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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 hour 59 min ago

Adrar : décès du Cheikh d’Ahellil, Moulay Seddik Slimane

Wed, 09/12/2018 - 10:47

Le Cheikh du patrimoine d’Ahellil, Moulay Seddik Slimane,, appelé communément « Moulay Timi », est décédé, mardi, à l’âge de 75 ans à l’hôpital de Timimoun, ont annoncé ses proches.

Le défunt était connu pour ses importantes contributions à la collecte et l’archivage du patrimoine oral « Ahellil » de la région du Gourara, classé patrimoine universel par l’Unesco.

Considéré comme une des personnalités symboliques de l’art d’Ahellil, Moulay Seddik Slimane fut un proche compagnon du chercheur et auteur Mouloud Mammeri qu’il avait connu lors de son séjour, durant les années 1960, dans le Gourara alors qu’il était en mission de collecte du legs ancestral d’Ahellil.

Moulay Seddik Slimane, a été plusieurs fois honoré par le commissariat du festival d’Ahellil en reconnaissance à ses contributions dans la mise en valeur et la conservation de ce patrimoine lyrique Algérien.

En dépit de son âge avancé, le disparu s’est toujours mis au service des chercheurs et archéologues venus puiser dans connaissances de l’Ahellil.

Il occupait une haute place parmi la population de la région, les Chouyoukh, les troupes d’Ahellil et les institutions concernées par la sauvegarde de ce prestigieux patrimoine culturel.

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Ligue 1 (5e j) : la JSK sur le podium

Wed, 09/12/2018 - 10:44

En battant le Paradou AC, la JS Kabylie a réalisé la bonne opération de la cinquième journée de la ligue Une.

La victoire des Jaunes et Verts  a été le fait marquant de cette 2e vague de la 5e journée en disposant du PAC au terme d’un match très disputé, avant que la JSK n’enfonce le coup à sic minutes de lafin de la rencontre par Rezki Hamroune (84’).

Cette victoire permet aux Canaris de se classer à la deuxième place à un point seulement du leader, l’Entente de Sétif.

Le MC Alger qui vient de nommer provisoirement l’enfant du club, Rafik Saifi à la barre technique, en remplacement du Français, Bernartd Casoni, a réalisé une bonne ,opération en s’imposant sur le terrain de l’O.Médéa (2-1) une victoire qui le place désormais à la 3e place avec 8 points, en compagnie du MO Bejaia (1 match en moins), du CS Constantine, du NA Hussein-Dey et de l’AS Ain M’lila.

Le Doyen a préparé comme il se doit, son prochain « big-match » prévu samedi prochain au stade du 5 juillet face à la JS Kabylie.

Cette 5e journée a débuté lundi, avec 4 matchs et qui a permis l’ES Sétif de s’installer provisoirement seule  à la 1re place au classement général,  à la faveur de son difficile succès sur le CR Belouizdad (3-2) dans un match à rebondissements, alors que le CS Constantine, le MC Oran et le NA Hussein, ont pris le meilleur respectivement sur l’USM Bel-Abbes (3-0), l’AS Ain M’lila (3-1) et la JS Saoura (1-0).

La 6e journée aura lieu vendredi et samedi avec le déroulement de six matches, après le report des matches de l’ES Sétif et de l’USM Alger engagées en compétitions africaines.

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Messahel réitère l’appel de l’Algérie à une réforme de la Ligue arabe

Wed, 09/12/2018 - 10:44

LE CAIRE- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a réitéré, mardi au Caire, l’appel de l’Algérie à « une réforme de la Ligue des Etats arabes » en vue de l’adapter aux derniers développements pour faire primer les intérêts suprêmes de la Nation arabe.

Dans son intervention aux travaux de la 150ème session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, M. Messahel a réitéré l’appel de l’Algérie à une réforme de la Ligue arabe, par la révision des bases, structures et méthodes de travail pour mieux s’adapter aux derniers  développements survenus dans la région et en vue de faire primer les intérêts suprêmes de la Nation arabe face aux dangers qui la guettent ».

Après avoir rappelé le caractère « inédit » de la conjoncture qui prévaut dans certains pays de la région et des défis régionaux et internationaux qui ont impacté la succession des évènements dans le Monde arabe et son environnement direct, le ministre a indiqué que ces défis « ont été à l’origine de changements violents sur la scène arabe et ont offert un terreau favorable au pullulement des menaces terroristes qui portent atteinte aux valeurs humaines et civilisationnelles véhiculées par les  combats de  libération du joug colonial ».

Cette conjoncture « aussi sensible que complexe » que connait le Monde arabe, en appelle à « la mise au point d’une nouvelle voie permettant de définir les point faibles de l’action arabe commune en vue d’y remédier, d’où la nécessité de conjuguer tous les efforts et de rapprocher les vues au mieux des intérêts de la Nation arabe ».

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MC Oran: Une victoire salutaire

Wed, 09/12/2018 - 10:40

M. Zeggai

  Le Mouloudia d’Oran a signé sa première victoire de la saison aux dépens de l’ASAM. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce succès a coïncidé avec le départ de Badou Zaki qui sera à Oran dans les jours à venir pour résilier son contrat. Lors de cette rencontre, la responsabilité technique a été confiée au tandem Kinane – Bekadja pour assurer l’intérim. L’entraîneur de l’équipe espoir, Aïssa Kinane a mis en relief la réaction des joueurs pour justifier ce succès. « Nous étions condamnés à gagner dans la mesure où l’équipe a traversé une période très difficile.

Pour nous, seuls les trois points comptaient pour instaurer la confiance au sein du groupe. Je pense que nous avons accompli notre mission en réussissant à marquer dans les moments cruciaux de la partie. J’estime que notre succès est mérité ». Pour sa part, Djamel Bekadja, le préparateur physique de l’équipe, estime que ce succès est venu au bon moment. « Je suis pleinement satisfait de la réaction des joueurs qui sont parvenus à provoquer le déclic tant attendu. Nos joueurs ont été à la hauteur de nos espérances après avoir fourni une prestation honorable dans l’ensemble. Cette victoire est venue au moment opportun et nous permet d’entrevoir la suite de la compétition avec sérénité et confiance. Je pense que le changement opéré au niveau du staff technique a été positif et a produit un effet psychologique ». Quant au président Belhadj Ahmed « Baba », qui a vécu une pression terrible avant le match, il affirmé que son équipe a évité l’implosion. « Je remercie tous ceux qui ont contribué à cette première victoire de la saison. Cela nous a permis de mettre fin à cette crise de résultats. Ce succès est plus que salutaire dans la mesure où il constitue, à mon avis, le vrai départ du MCO après une période noire ». En somme, ce fut une belle victoire pour le moral des Oranais du Mouloudia, appelés à confirmer leur renouveau dès le prochain match face au Paradou AC qui n’est plus à présenter par la qualité de son jeu et les dispositions de ses « Académiciens ». Toutefois, cette victoire ne devrait pas être l’arbre qui cache la forêt en raison des insuffisances constatées ici et là.

Pour ce qui est du successeur de Badou Zaki, Baba a démenti l’information de Meziane Ighil et affirme ne pas avoir pris contact officiellement avec aucun technicien, même si plusieurs noms lui sont proposés.

Pour l’entraîneur français, Jean Michel Cavalli, dont le nom a été cité, il ne reviendra pas au MCO. C’est en tout cas ce que nous avons appris de source proche de l’équipe. Motif ? Le technicien français, qui entretient des relations étroites avec un proche de l’équipe, ne fait pas l’unanimité.

