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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 12 hours ago

ESPACO: Abwab résidence d’artistes

Thu, 07/12/2018 - 16:26

Le Workshop Abwab est un groupe de jeunes créateurs issus ou étudiants des beaux-arts ainsi que deux artistes qui exercent déjà sur le terrain. Abwab qui veut dire portes en arabe, fait l’objet depuis le premier et jusqu’au 10 juillet l’objet d’un atelier de réflexion plastique en essayant d’interpréter la porte en tant qu’accès mais aussi comme support. Il est animé par Karim Sergoua, à l’Espace d’Art contemporain d’El Achour Espaco. Prennent part à cet atelier Ales Allouache, Lina Benlalam, Abd Elghani Chibane, Ilhem Goumiri, Imène Hamra, Rafik Kerrouche, Celia Messaoud Nacer, Merouane Mezali, Farah Terkmani, Vato et Fouad Yahiaoui. Le workshop se soldera par une exposition au niveau de l’Espaco dont le vernissage aura lieu ce 12 juillet à 18h. (Résidence CMB, 196 Oued Terfa, El Achour, Alger – Algérie).

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Sonatrach: un chiffre d’affaires à l’exportation de 16 mds de $ sur les 5 premiers mois de 2018

Thu, 07/12/2018 - 16:25

ALGER – Le groupe  Sonatracha enregistré un chiffre d’affaires à l’exportation de 16 milliards de dollars entre janvier et fin mai 2018 contre 14 milliards de dollars durant la même période de 2017, en hausse de 14,3%, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

Concernant la fiscalité pétrolière, elle a atteint 1.190 milliards de dinars à fin mai 2018 contre 995 milliards de dinars durant la même période de 2017, en hausse de 20%, a précisé le ministre lors d’une Journée d’information sur le bilan énergétique national.

Evoquant l’activité d’exploration, le ministre a précisé que 17 nouvelles explorations ont été enregistrées à fin mai 2018 contre 14 à fin mai 2017, ce qui confortera les réserves en pétrole et en gaz.

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Categories: Afrique

Galerie Mohamed Racim: Ahmed Benyoucef Stambouli expose « Regard d’un enfant »

Thu, 07/12/2018 - 16:23

Se tenant actuellement et ce, jusqu’au 26 juillet, au 5 avenue Pasteur, l’expo est à visiter incontestablement.

Une expo qui m’intrigue. Celle de l’artiste Ahmed Benyoucef Stambouli ou comment replonger dans l’univers bien tourmenté de l’enfance…Elle se tient actuellement à la galerie Mohamed Racim et ce, jusqu’au 26 juillet. Il faut aller la visiter. Elle est bourrée de signes à décoder. Sa peinture en technique mixte puisque on retrouve des traces de papiers de livres en dessous est vraiment captivante. En effet, ce sont 52 toiles qui sont exposées aux cimaises de la galerie Mohamed Racim, sise à Alger-Centre. On y retrouve des oeuvres de différents formats, entre petits-grands et moyens partagées entre des oeuvres réalisées en 2014, 2017 et 2018. Celles de 2018 semblent être plus intenses en termes de couleurs.
Le pastel domine aussi à certains endroits comme si les oeuvres de 2018 n’étaient au final que le prolongement le plus abouti et affirmé des intentions de l’artiste. Ce qui frappe au premier regard est le papier livre que l’on discerne en dessous de la peinture qui recouvre la toile. En somme, une technique mixte qui dévoile «un regard d’un enfant», titre de l’expo, d’une façon bien étrange d’autant que l’image représentée telle imaginée dessinée par un enfant, n’est pas très claire. L’on distingue d’autant plus souvent un oeil ouvert et l’autre représenté soit par un triangle ou carrément une croix rouge. Est-il barré ou défiguré? Est-ce un oeil au beurre noir ou carrément un oeil altéré suite à une agression? Le loup, ou l’animal, est souvent présent en haut du tableau comme un signe d’une menace imminente et un danger certain. Certaines personnes se retrouvent dans une barque. Elles sont parfois, deux, trois, quatre… Fuient-elles quelque chose? Et pour aller où? Les poignets des mains et les pieds de ces personnages semblent comme ligotés. Ces dessins sont sûrement très enfantins. L’univers n’apparaît pas rassurant. Il est bien au contraire empreint d’une sorte d’agitation, propre à l’univers de l’enfance certes, mais imprégné pourtant d’un mouvement peu habituel. Le trait est
fiévreux, nerveux. Ahmed Benyoucef Stambouli a su nous faire pénétrer dans cette ambiance intime des enfants tels qu’imaginés par ses soins, avec force détails et esprit fantasmagorique. Ayant été diplômé en art suite à des études à l’Ecole supérieure des arts plastiques de Paris, l’artiste a fait également deux ans en architecture, il est aussi membre de l’Association internationale des arts plastiques (Unesco) et membre de l’Union nationale des arts plastiques en Algérie et en Tunisie. On ne compte plus ses expositions personnelles et collectives. Il a également exposé ailleurs qu’en Algérie, notamment à Paris et Nice en France. Son exposition Regard d’un enfant, qui se tient actuellement au 5 avenue Pasteur, Alger, est à visiter incontestablement. O. H.

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6e édition du black-out festival au stade du 5-juillet: « Un festival qui s’agrandit grâce à vous! »

Thu, 07/12/2018 - 16:14

Par O. Hind.

«Together 2018» est le slogan que cette nouvelle édition qui a décidé de réunir la crème des DJ algériens sans oublier MC Fioti et d’autres surprises guest!

A «J» moins trois, les organisateurs du Black-out Festival ont tenu à animer un point de presse pour rendre compte en toute transparence des préparatifs de cette nouvelle édition qui se veut plutôt spéciale et qui se tiendra cette année à l’esplanade du complexe olympique du 5-Juillet. En effet, Zakariya Hadji et Deejay- R-One Batata étaient présents à la salle de conférence du stade du 5-Juillet pour répondre aux questions des journalistes. «Nous sommes là depuis six ans. Mais cela fait cinq ans que nous travaillons dans l’obscurité. Et c’est grâce à vous que nous sortons de l’ombre aujourd’hui» fera remarquer Zakarya à destination du parterre de journalistes, mais aussi quelques amis influents. Cette année, l’on a vu grand et donc misé sur la médiatisation de l’événement pour avoir un large écho de ce qui se fait de mieux en matière de musique électronique en Algérie. Aussi, le premier festival dédié à la musique électronique en Algérie a décidé de réunir ce qui se fait de mieux en termes de deejaying sur la place en rassemblant pas moins de 13 DJ entre duos et solos, entre révélations et d’autres DJ plus connus à l’instar de Alcapone, Tarik ou DJ Boss par exemple. En effet, question line up on peut citer entre autres Zakafreestyler and Ihan, Yane et DJ Twelve du Holi Festival of colours powder session, Starlight, Douga ou encore Randal. Pour cette sixième année du Black-out Festival, la boite Third Adevrtising a en effet placé haut la barre cette année en invitant également le monsieur aux centaines de millions de vues, streaming et disques, MC Fioti «aux tubes planétaires», qui viendra chanter pour la première fois en Algérie. Il s’agit en fait de six heures de spectacle à partager avec le public de 18h à minuit avec un espace jeu et détente qui sera mis à disponibilité des présents, sans oublier un service caterink et snacking et autres. Notons que les tarifs d’entrée sont de 2000 DA, l’accès simple tandis que deux accès VIP font partie également du menu, l’un à 3000 DA et l’autre à 4 000 DA. Pour la 6e édition année du Black-out Festival les organisateurs ont décidé de donner le meilleur d’eux-mêmes mais d’embaucher aussi dans le staff technique des diplômés «afin de leur permettre de se former. Une opportunité sur le terrain pour avoir des connaissance directement…», Nous apprend-on. Mais avant d’aller plus en profondeur et d’évaluer avec les journalistes le niveau du l’univers de la musique électro en Algérie, Zakaria Hadji a tenu à rappeler deux points importants ayant marqué le concert Black-out cette année. Il s’agit tout d’abord des près-party du Black-out Festival. En effet, il est bon de rappeler qu’un coup d’essai durant le Ramadhan a fait le plein au club Espadon. Des tickets vendus en l’espace de 72 heures et plus de 1000 personnes qui ont répondu présent. Aussi la musique et l’esprit Black-out ont fait incursion aussi durant le mois de Ramadhan avec une capsule Web nommée Neblakawti, de trois à cinq minutes, qui a atteint plus de 500.000 vues. L’équipe Black-out a pu faire découvrir des artistes, acteurs, journalistes et sportifs à leur public et à leur manière de façon drôle et spontanée. Des personnalités qui, a-t-on à rappeler, n’ont pas été payées pour ce faire. Pour la soirée de ce jeudi, les artistes recevront bien entendu leur cachet car il s’agit d’un événement qui se veut beaucoup plus professionnel, même si le but étant aussi de se divertir et faire passer de bons moments aux jeunes Algériens et à tous ceux qui veulent venir s’éclater sur du bon son électro. De la qualité il y en aura vu la diversité des DJ proposés. Un menu bien éclectique sera en effet proposé durant ces six heures. Et de la qualité de nos DJ, qui s’exportent et sont bien cotés dans le top 50 à l’étranger, y compris de certains bon producteurs, Zakaria en fera la promotion soulignant que beaucoup de nos artistes DJ créent leur propre play list, ont des contrats signés avec des productions internationales et sont connus à l’étranger sans que cela ne soit médiatisé ici, a t-il déploré. Toutefois, il a rappelé que Black-out Festival, lui n’a cessé de grandir ces dernières années grâce à l’engouement du public qui plébiscite ce genre de musique et d’événements. A ce propos, DJ R-One fera remarquer à juste titre qu’un Black-out Festival Tour est en préparation à travers quelques wilayas du pays dont Oran, Béjaïa, Sétif etc. les organisateurs ont réitéré durant toute la conférence leur vive motivation à mener à bien et faire perdurer ce festival pour qu’il grandisse et le voir, pourquoi pas, devenir un jour à l’image du festival Mawazine au Maroc. Ils feront appel aussi pour que l’Etat puisse les soutenir rappelant aussi que le succès du festival Mawazine est dû au fait qu’il brasse deux cultures, arabe et occidentale, c’est pourquoi il est beaucoup suivi et rassemble toutes les catégories. «On devrait s’entraider tous pour montrer ce genre de projet dans notre pays et travaillons ensemble à le faire émerger dans notre pays d’autant que Mawazine attire chaque année plus de 15 000 touristes au Maroc. Notre pays est beau et nous possédons pas mal d’infrastructures. Avec un tel festival nous pourrions attirer aussi des touristes et avoir d’autres entrées d’argent.Nous voudrions bien que le ministère de la Culture nous aide, mais nous ne savons pas comment les atteindre ou entrer en contact avec eux. Pour nous, chaque aide ou soutien est le bienvenu.» A propos des craintes liées au manque de gestion dans l’organisation, notamment ou encore des a priori que l’on colle à ce genre d’événements, Zakaria Hadji a tenu à préciser que «l’Etat met à leur disposition depuis des années tout un dispositif de sécurité et que ce festival n’est qu’un espace pour se détendre et se changer les idées en dansant au rythme de la musique».

