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24 Heures au Bénin

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Updated: 4 days 22 hours ago

La marche de protestation contre le racisme à Cotonou reportée

Thu, 06/11/2020 - 22:21

Prévue pour ce jeudi 11 juin 2020, la marche de protestation contre les violences policières et le racisme au Etats-Unis n'a pu se tenir. Les organisateurs en raison de contraintes de dernières minutes, ont dû inviter les populations qui ont massivement fait le déplacement de la place de l'Etoile-rouge, à rentrer chez eux.

Les Cotonois devront attendre encore un peu avant de manifester leur ras-le-bol contre la barbarie et le racisme dont sont l'objet les Afro-américains aux Etats-Unis. La marche de protestation annoncée pour ce jeudi, malgré son autorisation par le préfet par intérim du Littoral Jean-Claude Codjia, et les différentes mesures prises pour éviter la propagation de la maladie de Coronavirus, est reportée à une date ultérieure.
Dr Emmanuel Sèdégan, un ancien conseiller technique à la réforme institutionnelle de Boni Yayi, initiateur de la marche, a invité les populations de Cotonou à une date ultérieure.
Les marcheurs devraient prendre départ de la place de l'Etoile-rouge pour échouer au ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Objectif, dénoncer le racisme et les violences policières orchestrées aux États-Unis à l'endroit des Afro-américains, et crier leur ras-le-bol face à la mort de George Floyd.

F. A. A.

Categories: Afrique

La CEB salue les mesures prises par le gouvernement

Thu, 06/11/2020 - 22:18

Au terme de sa troisième session plénière ordinaire au titre de l'année pastorale 2019-2020 ce jeudi 11 juin 2020, la Conférence Episcopale du Benin (CEB) a salué les dispositions prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19.

Le gouvernement a depuis quelques jours allégé les dispositions prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus optant ainsi pour un retour progressif à la vie normale.
La CEB a salué les différentes mesures adoptées par le gouvernement et s'est réjouie de la prise de mesures d'atténuation des effets socio-économiques de la pandémie de la Covid-19 destinées à soulager la souffrance des couches sociales les plus défavorisées du Bénin.
Se réjouissant de l'amélioration des conditions sanitaires ayant abouti à la reprise des célébrations publiques, les Evêques du Bénin ont apprécié les innovations pastorales déployées par les prêtres pour soutenir et accompagner les fidèles.
La CEB invite le peuple béninois à poursuivre l'observance des gestes barrières telles que le lavage des mains, le port de masque et le respect de la distanciation sociale d'au moins un mètre.
A.A.A

Categories: Afrique

Bio Tchané rassure du Plan gouvernemental pour atténuer les effets socioéconomiques

Thu, 06/11/2020 - 20:04

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, a animé ce jeudi 11 juin 2020, une conférence de presse sur le Plan gouvernemental annoncé ce mercredi en Conseil des ministres et destiné à atténuer les effets socioéconomiques de la pandémie du Coronavirus au Bénin.

Le Plan de riposte selon le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, est la réponse aux effets néfastes de la crise à la Covid-19 sur l'économie du Bénin, à l'instar de celles des autres pays de la planète.
A cet effet, le gouvernement, renseigne-t-il, a revu à la baisse les prévisions de la croissance économique en la ramenant à « 3,5%, contre 7,6% initialement retenu pour l'année 2020 ».
Dans le but d'apporter une réponse à cette situation, le gouvernement du Bénin a mis en place un plan de soutien et de riposte au secteur productif, a souligné Bio Tchané.
Ce plan qui a une portée fortement sociale comporte des mesures en faveur des entreprises formelles, des artisans et petits métiers de services de l'informel », a-t-il ajouté.
Le ministre d'État a souligné que les mesures sont évaluées à environ 74,12 milliards FCFA, et regroupées en trois points.
Le premier concerne un soutien d'un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises surtout les PME. Cette dotation est destinée à la prise en charge des salaires des employés déclarés, au remboursement des crédits de TVA, à l'exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur (TVM). Elle prend aussi en compte les loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarées. Cette dotation est également destinée à la prise en charge intégrale des factures d'électricité et d'eau pendant 03 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA. Le gouvernement a également créé un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA pour permettre aux acteurs économiques et aux entreprises d'avoir accès à des crédits à taux zéro dans les banques et les systèmes financiers décentralisés (SFD).
La deuxième batterie de mesures est purement sociale et consiste à un appui de 4,98 milliards de FCFA destinés aux artisans et ceux exerçant de petits métiers. Il prend en compte 55.000 personnes exerçant dans les branches suivantes : soins corporels, coiffure, couture, bars restaurants, maquis et discothèques. Il s'agit de ceux d'entre eux qui se sont inscrits sur la plateforme digitale ouverte à cet effet, ainsi que dans les mairies et centres de promotion sociale.
Enfin la troisième catégorie des mesures sociales du gouvernement est une subvention de portée générale, qui s'applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l'électricité et d'eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.
Selon le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, le souci du gouvernement est d'alléger le plus possible les peines des concitoyens et des entreprises les plus frappées par la crise du Coronavirus. Il a par ailleurs précisé que le gouvernement du président Patrice Talon envisage également une subvention particulière au profit des pauvres et extrêmes pauvres dès la fin de l'opération de leur identification qui est en cours. Le montant de cette subvention n'est pas pour le moment évalué, a informé Abdoulaye Bio Tchané.
Un mécanisme de soutien au secteur agricole sera défini et mis en œuvre selon l'ampleur de l'impact dans chaque filière concernée, a-t-il annoncé.
Sur le volet sanitaire de la crise, le Bénin s'est distingué par des mesures réalistes adaptées à son contexte socioéconomique et à son environnement social, a apprécié le ministre d'Etat. Ce qui lui a valu de nombreuses félicitations venant d'autres pays, qui n'ont pas hésité à s'inspirer du modèle béninois de riposte.
« Une fois encore, le génie béninois a parlé », s'est réjoui Abdoulaye Bio Tchané indiquant que c'est dans cet esprit de clairvoyance, d'efficacité et de réalisme que les mesures sociales annoncées en conseil des ministres ont été prises.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'abbé Mathias Vigan renvoyé de l'église catholique

Thu, 06/11/2020 - 19:58

Le pape Mathias Vigan de la mission de Banamè n'est plus prêtre de l'Eglise Catholique. C'est ce qu'a notifié Mgr Victor Agbanou dans un communiqué final au terme de la troisième session plénière de la Conférence épiscopale du Bénin, tenue du 9 au 11 juin 2020 à Ouidah.

