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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 16 min 49 sec ago

Près de 11 tonnes de résine de cannabis saisies en Algérie, les quatre premiers mois de 2018

Mon, 06/18/2018 - 15:18

ALGER- Près de 11 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant les quatre premiers mois de l’année 2018, dont plus de 72% dans l`ouest du pays, selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui relève une légère augmentation des substances psychotropes saisies.

« Au total 10.910,983 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les quatre premiers mois de l’année 2018, dont 72,23% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son bilan obtenu par l’APS, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale,  DGSN et Douanes).

Les quantités de résine de cannabis saisies durant cette date de référence ont enregistré une baisse de 43,12% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent toujours « élevées ».

Selon le rapport, 22,18% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 3,38% dans la région Centre et 2,21% dans l`Est du pays.

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Categories: Afrique

Résolution des conflits par la médiation: Messahel prend part au Forum d’Oslo

Mon, 06/18/2018 - 15:15

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, prendra part, à partir de mardi, à la 16e édition du Forum d’Oslo, qui a pour objectif de « contribuer à la promotion de la médiation et de la diplomatie préventive pour la résolution des conflits », indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’édition de cette année, qui enregistrera la participation, entre autres, du secrétaire général des Nations unies, d’anciens chefs dÆEtat, de ministres des Affaires étrangères, de médiateurs et de chercheurs, examinera durant deux jours de « nombreuses situations de conflit, notamment au Mali et en Libye », précise-t-on de même source.

Institué depuis 2003, le Forum d’Oslo est organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères norvégien et le Centre « Humanitarian Dialogue ».

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Categories: Afrique

Les habitants inquiets…la SEOR rassure: Un commerce et des habitations menacés par les eaux usées à Hai Derb

Mon, 06/18/2018 - 15:10

Par Mokhtaria Bensaâd,

Les caves inondées, l’éternel problème qui revient souvent dans les quartiers populaires. C’est le cas d’un magasin situé au 33 rue de la Révolution où les eaux usées ont atteint plus de 50 cm de hauteur avec tous les désagréments qu’une telle situation peut engendrer. Odeurs nauséabondes, murs et piliers fragilisés et risque d’effondrement à tout moment. Les eaux usées restent stagnées dans la cave à cause de la conduite principale d’assainissement bouchée, situé sur la grande rue.

Les habitants de l’immeuble ont sollicité les services de la SEOR pour dégager cette conduite mais le problème n’a pas été réglé jusqu’à présent pour des raisons techniques. En effet, selon le commerçant dont le magasin est situé au bas de l’immeuble, «le problème dure depuis le mois de février dernier. Nous avons sollicité la SEOR pour intervenir mais rien n’a été fait jusqu’à présent». Pour ce commerçant, «les agents de la SEOR se sont déplacés sur les lieux pour faire les travaux de réparation mais sans aucune suite après».

Contacté pour avoir des explications sur cette situation, la chargée de la communication de la SEOR nous a expliqué qu’effectivement l’entreprise a été sollicitée pour intervenir mais son intervention a été rendue impossible à cause des autres commerçants qui s’y sont opposés arguant que «les travaux qui seront effectués sur la grande rue vont bloquer la circulation et par conséquent, contrarier leurs activités commerciales». Devant cette situation, la SEOR a demandé une autorisation de voirie auprès de l’APC pour intervenir durant la nuit mais vue la circulation intense durant le mois de ramadhan, les travaux ont été reportés jusqu’après les fêtes de l’Aïd. Les travaux seront donc entamés aujourd’hui ou demain, selon la représentante de la SEOR.

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Categories: Afrique

Cela s’est passé un 18 Juin 1845, les enfumades de la tribu des Ouled Riah

Mon, 06/18/2018 - 15:06

Dans la région du Dahra (région montagneuse du nord de l’Algérie : Atlas Tellien), on peut encore voir aujourd’hui d’immenses grottes pouvant contenir des centaines de personnes. Elles servaient de refuge aux tribus des environs et une espèce de code d’honneur établi, faisait qu’elles y étaient en totale sécurité. Ainsi, aucun conquérant ne viola ce code, jusqu’à la conquête de l’Afrique du nord par les français, dont l’armée d’occupation appliqua de nouvelles méthodes : les enfumades.

Il faut savoir qu’entre 1844 et 1845, trois tribus subiront ce sort, sous les ordres de trois colonels français, Cavaignac, Pélissier, Saint-Arnaud.

Le 18 juin 1845, reste une sinistre et mémorable date dans notre histoire. Une tribu entière, réfugiée dans la grotte dite Ghar El Frachich est enfumée sous les ordres du colonel Pelissier. Elle sera entièrement décimée. Le nombre des victimes est encore sujet à discussion et oscille entre 500 et 1200 âmes.

Pour mieux connaitre cette tragédie, nous vous livrons le rapport détaillé du premier responsable de cette enfumade, le colonel Pélissier, ainsi que deux témoignages d’officiers présents.

Rapport du colonel Pélissier à Bugeaud, fait le 22 juin 1945

« Je suis venu, ainsi que j’avais eu l’honneur de vous le faire connaître par ma lettre du 16 juin, n°5, placer mon camp à Oued-bel-Amria, chez les Ouled-Rhia. Aussitôt que j’eus mis le pied dans leur pays, dont les hauteurs au loin se couronnaient de fusils, j’ai fait une halte pendant laquelle tous les vergers et les habitations qui se trouvaient à portée furent abattus ou détruits et fouillés au loin par le maghzen. Je continuai ma marche et, le camp établi, la même opération allait être reprise, lorsque les Ouled-Rhia de la rive droite envoyèrent pour dire qu’ils désiraient se soumettre. Vainement, ils avaient tenté d’amener ceux de la rive gauche à ce but ; ils se séparaient d’eux et demandaient un aman particulier. Il leur fut donné, et le cavalier qui le leur portait leur faisait connaître le chiffre de leur impôt en chevaux et fusils.

Pendant cette négociation, les vergers de la rive gauche étaient jetés par terre, les dacheras incendiés, et l’on détruisait de fond en comble deux habitations, la propriété de Bel-Amria, l’un des principaux adhérents du chérif. La fin du jour approcha, et la djemmaa de ceux de la rive droite s’était séparée sans solution précise, éprouvant un grand éloignement à remettre les fusils.
Mon parti était pris et je résolus de marcher, dès le lendemain 18, au point du jour, sur le Ksar-el-Frachich, cette retraite regardée dans tout le pays comme inexpugnable et qu’ils ont surnommée Djezaïr-el-Dahra. Je maintins d’autant plus volontiers cette résolution que ces brutes avaient pensé à nous attaquer de nuit. Mes avant-postes étaient poussés aussi loin que vous l’avez toujours prescrit ; des embuscades étaient placées dans les abatis des vergers. Néanmoins, vers 9 heures un quart, quelques Kabyles parvinrent en rampant et à la faveur du terrain, horriblement découpé, à s’approcher à longue portée du camp. Les ravins nombreux n’ont pas permis aux embuscades de les tourner avec assez de rapidité mais un détachement de chasseurs d’Orléans, guidé par le capitaine Morand, que j’envoyai à eux, les eut bientôt fait déguerpir et la nuit se passa fort paisiblement. Au point du jour, j’étais en marche avec un bataillon du 6e léger et celui du 36e de ligne sans sacs, la cavalerie, le maghzen, une pièce et des cacolets. Je laissai au colonel Renault le commandement du camp dont je ne m’éloignais guère que de six kilomètres et je m’avançai vers les grottes. Tout fuyait à mon approche ; la direction prise par une partie de la population indiquait suffisamment l’emplacement des grottes où me guidait El-Hadj-El-Kaïn. Je fus m’établir sur un plateau incliné qui les domine toutes et qui, traversé souterrainement par un affluent torrentueux de l’oued Frachich, forme les grottes dans un énorme gisement de plâtre qui a reçu des Arabes le nom d’El-Kantara. Je m’y plaçai parfaitement à l’abri d’une attaque soudaine et, tout en réprimant les inutiles fantasias du maghzen, je me mis en devoir de reconnaître les différentes entrées de ces grottes. Le capitaine Raoult fit résolument, mais avec toute précaution, reconnaître l’entrée principale, qui se trouve en amont du torrent ; le capitaine du génie Morard de Brévan fut à celles placées en aval ; le capitaine de Valdan se rendait compte de l’ensemble et je m’emparai de tout le système au moyen d’embuscades de la compagnie de carabiniers du 6e léger que j’avais à l’avant-garde et des carabiniers du 3e d’Orléans que j’avais pris avec moi. La cavalerie fut disposée à couvert, de manière à courir sur des fuyards s’il s’en présentait. L’obusier fut mis en batterie et à couvert, en face de la principale entrée. Malgré toutes ces précautions, dès les premiers instants, cinq hommes furent blessés : un sergent d’Orléans, d’une balle à l’oeil gauche, un sergent, un caporal et un carabinier du 6e léger, plus ou moins grièvement, et un servant de l’obusier, d’une balle à l’épaule. Aux abords de la grotte et cachés dans les arbres qui en couvrent l’entrée, se trouvaient plusieurs Kabyles ; pour les forcer à la retraite et compléter le système d’embuscade, je fis envoyer quelques obus qui refoulèrent les plus audacieux dans la caverne. Je les fis sommer de se rendre mais il ne fut fait d’autre réponse que quelques coups de fusil auxquels il était répondu sans danger. Quelques cavaliers du maghzen mirent pied à terre pour se rapprocher du ravin et renouveler la sommation ; l’un d’eux fut renversé raide d’une balle et ôta toute envie aux autres de renouveler une tentative. Dès lors, je n’eus plus qu’à suivre la marche que vous m’aviez indiquée ; je fis faire une masse de fagots et, après beaucoup d’efforts, un foyer fut allumé et entretenu à l’entrée supérieure ; le feu dura toute la journée. J’envoyai chercher la plus forte partie de mon camp et je l’établis dans une excellente position, de manière à rester maître absolu dé toutes les issues. Je leur laissai la nuit pour réfléchir ou pour tenter de se sauver, bien certain que j’étais, à la faveur de la lune et de toutes mes embuscades, de n’en laisser échapper aucun. La nuit fut tranquille. Un Arabe qui était sorti avec une guerba pour atteindre la réserve par une issue qu’un fourré de thuyas nous avait dérobée jusque-là, fut blessé et parvint à se traîner dans les broussailles et à rejoindre ceux des siens à qui les grottes, attendu notre subite arrivée, n’avaient pu servir de retraite. Le cheik des Zerrifa apprit, par cette circonstance, que les réfugiés manquaient d’eau et qu’ils étaient disposés à écouter les paroles qu’on pourrait leur porter. Il en prévint le khalifa qui m’en donna avis immédiatement. J’étais occupé à faire pratiquer au haut des rochers de plâtre des plates-formes qui devaient nous permettre de jeter toutes nos fascines à coup sûr. De nombreuses corvées étaient occupées à rassembler les fascines et la paille ou à abattre tous les arbres qui dominaient les entrées des grottes en aval, dont une seule, celle qui avait été découverte la nuit même, communiquait avec la grotte supérieure, mais qui toutes renfermaient du monde. Je fis suspendre immédiatement les travaux, sauf toutefois la confection des fascines. Je fis approcher aussitôt et avec précaution les chaouchs du khalifa qui firent un appel auquel il ne fut répondu qu’après une grande hésitation et de longs pourparlers.