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Soirée musicale et dînatoire à La Casbah d’Alger le 13 juillet

Thu, 07/12/2018 - 16:14

La Casbah d’Alger sera le théâtre d’une soirée culturelle placée sous lesigne de l’authenticité et ce,vendredi 13 juillet.

La résidence Dar-Chdjour, à l’architecture typique des maisons de lavieille médina, vous invite à une soiréemusicale doublée d’un dîner,vendredi 13 juillet à partir de 20h.C’est au milieu duWest Eddar, pièce centrale des maisons traditionnelles,que les participants seront invités àprendre place.

Un dîner traditionnel,composé de salades, rechta et boissons,leur sera servi avant de profiterd’une représentation musicale del’orchestre « Âme d’Alger », aveccette fois-ci gâteaux traditionnels,thé et café au programme. Pour assister à l’événement, il vousfaut réserver votre place au numérosuivant : 05 60 01 79 78 . Notez quele prix de la prestation à 2.500 DA par personne.

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L’organisation « festivale » : le bras de fer

Thu, 07/12/2018 - 16:10

Par El Yazid Dib.

«Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir» Confucius

Quand l’été fait monter de la chaleur dans la tête des uns et des autres, n’est-il pas sage de faire refroidir ces têtes par un élixir de logique, de lucidité et de bon sens ?

Toute chose doit connaitre une fin quel que soit le rempart, le pilier ou le poteau sur lequel elle s’adosse. Seule la raison peut avoir raison des choses, des personnes et des événements. L’on ne peut éternellement durer dans un poste de surcroit quand l’amour n’y est plus. L’on pourra certes faire forcer la main pour y demeurer, mais jusqu’à quand ?

Toutes nos villes semblent frémir sous la fièvre estivale pour s’ériger en des podiums dignes d’abriter des festivals. Certes ils ont tous leurs effets aléatoirement bénéfiques ; secouer un tant soi peu l’habitude, remplir une mission d’animation et créer du remous et du mouvement.

L’on a bien connu ce genre de manifestation, avec peu de moyens et de dérisoires subsistances. L’air était alors à un festival de militantisme et d’engagement. Le bon de commande ou l’exorbitant « cachet » n’était pas encore en mise. Ni d’ailleurs ces fameux commissariats, véritables sociétés de dépenses publiques. L’on se contentait de réussir par les moyens de bord. Loin d’Alger, loin de ces ordres mercantiles.

Un festival est censé être une expression festive, organisée à époque fixe (annuellement, le plus souvent) autour d’une activité purement culturelle et artistique. Mais chez nous, et depuis quelques années la trajectoire semble avoir tenu une autre tendance qui ne se faisait qu’à coup de milliards. Trouvez-vous utile et judicieux qu’un chanteur étranger, parfois à célébrité intramuros pour une heure d’agitation reçoive l’on ne sait plus combien de milliards mais que l’on devine ?

Si pour le commun des citoyens, la culture demeure une conduite sociale, l’art une recherche discontinue de la beauté et de l’émerveillement ; il en est autrement pour les serviteurs du secteur qui, par obligation devaient imaginer, sinon laisser faire et encourager, l’initiative, la parole et l’acte de culture. Il ne peut y avoir une exclusivité totale et dominante sur le secteur. La culture, sa gestion, son agencement, ses multiples organisations, ses résonnances, ses fébrilités, ses contours et ses périphéries n’appartiennent à personne et personne ne s’en trouve héritier pour les camisoler ou les mettre durant des décennies sous son joug.

Et si jamais l’on arrête de confier l’organisation de ces manifestations à cet organisme centralisé et verrouillé pour les remettre à leur origine, à l’autorité locale tout en attribuant la même manne financière ? La question a été posée par une députée de Batna ; il y a de cela des lustres. Dans le temps Timgad ne connut à sa naissance en 1967 que la hargne de ses enfants, de ses pionniers. Madoui Abdelaziz en est l’un des plus méritants. Mohamed Cherif Djabbari, l’avait réinventé en 1997 après dix ans de léthargie. Et Djemila ? ce n’était qu’un petit groupe d’amateurs d’entre musiciens, chanteurs, artistes, élus qui eut l’ardeur d’en faire un authentique podium où celui qui allait un jour devenir le roi du rai venait faire commettre ,sans tapage ses premières folies. L’argent ne coulait pas à flots. Mais la mélodie, l’ambiance, le bonheur et l’intégrité se partageaient à tout le monde dans une misère physique que seule l’opulence culturelle savait en découdre.

Parlant ainsi ; l’approche n’est pas celle de changer un nom par un autre, ou un organisateur par un autre. Sans cet essentiel fondamental qu’aurait exigé une nouvelle situation tendant à donner plus de punch, plus de clarté à la manifestation, tout changement n’est que voué à l’échec, au moins au maintien du statuquo que l’on voudrait tant corriger. En plus de l’immuabilité des personnes qui n’entraine en fait qu’une pérennité dans la méthode, l’essentiel aussi reste à rechercher dans ce combat contre l’inertie et la même cassette, contre l’esprit inadéquat que transporte cette personne que l’on voudrait retirer. Il se peut que ce soit la circonstance de la faiblesse de la ressource financière qui suggère cet impératif de réagencement des festivals. L’on n’a pas tous la même échelle d’appréciation d’un montant ou d’une somme à payer. Celui qui n’a pas « l’habitude » de fréquenter des chiffres à plusieurs décimales, prendra peur à les approcher et recomptera des milliers de fois le service fait avant de le certifier. L’expérience brandie et argumentée peut être une bonne chose, mais à force de se la faire et se la refaire ; elle court le risque, car banalisée et usualisée, de devenir un tempérament et une pernicieuse nature irrésistible à tout vent de changement.