Selon Mgr Victor Agbanou, la Conférence épiscopale du Bénin a reçu de Rome, un courrier de la Congrégation pour la doctrine de la foi, portant renvoi de l'état clérical de Monsieur l'abbé Mathias Vigan. Certes il y a plusieurs années que Mathias Vigan a choisi la mission de Banamè. Ce dernier n'est plus prêtre de l'Eglise catholique romaine. La décision officielle de sa radiation a été notifiée à la Conférence épiscopale du Bénin le 30 mars dernier.
Né le 24 février 1967 à Wokou, un petit village de la commune de Djidja, dans le département du Zou, Mathias Vigan a été ordonné prêtre dans l'église catholique romaine le 30 octobre 1999. Après quelques années de sacerdoce, il rejoint la secte fondée par une jeune femme à Banamè (Abomey).
Parfaite de Banamè, de son vrai nom Vicentia Tadagbé Chanvoukini fonde en 2010 la Mission catholique de Banamè et se réclame Dieu Esprit Saint ou le Dieu visible.
En novembre 2012, Dame Parfaite consacre l'abbé Mathias Vigan, Pape Christophe XVIII, le principal berger, représentant et frère jumeau du seigneur et sauveur Jésus-Christ à la tête de la Mission sur la Sainte colline à Banamè.
L'Église de Banamè a attiré des milliers de fidèles et en dépit des mises en garde des évêques, des prêtres et des religieuses ont quitté l'Église catholique pour rejoindre la mission.
L'abbé Mathias Vigan a été excommunié avant d'être renvoyé de l'Eglise catholique romaine.

A.A.A

Categories: Afrique

ARISE distribue 80 000 tests de détection à ses partenaires africains

Thu, 06/11/2020 - 17:59

En partenariat avec la Fondation du fonds souverain singapourien Temasek, ARISE distribue actuellement des kits de test au Gabon, au Bénin, au Togo et en Mauritanie permettant la réalisation de 80 000 tests de diagnostic du Covid-19 au niveau national. Objectif : donner un coup d'accélérateur au dépistage du virus dans ces pays, et apporter une aide supplémentaire aux gouvernements, dans leur lutte active contre la pandémie.

Afin de prolonger son engagement dans la lutte contre la pandémie dans ses pays d'opération, ARISE organise la distribution de kits de test de dépistage du Covid-19 au Gabon, au Bénin, au Togo et en Mauritanie, avec le soutien de la Fondation internationale Temasek, l'organisation caritative du fonds souverain singapourien éponyme. Cette action s'inscrit ainsi dans la continuité de la distribution massive de matériel médical (masques, gants, gel désinfectant, tenues de protection, thermoflashs médicaux…) réalisée en Afrique de l'Ouest entre le 29 mars et le 6 avril dernier. Grâce à cette initiative conjointe, 80 000 tests de dépistage du Covid19 pourront être réalisés dans ces quatre pays où la pandémie n'est pas encore contrôlée.

Développée par l'Agence pour la science, la technologie et la recherche (A*STAR) et l'hôpital Tan Tock Seng de Singapour, le Fortitude Kit 2.0, qui a déjà été déployé dans une vingtaine de pays, permet de détecter la présence du virus SARS-CoV-2 à l'origine du Covid-19 rapidement et avec une grande précision. Comprenant tout le matériel nécessaire à la réalisation de tests virologiques RT-PCR, qui nécessitent un prélèvement nasal, 200 tests peuvent être réalisés à partir de chaque kit. Sa technologie, qui cible la partie du génome du virus la moins sujette aux mutations, permet de détecter en temps réel le matériel génétique du virus et d'obtenir un diagnostic en 90mn, sans risque de faux positif ni de faux négatif.

« Après avoir mis à disposition de ses partenaires africains des millions d'équipements médicaux de première nécessité très rapidement après les premiers cas de contamination sur le continent, ARISE tient aujourd'hui à les accompagner dans leur sortie de crise. En garantissant la fiabilité des résultats de détection du Covid, les tests de dépistage issus du Fortitude Kit 2.0 permettront de renforcer les capacités locales de diagnostic, contribuant à endiguer la circulation locale du virus », souligne Alain Saraka, directeur financier d'ARISE.

À PROPOS D'ARISE
ARISE est une entreprise panafricaine de solutions d'infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l'Afrique. Nous identifions les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et nous concevons, finançons, construisons et exploitons les
infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel. Nous développons nos écosystèmes industriels aux côtés de nos partenaires locaux et de nos gouvernements hôtes, avec le soutien de nos principaux actionnaires Olam, AP Moller Capital, Africa Finance Corporation, Meridiam et STOA afin de garantir que nos opérations aient le plus grand impact possible. ARISE comprend aujourd'hui trois sociétés distinctes : ARISE Integrated Industrial Platforms (IIP), ARISE Ports & Logistics (P&L) et ARISE Infrastructure Services (IS)
.

Sarah Adnane
Directrice de la communication

Categories: Afrique

ORABANK

Thu, 06/11/2020 - 15:26
Categories: Afrique

Un jeune homme arrêté à l'Eglise de Gbèdégbé pour vol

Thu, 06/11/2020 - 15:24

Vol dans la maison de Dieu. Un jeune homme a été pris en flagrant délit de vol ce mardi 09 juin 2020 sur la paroisse Saint-Louis de Gbèdégbé à Cotonou.

Alors qu'il était en plein acte de vol, le jeune homme a été surpris par des fidèles. Il a tenté de s'emparer de quelques objets de la paroisse. Selon des témoins, le jeune voleur a essayé aussi d'ouvrir la caisse d'argent entièrement fermée. Il a été confié au chef quartier.

A.A.A

Categories: Afrique

Un homme meurt en voulant expérimenter un gris-gris

Thu, 06/11/2020 - 12:32

La localité de Montéo, dans la commune de Savè a connu un drame le 09 juin dernier. Un jeune cultivateur âgé d'environ 30 ans a perdu la vie alors qu'il voulait expérimenter la puissance de son nouveau gris-gris conçu pour le protéger des objets tranchants.

