ainsi appelé car il a été détecté pour la première fois en Arabie saoudite. 1 589 cas et 567 décès dans 26 pays ont été enregistrées (soit un taux de mortalité d'environ 30%).
La troisième épidémie mortelle est celle liée au SARS-CoV-2, apparu en Chine en décembre 2019. Les premiers cas recensés sont des personnes s'étant rendues sur un marché local, à Wuhan, dans le province de Hubei. Sur le plan virologique, le SARS-CoV-2 est très proche du SRAS-CoV, c'est pourquoi il a été placé dans la même espèce de coronavirus (suivi du chiffre 2 pour le distinguer du précédent).

Comment se transmettent les coronavirus émergents ?
Les coronavirus sont d'origine animale : une espèce ("réservoir") héberge un virus sans être malade et le transmet à une autre espèce, qui le transmet ensuite à l'homme. Dans les cas du SRAS-CoV et du MERS-CoV, l'animal réservoir était la chauve-souris. Comme l'explique l'Inserm, « le virus est asymptomatique chez cet animal. Un hôte intermédiaire est donc nécessaire à la transmission de ces virus à l'homme : la civette palmiste masquée pour le SRAS-CoV, vendue sur les marchés et consommé au sud de la Chine, et le dromadaire pour le MERS-CoV. »

En ce qui concerne le SARS-CoV-2, le réservoir pourrait également être la chauve-souris. Début février, une équipe de chercheurs chinois de l'université d'agriculture du sud de la Chine a estimé que le chaînon manquant pourrait être le pangolin, un petit mammifère à écailles, en voie d'extinction. Mais la prudence est de mise, en attendant une confirmation définitive. Le virus passerait chez l'homme via les sécrétions animales, dans des conditions particulières qui restent à identifier.

Une transmission interhumaine
Les coronavirus SRAS-CoV, SARS-CoV-2, et le MERS-CoV se transmettent non seulement de l'animal à l'homme mais aussi d'homme à homme. En ce qui concerne la maladie Covid-19 (anciennement appelée 2019-nCoV) due au SARS-CoV-2, celle-ci se transmet par les postillons (gouttelettes de salive) projetés en toussant ou en éternuant. Il faut donc des contacts étroits et prolongés pour la transmettre (famille, même chambre d'hôpital ou d'internat) ou avoir eu un contact à moins de 1 mètre du malade, en l'absence de mesures de protection efficaces.

Une transmission environnementale
Un des facteurs de transmission les plus importants semble être le contact des mains avec des surfaces infectées puis avec la bouche, le nez ou les yeux. En fonction des températures et du taux d'humidité, le virus peut survivre quelques heures, voire quelques jours, sur diverses surfaces si elles ne sont pas désinfectées. Des études sont en cours pour préciser ces données.

C'est pourquoi il est essentiel d'éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche (qui sont des portes d'entrée possibles du virus dans votre organisme) avec des mains sales. Les mesures dites "barrières" sont donc indispensables pour limiter l'impact du virus : se laver fréquemment les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, éternuer ou tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, ne pas se serrer la main, ne pas faire la bise pour dire bonjour…

Quels sont les symptômes du Covid-19 ?
Les symptômes les plus courants du virus sont la fièvre et une toux sèche. Certaines personnes peuvent également souffrir de courbatures, de maux de tête, d'une sensation d'oppression ou d'essoufflement. Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë ou des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement. Dans les cas plus graves, l'infection peut provoquer "une détresse respiratoire, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant entraîner la mort", indique le ministère de la Santé.

Pour rappel : la maladie reste bénigne dans 80 % des cas ; elle est grave dans environ 15% des cas et critique dans 5% des cas. Les chercheurs estiment que le taux global de mortalité du virus est d'environ de 2 à 4%, avec des disparités selon les pays. Soit un taux supérieur à celui du virus de la grippe qui tue une personne sur mille (0,1%). Certains patients présentent également une forme asymptomatique du virus : ils sont porteurs du virus, sans en déclarer les symptômes, mais ils sont contagieux et peuvent le transmettre.

Compte tenu du fait que les symptômes du Covid-19 peuvent être confondus avec ceux d'une grippe, le seul moyen de confirmer le diagnostic est d'effectuer un test biologique par prélèvement naso-pharyngé. Au stade 3 de l'épidémie en France, ce test n'est plus systématique et pourra être disponible en laboratoire de ville (plus seulement en établissement de santé de références).

Existe-t-il un vaccin contre le Covid-19 ?
Les vaccins contre la pneumonie , comme le vaccin antipneumococcique et le vaccin contre Haemophilus influenza type B (Hib), ne protègent malheureusement pas contre le coronavirus. Le Covid-19 est tellement nouveau et spécifique qu'il faut élaborer un vaccin qui lui est propre. Des dizaines d'essais cliniques sont actuellement en cours. Selon un chercheur de l'Institut Pasteur sur RTL, des prototypes sont testés sur les souris depuis le 11 mars.

En temps normal, le cycle de développement d'un vaccin prend plusieurs années. Toutefois dans le contexte actuel, les entreprises accélèrent le rythme de leurs recherches et raccourcissent les délais de mise au point.

Y a-t-il des personnes à risque de développer une forme plus sévère de la maladie ?
Les informations disponibles suggèrent que le virus peut causer des symptômes similaires à ceux d'une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus graves. Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des maladies chroniques pré-existantes (hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires...) semblent plus susceptibles de développer des formes sévères, de même que les personnes âgées et immunodéprimées.

Les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) seraient particulièrement vulnérables. Une étude parue fin février dans la revue Jama indique également que les hommes pourraient être plus impactés par le virus.

