Dans le cadre de l'enquête ouverte sur l'affaire de tentative d'assassinat de l'ancien ministre Galiou Soglo, le procureur de la République près le tribunal de 1ere instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi avait déploré l'absence de franche collaboration de l'intéressé. Dans un communiqué rendu public, mercredi 17 février 2021, la cellule de communication de Galiou a réagi.
Galiou Soglo a rappelé les démarches qu'il a menées en lien avec les officiers judiciaire depuis son agression par balle. ‹‹ Pour l'information complète et objective de l'opinion publique nationale et internationale, le candidat Galiou SOGLO rappelle que : – dès les premières heures de l'agression barbare dont il a été victime, soit dans la matinée du samedi 06 février 2021, le Commissaire central de Zinvié, qui a compétence territoriale sur le lieu de l'agression, a écouté Monsieur Galiou SOGLO sur procès-verbal dûment signé, ce en l'absence de ses avocats ;– le même jour, Monsieur Galiou SOGLO a reçu ensuite un appel téléphonique du Commissaire de la Brigade criminelle qui demandait la mise à disposition du véhicule criblé de balles à bord duquel il se trouvait au moment de l'agression ; séance tenante et de son lit d'hôpital, Monsieur Galiou SOGLO a donné des instructions idoines puis les équipes de la police scientifique et de la Brigade criminelle ont été conduites au lieu où était entreposé ledit véhicule puis elles ont procédé aux diverses constatations qu'elles ont jugées utiles ;– trois jours après, soit le 09 février 2021, le Commissaire de la Brigade criminelle, accompagné de deux de ses collaborateurs, s'est rendu au chevet de Monsieur Galiou SOGLO, ce en présence des avocats de ce dernier, pour l'interroger sur les circonstances de l'agression ; la réponse de Monsieur Galiou SOGLO a été la suivante : « j'ai déjà tout décrit à votre collègue, Commissaire de Zinvié, et sur ce point, je m'en tiens à mes déclarations qu'il a consignées au procès-verbal ; je ne suis pas en état de tenir une longue discussion avec vous en ce moment » ;– sur ces entrefaites, et à la demande de Monsieur Galiou SOGLO, ses avocats ont fait noter au procès-verbal de cette audition là qu'il était disposé à répondre par écrit aux autres questions éventuelles du Commissaire de la Brigade criminelle et a souhaité que ces questions lui soient transmises sur un support papier ; à ce jour, il attend toujours la réaction du Commissaire de la Brigade criminelle.››, a indiqué le communiqué.
M. M.
Un individu spécialisé dans le vol de panneaux et batteries solaires à Ina dans la commune de Bembèrèkè est sous les verrous depuis mercredi 17 février 2021.
Les agents de police en service au commissariat d'Ina ont interpellé, sur renseignements, un individu à Gando Baka, dans la commune de Bembèrèkè. Le présumé voleur de panneaux et batteries solaires avait sur lui un sac. Un pistolet de fabrication artisanale a été découvert dans le sac. La police a ouvert une enquête après l'arrestation de l'individu.
M. M.
Noël A. Houssou s'est éteint le 09 février 2021. Maire de Lokossa pendant la période révolutionnaire, il a imprimé une image de marque à la commune.
Dans le cadre des préparatifs de son inhumation, un livre de condoléances est ouvert pour recueillir les hommages dus à son rang.
Ce livre a reçu dans la matinée de ce jeudi 18 février 2021, la délégation communale conduite par le Maire Dr Amavi Gervais Hounkpè Houénou. En signant le livre de condoléances, le maire a précisé que le regretté est un modèle à suivre.
Agé de 85 ans, Noël A. Houssou laisse derrière lui, 3 veuves et 26 enfants dont 13 filles et 13 garçons.
Boniface CAKPO
La police a déclenché, mercredi 17 février 2021, à Lokossa une opération de répression des infractions liées au code de la route et de lutte contre la propagation du Covid-19.
Plusieurs motocyclistes ont été interpellés pour non respect du code de la route et des mesures de prévention contre le coronavirus. Un nombre important de motos ont été également saisies. L'opération de repression se poursuit dans la ville de Lokossa.
M. M.
Des élèves du cours primaire désertent les classes à l'heure des activités pédagogiques. À Ouidah, dans le département de l'Atlantique, il n'est pas rare de surprendre certains écoliers sous des arbres, appatams et hangars au moment où ils devraient être au cours. Aline, Jean, et Bénedith, tous élèves dans un même complexe scolaire se retrouvent à l'ombre d'un appatam à l'heure des cours. Cette pratique qu'on peut qualifier d'‹‹ école buissonnière ››, a de lourdes conséquences sur les résultats en fin d'année scolaire. Apprenants, enseignants et spécialistes de l'éducation donnent leur avis sur le sujet.
