NOUAKCHOTT- La foire des produits algériens, organisée à Nouakchott (Mauritanie), connaît un véritable succès et une grande affluence, ce qui incite les deux pays à déployer davantage d’efforts en matière d’échanges commerciaux bilatéraux, a affirmé le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors de sa visite aux stands de la Foire.
« Cette manifestation a permis aux opérateurs économiques de déterminer, en deux jours, les besoins du marché mauritanien et de mieux définir les créneaux rapporteurs », a indiqué, mercredi, le ministre, en se promenant dans les stands de cette foire où il s’est enquis de la progression des concertations entre les opérateurs des deux pays.
Accompagné de l’ambassadeur algérien à Nouakchott, le ministre a assisté, lors de sa visite aux stands, aux rencontres bilatérales regroupant des hommes d’affaires des deux pays, marquées par la présence de plus de 20 opérateurs mauritaniens représentant des compagnies mauritaniennes et africaines.
A ce propos, M. Djellab a insisté sur l’imperatif d’accorder l’appui nécessaire aux opérateurs algériens dans les différents domaines notamment celui du transport en vue de faciliter leur accès au marché mauritanien ainsi qu’au marché africain.
Aussi, il a appelé les opérateurs algériens intéressés par le marché mauritanien à former les jeunes mauritaniens et à lancer progressivement des investissements dans ce pays.
Par ailleurs, M. Djellab a instruit les responsables de son secteur d’inviter des opérateurs économiques mauritaniens à venir en Algérie en vue de leur faire connaître le produit local et les informer des opportunités de partenariat et de formation.
Le premier responsable du secteur a appelé, dans ce sens, à assurer les services après-vente et de maintenance, outre la délivrance du certificat de garantie au client mauritanien.
Il a évoqué, également, les domaines de transport ferroviaire et maritime ainsi que les produits laitiers et les industries agroalimentaire et chimique.
Le ministre a présenté, par ailleurs, ses remerciements au peuple mauritanien pour le chaleureux accueil, affirmant que l’Algérie soutiendra les opérateurs mauritaniens et algériens désireux de lancer des investissements dans d’autres pays africains.
Pour rappel, l’Algérie est le deuxième fournisseur de la Mauritanie au niveau africain depuis 2017.
The post Djellab: Grande affluence à la foire des produits algériens à Nouakchott appeared first on .
NOUAKCHOTT (Mauritanie)- Le ministre du Commerce, Said Djellab, a été reçu mercredi à Nouakchott par le Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Hademine, avec lequel il a examiné les voies et moyens de coopération et du développement des relations économiques entre les deux pays frères, notamment dans le domaine commercial.
Lors de cette rencontre qui s’est tenue au siège du Premier ministère de la République islamique de Mauritanie, les deux parties ont évoqué les différents aspects relatifs au soutien de l’intégration économique entre les deux pays.
Pour sa part, le Premier ministre mauritanien a mis en exergue l’importance de l’ouverture du poste frontalier terrestre Mustapha Ben Boulaid à Tindouf de par sa contribution à l’élargissement du volume des échanges commerciaux.
Par ailleurs, les deux parties ont évoqué les manifestations de la Foire des produits algériens organisée à Nouakchott jusqu’au 29 octobre avec la participation de 170 entreprises algériennes et les accords conclus entre les deux parties de manière à renforcer davantage la coopération bilatérale et la hisser au niveau des relations politique entre l’Algérie et la Mauritanie.
De son côté, M. Djellab salué l’intérêt accordé par les opérateurs économiques mauritaniens pour la coopération et le partenariat avec leurs homologues algériens.
Etaient présents à cette rencontre la ministre mauritanienne du Commerce, Mme Khadidja Mbarek Fall et l’ambassadeur algérien en Mauritanie, Noureddine Khendoudi.
The post Le ministre du Commerce reçu à Nouakchott par le Premier ministre mauritanien appeared first on .
NEW YORK (Nations unies), 25 oct 2018 (APS) – Le Conseil de sécurité devrait proroger le mandat de la Minurso de six mois, jusqu’au 30 avril 2019, dans une démarche visant à appuyer la relance des négociations directes entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc.
La toute première mouture du projet de résolution sur la Minurso, consultée par l’APS, prévoit une prorogation de six mois seulement, déclinant la demande du secrétaire général, Antonio Guterres qui a recommandé une prolongation d’une année dans son nouveau rapport sur le Sahara Occidental.
Le Conseil de sécurité, conforté par la position américaine, veut préserver la dynamique insufflée par l’émissaire Horst Kohler et maintenir la pression sur les partis au conflit afin qu’ils reviennent à la table des négociations.
La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis. Depuis le processus de paix est au point mort.
La durée de la prorogation est au centre des tractations entamées à New York sur cet avant-projet en prévision de son adoption lundi prochain.
Les Etats-Unis, porte-plume des résolutions sur le Sahara Occidental, sont catégoriques sur cette question, estimant qu’un renouvellement de six mois était le seul moyen d’appuyer la relance du processus de paix et de mettre un terme au statut quo au Sahara Occidental.
