Airbus participera au Salon International de l’Aéronautique et du Spatial, qui se tiendra du 24 au 27 octobre à Marrakech. Ce salon sera l’occasion pour Airbus de présenter ses dernières innovations technologiques, incluant le C295, le A330 MRTT, et les hélicoptères H125M et H145M.
Airbus exposera en statique l’avion de transport tactique moyen C295 des forces aériennes portugaises et, si les contraintes opérationnelles le permettent, un ravitailleur multi-rôles A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) Voyager de la Royal Air Force du Royaume-Uni.
Airbus est un fournisseur de longue date d’appareils de transport auprès des Forces royales du Royaume du Maroc, qui opèrent depuis 1991 une flotte de sept CN235. Les excellentes capacités tactiques et le faible coût opérationnel du C295 en font un appareil de choix pour le marché africain. Le C295 est utilisé quotidiennement par les forces aériennes égyptiennes, ghanéennes et maliennes, ainsi que par DAC Aviation du Kenya pour des opérations humanitaires.
L’A330 MRTT, connu sous le nom de code « Voyager » au sein de la RAF, domine le segment des transporteur-ravitailleurs hors États-Unis et a été commandé par douze pays. Quelques 32 appareils ont été livrés sur les 60 commandés. L’A330 MRTT a connu son baptême du feu dans le cadre des opérations de la coalition et a complété plus de 170.000 heures de vol, ravitaillant presque tous les types d’avions de chasse existants.
Airbus présentera sur son stand une maquette du H125M, un hélicoptère moyen-lourd multi-rôles de 9 tonnes. C’est une solution rentable qui allie long rayon d’action et performances exceptionnelles dans des environnements chauds, humides et en haute altitude, pour des missions réussies. Le H145M sera aussi exposé sur le stand Airbus. Il s’agit d’un hélicoptère léger bi-moteur multi-rôles capable de mener à bien un large spectre de missions militaires dans des conditions difficiles ; il peut également effectuer des missions d’attaque légère lorsqu’il est équipé du système d’armes intégrées HForce.
Airbus développe sa présence sur le marché africain et dispose d’une solide implantation industrielle au Maroc à travers sa filiale STELIA Aerospace. Cette dernière soutien des centaines d’emplois qualifiés et génère des revenus d’exportation importants, qui contribuent au développement de l’industrie et de l’économie marocaines. Airbus développe continuellement son réseau de sous-traitants au Maroc, preuve de l’investissement constant d’Airbus dans le développement du secteur aéronautique local.
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Écrit par Wafia Sifouane
En détention provisoire depuis plus de 500 jours, le cas du journaliste Saïd Chitour, arrêté le 5 juin 2017, et accusé d’avoir divulgué des documents secrets à des puissances étrangères, a été au cœur de la célébration de la Journée nationale de la presse.
Alors que ses confrères ont organisé un sit-in de solidarité avec le journaliste, dont l’état de santé s’est sérieusement détérioré en cellule, le premier responsable du secteur, le ministre de la Communication M. Djamel Kaouane, invité du forum d’«El Moudjahid», en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il comptait intervenir dans cette affaire, a écarté cette possibilité : «Je vous invite à vous rapprocher de ses avocats», a lancé M. Kaouane pour clore le sujet. S’agissant des nombreux dépassements dont sont victimes les journalistes, le dernier en date l’agression verbale d’un journaliste d’«Echorouk» par un député de l’APN, le ministre n’a pas hésité à condamner «l’insulte et la violence» qu’il a jugées «inadmissibles», en indiquant que dans ce genre de situation «il est du rôle de la justice de trancher». Hier, plus tôt dans la matinée, de nombreux journalistes se sont rassemblés face à l’APN pour dénoncer l’agression de leur confrère quelques jours plus tôt.
Concernant la demande d’introduire le métier de journaliste dans la liste des métiers de haute pénibilité, le ministre s’est montré assez réservé, en indiquant qu’il est préférable «de confier cette affaire aux experts». Néanmoins, il a fait savoir que, selon ses recherches, «même dans les pays les plus développés, le métier de journaliste n’est pas considéré comme un métier de haute pénibilité». En ajoutant : «Il s’agit d’un métier que nous faisons par passion, et quand on est passionné on ne compte pas. Certes, il s’agit d’un métier prenant où les gens ne voient pas grandir leurs enfants, mais ce sont des choix.
Aujourd’hui, il est préférable de parler d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des journalistes que de pénibilité du métier.». Dans ce sens, il n’a pas hésité à tacler une fois de plus les patrons de presse qui sont, selon lui, «responsables de la détérioration» des conditions de travail.
«Il est vraiment déplorable de constater de nos jours qu’il existe des patrons de presse qui n’offrent pas de couverture sociale à leurs employés. Il s’agit avant tout d’un devoir humain, nous ne pouvons faire le travail de la Cnas. Mais je vous assure que des inspections inopinées se font. Certes, il ne s’agit pas d’un délit mais d’une infraction à la loi», a fait savoir le ministre. Dans ce sillage, il a encore une fois appelé les journalistes à «s’organiser» et œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
« Je n’ai aucun problème avec la presse électronique »
«Le métier de journaliste est un métier prenant mais, en contrepartie, le journaliste doit avoir un salaire décent, de bonnes conditions de travail et un accès aux formations. Ce sont des avantages qui n’existent hélas que dans le secteur public», a déploré le ministre.
Interrogé sur l’éventuelle ouverture de la bande FM, le ministre n’a pas caché que son secteur rencontre des difficultés en raison de la saturation de la bande FM, a-t-il expliqué.
Profitant de sa rencontre avec les médias, le ministre a tenu à affirmer son soutien à la presse électronique qui est, actuellement, en train de s’imposer.
«Contrairement à ce qui a été rapporté, je n’ai aucun problème avec la presse électronique. Il y a des sites que je respecte et qui se sont imposés par la qualité de leur contenu, cependant, il faut faire la différence entre les sites d’information, ceux qui font de la présence sur internet et les réseaux sociaux», a-t-il dit.
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Deuxièmes fournisseurs de la Mauritanie, les opérateurs algériens souhaitent renforcer leur présence sur le marché local. A l’occasion de la tenue de la Foire des produits algériens qui sera inaugurée mardi soir à Nouakchott, les producteurs algériens demandent l’application de taux préférentiel et l’amélioration du réseau routier pour les coûts de l’acheminement de leurs produits.
Lors de sa visite des stands dédiés aux entreprises algériennes, le ministre du Commerce Saïd Djellab, a précisé que les entreprises algériennes avaient tenu à élaborer plusieurs études concernant le marché mauritanien, lesquelles leur ont permis de déterminer les marchandises prisées par les opérateurs et consommateurs mauritaniens.
Pour M. Djellab, l’ouverture récente du passage frontalier Mustapha Ben Boulaid à Tindouf, a permis aux opérateurs algériens de se lancer directement dans les opérations d’exportation et de transport de marchandises avec des camions semi-remorque de transport des marchandises.
Le passage terrestre de Tindouf a permis de réduire la durée du transport de marchandises à 7 jours, une durée qi sera raccourcie à seulement 5 jours.
Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société Nationale de Transports Routiers « Logitrans », afin qu’elle accomplisse son rôle dans le domaine de transport des différents marchandises algériennes à destination de la Mauritanie.
Actuellement, des bases logistiques dans la wilaya de Tindouf sont en cours de réalisation en vue de permettre aux opérateurs de stocker les marchandises et de les acheminer vers la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest en général, en sus d’autres bases qui seront également créées dans la wilaya de Tamanrasset en 2019.
Ces mesures s’inscrivent, selon le ministre, en droite ligne avec les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en vue d’ intensifier l’intégration économique africaine, concrétiser la coopération entre les peuples, développer les régions frontalières et accéder à de nouveaux marchés des pays de l’Afrique de Ouest depuis Nouakchott et Dakar.
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Écrit par Meriem Kaci
Les travaux de la première Conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont débuté, hier à Alger, sous le thème « Gestion de risques de catastrophes, pour une plus grande résilience ». Cette rencontre a pour objectif de réfléchir aux meilleurs moyens de « réduire les risques » car le pays est vulnérable à diverses catastrophes, notamment les séismes et les inondations qui ont détruit des villes entières et accusé des pertes humaines et matérielles importantes.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, qui a ouvert et présidé les travaux, a saisi l’occasion pour signifier qu’il était temps de revoir et d’améliorer les axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gérer les catastrophes dans le cadre du développement durable.