Enfin, un négociateur sortit de la caverne. Il demanda l’aman et la promesse de ne point être conduit prisonnier, lui ou ses frères, à Mostaganem. Ces deux engagements furent pris, à la condition qu’ils seraient tous désarmés, et l’aman par écrit leur fut peu de temps après envoyé par le khalifa. Une fois l’aman entre leurs mains, il y eut entre eux et sous nos yeux une sorte de djemmaa (conseil) dont j’attendis patiemment l’issue. De ce moment recommença une longue série d’hésitations à travers laquelle perçait une grande terreur de la tour des Cigognes ; toutes les protestations possibles leur furent faites à cet égard, et à chaque appel il arrivait toujours un nouveau négociateur, exposant toujours la même crainte et souvent en termes assez vifs, accusant ceux de Mostaganem de leur avoir manqué de foi. Je cherchai à les rassurer sur vos intentions dont je n’étais que l’expression, et je crus les avoir ébranlés. Plusieurs fois ils firent quelques pas pour sortir du ravin ; puis tout à coup la colonne s’arrêtait. Cet effort de longanimité ne dura pas moins de trois heures. Je fis approcher l’intrépide goert des négociateurs pour leur répéter en termes concis, les assurances qui leur avaient été vingt fois données. Ils allaient enfin sortir, lorsque l’un d’eux s’écria qu’il fallait que le camp français se retirât et qu’alors ils abandonneraient la caverne. Cette condition était inadmissible. Mon interprète retourna auprès d’eux et leur répéta textuellement ces paroles :
« Aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne sera conduit prisonnier à Mostaganem ; lorsque la caverne sera totalement évacuée et que j’en aurai acquis la conviction, vous serez libres de vous retirer dans vos habitations respectives ; je vous le répète depuis bientôt trois heures vous avez votre aman. Je vous laisse un quart d’heure pour y réfléchir, après quoi il ne me restera plus qu’à vous contraindre de sortir et j’y suis déterminé par tous les moyens qui sont en mon pouvoir. Je vous répète encore un quart d’heure, et ce travail qui se faisait ce matin au-dessus de vos têtes recommencera, alors il sera trop tard et e vous seuls l’aurez voulu. »

Ils ne répondirent que par une invitation de retraite de notre part.
« Je persiste, leur repartis-je ; ainsi réfléchissez-y ; le quart d’heure a commencé. »
Au milieu du délai fatal, je leur répétai la même exhortation en leur faisant remarquer que les minutes s’écoulaient avec rapidité. Même observation. Même exigence. Alors je me retirai, j’invitai les curieux, qui circonviennent toujours en pareille circonstance, à s’éloigner, et prescrivis au capitaine Raoult de rappeler les corvées qui, depuis près de trois heures, avaient rejoint leurs bataillons respectifs. A peine étais-je défilé qu’un coup partit de la grotte et atteignit un carabinier des chasseurs d’Orléans que la curiosité avait fait se découvrir. Il était alors plus de 10 heures. A une heure tout était paré pour le travail et je ne voulus point recommencer à les enfumer sans une sommation nouvelle. Je leur envoyai par l’entrée inférieure, dont l’accès était moins compromettant, l’un des trois premiers négociateurs qui, ainsi que son frère, avait abandonné la caverne malgré l’obstination des autres. Il resta cinq quarts d’heure avec eux et ne put obtenir la moindre concession ; j’étais aux limites de la longanimité. A 3 heures, l’incendie commença sur tous les points, et jusqu’à une heure avant le jour, le feu fut entretenu tant bien que mal, afin de pouvoir bien saisir ceux qui pourraient tenter de se soustraire par la fuite à la soumission. Comme une sortie désespérée pouvait s’effectuer par l’entrée principale, j’avais, au moyen de caisses à biscuit remplies de terre, placé un obusier en batterie à cinquante mètres de cette issue. Le feu faisant tomber d’assez larges éclats de plâtre sur ce point, et autant pour aider à cette destruction que pour causer dans la caverne un effroi salutaire, je fis envoyer quelques obus qui firent du mal et dont les éclats détruisirent surtout le bétail accumulé à l’entrée. J’ordonnai une interruption mais ils ne répondirent que par des cris, fondés sur l’espoir qu’ils avaient de se préserver bien longtemps encore. Malheureusement, il en fut autrement pour eux. Il finit par s’établir, au moyen de la caverne inférieure, un tirage qui les eût tous asphyxiés, si je n’avais, longtemps avant le jour, fait suspendre le jet des fascines. Comme l’on avait entendu dans la caverne quelques explosions assez distinctes, j’avais lieu de supposer que l’anarchie se déclarait entre eux et je profitai de cette circonstance pour presser l’envoi d’un émissaire qui revint avec quelques hommes haletants qui nous firent mesurer l’étendue du mal qui avait été fait.
J’envoyai aussitôt, pour faire sortir ceux qui existaient encore et qui n’avaient nulle envie de se défendre et, après de grands efforts, nous parvînmes à extraire une cinquantaine de personnes dont quelques-unes succombèrent à l’ambulance. L’état de l’atmosphère dans la caverne me força de suspendre ce travail. Dans la journée, quelques-uns sortirent encore et, chose étrange, plusieurs de ces Kabyles eurent la cruauté de faire feu sur des femmes qui sortaient d’elles-mêmes. Heureusement, ils ne les blessèrent pas. La journée se passa ainsi avec quelques sorties individuelles. Le lendemain, au point du jour, l’air s’étant rasséréné, j’y envoyai les sapeurs et l’artillerie avec leurs officiers et des outils pour sauver ce qu’il serait possible de ressaisir encore et ramasser toutes les armes. Nous parvînmes de la sorte à recueillir, dans les deux journées, cent dix individus, parmi lesquels neuf ont expiré à l’ambulance. Les autres ont été renvoyés chez eux mais plus de cinq cents ont trouvé la mort dans les recoins et les divers compartiments de la caverne, dont l’aspect est horrible. Ce sont de ces opérations, monsieur le maréchal, que l’on entreprend quand on y est forcé, mais que l’on prie Dieu de n’avoir à recommencer jamais. C’est une leçon terrible que leur obstination leur a attirée, obstination qui se fondait sur le peu de dommage causé par la chauffée du premier jour et dont le feu de la petite issue les a bien cruellement désillusionnés. Le feu a été tel sur ce point qu’il s’est communiqué à des bagages amoncelés, que de lourds fragments de plâtre se sont détachés de la voûte et, en tombant sur les armes, donnèrent lieu aux explosions que nous avons entendues et que nous avions prises pour un symptôme de division intestine.
Un grand nombre d’armes ont été brûlées ou démolies. Il a été ramassé soixante fusils entiers, une douzaine de sabres, quelques pistolets et de vieilles baïonnettes françaises affûtées en lance.
Depuis hier, les survivants ont toute liberté pour retirer les effets épargnés par le feu et pour enlever les cadavres de leurs frères. Personne qu’eux ne pénètre dans la caverne dont l’accès est interdit aux soldats de la colonne. Elle a été parcourue en détail par le capitaine de Valdan et les officiers du génie. Une attaque de vive force eût été une folie ; deux cents hommes y pénétrant tête baissée y eussent succombé avant de faire un grand mal à l’ennemi et ce n’est qu’en passant sur leurs cadavres qu’on eût pu franchir plusieurs trous profonds et aborder le reste. Il faut de la lumière pour parcourir ce souterrain, et ce n’est qu’à l’aide des lanternes de l’ambulance et de celles des officiers mises en réquisition que nous avons pu tendre la main à tous ces malheureux. Par un hasard providentiel, les plus obstinés dans le parti du chérif ont succombé. J’ai sous la main la femme, la fille et le fils de Ben-Nekah des Beni Zéroual, qui était dans cette contrée le khalifa de Bou Maza. Ce sont les seuls prisonniers que j’aie retenus. La déplorable leçon reçue par les Ouled-Rhia a un grand retentissement dans le pays. Aussi les Béni Zeltis, les Tazgaït apportent leurs fusils en masse et amènent leurs chevaux. Les Mediouna et les Achacha s’exécutent pour les chevaux et rassemblent les fusils ; les Ouled-Khelouf s’occupent de la même opération et seront bientôt ici. Si, par impossible, ils se faisaient attendre, dès que j’aurai tout recueilli, j’irai à eux. »

 

Témoignage d’un officier espagnol attaché à l’état-major, correspondant du journal l’Héraldo (lettre retranscrite l’année même dans l’ouvrage Histoire pittoresque de l’Afrique française

Le 17 juin, sur la rive gauche de l’un des ruisseaux qui vont se jeter dans la mer, nommé d’abord Roudjérah, et plus loin, Bel-Amria, quelques Kabyles s’avancèrent en tirailleurs, et ne cessèrent pas leur feu, même lorsqu’un de nos bataillons se dirigea de ce côté pour couper les figuiers et autres arbres fruitiers, et pour brûler quelques maisons. Je partis avec ce bataillon, et m’avançai, avec plusieurs officiers, quinze cavaliers du goum et autant de fantassins, pour reconnaître des grottes où l’on savait qu’une grande portion de la tribu des Oulad-Rhia et quelques chefs de la conspiration avaient l’intention de s’enfermer et de se défendre. Arrivés à un quart de lieue de ces grottes, nous vîmes 50 à 60 Kabyles qui se mirent à courir, sans doute pour se cacher dans l’intérieur de ces cavernes. Quelques-uns d’entre eux se détachèrent vers nous, et firent feu d’une distance énorme ; ce qui fut cause néanmoins que les cavaliers du goum nous abandonnèrent peu à peu. Au moyen de nos guides, on fit appeler l’un des Kabyles et on lui dit que s’ils ne se soumettaient pas, ils seraient brûlés par les Français, qui avaient 56 mules chargées de matières combustibles. L’Arabe répondit, sans se troubler, qu’ils étaient résolus à se défendre.