Là, Baba ne veut pas refaire les mêmes erreurs et songe à la piste locale qui est la plus plausible.

En revanche, le cas Feham Bouazza est, semble-t-il, réglé, le joueur étant prêt à reprendre le travail. Mais, le fait saillant de cette rencontre aura été la réaction du public hamraoui qui, en dépit de la victoire, s’en est pris au responsable de la sécurité du club Salem Fodil, qui en a entendu des vertes et des pas mûres de la part de supporters. A cet effet, le président Belhadj, qui entame son cinquième exercice à la tête du club oranais, est appelé à prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à cette anarchie qui a toujours caractérisé la gestion du Mouloudia d’Oran. Quant au staff technique, il a certainement relevé des lacunes et tiré quelques enseignements qu’il s’efforcera de corriger à l’avenir.

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Est-ce que l’affaire du sénateur de Tipasa est définitivement close?

Tue, 09/11/2018 - 20:46

Il semble que l’affaire dite du sénateur Malik Boudjouher est bel et bien classée, et ce, en dépit des contestations de ses collègues de la Chambre haute du parlement ayant fait le forcing pour qu’il soit remis en liberté.

En tout cas, c’est ce qu’on puisse retenir de la déclaration du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, depuis Tindouf en faisant comprendre à demi-mot que les autorités ayant décidé d’incarcérer ledit sénateur pour une affaire de corruption, semblent déterminées d’aller de l’avant et ne plus céder face à la pression des sénateurs.

“Chacun (de nous) doit savoir que nul n’est au dessus de la loi ou qu’il peut violer son autorité”, c’est ce qu’a indiqué le ministre de la Justice. Une déclaration perçue par des observateurs comme une réponse directe aux sénateurs RND et FLN qui réclament la libération de Malik Boudjouher, tout en remettant en cause la levée de son immunité parlementaire et son emprisonnement.

La réponse de Tayeb Louh est interprétée comme un message clair selon lequel l’immunité parlementaire ne permet en aucun cas d’échapper à la loi et qu’aucun parlementaire ne peut échapper aux conséquences judiciaires de ses actes.

Vu le débat suscité par la détention du sénateur de Tipasa, dont l’affaire a fait couler beaucoup d’encre, il convient de citer quelques articles qui parlent clairement de l’immunité parlementaire, notamment les articles 126, 127 et 128 de la Constitution révisée en 2016.

Art. 126. — L’immunité parlementaire est reconnue aux députés et aux membres du Conseil de la

Nation pendant la durée de leur mandat.

Ils ne peuvent faire l’objet de poursuite, d’arrestation, ou en général de toute action civile ou pénale ou pression, en raison des opinions qu’ils ont exprimées, des propos qu’ils ont tenus ou des votes qu’ils ont émis dans l’exercice de leur mandat.

Art. 127. — Les poursuites ne peuvent être engagées contre un député ou un membre du Conseil de la Nation, pour crime ou délit, que sur renonciation expresse de l’intéressé ou sur autorisation, selon le cas, de l’Assemblée Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, qui décide à la majorité de ses membres la levée de son immunité.

Art. 128. — En cas de flagrant délit ou de crime flagrant, il peut être procédé à l’arrestation du député ou du membre du Conseil de la Nation. Le bureau de l’Assemblée Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas, en est immédiatement informé. Il peut être demandé par le bureau saisi, la suspension des poursuites et la mise en liberté du député ou du membre du Conseil de la Nation. Il sera alors procédé conformément aux dispositions de l’article 127 ci-dessus.

Quoi qu’il soit le sort réservé à l’affaire du sénateur RND, l’immunité parlementaire dont jouissent les députés et les sénateurs ne leur permet point de se protéger dans le cas de crime ou de flagrant délit, comme c’est le cas de Malik Boudjouher – qui aurait reçu 500 millions de centimes de pots-de-vin d’un entrepreneur. Une affaire qui lui a valu à la fois la levée de son immunité et son emprisonnement.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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ANP: Gaïd Salah supervise le déroulement d’un exercice démonstratif à Béchar

Tue, 09/11/2018 - 17:51

ALGER – Le Général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a supervisé mardi le déroulement d’un exercicedémonstratif avec munitions réelles « Iktissah 2018 » au 2ème jour de la visite de travail et d’inspection qu’il effectue à la 3ème Région Militaire à Béchar, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

A l’entame, le Général de corps d’Armée a écouté l’exposé du Général-major Saïd Chengriha, Commandant de la 3ème RM, portant sur l’idée générale de l’exercice et les différentes étapes de son exécution, comme il a suivi une présentation donnée par le Commandant du secteur opérationnel sud de Tindouf et les présentations des différents échelons de commandements, précise la même source.

« Cet exercice tactique avec munitions réelles, exécuté sous le thème « Le premier groupement de forces en offensive à partir du contact direct avec l’ennemi » a vu la participation des unités organiques et des unités élémentaires relevant du secteur opérationnel sud de Tindouf et a pour objectif d’examiner l’état-prêt des unités du secteur, ainsi que de perfectionner les commandements et les états-majors à la conduite des opérations, de développer leurs connaissances en matière de planification, de préparation, d’organisation et d’exécution et enfin de les mettre dans des conditions de combat réel », indique le communiqué.

Au niveau du champ de tirs dudit secteur opérationnel, le Général de corps d’Armée a suivi de près les actions de combat menées par les unités engagées relevant des Forces terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire.

« Des actions menées avec professionnalisme durant toutes les phases, avec des niveaux tactique et opérationnel très satisfaisants, reflétant une rigueur de planification et d’organisation de haut niveau ainsi que la compétence des cadres dans le domaine du montage et de la conduite des différentes actions de combat et le savoir-faire et l’aptitude des personnels à maitriser les différents systèmes d’armement et des équipements mis en service, ce qui a contribué amplement à la réalisation de très satisfaisants résultats, notamment en terme de précision des tirs », selon le communiqué.

A l’issue de l’exercice, le Général de corps d’Armée a tenu une rencontre avec les éléments des unités participantes, les félicitant pour les « grands efforts » consentis tout au long de l’année, particulièrement lors de la préparation et l’exécution de cet exercice couronné par un « total succès ».

« Les objectifs escomptés de ces exercices tactiques d’essai revêtent une importance majeure pour le processus de développement de nos Forces armées car ils mettent la lumière, d’une façon correcte, juste et concrète, sur le degré de l’adaptation de l’aspect théorique représenté par les programmes de préparation au combat, avec l’aspect pratique qu’est l’exécution annuelle de ce genre d’exercices que nous considérons comme un chemin aboutissant dans la démarche de développement du corps de bataille de l’ANP. Or, la réussite ne pourrait être atteinte que si elle sera palpable et appuyée par des résultats concrétisés sur plus d’un plan », a souligné le Général de corps d’Armée.

En fait, la démarche de développement graduel constitue l’objectif primordial auquel le Haut commandement de l’ANP a conféré, ces quelques dernières années, un intérêt particulier qui a donné ses fruits grâce aux orientations clairvoyantes et au soutien immuable de son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale », a ajouté Gaïd Salah, précisant que « ces fruits qui ne cessent de permettre, grâce à Allah Le Tout-Puissant, de mettre en valeur la véracité des efforts persévérants dans tous les domaines du métier du militaire ».