L'école buissonnière est très pratiquée par certains apprenants du cours primaire au Bénin. Ceux-ci quittent la maison pour une destination autre que l'école.
C'est le premier jour de classe après le week-end à Ouidah. 15h50, heure d'intenses activités dans les établissements scolaires. Mais Aline, Jean, Bénedith, tous du même complexe scolaire provenant de différentes maisons se retrouvent sous un appatam à quelques encablures de l'école. Ils s'offraient un bon air en attendant 17 heures pour retourner à la maison.
Soumis à notre interrogatoire, ils lâchent leurs inquiétudes. « Notre directeur va me taper, je suis en retard », déclare Aline, visage triste. « Je suis en retard, si je vais dans la classe, maîtresse va me taper », confie Jean. Ne voulant avancer aucun argument, Bénedith attend que la cloche retentisse de l'autre côté pour prendre la direction de sa maison. Ces âmes innocentes ont perdu le goût de l'école et se sentent souvent contraints par les parents à s'y rendre. La seule issue pour éviter ces lieux de savoir et ses pressions, pour eux, c'est de s'adonner à l'école buissonnière.
L'école buissonnière en question
Serge Wammassè, la quarantaine, Conseiller pédagogique (CP) en service dans la Zone 1 de la Circonscription scolaire de Toffo, donne des explications sur le concept de l'école buissonnière. « Le terme buissonnière vient du mot buisson qui signifie touffe d'arbustes sauvages. Compris dans ce sens, ''l'école buissonnière'' est le fait qu'un enfant (apprenant) se retrouve dans des buissons aux heures de cours afin de ne pas se présenter en classe ou à la maison. Il n'est ni à l'école ni à la maison », a-t- il clarifié.
Phidias Affokpa, la cinquantaine, est enseignant, agent contractuel de l'État. Selon le titulaire du Cours d'initiation (CI) rencontré dans une école de Ouidah, ce phénomène d'école buissonnière s'observe pour la plupart au cours primaire. Évoquant ses causes, il affirme que les responsabilités sont partagées tant au niveau des parents, des enseignants que des écoliers eux-mêmes. « Lorsque le parent, au lieu d'accompagner chaque jour son enfant à l'école pour le suivre de près, le laisse et que ce dernier s'offre de mauvaises compagnies, il peut être tenté de suivre les enfants déscolarisés et abandonner l'école », a-t-il affirmé.
L'autre élément du système qui peut favoriser le phénomène chez les écoliers, c'est l'enseignant lui-même. « L'enseignant peut avoir des comportements qui repoussent l'apprenant. Si cet enseignant est menaçant, manque de douceur et utilise le châtiment corporel, tout cela peut contribuer à ce que l'enfant n'aie pas le goût de l'école », argue le maître du CI.
« J'ai mon propre enfant qui a vécu une situation pareille. Il fut un temps qu'il a refusé d'entrer dans sa classe, la directrice et moi l'avons suivi pour sa classe mais il s'est opposé catégoriquement ce jour-là. C'est après que l'un de ses camarades nous a confiés que son maître, un communautaire d'antan se moquait de lui devant tous ses amis dans la classe. Nous avons interpellé le maître pour corriger le tir », a-t-il témoigné.
« Comme causes de ce phénomène, nous pouvons citer la paresse, l'état de pauvreté des parents qui n'arrivent plus à subvenir aux besoins de l'enfant pour son maintien à l'école, le châtiment corporel pratiqué par certains enseignants, la non préparation des classes, l'absentéisme des enseignants et leur inconscience professionnelle », a énuméré le CP.
Le phénomène peut avoir comme conséquences, selon Serge Wammassè, le faible rendement au niveau des élèves, l'exclusion et l'abandon scolaires, le décrochage, l'échec scolaire...
Conscient des réformes en cours pour redorer le blason de l'école béninoise qui avait fait autrefois du Dahomey, le "quartier latin de l'Afrique", sa thérapie pour remédier au phénomène et donner davantage le goût de l'instruction aux enfants va à l'endroit de l'État central, des enseignants et parents d'élèves.
