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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 22 hours ago

« Nous avons réellement un parc qui a été revivifié et redynamisé »

Sun, 04/19/2020 - 14:37

L'un des projets phares du gouvernement Talon dans le secteur du Tourisme est la réhabilitation du Parc Pendjari, une aire protégée du Bénin, située à l'extrême nord-ouest du pays, dans le département de l'Atacora. Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, reçu sur l'émission ‘Rupture An 4'' ce samedi 18 avril 2020, a parlé des résultats obtenus suite à la gestion du Parc par l'ONG African Parks Network.

Le Parc Pendjari reprend vie depuis que le gouvernement de Patrice Talon a choisi l'ONG African Parks Network (APN) pour sa gestion. Selon le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola la vie a repris dans ce Parc avec la réapparition des animaux tels que les gibiers, les lions, les éléphants, les antilopes, le buffle, l'hippopotame et un certain nombre d'animaux sauvages.
« Il y a un développement faunistique et faunique exceptionnel dans ce parc. (...) Nous avons réellement un Parc qui a été revivifié et redynamisé », a déclaré Jean Michel Abimbola.
Selon le ministre, le gouvernement Talon a investi massivement en ce qui concerne la faune et la flore, dans les points d'eau, la réhabilitation d'un certain nombre d'infrastructures, la construction de lodges ou de campement.
Pour lui, il faut rendre hommage à « la vision du gouvernement qui a trouvé le bon schéma, la bonne organisation en lien avec l'ONG African Parks Network ».
A l'en croire, il y a également une interaction avec les communautés puisque les populations sont prises en compte dans les programmes spécifiques.
« Les communautés comprennent bien que le développement touristique qui est envisagé n'est pas contre leur bien-être, bien au contraire les communautés se rendent compte de tous les avantages qu'on peut en tirer », informe-t-il. Plusieurs emplois ont été créés dans ce cadre et des projets pour aider les hommes et femmes des villages environnants sont mis en œuvre.
Jean Michel Abimbola les Béninois à aller visiter le Parc Pendjari, un patrimoine unique qui fait la fierté du Bénin et de l'Afrique.
A.A.A

Categories: Afrique

La CENA recrute du personnel complémentaire

Sun, 04/19/2020 - 10:51

La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) lance un appel à candidatures en vue du recrutement complémentaire de Membres de postes de vote (MPV).

Pour ce recrutement entrant dans le cadre de l'organisation des élections communales du 17 mai, seuls ceux qui n'avaient pas déposé de dossiers au poste de MPV sont concernés.
Selon le communiqué de la CENA, les candidats doivent être titulaires du baccalauréat ou d'un diplôme équivalent et résider dans la commune de leur centre de vote. Un cadre A ou B ou équivalent en activité ou à la retraite et résidant dans le département peut également postuler.
Le dossier de candidature est composé d'une fiche d'inscription dûment remplie à télécharger à l'adresse www.cena.bj, une copie d'une pièce nationale d'identité ou de la carte LEPI et une copie du diplôme requis.
L'enregistrement des dossiers de candidature se fera auprès des équipes de la CENA installées au sein des mairies de 9 heures à 17 heures, à partir du lundi 20 avril et se déroulera selon un calendrier qui sera affiché dans chaque mairie et publié sur le site web de la CENA.

Categories: Afrique

Fondation Claudine Talon offre 3000 masques à Toffo

Sat, 04/18/2020 - 19:19

La Fondation Claudine Talon vole au secours des populations de Toffo pour la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Une délégation de la fondation s'est rendue à Toffo les bras chargés de 3000 masques de protection, ce vendredi 17 avril 2020. La cérémonie de remise du don a lieu à l'hôtel de Ville de Toffo en présence de Urbaine Dégbèhoundé, première femme élue maire dans la commune.

3000 masques pour limiter la propagation de la pandémie dans la commune de Toffo. C'est le don offert par la Fondation Claudine Talon qui entend aider les populations de cette localité confinée dans le cordon sanitaire, où le port de masque est obligatoire à tout citoyen.
Après avoir remercié les responsables de la Fondation pour le choix porté sur la commune, le maire de Toffo, Urbaine Dégbèhoundé, a précisé que ces masques destinés aux femmes des marchés de la commune et aux conducteurs de taxi-motos, iront aux ayants-droit et seront utilisés à bon escient. Elle a aussi saisi l'occasion pour prier les donateurs à rester aux côtés de la mairie pour des défis futurs.
Les représentants des bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier les donateurs pour le don.
Le maire a déclaré que la distribution des masques va se dérouler dans le strict respect des exigences du Gouvernement en cette période de crise de Coronavirus.

Boniface CAKPO

Categories: Afrique

Les lieux de culte fermés jusqu'au 10 mai

Sat, 04/18/2020 - 19:17

Le gouvernement béninois a décidé de proroger une nouvelle fois la période de fermeture des lieux de culte.
Par un communiqué en date du 17 avril 2020, le ministre de l'intérieur Sacca Lafia informe que les lieux de culte, mosquées, églises et temples sont fermés jusqu'au dimanche 10 mai 2020 à minuit sur toute l'étendue du territoire national.
Une mesure prise par le gouvernement Talon dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-10.
Le gouvernement invite les responsables religieux et les citoyens à observer rigoureusement cette prescription dans l'intérêt du pays.