« Des efforts avec lesquels nos Forces armées ont pu concrétiser, dans peu de temps, plusieurs réalisations de valeur et ce, en s’appuyant sur une vision claire dégageant une stratégie intelligente dans tous ses paramètres et ses dimensions. Une vision qui s’articule essentiellement sur la valorisation absolue de nos capacités sur lesquelles nous nous appuyons, après Allah, dans notre démarche de persévérance à réussir quelles que soient les circonstances » (Gaïd Salah)

Il a en outre exhorté l’ensemble à maintenir toujours une « parfaite disponibilité pour faire face à tous les actuels et futurs défis afin de pouvoir défendre l’Algérie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité et sa stabilité ».

« L’ensemble de ces actions réussies qu’est le fruit mérité de tant d’efforts fournis et de grands sacrifices consentis sur le terrain confirme certainement ce que l’ANP recèle comme potentiels et dénote de la lucidité de la mobilisation adéquate de ces potentiels en se référant essentiellement au bon accompagnement de nos objectifs légitimes et ambitieux », a-t-il relevé, soulignant que « des objectifs que nous voulons toujours parfaitement adéquats avec les fondements de notre identité nationale aux spécificités singulières ayant trait à l’histoire et à la géographie, aux valeurs nationales authentiques et prestigieuses et aussi aux principes immuables qui demeurent toujours confrontés à plusieurs enjeux d’actualité et d’avenir ».

« Pour cela, une force pour protéger ces principes et un appui pour les soutenir s’avèrent indispensables. Telle est la mission de nos Forces armées et tel est leur éternel message de vocation », a asséné le Général de corps d’Armée.

A l’issue de sa visite, il a procédé à l’inspection des unités et des unités élémentaires ayant participé à l’exécution de l’exercice tactique « Iktissah 2018 » et a par la suite suivi les interventions des cadres et personnels dudit secteur qui ont réitéré leur « immuable engagement » à demeurer fidèles au legs de leurs valeureux ancêtres.

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La croissance mondiale resterait dynamique en 2018 et 2019

Tue, 09/11/2018 - 17:49

PARIS – La croissance mondiale resterait dynamique en 2018 et 2019 après avoir nettement progressé en 2017 (+3,7 %), a estimé mardi le Trésor public français dans une analyse.

Ce dynamisme de la croissance est porté, selon l’analyse, par une accélération de l’activité américaine et de nombreux pays émergents, alors que l’activité dans les autres grands pays avancés ralentirait.    « Aux Etats-Unis, l’activité accélérerait nettement en 2018, soutenue par le stimulus budgétaire, et perdrait un peu de vigueur en 2019 en raison notamment des mesures protectionnistes », prévoient les auteurs de cette analyse sur les perspectives mondiales à l’automne 2018, indiquant qu’au Royaume-Uni, en revanche, l’activité ralentirait en 2018 et se stabiliserait à un rythme modeste en 2019.

Cette situation est expliquée par les « incertitudes » autour du Brexit qui « pèseraient sur l’investissement et les échanges ».

La note d’analyse prévoit un fléchissement sensible de la croissance au Japon, en raison du ralentissement des exportations et de la baisse de l’investissement résidentiel, alors qu’en zone euro, la croissance resterait « vigoureuse » en 2018 et 2019.

La croissance en zone euro a connu un recul, note-t-on, du fait de « l’accroissement des incertitudes » commerciales et politiques, d’un environnement international « moins favorable » qu’en 2017 (appréciation de l’euro, hausse des prix du pétrole) et du « renforcement des tensions » sur le marché du travail.

Mais on prévoit qu’elle serait portée par le dynamisme du commerce mondial et la solidité de la demande intérieure bénéficiant des niveaux toujours élevés de confiance des ménages et des entreprises.

Cependant, un fléchissement de la croissance sera observé en Allemagne, en Espagne et en Italie.

En ce qui concerne les pays émergents, la note d’analyse indique que la croissance économique augmenterait au Brésil et en Inde à l’horizon 2019, soulignant qu’elle resterait « globalement stable » en Russie et diminuerait « fortement » en Turquie.

La Chine, quant à elle, connaîtrait un ralentissement graduel, sous l’effet d’une réduction progressive du stimulus monétaire et budgétaire.

Le commerce mondial, poursuivent les auteurs de la note, perdrait « légèrement » en dynamisme (+5,2 % en 2018 puis +4,6 % en 2019 après +5,5 % en 2017). Il sera notamment affecté par des importations « moins allantes » en Europe et le ralentissement progressif des importations asiatiques.

Dans cette conjoncture, les auteurs soutiennent que beaucoup d’aléas se sont accrus au cours des derniers mois, citant les conséquences des dispositions protectionnistes américaines, les négociation sur le Brexit, la situation politique en Italie, la gestion des déséquilibres financiers et budgétaires en Chine, l’aversion au risque liée aux difficultés turques et le niveau élevé des bourses aux Etats-Unis.

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Quelque 484 Palestiniens dont 62 enfants arrêtés par l’occupation israélienne en août

Tue, 09/11/2018 - 17:47

RAMALLAH (Cisjordanie) – Quelque 484 Palestiniens de différentes régions des territoires palestiniens occupés ont été arrêtés par les forces militaires de l’occupation israélienne durant le mois d’août écoulé, dont 62 enfants et 18 femmes, a rapporté mardi l’agence de presse palestinienne Wafa.

Le Club des prisonniers palestiniens, l’institution de soutien aux prisonniers et des droits de l’Homme « Addameer » ainsi que la Commission des affaires des prisonniers ont indiqué, dans une fiche d’information commune, que 118 Palestiniens ont été arrêtés à El-Qods occupée, 85 autres à Ramallah, 80 à Al-Khalil, 25 à Jénine, 40 à Beitlehem, 55 à Naplouse, 16 à Toulkaram, 19 à Qalqilya, 7 à Tubas, 6 à Salfit, 15 à Areha et 18 dans la bande de Ghaza.

Par conséquent, le nombre des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes a atteint 6000 dont 51 femmes y compris deux filles mineures et 300 enfants, au 31 août.

D’autre part, 100 ordres de détention administrative ont été publiés par les forces de l’occupation, dont 41 nouveaux , portant le nombre global de détenus administratifs a 430.

Durant la même période, les détenus administratifs palestiniens poursuivaient leur refus de cette politique de détention. Dix d’entre eux, avaient entamé une grève ouverte de la faim.

Depuis le début de l’année en cours, l’occupation a arrêté 90 femmes et jeunes filles palestiniennes, alors que 156 autres ont été arrêtées en 2017, s’ajoutant à 164 femmes détenues l’année d’avant et 106 autres en 2015. Le nombre a atteint les 10,000 femmes détenues depuis 1967.

Elles subissent, selon les mêmes sources, « toutes formes de torture (physique, psychologique), et un interrogatoire de longues heures ».

Les responsables, dénoncent d’autre part, l’imposition d’amendes exhaustives à l’encontre des prisonniers palestiniens.

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Belmadi commence bien sa révolution !