Le jeune cultivateur, après avoir dîné avec sa femme dans la nuit de mardi dernier, aurait sollicité l'aide de certains petits garçons pour essayer l'efficacité de son nouveau gri-gris, selon Frissons radio. Ces derniers devraient user d'un coupe-coupe pour lui couper le bras gauche. Le jeune garçon s'exécute mais le gris-gris n'ayant pas marché, le cultivateur s'est retrouvé le bras gauche amputé. Alertée par les pleurs des garçons, l'épouse sort en criant pour ameuter tout le village.
Conduit d'urgence à l'hôpital de la localité, la victime qui a perdu beaucoup de sang n'a pas survécu à ses blessures.
Face au drame, les deux garçons ont disparu. Ils sont actuellement recherchés par la police.

F. A. A.

Categories: Afrique

La police déclenche un opération ce vendredi à Cotonou

Thu, 06/11/2020 - 12:32

Une patrouille d'intervention des éléments de la police républicaine va s'effectuer ce vendredi 12 juin 2020 sur divers tronçons de la ville de Cotonou. Les commissaires des unités de police de la ville ont été instruits à l'effet d'organiser l'opération ‘'Piste cyclable, surcharge, non respect des mesures de prévention contre la pandémie actuelle du Coronavirus notamment à bord des véhicules taxis bus, mini-bus etc''.
Selon un message de la hiérarchie policière, la patrouille va démarrer dans la matinée de vendredi à 07 heures et prendra fin à 10 heures. Les responsables de la police mettent en garde contre tout acte de rançonnement au cours de l'opération, qui sera menée sous le contrôle des chefs d'unités.

Les axes d'intervention de l'opération

PK3-Abattoir : Commissariat du 1er arrondissement
Carrefour Dédokpo- Sacré-Cœur : Commissariat du 3ème arrondissement
Carrefour La Béninoise- PK3 : Commissariat du 4ème arrondissement
Carrefour Ciné Vog- carrefour Zinsou : Commissariat du 5ème arrondissement
Carrefour Lègba-carrefour de Souza-Marina : Commissariat du 6ème arrondissement
Marina-Étoile rouge : Commissariat du 7ème arrondissement
Étoile rouge-Agontinkon : Commissariat du 8ème arrondissement
Carrefour Agla-Bénin-Marché : Commissariat du 9ème arrondissement
Pylônes- Cica-Toyota : Commissariat du 10ème arrondissement
Étoile rouge- Carrefour Kossi : Commissariat du 11ème arrondissement
Mosquée Cadjèhoun-Passerelle Bon Pasteur : Commissariat du 12ème arrondissement
Carrefour Bénin-Marché- Echangeur Godomey : Commissariat du 13ème arrondissement
Carrefour Delorme- Les 4 Thérapies : Commissariat de Dantokpa

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin et la Suisse signent des accords

Thu, 06/11/2020 - 12:31

Dans le cadre du Programme d'appui à la qualité de l'éducation (PAQUE), le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci et la Directrice résidente du bureau de la Coopération suisse Valérie Liechti ont signé le mardi 09 juin 2020, une série d'accords.

Contribuer à l'amélioration de la qualité de l'éducation et des résultats de l'apprentissage au niveau de l'éducation de base au Bénin, tel est l'objectif du « Programme d'appui à la qualité de l'éducation (PAQUE) 2019-2031 ».
La Coopération suisse avec l'aide des partenaires intervenant dans le domaine (Unicef, Plan international, Consortium aide et action et l'Ong Graines de paix) veut soutenir les efforts du gouvernement dans le secteur de l'éducation.
Selon Valérie Liechti, directrice résidente du bureau de la Coopération suisse, le coût global du Programme s'élève à 15 milliards de FCFA et 4,8 milliards de FCFA ont été débloqués pour la période de 2019 à 2023.
Les groupes cibles sont entre autres les enseignants de 1830 établissements des zones d'invention du PAQUE, les inspecteurs et conseillers pédagogiques et les élèves des départements du Zou, du Borigou, de l'Alibori et de l'Atacora.
« Nous nous réjouissons que ce programme puisse contribuer à ce que les enfants restent davantage à l'école », a affirmé la directrice résidente du bureau de la Coopération suisse.
Se réjouissant de la bonne santé des relations entre la Suisse et le Bénin, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Aurélien Agbénonci a rappelé l'importance que le gouvernement Talon accorde au secteur de l'éducation.
A.A.A

Categories: Afrique

Le PAM soutient le Gouvernement en milieu scolaire

Thu, 06/11/2020 - 12:31

Les responsables du Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont effectué une tournée le 09 juin 2020 dernier dans certaines écoles à Ifangni dans le département du Plateau. Des dons de dispositifs de lave-mains, du savon suivis des séances de sensibilisation sur la pandémie du cornavirus ont été les grands moments de cette visite.

Assurer le suivi des écoles à cantines scolaires, inculquer les règles d'hygiène et les gestes barrières contre le Covid-19 aux enfants. C'est à cet exercice que les responsables du Programme Alimentaire Mondial (PAM) se sont essayés ce 9 juin 2020 à Ifangni.
L'objectif est de renforcer les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pandémie.
Le gouvernement du Bénin, dans la perspective de trouver une solution atténuante pour la tenue à bonne date de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP), a décidé depuis le 11 mai dernier, de la reprise des cours dans les écoles primaires publiques, en l'occurrence les classes de CM2.
Ce contexte, quoique inhabituel pour les écoliers, a laissé l'école presque sans vie.
Pour redonner confiance aux apprenants des écoles à cantines scolaires du Bénin dont il a la charge, le PAM s'est mis dans la danse en s'adaptant au nouvel environnement créé par le coronavirus.
Une tournée a donc été initiée pour s'enquérir de la situation sur le terrain. De l'EPP Djègou Nagot dans l'arrondissement de Daagbé à l'EPP Gbénonkpo, l'ambiance est la même. Le personnel enseignant et les enfants travaillent dans le respect du port obligatoire de masque tel que recommandé par le gouvernement.
La distanciation sociale d'au moins un mètre est scrupuleusement respectée. L'enjeu semble être cerné de tous comme le témoigne la petite Andréa Akpiti, écolière en classe de CM2 à l'EPP Gbénonkpo : ‹‹ Je porte mon masque à cause du Covid-19 ››. Pour son camarade de classe Alosè Abraham, ‹‹ le coronavirus est venu pour nous tuer. C'est pourquoi nous portons les cache-nez et lavons régulièrement les mains à l'eau et au savon ››.
Même si le lavage des mains était déjà une activité d'hygiène intégrée à l'offre de repas aux enfants à l'école dans le cadre du programme des cantines scolaires, l'avènement du coronavirus est venu renforcer l'hygiène des mains.
Les partenaires du PAM qui sont en contact avec les communautés, ont donc intégré la sensibilisation sur ce geste barrière dans leurs interventions habituelles. Ceci, pour adapter le fonctionnement des cantines scolaires au contexte du temps. ‹‹ Avec les nouveaux dispositifs et savons offerts par le PAM, les enfants lavent désormais les mains cinq fois entre 8h et la fin des repas de midi. Le geste continue jusqu'à leur retour à la maison ››, confie Pierre Zanvokindo, Directeur de l'EPP Gbénonkpo.
Des séances de simulations sur la distanciation sociale et les règles d'hygiène ont été menées. Ce que les écoliers ont vivement apprécié tout en remerciant le PAM et le Gouvernement du Président Patrice Talon pour tout ce qu'ils font en faveur de l'école béninoise.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