«Il faut, lors de cette conférence, rappeler que le renforcement et l’actualisation des programmes d’action dans ce domaine impliquent toutes les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties concernées, car il s’agit là d’une question d’une extrême sensibilité ainsi que de la préparation morale, matérielle et opérationnelle d’un bon accompagnement lors de la survenue d’un grave incident aux conséquences désastreuses, en raison d’une négligence, d’un comportement inapproprié ou d’un manque de préparation », a-t-il ajouté. Il s’agit également « de réunir tous les responsables et toutes les parties concernées à cette conférence pour relever le niveau de prise de conscience et de mobilisation afin d’être au diapason, de définir les responsabilités et emprunter une voie claire afin de consolider les capacités de résilience de notre pays face aux catastrophes », a-t-il encore affirmé. Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Cette loi, pour rappel, a pour objet d’édicter les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes et se focalise notamment sur le principe de la concomitance de l’action préventive et de la correction par priorité à la source, la participation et le principe d’intégration des techniques nouvelles. « Certes, certains textes d’application de la loi 04-20 ont été élaborés, mais on constate que les autorités compétentes accusent un retard dans les procédures et les aspects d’élaboration des textes d’application et réglementaires», poursuit M. Bedoui. Quatorze ans après la promulgation de cette loi, le ministre a appelé les autorités compétentes à la revoir et la mettre à jour car il faut consolider la réglementation en place, « manager » le territoire et définir les responsabilités sur les plans national et local en prenant en considération les caractéristiques de chaque région pour mieux agir.
« Vous avez une période de six mois pour améliorer la stratégie de prévention des risques majeurs», a dit M. Bedoui en direction des walis et experts ayant pris part à l’événement. « Il faut revoir et améliorer la politique de prévention et de gestion de catastrophe pour mieux accompagner le citoyen et les institutions de l’Etat en cas de catastrophe », explique le ministre.
Ce faisant, il est revenu sur les intempéries qu’a connues le pays récemment et qui ont provoqué d’importantes inondations qui ont causé pertes humaines et matérielles. Selon M. Bedoui, le président de la République a instruit le gouvernement de prendre au plus vite les « mesures nécessaires » pour prendre en charge les sinistrés et anticiper et prévenir ces sinistres. Le pays, ajoute le ministre, est confronté à des tempêtes de neige, des pluies torrentielles, des feux de forêt. « Le monde est confronté à un changement météorologique qui nécessite une bonne gouvernance territoriale pour la gestion des risques naturels », soutient-il. Par exemple, dans le volet des ressources en eau, la stratégie de lutte contre les inondations a permis l´identification de près de 700 sites à risques à travers le territoire national. Mais il a été relevé un autre phénomène qui accentue les risques, celui des constructions dans les zones à risques. Le ministre de l´Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, présent à la rencontre, en a fait part, affirmant que « malgré les efforts consentis par l’Etat pour réduire le risque des catastrophes naturelles et technologiques, les constructions persistent au niveau des zones, identifiées par des études, comme zones à risques ». Ces espaces à risque sont les zones non constructibles inondables, sols instables ou glissants, sols gonflants au niveau du sud, aux abords des oueds notamment par des constructions précaires ou émergence de bidonvilles, à proximité de failles et d’installation industrielles et technologiques, a-t-il détaillé. Présent aux travaux lui aussi, le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane a, de son côté, fait savoir que son département est en train d’élaborer une
« cartographie des zones exposées aux mouvements de terrain ».
« Nous avons identifié comme première étape 17 wilayas, c’est une procédure anticipée notamment pour préserver le réseau routier », explique le ministre.
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Écrit par Rachid Juba
Figure historique de la résistance anticoloniale dans les Aurès, le moudjahid Ahmed Gadda (orthographié Guedda également) a été inhumé hier à Batna. Décédé dimanche dernier dans la soirée, au Centre hospitalo-universitaire de la ville, il a été accompagné à sa dernière demeure par une grande foule, constituée d’anciens compagnons de lutte
, des membres de sa famille ainsi que des Batnéens auprès desquels il était très respecté en tant que «maquisard» de la première heure, bien avant Novembre 1954.
Né en 1927 au douar Zelatou dans l’actuelle commune de T’kout, Ahmed Guedda a rejoint, à l’âge de 14 ans, le groupe des 16 «bandits d’honneur» des Aurès, sous la direction de Hocine Berrahaïl, et avait intégré les rangs du Mouvement nationaliste vers la fin des années 1940. Il a fait partie également des militants nationalistes qui ont été traqués par la police coloniale après la découverte, en 1950, de l’Organisation secrète (OS). Il a été membre du groupe auressien chargé, durant la nuit du 1er Novembre 1954, de mener des frappes contre des cibles coloniales dans la région de Biskra.
Condamné à mort par contumace avec les autres membres de son groupe, en 1950, Gadda avait pris part à la réunion historique, dite de Legrine, qu’il a qualifiée de «déterminante pour la Révolution de novembre 1954», dans un entretien ancien. Durant la guerre de libération, il a fait le coup de feu contre l’armée française. Il restera pour la mémoire et pour l’Histoire comme le dernier d’une génération de combattants à avoir connu et guerroyé avec Ben Boulaïd et les autres grands chefs de la Révolution dans la région des Aurès dès les premières heures des hostilités contre l’occupant. L’Histoire a voulu qu’il soit à son rendez-vous à la dechra d’Ouled Moussa durant cette nuit de la «Toussaint», quand le chef de la Wilaya I, Mostefa Ben Boulaïd, l’avait chargé, lui et Berrahaïl, d’attaquer des points stratégiques, dont une caserne dans la ville de Biskra qui était à plus de 100 km du lieu de la réunion.
A l’Indépendance, Ahmed Gadda a refusé toute responsabilité, selon ses proches. D’après un de ses fils, Fayçal, le moudjahid, patriarche d’une famille très nombreuse, père de onze garçons et deux filles, a bénéficié, après la dégradation de son état de santé, d’une prise en charge totale pour se soigner à l’étranger en novembre 2014, mais «il a préféré demeurer au pays». Ses dernières volontés, a-t-il ajouté, étaient de veiller toujours à la préservation de l’Algérie.
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C’est reparti pour la Ligue des champions, avec un choc très attendu mardi entre Manchester United et la Juventus Turin, alors que le Real Madrid, en pleine crise, va chercher à se rassurer face à la modeste équipe tchèque du Viktoria Plzen, lors de la 3e journée. Manchester United
, malgré un début de saison difficile, peut s’emparer de la tête du groupe H en cas de victoire à domicile contre la Juve. Un ancien des Red Devils devrait être sur le terrain côté italien, la vedette portugaise Cristiano Ronaldo, en pleine tempête depuis une accusation de viol venue des Etats-Unis. Dans les autres rencontres, le Real, triple tenant du titre, aimerait profiter d’un match largement à sa portée contre Plzen pour retrouver ses esprits. Les Madrilènes restent sur quatre défaites en cinq matches toutes compétitions confondues, et l’entraîneur Julen Lopetegui est sur la sellette, alors que se profile dimanche prochain le clasico contre le grand rival du FC Barcelone… Demain, l’Atlético Madrid se rendra sur la pelouse d’un Borussia Dortmund très inspiré depuis le début de saison, comme en témoigne sa première place en Bundesliga. Le PSG accueillera Naples alors que le FC Barcelone de Lionel Messi, en tête du classement des buteurs de C1 avec cinq réalisations en deux matches, recevra l’Inter Milan. Les autres clubs français, Lyon et Monaco, affrontent respectivement Hoffenheim aujourd’hui et le FC Bruges demain.n
3e journée de Ligue
des champions prévue ce soir :
Groupe E :
(17h55) AEK Athènes (GRE) – Bayern Munich (GER)
(20h00) Ajax Amsterdam (NED) – Benfica Lisbone (POR)
Groupe F :
(20h00) Hoffenheim (GER) – Lyon (FRA)
Shakhtar Donetsk (UKR) – Manchester City (ENG)
Groupe G :
(20h00) AS Rome (ITA) – CSKA Moscou (RUS)
Real Madrid (ESP) – Viktoria Plzen (CZE)
Groupe H :
(20h00) Young Boys (SUI) – Valence (ESP)
Manchester United (ENG) – Juventus (ITA
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Écrit par Fadila Djouder
A l’occasion de la 23e édition du Sila, qui se déroulera du 29 octobre au 10 novembre prochain à Alger, le commissaire de la manifestation, Hamidou Messaoudi, a animée, hier, une conférence de presse à la Bibliothèque nationale, où il a présenté les grandes lignes de la nouvelle édition qui a pour thème «Le Livre ensemble». Il a d’emblée annoncé que cette année est marquée par «une hausse de participation globale, estimée à 6,18 %, par rapport à l’édition précédente, ce qui prouve que le Sila assure chaque année sa place à l’échelle internationale. Notre Salon est placé premier dans le Monde arabe et en Afrique, en ce qui concerne le nombre de participation», affirme-t-il. Poursuivant que plus de 20 000 m2 seront exploités cette année et divisés sur les trois pavillons de la Safex, à savoir le pavillon Central, El Ahgar ou encore la Casbah. « Cette année, nous avons déplacé la salle de conférence du pavillon central au pavillon G, car ce lieu n’était pas le plus approprié pour ce genre d’activité, qui demande du silence et de la concentration », avoue notre interlocuteur.
La Chine disposera de 500 m² et invitera 150 personnalités littéraires
Le commissaire de la manifestation a également annoncé que, pour la première fois, le Sila accueille un prix Nobel de littérature, le Chinois Mo Yan primé en 2012. «Il sera présent dans les stands dédiés à la Chine qui est l’invité d’honneur de cette édition» expliquant dans ce sillage que «nous avons choisi la Chine, car ce pays a été le premier à avoir admis et reconnu la création du GPRA, le 19 septembre 1958 ». Hamidou Messaoudi précisera également que le stand consacré aux invités chinois s’étend sur 500 m². Une superficie importante en comparaison des invités d’honneur des éditions précédentes, qui n’ont eu que 200 m². Il a également fait savoir que ce pays proposera un large panel d’ouvrages qui dépasseront les 2 000 titres en langues arabe et en anglais avec plus de 150 personnalités chinoises de la littérature qui seront présentes durant toute la durée du Sila.