Tue, 09/11/2018 - 17:14

Abattage sur le terrain et bravoure dans l’effort, sinon…

A tête reposée, on peut tirer une lecture objective et bien sûr claire de ce résultat ramené de l’extérieur par l’Algérie, samedi, contre une équipe gambienne déterminée devant un public record acquis à sa cause à préserver ses chances d’accrocher une qualification historique en phase finale de Coupe d’Afrique. Ainsi, indépendamment du résultat technique qui est loin d’être une mauvaise opération compte tenu de tout ce que nous avons vécu avant le match et l’état catastrophique du terrain, les Verts sont sortis, quels que soient les critiques ou les reproches qu’on peut leur émettre, grands de ce match disputé dans des conditions d’insécurité criantes. Pour ceux qui ne le savent pas, lors de sa première élocution à ses joueurs, l’entraineur national Djamel Belmadi a été on ne peut plus clair à propos du volet disciplinaire. Ce n’est certes pas un gendarme mais Belmadi a tenu à expliquer à ses joueurs que seules les performances sur le terrain compteront mais a aussi mis des lignes rouges que tout le monde doit respecter et ne pas dépasser pour espérer durer dans cette sélection qu’il a présenté comme un groupe, une famille et même plus. « Si on se comporte tous de la même façon et on montre tous le même respect pour le pays, rien ne nous empêchera d’avancer ensemble », leur disait tout au long de ce dernier regroupement. Des mots forts bien reçus par Ghezzal et ses camarades en attendant la touche technico-tactique, lors des prochaines journées de ces éliminatoires CAN 2019
Ponctualité à table et à l’entrainement, c’est fini la foire !
Il faut dire que depuis l’entame de ce stage, aucun joueur n’est arrivé en retard pour les heures de réunions ou de déjeuner, diner ou petit déjeuner. A l’entrainement, Alexandre Dellal, Serge Romano et Aziz Bouras ont toujours débuté à l’heure. Une discipline qu’on a perdue ou qu’on a tenté d’instaurer en vain depuis un bon moment, il faut le dire. Durant ce stage même les joueurs qui n’ont pas été utilisés ont eu quand même une réaction très positive à l’image de Ryad Boudebouz. Ce dernier interrogé dans une discussion improvisée s’est dit « fier d’appartenir à ce groupe dirigé par Djamel Belmadi ». Cela suffit pour dire que désormais l’EN est devenue une famille, « un pour tous et tous pour un ! », comme l’a aussi bien insinué Mehdi Abeid dans son Tweet à travers son compte officiel. « Belle semaine avec la sélection, pleines de choses positives pour la suite ! Direction Dijon pour confirmer le bon début de saison », a-t-il lâché sur Instagram.
Abattage sur le terrain et bravoure dans l’effort, sinon…
Avant ce duel joué dans des conditions difficiles, le coach Djamel Belmadi n’a rien voulu savoir. Dans son discours d’avant-match, l’entraineur en chef de l’Equipe nationale a responsabilisé ses joueurs en leur expliquant que dès lors qu’ils ont accepté de pénétrer sur le terrain, rien ne devait leur faire peur et que de toute façon, ses exigences professionnelles resteront les mêmes du début jusqu’à la fin de la rencontre. Chose qu’on a pu voir sur le terrain, avec des joueurs habituellement passifs dans le remplacement défensif, à l’image de Yacine Brahimi ou Riyad Mahrez, certes peu efficaces offensivement, mais ils se sont à chaque fois efforcés de revenir aussi bas qu’ils le pouvaient pour aider leurs camarades dans le repli défensif. C’est dire qu’ils ont montré quand même beaucoup d’abatages dans leur remplacement défensif que d’habitude.

La concurrence est désormais relancée
L’autre point positif qu’on notera avec beaucoup de satisfaction est cette présence en nombre assez appréciable de joueurs prêts, à même de prendre leur place à tout moment dans l’échiquier du coach Djamel Belmadi. C’est dire que la concurrence a eu aussi un effet positif dans ce rendement d’ensemble très correct de la sélection nationale face à la Gambie. Islam Slimani, Sofiane Feghouli, deux mondialistes cadres de cette sélection sur le banc, un choix considérait jusqu’ici improbable En équipe nationale avant l’arrivée du coach Belmadi. A présent, personne n’est sûr de commencer le match avant la réunion de la matinée de la rencontre. Avec Belmadi, il va falloir s’habituer à bosser, rester concentré et montrer l’envie de jouer, non pas uniquement à m’entrainement, mais tout au long du regroupement qui précède la rencontre.

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PSG : Zidane coach du PSG, la rumeur débarque

Tue, 09/11/2018 - 16:53

Nasser Al-Khelaïfi aurait déjà activé ses réseaux pour se rapprocher de Zinedine Zidane…

Il aura suffi d’une étincelle pour que le nom de Zinedine Zidane soit à nouveau sur toutes les lèvres. Quelques mois après son départ du Real Madrid, le technicien français est libre de s’engager avec le club de son choix. Il compte bien profiter de son temps libre, et donc ne pas se précipiter pour trouver son point de chute, qui sera forcément prestigieux. Mais il a récemment confié qu’il reprendrait bientôt du service. De quoi relancer les rumeurs. La Juventus lui préparerait déjà un siège doré sur le banc pour l’été prochain, tandis que Manchester United rêverait de mettre fin au jeu indigent prôné par José Mourinho avec l’arrivée de « ZZ ». Mais selon la chaine espagnole Mega TV, et son émission phare El Chiringuito, Nasser Al-Khelaïfi aurait déjà activé ses réseaux pour se rapprocher de Zinedine Zidane, et entamer des premières discussions s’il comptait vraiment revenir dans la partie d’ici aux prochains mois. De quoi envisager déjà un changement d’entraineur si Thomas Tuchel venait à se manquer avec le PSG cette saison, l’entraineur allemand ne s’étant engagé que pour deux ans avec le club français ? Difficile de se projeter aussi loin pour le moment, mais visiblement, comme il l’avait fait avec Arsène Wenger par le passé, les dirigeants franciliens comptent bien saisir leur chance si jamais un entraineur français aussi réputé devait reprendre du service rapporte Foot01.com.

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Bendtner, ancien d’Arsenal, accusé d’avoir agressé un chauffeur de taxi

Tue, 09/11/2018 - 16:52

L’enfant terrible du football danois, Nicklas Bendtner, est accusé d’avoir agressé un chauffeur de taxi à Copenhague, a rapporté la presse locale. L’attaquant, qui évolue à Rosenborg (1re div. norvégienne), a été entendu par la police pour avoir frappé un chauffeur de taxi dans la nuit de samedi à dimanche comme l’indique Sport24. L’incident fait l’objet d’une enquête. Sur Instagram, sa compagne l’a défendu, en affirmant qu’il avait agi pour la protéger. Une version contestée par la compagnie de taxi.

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Naples: de Laurentiis attend 200 millions pour laisser filer Insigne

Tue, 09/11/2018 - 16:26

Aurelio de Laurentiis a évoqué la situation de Lorenzo Insigne (27 ans), qu’il n’envisage pas de brader. Loin de là, même. « Insigne a une clause symbolique. Nous avons établi que si nous recevons une offre de 200 millions d’euros, nous le vendrons. Ce n’est pas un accord écrit, mais verbal. 200 millions, c’est clair ? », a-t-il lancé dans les colonnes du Corriere dello Sport et comme rapporté par Topmercato.com.

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PSG: Alves a repris la course

Tue, 09/11/2018 - 16:23

Victime d’une entorse du genou droit, lors de la finale de la Coupe de France, Daniel Alves (35 ans) est sur le retour. Le latéral droit, qui a été opéré le 5 juin, a repris la course. Il pourrait retrouver la compétition courant le mois de novembre rapporte Topmercato.com.

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Messahel: “Rien ne peut affecter la relation entre l’Algérie et l’Irak”

Tue, 09/11/2018 - 16:15

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a  affirmé mardi que “rien ne pouvait affecter les excellentes relations entre l’Algérie et l’Irak”.

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué, mardi, dans un communiqué que le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel s’était entretenu avec son homologue irakien, Ibrahim Al-Jaafari, en marge de la 150e session ordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes.

