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Updated: 4 days 7 hours ago

Le vote a démarré avec retard à Avrankou

Sun, 05/17/2020 - 13:57

Le scrutin de ce dimanche 17 mai 2020 dans le cadre du renouvellement des conseils communaux et municipaux a démarré avec un peu de retard à Avrankou, dans le département de l'Ouémé.

Une supposée manipulation de la liste des agents de bureau de vote a été à la base du retard observée ce dimanche dans la commune d'Avrankou. Certains acteurs politiques se sont opposées à la liste empêchant le démarrage des opérations de vote dans plusieurs arrondissements dont Avrankou centre, Djomon, et Atchoukpa.
Grâce à l'intervention d'une délégation préfectorale en tournée dans la localité, la tension a été apaisée.
Au finish, c'est la liste des membres de bureaux de vote de la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui a été retenue et le vote a démarré peu avant 9h au lieu de 7h.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des dysfonctionnements dans certains arrondissements

Sun, 05/17/2020 - 13:56

Dans le cadre des élections communales et municipales, les Béninois accomplissent leur devoir civique ce dimanche 17 mai 2020. Les opérations de vote ont commencé à l'heure dans certains centres de vote. D'autres centres de vote ont enregistré des dysfonctionnements.

A Parakou, la pluie a empêché le démarrage à l'heure des opérations de vote. Après les intempéries, certains postes de vote ont finalement ouvert peu avant 8 heures.
Dans plusieurs arrondissements de la commune d'Avrankou, centre de Djomon, d'Atchoukpa, les opérations de vote ont débuté aussi avec du retard. Cette tension née de la manipulation de la liste des membres de bureaux de vote a été apaisée par une délégation préfectorale de l'Ouémé.
La liste des membres de bureaux de vote de la CENA a été retenue avant le démarrage du vote.
Dans le département de l'Atlantique, à Ouidah, des difficultés sont aussi notées. Les électeurs de certains arrondissements cherchent toujours leur centre de vote puisque la liste électorale n'a pas été affichée assez tôt.
A la mairie d'Abomey-Calavi, les bureaux de vote ont ouvert vers 7 h 10 minutes.
Au niveau du département du Littoral, le centre de vote de l'école primaire Charles Guillot au quartier Zongo de Cotonou a enregistré son premier votant aux environs de 7 heures. C'est dans ce centre que le président Patrice Talon et la Première dame ont accompli leur devoir civique vers 9 heures. « J'ai fait mon devoir de citoyen. J'ai écouté les candidats, j'ai suivi la campagne et j'ai fait mon choix en conséquence (...) », a déclaré le président Patrice Talon à la presse après avoir mis son bulletin dans l'urne. Le président de la République invite les électeurs à sortir pour accomplir leur devoir.
Pour ces élections communales et municipales 2020, les électeurs sont appelés à voter dans le respect des gestes barrières dont entre autres : masque de protection, désinfection des mains avec le gel hydro-alcoolique.

A.A.A

Categories: Afrique

Aucun incident majeur, mais insuffisance de mesures barrières

Sun, 05/17/2020 - 12:42

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Le scrutin comptant pour les élections communales et municipales de 2020 a démarré ce dimanche sur toute l'étendue du territoire nationale. A Abomey-Calavi, la plupart des bureaux de vote ont ouvert à 07 heures. Certains ont connu un retard de quelques minutes à une heure de temps. Mais les mesures barrières font défaut par endroits.

Au centre de vote de l'EPP Tankpè-Forêt qui comprend 05 bureaux de vote, le scrutin se déroule normalement. Suivant les initiaux de leurs patronymes, les agents électoraux orientent les électeurs vers le poste où ils peuvent retrouver leurs noms, et voter.
Ce matin, c'est à compte-gouttes que les électeurs se déplacent vers les centres de vote où tout se passe sous le regard des forces de sécurité déployés sur les lieux.
« Je viens de voter, et je me dirige vers la maison comme ça. Je reviendrai dans l'après-midi pour suivre le décompte et voir comment sera la tendance », a confié un électeur rencontré à l'EPP Tankpè-Forêt.
Pour un autre, le vote est un devoir. « C'est pas quelqu'un d'autre qui viendra élire nos conseillers communaux et municipaux à notre place. Nous devons sortir et aller accomplir le vote, et voter pour le candidat de notre choix », a confié ce dernier.
Concernant les règles barrières à la pandémie du Covid-19, les mesures ne sont pas scrupuleusement respectées. La distance de sécurité sanitaire d'un mètre n'est pas respectée tel que recommandée. Certains électeurs rencontrés sur les lieux n'avaient pas de masques de protection. Pas de dispositifs de lavage de mains non plus. Ces équipements promis pour le déroulement du scrutin dans le contexte de la pandémie du Coronavirus, sont encore attendus.
Même ambiance au Complexe scolaire Elitaire, et au CEG Le Plateau à Womey. Tout se déroule pour l'instant normalement outre quelques failles liées aux mesures barrières à la pandémie du Coronavirus. Aucun incident n'est pas à signaler.

F. A. A.

Categories: Afrique

10 candidats décédés avant le vote

Sun, 05/17/2020 - 12:38

Plusieurs candidats aux élections municipales et municipales de 2020 ont perdu la vie bien avant le jour du scrutin. Au total, 10 candidats sont morts pendant la campagne électorale dans différentes circonstances.

Inscrits sur la liste de candidature de la Commission électorale nationale autonome (CENA), une dizaine de candidats dont des têtes de liste n'ont pu survécu au jour du scrutin de ce dimanche 17 mai 2020. La nature ayant décidé autrement. Au nombre de 10, on décompte 01 à Cotonou, 01 à Sèmè-Kpodji, 01 à Adjarra, 02 à Avrankou, 01 à Tempégré (Toucountouna), 01 à Banikoara, 01 à Kandi, 01 à Comè et 01 à Boukoumbé.

F. A. A.

Categories: Afrique

Affluence relative dans les bureaux de vote ce matin à Cotonou

Sun, 05/17/2020 - 12:35

Les bureaux de vote sont ouverts un peu partout à Cotonou ce matin du dimanche 17 mai 2020, jour des élections municipales et communales 2020, avec une affluence relative est allée constater une équipe de 24 HEURES AU BENIN.

L'affluence est relative dans les bureaux de vote autour de 10 heures dans les différents arrondissements de Cotonou que nous avons parcourus. Du 2ème en passant par le 4 ème, le 7 ème et le 8 ème arrondissement de Cotonou, les élections se déroulent dans le calme en toute sérénité avec la présence des forces de l'ordre qui veillent au grain.
Dans le 2ème arrondissement de Cotonou au centre de vote de l'école primaire publique Irédé, les postes de vote sont ouverts autour de 7 h 15, mais il n'y a pas grande affluence des électeurs
« Rien n'a signalé tout se passe normalement, nous avons ouvert à 7 heures 17 minutes et le premier votant s'est présenté deux minutes après. Pour le moment, les électeurs ne sortent pas comme il le faut. Ils viennent à compte goutte. Il y 445 inscrits ici il n'y eu pour l'instant qu'une quinzaine de personnes qui sont venues votés », a expliqué la présidente du poste de vote 5 Estelle Assogba.
Le cas est similaire au poste de vote 3, à peine une vingtaine sur 445 inscrits ont voté environ 3 heures après l'ouverture. « les électeurs viennent un à un il n'y a pas encore grand monde, ils viennent quand même. Je pense que d'ici là les gens vont venir », espère Montcho Josis président du poste de vote 3.