La France quant à elle s’est dit favorable à une prolongation d’une année évoquant « un élan politique » et « une dynamique positive » sur lesquels il faut bâtir.
Le projet de résolution invite le secrétaire général à informer régulièrement le Conseil de sécurité de l’évolution des négociations à chaque fois qu’il le juge opportun, le priant de présenter un rapport sur la situation au Sahara Occidental avant l’expiration du mandat de la mission onusienne.
Le Conseil a réaffirmé son plein appui au président Kohler, et se félicite que les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les pays voisins et observateurs, l’Algérie et la Mauritanie, aient répondu favorablement à l’invitation de kohler de participer aux discussions de Genève en décembre.
The post Le Conseil de sécurité veut proroger le mandat de la Minurso de six mois appeared first on .
Avec les changements socioéconomiques que vit nos sociétés au 21ème siècle, nulle ne peut négliger l’impact du choix de la source de l’alimentation sur la santé et l’équilibre familiale.
Les études ont démontré un recours de plus en plus important au fast food par les ménages des pays développés à cause de l’augmentation du nombre de femmes sur les lieux de travail. Cette contrainte familiale stressante, imposée par la situation économique et le besoin d’augmenter les budgets pour faire face aux dépenses domestiques de plus en plus importantes, n’est pas sans impact sur la santé des enfants à cause du taux élevé du sucre ajouté et des calories dans les produits contre une valeur nutritionnelle faible.
Les parents doivent trouver l’équation qui préserve à la fois la santé et l’équilibre financier sans oublier l’aspect efficience énergétique de plus en plus important. Changer l’électroménager vers un autre plus efficace est une solution capable de réduire le temps alloué à faire la cuisine (conformément aux contraintes professionnelles des chefs de familles), garantir une alimentation saine (en faisant recours à des repas frais ou faits-maison) et réduire la facture énergétique (en utilisant des équipements écologiques).
L’équipementier électroménager LG a pu trouver le consensus magique entre l’ensemble des aspects cités ci-dessus à travers sa technologie intelligente orientée vers le consommateur. Cette technologie apporte bien plus que de la commodité à l’expérience utilisateur. En s’assurant que chaque appareil fonctionne aussi efficacement que possible, la consommation globale d’énergie est réduite, ce qui permet d’économiser de l’argent tout en réduisant l’impact sur l’environnement. En plus, la connectivité des appareils va optimiser l’expérience culinaire en réduisant le temps d’attente vers un cycle pratique de procédures du choix de la recette à l’accomplissement de la vaisselle et ce en faveur de l’accroissement du temps accordé au repos et à la vie familiale.
Avec une gamme complète de solutions intelligentes, LG dispose d’un appareil connecté pour tous les besoins imaginables, capable de fonctionner avec d’autres appareils LG ThinQ, équipés des solutions d’intelligence artificielle, ainsi qu’avec des appareils intelligents d’Amazon et de Google. LG utilise également le dernier cri en matière de conception ergonomique avec ses réfrigérateurs Door-in-Door améliorant la commodité tout en minimisant les pertes d’air froid.
Une gamme qui fait de la cuisine un espace beau, intelligent, intuitif, optimal, convivial, relaxant et sain.
The post Le pack LG ThinQ Kitchen Solution: Réduire le temps de cuisiner passe par une équation écologique et optimale appeared first on .
ZURICH – La sélection algérienne de football a gagné deux places (67e) au classement mondial du mois d’octobre, publié jeudi par la Fédération internationale (Fifa) sur son site officiel.
Les Verts, qui restent sur une victoire (2-0) et une défaite (1-0) face au Bénin en qualifications de la CAN-2019, pointent au 13e rang au niveau continental derrière la Tunisie (22e), le Sénégal (25e), le Nigeria (44e), la RD Congo (46e), le Maroc (47e), le Cameroun (51e), le Ghana (52e), le Burkina Faso (57e), l’Egypte (58e), la Côte d’Ivoire (64e), la Guinée (65e) et le Mali (66e).
Le Togo, prochain adversaire de la sélection nationale le 18 novembre prochain à Lomé à l’occasion de la 5e journée des qualifications de la CAN-2019, stagne à la 123e position. Le Bénin et la Gambie, qui complètent le groupe D des qualifications, pointent respectivement aux 87e et 173e places.
Dans le haut du classement, la Belgique a pris les commandes, devant la France. L’échange des places entre Angleterre (5e) et Uruguay (6e) est le seul autre mouvement dans le Top 10.
Beaucoup plus loin, Gibraltar (190e) « enregistre la meilleure progression en termes de places (+8) grâce à deux victoires – les premières de son histoire – contre l’Arménie et le Liechtenstein, atteignant du même coup son meilleur classement », écrit la Fifa.
The post Classement Fifa: l’Algérie gagne deux places (67e) appeared first on .
ALGER – La coopération et les échanges dans les domaines de la culture et les arts ont été au menu des discussions menés mardi par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, avec plusieurs de ses homologues africains chargés de la Culture, en marge de la 3e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et les sports, ouverte dimanche à Alger.