Le 18, nous partîmes de bonne heure avec deux bataillons et demi, une pièce d’artillerie de montagne, la cavalerie et le corps du goum, pour assiéger la fameuse grotte ou caverne que nous avions reconnue la veille, située sur les bords du ruisseau Frechih, et nommée Ghar-el-Frechih (grotte du Frecheh). Après avoir posé des chasseurs devant les ouvertures, placées du côté le plus accessible du Kantan, les troupes commencèrent à couper du bois et à ramasser de la paille pour allumer le feu à l’entrée de l’ouest et obliger ainsi les Arabes à se rendre, attendu que tout autre genre d’attaque eût été très sanglant et presque impossible. A dix heures du matin, on commença à jeter des fagots du haut du contre-fort ElKantara ; mais le feu ne se déclara qu’à midi, à cause de l’obstacle qu’opposait à la flamme, à ce que l’on croyait, un grand amas d’eau que l’on supposait exister à l’entrée; mais bien plus vraisemblablement à cause de la mauvaise direction que l’on avait donnée aux matières combustibles.
Pendant la soirée, les tirailleurs s’approchèrent davantage, et serrèrent de près les ouvertures de la grotte ; néanmoins un des Arabes parvint à se sauver du côté de l’est, et sept autres gagnèrent les bords du ruisseau, où ils firent provision d’eau dans des outres. Vers une heure, on commença à jeter, à l’ouverture de l’orient, des fagots qui, cette fois, prirent feu devant les deux ouvertures de l’autre côté, et par une circonstance singulière, le vent poussait aussi les flammes et la fumée dans l’intérieur, sans qu’il en partit presque rien au dehors, de sorte que les soldats pouvaient pousser les fagots dans les ouvertures de la caverne comme dans un four.

On ne saurait décrire la violence du feu. La flamme s’élevait au haut du Kantara, élevé de 60 varas environ (la vara a un mètre de longueur), et de l’une à l’autre, d’épaisses colonnes de fumée tourbillonnaient devant l’entrée de la caverne. On continua à attiser le feu toute la nuit, et on ne cessa qu’au point du jour. Mais alors le problème était résolu. On n’entendait plus aucun bruit ; à minuit seulement, quelques détonations avaient retenti dans l’intérieur de la grotte, ce qui avait fait penser qu’on s’y battait.
A quatre heures et demie, je m’acheminai vers la grotte, avec deux officiers du génie, un officier d’artillerie et un détachement de 50 à 60 hommes de ces deux corps. A l’entrée se trouvaient des animaux morts, déjà en putréfaction, et enveloppés de couvertures de laine qui brûlaient encore. On arrivait à la porte par une traînée de cendre et de poussière d’un pied de haut, et de là nous pénétrâmes dans une grande cavité de trente pas environ. Rien ne pourrait donner une idée de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer, et le sang leur sortait par la bouche ; mais ce qui causait le plus d’horreur, c’était de voir des enfants à la mamelle gisant au milieu des débris de moutons, de sacs de fèves, etc. On voyait aussi des vases de terre qui avaient contenu de l’eau, des caisses, des papiers, et un grand nombre d’effets. Malgré tous les efforts des officiers, on ne put empêcher les soldats de s’emparer de tous ces objets, de chercher les bijoux, et d’emporter les burnous tout sanglants. J’ai acheté un collier pris sur un des cadavres, et je le garderai, ainsi que les deux yatagans que le colonel nous a envoyés comme un souvenir de ces effroyables scènes.

Personne n’a pu savoir ce qui s’est passé dans la grotte, et si les Arabes, étouffés par la fumée, se sont résignés à la mort avec ce stoïcisme dont ils se font gloire, ou bien si ce sont leurs chefs et leurs fanatiques marabouts qui se sont opposés à leur sortie. Quoi qu’il en soit, ce drame est affreux, et jamais à Sagonte ou à Numance plus de courage barbare n’a été déployé.
Le nombre des cadavres s’élevait de 800 à 1000. Le colonel ne voulut pas croire à notre rapport, et il envoya d’autres soldats pour compter les morts. On en sortit de la grotte 600 environ sans compter tous ceux qui étaient entassés les uns sur les autres, et les enfants à la mamelle, presque tous cachés dans les vêtements de leurs mères. Le colonel témoignait toute l’horreur qu’il éprouvait d’un si horrible résultat ; il redoutait principalement les attaques des journaux, qui ne manqueraient pas, sans doute, de critiquer un acte si déplorable, quoique inévitable, à mon avis.
Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on a obtenu ainsi que tout le pays se soumette ; de tous côtés, il nous arrive des fusils et des parlementaires ; le prestige superstitieux qui s’attachait aux grottes est détruit pour toujours dans ce pays. Ce prestige était immense ; jamais les Turcs n’avaient osé les attaquer, et ces idées étaient justifiées ici par le fanatisme religieux et par d’anciennes prophéties qui faisaient croire que ces cavernes étaient imprenables. Il n’y a eu d’autres prisonniers que la femme et le fils d’un kalifat, qui s’est échappé, et quelques Arabes dont l’état exige des soins.
Le 23 au soir, nous avons porté notre camp à une demi-lieue plus loin, chassés par l’infection, et nous avons abandonné la place aux corbeaux et aux vautours qui volaient depuis plusieurs jours autour de la grotte, et que, de notre nouveau campement, nous voyions emporter des débris humains.
Le 27 juin, nous sommes arrivés à Mambu-Sicli-Tik-Nigliel, à une demi-lieue de la mer. Le 4 ou le 5, nous devons être rendus à Orléansville, et le 10 ou le 12 à Alger. »

Témoignage d’un sous-officier du 36e de ligne, dont l’écrit fut communiqué au Journal de Saint-Étienne.

« Les Ouled-Riah n’ont jamais fait leur soumission, et comme ils sont entourés de tribus soumises depuis le printemps de 1843, on n’y avait prêté qu’une médiocre attention, d’autant plus que, depuis cette époque, les besoins de la guerre ont toujours eu des exigences plus sérieuses. C’est cependant de là qu’est partie la dernière insurrection, et ce fait prouve qu’on ne peut, sans danger, laisser en Afrique une contrée, si petite qu’elle soit, habitée par des Arabes insoumis. Les Ouled-Riah, souvent poursuivis dans les derniers troubles, l’ont été, le 18 juin dernier, si vigoureusement par M. le colonel Pélissier, qu’ils ont pris la fuite et se sont retirés pêle-mêle dans les grottes impénétrables qu’ils possèdent, ainsi que toutes les tribus des environs, et qui sont situées près de l’Oued-Gracher, sur les bords de ce ruisseau. Le colonel Pélissier a cerné les grottes et est entré avec eux en négociation. Pour les amener à capituler, cet officier supérieur a parlementé près de quatre heures sans aucun succès ; ils motivaient leur refus obstiné sur la crainte d’être envoyés a Mostaganem comme otages.
Ici commence un récit que je croirais fabuleux si je n’avais été spectateur de la scène que je vais retracer:
Deux heures après notre départ du camp, nous arrivâmes devant celle grotte ; on fit descendre une compagnie de grenadiers par le chemin creux qui y conduit; mais à peine eurent-ils fait quelques pas, qu’une décharge les obligea de rétrograder. La position était inabordable ; on ne pouvait entrer qu’homme à homme, et notre corps aurait été entièrement détruit si l’on eut fait cette tentative. Fiers de leurs retranchements, devant lesquels les Turcs ont toujours échoué, n’ayant jamais été soumis à la domination française, les Arabes refusèrent de se rendre ; alors le colonel donna ordre de couper du bois et de faire des fagots, qu’avec beaucoup de peine on parvint à faire descendre vis-à-vis de l’entrée des trois grottes ; ces fagots, mêlés de paille, étaient retirés par les Arabes aussitôt qu’ils étaient descendus, malgré l’embuscade et les coups tirés par les hommes embusqués. Enfin plusieurs ayant été tués, et l’entrée étant encombrée, ils durent renoncer à cette opération. On fit tomber des gerbes de l’eu, on alluma l’immense amas de bois. La journée du 18 fut employée à alimenter cette fournaise.
Alors on entendit dans l’intérieur un tumulte effroyable formé de cris, de gémissements et de coups de fusil. On sut plus tard qu’on 
délibérait sur le parti à prendre, et que les uns demandaient à se soumettre, tandis que les autres refusaient. On ignorait encore que les plus violents l’avoient emporté ; on suspendit le feu des fascines et l’on recommença les pourparlers.

Le 19, à neuf heures du malin, un Arabe sortit à travers les flammes : il venait offrir sa soumission. On l’envoya prévenir ses malheureux compatriotes qu’ils devaient suivre le même exemple. Les Arabes offraient de payer 75 000 fr., mais à condition que l’armée se retirerait, que nous ne pénétrerions pas dans l’intérieur des trois grottes, et qu’ils conserveraient leurs armes. Ces conditions ayant été refusées, ils rentrèrent dans les grottes, leur fusillade recommença sur nous et sur ceux qui tentaient de s’échapper, et de notre côté l’ordre fut donné de continuer les corvées de bois : trois heures furent laissées aux reclus pour réfléchir encore.