Lire aussi : Communales 2020 : Patrice Talon a voté à l'Epp Charles Guillot de Zongo

Dans le 4ème arrondissement de Cotonou, au centre de vote de Centre de perfectionnement du personnel des entreprises (CPPE) dans le quartier Sodjatinmey les postes de vote sont ouverts autour 7 heures mais en dehors du faible affluence, il n'y a rien à signaler.
« Ici nous sommes au poste de vote 2 tout va bien pour le moment nous avons ouvert à 7 heures 05. les électeurs viennent un à un. nous avons déjà enrégistré plus d'une vingtaine de votant », a confié le président du poste de vote Hugues Gbaguidi.
Dans le 8 ème arrondissement au centre de vote de l'arrondissement à Fifadji, on sent une présence un peu plus intéressante des électeurs « Les électeurs sont là et d'autres sont dehors nous leur avons demandé de respecter la distance d'un mètre pour se conformer aux mesures de lutte contre le coronavirus. Sinon que tout va bien, nous n'avons pas de difficulté », a rassuré le président du poste de vote 5 William Atchadé.

Categories: Afrique

Patrice Talon a voté à l'Epp Charles Guillot de Zongo

Sun, 05/17/2020 - 11:06

Le président de la République a accompli son devoir civique ce dimanche 17 mai 2020 à l'Epp Charles Guillot Zongo Ehuzu, à Cotonou. Arrivés sur les lieux à 9h04, Patrice Talon et son épouse ont voté au PV3 à 9h15.
Le chef de l'État a pris un bain de foule avant de quitter le bureau de vote à 9h24.
A l'arrivée du président de la République, il n'y avait pas beaucoup d'affluence sur les lieux.
Au poste de vote où le chef de l'État a mis le bulletin dans l'urne, il y a 391 inscrits.
Ouvert à 7h11, le poste de vote sera fermé à 16h11.

Categories: Afrique

Aux Panafricains qui ignorent le Marxisme-Léninisme de Cheikh Anta Diop

Sun, 05/17/2020 - 10:07

Diagne Fodé Roland

L'impérialisme et le néocolonialisme ont réalisé la prouesse d'imposer la croyance fausse que le marxisme-léninisme, le Communisme est "étranger" à l'Afrique. Ce mensonge attrape nigaud est devenu une chanson reprise par les libéraux, les socialistes libéraux, les ex-leaders de la gauche historique et même malheureusement une certaine intelligentsia africaine parfois nationaliste dont le sport favori est d'importer les recettes libérales dictées par les institutions de Bretton Woods (FMI, Banque Mondiale, G7, OMC, etc).
Il n'y a rien de plus absurde que de considérer que le capitalisme colonial puis néocolonial soit adapté à l'Afrique, mais pas le socialisme scientifique. La bourgeoisie, les féodaux et la soi-disant élite apatrides africains répètent ces contre-vérités parce qu'ils sont les classes sociales sur lesquelles l'impérialisme s'appuie pour maintenir nos pays dans les griffes de la dépendance coloniale et néocoloniale.
Les intérêts de ces classes sociales sont directement liés à la mainmise impérialiste parce qu'elles sont dans un rapport de servilité volontaire aux maîtres dominants. Ce qui caractérise fondamentalement ces bourgeois et féodaux du pays, c'est qu'ils ont abdiqué volontairement sur leur propre intérêt de classe pour se contenter de la place de sous fifres, de sous traitants et abandonner tout projet de contrôler pour ses propres intérêts l'économie nationale. D'où son rôle principal est d'empêcher le développement au sein de l'économie nationale de "capitaines d'industries" nationaux. Voilà d'où vient par exemple l'accaparement de la distribution dans nos pays par les Auchan, Carrefour, lesquels grandes surfaces en France et en Europe sont en train de fermées pour s'y reconvertir à la vente en ligne. D'où les privatisations de l'eau, de la téléphonie, des chemins de fer, des ports, des aéroports, et autres secteurs stratégiques auparavant nationalisés.
Ces classes sociales prédatrices "nationales" ne sont non plus opposées au panafricanisme. Il en est de même de l'impérialisme qui, dans le cas français, faisait à sa manière du "panafricanisme" en unifiant sous le label "d'AOF" (Afrique Occidentale Française) et "d'AEF" (Afrique Equatoriale Française), avec l'accord des chefs d'Etats néocoloniaux, les futurs Etats balkanisés pour les réunir ensuite dans le "panafricanisme" monétaire des zones CFA.
C'est la preuve que le "panafricanisme" peut être aussi un instrument politique de l'esclavage colonial et semi-colonial. Le "panafricanisme" a été aussi un projet du sionisme noir avec Marcus Garvey, lequel s'accordait parfaitement avec le Ku Klux Klan (KKK) raciste et fasciste aux Etats Unis contre le mouvement de libération des noirs esclaves puis victimes de l'apartheid du Jim Crow aux USA. En effet, Marcus Garvey et le KKK partageaient le but du "retour des noirs" états-uniens en Afrique. Le premier pour fonder sa République noire en Afrique et le second pour se débarrasser des minorités noires après l'esclavage.
Voilà pourquoi, les premiers communistes africains – Lamine Arfan Senghor et Tiémokho Garang Kouyaté – opposaient aux "panafricanisme" et au "panégrisme" de Marcus Garvey "l'union libre des peuples libres" d'Afrique comme projet panafricain de libération nationale et d'émancipation sociale.
Il y a donc "panafricanisme" et "panafricanisme" dont le contenu national et social progressiste diffère radicalement sans se payer de mot. Or, les travaux scientifiques de décolonisation de l'histoire africaine et d'armement culturel des luttes de libération nationales de Cheikh Anta Diop ont été jusqu'ici instrumentalisés par une ribambelle de charlatans pour effacer toutes les frontières entre "panafricanisme" bourgeois, petit-bourgeois réformiste et panafricanisme révolutionnaire. Les travaux de Cheikh Anta Diop ont été manifestement inspirés par le matérialisme historique et dialectique du communisme scientifique.
C'est pourquoi Ferñent publie la préface de 1954 de Nations Nègres et Culture rédigée de la main du grand Egyptologue Cheikh Anta Diop afin que la jeune génération de révolutionnaires anti-impérialistes panafricains et de Communistes prennent la mesure des enjeux posés par l'existence, niée et ignorée, de plusieurs façons de concevoir le panafricanisme et à son contenu de classe. Bonne lecture.