Azzedine Mihoubi a évoqué avec son homologue sud-africaine, la vice-ministre des Arts et de la Culture, Makhotso Magdeline Sotyo, les moyens d’élargir les champs de coopération culturelle entre les deux pays, liés par des relations culturelles, historiques et diplomatiques.
« Nous avons évoqué notamment les champs de coopération dans le domaine culturel et l’organisation des manifestations culturelles dans les deux pays », a déclaré M. Mihoubi à l’issue de ses entretiens avec Mme Makhosto Magdeline Sotyo, rappelant que l’Algérie avait célébré cette année le centenaire de la naissance du président sud-africain, Nelson Mandela (1994-1999), figure emblématique de de la lutte anti-apartheid.
Avec le ministre de la Culture et des Arts de la République du Congo Brazzaville, Moyongo Dieudonné, Azzedine Mihoubi a évoqué les volets relatifs à la formation dans les domaines des Beaux-arts et du cinéma entre autres.
Moyongo Dieudonné a déclaré à l’issue de ses entretiens avec M. Mihoubi, que son pays souhaite bénéficier de l’expérience algérienne dans le domaine des Beaux-arts.
Les entretiens avec son homologue malawienne Grace Chiumia Sikitiko ont porté sur l’examen des champs de coopération dans le domaine culturel et la signature prochaine d’un mémorandum d’entente sur la coopération bilatérale.
Azzedine Mihoubi devra poursuivre mercredi ses entretiens avec d’autres ministres chargés de la Culture des Etats membres de l’Union africaine (UA).
La rencontre qui s’inscrit dans le processus de concrétisation des objectifs de l’Agenda 2030 de l’UA, vise la valorisation du patrimoine culturel et la préservation de la diversité culturelle et identitaire du continent.
La réalisation du Musée de l’Afrique, que devra accueillir la « Villa du Traité » d’El Biar (bien culturel classé), sur les hauteurs d’Alger, et la création d’une fédération africaine des droits d’auteurs sont parmi les propositions de l’Algérie adoptées par la 3e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la jeunesse, la culture et les sports qui se poursuit jeudi à Alger.
The post Azzedine Mihoubi s’entretient avec plusieurs de ses homologues africains appeared first on .
ALGER- La déléguée nationale, présidente de l’Instance nationale de la protection et de la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi a annoncé, mercredi à Alger, la mise en place du Réseau de la société civile pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, composé de 30 associations nationales et locales activant dans ce domaine.
Intervenant lors des travaux d’une rencontre sur le réseautage avec la société civile pour la protection de l’enfance, Mme Chorfi a indiqué que ce réseau aura « un rôle important » dans le renforcement du travail de proximité à même de jeter les ponts de coopération entre les différents acteurs en la matière, soulignant que Mme Nouara Saadia Djaafar a été choisie comme présidente d’honneur de ce réseau.
Les membres du réseau avaient déjà participé à plusieurs sessions de formation sur les domaines de la promotion et de la protection de l’enfance organisées récemment par l’Instance, a fait savoir la déléguée nationale, ajoutant que les portes du réseau demeuraient ouvertes et ce pour consolider le travail de terrain dans le domaine de la prise en charge « efficace » de l’enfance notamment en termes de mécanismes de protection à travers la diffusion de la culture du signalement de tout ce qui porte préjudice aux droits de cette frange de la société.
Par ailleurs, la même responsable a fait état de plus de 600 signalements reçus par son instance depuis le lancement du numéro vert 1111 en avril dernier, et de 3.000 à 5.000 appels, majoritairement des demandes d’orientation ou de renseignements relatives à l’enfance ou aux missions de l’instance.
Pour sa part, Mme. Nouara Djaafar a mis en avant le rôle de la société civile dans la mise en oeuvre des politiques et des programmes liées à la promotion de l’enfance par le travail de proximité, insistant sur l’importance de « la coordination des efforts » entre les différents intervenants dans la prise en charge de cette catégorie avec les mécanismes d’évaluation et de suivi.
A cette occasion, la même intervenante a souligné le rôle des associations en matière de sensibilisation et d’accompagnement au profit des différentes catégories, étant » l’intermédiaire » qui assure la liaison avec les pouvoirs publics, « partenaire important » qui contribue à l’identification des besoins et de signalement des préoccupations en vue d’assurer une prise en charge efficace.
Pour leur part, les participants à cette rencontre qui a regroupé des représentants de 60 associations et de quelques départements ministériels en charge de l’enfance, ont préconisé la mise au point de mécanismes de coordination entre l’ONPPE et la société civile, en oeuvrant au développement de l’action préventive et à la mise en place d’un guide pratique en vue d’intervenir dans le domaine de la protection de l’enfance et la consolidation des mécanismes visant l’encouragement d’équipes
composées d’éducateurs au sein des quartiers, la mise en place d’un système informatique, via la création d’un site électronique regroupant les différentes données et les réalisations accomplies dans le domaine de l’enfance en Algérie.