Enfin, le 19 après midi, le feu se ralluma et fut alimenté toute la nuit. Quelle plume saurait rendre ce tableau ! Voir, au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes occupé à entretenir un feu infernal, entendre les sourds gémissements des hommes, des enfants et des animaux, le craquement des rochers calcinés s’écroulant et les continuelles détonations des armes. Dans celle nuit, il y eut une terrible lutte d’hommes et d’animaux !
Le matin, quand on chercha à dégager l’entrée des cavernes, un horrible spectacle frappa les yeux des assaillants.
J’ai visité les trois grottes ; voici ce que j’ai vu : A l’entrée gisaient des bœufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avait conduits à l’ouverture des grottes pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur ; parmi ces animaux, et entassés sous eux, se trouvaient des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main sur la corne d’un bœuf ; devant lui était une femme tenant un enfant dans ses bras. Cet homme, il était facile de le reconnaître, avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le bœuf, au moment où l’Arabe cherchait à préserver sa famille de la fureur de cet animal.
Les grottes sont immenses ; on a compté hier 760 cadavres ; une soixante d’individus seulement sont sortis aux trois quarts morts, quarante n’ont pu survivre, dix sont à l’ambulance dangereusement malades, les dix autres ont élé renvoyés dans leurs tribus; ils n’ont plus qu’à pleurer sur des ruines !
Aujourd’hui 23, nous sommes encore devant ce grottes qu’on ne peut envisager sans frémir : des exhalaisons pestilentielles se font Sentir. A dix heures nous levons le camp. A peine la nouvelle de ce terrible dénouement fut-elle connue, que tout le Dahra s’est soumis ; de tous côtés, les Arabes viennent se soumettre et déposer les armes ; notre camp est encombré de fusils ; aussi va-t-on distribuer à la troupe pour six jours de vivres, afin de pouvoir disposer des mulets pour le transport des armes.
Il faut être, comme nous, sur le théâtre des événements pour reconnaître tous les efforts que l’on a tentés pour prévenir la catastrophe et comprendre l’importance qu’il y avait à réduire ces gens-là, dans l’intérêt de la tranquillité générale ; mais les grottes des Ouled-Riah garderont une lugubre renommée. »

 

le 11 juillet suivant, le Journal des Débats publiait un article tiré du journal algérien, L’Akhbar :
« Il vient d’arriver dans le Dahra un de ces événements qui contristent profondément ceux qui en ont été témoins, même lorsqu’ils en ont compris l’affreuse nécessité et qu’ils ont le droit de proclamer que rien n’a été négligé de tout ce qui pouvait prévenir une catastrophe. Le colonel Pélissier s’occupait à poursuivre les Ouled-Riah, tribu qui n’a jamais été soumise, parce que les pays qu’ils habitent renferment d’immenses cavernes, véritable labyrinthe où ce serait le comble de la folie d’essayer d’engager des troupes assaillantes. Les Ouled-Riah, se voyant serrés de trop prés, coururent à leur refuge habituel. Ceci arriva le 18 juin dans la matinée.
Après avoir cerné les grottes, on fabriqua quelques fascines que l’on enflamma et que l’on jeta ensuite devant l’entrée des grottes. Après cette démonstration faite pour montrer à ces gens qu’on pouvait tous les asphyxier dans leurs cavernes, le colonel leur fit jeter des lettres où on leur offrait la vie et la liberté s’ils consentaient à rendre leurs armes et leurs chevaux. Ils refusèrent d’abord, puis ensuite ils répondirent qu’ils feraient ce qu’on leur demandait si l’armée française était préalablement éloignée. On ne voulut pas de cette condition inadmissible. On recommença à jeter des fascines enflammées ; alors un grand tumulte s’éleva dans ces grottes : on sut plus tard qu’on y délibérait sur le parti à prendre, et que les uns demandaient à se soumettre, tandis que les autres s’y refusaient avec opiniâtreté. Ces derniers l’emportèrent; cependant quelques-uns des dissidents s’échappaient de temps à autre. Le colonel Pélissier, voulant sauver ce qui restait dans les grottes, leur envoya des Arabes pour les exhorter à se rendre; les Ouled-Riah refusèrent de le faire. Quelques femmes, qui ne partageaient pas le fanatisme sauvage de ces malheureux, essayèrent de s’enfuir ; mais leurs parents et leurs maris tirent eux-mêmes feu sur elles pour les empêcher de se soustraire au martyre qu’ils avaient résolu de souffrir.
Une dernière fois M. le colonel Pélissier fit suspendre le jet des fagots pour envoyer dans les cavernes au parlementaire français : celui-ci, accueilli par une fusillade, dut se retirer sans avoir rempli sa mission. Ces différentes phases de la catastrophe avaient duré jusque dans la nuit du 19 juin. Alors, à bout de patience et n’espérant pas pouvoir réduire autrement des fanatiques dont l’insoumission orgueilleuse était une instigation permanente à la révolte, et qui étaient le noyau perpétuel des insurrections du Dahra, on rendit au feu toute son intensité : pendant longtemps les cris des malheureux que la fumée allait étouffer retentirent douloureusement à nos oreilles; puis on n’entendit plus rien que le pétillement des bois verts qui formaient les fascines. Ce silence funèbre en disait assez. On entra : cinq cents cadavres étaient étendus ça et la dans les cavernes. On envoya visiter les grottes et sauver ceux qui respiraient encore ; on ne put en retirer que cent cinquante, dont une partie mourut à l’ambulance. Il faut être comme nous sur le théâtre des évènements pour connaître tous les efforts que l’on a tentés pour prévenir la catastrophe, et comprendre la nécessité qu’il y avait de réduire ces gens-là, dans l’intérêt de la tranquillité générale. La nouvelle de cette terrible issue de la lutte était à peine connue, que tout le Dahra s’est soumis, apportant des armes en très grande quantité»

 

Réactions

Cette tragédie a eu un retentissement inattendu. On ne pouvait rester indifférent au massacre d’hommes, de femmes, de vieillards, de d’enfants et même d’animaux. On ne pouvait fermer les yeux face à de tels procédés barbares. Même si certains y sont arrivés…

Le jour même de la sortie de l’article dans le Journal des Débats, le prince de la Moskowa, le fils du maréchal Ney, s’exprimait à la Chambre des Pairs :
« Messieurs, un journal qui se publie en Algérie, l’Akhbar, contient le récit d’un fait inouï, sans exemple, et heureusement sans précédent dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté inexplicable, inqualifiable, à l’égard de malheureux Arabes prisonniers. Je viens demander au Gouvernement de s’expliquer sur ce fait. Je le réclame et comme officier de l’armée et comme Pair de France.
[…]
Remarquez, Messieurs, qu’il n’est pas question ici de razzias, mais d’un acte déplorable, d’un meurtre consommé avec préméditation sur un ennemi vaincu, sur un ennemi sans défense. Si le fait auquel je fais allusion n’est point exact, je demande au Gouvernement de le démentir ; si, ce qu’à Dieu ne plaise ! il était vrai, je demande à M. le Président du conseil quelle est la conduite que le Gouvernement se propose de tenir en pareille circonstance. Je vous le demande, Messieurs, est-ce par de pareils moyens que nous pouvons espérer de consolider notre position en Afrique ? Je le répète, il nous faut à cet égard une explication. »

Ney poursuivit par la lecture de l’article évoqué plus haut.

Soult intervint alors :
« Les rapports qui sont parvenus au Ministère de la guerre m’ont paru tellement contradictoires, que j’ai dû m’empresser de demander de nouveaux renseignements. Ceux que le Journal des Débats renferme, et qui viennent d’être lus à la tribune, ne m’étaient pas connus autrement que par la publication que plusieurs journaux en ont faite. J’attends les renseignements qui ont été demandés pour pouvoir donner plus de détails à la Chambre.
Mais, pour le fait en lui-même, le Gouvernement le désapprouve hautement.
Je répète que le Gouvernement le désapprouve hautement; et il a déjà écrit dans ce sens au Gouverneur général de l’Algérie, en lui demandant de plus amples éclaircissements, afin d’apprécier les suites à y donner. »

Le comte de Montalembert prit la parole :
« Un mot seulement. J’avoue que, quant à mon impression personnelle, et je demande pardon à la Chambre de l’exprimer devant elle, le mot de désapprouver, dont vient de se servir M. le Maréchal, est trop faible pour un attentat pareil. Il faut le répudier avec horreur, pour l’honneur de la France. Je vous conjure, Messieurs, de réfléchir à l’effet qu’une pareille nouvelle va produire en Angleterre, hors de France, et je vous demande si, dans la seule Chambre qui est encore en séance, il ne doit pas y avoir un sentiment unanime d’horreur contre un attentat pareil.

A quoi, le ministre de la Guerre répondit en guise de conclusion :
« Si l’expression de désapprobation que j’ai employée au sujet du fait dont il est question est insuffisante, j’ajoute que je le déplore. »

La rédaction Babzman

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Vidéo: Explosion de la conduite d’eau principale de la ville de Bir Khadem

Mon, 06/18/2018 - 15:02

La conduite d’eau principale de la ville de Bir Khadem a explosé, suite à la destruction partielle de la route.

Un incident qui a engendré des embouteillages remarquables, suite à cela la route a du être déviée.

Le SEAAL s’est rendu sur place afin de résoudre ce problème, qui dérange les habitants ainsi que les automobilistes.

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Textile : Tayal effectue sa première exportation de produits semi-finis

Mon, 06/18/2018 - 14:59

Le complexe algéro-turc des textiles « Tayal », dont la première usine est entrée en production en mars dernier, vient d’accomplir avec succès sa première opération d’exportation de produits semi-finisvers la Turquie.

Il s’agit d’une livraison de 25 tonnes, par deux conteneurs, de filés coton numéro métrique 50/1,réalisée le 15 juin 2018 à partir du port d’Oran.

Cette opération d’exportation sera renforcée très prochainement par d’autres opérations, en fonction de la montée en cadence de la production de ce complexe et des excédents dégagées sur les ventes sur le marché national.

Implanté à Relizane sur une superficie de 250 hectares, le pôle industriel des textiles « Tayal » est le fruit d’un partenariat entre un des leaders du textile en Turquie « Taypa » et les sociétés algériennes publiques : le groupe Confection et Habillement « C&H », l’Algérienne des Textiles « Texalg » et la SNTA.

Ce projet d’envergure porte , dans une première phase, sur la réalisation de 8 usines intégrées spécialisées dans la production de textile (chemises, pantalons jeans, articles de bonneterie, finissage de tissus…) et d’une école de formation dans les métiers du textile avec des prévisions de production annuelle de 44 millions de mètres linéaires pour le tissage, de 12.200 de tonnes pour la filature et de 30 millions de pièces pour différents produits notamment les pantalons, les tricots et les chemises.Selon les mêmes prévisions,60% de la production de ce complexe sera destiné à l’export.

L’usine de filature de Tayal a déjà démarré sa production le 15 mars 2018 avec une capacité initiale de production de 30 millions de mètres par an.