A.A.A

Categories: Afrique

L'ordre de passage des partis sur les médias connu

Sat, 04/18/2020 - 16:00

Le tirage au sort des partis politiques pour le passage sur les médias dans le cadre des communales du 17 mai est désormais connu. L'opération a eu lieu ce samedi 18 avril 2020 au siège de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) à Cotonou.

Selon ce tirage, le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) de l'Honorable de l'arrive en tête. Il est suivi du Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji. Les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et l'Union progressiste (UP) occupent respectivement les 3ème et 4ème places. Le Bloc Républicain (Br) vient en dernière position.
Pour ce tirage au sort, l'Udbn a été représenté par Me Cyrille Djikui, Parfait Ahoyo pour le compte du Prd et Garba Yaya pour les Fcbe. Djimadja Anique était à la cérémonie pour l'Union progressiste, et Dossoumou Eugène pour le compte du Bloc Républicain.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'ONG Iréti offre du matériel médical aux centres de santé de Porto-Novo

Sat, 04/18/2020 - 14:30

L'ONG Iréti de l'honorable Sanni Yibatou Glèlè n'est pas restée en marge des actions pour lutter contre le coronavirus au Bénin. Connue pour son engagement dans les actions sociales, l'ONG a fait don de matériels médicaux à 11 centres de santé de la municipalité de Porto-Novo.

De milliers de masques, de centaines de boîtes, de gels hydro-alcooliques et des dispositifs de lavage des mains ; tels sont les matériels offerts par l'ONG Iréti. Ces matériels permettront aux agents de santé de se protéger contre le coronavirus et de lutter efficacement contre la propagation du covid-19.
Le personnel médical des 11 centres bénéficiaires a remercié l'ONG Iréti de l'honorable Sanni Yibatou Glèlè pour sa solidarité et sa contribution dans la lutte contre la pandémie du siècle.
A.A.A


Categories: Afrique

Le Groupe Talon offre 500 millions FCFA à l'Etat

Sat, 04/18/2020 - 13:48

La riposte à la pandémie du Coronavirus au Bénin a bénéficié d'un appui de taille ce vendredi 17 avril 2020. Il s'agit de celui du Groupe Talon qui a mis la somme de 500 millions de francs CFA à la disposition du ministère de la santé.

La riposte à la pandémie du Coronavirus au Bénin a bénéficié d'un appui de taille ce vendredi 17 avril 2020. Il s'agit de celui du Groupe Talon qui a mis la somme de 500 millions de francs CFA à la disposition du ministère de la santé.
Outre les dons de matériels de protection, de gels hydro alcooliques, et divers équipements, ce don permettra d'organiser l'isolement et la mise en quarantaine des cas suspects.
Le Bénin selon les chiffres officiels, compte 35 cas confirmés de Covid-19 dont 18 guéris, 16 sous traitement et 01 décès.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un jeune foudroyé à Dessa

Sat, 04/18/2020 - 13:46

Un jeune homme a été tué par la foudre jeudi dernier à Dessa, dans la commune d'Allada.

Le jeune homme, la vingtaine a été foudroyé sous une pluie le 16 avril 2020 dans la localité de Dessa Ahouannonzoun (Allada). Selon Dada Kpônon Kpôdro, roi de Dessa Ahouannonzoun, il s'agit d'un drame jamais survenu dans l'histoire de son territoire.
Les causes de la manifestation de cette colère de la foudre seront, selon lui, connues les jours à venir.

Boniface CAKPO

Categories: Afrique

Alerte d'une Chloroquine falsifiée en Afrique

Sat, 04/18/2020 - 13:44

Le directeur général de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique (ABRP), Yossounon Chabi, à travers une note en date de jeudi 16 avril 2020, a donné l'alerte sur une Chloroquine falsifiée qui circule dans la zone de l'Afrique de l'Ouest et Centrale.

Cette Chloroquine selon la note, se présente sous 09 différentes combinaisons. Mais après analyse, il s'est révélé que les produits ne contiennent pas la bonne quantité de principe actif. De même, les médicaments n'ont pas été produits par le fabricant dont le nom figure sur les étiquettes des et les numéros de lot et dates de fabrication/péremption ne correspondent pas au registre de fabrication d'origine, a souligné le directeur général de l'ABRP.
Selon lui, le fabricant dont le nom est indiqué sur les étiquettes des produits n'existe pas.
Dr Yossounon Chabi souligne que « la Chloroquine et l'hydroxychloroquine peuvent avoir des effets secondaires graves, en particulier à forte dose, ou en combinaison avec d'autres médicaments ».
Le directeur général de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique demande aux Grossistes-Répartiteurs, et aux officines de pharmacie, une vigilance accrue au niveau des chaînes d'approvisionnement. Il les invite à notifier immédiatement à l'ABRP, les lots incriminés au cas où ils se retrouveraient dans leurs stocks.
Yossounon Chabi, echorte également les prescripteurs, à rappeler aux patients que les officines de pharmacie, dépôts pharmaceutiques et les pharmacies de cession de formation sanitaires dûment autorisés par le ministère de la santé, restent et demeurent les seules structures auxquelles ils doivent s'adresser pour honorer leurs ordonnances.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ce que pense la Csa-Bénin de l'ANaPES

Sat, 04/18/2020 - 01:32

Le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a réagi suite à l'annonce du Gouvernement de rendre opérationnelle l'Agence nationale pour les prestations aux établissements scolaires et publics (ANaPES). Joint au téléphone par la rédaction de Radio Sèdohoun d'Agbotagon (Toffo), Anselme Koovi Amoussou pense qu'une telle option pour le système éducatif peut être porteur de risques.