Les participants ont également suggéré d’élaborer des rapports périodiques sur les activités du Réseau de la société civile, lesquels seront soumis, tous les trois mois, à L’ONPPE, l’intensification des campagnes de sensibilisation dans le domaines de l’enfance, outre le renforcement des capacités des associations à travers le soutien aux sessions de formation, en sus de la constitution d’un comité de coordination regroupant des représentants de l’ONPPE et de la société civile en matière de protection de l’enfance.
A signaler que cette rencontre a été organisée par l’ONPPE, en collaboration avec l’Organisation internationale de la réforme pénale pour la région Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA).
The post Installation du Réseau de la société civile pour la promotion et la protection des droits de l’enfant appeared first on .
Écrit par Hamid Bellagha
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz a tenu une séance de travail, doublée d’une conférence de presse à l’endroit des journalistes, curieusement pas très nombreux, et les absents ont toujours tort, pour exposer les grands axes de la politique du groupe et les moyens pour y parvenir.
Arkab Mohamed est un enfant de la boîte, installé le 30 août 2017 à la tête de Sonelgaz en remplacement de Guitouni Mustapha, promu depuis ministre de l’Energie. Pour la circonstance, le P-DG était accompagné de tous les cadres dirigeants de la société, auxquels un discours circonstancié a été développé. Nous n’oublierons pas Telli Achour, président du syndicat de Sonelgaz et du CP, partenaire social. Trois axes de développement ont été retenus par M. Arkab, que ce soit lors de la séance de travail ou pendant la conférence de presse qui a suivi. Le président du groupe a repris à bras-le-corps le premier axe, si cher à ses prédécesseurs : réduire le taux de perte de l’entreprise. Situé à presque 20%, parfois plus, ce taux occasionne des pertes énormes au groupe, malgré tous les efforts qui ont été consentis ces dernières années. «Nous sommes un groupe très important dans le bassin méditerranéen. Le taux de perte pour les géants des fournisseurs d’énergie se situe aux environs des 6%. Nous atteindrons ces 6 %. Mais pour le moment, nous visons un taux de 12 % pour toutes les sociétés, prochainement, et ce n’est pas une mince affaire», dira en substance M. Arkab. Le second axe concernera un autre cheval de bataille du groupe, essentiellement pour la filiale de distribution qu’est la SDC, le recouvrement des impayés. Pour cela une batterie importante de moyens humains et matériels a été mise en œuvre il y a trois années qui consiste à aller jusqu’au client pour récouvrer les factures impayées.
Les ménages, quelques directions étatiques et moult entreprises économiques constituent le gros des mauvais payeurs. Pour l’exemple, les agences d’Aïn M’lila et Aïn Fakroun pesaient dans le décompte de l’ex-SDE, et qui sont actuellement sous l’autorité hiérarchique de la SDC, près de 20 % du manque à gagner, sachant que cette dernière compte près de 100 agences et quelque 4 millions d’abonnés à travers les 16 wilayas de l’Est. Enfin, the last but not the least, le troisième volet abordé par M. Arkab a touché à la réorganisation du groupe Sonelgaz.
Initialement, cette dernière, héritière de l’EGA, était la seule entité qui intervenait à travers tout le territoire algérien par le biais de directions régionales. Puis un groupe éponyme s’est constitué, composé de plusieurs filiales, pour atteindre, au fur et à mesure, une quarantaine. Ce qui a, semble-t-il, créé un frein au développement du groupe, qui commençait à étouffer sous le poids des filiales qui n’étaient pas toutes utiles, faut-il le souligner.
Le recouvrement, cheval de bataille
Pour cela, le groupe a voulu réduire le nombre de ses filiales pour n’en laisser qu’une dizaine, surtout celles des métiers de Sonelgaz, la production, le transport et la distribution. Actuellement, le nombre de filiales est en train d’être réduit progressivement comme le veulent les cadres dirigeants de Sonelgaz, et à leur tête M. Arkab. Le nombre de filiales est actuellement de 13, un nombre encore à réduire pour atteindre les buts et les prévisions du groupe Sonelgaz. Tout cela sous l’œil vigilant du partenaire social représenté par Telli Achour. Ce dernier, de tous les combats du groupe depuis des années, ne voudrait pas que les travailleurs restent en plan à cause d’un développement technique qui pourrait leur nuire. «Le travailleur restera toujours notre raison d’être. Nous protégeons chaque jour nos travailleurs en essayant de parfaire une grille de salaires à la mesure des efforts consentis. Nous ne voulons pas non plus que nos travailleurs et cadres ratent le train de la modernité, puisque nous prévoyons de faire des formations à partir de janvier 2019 pour 4 000 travailleurs.