10 personnes condamnées lundi dernier

Thu, 06/11/2020 - 12:30

La 2ème Chambre de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a vidé le lundi 08 juin dernier, 12 dossiers lors d'une audience correctionnelle. Sur l'ensemble, 10 accusés ont été condamnés pour des faits de fraude pour examens et concours publics, d'escroquerie par le biais d'un système informatique, ou d'un réseau de communication électronique.

Sur les 10 personnes inculpées, 04 ont été condamnées à 05 ans d'emprisonnement ferme ; 03 autres à 05 ans dont 04 ans ferme et un avec sursis. Deux autres accusés ont été condamnés à 05 ans d'emprisonnement dont 03 fermes et 02 de sursis, et une personne a écopé de 05 ans d'emprisonnement dont deux ferme et 03 de sursis.
La Chambre correctionnelle a acquitté deux autres accusés au bénéfice du doute.
Les personnes condamnées devront également payer des amendes dans les caisses du Trésor public. Le montant total des amendes est estimé à 13,5 millions de francs CFA.

F. A. A.

Categories: Afrique

Armand Gansè quitte son poste pour la Sogema

Thu, 06/11/2020 - 08:31

Armand Gansè n'est plus le premier adjoint au maire de Bohicon.
Le poste est désormais occupé par le conseiller Agbo Florentin.

Quelques jours après sa désignation au poste de premier adjoint au maire de Bohicon, Armand Gansè vient de décliner l'offre pour conserver son poste de directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema), à Cotonou. Cette structure d'État gère les grands marchés de la capitale économique que son Dantokpa, Gbogbanou et Ganhi.
Selon les confidences, faute d'avoir le poste de maire de la ville carrefour, M. Gansè a préféré conservé celui de DG Sogema.
Le poste de chef du premier arrondissement de la commune est attribué à M. Guedezounme.
L'exécutif du conseil communal de Bohicon se présente désormais comme suit : Maire : Me Rufino d'Almeida, Premier adjoint : Agbo Florentin, Deuxième adjoint : Élisabeth Agbossaga.

Categories: Afrique

L'ex Société Sucrière de Savè un cas pratique d'abus de pouvoir

Thu, 06/11/2020 - 02:02

Le 05 juin 1990, à l'initiative de Monsieur Fatiou ADEKOUTE alors ministre de l'industrie, le gouvernement de transition dirigé par Nicéphore Dieudonné Soglo avait mis fin aux activités de production et d'exploitation de la Société Sucrière de Savè par la Société AGRIMATEC de feu Antoine CODJIA. Trente (30) ans après la fermeture du plus grand complexe industriel du Bénin, votre journal publie les coulisses d'un dossier à rebondissements.

Les faits

A partir du 15 Octobre 1988, selon le protocole d'accord signé en 13 points avec les deux Etats propriétaires que sont le Bénin et le Nigéria, la société AGRIMATEC prenait en main la réhabilitation du complexe Sucrier de Savè, qui avait cessé toutes ses activités de fabrication de sucre depuis 1986 à cause de moyens financiers.
Le protocole d'accord en date du 27/09/1988 avait donné à AGRIMATEC, quatre ans de libre exploitation du Complexe sur ses propres investissements et à partir de la quatrième année le paiement d'un loyer sera fixé d'accord parties à la suite de la signature d'un contrat définitif de location gérance.
Ainsi, du 15/10/1988 au 31 Août 1990 AGRIMATEC a effectué des investissements sur fonds propres : 3.034.811.686 FCFA, 40.813.468 FCFA d'immobilisation sur le site et 465.801.478 FCFA de prestation de service en assistance technique avec la préparation de 1.500 hectares de canne plantée pour la campagne suivante.

Les résultats prévisionnels avec au total 3.541.552 F CFA d'investissements réalisés sur fonds propres au 31 Août 1990 doivent être pour les campagnes 1990/1991 et 1991/1992 de six milliards (6.000.000.000) Francs CFA.
Malheureusement, au terme de 18 mois seulement d'exploitation du Complexe sur les quatre 04 années de différé prescrit par le Protocole en date du 27/09/1988, le Gouvernement béninois de transition dirigé par le Premier Ministre Nicéphore Dieudonné SOGLO a rompu ledit Protocole et dans les conditions suivantes :