Par ailleurs, il a été, également, annoncé à l’occasion de cette conférence que ce grand rendez-vous consacré au livre et à l’édition abritera plus de quarante rencontres et conférences qui seront animées par de grandes personnalités de la littérature. «Nous accueillerons aussi, le grand cinéaste français Costa Gavras qui présentera son dernier ouvrage, sous forme d’un mémoire, qui réunira ainsi 50 années de son parcours artistique », souligne le commissaire du Sila. Ajoutant à cela la programmation de la projection de son film Culte «Z» ainsi que d’autres réalisations de Costa Gavras qui seront projetées à la salle Ali-Maâchi et à la Cinémathèque d’Alger durant ce Salon. L’historien français Gilles Manceron sera également présent au Sila, où «il parlera de Maurice Audin ainsi que d’autres cas vécus de la Révolution algérienne», ajoute le responsable du Sila.
120 000 élèves attendus
Le commissaire du Sila a, également, annoncé que les visites organisées au profit des établissements scolaires, tous cycles confondus et issus de plusieurs wilayas, avaient attiré près de 120 000 élèves. « Le précédent Sila a enregistré plus d’un million et demi de visiteurs. Nous espérons que cette nouvelle édition atteindra deux millions. Nous avons choisi ces dates, car du 30 octobre au 4 novembre, les écoliers seront en vacances et auront l’opportunité de visiter le Salon », ajoutant : « L’année précédente, nous avons, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, enregistré plus 120 000 élèves qui sont venus de toutes les willayas du pays. Ces derniers ont été pris en charge par le ministère. »
20 maisons d’édition et 54 titres rejetés
Dans un autre registre, Hamidou Messaoudi affirme que «19 maisons algériennes d’édition ne feront pas partie du Sila à cause de quelques soucis financiers». Il a ensuite annoncé le rejet de la demande de participation de 20 maisons arabes d’éditions, en déclarant : «Nous avons été obligés de censurer 20 maisons d’éditions, cette année, car au Sila passé, ces dernières n’ont pas respecté la loi du Salon. Nous les avons, pourtant, prévenus à de multiples reprises. Cette décision sera un exemple pour les autres maisons d’édition qui ne respecteront pas la loi intérieur du Salon». Il précise que « tous les livres qui font l’apologie du terrorisme ou touchent à la dignité ou à l’identité de l’Algérie ou, encore, ceux qui ne sont pas déclarés par les éditeurs, seront exclus». Dans cette démarche, il indique que «le comité de lecture a refusé 54 titres qui ne répondent pas aux normes des lois du Salon, donc ces derniers ne feront pas partie du Sila. Ce comité surveillera et inspectera de près les expositions de tous les stands, durant toute la durée du Sila».
Kamel Daoud est le bienvenu
Le commissaire du Sila a ensuite fait savoir que personne n’a été exclu ou interdit au Sila. « Je n’ai aucun pouvoir pour interdire à quiconque de participer à cet évènement. J’ai entendu récemment que j’avais déclaré que «Kamel Daoud n’est pas autorisé à venir au Salon », alors que ce n’est pas vrai, il est le bienvenu et les portes sont grandes ouvertes pour lui et ses livres qui sont édités dans des maisons d’éditions algériennes » a-t-il dit. Expliquant : « Ces propos infondés ont été propagés lors du forum abrité dernièrement par le journal «Ech Chaâb». Je n’ai jamais dit cela car je respecte cet auteur.»
M. Messaoudi a ensuite nié le boycottage de Waciny Laredj au Sila. « Je suis en contact avec lui. Il n’a jamais boycotté le salon et il sera d’ailleurs présent à cette édition. Il exposera peut-être le deuxième tome de son livre « l’Emir Abdelkader ». Avouant : « Ce dernier ouvrage de Waciny était prévu pour un salon du livre à Beyrouth, je l’ai convaincu de donner la priorité à son pays et d’exposer ce livre au Sila pour en faire profiter ses fans».
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Alors qu’officiellement la confrontation USM Alger-JS Kabylie, comptant pour la 13e journée de la Ligue 1 Mobilis, est domiciliée par la Ligue de football professionnel (LFP) au stade Omar-Hamadi de Bologhine samedi 3 novembre, les responsables des deux clubs, co-leaders, s’adonnent, chacun, à des déclarations contradictoires.
Le directeur général des Rouge et Noir affirme qu’il préfère évoluer au stade Mustapha-Tchaker de Blida à cause de l’état qu’il juge catastrophique de la pelouse du stade du 5-Juillet. «Nous pensons avant tout au spectacle et aux galeries des deux clubs.
Ce match face à la JSK est une très belle affiche et elle doit être à la hauteur de son importance. Mais en raison de l’état catastrophique de la pelouse du 5-Juillet, on songe sérieusement à délocaliser cette rencontre pour qu’elle se joue à Tchaker qui possède une très bonne pelouse. Je pense que nos frères de la JSK vont être d’accord, a déclaré Abdelhakim Serrar, directeur général de l’USMA sur les colonnes du quotidien Compétition qui précise «attendre le retour de Froger de France pour inspecter le stade du 5-Juillet avant de savoir si on va maintenir le match là-bas ou s’il vaudrait mieux le faire jouer à Blida». Pour sa part, Chérif Mellal, président de la JSK, explique que Serrar lui a donné «son accord verbal, et on attend juste la signature du protocole d’accord.
Mais en attendant, on va saisir le président de la Ligue de football professionnel Abdelkrim Medaouar et le directeur du stade de 5-Juillet dans ce sens». Mellal explique son choix pour le 5-Juillet : «Il faut qu’on cesse de faire de petits calculs pour tout.
On veut jouer au 5-Juillet, car c’est un grand stade et le spectacle sera certainement assuré. Il y aura certainement une grande foule et que le meilleur gagne ! On souhaite que le fair-play soit au rendez-vous.
On défendra crânement nos chances et que le meilleur l’emporte».
Avant de se donner la réplique, l’USMA et la JSK disputeront d’abord les rencontres de la 12e journée samedi 27 octobre. Si les Rouge et Noir se rendent à Médéa pour jouer l’Olympique local, les Canaris accueilleront le CS Constantine au stade du 1er-Novembre.
Après 11 journées, l’USMA et la JSK partagent la première place du classement avec 23 points chacun, avec toutefois une rencontre en moins, face à l’ES Sétif, renvoyée au 29 novembre.
Ahmed Ammour
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1/2 avocat bien mûr, 150 g de fromage blanc, 1 yaourt nature, 1 jaune d’œuf, 1 c-à-s de moutarde, sel, poivre, persil haché
Réduire en purée la chair de l’avocat et y mélanger le jaune d’œuf et la moutarde. Battre le yaourt et le fromage blanc. Mélanger les deux préparations. Ajouter le persil haché et vérifier l’assaisonnement.
Pour accompagner : crudités, poissons froids, crustacés.
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Un paquet de pennes, 3 aubergines, 2 oignons, blancs de poulet, 5 cl d’huile, 150 g de fromage râpé, 1 c. à soupe de persil ciselé, sel, poivre
Faites cuire les pennes dans de l’eau bouillante salée pendant 10 min puis égouttez-les et rincez-les à l’eau froide. Réservez. Pelez et émincez les oignons. Coupez le blanc de poulet en lanières, ajoutez-les dans la casserole d’oignons et faites-les dorer. Ajoutez les aubergines, salez, poivrez et laissez cuire doucement pendant 20 min. Préchauffez le four position gril.
Versez la préparation aubergines-poulet sur les pennes, arrosez du reste d’huile d’olive, parsemez de la moitié du fromage et mélangez bien. Versez les pâtes dans un plat à gratin, parsemez du reste de fromage et enfournez. Faites gratiner environ 10 min. Servez parsemé de persil ciselé.
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L’ancien chef du parti islamiste du défunt Mahfoud Nahnah, Aboudjerra Soltani compte apporter «une plus -value», notamment sur la scène nationale, par son lancement du Forum international pour la modération «Wassatia», dont il est le président.
C’est ce qu’a soutenu, l’ex-ministre d’Etat au sein du gouvernement de Belkhadem, en affirmant, plus loin, que son Forum sera «un espace ouvert à la matière grise du pays, sans exclusion, où l’ensemble des questions et des sujets seront abordés et débattus sans tabou et préjugés » a-t-il précisé.
Insistant que le Forum international pour la modération «n’est pas un nouveau parti», Aboujerra Soltani a tenu à souligner aussi que la mise en place de ce Forum, «n’est pas une alternative, aux associations, aux formations politiques et aux syndicats ou autres cercles», indiquant que le Forum qu’il lance est «un espace de dialogue et non pas une cave de monologue». Pour l’invité du forum, du “Courrier d’Algérie”, l’espace de dialogue et d’échange qu’il vient de lancer, se veut «un espace ouvert à la matière grise de notre pays», à des hommes et des femmes, du monde, économique, politique, religieux, culturel et autres, «sans préjugés» car pour notre interlocuteur, «le manque de dialogue» est à l’origine des problèmes auxquels nous sommes confrontés, notamment «l’extrémisme et le fanatisme».