L’on ne peut oublier de dire qu’un festival est obligatoirement et par ricochet un facteur économique pour la ville qui l’organise euh, pour laquelle on l’organise. L’impact induit par ce « chantier » de l’organisation implique le recours à des operateurs locaux. L’installation de chapiteaux, de siègerie, d’effets spéciaux scéniques, de traiteurs, de gardiennage, d’impression de billetteries, de supports médiatiques et autres éléments peuvent toutefois être contractés localement. C’est ce gain local qui justifie par ailleurs la domiciliation de la manifestation. Sinon, la localité ne sera qu’un site ouvert, un simple comptoir de vente ou de revente que l’activité économique n’en tire nul profit. La centralisation peut avoir cette vertu de la vue d’ensemble mais en finalité elle étrangle l’ensemble des autres vues. A défaut de décentralisation totale, une certaine déconcentration de pouvoir demeure perceptible et tendra à amenuiser les ardeurs, le tout au profit de la culture, de l’art, du bien-être social, de l’imprimeur du coin, de l’hôtelier de la ville, du badaud spectateur occasionnel, du p’tit vendeur de sandwich etc. il y a des chanteurs ramenés d’ailleurs qui ne passent même pas la nuit dans un hôtel local. Ni achètent des souvenirs, ni somme toute ne dépensent aucun sou dans le souk local. Un festival qui a tout le temps la tête à Alger et les pieds dans des sites romains ne peut continuellement fonctionner sans fièvre et ne saura qu’exacerber le ressentiment de la population locale. Il souffre d’une macro-céphalée. Un mal de tête.

L’on parle ici et là d’une bataille dans les coulisses de ces deux festivals. Timgad et Djemila. L’objet ne serait pas une question de canevas ou de menus lié à un programme en son et qualité. Cela semble prendre l’allure d’un bras « d’honneur » voire de fer entre une tutelle et un acteur. Entre Mihoubi et Bentorki. L’un est un ministre qui à moins de trois ans et un poète de toujours, l’autre est un fonctionnaire et un directeur général qui a plus d’un quart de siècle. Si la raison de la règle hiérarchique et du pouvoir discrétionnaire devait l’emporter, il ne pourrait y avoir dans cette relation nulle entremise, pression ou interférence extra-sectorielle. Appuyer l’un contre l’autre ne fera que troubler davantage le fonctionnement de l’Etat déjà mis à rude épreuve. D’où, d’emblée il faudrait se refuser à penser duel de personnes, autant qu’il faudrait tendre l’oreille attentivement à la substance de la brouille, voire de la vision.

Voir dans le dénouement de cette situation un vainqueur et un vaincu, c’est dire que la république n’est plus une institution réglementée, hiérarchisée, forte et juste mais une humeur, une opiniâtreté et une démonstration de force intuitu-personae. Nous ne dirons qu’hélas. Le problème, à nous n’est donc pas confiné dans qui va nous faire rire ou nous rendre heureux l’espace d’un moment, d’une soirée, d’un festival. Qu’il sache d’abord le faire en nous donnant ensuite l’impression qu’il l’avait fait dans le strict respect de l’art et de la manière.

Et si l’investissement privé, doué de coopératives culturelles, de société civile et de mécénat venait à faire des siennes dans l’organisation de ce genre de spectacle ?

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L’ordre de Lahbiri

Thu, 07/12/2018 - 12:04

Le colonel Mustafa Lahribi, nouveau directeur général de la sûreté nationale, a ordonné d’ôter les photos de son prédécesseur à savoir Abdelghani Hamel.

En effet le nouveau directeur général de la sûreté nationale, ne souhaite voir que les photos du président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika ainsi que le drapeau de la nation.

LDJ. Sarah

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Trump dirige le marché pétrolier

Thu, 07/12/2018 - 11:51

Par Reghis Rabah*

En dépit de l’interruption de la production de la mine canadienne de sables bitumineux Syncrude il y a quelques jours du fait d’une panne électrique et en principe restera ainsi jusqu’à fin juillet.

En Angola, le secteur pétrolier agonise par manque d’investissements, selon le dernier rapport mensuel de l’OPEP sur les performances de ses membres, et il a été révélé qu’au premier trimestre, le pays lusophone a produit 1,574 million b/j, contre 1,633 million b/j au dernier trimestre de 2017. Les factions armées ont arrêté la production des champs pétroliers de Sharara et de Waha, ce qui fait chuter de 252.000 barils la production quotidienne libyenne à moins de 500.000 barils. Enfin la menace pèse sur le brut Iranien à partir du 4 novembre, deadline arrêté par Trump pour avertir les principaux partenaires de ce pays de l’entrée en vigueur effective des sanctions suite à son écart de l’accord de 2015, les prix du baril du brut après un petit rebond à 79 dollars ont commencé à chuter progressivement. Est un nouveau paradoxe ? Pourtant les faits en disent autrement. Le centre des décisions passe désormais entre les mains du président américain. En préparation intensif de son mi mandat en novembre prochain, Trump ne veut pas que son électorat roule avec une essence chère dans Etats américains et en même temps reste conscient et se prépare pour les conséquences de la décision qu’il a prise de quitter les accords de Joint Comprehensive Plan of Action » (JCPOA) signé par les six puissances mondiales le 14 juillet 2015. En demandant à l’Arabie Saoudite d’augmenter sa production de 2 millions de barils par jours, Trump vise le court et le moyen terme. En tout cas, selon le communiqué, le conseil des ministres du royaume a pris connaissance, de la teneur de la conversation téléphonique du roi Salmane avec le président Trump à ce sujet. L’Arabie reste disposée, à travailler à la stabilité du marché  » en coordination avec les autres pays producteurs  » sous entendu les non OPEP dont le chef de fil est la Russie. En termes simples, elle produira les deux millions dont un tout de suite et le reste au début des sanctions en novembre prochain. Cela selon toute vraisemblance elle donnera assez de temps pour se préparer techniquement à cette éventualité. Contrairement à ce qui est dit ici et là, le calcul est fait avec une précision par le département américain de telle sorte à résorber le déficit de l’offre causé par les incidents des pays cités plus haut afin de maintenir le prix du baril au niveau décidé par la Maison Blanche c’est-à-dire autour de 75 dollars. Contre toute attente et prévision d’experts, les réserves américaines de brut ont augmenté la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par l’Agence américaine de l’Energie (EIA), alors que les marchés et les analystes tablaient sur une nouvelle baisse d’environ 5 millions de barils par jour.

Cette hausse était principalement due à une montée des importations nettes d’autant plus que les exportations ont légèrement reculé. Ceci n’a pas empêché le président de lancer dés vendredi les hostilités commerciales avec la Chine en imposant des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois. Une telle mesure devrait appeler la réciprocité de la Chine sur les produits américains. Cette realpolitik que mène Trump tout azimute semble donner ses fruits en consolidant son électorat. Même ses opposants applaudissent tout bas le contraire de ce qu’ils clament tout haut.

1- l’Iran, conforté par les cinq puissances, menace l’Arabie Saoudite

Pour Macron, dénoncer cet accord est « une lourde erreur ». Fin avril, devant le Congrès des Etats-Unis, il laissait entendre qu’un compromis était à portée de main. Il s’agissait de reprendre l’accord de 2015, en lui ajoutant trois autres « piliers » : interdiction de toute activité nucléaire militaire au-delà de 2025, contrôle de l’activité balistique et de l’influence militaire iranienne dans la région. Mais après une conversation téléphonique avec Trump, Macron se disait « lucide ». La priorité, pour lui, est désormais de « construire le deal évoqué lors de son voyage à Washington », a expliqué l’Elysée au quotidien françcais Libération. La chancelière allemande, Angela Merkel, a elle aussi tenté sa chance avec le président américain sans succès. Finalement, ce sont les Britanniques qui sont revenus à la charge, avec une méthode un peu différente. Privé de rencontre avec Trump alors qu’il était en déplacement à Washington, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, avait tenté de flatter le président américain en affirmant à la télévision qu’il pourrait être un candidat parfait au Nobel de la paix s’il réussissait à préserver l’accord iranien en plus de faire plier la Corée du Nord sur son programme nucléaire. Conforté donc par un tel soutien, le premier vice-président iranien, a assuré que son gouvernement a un plan pour « mettre en échec ce slogan des États-Unis selon lequel le pétrole de l’Iran doit être endigué », alors que les sanctions américaines doivent reprendre le 4 novembre. Maintenant ils supplient les Saoudiens d’augmenter leur production de pétrole de façon que si la part de l’Iran diminue, rien ne se passe sur le marché mondial. Ils pensent que c’est aussi simple que cela, et que d’un seul coup l’Arabie va augmenter de quelque millions de barils de pétrole » par jour, a commenté Eshagh Jahangiri. « Dans ce combat, tout pays qui voudra prendre la place de l’Iran sur le marché pétrolier se rendra coupable de haute trahison contre la nation iranienne et  » paiera assurément un jour le prix de cette trahison « , a-t-il ajouté sans plus de détail. L’Iran et l’Arabie saoudite ont rompu leurs relations diplomatiques en 2016 et sont engagés dans une lutte d’influence au Proche et au Moyen-Orient. Avec la normalisation tant attendu du moins du côté du royaume de ses relations avec les Etats Unis, il est probable que l’éclatement de l’OPEP a dorés et déjà commencé. L’Iran cherchera une alliance solide avec l’Irak et le Venezuela.