Les enfants de moins de quinze ans seraient peu susceptibles de déclencher une forme sévère de coronavirus. Comme l'a souligné le Pr Matthieu Revest, infectiologue, lors d'une intervention à l'université de Rennes 1, il y a eu 0% de décès chez les moins de 15 ans dans une étude portant sur les 72 000 premiers cas chinois. Mais, rappelons-le : même s'ils présentent des formes moins graves, voire asymptomatiques, ils sont contaminants.

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Comment traiter une infection au nouveau coronavirus ?
Le traitement est dit symptomatique (il vise à soulager les symptômes) : médicaments contre la fièvre (paracétamol)… Dans les formes sévères, les personnes malades peuvent recevoir des antibiotiques lorsqu'une co-infection bactérienne est présente, être mises sous assistance respiratoire…

Les anti-inflammatoires déconseillés
Pour faire baisser la fièvre, le ministère de la Santé déconseille de débuter un traitement à base d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone…) ou d'aspirine : la prise de ce type de médicaments "pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection".

La prise de paracétamol doit être privilégiée. Ne dépassez pas 60 mg/kg/jour chez l'enfant, 3 g par jour chez l'adulte. À noter qu'en pharmacie, la vente de paracétamol est désormais restreinte.

Les personnes déjà sous anti-inflammatoires en raison d'une maladie chronique ne doivent pas interrompre leur traitement sans avis contraire de leur médecin.

Quatre combinaisons thérapeutiques sont en cours de tests
La recherche pour trouver un traitement efficace s'intéresse aussi bien aux médicaments ayant fait leurs preuves dans le traitement d'autres maladies, notamment virales, qu'au développement d'un médicament antiviral spécifique au Covid-19.

En France, un essai clinique promu par l'Inserm va être mis en place (annonce du 11 mars) pour "évaluer et comparer quatre combinaisons thérapeutiques : le remdesivir (un antiviral qui a fait l'objet d'un développement clinique dans la maladie à virus Ebola), le lopinavir, la combinaison lopinavir et interféron, chacun associé aux traitements non spécifiques et symptomatiques, et enfin les traitements non spécifiques et symptomatiques". Quelque 3 2OO personnes participent à cet essai, dont 800 en France.

Combien de personnes sont touchées par le Covid-19 ?
-Dans le monde
Selon les chiffres du 17 mars, près de 180 160 cas (dont 61 098 en Europe) ont été recensés, et 7 103 personnes sont décédées (dont 2 740 en Europe), essentiellement en Chine où l'épidémie semble dorénavant maîtrisée. Au total, 155 pays et territoires répartis sur cinq continents sont désormais impactés par l'épidémie. Les pays les plus touchés, hors Chine, sont l'Italie, l'Iran, l'Espagne et l'Allemagne. Le virus est désormais qualifié de pandémie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour suivre l'évolution en temps réel de l'épidémie : consulter cette carte interactive

Source : Santé Magazine

Categories: Afrique

La FBF suspend les compétitions pour 2 semaines

Thu, 03/19/2020 - 14:10

La Fédération Béninoise de Football (FBF) a décidé de la suspension des différentes compétitions de football pour une durée de deux (02) semaines correspondant à la période indiquée par le Gouvernement. Selon le communiqué en date du 18 mars 2020 signé du secrétaire général Claude Paqui, cette décision est conforme à celle prise par le Gouvernement en conseil extraordinaire des ministres ce mardi 17 mars 2020. Il s'agit de la suspension de tous autres événements non essentiels à caractère sportif, culturel, religieux, politique et festif. ‹‹En conséquence, les prochaines journées des championnats de football comprises dans la période de deux semaines sont reportées. Les championnats reprendront automatiquement au cours du week-end suivant la levée par le Gouvernement de la mesure de suspension››, précise le communiqué.
Par cette décision, la FBF accompagne le Gouvernement dans sa lutte contre la propagation du Covid-19 au Bénin.

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Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'informel dans le Baol ou l'outil de propulsion le plus partagé :

Thu, 03/19/2020 - 13:00

C'est souvent par un parcours de titan déterminé par la conjoncture d'une économie agricole en crise que de nombreux jeunes du bassin arachidier en grande majorité rural gravitent les marches du secteur désormais dominant de l'informel. Certes, option popularisée même si pour certains de ses secteurs la spécialisation ethnique persiste, l'informel n'en est pas moins très composite, varié, échelonné, reflet des investissements ou du succès de l'activité prise en compte. S'aguerrissant du Baol local avec une visée sur les grandes métropoles mondiales, le secteur informel ou l'économie informelle a fini d'imprimer ses empreintes au Baol mais hors de Diourbel par ses modes d'implantation, ses retombées, sa popularité…mais aussi, l'informel par sa dispersion et ses besoins en fonctionnement incite l'informel. Toutefois, cette économie le plus souvent de et sous perfusion car souvent expatriée et faisant avec de modiques moyens souffre de sous encadrement et des crises dans les pays et zones d'implantation d'où plus d'orientation et incubation permettront la consolidation et plus de profitabilité du secteur.