Comptant parmi ses membres, entre autres, d’ex-ministres, comme Benkhalfa Abderrahmane et Melah Belkacem, sur la démarche entreprise pour la constitution de ce cadre, le président du Forum international pour la modération indique que des personnes ont été approchées et sollicitées, dans les 48 wilayas du pays, pour le lancement de ce forum, qui a reçu son agrément, dernièrement, du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Refusant «tout extrémisme et fanatisme» quelle que soit la bannière sous laquelle ils se manifestent, Aboudherra Soltani rappelle que trois slogans sont portés par son Forum, citant « la pensée, le dialogue et le développement. En se dotant de ce cadre pour la modération, que l’invité de notre Forum préfère appeler «juste milieux», avance que le nouveau-né sur la scène nationale, aura à contribuer, notamment à travers le dialogue, “à faire reculer les idées extrémistes» qui se sont incrustées, dans notre société et également dans la scène arabe. Sur notre question de savoir, qu’en sera-t-il de la neutralité du travail de ce Forum, alors que son président est un haut responsable au parti du MSP, plus encore, il a été à sa tête, pour assurer sa direction, après le décès de Mahfoud Nahnah, notre invité est catégorique, affirmant « qu’il n’y aura pas d’interférence», entre son profil d’homme politique et de président du Forum en question. Pour être plus convaincant, il avance que dans l’activité et les structures syndicales ou associatives, bon nombre de responsables sont à la tête de leurs directions respectives et sont des cadres de partis politiques, sans pour autant, indique-t-il, que « les décisions ou les orientations politiques s’imposent dans l’espace syndical ou associatif ». Poursuivant, il dira que dans les statuts de son forum, il est précisé que tout président d’un parti politique ne pourra figurer aux postes de responsabilité du Forum international pour la modération.
Traitant des questions et des thématiques qui se posent avec acuité sur la scène nationale, pour notre interlocuteur « il est temps de se doter d’un espace de dialogue et d’échange» entre les différents acteurs et de divers horizons notamment, «pour se comprendre et s’entendre sur l’essentiel et le commun qui rassemble la société algérienne.» Convaincu que le dialogue «fera reculer l’extrémisme» car, il dira que c’est en dialoguant, «en échangeant» avec ceux qui prônent les idées fanatiques que «ces derniers se rendront compte qu’ils sont dans l’erreur et se sont trompés» avance le président du Forum international pour la modération. Il est à rappeler que lors de son intervention, en décembre 2010, à l’occasion de la tenue à Alger d’une rencontre internationale sur la modération, celui qui était à cette date à la tête du MSP, avait annoncé, que celle-ci «s’inscrit dans le long processus du courant modéré en Islam, pour la lutte, par la pensée, contre la violence et le terrorisme.» Indiquant plus loin à cette occasion que «l’Islam ne comporte aucune idée appelant à l’extrémisme, bien au contraire, elle est une religion de paix.»
Karima Bennour
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Cent trente-et-une personnes ont été blessées suite aux violences ayant entaché la fin de la rencontre qui a opposé le CABBA et le MCA au stade du 20 août 1955 à Bordj Bou-Arréridj» comptant pour la 11e journée du championnat de Ligue 1, a-t-on appris dimanche, auprès du chef de service des urgences de l’hôpital, Lakhder Bouzidi.
«Les Urgences de l’Hôpital Lakhder Bouzidi ont reçu 131 cas dont 55 policiers légèrement blessés qui ont quitté l’Hôpital après avoir été pris en charge», a précisé la même source. Pour sa part, le responsable de la cellule de communication à la direction de la Sûreté national de la wilaya, a affirmé qu’aucune blessure grave n’a été enregistrée parmi les joueurs ou le staff technique des deux équipes», soulignant qu’aucun joueur n’a été évacué à l’hôpital» et que le bus transportant l’équipe hôte a quitté le stade sans enregistrer de dépassements».
Mohamed Hattab : »La LFP doit faire preuve de rigueur dans l’application des règlements »
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a appelé dimanche à Alger, la Ligue de football professionnel (LFP), »à sévir et à faire preuve de rigueur dans l’application des règlements », en réaction aux nouvelles scènes de violences qui ont marqué samedi, la fin de la rencontre CABB Arréridj – MC Alger (0-1), comptant pour la 11e journée du championnat de Ligue 1. »La LFP doit sévir et faire preuve de rigueur dans l’application des règlements pour éviter d’autres débordements. D’ailleurs, je vais parler aujourd’hui (dimanche, ndlr) aux responsables de la Ligue pour appliquer le règlement. Il ne faut pas prendre les décisions en utilisant les sentiments quand il s’agit de l’intérêt public », a déclaré le ministre à l’aéroport international d’Alger, lors de l’accueil des athlètes algériens ayant pris part aux Jeux Olympiques de la jeunesse, disputés à Buenos Aires (6-18 octobre). La fin de la rencontre CABB Arréridj – MC Alger a été émaillée de scènes de violences et d’agressions dont ont été victimes des joueurs du MCA. Sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit des supporters du CABBA envahir la pelouse juste après le coup de sifflet final de l’arbitre Lahlou Benbraham, ciblant des joueurs du Mouloudia.
Le capitaine Abderrahmane Hachoud s’est même refugié chez les fans du MCA pour se mettre à l’abri, après avoir été touché à la main droite. Le derby entre l’AS Khroub et le MO Constantine (0-0) disputé vendredi, comptant pour le championnat amateur (Gr. Est) a également été marqué par des affrontements à l’extérieur du stade Abed-Hamdani. La police antiémeute a dû recourir aux bombes lacrymogènes pour disperser la foule.
Quelques jours plus tôt, le derby de la capitale CR Belouizdad-USM Alger (0-1), disputé au stade du 20-Août-1955 d’Alger, a été marqué par un envahissement de terrain peu après la fin de la rencontre.
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ABoudjerra Soltani, ex-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et également président du tout nouveau Forum international pour le Juste-milieu (FIJM), a qualifié la crise qui secoue la chambre basse de parlement d’ « un dérapage », car « l’image du Parlement algérien a été écornée à l’international », le parlement national étant membre dans des institutions parlementaires internationales à savoir le parlement arabe et l’Union internationale des parlements du monde. Soltani, qui a été parmi les personnalités qui ont proposé leur médiation pour résoudre la crise provoquée par les groupes de la majorité à l’assemblée populaire nationale (APN) en menant une fronde contre le président Saïd Bouhadja pour le pousser à la démission, a précisé que sa médiation intervient sur « la forme » de cette crise et non pas « le fond ». Interrogé sur son constat, lors du Forum du Courrier d’Algérie, il explique : « l’article 131 de la Constitution est claire ; le président de l’Assemblée est élu pour 5 ans et non pas une année, alors que l’article 157 définit quatre cas de vacance du poste de président, à savoir décès, démission (qui dit se faire volontairement), incompatibilité (c’est-à-dire qu’il ne doit pas occuper un autre poste de responsabilité) et l’incapacité ».
Même en affirmant qu’il se tient à distance de toutes les parties de la crise, Soltani est effectivement très critique vis-à-vis de l’argument de l’ « incapacité » retenu par la majorité et la méthode utilisée pour annoncer le retrait de confiance à Bouhadja. « La démission doit être volontaire, alors que le retrait de confiance n’existe pas dans la Constitution, même si tous les députés s’accordent à ne pas travailler avec leur président », s’emporte Soltani. Et d’illustrer encore : « pour déclarer l’incapacité, ce sont les médecins qui devront constater et prouver scientifiquement cette incapacité. Or, on a vu tous comment Bouhadja mène les plénières pendant des heures et gère l’Assemblée en bonne santé. L’article 10 du règlement intérieur définit clairement l’incapacité. La majorité a agi avec des arguments purement politiques et on a vu la naissance d’un nouveau concept politique ; “l’incapacité fonctionnelle” ».
L’ancien président du MSP, qui avait toujours incarné une ligne réconciliante envers le gouvernement, regrette notamment la manière dont on veut faire débarquer le président de l’APN : « Bouhadja a affirmé, depuis le début, qu’il ne s’accroche pas à son poste. Mais il m’a confié qu’il refuse de démissionner de cette manière. On lui reproche quatre accusations sans fournir de preuves. Il m’a dit : “je veux bien partir, mais tant qu’on ne retire pas ces accusations et eu égard à mon statut de moudjahid comme je suis rentré par la grande porte, je tiens à sortir par la grande porte” ». Soltani a précisé que sa médiation n’est pas sous couleurs partisanes, mais sous l’étiquette du Forum international de juste-milieu œuvrant pour le dialogue et le vivre ensemble, car « l’Assemblée est nationale et non pas FLNiste ou RNDiste ». Sur ses ambitions pour les présidentielles de 2019, Soltani juge que « la tenue des échéances électorales à leurs dates est déjà une bonne chose» et estime que le FIJM n’a nullement l’intension de soutenir un candidat précis, mais il nuance : « sur le plan personnel, si je reçois des soutiens et des sollicitations pour ne présenter candidat, je penserais alors à me présenter ». Une réponse généraliste en écho avec le floue qui entoure la scène politique nationale, mais aussi la marginalisation dont il souffre au sein de son parti islamiste du MSP.