En Avril 1990 alors qu'AGRIMATEC se trouvait en pleines activités de pré-campagne, s'étaient déclenchées des grèves avec actes de vandalisme téléguidés par certains responsables de partis politiques nés juste après la Conférence Nationale des Forces Vives.
Comme motif essentiel de leurs mouvements de trouble, les travailleurs comme ceux qui sont restés en activité sous la gestion d'AGRIMATEC exigeaient le paiement de leurs arriérés de salaire imputables à la gestion antérieure du Complexe par les dirigeants de la Société Sucrière de Savè, arriérés de salaire dont le paiement incombe aux Etats propriétaires (BENIN et NIGERIA).
Les Ministres Jean FELIHO et Fatiou ADEKOUTE du Gouvernement de transition SOGLO et le Ministre Fédéral de l'industrie du NIGERIA dépêchés à Savè pour la tenue d'une réunion de concertation et de mise au point sur la situation, avaient demandé à Monsieur CODJIA Antoine de payer les dix jours de grève à tous les employés grévistes qui seront amenés à reprendre immédiatement le travail.
Après, le Gouvernement du Bénin en calmant les esprits se chargera de concert avec le NIGERIA de trouver une solution définitive aux arriérés de salaire d'avant le 15 Octobre 1988 et qui ne peuvent pas concerner AGRIMATEC.
Monsieur Antoine CODJIA sans contestation avait, séance tenante payé les dix jours d'arrêt de travail, avec l'espoir de voir les ouvriers reprendre aussitôt le travail après le départ des deux délégations Ministérielles (BENIN-NIGERIA).
Mais contrairement à la promesse faite lors de cette réunion de concertation à Savè par les Ministres Jean FELIHO et Fatiou ADEKOUTE du Gouvernement de transition SOGLO, c'est plutôt un message porté N°4L/016/CAB/SP/SVE du 05 Juin 1990 décidant de l'arrêt de toute activité sur le Complexe Sucrier de Savè par AGRIMATEC qui avait été pris.
En réponse à cette mesure d'arrêt d'activités sur le site, AGRIMATEC avait estimé devoir écouler son stock de sucre produit lors de la dernière campagne pour payer ses créanciers en attendant la solution au problème des travailleurs par les deux Gouvernements du BENIN et du NIGERIA.
Mais en réaction, le Ministre Fatiou ADEKOUTE adressa un courrier à Monsieur Antoine CODJIA pour dire que l'Etat Béninois détient sur AGRIMATEC une créance principale de 921.282.616 F CFA.
Ainsi après avoir inventé une créance de 921.282.616 FCFA dans une lettre en date du 11 Juin 1990, le Ministre de l'Industrie Fatiou ADEKOUTE a fait saisir le stock de sucre d'AGRIMATEC dont la vente aux enchères publiques avait été confiée à Maître Germain LIGAN ès qualités d'Officier Ministériel.
Pour empêcher AGRIMATEC de reprendre possession du Complexe, il avait fait nommer par le Tribunal de Cotonou un administrateur provisoire en la personne de AHOUANSOU Souwin Cyprien, qui pendant six ans avait régné en maître absolu sur le Complexe sans produire un grain de sucre en dépit d'importants fonds mis à sa disposition par le Trésor Public.
Monsieur Antoine CODJIA qui avait investi pour la réhabilitation du Complexe Sucrier de Savè, tous ses fonds destinés également aux activités de ses autres sociétés (BEPCIPI-THIA VOYAGE et établissements) s'est retrouvé dépourvu d'argent et voué à l'immobilisme depuis 1990 jusqu'à sa mort en 2013.
Outre les nombreuses saisies sur ses biens au BENIN et au TOGO, ses deux appartements meublés, de grand standing sis à PARIS, sur les CHAMPS ELYSEES et à VERSAILLES, ont été vendus en France par la Société SEEM et SUCRE ET DEVELOPPEMENT avec la contribution des banques françaises domiciliataires des traites qu'il a avalisées pour le règlement des prestations de service et d'assistance technique sur le Complexe Sucrier de Savè en 1990.
Bien que la vente en France de deux appartements personnels de sieur CODJIA Antoine ait servi pour payer les créances des sociétés SEEM et SUDE, une autre action en recouvrement des même créances a été initiée au Bénin contre AGRIMATEC et ce, avec la complicité du sieur AHOUANSOU Souwin Cyprien qui reconnaît de manière péremptoire l'existence desdites créance dont le paiement solidaire est à la charge de la société Sucrière de Savè et d'AGRIMATEC.
A cet effet, la Cour d'Appel de Cotonou avait ordonné en arrêt avant-dire droit une expertise par l'Expert Dansou Bernard GOVOEI.

En réalité, les conditions et les quantités exactes de sucre vendu n'ont jamais pu être précisées, ni du vivant de maître Germain LIGAN l'huissier instrumentaire, ni après sa mort aussi bien par le Ministère de l'Industrie que par Maître Hélène AHOLOU, Avocat conseil de l'Etat Béninois. Chacun faisant à sa manière un compte rendu mais toujours avec des zones d'ombre qui persistent et appellent de nombreuses observations.

Pour AGRIMATEC, il y avait 12.800 tonnes de sucre toutes catégories confondues à son départ le 05 Juin 1990 de Savè.
Du côté du Ministère de l'Industrie et des PME, il a été communiqué en Conseil des Ministres au Gouvernement du Bénin que :
1°/ « Toutes les autres sources d'informations (Avocat-conseil de l'Etat, Magistrat Samuel DOSSOU et Maître Germain LIGAN) sont concordantes pour indiquer que le stock de sucre laissé par AGRIMATEC est de 4058,633 tonnes ».
2°/ Selon l'ordonnance N°/342 du 12 Juillet 1990 citée plus haut, Maître Germain LIGAN a été chargé de la vente de ce stock de sucre. Le procès-verbal qu'il a dressé à ce sujet fait état de la somme de 456.622.750 FCFA comme produit de la vente.
Cette recette devrait être consignée entre les mains du greffier en chef du Tribunal.
3°/ « Toutefois, après l'Avocat-conseil de l'Etat, Maître AHOLOU KEKE, il faudrait déduire de ce montant, les sommes ci-après : »
25.909.525 FCFA au titre des prélèvements du Comité de suivi présidé par le Magistrat Samuel DOSSOU (soit un taux de 5,67% du produit global de la vente du sucre)
35.944.880 FCFA au titre des honoraires de Maître Germain LIGAN (soit un taux de 7,87% du produit global de la vente du sucre)
56.687.717 FCFA au titre des honoraires de Maître Hélène AHOLOU KEKE (soit un taux de 12,41% du produit global de la vente du sucre)
6.273.792 FCFA au titre des frais d'enregistrement de jugement sur son compte à la BOA par le Receveur des Domaines ;
9.000 FCFA au titre des frais d'enrôlement de l'assignation.

Au total, selon l'Avocat-conseil, la déduction à opérer se chiffrerait ainsi à 124.824.914 FCFA et laisserait un solde de 33.797.836 FCFA entre les mains du Greffier en Chef du Tribunal de Premier instance de Cotonou ».

De la communication faite par le Ministre Félix ADIMI en conseil des Ministres et sur la base des renseignements reçus de Maître Hélène AHOLOU KEKE, Avocat-conseil de l'Etat Béninois, le produit de la vente globale du sucre d'AGRIMATEC réalisée par le feu Maître Germain LIGAN se chiffre à 331.797.836 FCFA, plus 124.824.914 FCFA, soit le montant FCFA de quatre cent cinquante-six millions six cent deux mille sept cent cinquante (456.622.750).