2- Les raffineurs commencent à bouder le pétrole Iranien

Les raffineurs européens, au premier rang desquels Total, se préparent à arrêter leurs achats de pétrole à l’Iran, fermant ainsi la porte à 20% des exportations de brut de ce pays de peur des représailles des sanctions en application de la loi de l’extraterritorialité. Même si les pays européens n’ont pas suivi les Etats-Unis dans leur décision en mai de se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, banquiers, assureurs et spécialistes du transport maritime rompent progressivement leurs liens avec l’Iran. Que disent -ils  » Nous ne pouvons pas nous permettre de défier les Etats-Unis « , a dit une source haut placée au sein de la compagnie italienne Saras, qui exploite une raffinerie en Sardaigne d’une capacité de 300.000 barils par jour (bpj), propos rapportés par un journal Italien. Saras s’efforce de déterminer la meilleure manière de mettre fin à ses achats de pétrole iranien dans la période autorisée de 180 jours, a poursuivi la source, ajoutant:  » On ne sait pas encore précisément ce que peut faire l’administration américaine  » mais dans les faits,  » nous pourrions avoir des problèmes.  » Cette chute des importations européennes de pétrole iranien pourrait compliquer les efforts des pays de l’UE signataires de l’accord de 2015 (France, Allemagne et Grande-Bretagne) pour tenter de convaincre l’Iran de continuer à respecter ce pacte, malgré le retrait des Etats-Unis. Des raffineurs parmi lesquels le français Total, les italiens Eni et Saras, les espagnols Repsol et Cepsa et le grec Hellenic Petroleum se préparent à arrêter leurs achats de pétrole iranien dès que les sanctions seront rétablies, déclare la même source.. Ces raffineurs effectuent l’essentiel des importations européennes de brut iranien, qui représentent elles-mêmes environ un cinquième des exportations pétrolières de la République islamique, membre de l’OPEP. Les ventes iraniennes de brut à des acheteurs étrangers ont atteint en moyenne environ 2,5 millions de bpj ces derniers mois, selon des données recueillies par Reuters et l’institut européen de la statistique Eurostat. L’essentiel de ces exportations est allé vers l’Asie.

Ces entreprises européennes, dont la plupart ont signé des contrats de long terme avec la compagnie publique iranienne, vont continuer à acheter des cargaisons de pétrole iranien jusqu’à ce que les sanctions américaines entrent en vigueur. Total, premier raffineur d’Europe, a fait savoir par sa cellule de communication qu’elle ne compte pas demander de dérogation pour continuer à traiter avec l’Iran au-delà du 4 novembre. ENI a dit pour sa part avoir un contrat avec l’Iran, expirant à la fin de l’année et portant sur l’achat de deux millions de barils par jour. Repsol et Hellenic Petroleum restent indécises mais négocient d’ors et déjà une alternative. Cepsa quant à elle reste prudente et se remet à la réglemention de l’Union Européenne sachant pertinemment que cette institution reste impuissante. Cependant, à la différence de Total, certains raffineurs comme Cepsa envisagent de solliciter une dérogation auprès des Etats-Unis pour pouvoir continuer à acheter du pétrole iranien au-delà du 4 novembre afin de respecter leurs engagements contractuels vis-à-vis de l’Iran. Les raffineurs européens pourront substituer aux importations en provenance d’Iran du pétrole de Russie ou d’Arabie saoudite, ont déclaré leurs agents de négoce à l’agence Reuters. Les importateurs asiatiques de pétrole iranien devraient eux aussi réduire leurs achats. L’indien Relance Industries, propriétaire du plus grand complexe de raffineries au monde, prévoit ainsi de cesser d’importer du brut d’Iran, ont dit la semaine dernière deux sources proches du dossier. La Chine ne dit rien pour le moment car ses entreprises pensent sans grande conviction rafler les marchés en cours qui seront abandonnés par celles européennes et américaines.

*Consultant et Economiste Pétrolier

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Categories: Afrique

Malgré la récente attaque terroriste au nord-ouest de la Tunisie: La fréquentation touristique en nette hausse

Thu, 07/12/2018 - 11:47

Ces chiffres marquent une reprise remarquée, après plusieurs années difficiles en raison de l’instabilité qui a suivi la chute de la dictature en 2011, et des attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse sur le littoral…

La fréquentation touristique en Tunisie a nettement augmenté au premier semestre 2018 par rapport à la même période de l’année dernière, selon le ministère du Tourisme, signe d’une reprise après plusieurs années difficiles ayant suivi la révolution.
Le nombre d’arrivées aux frontières de ce pays d’Afrique du Nord s’est monté à 3,2 millions sur les six premiers mois de l’année, en hausse de 26% par rapport au premier semestre de 2017. Le nombre de touristes dépasse même les 2,9 millions enregistrés sur cette période en 2010, année de référence pour le tourisme tunisien. Ces chiffres marquent une reprise remarquée, après plusieurs années difficiles en raison de l’instabilité qui a suivi la chute de la dictature en 2011, et des attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse sur le littoral méditerranéen.
Les recettes de ce secteur clé de l’économie tunisienne ont quant à elles dépassé les 1,2 milliards de dinars (420 millions d’euros) pour le premier semestre, en hausse de 46% sur un an, et retrouvent un niveau comparable à celui de 2010 (1,3 milliards de dinars). Le dinar a néanmoins subi une importante dépréciation ces deux dernières années, s’échangeant à plus de trois dinars l’euro, contre deux environ en 2010.
En revanche, le nombre de nuitées est resté bien en deçà de ce qu’il était avant la révolution, à 7,9 millions de nuitées pour la période du 1er janvier au 20 juin. C’est 39% de plus que sur la même période en 2017 selon le ministère, mais cela reste bien inférieur aux 13,6 millions de nuitées enregistrées en 2010 sur l’ensemble du premier semestre.
Une attaque jihadiste qui a coûté la vie à six membres de la garde nationale (gendarmerie) tunisienne dimanche dernier, à proximité de la frontière algérienne, bien qu’éloignée du littoral, a fait craindre pour la reprise du tourisme, favorisée par une accalmie sécuritaire depuis ces deux dernières années. Cependant, le président d’un organisme représentant les agences de voyage françaises, Entreprises du Voyage, Jean-Pierre Mas, a indiqué que celles-ci n’ont «perçu aucune réaction» de la part de vacanciers devant ou voulant se rendre en Tunisie. «Je pense qu’il n’y aura pas d’incidence sur la fréquentation touristique cet été car cela a été très faiblement médiatisé», a-t-il estimé, «la plupart des vacanciers ont de toute façon déjà réservé leur séjour».
Toujours est-il que les autorités tunisiennes ont vite compris la nécessité d’un renforcement du dispositif sécuritaire, principalement dans les zones côtières où se trouvent l’ensemble des installations touristiques dont dépend de façon cruciale l’économie du pays.

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Le changement climatique transforme les écosystèmes marins

Thu, 07/12/2018 - 11:43

Les moyens de subsistance de millions de personnes dépendantes de la pêche sont en danger en raison du changement climatique, met en garde l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). De nouvelles analyses et modélisations auxquelles ont collaboré plus de 100 scientifiques prévoient que, d’ici 2050, le changement climatique aura modifié la productivité de nombreuses pêcheries marines et d’eau douce de la planète, affectant les moyens de subsistance de millions de personnes dans les pays pauvres. Ces projections figurent dans une vaste collection de 654 pages d’analyses et d’informations mondiales, régionales et nationales diffusées, hier, par la FAO et constituant le rapport le plus complet jamais réalisé sur le changement climatique et la pêche. Ce rapport, intitulé «Impacts of climate change on fisheries and aquaculture: Synthesis of current knowledge, adaptation and mitigation options», comprend à la fois de nouvelles recherches et une synthèse unique des informations scientifiques les plus récentes sur la façon dont le changement climatique modifie les océans, les lacs et les rivières du monde, tout en bouleversant les modes de vie des communautés qui en dépendent.