PRÉFACE ÉDITION PRÉSENCE AFRICAINE 1954 DE NATIONS NÈGRES ET CULTURE

De nos jours, on a l'habitude de se poser toutes sortes de questions : aussi faut-il se demander s'il était nécessaire d'étudier les problèmes traités dans cet ouvrage. Un examen, même superficiel, de la situation culturelle en Afrique Noire justifie une telle entreprise. En effet, s'il faut en croire les ouvrages occidentaux, c'est en vain qu'on chercherait jusqu'au cœur de la forêt tropicale, une seule civilisation qui, en dernière analyse, serait l'œuvre de Nègres.
Les civilisations éthiopienne et égyptienne, malgré le témoignage formel des Anciens, celles d'Ifé et du Bénin, du Bassin du Tchad, celle de Ghana, toutes celles dites néo-soudanaises (Mali, Gao, etc,), celle du Zambèze (Monomotapa), celles du Congo en plein Équateur, etc, d'après les cénacles de savants occidentaux ont été créées par des Blancs mythiques qui se sont ensuite évanouis comme en un rêve pour laisser les Nègres perpétuer les formes, organisations, techniques, etc, qu'ils avaient inventées.
L'explication de l'origine' d'une civilisation africaine n'est logique et acceptable, n'est sérieuse, objective et scientifique que si l'on aboutit, par un biais quelconque, à ce blanc mythique dont on ne se soucie point de justifier l'arrivée et l'installation dans ces régions. On comprend aisément comment les savants devaient être conduits au bout de leur raisonnement, de leurs déductions logiques et dialectiques à la notion de "Blancs à peau noire" très répandue dans les milieux des spécialistes de l'Europe. De tels systèmes sont évidemment sans lendemain en ce sens qu'ils manquent totalement de base réelle. Ils ne s'expliquent que par la passion qui ronge leurs auteurs, laquelle transparaît sous les apparences d'objectivité et de sérénité.
Pourtant toutes ces théories "scientifiques" sur le passé africain sont éminemment conséquentes ; elles sont utilitaires, pragmatistes. La vérité, c'est ce qui sert et, ici, ce qui sert le colonialisme : le but est d'arriver, en se couvrant du manteau de la science, à faire croire au Nègre qu'il n'a jamais été responsable de quoi que ce soit de valable, même pas de ce qui existe chez lui. On facilite ainsi l'abandon, le renoncement à toute aspiration nationale chez les hésitants et on renforce les réflexes de subordination chez ceux qui étaient déjà aliénés. C'est pour cette raison qu'il existe de nombreux théoriciens au service du colonialisme tous plus habiles les uns que les autres, dont les idées sont diffusées, enseignées à l'échelle du peuple, au fur et à mesure qu'elles sont élaborées.
L'usage de l'aliénation culturelle comme arme de domination est vieux comme le monde ; chaque fois qu'un peuple en a conquis un autre, il l'a utilisée. Il est édifiant de souligner que ce sont les descendants des Gaulois contre qui César s'était servi de cette arme qui, aujourd'hui, l'emploient contre nous.
"A la valeur singulière de nos troupes, les Gaulois opposaient des inventions de toute espèce ; car ils sont très industrieux et très adroits à imiter et à reproduire tout ce qu'on leur montre" (César, la guerre des Gaules, livre III, paragraphe 22).
On voit bien ici que le conquérant romain déniait aux gaulois rebelles toute capacité de création, c'est-à-dire ce qui fait la valeur suprême de l'homme et ne leur reconnaissait que les qualités, dites inférieures, d'imitation.
A l'heure actuelle, c'est une situation identique que nous trouvons en Afrique et dans tous les pays colonisés. On saisit le danger qu'il y a à s'instruire de notre passé, de notre société, de notre pensée, sans esprit critique, à travers les ouvrages occidentaux.
Devant cette attitude généralisée des conquérants, une réaction naturelle d'autodéfense était à prévoir au sein du peuple africain, réaction tendant, évidemment, à enrayer le mal quotidien que nous font ces armes culturelles redoutables au service de l'occupant. Il n'y avait pas deux manières de s'y prendre : compte tenu de ce qui précède, ces théories sont, à priori, fausses, parce qu'elles ne cherchent pas à atteindre la vérité. Si quelqu'une d'entre elles se souciait de le faire, une éducation occidentale faussée depuis des générations la priverait de la force nécessaire pour y parvenir.
Il devient donc indispensable que les Africains se penchent sur leur propre histoire et leur civilisation et étudient celles-ci pour mieux se connaître ; arriver ainsi, par la véritable connaissance de leur passé, à rendre périmées, grotesques et désormais inoffensives ces armes culturelles. Pourtant, cette idée qui devrait n'être qu'un lieu commun est loin d'être évidente pour tous les Africains et l'on peut distinguer : plusieurs tendances à cet égard.