A la mort de Maître Germain LIGAN, l'inventaire des dossiers de son Etude dressé à la demande du Garde des Sceaux Ministre de la Justice de la Légalisation et des droits de l'Homme par la commission composée de Messieurs Nicolas BIAO, Bruno LEKE, Djamiou ADEBO et Robert BONOU, il a été révélé avec stupéfaction ce qui suit :
La recette totale de vente de sucre par Maître Germain LIGAN a été de 449.311.110 FCFA de laquelle il a été détruit :
25.909.525 FCFA ont été prélevés par le comité de suivi pour divers frais
87.456.697 FCFA ont été virés en faveur de l'administration provisoire de la Société Sucrière de Savè le 23/01/92
35.944.880 FCFA représentant les 8% du produit total de la vente ont été prélevés à titre d'honoraire de Maître LIGAN et de frais de vente. 16.768.043 FCFA ont été prélevés pour divers frais de procédure et autre formalités.
« Il en résulte donc, à la lumière des pièces dudit dossier et déduction faites des divers prélèvements ci-dessus mentionnés, que le produit de la vente du sucre disponible et qui se trouve entre les mains de feu LIGAN Germain s'élève à deux cent quatre-vingt-trois millions deux cent trente et un mille neuf cent cinquante-sept francs (283.231.957) FCFA .

Par ailleurs, le compte-rendu de Maître Hélène AHOLOU KEKE, Avocat-Conseil de l'Etat Béninois par lettre en date du 22 Juillet 1996, adressée au Ministre de l'Industrie et des PME a plutôt révélé un complément de prélèvement de montant FCFA seize millions sept cent quatre-vingt-dix mille huit cent cinquante (16.790.850) résultant d'autres ventes effectuées par ce même comité à divers autres acquéreurs, somme gardé par Monsieur Samuel DOSSOU, Président dudit comité et qui, semble-t-il n'a pas été en mesure de la restituer.

|Comme première conséquence de la situation, tout le monde confirme que jusqu'à sa mort, Maître Germain LIGAN n'a jamais fait la consignation des fonds auprès du Greffier en Chef du Tribunal de première instance de Cotonou.
Seulement, cet argent a été géré par lui avec l'appui soutenu de l'administrateur provisoire en la personne du Monsieur AHOUANSOU Souwin Cyprien et du Ministre Fatiou ADEKOUTE.|

Rebondissement à partir de 1996

Avec le retour au pouvoir du Général Mathieu Kérékou en 1996, le dossier a connu un nouveau rebondissement. La communication conjointe en date du 18 Mars 1997 faite par les Ministres Félix ADIMI et Moïse MENSAH en conseil des ministres suscitent de nombreuses remarques :
Comme remarque particulière l'on constate que :
L'état des prélèvements sur les produits de la vente de sucre n'est pas les mêmes, puisque le Ministre Félix ADIMI dans sa communication avait fait état de 56.687.717 FCFA au titre des honoraires de Maître Hélène AHOLOU KEKE.
au décès de maître Germain LIGAN, sur l'instruction du Garde des Sceaux Ministre de la Justice, l'étude du défunt ayant été placé sous scellés, un procès-verbal d'inventaire y a été dressé.
Il ressort de ce procès-verbal qu'avec la déduction des prélèvements faits sur le produit du sucre d'AGRIMATEC vendu, le solde disponible est de FCFA (deux cent quatre-vingt-trois millions deux cent trente et un mille neuf cent cinquante-sept (283.231.957).
Or dans la communication conjointe des deux ministres en date du 18 Mars 1997, il a été mentionné : « Toutefois, il y a lieu de signaler à votre haute autorité que dans le cadre de mise en œuvre des mesures conservatoires prévues par les articles N°1141 et 1169 du code général des impôts visant à garantir les recouvrements des impositions mises à la charge de la société AGRIMATEC au titre de sa gestion du complexe Sucrier de Savè, la direction générales des impôts et des douanes a procédé le 10 Février 1997 à la saisie – arrêt d'une somme s'élevant à 295.266.523 FCFA sur le produit de ce stock de sucre ».
Cette somme qui a été réservée au trésor se décompose ainsi qu'il suit :
4.486.146 FCFA sur le compte de l'étude LIGAN ouvert dans les livres de la Bank Of Africa ;
290.780.377 FCFA sur le compte ouvert à la Bank Of Africa au nom du président de la chambre nationale des huissiers à qui a été dévolu la gestion provisoire de la charge de maître LIGAN à la suite du décès de ce dernier.

De tout ce qui précède, des réponses aux questions suivantes s'imposent aux différents acteurs :
1°) Si réellement AGRIMATEC était redevable de ces impôts depuis 1989, pourquoi la Direction Générale des impôts a-t-elle attendu jusqu'au dix février 1997 pour faire saisie-arrêt alors que feu Maître Germain LIGAN, qui avait déjà vendu le stock du sucre depuis 1990 s'était refusé d'en consigner le produit de la vente auprès du Greffier en Chef du Tribunal de 1er instance de Cotonou ?
2°) Faut-il en déduire que durant tout ce temps la créance fiscale du Trésor public n'avait pas de privilège sur les prélèvements scandaleux et variés faits par les uns et les autres sur ces fonds pourtant placés en principe sous-main de justice.
3°) Par quelle magie la Direction générale des impôts et des domaines a pu le 10 Février 1997, faire saisie-arrêt pour 295.266.523 FCFA en recouvrement partiel d'impôts alors que déjà le procès-verbal d'inventaire dressé le 15 Octobre 1996 sur instruction du Garde des Sceaux mentionnait à la page 6 que le solde exact des fonds disponibles après les différents prélèvements était de 283.231.957 FCFA.
4°) Dans le procès-verbal en date du 15 Octobre 1996, il a été indiqué que la mise sous scellés avec inventaire de l'Etude de Maître Germain LIGAN avait été prescrite par le Garde de Sceaux avec instruction au Procureur Général près la Cours d'Appel de faire opposition pour plus de 700.000.000 FCFA sur tous les comptes appartenant à Maître Germain LIGAN.
Y avait-il eu effectivement opposition sur les comptes de Maître Germain LIGAN ? Si oui pourquoi l'ouverture d'un nouveau compte à la Bank Of Africa au nom de la Chambre des Huissiers ?
5°) A ce jour, aucun récépissé de paiement d'impôts à hauteur des 295.266.523 FCFA n'a été délivré par la Direction Générale des Impôts et Domaines à AGRIMATEC comme justification de règlement partiel d'impôts mis à sa charge dans le cadre de la réhabilitation du complexe sucrier de Savè. Dans ces conditions, les fonds saisis en recouvrement de ces impôts avaient-ils été effectivement versés au Trésor Public ?
6°) Les différents chiffres avancés aussi bien par le Ministre de l'Industrie en conseil des ministres que dans l'inventaire de l'Etude de Maître Germain LIGAN après son décès et dans le compte rendu en date du 22 Juillet 1996 fait par l'Avocat conseil de l'Etat Béninois confirment qu'il y a beaucoup de choses à revoir au sujet de la gestion des fonds issus de la vente du sucre laissé par AGRIMATEC à son départ du site en Juin 1990.
7°) Sur deux chèques émis à l'ordre du Greffier en Chef près le Tribunal de 1er instance de Cotonou par le Président de la Chambre Nationale des Huissiers, celui de 325.949.377 FCFA s'est révélé infructueux jusqu'à aujourd'hui.