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Brésil: Ronaldo attendait plus de Neymar

Thu, 07/12/2018 - 11:27

Alors que le Brésil a été éliminé en quarts face à la Belgique, avec un Neymar tout de même auteur d’une bonne prestation, Ronaldo Nazario Da Lima a fait le bilan de la prestation du joueur du PSG devant les caméras de Sport TV. «On attendait tous plus de lui parce que c’est le crack de l’équipe. Je ne sais pas si c’était à cause de l’opération au pied ou à cause d’un autre problème, mais je l’ai senti limité sur le terrain. Arriver au Mondial comme si de rien n’était après avoir été opéré et indisponible trois mois est quelque chose de difficile. Il est encore jeune, il a du talent à revendre et beaucoup de responsabilité. Il doit encore apprendre […] Il doit oublier les mêmes et vivre avec. Il doit augmenter son contrôle émotionnel pendant les matchs», a expliqué l’ancien attaquant de la Canarinha.

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coupe de la CAF: rayons sport – USM Alger « le Camerounais Neant Alioum au sifflet »

Thu, 07/12/2018 - 11:26

L’arbitre international camerounais Neant Alioum dirigera la rencontre de la 3e journée de la Coupe de la Confédération entre la formation rwandaise de Rayons Sport et le club algérien de l’USM Alger, prévue le 18 juillet à 17h00 (heures algériennes) au stade régional de Nyamirambo de Kigali, a indiqué hier la Confédération africaine de football. Le directeur de jeu camerounais sera assisté de ses deux compatriotes Evarist Menkouande et Yanoussa Moussa. La manche retour, prévue le 29 juillet à 20h00, a été confiée à l’arbitre burkinabè Juste Ephrem assisté de ses deux compatriotes Seydou Tiama et Drissa Modeste.

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Hugo Lloris, gardien de l’équipe de France: « Il nous reste le match le plus important de notre carrière »

Thu, 07/12/2018 - 11:23

Le gardien et capitaine de l’Equipe de France, Hugo Lloris, affirme qu’il reste encore un match, certainement le plus important de sa carrière, lui et ses coéquipiers mardi soir en finale de la Coupe du monde.

Que retenez-vous de cette demi-finale?
C’est fantastique, mais le plus dur reste à faire, il reste encore une étape. Il ne faut pas céder à l’euphorie. Ceux qui étaient à l’Euro-2016 auront leur mot à dire. Les jeunes sont réceptifs, c’est important. On a cette expérience de cette mésaventure, on va essayer de mettre tous les ingrédients de notre côté pour gagner cette Coupe du monde.

Quel rôle a joué Didier Deschamps dans votre parcours?
Il mérite tout le crédit, c’est lui qui élabore les plans de jeu. Cette victoire face à la Belgique est vraiment la sienne même si les joueurs ont fait ce qu’il fallait sur le terrain. On a fait ce qu’il nous demandait, éviter de leur donner des espaces. On a défendu relativement bas, mais ça nous a servi. On avait dit avant la compétition que si la France voulait réaliser de grandes choses, il fallait s’appuyer sur un bloc défensif. C’est le cas jusqu’à présent, mais le bilan on le fera à la fin. Il faut savourer parce que c’est une grande victoire mais il reste encore un match, certainement le plus important de notre carrière.

N’est-ce pas frustrant ce style de jeu si défensif?
Eux aussi, ils ont défendu très bas. C’est normal, des deux côtés il y avait des joueurs très rapides, très percutants. Pour bien défendre face à une telle équipe, il faut défendre bas. Il y avait un plan de jeu, on l’a respecté. Tout le crédit revient au sélectionneur. Dans le football, il n’y a pas une seule manière de jouer, je suis bien placé pour le savoir. A Tottenham (son club, ndlr), on a eu une culture offensive qui laisse beaucoup d’espaces dans le dos et qui demande de jouer autrement. Il n’y a pas de vérités dans le football, la seule vérité, c’est celle du résultat. Après, il faut toujours un peu de réussite. La Belgique, c’était l’équipe la plus complète, ils savent tout faire. On a peut-être beaucoup défendu, mais il fallait le faire, parce que c’était peut-être la meilleure manière pour les battre.

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MC Alger: Bordeaux intéressé par Aliou Dieng

Thu, 07/12/2018 - 11:21

Auteur d’une très bonne prestation face à Bordeaux en match amical, le jeune milieu de terrain Malien Aliou Dieng figure sur les tablettes des Girondins. Titulaire pendant le match amical qui s’est terminé sur le score (1-1), le jeune joueur malien n’a pas arrêté de courir pendant la rencontre et a récupéré beaucoup de ballons.
Un rendement qui n’est pas passé inaperçu pour l’entraîneur Gustavo Poyet, ce dernier n’a pas caché son envie d’avoir ses services après ce qu’il a montré pendant cette rencontre.
Le milieu récupérateur malien, âgé d’à peine 20 ans est arrivé au MC Alger au mois de janvier a joué 17 matchs.

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Organisation de la CAN 2019 au Cameroun: Le constat inquiétant de la CAF

Thu, 07/12/2018 - 11:20

La CAF a constaté des «retards» dans la réalisation des infrastructures sportives en perspective de la CAN 2019 au Cameroun, a rapporté hier, la presse locale, citant une source du Comité local d’organisation (Cocan).

En effet, la CAF a récemment dépêché une commission au Cameroun avec pour objectif de «dresser un rapport sur l’état d’avancement des travaux à moins d’un an du coup d’envoi de la CAN-2019». Au total, ce sont pas moins de 14 experts qui ont fait le déplacement dans ce pays d’Afrique centrale afin de rédiger un rapport détaillé sur sa capacité à organiser la compétition continentale. Une visite qui a mis en état d’alerte les responsables du pays, précise la même source, ajoutant que le président du comité d’organisation de la CAN 2019, Pierre Bedong Mkat, également ministre de l’Education physique et des sports, a organisé une série de réunions avec les responsables des huit entreprises chargées des travaux. Il a aussi exigé de ces derniers de corriger rapidement les failles constatées par un bureau d’étude, ont fait savoir les médias. Le Cocan qui avait publié, en mars dernier, les recommandations de la deuxième mission de la CAF, a révélé que ces retards sont notamment observés dans les chantiers confiés à l’entreprise italienne Piccini pour la construction d’un stade de 60 000 places à Yaoundé, à l’entreprise turque Yeningum pour la construction d’un stade de 50 000 places à Douala et à la firme portugaise Mota Engil pour la réfection d’un stade de 30 000 places à Garoua. Partant de là, la CAF a demandé aux autorités camerounaises de «mettre une forte pression sur les entreprises afin de livrer les infrastructures dans les délais, en décembre 2018». Pour ce faire, les constructeurs doivent aller «plus vite, et le cas échéant, d’augmenter la main-d’oeuvre, anticiper sur les tâches, et travailler 24h/24, car plusieurs d’entre elles ont atteint le seuil critique», aurait insisté l’instance africaine dans son rapport. La troisième mission d’inspection des experts de la CAF est attendue dans la première quinzaine du mois d’août et elle viendra vérifier sur le terrain l’application des recommandations faites par l’instance en mars 2018.
Le Premier ministre Philémon Yang, profitant d’une récente visite des chantiers, a donné l’assurance que «le Cameroun sera prêt le jour dit», conformément à l’engagement pris par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya.

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La France en finale: Une deuxième étoile à l’horizon

Thu, 07/12/2018 - 11:18

Le coup de tête de Samuel Umtiti a permis à la France de s’imposer 1-0 face à la Belgique à Saint-Pétersbourg et d’accéder ainsi à sa troisième finale de Coupe du monde en 20 ans.