1) Les cosmopolites-scientifiques-modernisants - Cette catégorie groupe tous les Africains qui raisonnent de la manière suivante : fouiller dans les décombres du passé pour y trouver une civilisation africaine est une perte de temps devant l'urgence des problèmes de l'heure, une attitude, pour le moins périmée. Nous devons nous couper de tout ce passé chaotique et barbare et rejoindre le monde moderne technique à la vitesse de l'électron. La planète va s'unifier : il faut se mettre à l'avant-garde du progrès. La science va bientôt résoudre tous ces grands problèmes et rendra caduques ces préoccupations locales et accessoires. On ne saurait avoir d'autres langues de culture que celles de l'Europe qui ont déjà fait leurs preuves : on entend, par là, qu'elles supportent la pensée scientifique moderne et qu'elles sont déjà universelles.
Ce groupe qui comprend des variantes est le plus intéressant à analyser parce qu'il contient les individus les plus atteints de l'aliénation culturelle. Comme on le voit, il n'y a pour eux d'autre issue que l'assimilation. Leur attitude – lorsqu'ils sont sincères – provient d'une cécité culturelle ou de leur incapacité à proposer des solutions concrètes, valables, aux problèmes qu'il faut résoudre pour que l'assimilation cesse d'être une nécessité apparente ; on nie alors l'existence, l'objectivité de ces problèmes : cela évoque l'autruche. Cette attitude n'est, au fond, qu'un piétinement dangereux car elle donne l'illusion de la marche en avant à pas de géant ; elle masque la tendance à déprécier tout ce qui émane de nous. Le poison culturel savamment inoculé dès la plus tendre enfance, est devenu partie intégrante de notre substance et se manifeste dans tous nos jugements. De tels individus seraient conséquents avec eux-mêmes et auraient un bel argument en faveur de leur position s'ils pouvaient constater une attitude analogue à la leur chez les hyper-civilisés qui leur servent de point de mire : les Européens Occidentaux ; s'ils avaient constaté chez ces derniers un mépris et un reniement de toutes leurs valeurs passées pour mieux devenir des Modernes.
Mais c'est précisément le contraire ; et ce sont ces hyper-civilisés, quelles que soient leurs tendances politique ou philosophique qui sont les plus soucieux de sauvegarder leurs cultures nationales respectives. On voit donc que "modernisme" n'est pas synonyme de rupture avec les sources vives du passé. Au contraire, qui dit "modernisme" dit "intégration d'éléments nouveaux" pour se mettre au niveau des autres peuples, mais qui dit "modernisme", "intégration d'éléments nouveaux" suppose un milieu intégrant lequel est la société reposant sur un passé, non pas sur sa partie morte, mais sur la partie vivante et forte d'un passé suffisamment étudié pour que tout un peuple puisse s'y reconnaître.
Encroûter l'âme nationale d'un peuple dans un passé pittoresque et inoffensif parce que suffisamment falsifié est un procédé classique de domination. Mais si l'on veut aller plus loin, si l'on veut effacer un peuple pour prendre sa place dans quelques décades, il faut arriver à désintégrer sa société, c'est-à-dire, amener l'élite – ou ceux que la masse considère comme y appartenant – à participer d'une façon criminelle ou innocente à la désintégration de la société, à la pulvérisation de la part vivante du passé, à laisser périr les valeurs fondamentales (histoire, langues, etc) qui constituaient le ciment de la société. C'est la raison pour laquelle les marxistes les plus avertis, même au cœur du combat le plus rude pour le pain quotidien et l'accession au pouvoir politique, veillent au maintien intégral et à la fortification constante de ces facteurs car ils savent que s'ils ne protégeaient pas ainsi la culture nationale qui garantit la survie de la société pour laquelle ils combattent, leur lutte manquerait d'efficacité.
Un ressortissant de ce groupe pourrait, pour arriver à une conviction, faire le raisonnement suivant qui, sans être brillant, présente l'avantage de conduire à une vérité certaine : "puisque je fais un crédit illimité à ces hyper-civilisés dont la sphère d'idées constitue mon système de référence, toute idée valable contenue dans cette sphère l'est pour moi. Or, ce sont eux qui, tout en soignant scrupuleusement leur histoire, tout en la glorifiant chaque jour, s'acharnent à falsifier systématiquement la mienne. Je peux donc déduire de leur attitude qui est toujours conséquente que, pour un peuple, il est d'un intérêt inestimable de connaître sa vraie histoire". L'humanité ne doit pas se faire par l'effacement des uns au profit des autres ; renoncer prématurément et d'une façon unilatérale, à sa culture nationale pour essayer d'adopter celle d'autrui et appeler cela une simplification des relations internationales et un sens du progrès, c'est se condamner au suicide. Quel est le simple d'esprit qui, aujourd'hui, ne serait pas capable de jouer au "Jules Verne" et de prophétiser ainsi, à la manière de Renan, sur l'an 2000 et les progrès que la science et la société réaliseront d'ici là, et, partant, sur le caractère transitoire de toutes nos préoccupations ? Seulement on oublie que le peuple qui n'est pas pleinement conscient de l'unique chemin historique qui conduit à ces sommets de perfection, à cette ère d'humanité sans couleur, etc, risque de s'égarer en chemin et d'être absent du concert des "nations" à cette époque-là...
Ainsi on voit qu'il n'est pas possible de partager l'attitude de ce premier groupe qui consiste à nier l'efficacité et l'utilité de la lutte contre l'aliénation culturelle, c'est-à-dire à nier l'existence de cette dernière alors qu'elle justifie les trois quarts de notre conduite.
Il n'est pas étonnant que la majorité de ce groupe ne soit pas composée de scientifiques. Bien sûr, il faudra que l'Afrique assimile la pensée scientifique moderne le plus rapidement possible ; on doit même attendre davantage d'elle : pour combler le retard qu'elle a accumulé dans ce domaine depuis quelques siècles, il lui faut entrer sur la scène de l'émulation internationale et contribuer à faire avancer les sciences exactes dans toutes les branches par l'apport de ses propres fils. Mais ne nous faisons pas trop d'illusions : une telle entreprise ne se réalisera pleinement que le jour où l'Afrique sera totalement indépendante. Ce serait un suicide pour le régime colonialiste de permettre la formation de cadres techniques à un rythme efficace dans les pays dominés.A ce sujet, les programmes sont étalés sur une durée suffisante pour que, parallèlement, on ait assez transformé le milieu et le rapport numérique entre colons et indigènes afin que l'Afrique ne soit plus aux Africains. Chaque fois que les colonialistes nous invitent à une collaboration pour un progrès commun de nos deux peuples ils ont cette arrière-pensée d'arriver, avec le temps, à nous supplanter. Voilà pourquoi, tout ce qu'ils nous offrent n'est qu'un vaste mirage qui peut égarer un peuple entier, grâce à la complicité de quelques-uns. On assiste, tout au plus, à l'émergence de quelques individualités brillantes ; mais André Siegfried dira aussitôt qu'on ne peut juger un peuple sur la réalisation de quelques individus, oubliant presque ainsi les bases théoriques de l'individualisme bourgeois occidental qui attribue le progrès de l'humanité à quelques génies.
Il devient donc clair que c'est seulement l'existence d'Etats Africains Indépendants fédérés au sein d'un Gouvernement central démocratique, des côtes libyques de la Méditerranée au Cap, de l'océan atlantique à l'océan indien, qui permettra aux Africains de s'épanouir pleinement et de donner toute leur mesure dans les différents domaines de la création, de se faire respecter – voir aimer – de tuer toutes les formes de paternalisme, de faire tourner une page de la philosophie, de faire progresser l'humanité en rendant possible une fraternisation entre les peuples qui deviendra alors d'autant plus facile qu'elle sétablira entre Etats indépendants au même degrés et non plus entre dominants et dominés.
Aussi les partisans du progrès et du modernisme abstrait qui évitent de poser le problème de cette manière, de mentionner que le progrès auquel ils semblent aspirer n'est pas possible dans le régime colonial où ils se trouvent – dans la mesure où ils ne sont pas simplement des irresponsables – ne peuvent manquer de mesurer la portée de leur attitude.
En conclusion, on peut citer la réponse que Lénine avait faite en de semblable circonstance : Durant sa lutte pour l'accession au pouvoir, le Parti Communiste bolchevik connu les mêmes difficultés et l'on vit des opportunistes développés l'idée du progrès technique et de la formation des cadres comme premier but à atteindre. Lénine répliqua : Pourquoi ne pas d'abord conquérir le pouvoir politique, chausser ensuite des bottes de sept lieues et marcher à pas de géants ?

2) L'intellectuel qui oublié de soigner sa formation marxiste ou celui qui a étudié rapidement le marxisme dans l'absolu sans en avoir jamais envisagé l'application au cas particulier qu'est la réalité sociale de son pays.
Les éléments de cette tendance qualifie, volontiers, notre attitude de : réactionnaire, bourgeoise, raciste, nazie !
Ils pensent, au fond, que les résultats atteints sont trop beaux pour être exacts et ils ont du mal à les admettre.
Il faut, ici, rappeler ce qui vient d'être écrit sur la nécessité pour un peuple de connaître son histoire et de sauvegarder sa culture nationale. Si celles-ci n'ont pas encore été étudiées, c'est un devoir de le faire. Il ne s'agit pas de se créer, de toutes pièces, une histoire plus belle que celle des autres., e manière à doper moralement le peuple pendant la période de lutte pour l'indépendance nationale, mais de partir de cette idée évidente que chaque peuple a une histoire. Ce qui est indispensable à un peuple pour mieux orienter son évolution, c'est de connaître ses origines quelles qu'elles soient. Si par hasard notre histoire est plus belle qu'on ne s'y attendait, ce n'est là qu'un détail heureux qui ne doit plus gêner dès qu'on aura apporté à l'appui assez de preuves objectives, ce qui ne manquera pas d'être fait ici.
Alors que les échafaudages des théoriciens du nazisme ne résistaient pas à la moindre analyse objective des faits, ici plus d'un spécialiste combattra les faits qui sont apportés par des arguments évasifs qui ne satisferont même pas les exigences intellectuelles d'un profane.
On peut également citer Lénine pour faire réfléchir ceux qui craignent une attitude bourgeoise : "Mais vous commettez une erreur si vous en concluez qu'on peut devenir Communiste sans s'être assimilé ce que les connaissances humaines ont accumulé. Il serait erroné de penser qu'il suffit de s'assimiler les mots d'ordre communistes et les conclusions de la science communiste sans s'assimiler la somme de connaissances dont le Communisme est lui même la conséquence... "La culture prolétarienne ne surgit pas toute faite on ne sait d'où, elle n'est pas une invention d'hommes qui se qualifient spécialistes en la matière. Pure absurdité. La culture prolétarienne doit apparaître comme le développement naturel de la somme des connaissances élaborées par l'humanité" (2 octobre 1920).
Ces réflexions générales sur la culture prolétarienne sont applicables au cas particulier de chaque peuple.
On peut se demander ce que pensent nos intellectuels en présence de l'attitude de la chine communiste qui, par soucie de sauvegarder sa culture nationale rejette l'idée de remplacer son écriture hiéroglyphique par les caractères phéniciens universels.
Dans la mesure où il s'agissait de réfuter des idées telles que : la civilisation est d'origine blanche, asiatique ou européenne, il devenait nécessaire – pour éviter toute équivoque sur le contenu des termes – de recourir à des phrases telles que : non, elle est d'origine nègre africaine. Car si on se contentait de l'expression "peuple africain", on manquerait de précision : il ne faut donc pas que le lecteur voie dans l'usage du terme "Nègre" une intention raciste ; qu'il y voie l'unique souci de clarté de l'auteur. Les racistes conscients ou inconscients, se sont ceux qui nous obligent à réfuter leurs écrits par de pareils termes.