Les deux ministres ont loué la profondeur des relations historiques entre Alger et Bagdad, a indiqué la même source, ajoutant que ” Ibrahim Al-Jaafari a invité Abdelkader Messahel à se rendre en Irak”.

De son côté, Messahel a salué l’invitation de son homologue irakien, affirmant que cette visite permettra de renforcer les excellentes relations qu’entretiennent les deux pays.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, cette invitation est de nature à barrer la route à ceux qui tentent de saborder les relations liant les deux pays.

Cette invitation intervient dans un contexte marqué par une tension suscitée ,par les slogans pro-Saddam scandés par les supporters de l’USM Alger, lors du match retour des 32e de finale de la Coupe arabe face aux  Forces aériennes.

Rappelons que la partie s’était arrêtée à la 70e après que le staff et les joueurs du club irakien ont regagné les vestiaires en guise de contestation contre les cris des supporters usmistes.

Echoroukonline

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Auteur, compositeur et parolier du genre chaâbi Karim Aouidat: la magie de l’attraction

Tue, 09/11/2018 - 15:21

Tant que la musique populaire algérienne, appelée «le chaâbi» continue d’attirer de nouvelles générations, elle a encore de beaux jours devant elle. Tous ses interprètes sont en train d’oeuvrer pour maintenir très haut la barre de ce genre musical, qui se veut celui de la constance, de la convivialité et des simples.

Parmi ceux qui veillent à suivre les pas et traces de leurs aînés, figure Karim Aouidat, fils de Bab El Oued, l’ex-quartier populaire européen d’avant l’indépendance, le pendant du «quartier musulman», la Casbah (Basse-Casbah). Il s’est frayé un chemin qui le dirige tout droit vers le rang des grands. Pas évident d’y parvenir quand on se remémore les noms des «monstres sacrés» qui ont marqué le genre chaâbi de leurs empreintes. Cependant, ceux qui suivent de près les oeuvres de Karim Aouidat, savent pertinemment et se disent persuadés que l’homme a tous les atouts en sa faveur pour se placer au rang qui lui sied… celui de cheikh (maître, ndlr), de par, entre autres, sa voix d’or et sa dextérité instrumentale au mandole.
Dès son jeune âge, il se distinguait de ses camarades par sa curiosité. Et c’est cette curiosité, justement, qui l’avait mené vers la découverte du genre chaâbi dans un quartier où émergeait, alors, celui qu’on surnommait «Cheikh el bled», feu Amar Ezzahi en l’occurrence. «A mes débuts, je l’imitais sans cesse avant de prendre un autre chemin. Toutefois, il restera toujours mon repère», se rappelle Karim. Il assistait, souvent, à ses fêtes de mariages et s’inspirait de lui. Ceux qui se trouvaient avec lui, savouraient l’interprétation, mais le jeune Karim s’intéressait à d’autres choses en parallèle, tels la façon de se comporter sur scène d’Ezzahi, ses enchaînements ainsi que d’autres aspects qui lui ont été, on ne peut plus, bénéfiques dans la suite de sa carrière. Ezzahi comme repère, certes, mais celui qui avait pour autant marqué sa carrière, n’est autre que le poète, musicien, et ami de Hadj M’hamed El Anka, Abdelkader Zouaoui, qui a quitté ce bas monde il y a à peine deux mois. Le défunt, qui a été pour beaucoup dans l’émergence d’Ezzahi, El Koubbi, Bourdib et autre H’cène Saïd, a décelé en Karim Aouidat les qualités d’un futur ardent défenseur de la musique chaâbie et surtout son porte-flambeau. Il lui avait conseillé d’intégrer une école de chant et de musique afin d’évoluer et se mettre sur le droit chemin. «Et c’est chose faite puisque j’ai intégré l’école El Assilia, sous la conduite de Abdelkader Moukli, qui, faut-il le signaler, m’a été d’un grand apport», nous a-t-il dit précisé. Karim n’oublie pas et n’oubliera jamais ce mélomane érudit, qui lui a mis le pied à l’étrier. Preuve en est, dans chacun de ses textes, Karim fait un clin d’oeil à son maître dans «Beyt Esselem». «Je voyais, et je vois toujours, en la musique un compagnon dans la vie quotidienne de chaque individu. En d’autres termes c’est une thérapie ou une cure», dit-il.
Après plusieurs années où il fut un des chouchous des fêtes de mariages et circoncisions – et il l’est encore -, il décida, en 2006, de sortir son premier album «Ennes taâef ennas», qui fut une réussite, de par les avis des spécialistes et mordus du chaâbi. Et cet album a été le dernier pour lui, refusant, par la suite, de travailler avec les éditeurs. «Les éditeurs dans leur grande majorité, suivent la tendance. Ils veulent sortir gagnants en éditant un album live, fait dans un cabaret avec des mots mal placés et qui nuisent aux jeunes, que de le faire avec des chanteurs du chaâbi, où se trouvent toujours les paroles sages», regrette-t-il.
Mais malgré cela, Karim ne baisse pas les bras et continue de suivre le chemin de ses aînés, en rappelant aux nostalgiques, à chaque soirée animée, ce bon vieux temps.
Chose qui fait qu’on joue des coudes pour espérer marier son fils, son frère ou son cousin sur les airs de son concert. «La nouvelle génération de la musique chaâbie ne doit pas baisser les bras et devra continuer son chemin de bataille pour atteindre l’objectif qu’elle s’est assigné», insiste-t-il. Toujours à la recherche des textes rares, Karim se place dans cette catégorie de chanteurs antimonotonie. Il ne veut jamais imiter, mais innover. D’ailleurs, tout le monde aura remarqué le nouveau souffle qu’il donne aux anciens textes, avec, dans un seul qcid, quatre à cinq mélodies, si ce n’est plus. Chose qui témoigne de sa parfaite maîtrise de ce qu’il est en train de faire. «Depuis mon plus jeune âge, j’essaye d’écrire des textes et leur attribuer des musiques, avant que je ne le fasse d’une façon organisée. En somme, et en toute modestie, je dirais que je ne suis qu’un petit chanteur – auteur-compositeur», souligne-t-il encore. Ses textes sont souvent tirés d’expériences personnelles. «Parfois, mes textes sont tirés d’autres expériences de personnes que je connais ou de ce que vit la société algérienne actuellement», explique-t-il, non sans reconnaître que le terrain n’est pas du tout favorable à la jeune génération du chaâbi.

Par Mohamed BENHAMLA

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ABDELLAH HAMANE : Le parcours du combattant immortel

Tue, 09/11/2018 - 15:19

«À Oran, nous avons abordé la question amazighe. Abane Ramdane a été catégorique en priorisant la cause nationale», a confié un jour Dda Abdellah.

L’homme de toutes les causes nobles et justes, l’infatigable moudjahid Abdellah Hamane, est décédé dimanche à l’âge de 82 ans. Il a été enterré, hier, dans le cimetière de Aïn El Beida, dans le sud-ouest de la ville d’Oran. Homme de culture, Abdellah Hamane a consacré un grand pan de sa vie aux recherches en langue et écriture amazighes. N’est pas «Dda» qui veut. Après Mouloud Mammeri, Abdellah Hamane est le deuxième homme qui s’est taillé ce titre et…dans la ville d’Oran. Malgré la chape de plomb qui a frappé la cause amazighe dans les années 1960 et 1970, le défunt n’a pas lâché d’un iota son militantisme. D’ailleurs, il est rentré en clash avec l’état civil d’Oran en le poursuivant en justice pour son refus, quant à la transcription de son fils au prénom de Massinissa. Dda Abdellah n’est pas méconnu des Oranais, son nationalisme sans frontières et sa hargne et boulimie pour la fructification de la cause amazighe lui ont valu le respect de tous les Algériens, mais aussi des Oranais le connaissant pour ses activités, son activisme et sa présence dans tous les forums et les rencontres dédies aux causes algériennes et l’identité amazighe.