Selon le Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), cette mesure de mettre sur pied l'Agence nationale pour les prestations aux établissements scolaires et publics (ANaPES) avait été déjà prévue dans la nouvelle loi sur l'embauche. « C'est une disposition qui n'était pas prévue dans le code du travail mais elle est prévue dans la nouvelle loi sur l'embauche et le Gouvernement est en train de mettre en application ces dispositions contenues dans la loi », a reconnu Anselme Amoussou. Le syndicaliste préciser qu'il sera difficile aux enseignants d'avoir un interlocuteur lorsqu'ils auront des problèmes d'ordre professionnel dans le futur. « Ces agences vont les traiter de quelle manière dans un contexte où nous n'avons pas assez d'inspecteurs de travail pour veiller à l'application de la loi ? », s'interroge-t-il. Selon le secrétaire général de la (Csa-Bénin), le Gouvernement veut utiliser la manière de faire du privé pour venir l'implémenter dans le public. « Prendre une telle option pour le système éducatif peut être porteur de risques pour les résultats que l'on veut atteindre étant donné que nous ne connaissons pas le cahier de charges de ces agences qui vont travailler », s'est-il inquiété.
Le projet de décret portant création et approbation de l'Agence nationale pour les Prestations aux établissements scolaires publics (ANaPES) a été adopté en Conseil des ministres du mercredi 15 avril 2020. Selon le Gouvernement, l'objectif poursuivi est de permettre par ce mécanisme, l'implantation des bonnes pratiques qui font la réputation des établissements privés bien gérés et d'en favoriser le bénéfice aux apprenants du public sur toute l'étendue du territoire national, sans considération de leur localisation géographique.
Mais concernant l'efficacité du projet, Anselme Amousou reste perplexe et s'alarme déjà du sort réservé aux enseignants. . « Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose, l'avenir nous le dira », a-t-il conclu sur les ondes de radio Sèdohoun.

Boniface CAKPO

Categories: Afrique

Des décisions qui confortent l'Etat Béninois

Sat, 04/18/2020 - 01:29

La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) saisie d'une requête de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon a rendu ce vendredi 17 avril 2020, une décision dont la teneur suit :

La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) saisie d'une requête de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon a rendu ce vendredi 17 avril 2020, une décision dont la teneur suit :
1-Rejette l'exception préliminaire d'inconscience ;
2-Se déclare compétente prima facile ;
3-Rejette l'exception préliminaire d'irrecevabilité ;
4-Ordonne à l'Etat défenseur de surseoir à la tenue de l'élection des conseillers municipaux et communaux prévue pour le 17 mai 2020 jusqu'à ce que la Cour rende une décision au fond.
5-Rejette la demande de suspension de l'application des lois votées par l'Assemblée nationale, à savoir, la loi organique 2018-02 du 04 janvier 2018 modifiant et complétant la loi organique N°4-027 du 18 mars 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature, la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, la loi N°2018-034 du 05 octobre 2018 modifiant et complétant la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice de droit de grève, la loi N°2018-016 portant Code pénal, la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi 90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ainsi que les arrêtés municipaux visés par le requérant.
6-Ordonne à l'Etat défenseur de lui faire un rapport dans un délai d'un mois, à compter de la réception de la présente décision, sur l'exécution des mesures provisoires.
On comprend ainsi que la juridiction continentale a rejeté la demande de suspension de l'application de plusieurs lois dont celle de la nouvelle constitution adoptée par les députés de la 8ème législature.
Suivant la décision de la Cour, même s'il arrivait que le scrutin du 17 mai prochain soit reporté, cela n'aura aucun impact sur la présidentielle de 2021. Cette élection aura lieux conformément à la nouvelle constitution qui fixe la barre de 10% des 83 députés et 77 maires.
Ainsi, la procédure engagée par le président d'honneur de l'USL Sébastien Ajavon, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, n'aura aucun impact sur l'Etat béninois.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les lois jugées liberticides approuvées par la CADHP

Sat, 04/18/2020 - 01:24

Par une décision en date de ce vendredi 17 avril 2020, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) a rejeté la requête de suspension de l'application de certaines lois formulée par l'homme d'affaire Sébastien Ajavon. Par cette décision, la juridiction a reconnu la pertinence de ces lois jugées liberticides et anti démocratique au Bénin.
Selon le point 05 de la décision de la juridiction continentale, la requête de suspension de certaines lois à savoir, « la loi organique 2018-02 du 04 janvier 2018modifiant et complétant la loi organique N°4-027 du 18 mars 1999 relative au Conseil supérieur de la Magistrature, la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, la loi N°2018-034 du 05 octobre 2018 modifiant et complétant la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice de droit de grève, la loi N°2018-016 portant Code pénal, la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi 90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ainsi que les arrêtés municipaux » formulée par l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, a été rejetée.
Ainsi, ces différents lois longtemps querellées, et jugées liberticides et anti démocratiques, viennent d'être approuvées par la juridiction qui, reconnaissant leur pertinence, a eu du mal, à surseoir à leur application.