3) Les anti-nationalistes formalistes – ce sont ceux qui pourraient être offusqués par le "Nations Nègres et Culture". Le premier titre envisagé – devenu sous titres, parce que trop long – était : "De l'antiquité nègre-égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique Noire d'aujourd'hui" ; sans doute n'est-il pas plus satisfaisant. On peut leur faire remarquer que ce n'est pas parce que Staline a écrit " Le Marxisme et la question nationale et coloniale", un livre dont le titre contient le terme de "national", qu'il fut nationaliste. On ne doit retenir du "nationalisme" que les deux thèmes qu'en retiennent les marxistes :
a) la culture nationale
b) l'indépendance nationale.
D'aucuns se lancent dans une sophistique économiste pour démontrer – on ferait mieux de dire : constater – qu'en cette ère d'interdépendance économique, il est vain de parler d'indépendance nationale. Ceux là, s'ils sont sincères, montrent bien ainsi qu'ils ne voient pas clairement la nature de cette interdépendance. Certes, l'époque des petites économies nationales fermées est révolue et on constate l'existence d'un marché international alimenté en produits de tous les continents grâce à l'acquisition de la vitesse qui a réduit les distances : ce sont là les idées courantes que l'on entend exposer tous les jours.
Quel serait le problème économique qu'aurait à résoudre un État Africain puissant qui s'étendrait sur la quasi totalité du continent, dont les frontières iraient de la Méditerranée libyque au Cap et de l'Océan Atlantique à l'Océan Indien ? Il aurait à vendre sur le marché international ses produits en excédent et à y acheter ce dont il manque le plus, tout en évitant de subir la pression d'un monstre économique quelconque. Considérant le degrés de puissance qu'atteindrait un tel État, il ne dépendrait économiquement des autres qu'autant que ces derniers dépendraient de lui. Telle doit être notre conception de l'interdépendance économique : éviter à tout prix de dépendre des autres plus qu'ils ne dépendent de nous, car il s'ensuivrait, automatiquement, des liens unilatéraux de colonisation et d'exploitation.
C'est ce qui rend impérieuse l'idée de Fédération de tous les États Noirs du continent.
Il est facile d'épiloguer afin de prouver que l'indépendance de la petite colonie du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Togo, du Dahomey, etc, ne serait qu'illusoire car elles auraient à subir aussitôt toutes sortes de pressions extérieures et tomberaient automatiquement, par le jeu des forces économiques, dans l'orbite d'une grande puissance. La solution fédérale détruit cette objection.
On se demande parfois ce qu'on pourrait assimiler à des Nations en Afrique. Il serait aisé d'appliquer la définition de Staline aux Éthiopiens, Bambaras, Valafs, Zoulous, Yoroubas, etc. Au Soudan, Côte d'Ivoire, Togo, Sénégal, Guinée, Niger, Kenya, Afrique du Sud, Soudan dit "Anglo-Egyptien", existent des noyaux de nations qui se consolideront dans la lutte pour l'indépendance. Tandis qu'on peut prévoir déjà, pour chacune de ces régions – avec peu de chance d'erreur – quelles sont les langues qui s'imposeront ; tandis que la communauté de culture, d'histoire, de psychisme ne fait aucun doute, bien que le milieu géographique présente une certaine unité, il serait vain de chercher à déterminer aujourd'hui quelles seront les frontières exactes de ces Nations. Le problème se réglera comme cela est entrain de faire pour Inde : c'est-à-dire que les frontières actuelles tracées pour la commodité de l'exploitation colonialiste – sinon au hasard – ne sont pas forcément inviolables et nous devons éduquer nos conscience en vue de la rendre apte à accepter une future modification.
En réalité, les Formalistes ont tout simplement peur de ne pas être à la page. Leur attitude masque un certain snobisme intellectuel ; si elle était conséquente – dans le sens de l'intérêt du peuple - elle les conduirait au progressisme, ce qui est loin d'être le cas.
Les milieux colonialistes mènent une campagne orchestrée contre le nationalisme dans les pays dominés, essaient de prendre les devants pour le faire avorter partout ; car notre nationalisme, même le plus chauvin, a des conséquences redoutables pour eux : il pulvérise leurs privilèges et balaient leur domination avec la violence d'un torrent.
Aussi peut-on constater que ceux qui nous enseignent que le nationalisme est dépassé sont :
a) des nationalistes métropolitains bourgeois qui, après avoir lutté dans leur pays et réalisé leurs propres aspirations seraient incommodés par une action similaire de notre part. Ils pourraient nous dire aussi : "mais que deviendrons nous si vous en faites autant" ?
b) des nationalistes métropolitains bourgeois qui s'ignorent : ils n'arrivent pas à se défaire de l'idée que la patrie française doit, d'une manière ou d'une autre, arriver à garder ses colonies. Eux aussi se demandent ce que deviendrait la France sans ses possessions : ils pensent qu'on peut trouver une forme viable de l'Union Française et sont à la recherche d'une formule de rechange. Pour mieux faire apparaître l'anomalie de cette juxtaposition d'une Métropole et de ses colonies, supposons le fait généralisé en Afrique : celle-ci serait alors condamnée à être fragmentée éternellement entre la France, l'Angleterre, le Portugal, l'Espagne, l'Afrique du Sud du Dr Malan, etc. Si on arrivait à masquer un tell morcellement de l'Afrique sous le vocable de progrès et de démocratie, notre pays ferait les frais de la démocratie mondiale en ce sens qu'il resterait divisé et exploité d'une façon unilatérale.
Nous avons donc un devoir à accomplir à l'égard de l'Europe : nous devons l'aider à se guérir des vieilles habitudes contractées par suite de l'exercice du colonialisme, l'amener à saisir le vrai sens de ses intérêts qu'elle n'arrive même plus à localiser. L'Europe toute seule est trop faible et à besoin d'un secours pour arriver à se faire. Or, elle se fera sans retard et sur des bases réellement démocratiques le jour où elle sera persuadée de la perte définitive de l'Afrique ; alors une Fédération européenne apparaîtra comme l'unique solution à tous ceux qui, jusqu'alors, se demandaient ce que deviendrait leur pays sans ses colonies.
4) Il pourrait exister un groupe composé d'éléments pensant que seule la lutte pour le pain quotidien importe, tout le reste n'étant que préoccupation d'intellectuel : il faut éviter de s'embarrasser de faux problèmes. On pourrait alors leur citer en exemple, le cas du Vietnam qui a été obligé de résoudre ces "faux problèmes" dans la jungle où il a fallu institué un enseignement en langue vernaculaire pour la formation des cadres. D'autre part, tout ce qui précède montre que l'on ne s'occupe de ces problèmes de culture que pour donner à cette lutte toute son efficacité pour la transformer en une lutte d'indépendance nationale.
Cet ouvrage n'est pas une "invention" sur des questions données : quiconque voudra se servir du marxisme comme guide d'action sur le terrain africain arrivera sensiblement aux mêmes conclusions.
Mais comprenons nous bien. Je tiens à dire que je ne fais aucune allusion à la véracité de la religion musulmane ou chrétienne. Je pense que tout Africain sérieux qui veut être efficace dans son pays à l'heure actuelle évitera de se livrer à des critiques religieuses. La religion est une affaire personnelle. Ici il est question uniquement des problèmes concrets qui doivent être résolu pour que chaque croyant puisse pratiquer librement sa religion dans des conditions matérielles meilleures. Il serait donc malhonnête de lire ce livre avec l'intention secrète d'y trouver une seul mot permettant de la jeter en criant au blasphème.