Le Conseiller pédagogique propose l'amélioration de l'offre éducative, l'établissement d'une relation école -famille pour un meilleur suivi des enfants, la prise de conscience de certains enseignants en terme de création de conditions d'apprentissage, l'offre du minimum qu'il faut par les parents aux enfants pour leur maintien à l'école.
Tous les acteurs du système y compris les partenaires sociaux, chacun a sa partition à jouer pour que les enfants aient toujours l'envie de fréquenter l'école, ce lieu du savoir et de formation des cadres et intellectuels de demain.
Boniface CAKPO
Dans le cadre du projet de l'OCEF (Off-grid Clean Energy Facility) du programme MCA-Bénin II, l'entreprise Qotto Benin va électrifier 8800 foyers ruraux à travers la vente, la distribution et l'installation de kits solaires.
Selon M. Sidiki Traoré directeur pays Qotto, la réception du matériel s'est très bien passée grâce à l'accompagnement de l'équipe de MCA Bénin II. L'ambition de l'entreprise Qotto est qu'il y ait au moins deux ou trois kits installés dans les 5290 villages du Bénin. Ce qui permet de faire connaitre les services de Qotto et d'impacter positivement la vie des populations.
Les équipes de Qotto vont se déplacer sur le terrain tout en respectant les mesures barrières contre le Covid-19.
M. Traoré n'a pas manqué de remercier MCA Bénin II. « Nous voyons l'accompagnement de MCA-Bénin II dans le développement de notre entreprise, et surtout dans l'accès de l'énergie renouvelable en zone rurale », a-t-il déclaré.
La « Facilité de l'Énergie Propre Hors-Réseau » en anglais Off-grid Clean Energy Facility (OCEF) est une composante du « Projet Accès à l'électricité hors-réseau » du programme MCA-Bénin II.
L'OCEF vise à accroître l'accès à l'électricité pour la population actuellement non desservie dans les zones rurales et périurbaines du Bénin en réduisant les obstacles à l'investissement dans le secteur de l'électricité hors réseau.
L'OCEF utilise « les fonds de la Millennium Challenge Corporation (MCC) à travers des partenariats avec des entreprises privées, des ONG, des communautés et d'autres organisations qui fournissent des solutions viables hors réseau et des alternatives énergétiques propres pour le Bénin ».
Selon MCA-Bénin II, les objectifs de l'OCEF sont d'améliorer la disponibilité de l'électricité et l'accès à l'électricité pour les infrastructures publiques, les entreprises, les communautés et les ménages, de stimuler le marché de l'électrification hors réseau au Bénin et d'accroître l'adoption et l'utilisation d'appareils et de mesures d'efficacité énergétique.
A.A.A
Lors de la session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou ce mardi 16 février 2021, l'accusé Denis Otchan a été acquitté au bénéfice du doute dans un dossier de viol sur mineure.
Dans son verdict, le tribunal de Natitingou a déclaré non coupable Denis Otchan des faits de viol mis à sa charge. Il a ordonné sa mise en liberté immédiate, s'il n'est retenu pour une autre cause.
Les faits qui lui sont reprochés remontent en mai 2016. Le sieur Denis Otchan aurait eu des rapports sexuels avec une fille âgée de 10 ans environ en l'absence des parents de cette dernière. Selon la Nation, la mineure F.A, a été conduite à l'hôpital Ste Bakita de Natitingou puisqu'elle avait des difficultés pour marcher tout en se plaignant de fatigue. Les examens ont révélé que F.A a été déflorée. La fille a désigné Denis Otchan comme auteur des faits.
A.A.A
Les équipes de patrouille du commissariat de Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi peinent à mener à bien leur travail. Et pour cause, l'état de vétusté avancée du véhicule de patrouille.
Selon les informations, le véhicule de patrouille du commissariat de Ouedo n'est plus en bon état. Il faut pousser la voiture avant qu'elle ne démarre. Sans moyen roulant, les hommes en uniforme ne peuvent être régulièrement sur le terrain pour assurer la sécurité des citoyens et des biens.
Pour le renforcement de la sécurité intérieure, il urge que les commissariats soient dotés de matériel roulant adéquat.
A.A.A
Par décision EP 21-014 du 17 février 2021, la Cour constitutionnelle a rejeté le recours formé par Reckya Madougou sur le parrainage à l'élection présidentielle..
La candidate Reckya Madougou a formé un recours contre « la Délibération en date du 12 février 2021 de la Commission électorale nationale autonome ayant rendu publique la liste des candidatures retenues pour l'élection présidentielle du 11 avril 2021 ».