F. A. A.

Categories: Afrique

Me Fatiou Ousman demande le report des communales

Fri, 04/17/2020 - 20:50

Les élections communales et municipales sont fixées au 17 mai 2020. Mais ce scrutin se tient dans une période où la pandémie du Coronavirus continue de faire des victimes dans le monde et au Bénin malgré les moyens déployés et les mesures prises par le gouvernement pour contrer le mal.
Me Fatiou Ousman, Avocat à la Cour, vient d'adresser une lettre ouverte au Président de la République.
''L'heure est extrêmement grave, Monsieur le Président'', alerte-t-il.
Dans son cri de cœur, le citoyen béninois demande à Son Excellence Monsieur Patrice Talon le report du scrutin.
''La plupart des études basées sur l'observation du Covid-19 dans le monde établissent que les pays africains, dont le Bénin, seront durement frappés dans les prochaines semaines, le mois de mai 2020 étant identifié comme le pic de la pandémie en Afrique'', argumente l'Avocat. Me Fatou Ousman demande qu'un projet de loi soit immédiatement introduit au parlement pour reporter sine die des élections communales du 17 mai 2020.

Lire l'intégralité de la lettre ouverte de Maitre Fatiou Ousman, Avocat et citoyen béninois

Lettre ouverte Au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE du Bénin

Pour le report de l'élection communale du 17 mai 2020

COVID19

Pas d'élection communale le 17 mai 2020

Notre Vie d'abord.

Monsieur le Président de La République,

C'est avec gravité que je m'adresse à vous en tant que citoyen béninois concerné et inquiet, face à la situation exceptionnelle que nous vivons depuis plusieurs semaines.

Le monde est frappé par une crise sanitaire inédite liée à la propagation du Coronavirus aussi appelé Covid-19.

A ce jour 1 653 204 personnes ont été contaminées par ce virus et 102 088 en sont mortes, la majorité dans des pays ayant les systèmes de santé les plus performants et avancés.

Si, en Afrique, pour l'heure on dénombre 9 000 cas recensés et près de 400 morts (52 pays touchés sur les 54), il s'agit d'un bilan en trompe-l'œil qui n'est nullement rassurant pour les experts ni la communauté scientifique.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), rompant avec sa prudence habituelle, a très tôt prévenu le continent africain de « se préparer au pire ».

Le prix Nobel de la Paix 2018, le Professeur Denis MUKWEGE, dans les colonnes du Journal français LE MONDE (édition du 28 mars 2020), a lancé un appel à « éviter la pandémie ».

En ce qui concerne notre pays le Bénin, le nombre de personnes affectées a triplé en moins de trois semaines pour atteindre 35 cas confirmés et 1 décès. Le premier cas a été diagnostiqué le 16 mars 2020.

Un foyer de 130 personnes potentiellement contaminées aurait été détecté dans le centre.

La courbe de la propagation est donc ascendante, ce qui laisse craindre une augmentation importante du nombre de citoyens béninois touchés par ce virus meurtrier.

L'observation de l'évolution de cette pandémie dans les pays les plus touchés est assez édifiante sur les risques pour le Bénin.

En France par exemple, la pandémie de Covid-19 a été identifiée le 24 janvier 2020 et concernait alors trois premiers cas. Dès le 14 mars 2020, soit 49 jours plus tard, l'épidémie est passée au stade 3 de sorte que tous les lieux recevant du public, non indispensables à la vie, ont été fermés. Depuis le 17 mars 2020 à 12 h, la population est confinée à domicile. Au 11 avril, le bilan cumulatif fait état de 93 790 cas confirmés et 13 832 morts.

En Italie, la pandémie de Covid-19 s'est propagée à partir du 31 janvier 2020, après que deux touristes chinois ont été testés positifs. Au 28 février 2020, l'Italie comptait déjà 21 décès et 888 cas confirmés. Au 9 mars, le nombre de personnes recensées positives à la maladie dans le pays s'élevait à 9 172, dont 463 morts et 724 guéris. Le 10 mars, tout le pays a été placé en confinement. Deuxième pays le plus touché tant par le nombre d'infections que par celui des décès, l'Italie recense au 11 avril 2020 152 271 cas de COVID 19 et 19 468 décès.

L'exemple américain est de loin le plus éloquent puisque la pandémie s'est signalée autour du 21 janvier 2020. Au 11 mars, le nombre de personnes infectées est passé à 1 010 cas dont 30 décès. Une semaine plus tard, il y avait 13 816 cas testés positifs et 207 morts. Au 11 avril 2020, 529 768 cas et 20 456 décès sont recensés aux USA.

Ces trois pays ont un point commun : celui d'avoir pris cette pandémie à la légère lorsqu'elle s'est déclarée et de l'avoir laissé s'installer avant d'agir de manière drastique.

Ces chiffres et la rapidité avec laquelle le Virus s'est propagé ailleurs dans le monde font froid dans le dos.

La plupart des études basées sur l'observation du Covid-19 dans le monde établissent que les pays africains, dont le Bénin, seront durement frappés dans les prochaines semaines, le mois de mai 2020 étant identifié comme le pic de la pandémie en Afrique.

D'après les études d'une équipe de scientifiques de la « London School of Hygiene and Tropical Medicine », le nombre de personnes infectées par le Covid19 en Afrique pourrait atteindre 450.000 d'ici début mai 2020.

L'heure est extrêmement grave, Monsieur le Président.

L'inquiétude règne chez tous les Béninois qui ne peuvent pas compter sur notre système de santé dont les limites sont connues.

Les mesures prises par votre Gouvernement, si elles ont le mérite d'exister, me semblent insuffisantes à protéger les Béninois et à faire face à la propagation massive de ce virus dans les prochaines semaines.