Cheikh Anta Diop

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Les électeurs votent dans le respect des gestes barrières

Sun, 05/17/2020 - 09:54

Le scrutin dans le cadre des communales et municipales a démarré ce dimanche 17 mai 2020 sur toute l'étendue du territoire. Les premiers votants ont accompli leur devoir civique aux environs de 7 heures tout en respectant les mesures sanitaires.

Des électeurs avec des masques couvrant la bouche et le nez, distance d'un mètre dans les files d'attente et désinfection des mains avant et après le vote avec du gel hydroalcoolique ; c'est le constat fait dans certains centres de votes ce dimanche 17 mai 2020 dans la 16e circonscription électorale à Cotonou, notamment au quartier Fidjrossè-Centre, 12e arrondissement. Il s'agit de l'Ecole maternelle publique de Fidjrossè, et l'Ecole Primaire Publique de Fidjrossè. Dès l'ouverture à 7 heures, ces centres de vote ont enregistré les premiers votants.
« Je suis venu vers 6h 45 minutes pour être parmi les premiers. Je me demandais comment le vote allait se dérouler en raison du Covid-19. Mais tout s'est passé bien. Je repars chez moi », a déclaré un électeur.
Des masques sont aussi mis à la disposition des électeurs. Les mesures particulières prises pour assurer la sécurité sanitaire des électeurs et des acteurs sont rigoureusement appliquées.
Aucun incident majeur n'est signalé. Les citoyens votent dans la discipline et l'ordre. La police veille aussi au bon déroulement du scrutin.

A.A.A

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Les USA appuient les services de santé communautaire au Bénin

Sat, 05/16/2020 - 21:53

Le Gouvernement des États-Unis a renouvelé son soutien financier aux services de santé communautaire au Bénin avec une contribution de plus de 5,4 milliards de FCFA. Cette assistance fait partie des actions de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) dans le but d'améliorer la santé maternelle et infantile et de lutter contre le paludisme.

Dans le cadre du Paquet des Interventions à Haut Impact (PIHI), un programme mis en œuvre en partenariat avec le Ministère de la Santé, les Directions Départementales de la Santé et les communautés elles-mêmes, le Gouvernement des États-Unis en plus de la formation des relais communautaires, se chargera de les doter en équipement de travail. L'USAID financera cette intervention dans 17 communes réparties comme suit : tout le département du Mono (Comè, Bopa, Houéyogbé, Grand-Popo, Lokossa, Athiémé), de la Donga (Bassila, Djougou, Copargo, Ouaké), certaines communes du département des Collines (Savalou, Bantè) et de l'Atlantique (Allada, Zè, Toffo, Abomey-Calavi, So Ava).

« Les relais communautaires sont la première ligne de défense contre les maladies au niveau communautaire et l'USAID est fier de soutenir le renforcement de ces services et systèmes de santé vitaux. Cette assistance américaine de 5,4 milliards de FCFA est le plus récent exemple du partenariat entre l'USAID et le Gouvernement du Bénin pour promouvoir la bonne santé dans le pays. » propos du Représentant Résident de l'USAID, M. Carl Anderson.

L'USAID prend un engagement pour les quatre prochaines années sur la base du succès de sa première phase de soutien au PIHI, qui a en 2014. Au total, l'USAID aura soutenu la santé communautaire avec plus de 11 milliards de FCFA sur 10 ans.

Le Gouvernement des États-Unis dépense 15 milliards de FCFA par an pour soutenir le Gouvernement du Bénin dans l'amélioration des services de santé et le renforcement du système de santé. Outre la santé communautaire, les États-Unis soutiennent également la lutte contre le paludisme, la prestation des services de planification familiale et le renforcement des chaînes d'approvisionnement des produits médicaux au Bénin.

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Les frontières terrestres fermées ce dimanche 17 mai

Sat, 05/16/2020 - 21:48

Par communiqué en date du 14 mai, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique Sacca Lafia informe de la fermeture des frontières terrestres et des débits de boissons ce dimanche 17 mai 2020. La tenue des marchés et des manifestations est également interdite. Ces mesures sont prises pour le bon déroulement du scrutin.

Selon le communiqué du ministre Sacca Lafia, « la tenue des marchés et des manifestations publiques est interdite sur toute l'étendue du territoire national le dimanche 17 mai 2020 de 06 heures à 20 heures ».
La deuxième mesure est relative à la fermeture des frontières terrestres de la République du Bénin avec les pays limitrophes du dimanche 17 mai 2020 à 00 heure au lundi 18 mai 2020 à 06 heures.
« Par ailleurs, la mesure de fermeture des débits de boisson et autres établissements assimilés, prescrite dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19 reste en vigueur », souligne le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique.
Sacca Lafia invite les populations à se conformer aux mesures afin que le scrutin du dimanche 17 mai 2020 se déroule dans le calme l'ordre et la discipline.
Les préfets de département et les maires de commune sont tenus de prendre chacun en ce qui le concerne, les dispositions nécessaires au strict respect des prescriptions.

A.A.A

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Le gouvernement annonce la fin de l'acquisition des masques en tissu

Sat, 05/16/2020 - 21:44

Fin de l'opération de fabrication de masques de protection contre le coronavirus destinés au grand public ce samedi 16 mai 2020.

Selon le gouvernement le nombre ciblé de masques est atteint. En dehors des commandes formelles déjà passées, tous les acteurs doivent arrêter de produire des masques à des fins de livraison à la CAME.

Le gouvernement adresse ses remerciements à tous les acteurs ayant répondu à l'appel lancé le 6 mai 2020 notamment les artisans, créateurs de mode, stylistes, designers, couturiers, couturières. Il salue également « le dévouement de tous ceux et celles qui ont contribué au niveau national ».