Hamid Mecheri
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L’ex-ministre d’État, Aboudjerra Soltani, a été hier l’invité du Forum hebdomadaire du Courrier d’Algérie, lors duquel il a expliqué, dans le détail, l’initiative qu’il venait de lancer, dite «Forum international pour la modération (El Wassatia)».
Un espace «de réflexion, de dialogue et de développement», ouvert à tous les courants politiques, intellectuels, économistes, syndicalistes etc…, invités à faire confronter leurs idées et initiatives dans un débat dépassionné et loin des luttes intestines, à l’effet de dégager des réflexions «modérées» prenant en considération les spécificités multidimensionnelles de l’Algérie.
D’autre part, l’ex-président du MSP a fait un crochet vers l’APN pour parler de la crise qui la mine depuis trois semaines pour révéler, non pas les propos échangés avec la persona non grata de l’Assemblée, mais l’idée avec laquelle il est sorti de son tête-à-tête avec Saïd Bouhedja. S’il ne défend ni telle ou telle partie dans ce bras de fer retentissant, il s’en tient aux termes de la Constitution, un avis modéré qui recherche le juste-milieu par lequel il entame, visiblement, la mission de son «Forum El Wassatia», agréé, du reste, par le ministère de l’Intérieur.
«Le Forum international pour la modération n’est pas un nouveau parti. Il ne se substitue ni à une formation politique, ni à une association syndicale. Je résume par le définir comme étant un espace de dialogue et non pas une cave pour monologues», a-t-il posé comme définition pour un Forum qui produit de la réflexion, dédié à tous les courants politiques, économiques, sociaux et religieux. En d’autres termes, chaque participant, quelle que soit son appartenance politique, de gauche ou de droite, doit faire exposer ses idées à condition de laisser de côté les convictions intimes qui lui sont personnelles et propres.
S’il y a maintenant un constat qui aura servi de déclic pour la création de ce Forum, son initiateur évoque le constat en cours en Algérie, marqué par des préjugés selon une idée reçue, une rumeur, une polémique, ou toute autre information attribuée par la presse à tel responsable ou telle personnalité nationale. «Or, je ne peux pas me fixer sur ce que j’ai entendu parler d’untel. D’où cet espace qui sert de débat où les participants s’affrontent face-à-face. On peut poser toutes les questions. On peut parler de l’identité nationale, de la langue arabe et tamazight. On peut parler de la religion, qui va à la mosquée et qui ne veut pas le faire, de celui qui est d’accord pour le port du hidjab ou du niqab ou de celui qui ne l’est pas. Je vous donne un exemple : savoir comment la notion de la citoyenneté est définie par les partisans de la droite et ceux de la gauche», explique Soltani, qui parle d’un espace où toutes les questions d’importance nationale sont les bienvenues, sans exclusive, sans censure et sans tabou. Bref, quelles que soient les divergences, «nous n’avons qu’un seul pays et une seule histoire», pose l’ex-membre de la défunte Alliance présidentielle. C’est à quoi aspire du moins Soltani au niveau interne.
«Le Forum sert aussi de diplomatie élitiste et lobbyiste»
Qu’en est-il des autres missions attribuées à ce Forum et pour quelles qualités de ces membres ?
«Nous avons fait appel à d’anciens ministres, ambassadeurs, économistes, universitaires et écrivains, issus de l’ancienne comme de la nouvelle génération. Je cite par exemple, Belkacem Mellah (ancien secrétaire d’État chargé de la Jeunesse), Abderrahmane Benkhalfa (ancien ministre des Finances). Nous avons besoins de l’élite nationale car nous ne sommes pas animés par des ambitions politiques. Par contre, nous sommes à la recherche de la matière grise, celle qui peut apporter une valeur ajoutée pour le développement du pays», a fait savoir le cadre du MSP, qui exclue toutefois la figuration dans ce Forum des chefs de partis politiques contrairement aux responsables ou adhérents politiques auxquels les portes leur sont toutes aussi ouvertes.
Au plan externe, ce Forum se veut aussi une force sur le plan diplomatique, pas l’officielle, celle propre à l’État, mais celle qui a son mot à dire dans les forums régionaux et mondiaux, celle menée par l’élite nationale. Une forme de lobby qui défend le pays et ses positions à l’échelle internationale en dehors du cadre officiel, lequel impose parfois le devoir de réserve sur certaines questions sensibles.
«Un peuple mono-linguiste est voué au sous-développement»
À la question de connaître son avis sur la politique d’arabisation en cours depuis le début des années 60, Soltani estime qu’elle a été décidée au lendemain de l’Indépendance, dans un contexte marqué auparavant par la colonisation français de l’Algérie. «L’arabisation a été dictée par la conjoncture et les vicissitudes de son histoire. Toutefois, et aujourd’hui, malgré que les langues arabes et tamazight sont consacrées dans la Constitution, on ne maitrise aucune langue en Algérie. On parle un mélange de français, d’arabe et de tamazight. En conséquence, un étranger ne peut pas nous comprendre. Donc nous avons besoin d’une langue commune qui n’exclue pas forcément une autre langue. Car on doit savoir que l’arabe et le tamazight sont les composantes de notre souveraineté, notre identité et la personnalité nationale».
«Je ne suis pas d’accord avec les courants extrémistes»
Ce n’est pas parce qu’il est cadre d’un parti islamiste qu’il est forcément, ou pas, d’ailleurs, d’accord avec tous les courants religieux. D’autant plus qu’il s’est défendu d’une position modératrice par excellence. Ainsi va la philosophie de Soltani lorsqu’il est question de parler de la mouvance salafiste, si non wahabbiste sous d’autres cieux. «Le salafisme est un courant de droite qui fait contrepoids aux courants extrémistes de la gauche. Je peux les écouter mais ils ne peuvent pas m’imposer à être d’accord avec eux. Moi non plus d’ailleurs, je ne peux pas leur imposer de verser dans le centrisme. On peut débattre, qu’ils disent ce qu’ils ont à dire et je dis ce que j’ai à dire, qu’on laisse après l’opinion publique faire sa propre idée», répond le leader du MSP à la question de connaître sa position sur les formes d’extrémistes qu’ils soient politique, religieux ou autres. Pour démontrer sa bonne foi pour le dialogue, il rappelle le face-à-face qu’il a eu sur un plateau de télévision avec l’écrivain Rachid Boudjedra, qui n’a jamais caché son athéisme. Ou encore, son plaidoyer quant à l’importance d’écouter l’ex-émir de l’AIS (Armée islamique du salut), Madani Mezrag, dans le cadre de la Réconciliation nationale. «Je respecte toutes les tendances, mais ne m’obligez pas à être d’accord avec elles. Chez nous, l’extrémisme est exclu et il est à bannir. Nous appelons à la modération et au juste-milieu, comme devise sur laquelle repose notre Forum qui a comme principes : la réflexion, le dialogue et le développement», a conclu Soltani.
«Bouhadja ne tenait pas à son poste mais il décrit la manière de son écartement»
Actualité oblige, Soltani a posé un commentaire, loin l’idée de lui d’aborder les sujets dans leurs fonds et leurs aspects politiques sur deux évènements d’importance que sont la crise à l’Assemblée nationale et le front social en ébullition. Deux problématiques qu’il estime être importantes et auxquelles il faudra agir pour leur trouver des solutions. Ainsi, concernant la situation prévalant à la Chambre basse du Parlement national, minée par le bras de fer engagé entre les députés de l’Alliance et Saïd Bouhadja, il dit ne pas être d’accord sur la forme, sinon la manière avec laquelle le président de l’APN est poussée à la porte de sortie, même si son cas n’est pas définitivement encore assaini. En cause, Soltani évoque les répercussions d’une telle affaire sur l’image de l’Algérie et ces institutions à l’extérieur. «On ne traite pas du fond du problème. Mais on n’a pas été d’accord sur la forme. Par contre, on traite des aspects extérieurs qui se dégagent de cette affaire. On ne s’immisce pas non plus dans des luttes politiques. Il faut savoir que le Parlement n’est pas régi par la loi, mais par la Constitution. La justice aussi ne peut pas intervenir», a indiqué l’invité du Forum hebdomadaire, comme pour exclure tout jugement sur le fonds ou l’aspect politique de cette crise, si ce n’est de se référer au cadre de la Loi fondamentale du pays pour dire qu’aucune disposition n’a prévu de destituer le président de l’APN.
D’ailleurs, Soltani a révélé avoir eu un tête-à-tête avec Saïd Bouhadja, mais sans pour autant raconter l’échange entre les deux hommes. «Ce qui s’est dit reste entre nous deux car ce n’est pas la personne (Bouhadja, ndlr) qui nous importe mais c’est sa qualité et son statut», a précisé, avec un, propos prudent, l’ex-ministre d’Etat. «En revanche, je sors de la rencontre avec une idée selon laquelle il fait savoir qu’il ne tenait pas à ce poste mais qu’il n’était pas d’accord avec la manière et la forme», explique-t-il, avant d’indiquer que son vis-à-vis lui avait fait part de son regret du fait qu’il soit «accusé sans raisons», sinon il aurait quitté ses fonctions. En d’autres termes, Saïd Bouhadja, ancien moudjahid de son état, aurait souhaité sortir par la grande porte. Or, «démettre un ancien moudjahid à la veille du 1er Novembre», ceci pose problème, laisse entendre Soltani, qui dit tout de même ne jouer que le rôle d’un modérateur comme le sujet traite d’une institution républicaine.