Vous avez rejeté toute idée de confinement généralisé aux motifs que les Béninois n'étaient pas socialement et économiquement organisés pour vivre confinés chez eux, le temps qu'un traitement efficace soit trouvé.

D'autres pays, ayant un niveau de développement équivalent au Bénin, ont pourtant décidé ce confinement.

A titre d'exemple, le Rwanda, le Niger, le Togo, le Sénégal, le Mali, qui ne sont pourtant pas des pays développés, ont adopté la méthode du confinement et ont pris des mesures sociales et économiques exceptionnelles pour accompagner les citoyens les plus pauvres et le secteur commercial impacté.

Et pourtant, ces pays aussi ont une économie informelle importante, comme le Bénin.

Le gouvernement béninois a étrangement opté pour un système hybride dit de cordons sanitaires partiels, sorte de confinement limité aux zones dites à risque, renonçant à la fermeture de toutes les frontières et au dépistage systématique des Béninois.

Cette décision est lourde de conséquences puisque si les écoles et universités ont été fermées jusqu'au 10 mai 2020, les marchés restent ouverts et les transports en commun sont autorisés, favorisant ainsi une proximité dangereuse.

C'est pourtant dans ce contexte particulièrement anxiogène que doit se tenir un scrutin communal le 17 mai 2020 sous l'égide de la CENA.

C'est dans ces mêmes circonstances et contre toute attente qu'en votre qualité de Chef de l'Etat, et après avoir consulté les responsables des institutions de la République, vous avez décidé de maintenir la tenue de ce scrutin du 17 mai 2020.

Une telle décision, dans le contexte sanitaire ci-dessus décrit, est aussi incompréhensible qu'inconséquente.

J'aimerais d'abord contester toute légitimité à cette Conférence dite des Présidents d'Institutions de la République, un tel organe n'étant ni constitutionnel ni légal.

Les échanges entre le Président de la République et ses homologues à la tête des institutions sont des échanges informels qui n'engagent pas la République.

Les décisions émanant de cette rencontre n'ont ni valeur juridique ni légitimité.

C'est donc la décision de l'Exécutif Béninois seul de maintenir le scrutin local du 17 mai 2020.

C'est votre décision Monsieur le Président.

Au passage, je constate, avec étonnement, que cette réunion des institutions s'est tenue par le biais d'une visioconférence.

Ainsi tandis qu'elles évitaient tout contact, à l'abri dans leurs bureaux respectifs, nos autorités ont décidé de poursuivre le processus électoral et d'envoyer les citoyens dans des bureaux de vote, augmentant ainsi les possibilités de contagion à grande échelle.

Cette incroyable démarche éclairera tout un chacun sur les responsabilités politique et pénale consistant à exposer gravement les autres tout en se protégeant soi-même.

Alors que l'Ethiopie a reporté sine die ses élections générales prévues en août 2020, que la France a reporté dans les mêmes conditions le second tour de ses communales et que les USA redoutent la tenue d'une campagne électorale dans un tel contexte sanitaire, le Bénin s'illustrerait encore négativement.

Après les élections législatives controversées et exclusives d'avril 2019, après la répression meurtrière des manifestations des 1er et 2 mai 2019, après les morts non élucidées de Tchaourou, Savè et Kilbo, il s'agit une fois de plus d'un très mauvais signal envoyé aux Béninois qui vous ont pourtant accordé leur vote à 65% en 2016.

Manifestement, le Gouvernement, celui que vous dirigez, ne semble pas avoir fait la meilleure option dans la protection des citoyens béninois.

A l'évidence, une telle décision ne peut qu'être fondée sur des motivations politiciennes, bien loin de la mission de protection des citoyens béninois.

Comment ne pas y voir en effet la volonté, votre volonté Monsieur le Président, de mener, vaille que vaille, cette élection à son terme pour valider et légitimer la révision constitutionnelle du 1er novembre 2019 et l'introduction du parrainage politique pour tout candidat à l'élection présidentielle dès 2021 ?

Loin de moi l'envie de vous prêter des intentions, mais je ne peux m'empêcher de penser que le maintien obstiné du scrutin communal du 17 mai 2020, alors que le pic de la pandémie se rapproche, a des fondements très éloignés de la santé des Béninois.

Pourtant, la question de la vie et de la santé des citoyens s'impose à tout agenda politique et à tout processus électoral.

Les urnes, surtout dans un contexte de recul démocratique amorcé depuis plusieurs années, ne doivent pas avoir plus d'importance que la santé des Béninois.

Si important et capital soit-il, aux yeux du régime actuel, aucun scrutin ne doit se tenir s'il met les électeurs béninois en danger.

Ce sera pourtant le cas de ce scrutin prévu le 17 mai 2020.

C'est pour l'ensemble de ces raisons que j'en appelle à votre sens des responsabilités et à votre patriotisme pour qu'un projet de loi soit immédiatement introduit pour reporter sine die l'élection communale du 17 mai 2020.

L'Assemblée vous étant entièrement acquise, en l'absence d'opposition, il est certain que les 83 députés voteront cette loi « les yeux fermés ».

Les circonstances exceptionnelles actuelles auraient d'ailleurs pu conduire vos Députés à s'auto-saisir par l'introduction d'une proposition de loi dans le sens du report de ce scrutin. Leur silence sur cette situation est éloquent.

Monsieur le Président, ma démarche n'est ni politique ni partisane.

Cette lettre est le cri de cœur d'un Béninois qui s'inquiète pour ses proches et ses compatriotes qui vivent dans un pays menacé par une pandémie hautement meurtrière.