La propagation-internationalisation du secteur informel : le « baol baol » de Diourbel aux centres nationaux et internationaux est désormais une donne centrale dans le vécu du Baol, du bassin arachidier voire de la globalité. Dans le bassin arachidier, majoritairement rural, le déclin de l'arachide et par extension de l'agriculture est de plus en plus prononcé. Face à ce malaise aux causes multiples : physiques, économiques, politiques, sociales… des mutations comme adaptations sont partout amorcées. Quitté ou rejoint, délaissé ou mis en valeur, le lieu est en perpétuelles transformations. Emigrés, mains d'œuvre, commerçants, la pluriactivité … les populations surtout rurales s'insèrent dans le tissu économique partout où des opportunités appellent. Ainsi, avec quasiment plus de repos, les saisons défilent et se ressemblent en terme de quête non localisée du gain car désormais les retombées agricoles ne paient plus la note.
Le secteur très couru, en vogue devant cette donne est incontestablement l'informel, une auto-embauche, un entreprenariat qui peut être sur des bases très modiques et où l'apprentissage d'un métier est de courte durée, si la force physique et l'abnégation n'y sont pas déjà suffisantes. L'informel est diversement cerné par ses analystes selon leurs spécialités et zones cibles. Ainsi, pour le Pr en sociologie, Mr Niang : « Le secteur informel est l'ensemble des activités de commerce, de production de biens et de services en valeur marchande, de pratiques associatives d'épargne et de crédit, de transport ou de redistribution des ressources, toutes se menant à une échelle plus ou moins réduite, qui échappent partiellement ou totalement à la législation et ou aux normes dominantes qui régissent le champ des activités et des pratiques de même catégorie » (Abdoulaye Niang, 1997). Hors du Sénégal et du continent africain aussi, l'informel a droit de citer et est même ‘'sur qualifier'', on parle de l'économie informelle comme : « un simple résidu de l'économie préindustrielle (l'économie familiale),d' un manque de l'État-providence et de la société des loisirs (l'économie conviviale) ou le résultat des perversions de l'économie moderne (le travail au noir) …. L'économie informelle désigne l'ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent au regard ou à la régulation de » (Wikipedia).