Moudjahid de la première heure
Abdellah Hamane était encore jeune lorsqu’il a rallié en 1955 la cause algérienne. Il a été galvanisé par les débats militantistes tenant le commerce de son frère Ferhat fréquenté par Mbarek Aït Menguellet, Mohand Amokrane Khelifati, Ben Abdelouahed et tant d’autres. En 1955, le défunt a rencontré Abane Ramdane tout près du marché Michelet, dans le centre-ville d’Oran. «Nous avons abordé l’identité amazighe. Abane Ramdane, visionnaire qu’il était, a été catégorique en priorisant la cause nationale, en combattant le colonialisme et éviter la division», a confié un jour Abdellah Hamane. Le défunt a rejoint le maquis en 1956, suite à la rencontre qu’il a tenue avec Ahmed Lefrouz. «Savez-vous qui était Ahmed Lefrouz?» a-t-il confié, «Larbi Ben M’hidi qu’on nous a présenté en tant que vendeur de boissons gazeuses», a-t-il répondu. «L’ayant rencontré près du port d’Oran, Larbi Ben M’hidi nous a demandé d’organiser une grande manifestation pour dénoncer l’assassinat du docteur Benzerdjeb», a-t-il ajouté. Une telle manifestation grandiose lui a valu son repérage et son identification par la police des renseignements généraux, d’où les recherches lancées à son encontre et son repli dans la ville de Sidi Bel Abbès. Il prend attache de nouveau avec Larbi Ben M’hidi. Il fut orienté vers Kaci Mohand Boussaâd propriétaire d’un commerce où a été préparée une action d’envergure consistant en l’élimination d’un indicateur de la police coloniale. Arrêté en 1956 pour sa participation à une action «fidaï» à Sidi Bel Abbès, il fut condamné à 10 années de prison et connaîtra la torture ainsi que les affres et les conditions inhumaines d’incarcération dans plusieurs centres de détention de l’ouest du pays.

«Couturier» de l’amazighité
Après le recouvrement de l’indépendance, il s’adonnera au métier de couturier tout en se consacrant à la création culturelle en produisant des pièces de théâtre, des poèmes, des traductions d’oeuvres universelles en tamazight. Parfait trilingue, feu Abdellah Hamane a également contribué à la création de l’association culturelle Numidia, investie depuis des années dans la promotion et le développement de tamazight dans la wilaya d’Oran. Abdellah Hamane est d’une pensée universelle, moderniste dans sa vision, mais très attaché à sa terre et ses traditions et culture ancestrales. Pour le défunt, ces garde-fous ne sont jamais transgresses ni à prendre comme simple point de vue: il place son algérianité et l’amazighité en tant que premières priorités pour lesquelles la mobilisation est à la fois infailliblement et inconditionnellement totale et sans relâche. C’est pourquoi le défunt n’a, durant toute sa vie, ou encore là ou il passe, pas cessé de plaider pour l’Algérie dans toute sa richesse culturelle et linguistique. «La langue et culture amazighes nécessitent la mobilisation de leurs enfants», s’est-il confié récemment à L’Expression lors de la célébration du Printemps berbère organisée par l’association culturelle Numidia. Poésie, théâtre, conférences-débats sont autant d’activités pour lesquelles le défunt a consacré les trois quarts de sa vie. Ressemblant à Mouloud Mammeri et décisif comme Abane Ramdane, l’homme incarne toutes les vertus: élève de l’école d’El Fallah des oulémas, moudjahid de la première heure, chercheur, poète et écrivain en langue amazighe. Lui reconnaissant son engagement, sans faille, au seul profit du développement et la promotion de la langue amazighe. Dans un témoignage de ses amis, «Mouloud Mammeri, qui prenait part à un séminaire sur la méditérannéité, tenu à Oran en 1987, a demandé de lui organiser une rencontre avec Abdellah Hamane», a-t-il affirmé ajoutant que «les deux hommes, aussitôt réunis m’ont, à force de leurs retrouvailles et nostalgie, oublié pendant un bon bout de temps, c’est à ce moment là que l’on a réalisé l’importance de l’homme». Cela n’a été qu’un début pour tant d’autres faits racontés par les amis du défunt ayant relevé le défi pendant les années de plomb et ce, en se mettant à l’écriture et à la composition des poèmes en langue amazighe malgré les interdits d’alors. Le président de l’association Numidia, Saïd Zamouche, dira que «Abdellah Hamane est l’un des piliers importants de la langue et culture amazighes dans la wilaya d’Oran».De tels hommages ne tombent pas des suites d’un simple hasard. Tout comme l’a été le défunt Mouloud Mammeri, Abdellah Hamane a jalonné le terrain aux chercheurs investis dans la langue et la littérature amazighes. Désormais, les Quatrains de Omar Khayyâm sont disponibles en langue amazighe, l’honneur revient au défunt Abdellah Hamane qui a traduit l’oeuvre. Cette oeuvre a, d’ailleurs, constitué le sujet important, d’un autre homme des lettres et sous-directeur de la recherche culturelle et scientifique près le Haut-Commissariat à l’amazighité, Boudjemaâ Aziri ayant pris part récemment dans une rencontre littéraire consacrée à Abdellah Hamane, alors qu’il était encore vivant. Boudjemaâ Aziri est longuement revenu sur le manuscrit découvert plusieurs siècles après la disparition de Omar Khayyâm. Idem pour Houari Bessaï, professeur de sémiologie à l’université de Saïda ayant évolué «Merwas di l’burj n Yitij, Merouas dans le Fort du soleil. Tawaghit di tayri (drame de l’amour) est le dernier roman de l’auteur édité par le HCA. Tel qu’ambitionné par ses amis, académiciens et chercheurs en langue amazighe, l’oeuvre de Abdellah Hamane, doit être introduite dans les écoles, et également faire l’objet de recherches universitaires. Repose en paix Dda Abdellah.

Par Wahib AïT OUAKLI

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La page de la Gambie tournée : L’avenir de l’EN version Belmadi

Tue, 09/11/2018 - 15:17

Le match que la sélection nationale algérienne a livré face à son homologue gambienne (1-1) à Banjul, dans le cadre de la seconde journée des éliminatoires de la CAN-2019, a énormément servi au nouveau patron des Verts, Djamel Belmadi, qui doit mettre en place une feuille de route pour les prochaines échéances.