Le ciel s’éclaircit… La France, en quête d’une seconde étoile, s’est qualifiée pour la finale du Mondial-2018, au terme d’une demi-finale à suspense contre la Belgique (1-0), mardi à Saint-Pétersbourg. Il reste une victoire aux Bleus pour s’élever une nouvelle fois sur le toit de la planète après 1998: dimanche à Moscou, ils partiront, certes, favoris sur le papier, mais le match se jouera sur le rectangle vert. La comparaison entre la jeune génération de Paul Pogba et celle de ses glorieux aînés tient toujours: il y a vingt ans contre la Croatie, Lilian Thuram avait inscrit un doublé venu de nulle part pour envoyer les siens en finale. En 2018, c’est encore un défenseur, tout aussi inattendu, qui a libéré son pays: Samuel Umtiti a placé sa tête, sur un corner d’Antoine Griezmann, pour tromper Thibaut Courtois, le gardien qui avait dégoûté le Brésil au tour précédent (2-1). Alors que son collègue de charnière centrale Raphaël Varane lui avait volé la lumière contre l’Uruguay en quarts (2-0), le joueur du FC Barcelone, jusque-là en retrait et moqué pour avoir provoqué un penalty contre l’Australie en poules, a pris une éclatante revanche, à l’image de son équipe qui a encore prouvé du caractère.
Si les dribbles de Kylian Mbappé ou le charisme de Pogba captent les attentions, ce succès porte le sceau de la solidarité défensive française, du travail de l’ombre de N’Golo Kanté ou de Blaise Matuidi. Car la Belgique, avec ses géniaux Eden Hazard et Kevin de Bruyne, lui a posé bien des problèmes. Longtemps, le petit pays a rêvé de sa première finale mondiale, dans une rencontre qui a ressemblé à une guerre des nerfs plutôt qu’à une chaleureuse fête des voisins.
Mais la «génération dorée» belge, jamais titrée, va devoir encore attendre son tour.
Sur une lancée de 24 matches consécutifs sans défaite avant les Bleus, les Diables semblaient pourtant mûrs pour ramasser l’or en Russie. Ca sera peut-être pour l’Euro-2020… Déjà décisif contre l’Uruguay, Hugo Lloris a de nouveau sorti des parades salvatrices. D’abord sur un tir en pivot de Toby Alderweireld (21′) après un corner, dans une période de domination belge. Puis sur une frappe sèche d’Axel Witsel (82′), lors d’une fin de match à suspense. Marouane Fellaini, avec son 1,94 m, ou Romelu Lukaku ont aussi laissé planer une menace constante dans les airs. «Une finale, cela se gagne, oui, a lancé Deschamps. Parce que celle qu’on a perdue il y a deux ans (Euro-2016 face au Portugal) on ne l’a toujours pas digérée».

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Des blessés, du sang et des appels au secours… »Les loueurs de parasols frappent encore ! »

Thu, 07/12/2018 - 11:16

Quelques semaines à peine après le meurtre d’un père de famille devant ses enfants, voilàque les loueurs de parasols remettent ça !

Une véritable guerre de tranchées a, en effet,opposé dans l’après-midi d’avant-hier mardi, deux bandes rivales ! Des témoins, nous rapportent, qu’ils n’étaient pas moins de 35 personnesarmées de diverses armes blanches àse rentrer dedans sur les côtes de Coralesdépendant de la commune de Bousfer à Oran.Bilan, deux blessés graves au couteau, l’un d’eux au niveau du cou.Pour ces bandes, la moindre étincelle se transforme en bagarre générale.

Très souvent à l’arme blanche. Ainsi, avant-hier mardi, le motif était qu’un des jeunes d’une bande rivale a embêté la petite amie d’un autre. Et les hostilités ont démarré. Au milieu des familles qui n’en peuvent plus de cette violencequi les menacent et menacent leurs enfants ! A Corales, on tue pour 1.200 dinars ! Le 20 juin, sur cette même plage, un père de famille, fonctionnaire à l’aéroport d’Oran,s’est fait poignardé à plusieurs reprises. Il est mort parce qu’il avait refusé de payer 1.200dinars à ces mêmes loueurs de parasols.

Ainsi, pour ces derniers, il n’était pas question que cette famille ramène son propre parasol. La règle qu’ils imposent, au vu et au su de tous, est de louer un parasol pour 1.200 DA.

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Mondial de foot : pour l’Algérie la coupe est toujours pleine

Thu, 07/12/2018 - 11:05

Par Kebdi Rabah.

Nous sommes en plein « Mondial » de Foot. Dans moins d’une semaine on connaitra l’heureux vainqueur. Bien après que les clameurs se seront tues, on parlera encore de ceux qui auront marqué cet évènement…pas seulement au sens footballistique du terme.

Le Foot a en effet atteint une telle notoriété que tout ce qui contribue à marquer (avant, pendant et même après) l’évènement, sera indélébilement comptabilisé comme faisant partie de son histoire. C’est dire que depuis sa création en 1930, en vingt éditions, un passé formidable a eu le temps de s’écrire, de se densifier et de passionner des milliards de gens de toutes conditions, de toutes professions. Des légendes ont été écrites, des livres ont été édités, des films produits à profusion. Bien sûr cette histoire réserve ses faveurs en priorité aux grandes nations qui se sont partagé les 20 trophées, aux grands acteurs qui se sont illustré balle aux pieds, mais il serait erroné de penser qu’ils en ont l’exclusivité. Certains pays qui ne l’ont jamais remporté, ni même réussi à dépasser les tours primaires, ont quand même laissé leur empreinte, à leur manière, au point qu’il est impossible aux historiens de parler de l’épreuve sans les citer. L’Algérie, avec quatre modestes participations, en est l’un d’eux. Elle fera parler d’elle à trois reprises dont une seule fois en tant qu’acteur direct.

D’abord en 1958 lors de la sixième édition organisée en Suède. Remportée par le Brésil, elle a vu la consécration pour la première fois de son histoire d’une « Nation-Foot » avec un jeu de rêve et la naissance d’un jeune prodige, sans doute le plus grand à ce jour, nommé Pelé. L’Algérie n’existait pas en tant que Nation, c’était un département de la France de près de sept millions d’indigènes qui s’étaient mis dans la tête que près de cent trente ans de présence coloniale suffisait amplement pour une « mission civilisatrice ». Aussi prirent-il la résolution d’en découdre par les armes avec la « mère patrie » et se lancèrent dans une insurrectionle premier novembre 1954. Pour la France métropolitaine, loin du champ de bataille, il s’agissait de troubles mineures internes, à traiter fermement sans trop d’inquiétude ni de publicité. Au demeurant, il y avait plus important que quelques fellagas : toute une équipe à préparer en vue de la coupe du monde dont la France est partie prenante pour la phase finale. Elle se doit de faire bonne figure, il y va de la renommée du coq gaulois pas tout à fait remis de la débâcle du 10 Mai 1940. L’équipe de France renferme en son sein des éléments de valeur, issus de la grande équipe de Reims, deux fois finalistes de la coupe d’Europe des Clubs Champions.

Elle avait aussi deux perles originaires de la colonie : Mustapha Zitouni et Rachid Mekhloufi, évoluant respectivement à l’AS Monaco et à l’AS Saint Etienne. Deux joueurs exceptionnels parmi tant d’autres titulaires dans les autres équipes du championnat de France.

L’Algérie, colonie de la France, n’avait pas le droit de figurer parmi les prétendants au voyage en Suède. Et bien qu’à cela ne tienne, elle fera parler d’elle autrement, autant sinon plus que n’importe laquelle des nations disputant cette coupe du monde. Comment ? D’une façon tout à fait remarquable et inattendue : Le FLN (Front de Libération Nationale) donna l’ordre à tous les footballeurs professionnels « indigènes » jouant en France de quitter leur club employeur et de rejoindre Tunis pour former la fameuse équipe FLN. Lorsque la France découvrit brutalement le départ massif de tous ces joueurs, à la veille du coup d’envoi du Mondial de 1958, ce fut un séisme pour l’opinion Française et internationale qui prit conscience enfin qu’on ne joue plus sur leur terrain, qu’il y a un pays engagé dans une guerre pour un idéal de liberté qui surclasse toutes les joutes et les médailles. C’était cela le message des joueurs qui abandonnèrent richesse et carrière pour former la glorieuse équipe du FLN. L’équipe de France quant à elle se classa troisième à cette coupe du monde et Just Fontaine, doublure de Rachid Mekhloufi, établit son record de buts inscrits (13) inégalé à ce jour. Mais de ce Mondial c’est l’Algérie qui en tira le plus grand profit car, en plus d’être à l’origine de la constitution d’une « dream team » qui porta haut les couleurs nationales à travers le monde, ce fut pour sa cause un vecteur amplificateur d’une puissance plus grande que toutes les clameurs des stades réunies. Aujourd’hui encore cet évènement ressort comme fait majeur chaque fois que des historiens parlent de cette l’édition de 1958. Le meilleur joueur de ce tournoi, Raymond Kopa envoya même une carte postale de Suède à Tunis pour dire à ses ex équipiers qu’il les comprenait parfaitement.