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Aussi, on parle « d'économie grise », d'économie « intermédiaire » pour mettre l'accent sur ce regard d'inachevé envers le secteur. Cependant, l'économie informelle, loin de disparaître semble jouer le rôle de soupape de sécurité des économies normalisées et être un gage de flexibilité des sociétés dans le cadre desquelles est recherchée une « suradaptation », elle même source de nouvelles rigidités. Toutefois, cette logique secouriste peut s'y retrouver pervertie par des ventes de produits prohibés, des installations anarchiques, l'expansion de la contre façon et du piratage, « la finalité et le fonctionnement des activités peuvent être détournés par des pratiques de corruption, d'entente, d'abus de position dominante ou de détournement. ». Bref, cette ‘'économie popularisée'', ‘'d'accessiblisation'', nécessaire dans nos pays en voie de développement peut si l'on y prend pas garde être non plus un remède mais un mal irréparable car échappant à la régulation, au contrôle, à un minimum de codification surtout quand il s'agit des secteurs alimentaires et pharmaceutiques.
Aujourd'hui, dans le Baol arachidier, la longue tradition et grande réputation du « baol baol », diourbellois à migrer et vivre de débrouillardise durant son périple, est conservée intacte dans la région. Sortir de « l'or » du néant, transformer des secteurs désertés en services bénéfiques est le quotidien du baol baol (dioubellois). Cette entreprise internationale part du local par aguerrissement et montée en puissance financière du jeune baol baol ou « modou modou ». Etape par étape, le jeune baol baol fait ses « armes » dans le fief, le proche du terroir et pour finir à la conquête du monde.
Spécialisés dans le commerce de détail comme de gros, fixe ou ambulant, le baol baol est un commerçant né. De surcroit, le baol connait une ethnie commerçante, en l'occurrence les laobés. Les sérères constituent une composante considérable en nombre et par leur implication dans le baol ; leur caractéristique laborieuse aux champs comme en ville est une réalité tangible. Le voyage est aussi au Baol une spécialisation, une habitude familiale et avec l'effet de contagion ; les baol baols proposent au monde une offre internationale de services. Bonnes, lavandières, répétiteur, manœuvres, charretiers, ouvriers, coxeurs, chauffeurs, marchands ambulants, restauratrices, coiffeuses, bricoleurs… sont une part de l'offre de services des diourbellois où le commerce est le plus affectionné, presque un passage obligé dans Diourbel. Selon les chiffres de la statistique, le nombre d'artisans dans la région est passé de 3307 en 2004 à 4357 en 2010 (agence de la statistique, Août 2011) et le nombre de commerçants et autres actifs dans ses secteurs connexes (l'informel) à Diourbel tournerait autour de 32.000 individus. Cependant, le commerce est au baol un passage presque obligé, un tremplin sinon un héritage à perpétuer ; et qu'en est-il du nombre de diourbellois, baol baol marchands migrants ? Au baol, deux grands marchés centralisent le commerce, Ocass de Touba, la cité à la manie de secréter des marchés ; Ndoumbé Diop marché central de Diourbel lesquels se déversent dans l'urbain, le périurbain, mais le rural où prévaut des marchés surtout sous formes de foires « loumas », dont ceux de Ngohé, de Ndindy, et de Ndiagne, tous du département de Diourbel. Ces marchés ruraux ou plutôt foires « loumas » des collectivités rurales diourbelloises constituent une voie de désenclavement, de liaison pour des localités le plus souvent reculées leur permettant ainsi de recevoir le manquant et donner l'existant sans sortir de sa localité.
Cet entreprenariat des baol baols repose aussi sur le mouridisme, confrérie musulmane qui élève le travail au degré de condition de piété suffisante. La place de l'économie dans le mouridisme démontrée dans doctrine économique du mouridisme (Wade, 1976) n'est nulle part égalée. Mais aussi, la ville de Touba ''un eldorado à installations faciles'' du bassin arachidier mal en point constitue un foyer d'application et de développement de l'informel. L'immigration comme l'émigration sont à la fois cause et conséquence de la disponibilité à Touba de ces emplois informels accessibles aux immigrants ruraux : « le développement des services à Touba attire chaque jour de nouveaux arrivants, qui, grâce, aux différentes petites activités qu'ils sont en mesure de développer dans la ville ont des revenus soutenus largement plus élevés que ceux que peut leur procurer une agriculture de plus en plus déficitaire et décadente. » (Sénagrosol, 2007). A Touba, la cité ralliée, foyer informel et pour beaucoup point de transit vers l'extérieur, les autochtones mais surtout les migrants font preuve de beaucoup d'ingéniosité : « menant de petites activités telles que la maçonnerie, le transport hippomobile, le petit commerce, la récitation de xassaïdes (poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba), à l'occasion de certaines cérémonies familiales ou religieuses, les femmes sont souvent employées comme lavandières dans certaines maisons maraboutiques… » (B Diallo, 2009). A Touba, les immigrants sont : des manœuvres, le transport sur la tête ou à poussette de marchandises. Dans le commerce (achat et revente) de produits de contrebande et de récoltes : « du point de vue des activités commerciales, Touba est un grand centre où convergent la plupart des produits cultivés dans la zone. Les denrées y sont disponibles et souvent à moindre prix que dans les autres localités » (Sénagrosol, 2007). Des activités à fort taux de féminité : L'extraction d'huile d'arachide, le moulage de la patte pour le bétail et le décorticage, par surtout les femmes qui louant leurs services ou pour revendre avec plus value ; la couture, les toubiens plus portés sur le prêt-à-porter que les ruraux, les tissus de contre bande bon marché aidant, la couture est exercée. La menuiserie métallique et de bois par une demande diversifiée, mais les clients émigrés souvent polygames plus recherchés ; comme charretiers : le transport de personnes et de marchandises par traction équine conduit par des jeunes ruraux de tout âge ; aussi dans la maçonnerie avec la fièvre de la construction en dur de luxe ou tout simplement d'affichage d'un mieux être économique progressif.
Ce secteur informel s'allie le plus souvent avec des déplacements, une mobilité d'où informel et migration se confondent souvent et donc les zones de chute, les stratégies d'implantation de l'économie d'émigration dans les zones ralliées, mais aussi les retombées en termes d'implantation, de système de transfert d'argent, d'investissements dans les terroirs d'origine sont considérables pour mieux appréhender le secteur. Ainsi, après soixante ans d'indépendance, quel bilan faire de l'économie par perfusion de l'informel, de l'émigration ? Les retombées et réalisations du secteur que ces agents soient pris individuellement ou collectivement, à travers des coopératives ou dahiras sont tangibles. Maintenant se pose la question de la durabilité vue la crise économique des destinations convoitées, l'occident, en particulier ; mais aussi l'indiscipline et la sournoiserie sénégalaises invitent à une ou des réponses avant que la sanction ou le revers de la médaille ne se fasse plus précis : les cas d'incivisme relayés par Enquête exclusive de M6 (les vendeurs à la sauvette) mais « l'incivisme fiscal des grands commerçants de l'informel n'est pas sanctionné et l'Etat a du mal à se mouler dans ces nouvelles fonctions régaliennes » (Muriel Devey, 2000, p9 ).
Hors de la littérature scientifique, nous nous sommes entretenus avec quatre jeunes qui se meuvent dans le secteur informel dans le centre urbain diourbellois (un cordonnier, un vendeur de multiservices, une restauratrice et un menuisier métallique.)