Pour le gouvernement, « une implication de tous reste nécessaire pour une application des gestes barrières visant à nous protéger et protéger les autres ».

A.A.A

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La CAF anticipe le paiement des primes aux clubs

Sat, 05/16/2020 - 21:40

Afin de réduire la charge financière des 32 clubs ayant atteint les phases de groupes de la Ligue des Champions de la CAF Total et de la Coupe de la Confédération de la CAF Total, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé d'anticiper le paiement de la dernière tranche des primes prévues pour les clubs participant aux Compétitions Interclubs pour la saison 2019/2020 suspendus en raison du Coronavirus.

Le paiement des primes qui a déjà commencé se fera sur la base des montants établis pour chaque compétition à savoir, de la phase initiale aux quarts de finale, avant la suspension des deux compétitions pour une période indéfinie en raison de la Covid-19. Le minimum garanti pour les clubs participant à la Ligue des Champions de la CAF Total est de 550 000 USD et 275 000 USD pour la Coupe de la Confédération de la CAF Total.
Selon le président de la CAF, Ahmad Ahmad, le monde du football, et par conséquent le football africain traverse des difficultés sans précédent. « La situation actuelle a eu un effet révélateur sur les parties prenantes du football africain », a-t-il souligné. Il indique que l'organisation qu'il préside reste sensible aux besoins des clubs, acteurs majeurs du football. D'où l'initiative du paiement à l'avance de leurs primes.
La faîtière du football africain a précisé qu'elle surveille de près l'évolution de la situation, et travaille avec les autorités compétentes, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), afin d'évaluer l'impact de la pandémie du Covid-19 sur le continent.
Des mesures relatives aux compétitions seront annoncées en temps opportun, a souligné la CAF.

F. A. A.

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Tiando invite les électeurs à accomplir leur devoir civique

Sat, 05/16/2020 - 21:37

A quelques heures du scrutin du dimanche 17 mai 2020 comptant pour l'élection des conseillers communaux et municipaux, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) Emmanuel Tiando a adressé un message à tous les électeurs.

A travers ce message, le président de l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin rassure tous les électeurs que comme à l'accoutumée, la CENA s'est investie dans la préparation de cette élection en se conformant aux dispositions du Code électoral et en concertation avec toute les parties prenantes.
« Vous avez eu l'occasion d'écouter les messages des partis politiques et de connaître aussi leurs candidats. C'est à vous que revient maintenant la parole en exprimant votre choix dans le secret de l'isoloir », a déclaré Emmanuel Tiando. A cet effet, il invite les uns et les autres à « vaincre la peur et à sortir massivement pour accomplir leur devoir civique ».
« Le contexte de ces élections est très spécial », a souligné le président de la CENA. M. Tiando exhorte les électeurs à « plus de prudence et plus de vigilance dans le déroulement du scrutin ». La question de la sécurité sanitaire, insiste-t-il, doit être considérée comme « le principal défi de ce scrutin ».
2.190.235 électeurs sont attendus dans 14.941 postes de vote répartis dans 7.840 centres de vote.

F. A. A.

Categories: Afrique

La fondation ABAKÈ distribue les masques dans les orphelinats

Sat, 05/16/2020 - 21:33

Une équipe de la fondation ABAKÈ est allée ce samedi 16 mai 2020, distribuer des masques de protection contre le Coronavirus et a fait don de vivres aux pensionnaires des centres d'accueil et de protection d'enfants "Maison Fifamè" d'Allada et Vidjingni les archanges de Dékanmey.

La 2 ème phase de la campagne de distribution de masques de protection contre le coronavirus initiée par la Fondation ABAKÈ a conduit une délégation de la fondation au Centre d'accueil et de protection d'enfants "Maison Fifamè" d'Allada. Le but de la visite de la délégation de la Fondation ABAKÈ, conduite par sa coordonnatrice nationale, Chérita Walter est de distribuer des masques de protection aux pensionnaires de "Maison Fifamè", de les sensibiliser sur les gestes barrières contre le coronavirus et de leur apporter assistance par un don de vivres composé de pâtes alimentaires, plusieurs kilos de riz et de litres d'huiles. « Nous sommes venus dans votre centre pour vous distribuer des masques de protection contre la pandémie du coronavirus et rappeler les gestes barrières et aussi vous soutenir avec un peu de vivres », a fait savoir le responsable en charge des médias de la fondation, Abd'el Khader Achirou. Un geste que les responsables du centre ont apprécié et salué. « Nous vous remercions pour ce soutien inattendu à l'endroit de ces enfants qui ont besoin d'assistance et de soutien pour leur éducation et épanouissement », a expliqué la responsable principale du centre la sœur Anagoko Geneviève. Elle a précisé que le Centre abrite les bébés qui ont perdus leur mère à la naissance.
« Ce sont des enfants qui ont besoin de l'aide pour continuer à vivre. Nous vous demandons de continuer à venir vers nous », a ajouté la sœur Sabine Glèlè.
Et le porte parole des orphelins du centre, Miracle B. a trouvé une citation de la bible pour remercier leurs bienfaiteurs « Tout ce que vous faites à ces enfants c'est à moi vous l'avez fait. Chers parents soyez bénis par le divin », a-t-il soutenu. Il faut préciser que ce sont les sœurs de Saint Augustin qui s'occupent des pensionnaires du Centre d'accueil et de protection d'enfants "Maison Fifamè" d'Allada.

Après le Centre d'accueil et de protection d'enfants "Maison Fifamè" d'Allada, la délégation conduite par Chérita Walter s'est rendue a Dékanmey pour la même opération de distribution de masques de protection de sensibilisation sur les gestes barrières contre le covid-19 et le don de vivres au Centre Vidjingni les archanges. Dans ce centre qui abrite 24 enfants handicapés et 15 cas sociaux, l'équipe de la fondation ABAKÈ a offert des masques de protection et des vivres après une séance de sensibilisation.
Heureuse de recevoir le soutien de la fondation ABAKÈ, la responsable du centre la sœur Blandine D. de Saint Augustin a remercié la donatrice « Nous vous remercions pour votre appui. Votre soutien nous va droit au cœur et si pour les fois à venir vous pouvez nous aider à élargir notre réfectoire ce serait une grande joie ».
Mme Walter n'est pas restée insensible à la doléance de la sœur Blandine D. elle a fait savoir qu'elle rendra compte et dès qu'une décision sera prise dans ce sens, elle informera les responsables du centre.
Il faut souligner que la Fondation ABAKÈ a fait confectionner par des couturiers locaux déjà 13000 masques, et fabriquer au Bénin des gels hydro alcooliques qui sont entièrement distribués gratuitement aux personnes les plus exposées et vulnérables. Toutes les actions réalisées par la fondation au Bénin peuvent être consultées sur le site : https://www.abakesfoundation.org/.

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Le centenaire de Nonvitcha aura lieu en 2021

Sat, 05/16/2020 - 14:38

Pas de Nonvitcha en 2020. A travers un communiqué radiodiffusé, le président fédéral de l'Association Nonvitcha Norbert Kassa informe les communautés Xwla, Xwéla et assimilés du Bénin et de la Diaspora ainsi que les sponsors et la population béninoise que la 99eme édition de Nonvitcha n'aura pas lieu en 2020.