Je veux croire qu'en tant que Chef de la Nation vous partagez cette inquiétude et que, mettant de côté tout calcul politicien et revêtant à nouveau votre habit de Protecteur des Béninois, vous prendrez la bonne décision.

Face à cette urgence sanitaire du Covid-19, nous ne pouvons – nous ne devons – pas prendre le risque d'une crise humanitaire dont les conséquences seraient désastreuses pour le Bénin et les Béninois.

C'est votre mission de nous protéger Monsieur le Président, pas de nous exposer à un risque sanitaire.

Je vous demande, avec solennité et émotion, de mettre de côté tout agenda politique ou électoral et de placer la santé de vos concitoyens au centre de la décision politique.

Pas d'élection communale le 17 mai 2020.

La vie d'abord. Notre vie d'abord.

Notre vie compte.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de ma haute considération.

Fatiou OUSMAN,

Avocat

Citoyen Concerné

Categories: Afrique

La suspension des cartes SIM interdite par l'ARCEP

Fri, 04/17/2020 - 19:01

Par décision en date du mercredi 15 avril 2020, l'Autorité de Régulation des communications électroniques et de la Poste (Arcep) a suspendu la résiliation de cartes SIM par les opérateurs et services de communications électroniques en République du Bénin.

Selon l'article 1er de la décision « la résiliation de cartes SIM par les opérateurs et services de communications électroniques en République du Bénin pour non-utilisation pendant une période de 180 jours consécutifs est suspendue jusqu'au nouvel ordre ». Cette décision intervient dans un contexte socio économique national marqué par la pandémie du coronavirus et suite à des séances de travail avec les opérateurs de réseaux mobiles.
En cette période de crise, les populations font recours aux services de communications électroniques pour la gestion de leurs activités ; et les cartes SIM sont les principaux outils d'accès aux services de communications électroniques.
La décision de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste prend effet à compter de sa date de signature.
A.A.A

Categories: Afrique

« Le code n'est pas venu inventer les délits (...) »

Fri, 04/17/2020 - 18:54

La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soule Zoumarou s'est prononcée ce jeudi 16 avril 2020 sur l'appel d'Amnesty International aux autorités béninoises pour une réforme de la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique.

Il y a quelques mois, Amnesty International a dans une publication sur son site officiel notifié avoir recensé « au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants poursuivis en moins de deux ans en vertu d'une loi en vigueur dont certaines dispositions répressives mettent en péril la liberté d'expression et la liberté des médias au Bénin ».
L'organisation de défense des droits de l'homme a appelé « les autorités à réformer la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique dont certains des articles criminalisent la publication de fausses informations et les délits de presse en ligne ».
Selon la ministre Aurélie Adam S. Zoumarou, le code du numérique, c'est 647 articles et 7 livres qui traitent de questions relatives aux communications électroniques ; à la protection des données personnelles, à la confiance numérique ; aux outils écrits électroniques ; à la lutte contre la cybercriminalité etc.
Pour elle, relire le code numérique sur la base de cette raison revient à réduire les 647 articles aux dizaines d'articles qui traitent des questions de sanctions liées aux délits et aux manquements prévus dans le code. « Cela me paraît extrêmement préoccupant de réduire l'ensemble du code à cette dizaine de dispositions ».
Selon la ministre, « le code n'est pas venu inventer les délits mais plutôt s'assurer que les outils, les plateformes numériques ne servent pas à faciliter la survenance de ces délits ou à en aggraver les conséquences ».
« L'usurpation d'identifié par exemple, ce n'est pas du fait du code. C'est un délit qui existait ; seulement on veut s'assurer que du fait de ces outils qui permettent aux gens de se cacher dans ce monde virtuel et bien qu'ils soient dissuadés d'utiliser les outils pour commettre des délits », explique le ministre du numérique et de la digitalisation.
Le code numérique souligne-t-elle est un arsenal important pour le secteur et « beaucoup de pays nous envie ».
Akpédjé AYOSSO

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Aurélie Zoumarou fait le point sur la TNT au Bénin

Fri, 04/17/2020 - 18:51

Le passage à la Télévision numérique terrestre (TNT) est l'un des 06 projets du secteur du numérique inscrit dans le Programme d'Actions du gouvernement. La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soule Zoumarou a présenté les avancées de ce projet lors de son passage ce jeudi 16 avril 2020 sur l'émission ''Rupture An 4'' de la télévision nationale.

Le gouvernement béninois a consenti des efforts pour la migration de l'analogique au numérique. Selon la ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou, le socle d'infrastructure qui est nécessaire pour la transition à la télévision numérique terrestre au Bénin est bâti complètement. « Nous avons aujourd'hui à travers le pays 29 sites qui sont terminés et qui ont tout le dispositif, l'équipement qu'il faut pour que la TNT puisse avoir lieu dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Le réseau de collecte, de diffusion est donc mis en place. Tout est également au point sur le plan réglementaire.

Ce qui reste, explique la ministre, « c'est la partie concernant la réception dans les ménages de cette TNT et le gouvernement est en train d'examiner les différentes options pour que dès lors que nous démarrions qu'on en s'arrête plus et que les populations soient satisfaites de cette TNT ».
A l'en croire, le gouvernement prend toutes les dispositions pour que l'exploitation de la TNT soit une réussite au Bénin.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bénin produit déjà 4 millions de comprimés de chloroquine

Fri, 04/17/2020 - 14:24

Pour une disponibilité en quantité suffisante de chloroquine utilisée dans le traitement des patients atteints du coronavirus, le Bénin a lancé sa production de chloroquine. Après l'acquisition des matières premières, l'industrie pharmaceutique Pharmaquick a procédé à sa première livraison de comprimés de chloroquine à la Centrale d'Achat des Médicaments Essentiels (CAME) le mercredi 15 avril 2020.