Il faut dire que Belmadi n’a pas eu la mission facile pour sa première sortie. Il est vrai que l’adversaire de samedi dernier était loin de constituer un foudre de guerre et qu’il y avait de la place pour mieux faire, mais toujours est-il qu’au vu des conditions qui ont entouré ce match, ce point est toujours bon à prendre. Après le coup de sifflet final, Belmadi a commencé à tirer les enseignements et surtout prévoir la suite de son travail. Son prochain objectif sera de l’emporter, le 12 octobre prochain, face au Bénin, coleader du groupe, au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Contrairement au rendez-vous gambien, le technicien algérien aura plus de temps pour voir plus clair, concernant les joueurs à convoquer et surtout le fond de jeu que son équipe doit retrouver. Des points positifs, il y en a eu après Banjul, comme l’émergence de certains éléments, tels que Mehdi Tahrat et Mohamed Farès. Le premier a donné de l’assurance à la charnière centrale qui constituait le maillon faible de cette sélection, alors que le second a prouvé que l’on peut compter sur lui pour pallier l’absence de l’habituel titulaire sur le flanc gauche de l’arrière-garde, Faouzi Ghoulam. D’autres éléments ont su tirer leur épingle du jeu et relancer la concurrence, comme c’est le cas pour le serial buteur, Baghdad Bounedjah, lequel a envoyé un signe fort à ses deux concurrents en attaque, Islam Slimani et Hillal Soudani.
Avec son discours franc et direct, Belmadi a su remettre le groupe en confiance et surtout à les solidariser. Ce qui s’est passé au vestiaire, peu avant la décision prise de jouer le match et le fait que les joueurs expérimentés tentaient de rassurer et de remettre en confiance leurs jeunes coéquipiers, a laissé Belmadi très confiant pour la suite, lui qui avait déclaré à l’issue de la rencontre que le résultat l’a déçu, mais qu’il a apprécié l’attitude des joueurs, allusion faite à cette solidarité, justement, ainsi que le courage qu’ils ont eu pour prendre part à ce match malgré des conditions défavorables. Pour lui, ses protégés ont prouvé qu’ils sont prêts à se sacrifier et à faire face à tous les obstacles pour honorer et défendre les couleurs nationales.
Mais tout cela n’empêche pas qu’un grand chantier attend Belmadi pour améliorer plusieurs points. La ligne médiane s’est montrée très fébrile, nécessitant, de par les avis unanimes, du renfort. Même chose pour la relance, puisque Mahrez et Brahimi n’affichaient pas le même visage que celui qu’ils montrent avec leurs équipes respectives. Le successeur de Madjer veut faire d’abord son constat avant d’apporter les solutions qui s’imposent, entre convoquer d’autres joueurs ou replacer ceux qui sont déjà en place. Pour convoquer des nouveaux, Belmadi ne veut rien laisser au hasard, histoire de ne pas se tromper dans ses choix. Il a supervisé des rencontres en Algérie et continuera à le faire afin de dénicher les joueurs qui sont «motivés et aptes» à apporter le plus escompté.
D’ailleurs, dès son retour de Banjul, il s’était dirigé vers le stade Omar Hamadi de Bologhine, où il a supervisé le match de l’USM Alger en Coupe arabe des clubs, face à l’équipe des Forces aériennes irakiennes. Un match, faut-il le rappeler, qui a été arrêté un quart d’heure avant la fin, après le retrait des joueurs irakiens, en guise de contestation contre des chants des supporters usmistes.

Par Mohamed BENHAMLA

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Circulation à constantine : Un vrai casse-tête

Tue, 09/11/2018 - 15:14

Dans la réglementation, les poids lourds sont autorisés à pénétrer la ville de 7 heures du soir à 7 heures du matin. Néanmoins depuis un certain temps, cette règle n’est plus respectée.

La circulation à Constantine pose un sérieux problème, notamment à la rentrée, chose pour laquelle, les services de sécurité ont lancé depuis le 1er septembre dernier une vaste campagne de sensibilisation aussi bien à l’égard des automobilistes que des élèves, collégiens et lycéens. Le sujet a été au coeur d’un débat le 8 septembre lors d’une émission radio où des spécialistes ont été invités à y participer. Ces derniers dont un universitaire docteur en ingénierie du transport à l’université des frères Mentouri de Constantine et Moncef Benatallah, président de l’association de prévention des accidents de la circulation «Essalama el mourouria (sécurité routière)», ont eu à plancher sur le décongestionnement de la circulation à Constantine, plus ardu au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli, au centre-ville, Boussouf et au niveau de certaines périphéries. Plusieurs points ont été relevés, entre autres, le non-respect du Code de la route, les ralentisseurs qui ne répondent pas aux normes et les poids lourds qui circulent le long de la journée sans aucune gêne. Ce problème déjà souligné par L’Expression est un vrai danger, surtout que les chauffeurs s’imposent sur les routes sans tenir compte de la menace qu’ils véhiculent lors d’un dépassement au sein même d’une agglomération.
Le plus grand nombre d’entre eux scannent des autorisations de passage par le centre-ville pour tromper les services de sécurité. Dans la réglementation, les poids lourds sont autorisés à pénétrer la ville de 7 heures du soir à 7 heures du matin. Néanmoins, depuis un certains temps, cette règle n’est plus respectée.
Lors de cette émission radio, les participants ont été également d’un commun accord pour dire que «dans l’état actuel des choses, la solution réside dans l’application entière, et non partielle, du plan de circulation établi, il y a plusieurs années, par la direction du transport». A ce propos, le docteur Boulahbib Mohamed Salah, spécialiste en ingénierie du transport a estimé: «Nous craignons fort que, d’ici quelques années, il sera pratiquement impossible que l’on puisse prendre sa voiture pour se rendre au centre-ville, afin de faire des achats et accomplir quelque commission que ce soit.» Pour lui «il faut travailler dès maintenant pour préparer les alternatives de transport sachant que celles-ci ne peuvent être que dans le développement des moyens de transport en commun de haut niveau».
Les participants, mais aussi les auditeurs, ont dressé un tableau noir de la circulation à Constantine abordant également les bus qui se croient seuls sur la route qui ont été à l’origine de plusieurs accidents, au même titre que les poids lourds dont les semi-remorques. Ainsi, en mettant en évidence la géographie de Constantine, les participants ne manqueront pas de proposer des solutions en faisant le constat que ça reste des solutions provisoires de la circulation en milieu urbain.
Nul n’ignore que le parc véhicules a augmenté pour atteindre les 6 millions, selon l’Office national des statistiques, sans pour autant que la construction des infrastructures de base que représentent les routes et les voies de dégagement ne suit cette cadence. Les infrastructures nouvellement acquises telles que le transrhumel et le tramway dont une extension touchera la nouvelle ville sont suffisantes. Il faut, entre autres, y ajouter les trains de banlieue dont il faut activer le programme établi dernièrement qui allait de Zighoud-Youcef à El-Gourzi, couvrant 80 kilomètres environ. En effet, remettre le train en fonction peut être une solution de taille, notamment pour le transport de la marchandise pour diminuer le nombre des poids lourds.

Par Ikram GHIOUA

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Forte hausse de la production de la pomme : « Le paradis » se trouve à Batna

Tue, 09/11/2018 - 15:10

Une récolte d’un million de quintaux serait attendue cette saison à Batna.

La production de la pomme promet de s’intensifier au cours de cette saison. Si l’on se réfère aux prévisions de la direction des services agricoles (DSA), une récolte d’un million de quintaux serait attendue cette saison à Batna.

La DSA parle ainsi d’une augmentation «considérable» par rapport à l’année 2017 où cette production a été estimée à 825 000 quintaux, souligne le responsable du secteur, Smail Zerguine à l’APS. «Sur une surface de 258 hectares, une quantité de 40 575 quintaux de pommes a été à ce jour récoltée», a-t-il indiqué.