Ladite décision de report de Nonvitcha 2020 est prise dans le but de respecter les mesures prises par le gouvernement notamment l'interdiction de tout rassemblement à caractère festif afin de limiter la propagation de la pandémie du coronavirus.
Le président du Bureau Exécutif Fédéral de l'Association Nonvitcha invite les uns et les autres à une vigilance permanente et un respect strict des mesures prescrites par le gouvernement et les autorités sanitaires du Bénin.
‹‹ (...) Il y va de notre propre vie et de celle des autres. Saisissons cette occasion pour renforcer notre santé, afin de nous tenir prêts, en pleine forme pour la Commémoration du Centenaire de Nonvitcha en 2021››, conseille M. Kassa.

A.A.A

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Plusieurs candidats décédés

Sat, 05/16/2020 - 14:32

Inscrits sur les différentes listes déposées à la Commission électorale nationale autonome (CENA), certains candidats aux élections communales et municipales du 17 mai 2020 ne pourront pas prendre part à la compétition.
Simplement parce que la nature en a décidé autrement. Pour diverses causes, ils sont passés de vie à trépas. Au nombre de 05, on dénombre 01 à Cotonou, 01 à Sèmè-Kpodji, 01 à Adjarra et 02 à Avrankou.

F. A. A.

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Adolphe Ogouyon, directeur technique national par intérim

Sat, 05/16/2020 - 03:58

A côté des concurrents tels que Moïse Ekué, Fortuné Glèlè, Édouard Johnson, Mathias Déguénon, Lafiou Yessoufou, Wabi Gomez et Eustache d'Almeida, c'est le quintuple champion du Bénin avec ‘'Les Dragons de l'Ouémé qui a été retenu.
Le nouveau patron de la direction technique par intérim des Ecureuils du Bénin est né le 20 février 1956. Il a démarré son parcours professionnel dans les années 1986.
Pour avoir évolué à 86 reprises au sein de la sélection nationale, Adolphe Ogouyon a à son actif, une expérience avérée. Il a été cinq fois champion du Bénin avec les "Dragons de l'Ouémé".
Le nouveau directeur technique par intérim a fait ses preuves en France dans le club de Blois jusqu'en 1994. Il fut aussi entraîneur au centre de formation du FC Nantes. Ces dernières saisons, il a coaché les équipes de Première Division féminine de l'En avant Guingamp (2010 à 2012) puis de l'ASPTT Albi (2015 à 2017), clubs avec lesquels il a obtenu plusieurs maintiens consécutifs dans l'élite.
A la tête de l'équipe première des Violettes, Adolphe Ogouyon a eu la responsabilité sportive de l'ensemble des catégories de la Section Féminines à Toulouse.

F. A. A.

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Voici le mode d'attribution des sièges

Sat, 05/16/2020 - 03:56

Le directeur adjoint de la cellule en charge des affaires juridiques, administratives et de la gestion du patrimoine électoral à la CENA, Rufin Domingo, a présenté ce vendredi 15 mai 2020 aux représentants des formations politiques, le mode d'attribution des sièges pour les municipales et locales selon les dispositions du nouveau Code électoral en République du Bénin.

Selon l'article 184 du Code électoral, « seules les listes ayant recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national, sont éligibles à l'attribution des sièges ».
Le même article stipule que « le nombre de sièges à attribuer à chaque arrondissement est déterminé en divisant l'effectif de sa population par le quotient communal. Le total des entiers obtenus dégage le nombre de sièges provisoires pourvus. Le reste de sièges est attribué, un à un dans l'ordre décroissant des parties décimales jusqu'à épuisement des sièges restants ».
« En cas d'égalité entre deux (02) parties décimales, l'arrondissement le plus peuplé l'emporte », précise l'article 184.
L'article 185 précise qu' « en tout état de cause, chaque arrondissement dispose au minimum d'un siège au Conseil communal ou municipal, quelle que soit sa population ».
A en croire Rufin Domingo, « les sièges sont attribués aux candidats en fonction de la déclaration de candidatures qui avait été déposée à la CENA »
Conformément à l'article 187.1, « il est attribué à la liste qui a obtenu la majorité absolue ou à défaut 40% au moins des suffrages exprimés, un nombre de siège égal à la majorité absolue des sièges à pourvoir ».
« Au cas où deux (02) listes de candidats obtiendraient chacune au moins 40% des suffrages exprimés, il est attribué à la liste ayant obtenu le plus fort suffrage, la majorité absolue des sièges à pourvoir », dispose l'article 187.2.
Selon l'article 187.3, « une fois l'attribution effectuée, les sièges restants sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne à l'exclusion des listes ayant obtenu moins de 10%.
Le code électoral en son article 187.4 précise que « Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l'attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d'égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d'être proclamés élus ».
« Si aucune des listes n'a recueilli la majorité absolue, ni les 40% au moins des suffrages, les sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne à l'exclusion des listes ayant obtenu moins de 10% des suffrages exprimés », indique l'article 187.5.
Dans les circonscriptions électorales comptant un siège, l'article 187.6 indique que les membres du Conseil communal et municipal sont élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Dans ce cas, le candidat qui a obtenu le plus de suffrages exprimés est proclamé élu. En cas d'égalité de voix entre deux ou plusieurs candidats, le plus âgé est désigné Conseiller communal ou municipal.
D'après Rufin Domingo, « dans le cas où aucune des listes éligibles n'arrive à recueillir 10% au sein de l'arrondissement, les sièges ne pourront pas être répartis et la CENA sera obligé de réorganiser les élections dans les arrondissements concernés ».

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Un candidat du BR décédé ce vendredi

Sat, 05/16/2020 - 03:53

Le parti Bloc Républicain (BR) est en deuil dans la commune d'Avrankou. Le candidat tête de liste dans l'arrondissement d'Atchoukpa pour les élections communales et municipales de dimanche prochain n'est plus. Martin Houngbo a rendu l'âme ce vendredi 15 mai 2020 à l'hôpital Louis Pasteur de Porto-Novo.
Âgé de 35 ans, Martin Houngbo est titulaire d'un diplôme de comptabilité obtenu à l'école normale supérieure.
F. A. A.

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Blanche Honvou, une pièce maîtresse de l'UDBN à Porto-Novo

Sat, 05/16/2020 - 03:50

Candidate aux élections communales 2020, Blanche Honvou de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) compte faire rayonner le parti dans le troisième arrondissement de la commune de Porto-Novo.

La présidente de l'UDBN Claudine Afiavi Prudencio s'est engagée dans la course des élections communales avec des femmes amazones. Au nombre des femmes positionnées sur la liste du parti se trouve la candidate Blanche Honvou. La deuxième titulaire sur la liste du maïs nourricier dans le troisième arrondissement de Porto-Novo, Blanche Honvou est connue pour sa rigueur et sa discipline dans la gestion des affaires.
Blanche Honvou est aussi une femme qui soutient les jeunes dans leurs différentes initiatives. Dans le social, elle apporte également son soutien à plusieurs veuves et enfants démunis. Grâce à son leadership, la candidate de l'UDBN compte relever les nombreux défis fixés par son parti une fois élue au conseil municipal de Porto-Novo.
Les électeurs du 3ème arrondissement de la ville capitale promettent une victoire écrasante de l'UDBN au soir du 17 mai prochain.
A.A.A

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