La deuxième phaseportera sur la réalisation de 10 unités de production de fibres synthétiques (matière première de tissus), de linges de maison et de tissus techniques.

D’un coût global de 170 milliards de DA, ce projet pourrait créer jusqu’à 25.000 postes d’emplois à partir de 2020, date de la finalisation totale du complexe.

Ces quantités vont accroitre les capacités du secteur de la manufacture en Algérie, notamment celui des tissus, de la confection et de l’habillement afin de couvrir les besoins du marché national et d’aller vers l’exportation.

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Incendie dans un parking à étages en construction: Le pire évité de justesse à Medina Djedida

Mon, 06/18/2018 - 14:59

Par J. B.

Le pire a été évité avant-hier lorsque un parking à étages en cours de construction au marché populaire de Medina Djedida a pris feu. Selon la Protection civile, le feu s’est déclaré vers 14 h. Les flammes dont l’origine n’a pas encore été identifiée ont détérioré la façade extérieure de ce garage de 6 étages. Heureusement que le sinistre s’est produit le 2e jour de l’Aïd, ce marché très fréquenté était vide et aucun blessé n’est à déplorer. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet incendie.

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Cultiver des aliments dans le Sahara algérien grâce au fourrage vert hydroponique

Mon, 06/18/2018 - 14:55

Le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a augmenté en Afrique en raison des conditions climatiques défavorables et les conflits de l’insécurité dans la région.

Pour combattre ce phénomène, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a donc fait installer des unités de production de fourrage dans les camps des réfugiés sahraouis en Algérie.

Que ce soit pour nourrir du bétail ou des populations en manque d’aliments, le désert ne semble pas a priori le lieu idéal pour développer le secteur de l’agriculture. Mais c’est précisément là où une telle activité est peut-être le plus nécessaire. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le nombre de cas de sous-alimentation chronique en Afrique est passé de 20,8% en 2015 à 22,7% en 2016, touchant 224 millions de personnes dans le continent. Dans les camps de réfugiés du Sahara occidental, qui abritent plus de 173 000 personnes ayant fui le territoire en dispute il y a 35 ans, la situation est encore plus alarmante : le taux de malnutrition arrive à 40% et touche surtout les enfants, selon le Croissant Rouge.

Un Projet bénéfique

Dans une volonté de combattre ces chiffres, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a fait installer des unités de production de fourrage dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, en utilisant l’agriculture hydroponique, un type de culture réalisée sur un sol naturellement neutre et inerte, tel que le sable. La technique permet aux animaux, dans des régions peu fertiles et désertiques, de se nourrir de fourrage frais sans recourir aux engrais, en utilisant uniquement de l’eau.

CULTIVER DANS LE DÉSERT

L’idée qui a germé dans la tête d’un ingénieur Sahraoui, Taleb Brahim, a été prise à bras le corps par l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, qui a cherché les financements nécessaires au lancement du projet dont bénéficient actuellement quelque 300 familles installées dans les camps. Résident lui même des camps, Brahim avait présenté son projet dénommé « Cultiver dans le désert » au WFP Innovation Accelerator boot camp du PAM à Munich en 2017, où il a remporté le 1er choix du jury.

Utilisant de l’orge, disponible localement, les familles sahraouies destinataires du programme se servent de bacs pour voir pousser au bout d’une semaine les plantes utilisées pour nourrir le bétail. Pour faire face à la chaleur, ces équipements sont installés soit dans des conteneurs, soit dans des serres ou encore à l’intérieur des constructions en briques de terre. Les effets sur le bétail sont évidents : la production laitière s’est améliorée autant en qualité qu’en quantité et la mortalité des chevreaux et des chevrettes s’est réduite drastiquement, selon un rapport des Nations unies en Algérie.

LE PAM VEUT DONNER DES OPPORTUNITÉS POUR LA CRÉATION D’EMPLOI EN ALGÉRIE

« Le PAM veut améliorer la sécurité alimentaire des ménages et leur donner un meilleur accès à la viande et au lait de chèvre. Notre objectif aussi est de leur donner des opportunités pour la création de l’emploi », précise Romain Sirois, représentant du PAM en Algérie. L’organisme, qui a signé un contrat avec l’entreprise algérienne Agro Solution, a fait installer des unités conteneurisées, en plus de celles fabriquées sur place, afin de produire du fourrage en grande quantité.

« L’unité conteneurisée peut produire jusqu’à 100 kg de fourrage vert par jour, ce qui est suffisant pour nourrir une vingtaine de chèvres alors que l’unité fabriquée localement en produit 60 kg », explique Sirois. Une cinquantaine d’unités plus petites, capables de produire jusqu’à 15 kg de fourrage par jour chacune (soit la nourriture de cinq chèvres) ont été mises à disposition des familles pendant la phase pilote du programme, en partenariat avec l’ONG Oxfam, en 2017.

LA PRODUCTION EST SUFFISANTE APRÈS UNE SEMAINE

« Le choix pour moi s’est porté sur une petite unité suffisante pour mes chèvres ; quelques bacs et de l’orge. J’étais formée sur le projet. La production est suffisante après une semaine, dix de jours. Mes cinq chèvres se portent mieux », raconte une des femmes sahraouies bénéficiaires du programme.

Programme alimentaire mondial des Nations Unies

À l’heure actuelle, Agro Solution est en train de produire 170 unités supplémentaires qui devraient être opérationnelles en septembre prochain. « On devrait toucher 220 familles à la fin de la mise à échelle. Mais avec une population de 173 600 réfugiés dans les cinq camps, il y a du potentiel pour développer le projet », affirme le représentant du PAM, ajoutant que le renforcement du programme est conditionné à la réception de financement supplémentaire, puisque chaque unité familiale coûte 250 dollars et chaque unité conteneurisée coûte 25 000 dollars.

UNE EXPÉRIENCE POUR PERMETTRE À D’AUTRES POPULATIONS DE BÉNÉFICIER

Parmi les donations déjà reçues pour ce projet, le PAM compte avec celles faites par le gouvernement allemand via le Centre d’innovation de Munich et par l’ambassade du Canada à Alger. Une large contribution des Etats-Unis permettra de lancer la prochaine phase du programme. « Tout en maintenant un bon niveau de production, on a réussi à réduire le coût. On est actuellement en discussion avec Agro Solution pour produire des unités (familiales) encore moins couteuses, soit à USD 150 l’unité », précise Sirois.

Le projet, qui bénéficie du soutien de la population sahraoui, devrait être reproduit dans les pays du Sahel. « On a eu une visite d’un représentant du Tchad, et Oxfam est en discussion pour essayer de voir si le projet pourrait être répliqué au Mali et au Niger. C’est très intéressant pour nous, on se sert de l’expérience pour permettre à d’autres populations de bénéficier de la même technologie », se réjouit le représentant onusien.

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IRB Sougueur: Mohamed Benhalima pose ses conditions

Mon, 06/18/2018 - 14:50

Par Kamel Lezoul,

Le président démissionnaire de la saison écoulée Mohamed Benhalima, cité dans un article intitulé « un club victime de l’indifférence », se défend et a tenu à apporter des précisions : « c’est vrai que je n’ai pas tenu mes promesses faites à maintes reprises aux joueurs, et ceci pour la simple raison que je n’ai pas voulu m’aventurer dans l’inconnu. En d’autres termes, je n’ai pas mis la main à la poche pour un club qui a toujours le compte bancaire bloqué.

Or, tout le monde sait que le club est criblé de dettes. De ce fait, je n’ai pas de garantie pour mon argent. Avec les autorités locales et de wilaya, j’ai tout tenté pour trouver une issue adéquate. Malheureusement, rien n’a été fait, et je me suis retrouvé seul à me battre. Ce qui est fait est fait, à présent, il faut trouver des solutions à ce problème de dettes, et je souhaite de tout cœur que les autorités locales et de wilaya prennent carrément ce problème en charge, en épongeant les dettes. Je répète encore une fois et officiellement que je suis prêt à revenir et à prendre les destinées du club, en mettant deux milliards de centimes sur la table, à la seule condition bien sûr que les dettes soient totalement épongées. Personne n’ignore que le football ne peut fonctionner sans le nerf de la guerre », conclura le président démissionnaire.

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TIKEN JAH FAKOLY à Alger le 28 juin 2018 à partir de 20h30 au Théâtre de Verdure.

Mon, 06/18/2018 - 14:48

Une première en Algérie pour TIKEN JAH FAKOLY, artiste ivoirien mondialement connu, auteur-compositeur-interprète, TIKEN le héros du reggae est notamment connu pour ses engagements en faveur de l’éducation, il milite activement pour l’amélioration des conditions de vie en Afrique.

La vente des billets se fera au niveau du 48 ALGER LIBRAIRE L’ARBRE A DIRES, SIDI YAHIA au prix de 2 000 DA le ticket disponible tous les jours de 11h à 19h (sauf le vendredi).

Le 28 juin 2018 à partir de 20h30 à Alger, le Théâtre de Verdure, Laadli Flici, accueillera pour la première fois le héros du reggae africain TIKEN JAH FAKOLY, avec en première partie DJAMIL GHOULI, alias « Djam », ex leader du groupe Djmawi Africa.

 TIKEN JAH FAKOLY, de son vrai nom Moussa Doumbia Fakoly est considéré comme le héros du reggae moderne et une icône de la musique africaine, il a prévu une escale lors de sa tournée en Algérie et cela le 28 juin 2018 à partir de 20h30 au Théâtre de Verdure.

Avec plus de vingt ans de carrière dans la musique, il a commencé par conquérir son pays natal qui est la Côte d’Ivoire avant de monter au niveau international où il a collaboré avec d’importants artistes tels que Zebda, Steel Pulse ou encore Akon.

Cet artiste est connu pour sa musique qui reflète ses engagements personnels et qui appelle à la liberté et au changement, c’est une sorte de porte-parole de l’Afrique toute entière, sa musique est surtout destinée à éveiller les consciences en dénonçant les injustices commises à l’égard des peuples africains et à travers ses chansons il est aussi engagé pour l’éducation et la jeunesse africaine.

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La daïra de Boutlelis s’attaque au phénomène de la bidonvilisation: Près de 130 constructions illicites démolies depuis le début de l’année

Mon, 06/18/2018 - 14:47

Par D. B.