Pour leur confort et santé, nous prévoyons aussi de renforcer les 53 centres de soins qui existent, tout en créant dans un avenir très proche 4 cliniques médicales modernes dotées de tous le nécessaire humain et matériel. Je n’oublierais pas les centres de vacances qui vont être rafraichis et agrandis peu-à-peu.» Propos du patron du syndicat de Sonelgaz, très applaudi, comme cela est le cas à chaque prise de parole dans les séances de travail du groupe. M. Arkab, dont c’est la première apparition sur le territoire de l’Est, le plus important dans la distribution en nombre d’abonnés, en chiffre d’affaires et en personnel, devrait tenir de telles séances de travail et de presse régulièrement, c’est l’avis de Telli Achour qui tient à ce que «la presse soit toujours informée de ce qui se passe à Sonelgaz». Rendez-vous est donc pris !
The post Energie: Mohamed Arkab expose les ambitions de Sonelgaz appeared first on .
ALGER- Un collecteur sera réceptionné à la fin de l’année en cours au niveau de Oued Ouchayah (Alger), dans le cadre des efforts visant à faire face aux risques d’inondations dans nombre de communes de la capitale, en attendant le parachèvement du projet de remblayage de ce Oued et sa transformation en voie publique à l’horizon 2020, a indiqué mercredi le chargé des projets au niveau de la direction des Ressources en eau d’Alger, Abdelhakim Alioua.
Lors d’une visite d’inspection de plusieurs projets par les membres de la Commission d’urbanisme et d’habitat à l’Assemblée populaire de wilaya (APW), M. Alioua a fait état de « la réception, en décembre 2018 au niveau de Oued Ouchayah, d’un collecteur dont le taux d’avancement des travaux a atteint 96% », précisant que « ce projet mettra fin au problème d’inondations dans les communes de Birkhadem, Ain Naâdja, Bir Mourad Rais, Hussein Dey (rue Tripoli), Bachdjerrah (Tennis) et Kouba (Appreval) ».
Evoquant le projet de remblayage de Oued Ouchayah pour le transformer en voie publique à l’horizon 2020, le même responsable a indiqué que les travaux enregistrent un taux d’avancement de 40%.
Il a ajouté que le budget alloué au projet collecteur s’élève à 4,15 milliards de DA, alors que celui du remblayage de Oued Ouchayah est de 3,6 milliards de DA, a déclaré M. Alioua.
Concernant les difficultés entravant la réalisation de ces deux projets, le représentant de la direction des Ressources en eau d’Alger a cité les bidonvilles construits au abords du Oued et le problème du jet des déchets solides à l’origine des crues pluviales.
Afin de pallier à ce problème, des sociétés privées ont été chargées de procéder quotidiennement à des opérations de nettoyage pour éviter l’accumulation des déchets solides, a indiqué M. Alioua faisant état du relogement de 400 familles dans des logements décents.
Par ailleurs, la Commission de l’urbanisme et de l’habitat de l’APW d’Alger a effectué une visite d’inspection au au lycée Chahid Kharbouche Hamoud à Dergana et à la station de traitement des eaux usées (STEP) de Reghaia, dont la capacité a été augmentée.
Dans ce contexte, la présidente de la Commission, Kheras Zakia a déclaré que la wilaya d’Alger avait entamé la réalisation de 11 lycées au niveau « des nouvelles citées » pour assurer à l’ensemble des scolarisés des places pédagogiques, expliquant « qu’il manque seulement une assiette pour l’édification du lycée au niveau de la nouvelle citée d’El Hammamet, malgré la disponibilité du budget ».
Concernant les travaux de la deuxième tranche de la STEP de Reghaia, elle a précisé qu’il s’agit d’une extension pour augmenter ses capacités de traitement, notamment avec la construction de nouvelles cités, indiquant que cette station, couvrant les communes de Bordj el Bahri, Bordj el Kiffan, Heuraouas, Rouiba, Reghaia et El Marsa, visait la préservation du Lac de Reghaia.
Cette station, a expliqué Mme. Kheras, prend en charge l’épuration de 90% des déchets émanant des unités industrielles situées à Reghaia pour éviter la pollution de l’environnement, a-t-elle ajouté.
Les eaux épurées sont destinées à « l’irrigation de l’ensemble des espaces verts à travers la wilaya d’Alger », a soutenu M. Alioua.
The post Réception d’un collecteur fin 2018 et du projet de remblayage de Oued Ouchayah d’ici 2020 appeared first on .
K. A.
Lors d’un barrage routier, dressé à hauteur de la RN4, reliant Oran à Oued Tlélat, les éléments de l’escadron de la Sécurité routière de Oued Tlélat ont réussi à mettre la main sur19.500 euros et arrêter un individu impliqué dans cette affaire.Lors de ce contrôle, les gendarmes ont intercepté un véhicule Porsche’ dans lequel ils ont découvert une somme de 12.000 euros, soigneusement, dissimulés et sans aucun reçu de retrait bancaire.
Poursuivant leurs recherches, ils mettent la main sur un sac personnel dans lequel ils découvrent une autre somme de l’ordre de 7.500 euros avec un reçu attestant le retrait bancaire de ces devises. Au total, 19.500 euros ont été saisis et le propriétaire a été arrêté. Une enquête a été ouverte par les services compétents.
The post Axe Oran-Oued Tlelat: Saisie de 19.500 euros et arrestation d’un individu appeared first on .