Il y eut ensuite 1982 : Cela faisait vingt ans que l’Algérie est indépendante et que la Méditerranée a cessé de couper la France en deux. Désormais l’Algérie a un drapeau, un hymne national et une compagnie Aérienne. Elle a également une équipe de Foot Ball pétris de grands talents dont quelques-uns évoluent en France…eh oui ! Cette équipe se qualifie brillamment et gagne son billet pour la première fois pour l’Espagne organisatrice de cette douzième édition. Tout un peuple, qui a plus que doublé depuis 1958, épris de culture Foot, est derrière son équipe surnommée les fennecs ou les verts. Malgré la valeur du onze Algérien, à l’exception des chauvins, tous sont conscients qu’en terme de niveau, on ne peut rivaliser avec les grosses cylindrées. Représentant,en compagnie du Cameroun,le continent Africain, l’essentiel pour nous est de faire bonne figure et éviter de rééditer « l’exploit » du Zaïre en 1974 qui perdit 0/9 contre la Yougoslavie. Ce serait honorable de perdre dignement contre l’Allemagne que le tirage au sort a placé dans notre groupe en compagnie du Chili et de L’Autriche. Contre toute attente l’Algérie fut à l’origine de deux faits majeurs qui ont fait le buzz dirait-on aujourd’hui. Le premier : celui d’avoir battu l’imbattable Mannshaft, futur finaliste de l’épreuve, et le second de l’avoir obligée à une parodie de match avec les Autrichiens (que tous appelaient dès lors Autricheurs) pour leur permettre de se qualifier au deuxième tour. L’Algérie fut éliminée, la seule à l’être après avoir gagné deux matchs sur trois, mais elle en est sortie grandie en donnant l’occasion à tous les observateurs de démystifier ceux qui se voulaient donneurs de leçon en matière d’éthique sportive. Depuis, la FIFA résolut de faire jouer les rencontres de troisième journée de chaque groupe en même temps. Etre à l’origine de la modification du règlement de la FIFA, peu d’équipes peuvent se targuer de le faire. Et bien l’Algérie l’a fait, elle a inscrit son nom dans la jurisprudence de la FIFA et c’est une manière de marquer la scène aussi bonifiant qu’une victoire.

Enfin, deux ans avant la fin du vingtième siècle, c’est à notre ex « mère patrie » que revient le privilège d’organiser le Mondial. L’Algérie n’y est pas, malgré les quatre places réservées à l’Afrique. En pleine décennie « rouge et noire », elle avait les bombes et les meurtres de masses à gérer. Les quatre places sont donc prises par le Maroc, le Cameroun, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Mais l’Algérie toute absente avait un représentant sur place et pas des moindres. Ce sera le vainqueur du trophée et sera aussi élu meilleur joueur du tournoi. Ce Monsieur n’est autre que le grand….Zinedine Zidane. Le meilleur footballeur que la France ait connu et il est de père et de mère Algériens, Kabyles de la région de Bejaïa plus précisément. Aux yeux de la presse et du grand public, ça ne passe pas inaperçu et rien ne pouvait l’extraire du sillon de ses origines. Bien au contraire il mit un point d’honneur à le revendiquer,ce qui eut pour effet de voir se déployer le drapeau Algérien dans les stades au point où même la presse s’est vu obligée de l’intégrer dans son corpus médiatico-informatif. La victoire de l’équipe de France sur le Brésil fut aussi celle des beurs avec tout ce que cela sous-tend comme implication sur l’émigration et leur patrie d’origine. Un acronyme « BBB »: blancs, blacks, beurs fut inventé et mis à l’honneur pour clouer le bec à tous les racismes. Les Algériens ont supporté la France parce qu’il y avait Zidane, ils ont fait la fête, tous les ingrédients de l’émotion étaient là. N’est-ce pas le but même du mondial ? Huit ans plus tard, lors de la dix-huitième édition en Allemagne, ce même joueur, en finale, donna le coup de tête le plus célèbre de sa carrière. C’est Marco Materazi, un joueur Italien, qui le reçut en plein sternum. On ne saura jamais pour quelle raison exacte.

Zidane, l’auteur, le Franco-Algérien, refusa de s’expliquer, se contentant de dire que Materazi avait attenté à ce qu’il avait de sacré. Quand il a fallu donner une explication à ce geste, c’est dans les origines culturelles, familiales et Algériennes de son auteur que les spécialistes ont cherché à décrypter les motivations profondes d’une telle réaction.Malgré l’enjeu et son expulsion par l’arbitre, sachant l’attachement viscéral des Algériens à la protection de leur honneur « nif », il y eut très peu de gens à le condamner. Le Président de la République Français lui-même dit le comprendre.Présentement, l’affaire Benzema aurait pu prolonger en filigrané le souffle de l’Algérie sur l’actuelle édition, mais il est trop tôt pour en parler.

Ainsi, puisque l’état déliquescent de notre en Football nous empêche une fois de plus de vibrer et de battre la mesure au son du « one twothree », contentons-nous de penser que l’histoire retiendra qu’une présence mémorielle dans un Mondial équivaut à crever le petit écran balle au pied. Comme dans nombre de domaines, s’il est indispensable d’être, il n’est pas toujours nécessaire d’y être.

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Selon un rapport du Sénat français: 200 à 300 Algériens dans les rangs de Daech

Thu, 07/12/2018 - 10:58

Par Moncef Wafi.

  200 à 300 Algériens figurent actuellement dans les rangs de Daech, selon un rapport d’une commission d’enquête du Sénat français. Ils font partie des 40.000 terroristes étrangers et plus recensés dans l’armée d’El Baghdadi, présents en Irak et en Syrie au même titre que les Tunisiens (2.000 à 3.000), les Marocains (1.600 à 1.700), les Indonésiens (700), ou encore les 600 Égyptiens. Selon le même rappoart, l’Europe reste le premier fournisseur en ressources humaines de Daech puisque 5.000 terroristes sont issus de l’Union européenne, la France étant à la première place de ce podium avec plus de 1.300 combattants suivie ex-æquo par le Royaume-Uni et l’Allemagne avec 800 terroristes chacun. Egalement présents sur les fronts syriens et irakiens 500 Belges, 250 Espagnols et 100 Italiens.

Les terroristes originaires de Russie et des pays russophones forment le plus gros des troupes de l’EI avec 4.000 à 4.500 djihadistes, «dont beaucoup originaires d’Asie centrale et du Nord Caucase», note le rapport. Les Américains, quant à eux, sont une centaine.

En février 2018, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) a recensé 19.725 «signalements actifs» dont 4.000 relevant du «haut du spectre», en d’autres termes «des personnes s’inscrivant dans une logique de pré-terrorisme». Près de 30% de ces profils résident en Ile-de-France. Sur les 19.725 fichés, plus de 3.000 sont de nationalité étrangère avec une majorité d’Algériens qui représentent 24% du total, 21,5% de Marocains, 16% de Tunisiens, 11% de Russes tchétchènes et 2,7% de Turcs, ajoute le rapport. Et c’est justement ce que craint l’Europe avec les risques de ces retours. En effet, ce sont environ 5.600 combattants étrangers dans les rangs de Daech qui sont retournés dans leur pays d’origine.

L’info donnée par le cabinet américain de conseil en sécurité, The Soufan Center, a de quoi sérieusement inquiéter ces 33 pays pourvoyeurs de terroristes, les mettant face à un défi sécuritaire de taille. Les différents services de renseignements ont déjà tiré la sonnette d’alarme quant à ce retour des hommes d’El Baghdadi, encore plus aguerris aux combats, le considérant comme la plus grande menace sur la sécurité intérieure des pays d’origine et de l’Europe en général. Le cabinet de consulting, qui évoque 53.781 terroristes qui ont rejoint les camps de Daech en Syrie, citant les chiffres établis par les autorités turques sur la base de données compilées par plusieurs pays, précise que 5.319 sont issus du Maghreb. La Tunisie et le Maroc étant les principaux pourvoyeurs de l’organisation avec respectivement 2.926 et 1.623 «combattants terroristes» alors que l’Algérie est relativement épargnée par ce phénomène avec quelque 170 recrues, parties combattre ailleurs.