Farid Guellil
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Un intérêt particulier est accordé à la filière des légumineuses à Chlef , au vue de son importance avérée dans la consécration de l’autosuffisance alimentaire, ainsi que sa contribution dans la mise en valeur de surfaces en jachère dans le cadre d’une meilleure exploitation du foncier agricole local.
La wilaya de Chlef occupe la 3e place sur la plan national en matière de production de légumes secs. Selon les données fournies par le président de la Chambre d’agriculture locale, Abdelkader Hadjouti, la superficie de légumineuses a enregistré une «importante extension», depuis 2010, en passant d’une dizaine d’hectares à près de 4000 ha actuellement, dont quelque 2.023 ha de pois chiche et
1 752 ha de lentilles. Soulignant la contribution active des agriculteurs locaux dans la promotion de cette filière, M Hadjouti a, également, loué son «savoir-faire en la matière», acquis au prix de plusieurs années d’expérience et d’une participation assidue à différentes rencontres et journées d’études consacrées à la filière. Un savoir-faire ayant permis, selon les échos recueillis auprès d’agriculteurs locaux, de porter la moyenne du rendement des lentilles à 28 qx/ha, et celui des pois chiche à 25 qx/ha, contre des moyennes de pas plus de 20 qx/ha (pour chacune des deux cultures) réalisées durant les campagnes précédentes. Outre cette performance dans les cultures des pois chiche et des lentilles, qui font la réputation de la wilaya de Chlef, la région est également connue pour sa culture de fèves, s’étalant sur une superficie de 5000 ha.
Prés de 12 000 qx de légumes secs stockés en 2018
Un volume global de près de 12 000 qx de légumes secs (entre pois chiche et lentilles) a été destiné au stockage durant la campagne agricole 2018, a indiqué à l’APS Tahar Aboura, directeur de la Coopérative de céréales et légumes secs (CCLS) de la wilaya, en marge d’une conférence organisée, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), qualifiant ce chiffre d’ «inédit». Ce volume de légumes secs se reparti à raison de 5000 qx stockés au niveau de la CCLS de Chlef, et de 7.026 qx stockés au niveau de l’unité des semences de Chlef, selon les responsables en charge de cette unité privée. La production de légumes secs de l’actuelle campagne a enregistré une forte hausse, en dépit des pertes signalées au niveau de certaines surfaces à El Karimia et à Senjass, à cause des pluies, a assuré Ben Ali Seaal, directeur technique au sein de cette unité. Il a, néanmoins, déploré le fait que certains agriculteurs préfèrent écouler leurs récoltes auprès d’unités d’intensification des semences, à cause, a-t-il dit, de la «lenteur des procédures administratives pour bénéficier du soutien de l’Etat». Un fait, à l’origine, selon lui, du problème de commercialisation critiqué par nombre d’agriculteurs du domaine. En effet, cette hausse de la production de légumes secs place l’agriculteur devant un véritable dilemme: écouler sa récolte au niveau du marché local caractérisé par une concurrence du produit d’importation, la vendre à la CCLS aux fins d’intensification, ou la revendre à des investisseurs privés. Mohamed Djaarir, cultivateur de légumes secs de Tadjena, fait partie de ces agriculteurs préférant «de loin», selon son expression, «faire face à la concurrence déloyale du produit d’importation», au lieu de vendre à la CCLS de Chlef, «à cause des prix bas proposés à l’achat», comme assuré par nombre d’agriculteurs à l’APS, lors de cette conférence abritée par la Chambre d’agriculture. «Notre véritable problème réside dans l’absence d’une culture relative à l’étude du marché» a, encore, souligné M.Djaarir, signalant avoir décidé l’»extension» de sa surface de culture en légumineuses, avec «l’intégration de nouvelles techniques, et la réalisation d’une étude de marché» pour examiner, a-t-il dit, «les possibilités offertes» à sa récolte à l’échelle locale, et pourquoi pas au delà (wilayas voisines)». Il a, aussi, observé que le consommateur algérien est désormais «plus disposé à consommer et à acheter local».
A l’opposé de cette vision des choses, d’autres agriculteurs locaux préfèrent écouler leur récolte au profit de la CCLS de la wilaya ou de l’unité des semences de Chlef, qui en font acquisition pour un prix de 8000 DA le quintal de lentilles, contre
10 000 DA pour le quintal de pois chiche.
«Il n’existe aucun problème de commercialisation, tant que la CCLS achète nos produits», a soutenu l’un d’eux, Mohamed Soudani, se félicitant que la hausse de la production de légumineuses a fait baisser le volume des importations dans ce domaine. Cette situation favorable l’a encouragé, assure t-il, «à cultiver de nouvelles surfaces en lentilles et pois chiche», et participer ainsi à la mise en valeur de nouvelles terres en jachère. Lui emboitant le pas, un autre agriculteur, Lhadj Abdelkader, s’est dit «très optimiste» quant à l’avenir de la filière, estimant que «si ce rythme est maintenu, nous sommes capables de mettre un terme à l’importation de légumes secs, dans les deux ou trois prochaines années», a-t-il prévu.
Approchés au marché hebdomadaire de Boukadir, de nombreux acheteurs ont exprimé leur satisfaction à l’égard du produit local, qu’ils jugent de «meilleure qualité car indemne de produits chimiques» comparativement à celui de l’importation. A cela s’ajoute l’adaptation du produit local à leur pouvoir d’achat, ont-ils assuré. «Il est vrai que le produit d’importation a plus d’attrait, sur le plan du visuel, mais il est nettement moins bon au plan du goût» a, pour sa part, soutenu M. Medahi, amateur de légumes secs de son état. Le kg de lentilles est proposé, au niveau de ce marché, entre 120 à 150 DA, contre 150 à 200 DA le kg pour le pois chiche.
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Des mesures ont été prises pour accélérer le rythme de l’opération visant la régularisation du foncier agricole dans la daïra de Taibet relevant de la wilaya déléguée de Touggourt (Nord d’Ouargla), a-t-on appris auprès des services de la wilaya. L’opération, qui intervient en application de l’instruction interministérielle N-162 du 13 février 2013 portant redynamisation des dispositifs relatifs au foncier agricole dans les wilayas sahariennes, concerne une dizaine d’exploitations agricoles réparties sur les trois communes que compte cette daïra (Taibet, M’naguer et Benaceur), a-t-on précisé lors d’une récente visite de terrain du chef de l’exécutif de wilaya d’Ouargla. L’objectif visé par ces mesures est de lever les contraintes constatées sur le terrain, surtout en matière d’accession à la propriété foncière agricole, tout en permettant aux agriculteurs activant au niveau de ces exploitations d’obtenir leurs titres de concession et de bénéficier des dispositifs de soutien de l’Etat à l’activité agricole, a-t-on souligné. Une douzaine de périmètres agricoles, destinés notamment aux jeunes agriculteurs, ont été créés à travers la daïra de Taibet qui recèle d’importantes ressources hydriques et d’immenses étendues de terres aptes à la mise en valeur, a soutenu le directeur délégué des services agricoles, Mahrez Aoun, ajoutant que les travaux de base, dont l’électrification agricole, l’ouverture de pistes d’accès et le fonçage de puits d’irrigation, y atteignent actuellement un taux d’avancement de 60 %.
L’activité agricole à Taibet jouxtant les limites territoriales de la wilaya d’El-Oued a connu ces dernières années un essor, à la faveur de certains facteurs, notamment l’encouragement et l’accompagnement technique accordés aux agriculteurs ayant relevé le défi, a précisé M. Aoun. Des résultats jugés «prometteurs» avec un rendement «suffisant» ont été obtenus au niveau de plusieurs exploitations agricoles à Taibet, totalisant une superficie utile de 6.000 hectares consacrée à la pratique de diverses filières, à l’instar des cultures maraîchères, dont la pomme de terre qui occupe plus de 1.500 ha, et de la culture d’arachides et l’arboriculture y compris la viticulture, en plus de l’élevage de bétails, a-t-il dit. La serriculture maraîchère a également trouvé sa place parmi les filières pratiquées dans cette collectivité, selon le même responsable qui fait état d’un investisseur spécialisé dans ce domaine et qui envisage l’exportation de certaines variétés de poivrons (poivron carré de couleurs vert, jaune et rouge) vers des marchés internationaux, notamment, les Emirats arabes unis. Pour surmonter les difficultés de commercialisation des produits agricoles à l’échelle locale, des démarches sont entreprises par les autorités locales pour créer un marché de gros de fruits et légumes à Taibet, dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), a-t-on ajouté. S’agissant du stockage de produits d’origine végétale, M. Aoun a fait part d’un projet d’entrepôt frigorifique doté d’une capacité de 4.000 m3, actuellement à 40% d’avancement de ces travaux. Piloté par l’entreprise nationale Frigomedit, ce projet en chantier sur une superficie totale de deux hectares au chef-lieu de la wilaya déléguée de Touggourt est appelé à améliorer les capacités locales en matière de stockage de produits agroalimentaires, selon les normes en vigueur, en plus de la création de nouveaux emplois directs et indirects, a-t-il conclu.