A. E. A.
A la veille de la Journée nationale du don de sang, le docteur Benteldjoun Salim, chef du service de transfusion sanguine, au CHU de Constantine, a déclaré, hier, que la quantité de sang collectée dans le cadre des opérations de don est soumise à un contrôle médical minutieux et ce, pour être sûr qu’elle est indemne de maladies transmises par le sang. Le contrôle, explique-t-il, consiste à s’assurer que les quantités collectées sont, totalement, indemnes de toute maladie à transmission sanguine, à savoir le Sida, la Syphilis, etc. « Après vient l’opération de séparation du sang en trois catégories, à savoir : une partie pour les plaquettes, une autre pour le plasma et enfin les concentrés globulaires (globules rouges), non sans avoir réservé, auparavant, et à part une première quantité destinée au Centre des nouveau-nés. A indiquer que le centre de transfusion sanguine en question, approvisionne, également, par cette matière certaines wilayas de l’est du pays, à l’instar de Sétif et d’Oum El Bouaghi. De même que tous les établissements hospitaliers de la wilaya de Constantine, en plus des établissements de santé privés et ce, en vertu de conventions signées entre les deux parties.« Nous répondons positivement, affirme-t-il, à toutes les demandes de sang qui nous sont adressées par, aussi bien les Etablissements spécialisés publics de Didouche Mourad, la Maternité de Sidi Mabrouk, les Hôpitaux militaire et civil de Ali Mendjeli, les Hôpitaux de Zighoud Youcef, d’El Bir et la Clinique des reins de Daksi Abdessalem. Les quantités demandées, précise-t-il, sont livrées gratuitement pour tous, à l’exception, toutefois, des établissements privés qui ont à payer juste la poche contenant le liquide, mais pas le sang qui demeure gratuit et cela dans le cadre de conventions signées entre les deux parties.
The post Le don de sang sous surveillance appeared first on .
Chems Eddine Chitour
«Passionnée, étais-je à vingt ans, par la stature d’Averroes, cet Ibn Rochd andalou de génie dont l’audace de la pensée a revivifié l’héritage occidental, mais alors que j’avais appris au collège l’anglais, le latin et le grec, comme je demandais en vain à perfectionner mon arabe classique, j’ai dû restreindre mon ambition en me résignant à devenir historienne. En ce sens, le monolinguisme français, institué en Algérie coloniale, tendant à dévaluer nos langues maternelles, nous poussa encore davantage à la quête des origines ».
Assia Djebbar : discours de réception à l’Académie française
La ministre ruandaise Louise Mushikiwabo a été intronisée par « consensus » comme la nouvelle secrétaire générale, Michaelle Jean la secrétaire générale sortante n’a même pas pu défendre son bilan. La Francophonie est entre les mains d’un petit pays anglophone qui a supprimé le français de l’enseignement ! De plus , il ne brille pas sur le chapitre des droits de l’homme ou de l’alternance. Voilà pour la politique et ses desseins impénétrables !
Qu’est ce que la francophonie ?
Le terme francophonie désigne l’ensemble des gouvernements, pays ou instances officielles qui ont en commun l’usage du français dans leurs travaux ou leurs échanges. La carte de la francophonie se confond largement avec celle de l’expansion coloniale française.
Dès le début des années 1960, des chefs d’État, des anciennes colonies françaises, comme le Sénégalais Léopold Senghor,- l’agrégé de grammaire- proposent de regrouper les pays nouvellement indépendants, désireux de poursuivre avec la France des relations fondées sur des affinités culturelles et linguistiques.
La Francophonie naît officiellement en 1970, à la conférence de Niamey.
La francophonie est elle seulement au nom de la realpolitik, une continuation de la Franceafrique ? Ou est-ce, aussi un vecteur culturel universel qui paradoxalement ferme la porte à celles et ceux qui maitrisent de loin la langue de Voltaire au profit , de pays qui n’ont qu’un lointain rapport avec le français .
Abdelkader Kherfouche écrit à ce propos Au cours d’un point de presse organisé au musée copte du Caire le 18 avril, François Hollande a déclaré : « La francophonie n’est pas un cadeau simplement de ceux qui parlent français.
La francophonie c’est un combat, un combat pour des valeurs, un combat pour la culture, un combat pour la diversité » Les mots qu’utilise le président ne sont pas sans rappeler la rhétorique qu’employaient les élites françaises du XIXe siècle pour justifier la colonisation.
La langue française, la langue d’une nation civilisée pour faire sortir le colonisé de sa barbarie primitive, la langue française comme un don « humanitaire et civilisateur » pour reprendre la formule de Jules Ferry.
Comme le rappelle l’écrivaine algérienne d’expression française, ce n’est pas par les œuvres de Pierre de Ronsard ou de Jean Racine que les Algériens sont entrés dans la langue française, c’est la langue française qui est entrée par effraction en Algérie ( ) La langue française était un outil au service de la colonisation.