« La production de la chloroquine a été faite en urgence », a déclaré le directeur général de Pharmaquick Charles Adjalla, à Frissons Radio.
Sollicitée par le ministère de la Santé il y a environ un mois, l'industrie pharmaceutique Pharmaquick a terminé sa production le 14 avril , mais « la préparation et les équipements ont débuté le 4 avril dernier ». Il s'agit d'une production de quatre millions de comprimés.
Pour obtenir ces matières premières de la chloroquine, il a avoué que « ça a été la croix et la bannière ». Les prix explique-t-il ont été multiplié par 30 voire 40 dans certains pays depuis que la chloroquine a été reconnue contre le COVID-19 et « les matières premières ont été réquisitionnées par des Etats ».

A.A.A

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Un million de personnes seront protégées grâce au soutien des États-Unis

Fri, 04/17/2020 - 14:23

Dans le but de protéger environ un million de personnes contre le paludisme cette année, le Gouvernement des États-Unis a financé l'achat et l'application d'insecticide dans les ménages et institutions au Bénin. Mise en œuvre par l'Initiative Présidentielle des États-Unis Contre le Paludisme (PMI) et l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) en partenariat avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et les autorités gouvernementales locales, la pulvérisation intra-domiciliaire (PID) est une application annuelle d'insecticide à l'intérieur des bâtiments pour tuer les moustiques et prévenir l'infection par le paludisme.

À partir du 13 avril, la PID sera appliquée à plus de 300 000 bâtiments dans les sept communes cibles de Djougou, Copargo, Ouaké, Kandi, Gogounou, Ségbana et Kouandé, et protégera 85 000 ménages contre la maladie. En prélude à cette campagne de PID, le Gouvernement des États-Unis a soutenu la formation de plus de 2500 agents saisonniers quant à la manutention et l'application sûres des insecticides.
« La bonne santé est essentielle pour réaliser l'objectif du développement durable. C'est pourquoi l'USAID et le PMI continuent de soutenir le gouvernement du Bénin dans ses efforts pour améliorer les services de santé et renforcer le système de santé, y compris la prévention et le traitement du paludisme. Nous sommes fiers de notre partenariat avec le Bénin pour faire progresser la santé et le bien-être partout dans le pays », a déclaré M. Carl Anderson, Représentant Résident de l'USAID au Bénin.
Le paludisme reste la première cause de morbidité et de mortalité au Bénin. Le PMI et l'USAID soutiennent l'utilisation d'insecticides pour prévenir le paludisme parmi les communautés les plus vulnérables, en appui à la vision du gouvernement béninois d'éliminer le paludisme d'ici 2030.
Le PMI soutient la lutte contre le paludisme au Bénin depuis 2008 et dépense en réalité environ 9,5 milliards de FCFA par an. Outre l'appui à la mise en œuvre des activités relatives à la PID, le PMI soutient la prévention et le traitement du paludisme à travers la distribution des moustiquaires imprégnées d'insecticide, la chimio prévention du paludisme saisonnier et la fourniture de médicaments antipaludéens. Les États-Unis soutiennent également le gouvernement du Bénin dans ses efforts pour apporter des améliorations durables au système de santé, et ce en renforçant les services de santé communautaire et en améliorant les chaînes d'approvisionnement des produits médicaux.

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Zoumarou parle des réformes dans le secteur du numérique

Fri, 04/17/2020 - 14:10

Occupant une place de choix dans le Programme d'Actions du Gouvernement, le secteur du numérique a enregistré de grandes avancées depuis l'avènement du régime en place. La ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou a fait ce jeudi 16 avril 2020 sur l'émission ‘Rupture An 4', de la télévision nationale, le point des réformes menées dans le secteur du numérique et de la digitalisation.

Le gouvernement de Patrice Talon a placé le secteur du numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. Dans le Programme d'Actions du gouvernement, six (06) projets sont consacrés à ce secteur. Il s'agit du projet de généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation ; déploiement de l'internet de très haut débit sur toute l'étendue du territoire national ; la mise en place de l'administration intelligente ; le passage à la télévision numérique terrestre ; le développement du commerce électronique (e-commerce) et la promotion et le développement des contenus numériques.
En 2016, il a été noté une insuffisance en infrastructures numériques terrestres ; une insuffisance d'investissement des opérateurs dans le déploiement des infrastructures terrestres. Ce qui s'est traduit par une faible adoption des usages numériques.
Selon la ministre du numérique et de la digitalisation, le gouvernement a investi dans le déploiement des infrastructures numériques de dernières générations.
« Nous avons déployé plus de 2.000 kilomètres de fibre optique pour pouvoir réhabiliter notre dorsale nationale qui permet du nord jusqu'au sud de pouvoir faire passer la fibre optique et permettre que les services soient de meilleure qualité. Ensuite, on a déployé plus de 200 kilomètres de fibre optique complémentaires pour que la fibre se rapproche des différentes communes », a-t-elle expliqué.