Pour la haute juridiction, il n'y a pas lieu d'annuler la proclamation de la liste des candidats retenus par la CENA, ni de prescrire les modalités d'attributions desdits parrainages.
Lire l'intégralité de la décision de la Cour constitutionnelle.
En collaboration avec des médecins internationaux et le Ministère de la Santé, la Fondation Claudine Talon organise une campagne d'*opérations gratuites de chirurgie de la cataracte
Les opérations se dérouleront :
CNHU de Cotonou du 22 février au 6 mars2021 ;
CHU de Parakou du 10 au 26 mars 2021.
Toute personne souffrant de troubles de la vision en particulier de la cataracte, est invitée à se rendre dans l'un de ces centres en vue de sa prise en charge gratuite.
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou a condamné ce mercredi 17 février 2021, les frères Dotia Bio et Sambo Bio à une peine de 05 ans de prison ferme. Ils ont été reconnus coupables des faits de coups mortels sur la personne de Djouldé Sanni, un présumé voleur.
A l'enquête préliminaire comme à la barre ce mercredi, les deux accusés ont reconnus les faits mis à leur charge. Ils ont déclaré avoir opéré avec des chicotes.
Le ministère public a requis la peine de 02 ans de prison contre eux. La défense représentée par Mes Abdoulaye Afani et Thibaut Amadji ont plaidé pour l'acquittement au bénéfice du doute de leurs clients, et au subsidiaire, deux ans en raison de l'excuse de provocation.
Dans sa délibération, la Cour les condamne à 05 ans de réclusion criminelle pour coups mortels. En détention depuis plus de 04 ans, ils pourront recouvrir leur liberté le 19 mai prochain.
En mai 2016, Dotia Bio et Sambo Bio avaient infligé des sévices corporels à Djouldé Sanni, un présumé voleur. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé le lendemain ou deux jours après à côté d'une brousse.
F. A. A.
Le colistier du candidat du parti d'opposition Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) en lice pour la présidentielle du 12 avril a animé une conférence de presse, mercredi 17 février 2021, au siège du parti à Cotonou.
‹‹ Pas d'arrêt du processus électoral ››, a plaidé le candidat en second des FCBE Paul Hounkpè. Le Secrétaire exécutif national des FCBE a lancé un appel au chef de l'État Patrice Talon et aux Présidents des institutions impliqués dans le processus électoral.
Il a rappelé que le président de la République Patrice Talon est garant du respect de la constitution. Paul Hounkpè n'a pas manqué d'inviter la Commission électorale nationale autonome ( CENA) et la Cour constitutionnelle à jouer pleinement leur rôle pour la tenue effective du scrutin.
Pour le parti FCBE, arrêter le processus serait une grave erreur. ‹‹ En plus, les ressources de l'État sont déjà engagées dans le processus électoral. On ne doit pas les gaspiller (...) ››, a martelé le colistier du candidat Alassane Djimba.
M. M.
En compétition hier mercredi 17 février 2021 au world indoor tour de torun en Pologne, l'athlète béninoise Noëllie Yarigo a réalisé des performances records.
2'01"01. C'est le temps chrono réalisé par l'athlète béninoise au 800 mètres en Pologne. ‹‹J'ai réalisé le record national du Bénin, record personnel, meilleur performance française de l'année et 3ème performance française de tous les temps au 800m››, s'est réjouie Noëllie Yarigo.
M. M.
Les candidats retenus par la CENA ont démarré la première étape de leur visite médicale à la Cour Constitutionnelle dans la matinée de ce jeudi 18 février 2021. A son arrivée vers 9h50 dans le centre retenu pour le prélèvement sanguin, le candidat du parti FCBE se sent fier et prêt pour les joutes électorales. Accompagné de son colistier Paul Hounkpè, Alassane Djimba entend compter sur le soutien du peuple béninois pour gagner le combat au soir du 11 avril 2021. << Nous acceptons avec joie et gaieté que nos médecins spécialistes constatent notre état de bonne santé psychologique, mental, physique, parce que le combat sera un combat de gladiateurs et le peuple choisira le meilleur>>, a lancé l'ancien ministre de l'enseignement secondaire sous le régime Yayi.Retour ligne automatique
Parmi les autres examens à subir par les duos de candidats, il y a l'analyse de sang, la radiographie des poumons et la psychiatrie.Retour ligne automatique
Boniface CAKPO
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou statuant en matière criminelle ce mercredi 17 février 2021 a condamné le sieur Bani Alou à une peine de 05 ans de prison ferme. L'accusé ayant été reconnu coupable de coups et blessures mortels sur sa femme, Débo Habé Adah.