En application des instructions du wali d’Oran, relatives à la lutte contre la bidonvilisation, une dizaine de constructions illicites, érigées sur le domaine public de la localité de Brédéha, dans la commune de Boutlelis, ont été démolies dernièrement, par les services de l’APC, a-t-on appris, hier, de sources proches de la commune. Ces constructions et extensions illicites éradiquées viennent s’ajouter à plus d’une centaine d’autres constructions démolies, ces derniers mois. En effet, selon un dernier décompte établi par les services de l’Urbanisme de la daïra de Boutlélis, près de 130 constructions illicites ont été démolies, à travers les communes et les localités que chapeaute cette daïra. Selon des sources proches de la daïra, l’opération de démolition se poursuit toujours. «Le chef de daïra est à cheval sur ce sujet et n’hésite pas à démolir toute nouvelle construction illicite. Les dispositions prises par la daïra, en collaboration avec les communes de Boutlélis, Misserghine et Ain El Kerma, ont permis de récupérer d’importantes assiettes foncières, à l’issue des démolition», assure notre source. Avant de s’attaquer aux constructions illicites à Brédéah, les autorités de la daïra avaient procédé à la démolition d’une soixantaine d’habitations illicites à Hai Nayeb. En effet, et selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya, dans le cadre de l’éradication des constructions illicites, la commission mixte, créée à cet effet et à la protection de l’environnement, a effectué, le 26 février 2018, une opération de démolition à Hai Al-Nayeb, incluant la suppression des clôtures et la démolition de fondations, illégalement, construites par un citoyen. Elle a, également, procédé à l’élimination des déchets accumulés sur ces lieux. Cette campagne initiée, conformément, aux dispositions prises par la wilaya, pour mettre un terme à la bidonvilisation concerne tous les villages que coiffe la commune de Boutlélis sachant qu’un recensement de toutes les constructions érigées sur le domaine forestier ou public a été effectué, afin de programmer les démolitions. Dans le village de Bouyakour, les responsables ont démoli 33 habitations illicites construites à proximité d’un axe routier, précise-t-on. Par ailleurs, d’autres opérations similaires sont programmées dans les prochains jours. Notons que plusieurs quartiers d’Oran ont été ciblés par cette campagne d’envergure. Il y a lieu de signaler les opérations similaires menées à Ras El Aïn et Benfréha où 69 constructions illicites ont été rasées.

Le wali d’Oran a affirmé, lors d’une réunion tenue avec l’ensemble des maires et chefs de daïra, que des mesures fermes ont été prises par les services de la wilaya, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des constructions illicites. Les personnes impliquées dans ces affaires seront sévèrement punies. Des sanctions seront, aussi, appliquées contre tout responsable n’ayant pas appliqué les directives données, dans le cadre de cette lutte sans merci engagée contre ce fléau.

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Avec des augmentations entre 20 et 25% : Partir en vacances en Tunisie coûtera plus cher cette année

Mon, 06/18/2018 - 14:43
Écrit par Fayçal Djoudi.

La Tunisie, qui figure toujours parmi les destinations favorites des touristes algériens, sera plus chère cette année. Les tarifs pour cette destination ont augmenté de 20 à 25%, selon des agences de voyages.

La fin du Ramadhan, la clôture de l’année scolaire et la canicule vont donner, fin juin, le top départ de la saison estivale tunisienne, qui s’annonce déjà frénétique. Les prévisions tablent sur l’accueil de plus de 3 millions de touristes algériens au cours de cette année, contre 2,5 millions l’année dernière. Cependant, cette année, partir en vacances coûtera plus cher aux Algériens. «Les avantages accordés aux Algériens les années précédentes ne sont plus d’actualité ou du moins en grande partie», nous a appris dernièrement Brahim Meziane, propriétaire de l’agence de voyages Go Voyage, localisée à Oran, sollicité pour jauger la destination Tunisie et son attractivité auprès du touriste algérien. «Le pays du Jasmin reste, indéniablement, la destination favorite des Algériens pour des raisons évidentes, notamment les tarifs pratiqués, la diversité de l’offre, la proximité (par voie aérienne ou terrestre) et l’absence de visa, mais l’engouement est loin d’être ce qu’il a été les années précédentes, particulièrement entre 2015-2016», assure notre voyagiste qui tient à témoigner «du changement d’attitude des Tunisiens, surtout depuis le regain d’intérêt des touristes européens et russes». Il a indiqué que «la destination est plus chère d’au moins 20%» et que «la qualité des prestations est loin de ce qu’elle était auparavant». Visiblement très remonté, notre interlocuteur atteste que «les avantages accordés aux Algériens ont vite fait de disparaître», s’élevant, dans la foulée, contre un phénomène de plus en plus en vogue, celui des agences de voyages tunisiennes qui s’adressent directement aux clients algériens sans passer par des partenaires locaux. Idem, pour d’autres agences de voyages qui ont confirmé cette information. Leurs responsables ont affirmé que les tarifs des packs ont augmenté cette saison de10% à 30% selon les formules. La raison, selon eux, est que «les agences de voyage tunisiennes ont réussi à ‘’recapter’’ le marché européen.
Ce dernier a la priorité. Ce qui a amené à une hausse des prix». En outre, un nouvel arrivant est venu «disputer» aux Algériens le pays du Jasmin, à savoir le touriste chinois. Selon un rapport rendu public par le ministère tunisien du Tourisme, en décembre dernier, le pays a reçu 18 000 touristes chinois, soit une augmentation de 150% par rapport à 2016. Cela dit, en dépit de cette inflation, la demande nationale pour cette destination n’a pas fléchi. Et pour cause, le pays du Jasmin reste toujours la destination la moins chère.

Des indicateurs au vert
Au lendemain des attentats terroristes de 2015, la Tunisie est devenue une «no-go zone» pour les touristes étrangers. Mais en 2018, la donne a changé. Que ce soit la fréquentation ou les réservations, les indicateurs sont au vert pour le pays. Selon, Jabeur Ben Attouch, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV), «la saison touristique de 2018 sera exceptionnelle cette année avec le retour des marchés classiques comme les marchés français, anglais et néerlandais», soulignant que «les prémices de cette relance ont commencé à se faire ressentir à partir du mois d’avril». D’ailleurs, le taux de réservations du marché français est deux fois plus important que celui enregistré en 2017 et le nombre des touristes français devrait atteindre 650 000 au cours de cette saison, selon ses dires.
«On s’apprête aussi à accueillir plus de 900 000 touristes russes, sachant que le taux d’évolution de ce marché a été le plus remarquable en Tunisie après la révolution, en plus d’un important retour attendu des touristes anglais», a-t-il ajouté. En ce qui concerne le marché allemand, ils est attendu plus de 600 000 touristes cette saison, a assuré Ben Attouch.

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LG lance le moniteur primé Ultrawide ™ de 34 pouces avec une résolution ultra-élevée de 5120 x 2160

Mon, 06/18/2018 - 14:41

LG Electronics (LG) lancera bientôt son moniteur UltraWide de 34 pouces, qui a été élu meilleur moniteur photo par l’Association de Presse de l’Image Technique (TIPA), une importante association internationale leader dans le domaine de la photo et de l’imagerie média. Malgré la tendance baissière du marché mondial des ventes des écrans, les ventes de modèles 21 : 9 ont connu une croissance rapide, se montant à plus de 30%, l’an dernier.

Grâce à une qualité d’image inégalée et à un confort d’usage accru, l’année dernière LG a massivement dominé le marché des moniteurs 21: 9, enregistrant ainsi sa cinquième année consécutive de leadership dans ce secteur niche. Toujours en 2017, la société a dominé le marché mondial des moniteurs UHD, un marché qui a connu une croissance robuste de 54% d’année en année.

Le moniteur UltraWide de 34 pouces de LG (34WK95U) garantit un environnement de travail plus productif pour les professionnels et les gros utilisateurs. La très haute résolution de 5120 x 2160 permet une variété de travaux graphiques intensifs tels que la création simultanée de modèles 3D à grande capacité et d’illustrations 2D, ainsi que le mixage et l’édition audio et vidéo sur un seul écran.

En outre, le 34WK95U dispose de 33% d’espace de plus qu’un moniteur UHD 4K 16: 9, ce qui permet aux utilisateurs de travailler sur un contenu de haute résolution ou des objets 3D en taille réelle tout en utilisant une autre fenêtre en même temps.

Grâce au Nano IPS exclusif de LG et au VESA DisplayHDR 600, le moniteur UltraWide offre une luminosité allant jusqu’à 600 candelas (cd / ㎡) et un contraste intense pour une immersion totale dans le dernier contenu HDR.

Le Nano PPS/IPS prend en charge un large spectre de couleurs de 98% DCI-P3 et 135% RGB pour un travail de qualité professionnelle, y compris la retouche d’image haute résolution. Les particules de taille nanométrique sont utilisées pour absorber les longueurs d’onde lumineuses excessives, ce qui améliore considérablement la profondeur des couleurs à l’écran pour une expérience visuelle plus précise et réaliste.

Le moniteur 34WK95U est le premier UltraWide de LG  à prendre en charge Thunderbolt 3 qui améliore la productivité et l’efficacité de l’utilisateur. Les derniers Apple MacBook commencent automatiquement à se charger à 85W une fois connectés au moniteur via le câble Thunderbolt 3, et avec une transmission de données ultra-rapide, cela crée la station de travail idéale. Les utilisateurs peuvent ainsi se concentrer sur l’édition vidéo haute capacité ou le mixage du son sans avoir besoin de connexions supplémentaires. Et grâce à sa signature Edge-ArcLine Stand et au design à quatre côtés sans bordure, le moniteur offre une expérience inégalée de visionnage immersif tout en s’adaptant à n’importe quel espace.