'Demba'', le cordonnier : Il tient sa table à l'entrée du marché central diourbellois, Noumbé Diop, dans la rangée de ses collègues cordonniers bordant la route goudronnée desservant le marché. Demba : « je suis cordonnier depuis 26 ans, c'est un choix et puis je l'ai appris, j'arrive à m'en sortir avec ce boulot, j'y ai mon « soutoura ». J'ai fait ma formation surtout en Gambie. Oui je veux me formaliser et aussi voyager vers l'Europe. Cet emplacement n'est pas mal, mais si ailleurs je peux gagner plus d'argent c'est mieux. Je suis halpoulard et je n'ai pas hérité du métier, aussi je n'ai jamais fait l'école. Personne ne m'a incité à travailler mais je suis marié. J'ai commencé sur fond propre, je ne peux pas vous dire combien je gagne le mois ou la journée. En effet, j'ai progressé en matériels, habilité et clients…Non ce secteur n'est pas si saturé, je ne mène pas une autre activité, je fais la même activité toutes les saisons. »
‘'Demba'' est un agent de l'informel, artisan, la chambre des métiers, nos chambres de commerce et autres sont pour développer entre autres ces secteurs du développement et de l'auto-emploi. En quoi faisant selon le présent prototype qu'est ‘'Demba'' : contribuer à plus habiliter, mieux outiller, à fin de forger des champions entreprenants en mesure de contribuer à la satisfaction des demandes locales, mais de s'exporter, d'exporter. Pour ce faire, notre artisan gagnerait à s'alphabétiser, des subventions ou prêts lui permettront de mieux se déployer et diversifier ses activités en adaptant ses offres aux lieux et temps, il arrivera ainsi à échapper à la routine tout en étant plus sécurisé…Dans cette quête et liaison avec d'éventuels agences de microcrédit et d'encadrement orientation, il aura besoin d'un peu de connaissance du droit (ses devoirs et les garanties qui en découlent). Dans cette lancée nos chambres de métiers, de commerce, et autres services servant ces développements pourraient se coordonner, nouer avec les regroupements de transporteurs pour les besoins de mobilité et des spécialistes de l'intelligence territorial, géographes et autres pourront appuyer, investiguer, définir une carte zones-besoins-potentialités-implantations, en même temps que des foires commerciales, d'échanges de bonnes pratiques, de bonification. Les agents de l'informel devraient être poussés à plus et mieux de multi activités ou diversification des savoirs faire et de l'offre de services pour mieux s'adapter aux temps, lieux, conjonctures. Tout ceci se fera avec des chambres de métiers cherchant l'information utile (intelligence économique) au secteur informel du local au global pour orienter, guider, booster l'informel.
‘'Mamadou'', notre deuxième interlocuteur est dans le secteur désormais très inclusif du multiservice marqué, notamment, par l'expansion des systèmes de transferts d'argents. Dans sa boutique située sur les flancs du marché Noumbé Diop, on trouve exposé ses marchandises : rames de papier, imprimante, des bics, photocopieuses, des journaux, des sacs…dans les parages on voit des multiservices de transfert d'argent bondé de monde : Wari, Sur, Orange money, Tigo cash… ‘'Mamadou'' : Je suis dans le secteur depuis 6ans pour travailler, ne pas rester assis, je ne fais pas avec un soutien ou prêt quelconque, mais avec mes propres moyens, je fais du ''gorgorlou''. Personnellement, je paie des patentes, on a des factures. Je ne sais pas pour mes projets à venir, seulement je souhaite avancer. J'ai déjà été émigré aux USA, à l'extérieur j'étais en entreprise d'autrui. Ce site n'est pas mal, là ce n'est pas un travail ethnique, j'ai des employées qui partent après le mariage. J'ai fait les classes jusqu'en seconde.
Non, je n'ai pas été incité pour travailler, moi-même j'ai su que je dois travailler. Au départ, ce fut avec des moyens personnels, depuis lors, ça va (tanéna, sante yallah). Toutefois, dés fois, on vise un bénéfice de 100 milles franc et connaissons une panne de 200 milles franc. Ce secteur n'est pas saturé, d'autres pourraient y trouver leurs comptes peut être en dispersant les installations (prés ou dans les établissements scolaires aussi c'est demandé). Parfois, je diversifie mes activités avec, notamment, l'élevage (multi activités). Quoiqu'on soit en ville, ici c'est connu comme offrant ces services d'où les riverains et aussi les populations de la périphérie rappliquent en cas de besoin.
Pour ce cas des multiservices en pleine expansion aussi seraient bienvenues des formations courtes au maniement du matériel informatique, des bribes d'intelligence économique ou territoriale, des orientations connectées d'avec les réalités et ou accompagnements-insertions. Face aux aléas et imprévus de ces métiers comme les pannes matérielles, amener ceux-ci à cotiser à des assurances souples ou des fonds mutuels de soutien ou des prêts microcrédit voire domiciliation des bénéfices ou épargnes surtout avec les vols. Souvent, on déclare que l'informel n'est pas reconnu mais celui-ci paie des taxes même s'il n'est pas enregistré, on pourrait parler donc de « semi informel », mais aussi d'une activité personnelle pas suffisamment structurée, à investissements légers et présence horaire souple. Ces places commerçantes pour plus de visibilité visent souvent des espaces convoités, disputés. Les multiservices sont des activités modernes avec du matériel informatique, peut être raison pour laquelle beaucoup de jeunes s'y retrouvent, c'est une activité inclusive, même si, elles requièrent d'être parfois alphabétisés. L'engouement que suscite le secteur demande des indications-accompagnements pour des délocalisations, mais aussi pour les assistants qui souhaitent se redéployer, être eux mêmes responsables.
'Fatou'', la restauratrice : tient son restaurant dans le centre ville diourbellois, prés de l'ancienne gare routière. Son restaurant est ceinturé par d'autres actifs offrant divers services : commerciaux, artisanale, mécanique, administratif…Donc sur ce site prévaut une atmosphère bon enfant la journée, les riverains et autres passagers ne manquent pas d'y faire un détour. Elle déclare être dans le métier depuis 5 mois car aimant ce métier, s'y affairant avec plaisir : « j'ai fait une formation, a formulé un projet DER non financé, donc je m'y suis mis avec mes propres moyens, je ne suis pas formalisé mais vise ça. Aussi, je vise une multi activité, souhaite m'investir dans l'agro alimentaire, notamment, dans la transformation des fruits et légumes. Je n'ai jamais travaillé avec une banque et n'en a pas l'intention.
Je veux y aller avec mes propres moyens et si capable d'emprunter le faire. Oui, j'ai souhaité émigrer car ce métier marche bien à l'étranger. Particulièrement, je voulais partir pour la France ou l'Espagne. Présentement, je sers les deux repas car la nuit ici c'est presque le désert les travailleurs descendent et cette voie n'est pas très fréquentée. Cette place, j'y suis car manque de choix, au devant c'est déjà pris, du coté de la route nationale on est plus accessible et visible. Ce job n'est pas un travail ethnique mais personnel, j'ai fait l'école jusqu'à la troisième, puis me suis mariée, a laissé, et fait un CAP de restauration 7mois (Daroukh). Je n'ai pas été incitée par autrui c'est un choix personnel. Je ne calcule pas mes revenus, je suis là depuis quelque mois, comme dit le coin est difficile car enclavé. Cependant, j'ai progressé, je vise à embellir cette place, peindre la devanture. Ici, ce secteur est saturé, localement les gens autochtones n'ont pas comme habitude de manger au restau. La même école nous forme et dans notre promotion nous étions 5 personnes seulement, cependant 95°/° du marché est géré par notre école, elle même. Bien sur, je réfléchis, prospecte autres débouchés, autre secteur car y a une certaine stagnation. »