Quelles ont été les conséquences utiles que le Garde des Sceaux de l'époque a pu tirer de cet inventaire et pourquoi Maître Robert BONOU devenu Président de la Chambre Nationale des Huissiers s'était abstenu de signer ce procès-verbal d'inventaire de l'Etude de feu Maître Germain LIGAN en principe dressé contradictoirement le 15 Octobre 1996 ?

Les communications présentées en Conseil des Ministre par Monsieur ADIMI Félix avaient donné beaucoup de détails sur le scandale de l´Administration provisoire dirigée par AHOUANSOU Souwin Cyprien.
Tout le temps, Monsieur Antoine CODJIA avait mené de nombreuses démarches auprès du Gouvernement Béninois et de la République fédérale du NIGERIA pour un règlement à l'amiable du dossier AGRIMATEC.
Le NIGERIA pour sa part estimant ne rien avoir dans le départ brutal d'AGRIMATEC contrairement aux prescriptions du protocole d'accord des 27 et 29 Septembre 1988, avait tout le temps opposé au Gouvernement Béninois la solution préalable au litige d'avec AGRIMATEC avant toute négociation pour une nouvelle mise en gérance libre du complexe sucrier de Savè.
Pour contourner cet obstacle de l'Etat fédéral du NIGERIA, Monsieur John IGUE devenu Ministère de l'Industrie avait signé le 24 Avril 1999 avec Monsieur Antoine CODJIA, un procès-verbal de règlement amiable du litige. Ce document a été exhibé au NIGERIA et à la société « MON LOISIR » pour les négociations d'un nouveau contrat de gérance libre du complexe qui, n'a plus abouti.
Mais depuis le 24 Avril 1999 et en dépit de nombreuses demandes d'audience pour le rencontrer, le Ministre John IGUE jusqu'à son départ du Gouvernement n'a plus jamais accepté de recevoir Monsieur CODJIA Antoine au sujet du procès-verbal du 29 Avril 1999.
Contrairement à la priorité au règlement à l'amiable dudit dossier, arrêtée d'accord parties dans ce procès-verbal en date du 29 Avril 1999, l'Etat Béninois a toujours maintenu devant les juridictions ses nombreuses actions contre AGRIMATEC qui, ne s'est limitée qu'à l'exercice des voies recours pour la sauvegarde de ses intérêts.

Bataille juridique et chèques sans provision

Au-delà de toutes ces révélations, il sied de préciser que le dossier AGRIMATEC contre l'Etat Béninois & 3S est une saga juridique dans laquelle on note des pratiques de chèques sans provision dont voici quelques séquences.
A partir du Jugement n° 37/99 du 21/06/1999 + Arrêt infirmatif n° 130 du 13/12/2000, la restitution au profit d'AGRIMATEC des fonds provenant de la vente par feu Maître Germain LIGAN du stock de sucre produit par elle avant d'être chassée du site du complexe des 3S, fonds supposés consignés dans les mains du Greffier en Chef du Tribunal de 1ère instance de Cotonou s'était posée : le Greffier en Chef a répondu par courrier en date du 30 Juillet 2001 à la demande de restitution des fonds à AGRIMATEC avec pour pièce jointe la photocopie certifiée conforme d'un chèque émis par le Président de la Chambre des Huissiers de FCFA 325.949.377 révélé sans provision à ce jour.
La Lettre en date du 30/07/2001 du Greffier confirme qu'un chèque émis par le Président de la Chambre des Huissiers de FCFA 325.949.377 à AGRIMATEC de Monsieur Antoine CODJIA, son PDG, saisit l'occasion en demandant à l'Inspection Générale d'interpeller le Président de la chambre des Huissiers pour le paiement rapide de ce chèque de montant FCFA 325.949.377. Un dossier sans suite.

Le dossier traîne devant les Cours et Tribunaux sans réel dénouement

On peut citer le Jugement n° 014/2°COM du 23 Mars 2000 frappé d'appel et pendant devant la Cour d'Appel de Cotonou sous le n° 044/2001 en délibéré prorogé au 15 Novembre 2007. Le Jugement n° 605 du 22/12/1997 frappé d'appel et pendant devant la Cour d'appel de Cotonou sous le n° 094/98 etc.
Sans connaître la suite de toutes ces affaires, Monsieur Antoine CODJIA a rendu l'âme le 08 octobre 2013. Entre temps, un groupe chinois ( SUCOBE) a repris l'exploitation de l'usine. Le contrat qui lie cette société à l'Etat du Bénin arrive à expiration l'année prochaine.
Quelle suite pour le nouveau repreneur ?...

Nous y reviendrons

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Deux voleurs arrêtés à Cotonou

Thu, 06/11/2020 - 01:16

Dans la nuit du mardi 09 au mercredi 10 juin, les éléments du commissariat du 3ème arrondissement de Cotonou ont démantelé un réseau de 03 voleurs.

Selon Frissons radio, le trio spécialisé dans le vol de marchandises dans les magasins s'apprêtait à vider un camion de son contenu quand ils ont été surpris par les forces de sécurité. Sur place, deux ont été pris. Le 3ème est actuellement recherché par la police.