Pourtant ces chiffres sont loin d’être exhaustifs puisqu’ils ne prennent pas en charge les autres voies du djihad international. Pour autant, les systèmes de défense mis en place par les capitales européennes, basés principalement sur le travail des renseignements et le fichage systématique des potentiels suspects n’a pas été concluant dans la mesure où les attaques terroristes ayant ciblé Barcelone, Berlin, Stockholm, Londres, Nice sont l’œuvre de loups solitaires. Le cabinet américain l’a bien compris lorsqu’il souligne toute la difficulté d’évaluer la menace terroriste suite à l’appel de Daech à survivre à sa disparition. Par ailleurs, les conséquences d’une défaite militaire des troupes d’El Baghdadi seront, à n’en pas douter, désastreuses pour la sécurité intérieure des pays du Maghreb, la Tunisie et le Maroc en tête d’affiche, dont les nationaux ou bi représentent les plus grands contingents de l’armée à la bannière noire.

Tous les rapports des services secrets étrangers convergent vers cette vérité et le dernier en date émanant de Moscou confirme cette tendance. La Russie avait prévenu d’une série d’attaques et d’attentats meurtriers durant cette période qui peuvent aussi concerner l’Asie mineure et les Républiques de Russie.

La menace est à prendre au sérieux surtout que le processus a réellement commencé, à en croire les services russes, avec le retour des hommes de Daech dans leurs pays respectifs sous de fausses identités, à bord de vols long courrier.

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Coupe du monde de football: «Guerre et paix»

Thu, 07/12/2018 - 10:58

Par M’hammedi Bouzina Med.

Déploiement des emblèmes nationaux, hymnes nationaux chantés avant la confrontation sur le terrain. Le football est-il un antidote à la guerre ? Comme celle dite « la guerre des cent heures » qui opposa le Honduras et la Salvador en juin 1969 suite à un match de foot?

Les rencontres de football, particulièrement entre nations, soulèvent une multitude de passions, de comportements et d’engagements des supporters qui ritualisent sous forme de violence et de joie le caractère belliqueux et inné enfoui dans nos consciences depuis la nuit des temps, celui de la « domination de l’autre ». Tout y est: hymnes nationaux des deux belligérants annonçant le début de  » l’affrontement », cris de guerre des supporters dans les tribunes, hurlement de slogans de ralliement des supporters, explosion de joie aux buts marqués contre l’adversaire, batailles rangées jusque hors des stades avant et après la rencontre pour les plus fanatiques. Mais pas que puisque les leaders des pays, chefs d’Etat compris assistent aux rencontres décisives pour exprimer la hauteur de l’enjeu qui se joue sur le terrain.

Au delà de la rencontre qui se veut être purement sportive et amusante se cache une confrontation, un affrontement, une bagarre où l’égo, le « moi », l’envie de dominer l’autre et de le battre est présente durant tout le match. Et pour peu que l’on perde son sang froid, on admet difficilement la défaite et la violence n’est jamais loin jusqu’entre pays, Etats et peuples. Rappelons-nous la « guerre des cent heures » en 1969 entre le Salvador et le Honduras lors d’un match de qualification pour la coupe du monde de 1970 qui eut lieu au Mexique. Les deux pays en sont venus aux armes, avions et chars d’assauts déployés qui ont fait près de 3.000 morts et 15.000 blessés, le renvoie de près de 100.000 salvadoriens du Honduras et un état d’alerte général dans les deux pays. Il a fallu attendre 10 ans pour que les deux pays signent un « traité de paix » ! Tout ça pour ça, pour un math de football. Et en ce qui nous concerne, a-t-on vite oublié « l’épopée de Oum-Dourmane » et le match qualificatif de l’Algérie face à l’Egypte en novembre 2009? Les deux pays ont failli rompre totalement leurs relations diplomatiques, des Algériens résidents en Egypte, notamment des étudiants, ont été contraints de quitter le pays et leurs études sans parler de l’hystérie qui s’est accaparée des deux peuples où l’insulte et la haine avaient atteint un seuil paroxystique. Un match de football n’est donc pas une simple rencontre festive ou sont magnifiés l’effort, l’endurance et… l’art de manier une balle ronde. C’est un « affrontement » inconscient et conscient à la fois entre les « Hommes » où il est question de force, de ruse, de domination. Le jargon du football est truffé de vocabulaire de guerre: on y parle sans cesse de stratégie, de tactique, de défense, d’attaque, de meneur, de capitaine, de force mentale etc. comme dans une bataille sur un champ de guerre. Le rituel est semblable à celui d’un combat entre deux parties engagées pour un enjeu de « domination  » de l’autre. Le football, invention anglaise du 19ème siècle a réinventé les cirques de l’antiquité où se battaient à mort les gladiateurs sous les hurlements jouissifs et hystériques du peuple et de ses chefs.

Le stade de football n’est rien d’autre que le cirque d’antan avec son arène et ses gradins. Les meilleurs gladiateurs étaient célébrés, couverts de présents et libérés lorsqu’ils étaient esclaves. Aujourd’hui on les appelle les « stars » du football, ils sont adulés, vénérés, enrichis comme crésus et adorés comme des dieux: les Cristiano Ronaldo, Messie, Hazard et avant eux les Cruijf, Pelé, Mardonna etc. ont leurs statues de cire dans des musées à Londres, Paris et ailleurs et pour certains des statues sur des places et les entrées des stades et des villes qui les ont eu dans leurs clubs. Du coup, l’incontournable lien entre la politique et le football ( et autres sports populaires) est inévitable. La passion populaire du sport le plus populaire qu’est le football ne peut échapper aux appétits des politiques en quête de pouvoir. Cela va du club local jusqu’au team national.

Des stars du football se sont vues propulsées à des postes politiques ou à défaut servir des missions au service de politiques. Mieux, en Afrique l’ex-star du football du Libéria, Gorge Weah s’est présenté aux élections présidentielles dans son pays et a gagné les élections. Il est depuis janvier de cette année président de la république. Admiré dans son pays pour son art du football, sa réussite hors de son pays et son patriotisme sincère, George Weah est devenu le symbole de tout un peuple, un « messie » porteur de leurs espérances.  » Le football est l’opium des peuples  » pour paraphraser la célèbre citation de karl Marx dans sa « critique de la philosophie du droit de Hegel ». Parce que la passion du football fait oublier au peuple ses problèmes, sa misère et voile sa lucidité dans la compréhension de sa condition de « dominé ». Du coup, le paradoxe de la passion du football devient plus complexe: le football rassemble tous, peuples et dirigeants alors qu’il exprime un rapport de force entre dominants et dominés. La même logique fonctionne à l’échelle des clubs locaux. Les batailles et violences qui suivent les rencontres entre clubs traduisent des confrontations entre régions, départements, clans et même ethnies. A ce titre le « derby » exprime encore plus la guéguerre entre groupes sociaux de la même ville ou région. Les plus célèbres ont désormais une appellation d’origine protégée: « Classico » pour le réal de Madrid et le FC Barcelone; Pour Le PSG de Paris et l’OM de Marseille et chez nous entre L’USMA et le Mouloudia d’Alger ou entre Le MCO d’Oran et son rival l’ASMO. A l’échelle des nations, la rivalité est encore plus intense et passionnée. Les défaites des équipe habituellement stars lors des coupes du monde telles le Brésil, l’Espagne, L’Allemagne, L’Argentine lors de l’édition russe sont vécues comme une revanche des éternels outsiders comme la Croatie, la Belgique ou l’Angleterre. La Russie , pays organisateur, donnée perdante dès les qualifications de matchs de poule a su conjurer le sort et aller jusqu’aux quart de final malgré un effectif de joueurs moyens et peu expérimentés au grand rendez-vous de ce type. Les Russes donnés perdant dès l’entame du tournoi ont usé d’une force mentale et d’une résistance physique exceptionnelles pour en arriver au quart de final. Les Russes plus que les autres pays jouaient chez eux, devant leur public et leur… responsables politiques. Il fallait donner tout ce qu’ils avaient dans les tripes pour sauver l’honneur russe.

Finalement, et avec la complexité des relations entre nations, les enjeux politiques et la violence qui dominent la vie dans ce monde, les peuples se sont inventés un remède efficace pour dégoupiller l’envie d’en découdre par les armes: ils ont inventé et adopté le football comme dérivatif de tous leurs fantasmes, colères, envies, jalousies et violences. Comme dérivatif à la guerre. En lieu et place des armes, affrontons-nous autour d’un simple ballon et crions ensemble  » que le meilleur gagne » , même si on souhaite au fond toujours être ce « meilleur qui gagne ». En attendant le lauréat de cette édition russe, les peuples du monde entier font la fête et célèbrent la paix en lieu et place de la guerre. Rien que pour cela, vive le football !

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Categories: Afrique

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