Le secteur de la restauration où se meut la dame est une demande permanente ; même si, ici on note une certaine étroitesse du marché, la sous traitance pour des besoins du particulier comme du public peut être un plus (avoir des commandes et respecter les délais de livraison tout comme des abonnements à livrer ; une certaine mobilité peut apporter des perspectives progressistes surtout en livrant aux boutiques et places commerçantes des produits issus de la transformation alimentaire respectant les normes d'hygiène-emballage. cela surtout si l'on sait que des desserts et autres amuses gueules sénégalais sont de moins en moins visibles (Mbouraké, Ngato guerté, Ngato sidem, beignets à base de mil, Ngato oul, Ngato coco…). la cantine scolaire aussi est un autre lieu de demande en restauration. Le souhait de se mettre dans l'agro alimentaire va avec une détermination de la ou des filières à investir ainsi que du marché à gagner, ravitailler. Ceux qui sont dans la transformation font avec un défaut de distribution. Cette visibilité peut aussi venir avec des foires ou expositions culinaires, par exemple, le Sénégal a été récemment primé pour son couscous ''thiéré'' d'où pour trouver son compte dans le métier, la restauratrice pourrait chercher à satisfaire sa clientèle ponctuelle, ventiler les produits transformés dans les boutiques et places commerçantes, pister la demande externe en produits alimentaires conservables surtout car un besoin s'y trouve, notamment, du coté de la diaspora, des émigrés, en attendant d'être mieux connu, de trouver meilleur emplacement faire des offres calibrées avec une certaine mobilité. Aussi, dans ces secteurs on peut commencer comme embauché et tendre à l'auto emploi ainsi on gagne en aisance et fonds de départ.
‘'Talla'', mécanicien métallique : Il est sur un emplacement traditionnel ou familial connu depuis pour fournir des services du domaine ; entouré de boutiques, mécaniciens auto, tapissier, restau…il se trouve dans le centre urbain : « je suis sur cette même place depuis 30 ans, c'était à mon père, le l'ai hérité, je suis en location, mais je ne paie pas la mairie. Le futur ça dépend de la marche de l'activité, non je ne veux pas émigrer. Oui l'atelier est bien placé, j'ai fait l'école jusqu'en CEM2. Oui ce travail est toujours plutôt ethnique exercé par des forgerons ‘'teugue ngégno'', dans la famille nous tous avons fait la même chose. Ce travail dépend à la fois de la demande et des moyens disponibles. J'ai progressé depuis parce que la technique avance de même que la matière se diversifie, maintenant on fait avec du fer forgé (brulé et fait grillé) de même que l'aluminium. Oui ce métier est saturé dans la région. Aussi, je n'ai jamais emprunté et ne compte pas le faire. Je ne pratique pas la multi activité, je fais toujours le même métier. »
Ce cas de figure démontre la persistance de profession ethnique qui se modernise avec les avancées technologiques mais les échanges. Ce secteur de l'informel aussi dépend de la demande, de la commande d'où le travail raffiné dans les délais de même que la vulgarisation de son offre peuvent booster son affaire. Il gagnerait donc à écrire, enregistrer leur activité pour la sécuriser. S'associer aussi est vu comme une formule progressiste en ce qu'elle permettra occasionnellement de postuler pour des marchés importants. Ce métier exige aussi des outils de protection, de sécurité civile surtout quand de très jeunes sont formés comme apprentis d'où un rôle de l'inspection du travail. Ce profil aussi pourrait être invité à s'alphabétiser et tendre à la multi activité, diversifier son offre de services selon le temps et l'espace pour être moins vulnérable.
Aujourd'hui, chez nous comme à l'étranger, l'informel se heurte à un contexte d'assainissement de la voie publique, de déguerpissements des encombrements et vœu de transparence fiscale : Comme on l'a vu l'informel est désormais le secteur d'activités dominant des jeunes sénégalais soucieux de se prendre en charge. En effet, si hier le pays sous un ciel et marché local et international favorables avait la majorité de sa masse active dans l'agriculture, aujourd'hui, le basculement dans l'urbanisation, la rurbanisation, le modernisme font que la majorité de notre population surtout les jeunes tendent vers l'informel. Aussi, des régions comme le Baol arachidier sont des foyers émetteurs d'agents dans l'informel. Ce secteur vu son intégrationnisme et son importance stabilisatrice vaut donc une attention et accompagnement particuliers. Est-ce une voie, issue fiable et durable ? En tout cas des moyens importants braqués sur son encadrement, orientation s'imposent vu son ampleur, cela de façon participative (communautés, autorités, et particuliers inclus).
En effet, aujourd'hui, ce secteur a besoin d'encadrement à son perfectionnement, d'orientation pour mieux se déployer, de financement souple pour se durabiliser, se propulser. Donc, si la rationalisation du secteur est vitale de même que l'assainissement de la voie publique nécessaire. N'empêche, nous nous ne saurions cautionner des déguerpissements aveugles, va t'en guerre : prenons quelques exemples : la cacahuète ou ‘'guerté thiaff '' ne se vend pas dans les grandes surfaces, si des besoins d'esthétique et harmonie urbaine l'exigent, attraire ses vendeurs à soigner leurs installations et éviter d'encombrer les passages piétions. Un deuxième exemple est les vendeurs de livres par terre, qui à bons prix donnent satisfaction aux quêteurs, ceux-ci ont été déguerpis de l'UCAD, or l'université qui devait jouer ce rôle de mettre à la disposition des étudiants des bouquins se devait d'accompagner ceux-ci à mieux s'installer en contrôlant, réglementant pour que les passages piétons ne soient pas entravés. Cela pour dire que des déguerpissements aveugles, injustifiés, non concertés ne seront pas conséquents car non durables.
Pour clore notre propos, ce manuel étudiant l'informel au plan mondial confirme à quelques égards notre analyse : « Les statistiques sur l'économie informelle sont de par leur objet même à interpréter avec précaution, mais fournissent des indications sur ses dimensions. L'emploi informel représente 58,7 % de l'emploi non agricole dans la région Moyen-Orient - Afrique du Nord, 64,6 % en Amérique latine, 79,4 % en Asie et 80,4 % en Afrique subsaharienne. Si l'on inclut l'emploi agricole, les proportions augmentent, dans certains pays comme l'Inde et de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, au-delà de 90 %. Les estimations pour les pays développés sont d'environ 15 %. Selon de récentes études, l'économie informelle dans de nombreuses régions a diminué au cours des 20 dernières années jusqu'en 2014. En Afrique, la part de l'économie informelle a diminué pour atteindre environ 40 % de l'économie. Dans les pays en développement, la plus grande partie du travail informel, environ 70 %, est un travail indépendant. L'emploi salarié prédomine (j'en suis pas convaincu). La majorité des travailleurs de l'économie informelle sont des femmes. Les politiques et les développements affectant l'économie informelle ont donc des effets spécifiques du point de vue du genre. ». Mais, aussi en Afrique, malgré un engagement inévitable, millénaire et avec des sociétés spécialisées dans le secteur commercial, l'Afrique avance t'on ne pèserait que moins de 3% du commerce mondial, constat corroborant le fait que ‘'l'éternel recommencement'' indexé par l'ex président français Sarkozy en ce qui concerne l'agriculture sied aussi aux secteurs qui lui sont connexes à savoir la transformation et la commercialisation. De là, une intelligente intégration entre des productions-transformations-réseaux et stratégies commerciaux pour des marchés et marchands à la hauteur des défis de sécurité-souveraineté-ouverture commerciales est à rechercher. Pour y arriver, il serait donc bienvenu de convoquer pour les allier, l'intelligence économique mais l'intelligence territoriale (le développement local), ainsi au niveau départemental comme régional des conseils ou cadres départementaux, régionaux, et national, peut être une ‘'entente'' entre chambre de commerce, chambre des métiers, agences de microcrédit, GIE, entrepreneurs individuels…visant à confronter, conforter, valider, suivre pour autonomisation le secteur, les agents du secteur. Ce qui donnera un saut populaire. Les médias sauront accompagner cette dynamique entrepreneuriale en proposant à des heures de grandes audiences des émissions coutres ''Entreprendre'' télévisées ou ‘'Conquêtes quotidiennes'' diffusée par écrit. Cette médiatisation sera d'un apport certain car mettant sous les projecteurs un entrepreneur, un agent de l'informel en activité et selon le prototype des experts critiquant et conseillant son cas de figure d'où un conseil calibré pour lui, une inspiration pour les autres.