Une partie des colonisés était formée en français,« la langue des autres, celle des colonisateurs, ses maîtres », la langue de l’école coloniale : Le français donc, celui de l’école, celui de « nos ancêtres, les Gaulois », or ils n’étaient pas « nos ancêtres », et ils n’étaient pas Gaulois ! Mes, nos ancêtres parlaient, ou criaient, ou chantaient en arabe, en berbère, en Ma grand-mère, en arabe, racontait aux enfants autour d’elle, la guerre, les otages, l’incendie des oliviers, à la zaouïa. À l’école française, l’institutrice venue de France racontait Charlemagne, et même Charles Martel à Poitiers confie Assia Djebar dans un poème »(1).
Macron reçoit un prix québécois parodique pour ses propos sur la francophonie
Les «défenseurs grincheux» du français
C’est un fait, et de l’avis de plusieurs spécialistes, la langue française perd du terrain dans le domaine scientifique «l’usage du français dans les sciences tombe en désuétude, la moitié des publications scientifiques est en anglais, seulement 7% en français. Aux Nations unies, le français bataille pour garder son rang: aujourd’hui, seulement 14% des discours sont tenus en français, plus de la moitié le sont en anglais. L’écart entre les deux langues se creuse aussi à l’Union européenne, notamment dans la rédaction des rapports de la Commission, et ce phénomène s’est accentué depuis l’entrée des dix nouveaux pays membres qui parlent plutôt l’anglais. La domination de l’anglais sur les ondes, est aussi avérée. (2)
Promouvoir la francophonie en parlant anglais, le paradoxe n’a pas manqué d’irriter les inconditionnels de la langue française . Après l’injonction vaine en son temps, de Jaques Toubon à parler français, après le prix de la carpette, décernée à ceux qui parlent anglais : « un organisme québécois de défense de la langue française a décerné dimanche un «prix citron» au président français Emmanuel Macron pour des propos défendant son usage occasionnel de l’anglais sur la scène internationale. L’organisme culturel «Impératif français» a choisi le président Macron pour avoir, créé en 1975, Impératif français se décrit comme un «oranisme voué à la promotion de la langue française, de la culture d’expression française et de la francophonie.» Lors de la visite à Paris début mars du Premier ministre québécois, le président Macron avait déclaré ne pas faire partie «des défenseurs grincheux» de la langue française, égratignant au passage les tenants d’une stricte prééminence du français. «lors de la visite du Premier ministre du Québec Philippe Couillard, déclaré vouloir renouveler le logiciel’ de la francophonie en s’inspirant de l’exemple nord-américain’ selon lequel parler l’anglais renforce la francophonie’! Ouf!», écrit cet organisme sur son site ». (3)
La francophonie et l’arabophonie
On pourrait se demander pourquoi l’Algérie veut prendre la défense de la langue arabe en France en lieu et place de plusieurs pays arabes qui sont dans la francophonie. Pourtant l’un des vecteurs de l’acculturation croisée, en l’occurrence la langue arabe , perd elle aussi du terrain en France. Ce que dit Assia Djebbar est important, en ce sens que la langue arabe est consubstantielle de notre personnalité. L’enseignement de la langue arabe est ancien sur le territoire français. Il remonte à l’époque de François 1er. L’agrégation d’arabe fut créée en 1905. A l’époque, l’enseignement de l’arabe était essentiellement lié au phénomène colonial. Durant la période coloniale, la politique «intégro-assimilationniste» de la puissance coloniale fut en grande partie menée contre la langue arabe. Après la décolonisation, la langue arabe continua d’être enseignée et en 1975 le Capes d’arabe fut créé. Depuis, l’arabe semble appelé à connaître un déclin inéluctable. En 2005, la session du Capes d’arabe a été supprimée Pourtant, la langue arabe ne peut pas être considérée comme une langue «rare» puisqu’elle est parlée par plus de 250 millions d’individus dans le monde et qu’elle est la langue officielle de plus de vingt pays (.. ;) L’éducation nationale en France considère que l’arabe est une langue étrangère alors qu’elle fait partie intégrante du patrimoine culturel de millions de Français. Elle est usitée dans les familles, dans les cages d’escaliers, dans les quartiers. Elle domine dans les banlieues, dans les prisons. Pourtant, elle n’est pas enseignée à l’école primaire, elle est marginalisée au lycée. L’arabe en France est la langue des sous-scolarisés et des savants.»(3)
Etat des lieux de l’usage du français en Algérie
Avant 1962 l’enseignement du français à dose homéopathique faisait que les Algériens étaient des voleurs de feu selon l’élégante expression de Jean Amrouche. Ce fut pour nous la la langue du roumi mais aussi la langue pain On dit que les Algériens sont comme monsieur Jourdain ils font de la prose sans le savoir, ils «font de la francophonie» sans le savoir. Ils contribuent efficacement au rayonnement de la langue française sans y émarger ou attendre un quelconque subside. Les Algériens font autant pour la diffusion de la langue française -belle langue au demeurant- que plusieurs pays faisant partie de la liste des pays francophones sans plus mais qui, au premier vent défavorable, tournent casaque, comme c’est le cas des pays de l’Est ou des pays anglophones. L’usage du français véritable butin de guerre pour Kateb Yacine que nous avons préservé sans réciprocité est quotidien. C’est un lieu commun que de dire que l’Algérie est le deuxième pays francophone. Qu’est-ce que cela veut dire au juste? C’est d’abord l’enseignement du français depuis l’indépendance d’une façon intensive avec des fortunes diverses mais tout de même déterminée à telle enseigne qu’il y avait à l’indépendance moins de cent mille francophones- il y a de nos jours plus de 12 millions – d’autres sources parlent d’un tiers des Algériens- qui, d’une façon ou d’une autre, parlent le français de Voltaire . C’est le rai, le cinéma Ce sont des centaines de mots arabes notamment algériens qui sont passés dans la cagnotte de la langue française..