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Le deuxième tour de l’élection présidentielle a lieu dimanche au Brésil dans un contexte de crises politique, économique, sociale et morale. Voici, en six points, les grands enjeux du scrutin qui oppose le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, à celui de gauche, Fernando Haddad…
. Le candidat d’extrême droite va-t-il être élu?
Les derniers sondages des instituts Ibope et Datafolha prédisent une très confortable victoire au député du Parti social libéral (PSL) Jair Bolsonaro, avec 59% contre 41% à Haddad, du Parti des travailleurs (PT). Le PSL, insignifiant avant le 1er tour du 7 octobre qui était couplé aux législatives, est en passe de devenir la première formation de la Chambre des députés l’an prochain grâce à la vague — le « tsunami » disent certains — bolsonariste. Si Jair Bolsonaro était élu, le plus grand pays d’Amérique latine choisirait pour la première fois un président d’extrême droite, chantre de la dictature (1964-85) et apologiste de ses tortionnaires.
. Le parti de Lula peut-il revenir au pouvoir ?
Il semble extrêmement improbable que le PT remporte une cinquième présidentielle d’affilée. A moins d’un coup de théâtre dans cette dernière semaine d’une campagne qui a déjà été riche en rebondissements. La candidature de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné pour corruption, ayant été invalidée, son remplaçant, Fernando Haddad, a réussi à se qualifier pour le second tour alors qu’il était entré tardivement en campagne. Mais l’ex-maire de Sao Paulo a un handicap de 18 points dans les sondages de 2e tour, avec un taux de rejet — les électeurs déclarant qu’ils ne voteraient pour lui « en aucun cas » — qui ne cesse de progresser.
. Pourquoi cette campagne a-t-elle été inédite?
Lula, qui était grand favori bien qu’en prison pour corruption depuis avril, a finalement été écarté de la course en août après des mois de rebondissements politico-judiciaires. Le brouillard autour de la candidature ou non-candidature de Lula a fait pendant des mois de ce scrutin le plus incertain des temps modernes au Brésil. Celui qui est devenu ensuite le favori du 1er tour, Jair Bolsonaro, a frôlé la mort après avoir été poignardé à l’abdomen par un déséquilibré le 6 septembre lors d’un bain de foule. Hospitalisé plus de trois semaines, il n’a plus fait campagne dans la rue.
. Quel a été l’impact des réseaux sociaux ?
Enorme. Ils ont totalement détrôné la télévision. Et les fausses informations ont déferlé sur les réseaux sociaux. Bolsonaro a mené l’essentiel de sa campagne sur Facebook, Instagram et Twitter où il compte plus de 14 millions d’abonnés. Il a refusé de se confronter à Haddad lors des six débats télévisés prévus dans l’entre-deux tours, invoquant des « raisons médicales » après l’attentat mais aussi des « raisons stratégiques ». Le PT a accusé le camp Bolsonaro d’avoir monté une « organisation criminelle » avec de « l’argent sale » en diffusant des millions de fausses informations sur WhatsApp, messagerie très populaire au Brésil avec 120 millions d’utilisateurs. La Police fédérale a ouvert une enquête. Le PT a demandé la disqualification de Bolsonaro au Tribunal supérieur électoral (TSE), qui pourrait ne se prononcer qu’après l’élection.
. Quelle attitude des marchés après le 2e tour ?
L’arrivée au pouvoir de Bolsonaro serait pour eux acceptable, même si celui-ci a avoué son incurie en économie. Il a déjà désigné son « super ministre de l’Economie », Paulo Guedes, un « Chicago boy » ultra-libéral, ce qui les a rassurés. Les investisseurs attendent la mise en oeuvre rapide de réformes. Mais les marchés vont attendre que Bolsonaro montre son engagement sur une réforme des retraites jugée cruciale ou la réforme fiscale, sur lesquelles il est resté flou. Les investisseurs ne veulent pas du retour de la gauche avec Haddad, qui n’a pris aucun engagement en faveur de réformes destinées à assainir les comptes publics.
. Quels défis pour le prochain président ?
Donner un sérieux coup de fouet, grâce à de courageuses réformes d’austérité, à une économie qui ne redémarre pas après deux années de récession historique (2015-16) et compte près de 13 millions de chômeurs. Diminuer la criminalité dans l’un des pays les plus violents au monde, autre préoccupation majeure des Brésiliens, avec la santé, l’éducation et le logement — des secteurs délabrés qui manquent cruellement d’infrastructures et de moyens.
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Près de 40 000 poches de sang ont été collectées dans la wilaya d’Alger durant le premier semestre 2018, a indiqué la chef du Bureau de la régulation des produits pharmaceutiques à la Direction de wilaya de la santé et de la population.
Dans une déclaration samedi à l’APS, la chef du bureau de la régulation des produits pharmaceutiques, Imadalou Nassima a précisé que la quantité collectée durant le premier semestre de l’année en cours (de janvier à juin 2018) avait atteint près de 39 328 poches de sang collectées au niveau des Centres de transfusion sanguine fixes et mobiles des établissements publics hospitaliers d’Alger. La quantité de sang collectée durant la période susmentionnée a connu un «léger» recul par rapport à la quantité collectée durant la même période de l’année écoulée (plus de 47 004 poches de sang), en raison des grèves déclenchées par les médecins résidents, a fait savoir l’intervenante. Cette quantité a été collectée grâce aux opérations de dons de sang bénévoles organisées par l’Agence nationale du Sang (ANS), en coordination avec la Direction de la santé et de la population d’Alger et de la participation de plusieurs associations à caractère social et humanitaire, d’instances publiques et des donneurs de sang.
Les opérations de don de sang bénévoles lancées depuis le début de l’année en cours et supervisées par un staff médical, paramédical et technique, étaient «acceptables» dans l’ensemble, eu égard à la quantité collectée, a relevé la responsable qui a estimé que cette quantité était «stable», ce qui permettra de renforcer le stock de sang dans les établissements publics hospitaliers de la wilaya d’Alger. Mme Imadalou a rappelé que 7808 donneurs réguliers dont la capacité de faire un don de sang a été confirmée à l’issue d’analyses médicales, 11.202 donneurs non réguliers et 19.618 donneurs familiaux ont été recensés durant le premier semestre 2018 au niveau des 16 centres et l’unité de transfusion sanguine d’Alger. Elle a révélé par ailleurs que près de 60.000 poches de sang avaient été collectées durant 2017, faisant état de 6 822 donneurs réguliers, 19.503 donneurs occasionnels et 29.833 donneurs familiaux.
Lancement des campagnes de don de sang à l’occasion de la journée nationale des donneurs de sang
De son côté, la responsable des activités sanitaires, Dr. Bourkich Nadia a fait état de l’élaboration, par l’ANS, en collaboration avec la Direction de la santé de la wilaya d’Alger et la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), dans le cadre de la célébration de la Journée nationale des donneurs de sang, coïncidant avec le 25 octobre, d’un programme de coopération avec les centres de transfusion sanguine (CTS) relevant des établissements publics hospitaliers dont la mise en œuvre sera lancée le 21 octobre en cours englobant notamment l’organisation d’opérations intensives de bénévolat. Elle a rappelé également le lancement de la 3ème campagne de don de sang avec la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), durant laquelle il sera procédé à l’organisation de campagnes de collecte de sang des éléments et cadres relevant des différents services de la Sûreté nationale à travers leurs différents sièges et unités de wilaya au niveau des 13 circonscriptions administratives et ce durant la période allant du 21 au 25 octobre en cours.
Dr. Bourkich a indiqué, dans ce sens, qu’il sera procédé lors de cette opération, à laquelle tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés, en coordination avec les instances compétentes, à l’organisation de campagnes de don de sang auprès des employés et cadres du Groupe Algérie Télécom à travers ses differents sièges à Alger, à compter du 23 jusqu’au 25 octobre en cours, outre l’organisation d’une campagne de don de sang au profit des cadres et employés de la wilaya d’Alger, et ce durant la période allant du 1 au 10 novembre prochain. Organisée chaque année par l`ANS en collaboration avec la Direction de la santé de la wilaya d’Alger et en coordination avec les différents établissements et instances publics, ainsi que les associations de la société civile, cette campagne de don de sang vise à répondre aux besoins en sang des services des urgences, de la gynécologie-obstétrique, de la pédiatrie et de la chirurgie.
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La Turquie va révéler «toute la vérité» sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, a promis dimanche son président, Ryad assurant de son côté ignorer le «détail» des circonstances de sa mort, comme l’endroit où se trouve son corps.