« Nous sommes ravis de lancer le moniteur LG UltraWide de 34 pouces, qui ajoute une haute valeur innovante aux consommateurs grâce à une qualité d’image et une gestion des couleurs exceptionnelles, comme en témoigne le prestigieux prix du meilleur moniteur photo de TIPA », a déclaré Jang Ik- hwan, Responsable de la Division Informatique de LG. « LG continue à établir des références pour l’industrie et à développer la plus haute qualité de produits d’affichage, aussi bien pour les professionnels créatifs que pour les utilisateurs quotidiens. »

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Il était une fois la Coupe du monde- Italie 1934 : l’Europe prend le relais

Mon, 06/18/2018 - 14:37

Par Adjal Lahouari,

Tout le monde doit se rendre à l’évidence. Pour la première fois, le football allait servir de propagande politique. Le Duce Mussolini avait bien préparé le terrain, en nommant un général à la tête de la fédération italienne. Tout a été mis en œuvre pour faire de cet évènement le triomphe d’un homme avec, déjà, l’absence de la plupart des équipes d’Amérique du Sud. L’Uruguay, tenant du titre, se venge en s’abstenant, car n’ayant pas digéré le peu d’entrain de Européens lors de la première Coupe du monde. La réponse du berger à la bergère donc. Cependant cette fois, 32 pays répondent présent, et il a fallu procéder à un tour éliminatoire auquel, fait unique, le pays hôte ayant pris part pour ramener le contingent à 16 équipes. Quant aux formations du Brésil et d’Argentine, ce sont des formations «bis» qui fouleront le sol italien, donc sans aucune ambition de jouer les premiers rôles comme on aurait pu le supposer. En outre, profitant du vide juridique à cette époque, l’Italie récupère quatre internationaux argentins finalistes de la Coupe du monde 1930 à Montevideo, en l’occurrence Monti, Orsi, Faita et De Maria, avec le subterfuge de leur parenté italienne sous la bannière de la Squadra Azzura. Le général Vaccaro, chargé de l’organisation, annonce clairement la couleur : «Le but ultime de cette manifestation est de montrer à l’univers l’idéal fasciste du sport». C’est dans ce climat politisé et cette atmosphère fanatisée à l’extrême que vont se dérouler tous les matches de la sélection italienne. En outre, elle bénéficie d’arbitrages très favorables, permettant au «boucher» italo-argentin Monti de «descendre» tout ce qui se présentait devant lui. Tour à tour, l’Espagne (deux matches dont un à rejouer), l’Autriche et la Tchécoslovaquie, vont en faire l’amère expérience. «Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». A noter que pour le compte des éliminatoires, les USA et le Mexique ont demandé et obtenu de jouer la qualification en Italie. Ce sont les Américains qui se sont imposés, une semaine avant le coup d’envoi de cette édition, qui s’est jouée dans un climat politisé en raison de la propagande initiée et imposée par Benito Mussolini.

Après la finale, Jules Rimet a eu une réflexion très significative : «j’ai eu l’impression que, durant cette Coupe du monde, le président de la FIFA, c’était Mussolini». Outre la Coupe du monde remportée par l’Italie dans des conditions assez spéciales, Mussolini a remis aux joueurs la «Copa Duce», un trophée de grande dimension. Le président de la FIFA était plutôt soulagé : «heureusement que cette coupe est restée en Italie, car un autre vainqueur aurait eu des difficultés à la transporter».

La fiche

Pays participants : 16

Finale : Italie 2 Tchécoslovaquie 1 (A.P.)

Attaque : Italie : 12 buts

Défense : Italie : 3 buts

Buteurs : Nedjedly (Tchécoslovaquie) et Shiavo (Italie) 5 buts

Echos

Egypte

Après une phase éliminatoire aisée, un seul match gagné face à la Palestine, l’Egypte sera le premier pays africain à intégrer la Coupe du monde. Les « Pharaons » ne feront pas long feu et sortiront lors des huitièmes de finale après une défaite face à la Hongrie (4 à 2). Il faudra attendre 36 ans pour voir le second pays africain en Coupe du monde, en 1970 avec la présence du Maroc.

Communications

Douze pays ont retransmis par radio leurs rencontres, preuve de l’importance prise par la Coupe du monde. 250 journaux ont envoyé leurs reporters pour relater la compétition à leurs lecteurs. Les stations de radio sont présentes, mais ont dû s’acquitter de la somme de 10.000 lires.

Football (s)

Aldo Donelli, le seul buteur des USA durant la Coupe du monde 1934 face à l’Italie (7 à 1 pour les Transalpins) a fini sa carrière dans le football américain. C’est dans cette dernière discipline qu’il exercera comme entraîneur près de 30 ans.

Gardiens

Entre autres, cette édition aura été aussi celle des grands gardiens de but. Zamora (Espagne), qui jouera plus tard à l’OGC Nice en compagnie de l’Oranais Gnaoui Souilem, capitaine de l’équipe, Planicka (Tchécoslovaquie) Platzer (Autriche) et Combi (Italie) se sont distingués par leurs prestations.

Wunderteam

Cela signifie « l’équipe merveilleuse » et concerne celle d’Autriche, une équipe très technique dirigée par l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, Mathias Sundelar. Cette équipe sera victime de l’arbitrage face à l’Italie, le « maître d’œuvre », le rugueux Monti, bénéficiant de mansuétude après un fauchage sur le maître à jouer autrichien.

Salut romain obligatoire

On parle volontiers de nos jours de « salut nazi » pour désigner le geste consistant à tendre le bras droit vers le ciel, la main tendue et ouverte, la paume face au sol. Avant le régime national-socialiste allemand, c’est le régime fasciste de Benito Mussolini qui s’est réapproprié ce salut d’origine visiblement plus ancienne. Ce salut « fasciste » se voulait être avant tout un salut « romain ». Il fut en effet effectué auparavant par les Arditi (2) de Gabriele D’Annunzio en référence à l’Empire romain. Par la suite, il fut adopté l’ensemble des mouvements européens d’inspiration fasciste.

Remplaçants

Sur le moment, les organisateurs italiens s’étaient interrogés sur l’absence des meilleurs joueurs brésiliens et argentins. Après le déroulement de cette édition, ils ont appris le motif de cette absence. Le Brésil et l’Argentine craignaient que leurs titulaires, en raison de leurs prestations, aient été enrôlés par les boulimiques clubs italiens.

Radio

C’est lors de cette édition que les retransmissions des rencontres par radio ont commencé. Mais, en raison des impératifs techniques, les organisateurs exigeaient 10.000 lires pour une prestation. Malins, les Hollandais ont rétorqué qu’ils ne s’acquitteront que pour la finale à laquelle ils prétendaient disputer. Or, les Bataves ont été éliminés dès le premier tour.

Hégémonie

Au cours de cette édition, l’Europe prit sa revanche sur l’Amérique du Sud avec la présence de huit nations du vieux continent en quarts de finale, sans oublier l’absence des Anglais, toujours boudeurs. Cette hégémonie sera largement compensée quatre ans plus tard avec la consécration du Brésil et la présence de Cuba à ce stade de la compétition en 1958.

La France : tour et puis s’en va

Un petit tour et puis s’en va. Le 27 mai à Turin, l’équipe de France chute d’entrée face à l’Autriche lors des 8es de finale. Formés de vrais professionnels, les Bleus ouvrent pourtant le score dès la 18e par Jean Nicolas (1-0), mais se font reprendre juste avant la pause par Matthias Sindelar, le «Mozart du ballon rond» (1-1, 45e). Toujours à égalité à l’issue des 90 minutes, les deux équipes se lancent dans une séance de prolongation mouvementée. Supérieurs physiquement, les Autrichiens font le trou, avec deux buts de Schall (93e) et Bican (109e). Accrocheurs, les tricolores réduisent le score par Verriest sur penalty (115e). Défaits 3 à 2, les coéquipiers de Thépot n’ont pas à rougir de cette défaite face à la «Wunderteam», l’une des meilleures formations du moment.

Analyses

Le célèbre Gabriel Hanot, qui est le « père » de la coupe d’Europe des clubs champions, avait plusieurs cordes à son arc. Il fut tour à tour joueur, sélectionneur et journaliste de grand talent. Ses analyses faisaient autorité. Pour la finale Italie-Tchécoslovaquie, il a écrit que « cette finale fut plus osseuse que forte en chair, plus géométrique que riche en arabesques, aucun n’a sacrifié à l’ornement du jeu ».

Explications

Vittorio Pozzo, le patron de la Squadra Azzura, a expliqué que, pour gagner le trophée, son équipe a dû abattre trois « rochers », faisant allusion à la farouche opposition de l’Espagne, de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie. Au moment de la remise de la Coupe, il s’est évanoui, terrassé par l’émotion.

Puristes

Pour tous les observateurs, cette édition est arrivée trop tard pour la merveilleuse équipe d’Autriche, ainsi que pour son stratège, Mathias Sindelar. Au départ, pourtant, les puristes avaient espéré que ce « Wunderteam » soit couronné pour la classe et le niveau de jeu affiché depuis plusieurs années.

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Au moment ou Ronaldo est tout en haut: Griezmann et Messi en baisse

Mon, 06/18/2018 - 09:54

Alors que Neymar faisait son entrée en lice, hier soir avec le Brésil, la plupart des stars du Mondial-2018 ont fait leurs débuts en Russie. Ni Messi, ni Griezmann ne les ont réussis, contrairement à l’inévitable Ronaldo.

Difficile de mieux débuter que le Portugais: auteur d’un triplé, Cristiano Ronaldo a permis à sa sélection de survivre à la tornade espagnole (3-3) vendredi soir. Ce qui n’était pas gagné, vu la différence de niveau en seconde période. Mais voilà, le Portugais auteur d’un nouvel exploit, qui resplendit d’autant plus que son grand rival Lionel Messi n’a pas eu la même réussite le lendemain face à l’Islande. «C’était compliqué, ils ne voulaient pas jouer», a dit l’Argentin. La configuration n’était pas la même contre l’Espagne, qui jouait plutôt tout pour l’attaque. Mais au classement des buteurs de ce Mondial, Ronaldo est déjà tout en haut et l’expérience rappelle à quel point il est difficile d’aller le chercher dans ce genre de situations.

Une histoire de penalties…
Antoine Griezmann a converti le sien, le premier accordé dans l’histoire de la Coupe du monde après recours à l’arbitrage vidéo. Mais le Français, qui avait fait de sa décision de rester à l’Atletico Madrid un feuilleton puis un clip vidéo façon joueur de NBA, est pour le reste passé totalement à côté de son match contre l’Australie. Il a même été sorti par Didier Deschamps à 20 minutes de la fin du match et s’il a été élu homme du match par la FIFA, il a confié après la rencontre qu’il aurait plutôt donné la distinction «à NG (NGolo Kanté) ou Lucas» Hernandez. Pour Messi, c’est tout le contraire: l’Argentin a été omniprésent dans le jeu de son équipe, et fait passer de sacrés frissons dans les rangs islandais… Mais le gardien Hannes Halldorsson a réussi à repousser son penalty, à la 63′, après avoir déjà stoppé deux de ses tentatives de loin (17e, 21e). «Nous ne nous attendions pas à commencer la compétition avec un point lors du premier match. Mais c’est le premier match, personne ne donne rien», a dit la Pulga après le match. «C’est un Mondial très serré. Nous devons continuer.»