La même source a ajouté que les premières cueillettes ont été lancées il y a environ deux semaines, dans les régions sud de la wilaya à l’image de «Barika et El Djezzar connues par leurs productions anticipées des qualités pomme «Hanna» et «Royale Gala» augurent «une bonne récolte» du point de vue «qualité et quantité». Smail Zerguine fera encore savoir que ce rendement conséquent se traduira par une moyenne de production qui s’affichera à 250 quintaux l’hectare. Il poursuivra en avançant que malgré la grêle qui a touché de plein fouet cette région au mois d’avril dernier, «les surfaces labourées dont celle de la pomme n’ont pas subi de graves conséquences» suite à ces intempéries. Il dira néanmoins que «30 ha ont été endommagés dans la région de Rahouet dans la commune de Hidoussa», rappelant à ce titre que des dispositions avaient alors été prises par les agriculteurs pour limiter les ravages.

Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu’en dépit de la réputation dont jouit ce fruit dans la wilaya de Batna, la production de la pomme a jusque-là été faible par rapport à son réel potentiel. Elle excédait ainsi rarement les 800 000 quintaux à chaque saison. Les services agricoles se sont alors employés avec le temps, à agrandir les superficies des vergers dans l’espoir d’avoir un meilleur rendement. Les besoins nationaux pour ce fruit seraient alors pleinement satisfaits, si l’Algérie venait à réaliser son autosuffisance en la matière. Par ailleurs, avec ce renforcement de la récolte qu’augurent les autorités concernées pour cette saison, peut-on voir plus loin et réussir à créer d’éventuelles opportunités d’exportation vers d’autres pays, si toutefois la production poursuit sur ce rythme pendant les saisons à venir? Mais avant d’en arriver là, il faut tenir compte de divers problèmes qui tendent à freiner la production de la pomme. Les spécialistes pointent du doigt entre autres raisons, le manque d’entretien des vergers ou encore, les connaissances limitées des agriculteurs algériens sur les techniques modernes relatives à l’arboriculture notamment.

D’autre part, Smail Zerguine a avancé que «65% de la production de pommes dans la wilaya de Batna sont composées d’espèces à cueillir tardivement, jusqu’à la fin du mois d’octobre, notamment dans les régions montagneuses considérées comme un véritable pôle de production de pommes.» A savoir, Ichmoul, Inoughiss, Arris, Foum Ettoub, et Oued Taga jusqu’à Meriel dans la commune de Ayoune El Assafir, où les variétés «Golden Délicious» et «Star Krimson» sont produites. Ce dernier fait enfin savoir que la superficie dédiée à la pomme à Batna est de 4 451 ha dont 3 817 ha productifs.

Par Massiva ZEHRAOUI

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ANNABA : Les automobilistes à rude épreuve

Tue, 09/11/2018 - 15:08

En dépit de la mise en service du nouveau pont et l’échangeur au niveau du pont Y, la circulation routière demeure un casse-tête chinois pour les automobilistes.

Plus de 120 000 véhicules traversent quotidiennement la ville de Annaba provoquant, à des heures de pointe, d’énormes bouchons causant des désagréments aux automobilistes. Autrefois retenue sur le compte de la saison estivale, période durant laquelle, le flux des vacanciers automobilistes apportent un lot supplémentaire de désagréments, notamment sur les principaux axes routiers de la Corniche. Depuis le centre-ville et jusqu’à Aïn Achir, en passant par le boulevard du 1er Novembre, il est difficile d’atteindre sa destination. Les habitants entre autres de Toch, Lakaroube, côté plage, n’ont pas cessé de créer leur désarroi. «En cas d’urgence, il est difficile pour le véhicule de la Protection civile de se frayer un passage dans un bouchon, de plus de 2 kilomètres», nous dira, un locataire dans l’un des lotissements de cette zone du Front de mer.
Aujourd’hui, la situation, même avec le départ des estivants, et bien que les embouteillages aient quelque peu diminué, il demeure néanmoins que la situation est encore insoutenable. C’est pour dire que le trafic routier à Annaba est depuis les cinq dernières années, devenu un véritable casse-tête pour les conducteurs, voire un enfer au quotidien. Chaouki, un chauffeur de taxi, nous déclare qu’avec toute son expérience dans les itinéraires à suivre, il n’arrive toujours pas à éviter les embouteillages sur tous les axes routiers à l’intérieur de la ville et même dans la périphérie.
Pour notre interlocuteur et bien d’autres, ces étranglements, ces embouteillages ne se forment pas seulement durant les heures de pointe, puisque dans tout le périmètre urbain, la situation est la même partout. Du côté du Cours de la Révolution, du boulevard El Amir Abdelkader, le boulevard d’Afrique, la rue Ibn Badis, Didouche Mourad, ou encore la rue de l’ALN, Sidi Brahim, Sidi Achour, Val Mascort, El M’haffeur, ainsi que le point giratoire du Pont-Blanc et bien d’autres rues et quartiers, le ralentissement, voire l’arrêt total de la circulation automobile cause bien des désagréments aux conducteurs et leurs véhicules. «Faire un tronçon de 500 mètres en première et deuxième vitesse, endommage fortement le véhicule, les plaquettes de freins notamment», ont déploré plusieurs conducteurs, qui ont mis en avant, la cherté de la pièce qui n’est d’ailleurs pas d’origine.
Si le problème de l’embouteillage demeure endémique pour la wilaya de Annaba, le centre-ville notamment c’est parce que et tout simplement, il n’existe à Annaba que deux entrées principales pour la ville. La RN 44 et la RN 16. Deux axes routiers menant des différentes communes de Annaba, avec en plus ceux des wilayas limitrophes. Ils sont par période plus de 70 000 automobilistes à circuler dans le tissu routier de Annaba, notamment durant les heures de pointe. Une période où tout un chacun veut arriver tôt soit à son travail soit à son domicile. Sans compter les conducteurs qui n’ont rien à faire, qu’à contribuer à accentuer la situation, déjà intournable pour le commun des mortels. Si la vie speedée des Annabis est pour quelque chose dans la formation des embouteillages, l’état des routes y est encore pour beaucoup. En effet, les crevasses et les routes défoncées ici et là dans les rues et ruelles de Annaba ont aggravé la situation.
Les automobilistes cherchant à contourner ces obstacles occasionnés par la négligence des responsables du secteur à Annaba, se retrouvent tous convergés sur le même tronçon, provoquant un interminable bouchon. Pour éliminer l’encombrement à Annaba, plusieurs projets avaient été retenus. Mais seulement le pont de la cité Seybouse, un projet avec deux échangeurs, dont un seul achevé et en service, arrive à peine à désengorger les lieux, notamment au pont «Y» situé à la sortie sud de la ville. Quant au projet qui avait été prévu sur l’axe ouest de la ville, à hauteur du Pont-Blanc, les autorités qui ne s’étaient pas fixées, à l’époque sur la nature de l’ouvrage qui balance entre une réalisation aérienne et une autre souterraine, aurait été annulé selon certaines sources.
La concrétisation dudit projet aurait certainement, contribué à désengorger cet axe routier, où sont implantées plusieurs institutions hospitalières et cliniques, notamment. En attendant que de vraies mesures soient prises, à la faveur de la délicate problématique des embouteillages, un plan antibouchons s’impose pour Annaba, afin de définir les points noirs et prendre les mesures adéquates permettant d’éviter les accidents, notamment en cette rentrée scolaire et sociale qui s’annonce rude pour les usagers des routes.
Ceux surtout occupant depuis quelques mois, les nouveaux pôles urbains, Kalitoussa et El Bouni, mais surtout ceux de Draâ Errich. Et comme dit l’adage: «La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt», les fonctionnaires des administrations et écoliers de ces nouvelles cités, sont appelés à prendre au moins deux heures d’avance pour arriver à l’heure.

Par Wahida BAHRI

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