Au cours de l'audience ce mercredi, Bani Alou a reconnu les faits mis à sa charge. Son intention, était de restaurer l'autorité de père bafouée. Il n'avait nullement l'intention de donner la mort à son épouse. « C'est un incident malheureux que je regrette », a-t-il déclaré.
Dans ses réquisitions, le ministère public en dépit des circonstances atténuantes a requis contre l'accusé, une peine de 05 ans de réclusion criminelle. Les plaidoiries de la défense ne pourront rien changer à cette réquisition car, la cour présidée par le juge Hervé Gnansounou va condamner Bani Alou à une peine de 05 ans de prison. En détention depuis le 20 juillet 2016, il retourne encore en prison pour purger le reste de sa peine.
« Dans la journée du lundi 22 septembre 2014, le nommé Bani Alou demanda à Tchoumon, un de ses fils de conduire les bœufs au pâturage. Ce à quoi dame Débo Habé Adah s'est opposée sans raison.
La nuit du lundi 22 au mardi 23 septembre 2014, aux environs de une heure du matin, Bani Alou interpella son épouse par rapport à son refus d'autoriser le jeune Tchoumon à conduire les bœufs au pâturage. En réponse, Bani Alou a reçu des injures de dame Adah. Pris de colère, Bani Alou administra une gifle à cette dernière. Alors que la victime aurait voulu attraper Bani Alou par le col, l'accusé l'aurait poussée violemment contre le mur. Sa tête a cogné le mur. Elle a rendu l'âme sur-le-champ.
Pris de peur, Bani Alou alla informer son fils aîné Bani Goro Yérabè du drame qui venait de se produire avant de prendre la fuite cette nuit même pour une destination inconnue. Ce n'est que courant avril 2016 qu'il a été rattrapé par la police.
Inculpé pour coups mortels, il a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure ».
F. A. A.
Le candidat Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata ont passé dans la matinée de ce jeudi 18 février 2021 la visite médicale en prélude à l'élection présidentielle du 11 avril 2021.
‹‹ Je rends grâce, je suis en bonne santé sauf ce qui sera découvert et compromettrait mes ambitions ››, a déclaré le candidat Patrice Talon aux journalistes après la première étape de la visite médicale. Selon le Chef de l'État, l'examen de ses aptitudes et de celles de candidature prendra environ une trentaine de minutes pour la suite. A l'en croire, l'objectif est de voir si leurs aptitudes répondent à l'exercice de la fonction de président (pour le candidat Talon) et de vice-présidente (pour Mariam Chabi Talata).
C'est vêtu d'une veste demi-saison et d'un masque de protection antiCovid-19 bien vissé au visage que le candidat Patrice Talon s'est rendu à la Cour constitutionnelle ce jeudi. Il était accompagné de sa colistière qui comme à son habitude avait son foulard et sa tenue en tissu. Covid-19 oblige, elle a n'a pas oublié son masque de protection.
M. M.
Dans le cadre de la journée internationale de la femme, la ville de Grand-Popo accueille du 6 au 8 mars 2021, l'évènement dénommé ‘'Célébrons la femme autrement''. Il s'agit d'une initiative de Dieudonné Adotévi Akué.
L'évènement qui est à sa première édition permettra de célébrer la femme, pilier indispensable du développement. Selon l'initiateur Dieudonné Adotévi Akué, il faut honorer la femme quels que soient sa classe sociale et son domaine d'activité. « Il ne s'agit pas seulement de mettre les projecteurs sur les femmes leaders, mais de mettre la lumière sur le cercle des femmes battantes », a-t-il déclaré lors de la présentation du projet ce mercredi 17 février, à la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin.
A en croire le président honoraire du Haut conseil des Béninois de l'extérieur, Michel d'Almeida, l'évènement comprend plusieurs volets dont « le plus important est la séquence des récompenses inédites aux femmes dont les activités ont été révélées à travers le monde ». « C'est un évènement à caractère mondial qui réunira les sommités dans divers domaines reconnus innovants et révélateurs du développement humain », ajoute-t-il.
Il est prévu pour ces trois jours de célébration, l'élaboration de projets, des formations, des échanges, des conseils et orientations.