P B Moussa KANE, doctorant aménagement-développement, membre du groupe de recherche « les EDIFICATIONS » (UGB)

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Les manifestations publiques interdites à Grand Popo

Thu, 03/19/2020 - 12:08

Le maire de Grand-Popo à travers une note en date du 17 mars dernier, a suspendu toutes les manifestations publiques sur le territoire de la commune. L'autorité communale a pris cette décision afin de se conformer aux mesures adoptées par le gouvernement pour éviter la propagation du Covid-19 dans le pays.
Le maire invite les autorités administratives et politiques ainsi que les agents de la Police républicaine, à l'application stricte de ladite décision.

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F. A. A.

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Phase active de la Stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation

Thu, 03/19/2020 - 12:00

Le gouvernement du président Patrice Talon s'est doté ce mercredi 18 mars 2020 en Conseil des ministres, d'un projet d'appui pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels.
Le rôle de ce projet d'appui selon le gouvernement, sera de coordonner les activités relatives à la mise en œuvre de ladite stratégie. Il est chargé notamment d'assurer la mobilisation effective des ressources ; de conduire les différentes études à réaliser et les activités de suivi-évaluation de la Stratégie ; puis de valider les extrants, les effets et les impacts qui en seront issus.
Dans le cadre de la Stratégie nationale de l'Enseignement et la Formation techniques et professionnels, le gouvernement a organisé le 27 février 2020, une table ronde de recherche de partenariat pour sa mise en œuvre. Cette rencontre a connu un franc succès, marqué par l'adhésion massive des partenaires techniques et financiers qui ont exprimé leur disponibilité à accompagner le Bénin dans la mutation stratégique et qualitative qu'il entend impulser à ce sous-secteur du système éducatif.
Les engagements recueillis à cette occasion se chiffrent à plus de 323 milliards de FCFA, et représentent 107% des objectifs poursuivis.

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F. A. A.

Categories: Afrique

Le mandat de l'ANLC suspendu

Thu, 03/19/2020 - 10:27

A travers deux correspondances en date respectivement de janvier et mars 2020, le chef de l'Etat Patrice Talon qui assure la tutelle de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC), a instruit le président Jean-Baptiste Elias, de suspendre le processus de renouvellement du mandat des membres.

Selon la correspondance du président de la République, une relecture de la loi portant création de l'ANLC est envisagée afin de l'adapter aux réalités du moment.
Dans la perspective de renforcer la lutte contre la corruption au Bénin, l'ex chef d'Etat, Boni Yayi à travers la loi 2011-20 du 11 octobre 2011 a institué l'ANLC.
La première mandature qui fut installée en mai 2013, n'aurait pas comblé les attentes, et s'est révélé comme une institution budgétivore. Sa mise en place a toutefois permis de dénoncer plusieurs cas de malgouvernance, de malversations, de corruption et de détournements de deniers publics.
En attendant, Jean Baptiste Elias va s'occuper du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), qu'il dirige depuis des années.

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F. A. A.