Suarez et Cavani pouvaient mieux faire
Ils ont tous les deux eu de sacrées occasions de marquer, face à l’Egypte, mais les deux enfants de Salto, petite ville de l’«Interior» de l’Uruguay, n’ont finalement pas débloqué leur compteur face à la solide sélection égyptienne. C’est un défenseur, Jose Maria Gimenez, qui a donné la victoire à l’Uruguay (1-0) en fin de rencontre. Si Edi a cadré ses tentatives, Suarez a raté quelques buts tout faits et va vite devoir se reprendre. A priori, le prochain match de la Céleste, mercredi contre une Arabie saoudite qui reste sur cinq buts encaissés face à la Russie, est le moment rêvé pour commencer à marquer. Et espérer imiter la référence uruguayenne, Diego Forlan, comeilleur buteur de la Coupe du monde en 2010 avec 5 réalisations.

Salah, pharaon blessé
C’est du banc de touche que la star de Liverpool Mohamed Salah a suivi la défaite cruelle de sa sélection, face à l’Uruguay de Suarez et Cavani. Blessé à la clavicule lors de la finale de la Ligue des champions, perdue face au Real Madrid, l’ailier égyptien qui a eu 26 ans vendredi n’est pas apparu au mieux samedi. Trois équipiers ont tenté de l’aider à enfiler un t-shirt, en vain. «Salah sera prêt à 100% pour le prochain match», a néanmoins tenté de rassurer le médecin égyptien. Qui croire?

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Corrigés par la Croatie: Méconnaissables Nigérians

Mon, 06/18/2018 - 09:44

La Croatie a démarré son Mondial par un succès face au Nigeria (2-0), samedi soir à Kaliningrad. Luka Modric et ses partenaires prennent la tête du groupe D, devant l’Argentine et l’Islande.

Peu en vue en Coupe du monde depuis sa troisième place en 1998, la Croatie a bien démarré l’édition 2018, samedi soir à Kaliningrad. Opposés au Nigeria, les hommes de Zlatko Dalic ont fait valoir leur supériorité technique et tactique pour dominer les Super Eagles (2-0). Emmenée par le duo Luka Modric-Ivan Rakitic au milieu de terrain, la sélection croate n’a pas été forcément brillante, mais a su assurer l’essentiel et faire la différence au bon moment pour s’assurer un succès net et sans bavure. Solides en défense, les «Vatreni» (les Flamboyants) peuvent également compter sur plusieurs atouts offensifs pour faire la différence, notamment leurs deux attaquants de Serie A, Mario Mandzukic (Juve) et Ivan Perisic (Inter). Les deux compères sont d’ailleurs à l’origine de la première action dangereuse, mais la frappe du second passe légèrement au-dessus de la transversale. La délivrance interviendra peu après la demi-heure de jeu pour la Croatie. Sur un corner prolongé au premier poteau, Mandzukic place une tête plongeante, déviée dans son propre but par Oghenekaro Etebo (1-0, 32e). Les troupes de Gernot Rohr tentent d’imposer un défi physique aux Croates qui résistent bien et se mettent à l’abri à la suite d’une faute indiscutable dans la surface de William Ekong qui retient Mandzukic. Le capitaine Luka Modric se charge de la sentence (2-0, 71e). Ce succès permet aux Croates de prendre la tête du groupe D. Une place de leader qu’ils tenteront de défendre jeudi prochain lors du choc face à l’Argentine. Accrochée par l’Islande (1-1), l’Albiceleste n’a déjà presque plus le droit à l’erreur. De son côté, le Nigeria tentera de se montrer plus incisif face aux solides islandais.

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France: Sagnol répond à Ibrahimovic

Mon, 06/18/2018 - 09:40

Ne comprenant pas l’absence de Karim Benzema en équipe de France pour la Coupe du monde 2018, Zlatan Ibahimovic a allumé le sélectionneur français Didier Deschamps samedi. Consultant pour la radio RMC, Willy Sagnol a répondu au Suédois. «Que Didier prenne Benzema ou pas, tout le monde à son opinion là-dessus. Zlatan a le droit de donner son avis, mais quand il dit que Deschamps ne devrait pas être là… Je crois que si on doit comparer le palmarès de Deschamps avec celui de Zlatan, pour une fois ce n’est pas le grand qui gagne. Je trouve qu’il a eu des mots un peu crus, sur un sujet qui, à la rigueur, ne devrait même pas l’intéresser», a déploré l’ancien coach de Bordeaux.

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Elle jouera sa qualification face à la Suisse: La Serbie s’offre le Costa Rica

Mon, 06/18/2018 - 09:39

Dominateurs, les Aigles Blancs remercieront leur capitaine Kolarov, auteur du seul but de la partie d’un missile sur coup franc.

Longtemps tenue en échec par Keylor Navas, la Serbie est parvenue à trouver la faille pour s’imposer 1-0, hier, face au Costa Rica et remporter le premier match du groupe E de la Coupe du monde. Dominateurs, les Aigles Blancs remercieront leur capitaine Kolarov, auteur du seul but de la partie d’un missile sur coup-franc. La rencontre débutait sur les chapeaux de roues avec deux alertes dans la surface de Navas dès les premières secondes! Les Costaricains réagissaient aussitôt mais Urena perdait son duel face à Stojkovic, puis Gonzalez ratait l’ouverture du score de la tête à deux reprises! Le public de Samara se régalait de cette entame très animée. Si les Ticos se montraient très percutants en contres, les Serbes restaient légèrement dominateurs et ils imposaient progressivement leur jeu. Navas devait intervenir pour détourner un centre d’Ivanovic puis le gardien du Real Madrid s’interposait superbement face à Milinkovic-Savic, finalement signalé hors-jeu. Le rythme baissait ensuite et les Aigles Blancs ne parvenaient pas à trouver la faille face aux hommes d’Oscar Ramirez, repliés dans leur camp. Les Costaricains se réveillaient avant la pause mais la plus belle occasion était pour l’adversaire avec ce ciseau retourné de Milinkovic-Savic bloqué par Navas. Le portier sauvait encore les meubles au retour des vestiaires en remportant son duel face à Mitrovic. Sauf qu’après avoir longtemps retardé l’échéance, le Merengue finissait par s’incliner sur le superbe coup-franc de Kolarov (0-1, 56e). Dos au mur après ce but, les Ticos ne parvenaient pas à réagir face à des Serbes qui auraient même pu faire le break sans un nouveau sauvetage de Navas devant Kostic puis sur un cafouillage de Mitrovic dans la surface. En attendant Brésil-Suisse (20h), ce résultat suffit largement au bonheur des Aigles Blancs qui joueront certainement leur qualification face aux Helvètes vendredi.

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Mondial-2018 – Groupe G : Tunisie – Angleterre, aujourd’hui à 19h00 – Les Aigles de Carthage au défi des Trois Lions

Mon, 06/18/2018 - 09:35

Par R.N.

L’Angleterre, qui a misé sur la jeunesse pour le Mondial 2018, aborde la compétition avec confiance et sérénité, avait assuré le milieu Ruben Loftus-Cheek. Ce soir face à la Tunisie (19h00) à Volgograd, le team des Trois Lions a tout à prouver. «Nous avons joué un football vraiment bon, nous avons eu de bons résultats en nous préparant pour cette Coupe du monde. Tout le monde est confiant», a expliqué le joueur de 22 ans aux quatre sélections, qui s’apprête à disputer son premier tournoi international. Habituellement à l’aise lors des phases qualificatives pour les différentes compétitions internationales, l’Angleterre a confirmé cette réputation en terminant en tête du groupe F avec un bilan de 8 victoires et 2 matchs nuls. La qualification acquise, les anglais ont disputé 5 matchs amicaux (2 victoires et 3 matchs nuls). En mars, les partenaires d’Harry Kane ont dominé les Pays-Bas (1-0), avant de concéder le nul face à l’Italie (1-1). Durant ce mois de juin, les hommes de Gareth Southgate se sont imposés face au Nigéria (2-1) et au Costa Rica (2-0). En face, la Tunisie a comblé ses supporters de bonheur en validant son ticket pour la Coupe du Monde 2018 après avoir manqué les 2 dernières éditions. Pour cela, les Aigles de Carthage se sont octroyés la 1ère place du groupe A, au sein du quel figuraient la République Démocratique du Congo, la Libye et la Guinée. Depuis en amical, les coéquipiers de Wahbi Khazri ont d’abord pris la mesure de l’Iran (1-0) et du Costa Rica (1-0). Plus récemment, ils ont tenu en échec le Portugal (2-2) et la Turquie (2-2), avant de finalement s’incliner avec les honneurs face à l’Espagne (1-0).

Face au champion du monde 1966, les Aigles de Carthage se trouvent dans l’obligation d’arracher un résultat positif car le sort du premier match sera déterminant pour le reste des rencontres du premier tour. Si l’absence de Youssef Msakni s’est fait sentir dans certaines situations, pendant la phase de préparation, certains joueurs comme Naim Sliti ou Anice Badri ont montré de belles choses. Avec le retour annoncé de Wahbi Khazri, notre trio d’attaque pourrait, dans un grand jour, faire mal à la défense anglaise, certes solide mais loin d’être impénétrable.

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L’usine Suzuki Algérie opérationnelle dès juillet

Mon, 06/18/2018 - 09:35

La très appréciée marque japonaise Suzuki sortira de l’usine Tahkout à Saïda en juillet prochain. Le patron de TMC l’avait promis et il semble tenir à son engagement. L’on notera qu’il a promis une remontée en intégration assez rapide, histoire de convaincre les autorités du pays de son intention d’aller au-delà du cahier des charges. Pour l’heure, l’usine de Saïda assemblera deux modèles: Alto et Baleno. On aura conclu que la Swift ne fait pas partie du lot. Le choix d’Alto et Baleno répondrait à un souci d’accessibilité pour les clients. Si le premier modèle est déjà connu et apprécié en Algérie, le second reste, en revanche, peu connu, mais se positionne dans un segment (B), à forte demande. Une citadine avec des proportions plus importantes que la Swift et qui permet au spécialiste des mini-véhicules de proposer une offre plus proche des standards actuels dans le monde automobile.

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