F. A. A.

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La question de l'éclairage public bientôt résolu au Bénin

Wed, 06/10/2020 - 22:53

En Conseil des ministres ce mercredi 10 juin 2020, le gouvernement s'est penché sur les conclusions de la table ronde des problématiques de gestion de l'éclairage public au Bénin.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, la plupart de des communes éprouvent des difficultés à assurer convenablement les compétences à elles dévolues concernant l'éclairage public. « Non seulement elles n'arrivent pas à entretenir ou à réhabiliter le réseau existant, mais aussi ne parviennent pas à réaliser des investissements pour la construction de nouvelles lignes d'éclairage », renseigne le communiqué final du gouvernement.
Afin d'apporter une solution à cette situation, le gouvernement a organisé, en octobre 2019, une table ronde consacrée à la problématique de la gestion de l'éclairage public. Plusieurs recommandations ont été faites à cette occasion. Il s'agit entre autres, de clarifier les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la réparation des dommages causés par les accidents de la circulation sur les infrastructures d'éclairage public ; d'accélérer l'élaboration des documents de planification spatiale ; de réaliser un audit d'efficacité énergétique des réseaux d'éclairage public ; de mettre en place une veille technologique pour s'approprier les évolutions récentes éprouvées, adaptées aux conditions climatiques de notre pays.
Le ministre de l'énergie est instruit à l'effet d'élaborer une stratégie nationale de développement de l'éclairage public, soutenue par un vaste programme intégrant la réhabilitation des infrastructures désuètes et la construction de nouvelles autres, sur toute l'étendue du territoire national.
L'Agence béninoise d'Electrification rurale et de Maîtrise d'Energie (ABERME) est mandatée pour la mise en œuvre efficiente dudit programme.

F. A. A.

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Une campagne de plantation de cocotiers sur la bande côtière

Wed, 06/10/2020 - 22:47

Le gouvernement a décidé ce mercredi en conseil des ministres de l'organisation d'une campagne de plantation de cocotiers sur la bande côtière du Bénin.
Les actions entreprises depuis 2016 par le Gouvernement, pour valoriser et protéger toute la côte béninoise, ont notamment conduit à l'élaboration d'un plan d'aménagement résilient de la bande littorale qui intègre l'installation de cocoteraies. Les résultats obtenus sur les espaces déjà retenus pour ce couvert végétal méritent d'être renforcés, précise le communiqué final.
Le projet de plantation de cocotiers s'étend dans sa première phase, sur une distance de 42 km et couvre une superficie de 420 hectares. La seconde phase quant à elle, prend en compte la plantation de cocotiers sur 83 km pour une superficie de 2.490 hectares.
Les communes riveraines de la bande côtière et les communautés concernées seront associées à l'opération de reboisement de même qu'à l'exploitation des essences qui seront plantées, précise le communiqué final du Conseil des ministres.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les candidats soumis à un test psychotechniques dès le 13 juin

Wed, 06/10/2020 - 22:41

Les candidats inscrits au fichier national d'admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques seront soumis à un test psychotechnique le 13 juin prochain. C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 10 juin 2020.

En dehors du test psychotechnique, les candidats seront également soumis à des entretiens individuels dès le 15 juin 2020.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, la campagne spéciale, organisée du 4 au 25 mai 2020, a permis de présélectionner auxdits tests, 123 candidats spécialistes des marchés publics et 39 postulants au poste de directeur des systèmes d'information. A ceux-ci, s'ajouteront 15 directeurs de l'Administration et des Finances ou Personnes responsables des Marchés publics.

F. A. A.

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Pas d'amélioration de la place des femmes dans les mairies

Wed, 06/10/2020 - 22:39

70 femmes sur 1.815 candidats sont élues conseillères au terme des élections communales et municipales 2020.
04 femmes sur 77 sont élues ou désignées maires au titre de la quatrième mandature de la décentralisation. Un tableau sombre pour la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision.

De 2003 à 2015, peu de femmes ont été élues conseillères. Leur représentativité était de 3,67 % en 2003 ; 4, 37 % en 2008 et 4, 66 % en 2015.
Au terme des élections communales et municipales du 17 mai 2020, seulement 70 femmes conseillères sur 1.815 sont élues soit 3,86 %. Un taux qui est largement inférieur au 30 % souhaité par les diverses organisations de la société civile.
Sur les 70 femmes conseillères, 04 femmes ont été désignées pour diriger des communes pendant les six prochaines années, soit 5,19 % de femmes maires contre 4,66 % lors de la mandature 2015-2020.
Zinatou Saka Osseni Alazi, Lucie Ablawa Sessinou, Karamatou Fagbohoun et Bibiane Adamazè Soglo sont les femmes maires respectivement à la tête des communes de Kandi, Kétou, Adja-Ouèrè et Toffo. Cette représentativité demeure cependant faible au regard des nombreuses séances de sensibilisation et de plaidoyers des organisations non gouvernementales et autres structures de la société civile.
Du positionnement sur les listes, en passant par les élections et la désignation des maires, les femmes sont toujours à la traîne. Et ce, malgré l'article 26 de la Constitution de décembre 1990 qui stipule : « l'Etat assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale. L'homme et la femme sont égaux en droit ».
La promotion des femmes dans les instances de prise de décisions demeure un défi à relever au Bénin.
A.A.A

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2000 postes ouverts en ligne chaque année

Wed, 06/10/2020 - 22:36

Dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme spécial d'Insertion dans l'Emploi, le gouvernement a décidé, ce mercredi en conseil des ministres, du recrutement chaque année de 2000 jeunes diplômés. Les inscriptions se feront en ligne sur une plateforme.

Dans le but de donner une expérience professionnelle pertinente, le gouvernement béninois a prévu de mettre chaque année, en situation d'emploi à la charge de l'Etat, 2000 jeunes diplômés de niveau BAC professionnel, BTS/DUT, DTS/Licence, Maîtrise, Master/lngénieur.
Le Comité de pilotage mis en place par le Conseil des Ministres en sa séance du 27 novembre 2019, a élaboré une feuille de route du Programme qui prévoit son opérationnalisation dès ce mois de juin 2020.
Selon la feuille de route du Programme, les premiers candidats doivent être en situation d'emploi dans les entreprises bénéficiaires, pour compter du 1e juillet 2020.
« Dans cette perspective, les enregistrements se feront entièrement en ligne, sur la plateforme déjà conçue, destinée à agréger les demandes aussi bien des entreprises que des postulants à un emploi », précise le Conseil des ministres.
Le dépôt d'une demande par un candidat éligible au Programme se fait sur la base des offres des entreprises qui auront été préalablement publiées sur le site internet créé à cette fin.
Le comité technique du Programme va procéder à l'analyse des demandes des candidats après une identification automatique de la plateforme en rapport avec les offres des entreprises.
Ce comité technique, « de façon électronique, constituera les lots de candidats qui seront présentés aux employeurs pour des entretiens individuels après une première formation d'insertion dans l'emploi ».
Après cette phase, l'entreprise fait, en ligne, un bref rapport sur chaque candidat et notifie son choix par la même procédure en vue de la signature du contrat par le bénéficiaire.
A.A.A

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