Categories: Afrique

Plusieurs passagers mis en quarantaine

Thu, 03/19/2020 - 10:22

La décision du gouvernement prise le mardi 17 mars 2020 relative à la mise en quarantaine systématique de toute personne venant au Bénin par voie aérienne est entrée en vigueur dans la nuit de ce mercredi 18 mars 2020. Quatre membres du gouvernement dont celui de la santé Benjamin Hounkpatin ont supervisé cette première opération.
À l'aéroport de Cotonou, les passagers de plusieurs compagnies ont été dès leur descente d'avion mis en quarantaine. Ils ont été conduits dans les hôtels prévus à cet effet sous escorte des forces de l'ordre déployées sur le terrain pour la circonstance.
Les passagers doivent séjourner dans ces hôtels pendant 14 jours.
Lors de cette première opération, il a été notée une coopération de l'ensemble des passagers.
Cette mesure du gouvernement béninois a pour but de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus.
Deux cas positifs du Covid-19 ont été enregistrés au Bénin dont un Burkinabé de 49 ans et une Allemande de 21ans.

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Akpédjé AYOSSO

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Le 2e cas a eu contact avec 16 personnes

Thu, 03/19/2020 - 10:20

Le nombre de cas positif du Covid-19 confirmé au Bénin est passé à 2 depuis ce mardi 17 mars 2020. Au total 16 personnes en contact avec le sujet ont été identifiées.

Selon le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, le 2ème cas positif du Covid-19 a été confirmé par le Laboratoire de référence des fièvres hémorragiques de Cotonou ce mardi 17 mars 2020. Il s'agit ‹‹d'une jeune femme âgée de 21 ans de nationalité allemande venue d'Allemagne le 11 mars 2020 à 21 heures et qui a rejoint Cotonou via Munich puis Paris. Elle ne présentait aucun signe à l'arrivée à l'aéroport de Cotonou››.
Elle n'a pas respecté l'auto-isolement pendant 14 jours qui lui a été prescrit à l'aéroport et a visité certains endroits à Cotonou et à Porto-Novo.
‹‹A partir du 13 mars 2020, elle a présenté un écoulement nasal suivi de fièvre et une légère toux ; ce qui a motivé la consultation dans une clinique où la Covid-19 a été suspectée. La patiente fut aussitôt mise en quarantaine avec son fiancé (un Béninois, Ndlr)››, informe Benjamin Hounkpatin.
Testé positif au Covid-19 après les prélèvements faits et prise et en charge,
l'état clinique du sujet patiente est stable.
A en croire Dr Hounkpatin, le recensement a permis d'identifier 16 contacts directs en communauté.
Pour le ministre de la santé, l'observance stricte des mesures d'hygiène et d'isolement prescrites nous permettra de gagner cette bataille contre le Covid-19.

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Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La SBIN se positionne sur la téléphonie GSM

Thu, 03/19/2020 - 10:16

En Conseil des ministres ce mercredi 18 mars 2020, le gouvernememt a pris une décision relative à l'extension du périmètre des activités de la Société béninoise d'lnfrastructures numériques (SBIN). Cette dernière offrira aussi dorénavant des services de communications électroniques mobiles.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres ‹‹ l'évolution de la restructuration du secteur des télécommunications numériques induit la nécessité de redéfinir les missions de la SBIN››.
Dans le but d'offrir une meilleure qualité des services mobiles pour soutenir l'effort de transformation digitale engagé, le gouvernement a décidé d'autoriser la SBIN désormais à vendre en détail des services de communications électroniques. Ce en plus d'être une société de gestion d'infrastructures numériques et de vente en gros de capacités.
‹‹L'activité de fournisseur d'accès internet aux entreprises et aux particuliers sera doublée de celle de fournisseur de services de communications électroniques mobiles. La SBIN deviendra alors le troisième opérateur mobile sur le marché béninois››, informe le Conseil.
Les Ministres concernés sont chargés d'assurer la conduite efficiente du dossier en vue, d'une part, de la transformation de la SBIN en un opérateur global de télécommunications et, d'autre part, du recrutement de son gestionnaire.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Benin se dote d'un Système national de recherche agricole

Thu, 03/19/2020 - 07:30

En Conseil des ministres ce mercredi 18 mars 2020, le gouvernement du président Patrice Talon a adopté le décret portant instauration du Système national de Recherche agricole du Bénin.
L'objectif visé selon le gouvernement, est d'impulser un véritable dynamisme à la recherche agricole afin d'accroître « quantitativement et qualitativement la production nationale et améliorer la compétitivité des produits agricoles ».
Le nouveau cadre institutionnel vient renforcer l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB), par le regroupement et la mise en synergie des capacités des principaux acteurs du secteur public et du secteur privé intervenant dans le domaine.
A travers l'instauration du Système national de recherche agricole, il est attendu désormais une contribution de grande qualité pour la réussite du Programme national de Recherche agricole (PNRA) adopté par le Gouvernement en 2018.
Selon le gouvernement, l'agriculture est l'un des principaux leviers du développement économique du Bénin. D'où son ambition de relever le défi du renforcement du Système national de recherche agricole.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin met en place un Portail national des Services publics

Thu, 03/19/2020 - 01:53

Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire ce mercredi 18 mars 2020 ont adopté le décret portant mise en place du Portail national des Services publics, et fixé les règles de sa gestion et de son utilisation.
Selon le Conseil des ministres, le développement de ce Portail, accessible sur le site www.servicepublic.bj participe de la modernisation de l'administration publique. Il s'agit d'un outil dynamique pour permettre aux citoyens et à tout usager, d'avoir un point d'entrée unique vers les services qu'il propose.
L'un des avantages de cette plateforme digitale est de faciliter l'accès en ligne aux différents services à travers un guichet unique, et en tout temps.

F. A. A.

Categories: Afrique

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