Au lendemain des aveux de l’Arabie Saoudite qui ont suscité une vague de scepticisme, Donald Trump allant jusqu’à dénoncer des «mensonges», le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté au créneau. «Nous cherchons la justice ici, et toute la vérité sera révélée (…), la vérité nue», a-t-il lancé lors d’un rassemblement à Istanbul. M. Erdogan a précisé qu’il ferait une déclaration sur cette affaire mardi au parlement. Les explications de Ryad sur la mort du journaliste critique du prince héritier Mohammed ben Salmane et exilé aux Etats-Unis sont loin d’avoir convaincu les grandes capitales occidentales. Dans un communiqué commun, Londres, Paris et Berlin ont estimé dimanche qu’il y avait «un besoin urgent de clarification» sur les circonstances de la mort «inacceptable» du journaliste, âgé de 59, au consulat saoudien à Istanbul. Après avoir qualifié de «crédible» la version des Saoudiens, le président américain Donald Trump a évoqué «des mensonges», jugeant que «leurs histoires partent dans tous les sens». «Il y a eu manifestement tromperie et mensonges», a-t-il déclaré dans un entretien au Washington Post, journal auquel collaborait Jamal Khashoggi.
Dans la soirée, la présidence turque a fait savoir que MM. Erdogan et Trump avaient eu un entretien téléphonique et qu’ils étaient d’accord sur la «nécessité d’éclaircir» l’affaire Khashoggi. Après sa disparition le 2 octobre, les autorités saoudiennes ont finalement admis samedi ce que tout le monde redoutait: le journaliste a bien été tué dans le consulat. C’est le procureur général Saoud al-Mojeb qui a confirmé sa mort. «Les discussions entre lui et les personnes qui l’ont reçu au consulat ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing, ce qui a conduit à sa mort», a-t-il dit, cité par l’agence SPA. Signe de contradictions persistantes, le directeur d’un centre de réflexion proche du pouvoir saoudien, Ali Shihabi, a affirmé que Khashoggi était mort étouffé des suites d’un «étranglement». Dans un premier temps, les autorités saoudiennes avaient affirmé que le journaliste était ressorti vivant du consulat. Des responsables turcs ont, eux, donné une autre version affirmant que Jamal Khashoggi avait été torturé et assassiné par une équipe de 15 agents saoudiens venus spécialement de Ryad. Selon des journaux turcs, son corps a été démembré. «Pourquoi ces quinze hommes sont-ils arrivés ici ? Pourquoi dix-huit personnes ont-elles été arrêtées ?», a demandé dimanche le président turc.
«Erreur monumentale»
Dans le contexte de cette affaire, Ryad a annoncé le limogeage du numéro deux du Renseignement saoudien, le général Ahmed al-Assiri, et de trois autres hauts responsables de ces services, ainsi que d’un conseiller «médias» à la cour royale, Saoud al-Qahtani. Dix-huit suspects saoudiens ont été interpellés. Mais des analystes occidentaux ont vu dans ces limogeages et arrestations une tentative de désigner des boucs émissaires et d’épargner le prince héritier, considéré comme l’homme fort du royaume. Mohammed ben Salmane n’était «pas informé» de l’opération, non-autorisée par le pouvoir, a affirmé dimanche le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, dans un entretien à la chaîne américaine Fox News. «Les individus qui ont fait cela l’ont fait en dehors du champ de leurs responsabilités. Une erreur monumentale a été faite, qui a été aggravée par la tentative de la cacher», a-t-il ajouté. «Nous avons découvert qu’il a été tué au consulat (saoudien à Istanbul). Nous ne savons pas comment, dans le détail. Nous ne savons pas où se trouve le corps», a-t-il encore déclaré. Cette affaire a provoqué une onde de choc mondiale et considérablement terni l’image de Ryad. Allié des Saoudiens, le président américain est visiblement embarrassé par cette crise, avec des critiques y compris dans son propre camp républicain, mais il refuse de remettre en cause des méga-contrats, notamment militaires, avec Ryad. Insistant sur l’importance des liens «stratégique» entre Washington et Ryad, le chef de la diplomatie saoudienne a estimé que cette «relation surmontera» l’affaire Khashoggi et ses répercussions diplomatiques. Les principaux alliés de Ryad dans la région –Emirats arabes unis, Bahreïn, Egypte, Jordanie, Oman, Koweït et Autorité palestinienne–, ainsi que la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ont salué les annonces du royaume saoudien.
Boycott
Entretemps, les enquêteurs turcs ont poursuivi leurs investigations, fouillant une vaste forêt proche d’Istanbul. Disant s’appuyer sur des enregistrements sonores, la presse turque a évoqué une décapitation de Khashoggi. Vingt-cinq nouveaux témoins ont été convoqués dimanche par les procureurs engagés dans l’enquête en Turquie, a indiqué la télévision turque NTV. Outre une crise de crédibilité, ce scandale international a poussé au boycott, par des responsables occidentaux et des dirigeants de firmes internationales, d’une grande conférence économique, chère au prince héritier, prévue à Ryad à partir de mardi. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a prévenu dimanche que l’Allemagne n’autoriserait pas en l’état d’exportations d’armes vers l’Arabie Saoudite. Cette affaire a aussi alimenté des spéculations selon lesquelles le prince héritier risquait d’être délogé du pouvoir par des membres de la famille royale irrités par ses «abus». Mais, parmi les décrets de samedi, son père, le roi Salmane, a annoncé la formation d’une commission ministérielle dirigée par le prince héritier pour réorganiser les services de renseignement, montrant ainsi son intention de le maintenir aux plus hautes fonctions à ce stade.
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La Première ministre britannique a assuré à son parti qu’un accord avec l’Union européenne était presque « finalisé », malgré le rejet d’une frontière irlandaise.
Theresa May n’est épargnée par personne, même au sein de son propre parti. La Première ministre britannique a tenté d’étouffer, lundi, la rébellion au sein de son parti conservateur sur sa stratégie du Brexit. Elle a assuré qu’un accord avec l’Union européenne était presque finalisé tout en rejetant la proposition européenne sur la frontière irlandaise. À cinq mois du divorce, la cheffe du gouvernement a déclaré dans le tabloïd The Sun agir « dans l’intérêt national » alors qu’elle est étrillée de tous côtés pour son inaptitude à sortir les négociations de l’impasse après l’échec du sommet européen d’octobre, faisant craindre une sortie sans parachute. Mécontents, des députés de la majorité conservatrice s’apprêteraient à contester son leadership, selon la presse britannique. « Les négociations sur le Brexit ne portent pas sur moi ou mon sort personnel. Il s’agit de l’intérêt national. Et cela implique de faire les bons choix, pas les choix les plus faciles », a-t-elle tenté de temporiser dans le Sun. Lundi après-midi devant les députés, Mme May doit assurer que l’accord devant sceller le retrait du Royaume-Uni est bouclé à « 95 % », selon des extraits de son intervention communiqués par ses services.
L’impasse irlandaise
Mais la conclusion d’un tel accord avec Bruxelles continue d’achopper sur le sort de la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande (membre de l’UE) après le Brexit, prévu le 29 mars 2019. Les deux parties veulent éviter le rétablissement d’une frontière physique afin de préserver les accords de paix de 1998 en Irlande du Nord, sans parvenir à s’accorder sur la manière d’y parvenir. « J’ai été très claire sur le fait que nous devons y parvenir sans créer une frontière dure de quelque sorte que ce soit entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni », a rappelé Theresa May dans le Sun. L’UE propose de maintenir l’Irlande du Nord dans l’union douanière et le marché unique, si aucune autre solution n’est trouvée – inacceptable pour Mme May, qui y voit un coup de canif à « l’intégrité du Royaume-Uni ». Elle propose, de son côté, que l’ensemble du Royaume-Uni reste aligné sur les règles douanières de l’UE jusqu’à la signature d’un accord de libre-échange plus large. Cela lui a valu les foudres des brexiters, partisans d’une rupture nette et rapide avec l’UE, qui craignent que cet alignement ne devienne permanent et n’empêche le Royaume-Uni de conclure des accords commerciaux avec des pays tiers après le Brexit. « Les dernières phases des discussions seront les plus difficiles », a prédit Mme May.
La possibilité d’une prolongation à l’origine de la pression
La pression est montée d’un cran quand Theresa May n’a pas exclu, jeudi lors du sommet, la possibilité d’une prolongation de « quelques mois » de la période de transition post-Brexit, actuellement censée durer jusqu’à fin 2020, durant laquelle son pays resterait aligné sur les règles de l’UE, mais sans participer aux prises de décision. Selon la presse, la menace d’un vote de défiance plane. La dirigeante est invitée à venir s’expliquer mercredi soir devant le Comité 1922, responsable de l’organisation interne des tories et du déclenchement d’un tel vote. Le DUP, petit parti unioniste nord-irlandais indispensable à sa majorité absolue, a menacé de lui retirer son soutien lors du vote du budget le 29 octobre si l’Irlande du Nord n’a pas le même sort que le reste du pays. Et quelque 41 députés conservateurs pourraient soutenir un amendement cette semaine empêchant l’instauration de barrières entre l’Irlande du Nord et le reste du pays sans l’accord de l’assemblée régionale. Du côté des anti-Brexit, près de 700 000 personnes ont manifesté samedi à Londres pour réclamer un référendum sur l’accord final, selon les organisateurs, le plus important rassemblement depuis celui contre la guerre en Irak en 2003.
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