Michel d'Almeida a justifié le choix de Grand Popo qui accueille l'évènement. « C'est la première ville que le colon a découverte chez nous au regard de ses potentialités. Elle a été la vitrine du pays par le passé, mais elle semble être un peu oubliée aujourd'hui. Nous avons décidé d'y célébrer la femme et faire en sorte que des projets novateurs puissent permettre à la ville de se relever », explique-t-il.
A.A.A
Réuni en conseil des ministres, le gouvernement a décidé de mettre en place un pôle d'excellence de prise en charge des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires en collaboration avec un partenaire au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM).
Envrion 500 patients en traitement à l'unité de cardiologie du CNHU-HKM sont dans l'attente d'être évacués, selon l'état des lieux. ‹‹ Pour réduire le coût des soins à leur profit, le gouvernement a fait l'option des évacuations internes, avec l'appui d'une expertise extérieure dotée d'équipements spécifiques. Celle-ci intervient sous forme de mission pour la prise en charge, sur place au Bénin, des patients ››, a indiqué le conseil des ministres.
M. M.
La Cour constitutionnelle a examiné ce mercredi 17 février 2021, 13 dossiers dont 11 recours préélectoraux. Ces recours ont été rejetés par la haute juridiction.
Les requérants ayant formulé des recours préélectoraux ont été déboutés par la Cour constitutionnelle. Après examen de chaque recours, la haute juridiction a déclaré irrecevables les requêtes. Les requérants sont entre autres : Ganiou Soglo, Imorou Zéidi, le député UP Affo Obo Amed Tidjani dit « Souwi ».
L'ancien ministre Ganiou Soglo a formé un recours contre la CENA pour violation de la loi n°90-32 portant constitution du 11 décembre 1990 et de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples.
Zéidi Imorou a formé un recours contre la candidature de Monsieur Paul Hounkpè aux fonctions de vice-président de la République pour cause de condamnation pénale et pour violation du code électoral.
Le député Souwi a saisi la Cour pour contester l'authenticité du parrainage portant son nom.
Tous ces requérants ont été déboutés par la Cour constitutionnelle.
A.A.A
Par manque de moyens financiers et d'entretien plusieurs édifices afro-brésiliens construits à Porto-Novo menacent de disparaître.
Les maisons de type afro-brésilien sont en ruine à Porto-Novo. Ces édifices construits il y a plus d'un siècle se dégradent sous le regard impuissant des habitants et des autorités.
Sur Twitter, le 8 février 2021, Adjao Ali a posté plusieurs photos de maisons afro-brésiliennes de Porto-Novo en dénonçant leur abandon.
« Depuis la mort de mon arrière-grand-père, la maison familiale a été progressivement abandonnée par ses enfants et petits-enfants qui se sont installés ailleurs. Jusqu'à ce qu'en 2015, mon père décide de revenir s'installer ici. Actuellement, nous sommes une dizaine de personnes à vivre dans la maison », a confié l'étudiant Adjao Ali dans une interview accordée au site ‘'Les Observateurs de France 24''.
Cette maison qui impressionne les visiteurs a besoin selon lui d'entretien. « Les murs sont fissurés et s'effritent par endroit. Les charpentes en bambou menacent aussi de tomber. Il y a quelques mois, un mur de la maison s'est effondré. Nous avons peur que tout s'écroule. (…) Il y a plusieurs maisons comme celles-ci dans mon quartier. L'État doit nous aider à les sauvegarder parce que c'est ce qui fait le charme et l'originalité de la ville », plaide-t-il.
« Les héritiers n'arrivent plus à sauvegarder les biens de leurs parents. En 2002, 446 maisons afro-brésiliennes avaient été recensées à Porto-Novo. Près de dix ans après, nous en avions perdu plus d'une centaine et certainement encore plus aujourd'hui », a expliqué le directeur du Patrimoine de la ville de Porto-Novo Richard Hounsou.
Un financement de la Banque Mondiale en 2019 a permis de réhabiliter trois maisons afro-brésiliennes dans la ville de Porto-Novo. Une de ces maisons abritera le nouveau musée de la ville capitale. La mairie a également réhabilité en 2008, une maison construite en 1929.
« Les restaurations sont onéreuses. La mairie n'aura jamais les moyens de réhabiliter les centaines de maisons afro-brésiliennes qui sont sur son territoire. Nous avons actuellement sur la table des projets de restauration d'une douzaine de maisons. L'objectif est de donner l'exemple et de sensibiliser les héritiers de ces maisons pour qu'ils en prennent soin parce que leur valeur est inestimable », souligne Richard Hounsou.
A.A.A