Grâce à ces infrastructures, la majorité des communes bénéficient de l'accès à la fibre ; ce qui est important pour le développement des usages. Selon les derniers chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste (ARCEP), le Bénin est passé d'un taux de pénétration de 20 % en 2015 à 53 % en 2019.
De même, souligne la professionnelle du secteur du numérique, le rapport qualité-prix s'est considérablement amélioré ces dernières années au Bénin.
En ce qui concerne, l'amélioration de la qualité de service, l'ARCEP veille au suivi et au contrôle par les méthodes et mécanismes dont elle dispose. A en croire la ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou, le Bénin a à peu près 6 millions 500 d'utilisateurs de l'internet. En 2018, l'Alliance pour un internet abordable a classé, le Bénin 4e parmi les pays de l'UEMOA en matière de prix d'accès aux communications électroniques et en 2019, le Bénin était en matière d'abordabilité au-dessus de la moyenne africaine. Quant au rapport entre 1Go/données et le revenu moyen au Bénin, il est passé de 16 % en 2015 à 6 % en 2019.
« Nous continuons d'intensifier les efforts pour améliorer la qualité des services pour permettre que les prix soient abordables », a rassuré la ministre.
Dans le but de combler le déficit de personnel qualifié dans l'exploitation de la fibre optique sur l'étendue du territoire national, le gouvernement béninois a aussi décidé de la création d'une école de la fibre optique au Bénin. Ce qui permet d'avoir des compétences locales dans les métiers de la fibre optique.
« A travers les études qui ont été faites nous estimons à plus de 400 d'ici 2025 le nombre de personnes qu'il faut former dans ces métiers pour le Bénin et à peu près le même nombre pour la sous-région », précise la ministre Aurélie Adam S. Zoumarou.

Généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation

La formation numérique est une priorité pour le gouvernement béninois. A travers la mise en œuvre du projet généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation, des salles de classes numériques ont été mises en service.
Le Bénin dispose de 28 salles de classes numériques réalisées au profit des collèges d'enseignement général dont 24 dans les enseignements primaire et secondaire, 02 dans les Lycées de jeunes filles et 02 dans les Lycées d'excellence. Ce déploiement a déjà touché 37.000 apprenants dans les établissements scolaires et plus de 2.000 enseignants.
Dans le cadre de ce volet de mise en service de classes numériques, plus de 70 points focaux ont été formés. Le gouvernement prévoit cette année de déployer les salles de classes numériques dans 24 autres établissements.

Toujours dans la généralisation de l'usage du numérique, des points numériques communautaires ont été mis en place par le gouvernement. D'après la ministre ce sont des espaces qui au niveau des communes donnent accès aux services essentiels à la population dont : l'accès à l'internet et la formation. « Nous avons déployé à certains endroits à haute fréquentation comme les maisons des jeunes des bornes Wifi qui permettent aux personnes qui fréquentent ces lieux d'avoir un accès gratuit à l'internet », notifie Aurélie Adam S. Zoumarou.
Avec les points numériques dans ces communes « les administrations, les structures privées, les ONG et toutes les organisations et même les ménages peuvent souscrire à des offres de fourniture d'internet fixe ».
Les 40 points numériques communautaires déployés servent plus d'un million des Béninois.
Le gouvernement du ''Nouveau départ'' dans sa vision de faire du Bénin la plate-forme de services numériques en Afrique de l'Ouest, a initié à travers l'Agence Béninoise du Service Universel des Communications Électroniques et de la Poste (ABSU-CEP), le Bénin Digital Tour. Il s'agit d'une formation itinérante à l'utilisation des outils de TIC et la production de contenus locaux à travers des échanges, des discussions et ateliers autour des outils web.
Selon la ministre du numérique, la première édition en 2018 a permis de former à peu près 1250 personnes (élèves, écoliers, artisans, commerçants etc.). Pour l'édition de 2020, il est envisagé la formation de 11000 personnes.

Vers une administration intelligente

En avril 2018, le Bénin a signé un protocole d'accord avec l'International Certification in Digital Literacy (ICDL) Africa. Le personnel de l'administration publique a été évalué sur leurs compétences d'utilisation des logiciels applicatifs les plus courants : Word, Excel, Powerpoint, Outlook et les navigateurs. Leurs compétences numériques seront renforcées et à terme les cadres pourront obtenir la certification ICDL.
L'un des axes stratégiques de la transformation numérique au Bénin est la mise en place de la plateforme nationale d'interopérabilité. C'est un dispositif qui permet un échange sécurisé de données entre les structures administratives. Il s'agit d'un important pas vers l'avènement de l'administration intelligente-Smart Gouv.
Dans le cadre de la modernisation du service public au Bénin, il a été lancé en mars dernier le portail national des services publics qui permet d'avoir accès à plus de 250 services en ligne.

L'interconnexion entre les université

Le Bénin a adhéré en février 2019 au Réseau d'éducation et de recherche de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (Wacren) dans le cadre la généralisation de l'usage du numérique par l'éducation et la formation. Il s'agit de mettre en place un réseau béninois d'éducation et de recherche qui permettra d'avoir une interconnexion entre les universités et les centres de recherche à l'intérieur du pays. Ledit réseau sera connecté à celui de Wacrem qui déjà est connecté au réseau mondial d'éducation et de recherche. « Nous sommes à l'étape de mise en œuvre technique », informe la ministre.
Au titre des réalisations dans le secteur du numérique pour l'année 2020, l'un des axes déjà opérationnel est le fonds d'appui à l'entrepreneuriat numérique.

Akpédjé AYOSSO

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