La génération de l’indépendance qui a été acculturée à son corps défendant s’était faite un point d’honneur d’être partout autant que possible malgré tous les obstacles, à l’école ou au lycée, la première notamment en orthographe et en mathématiques. En discutant avec des collègues universitaires français il m’est arrivé de les reprendre gentiment quand ils se prenaient les pieds dans des subjonctifs pas commodes. J’étais étonné de leurs « insuffisances » et ils étaient étonnés de constater que l’enseignant des sciences dures, paléo-bougnoule que j’étais, venu du plus profond du bled se permettait de leur apprendre la fameuse poésie de Malherbes : « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses l’espace d’un matin » ou encore la belle poésie la ballade des pendus de François Villon Nous sommes à nous demander, en le paraphrasant mais où est la langue d’antan ? La Révolution de 1789 nous a accompagnés par le vent de liberté qu’elle avait déclenché. Bien plus tard au collège nous récitions le Chant des Partisans pendant que les valeureux moudjahid se battaient pour arracher l’indépendance du pays . Bref tout a été fait par le pouvoir colonial pour magnifier la langue française, l’histoire de France et faire apparaitre les indigènes que nous étions comme des êtres in-civilisés. Il nous fallait cependant nous battre avec les armes de la colonisation pour avoir des chances d’émerger après un parcours du combattant à travers les interstices de tolérance du pouvoir colonial
Les humains dit on ne sont pas seulement eux-mêmes , ils sont aussi le milieu où ils sont nés , le foyer ou la chaumière où ils ont appris à faire les premiers pas, les contes qu’ils ont entendus de leurs grands-mères, les poètes qu’ils ont lus les auteurs qui ont bercé leurs enfances au point de les mettre sur des piédestaux comme ce fut en l’occurrence les auteurs du Moyen âge au XIXe siècle qui ont bercé notre enfance, notamment décrits dans le Lagarde et Michard C’est enfin les instituteurs « ces hussards noirs de la République » Ces instituteurs, on ne le rendra jamais assez justice pour avoir traversé le no man’s land qui nous séparait des européens d’Algérie Ils nous ont appris outre le bon usage du français, le bel usage du français.
La francophonie du XXIe siècle entre l’Algérie et la France
La France apprécie-t-elle à sa juste mesure l’apport inconditionnel des millions d’Algériennes et d’Algériens qui, qu’on le veuille ou non, font plus pour la langue française que des dizaines de pays qui émargent au râtelier de la Francophonie ? Il faudra bien qu’un jour «on rende à César ce qui appartient à César», en reconnaissant à l’Algérie un rôle majeur dans la diffusion du français.
C’est toute la littérature algérienne d’expression française, c’est une cinquantaine de quotidiens francophones, c’est 80% des vols des Algériens vers la France, c’est des milliards de dollars pour le tourisme c’est enfin le marché algérien qui fait que la France est le deuxième partenaire depuis l’indépendance malgré toutes les vicissitudes. Quand on parle français, on consomme français, on roule français et ceci malgré la mondialisation. De la même manière, la culture francophone est toujours prégnante, notamment dans la fonction publique que nous avons héritée pour le meilleur et pour le pire, la littérature, musique, arts plastiques, cinéma, la mode vestimentaire.
Enfin, il ne faut pas cacher la réalité; des dizaines de milliers d’universitaires, ingénieurs, médecins s’installent en France, participant de ce fait au dynamisme scientifique de la France et ceci sans que la France n’ait déboursé un maravédi à l’Algérie qu’il faut rappeler et les normes de l’Unesco l’attestent, près de 100.000 dollars pour la formation d’un universitaire. Mieux encore, l’Algérie participe enfin à l’enrichissement de la langue française en y apportant de nouveaux mots qui ont été adoptés. Cette acculturation croisée est peut-être un signe que la vitalité d’une langue a besoin de sang exogène pour conjurer son dépérissement. Malgré cela, la France des arts, des armes et des lois selon du Bellay fait une sélection incompréhensible. Il nous parait qu’il est plus facile d’obtenir un visa commercial qu’un visa pour les intellectuels, notamment les enseignants.
Tout d’abord et pour toutes les raisons, deuxième pays francophone, pays arabophone et amazighophone, l’Algérie ne peut pas et ne devrait pas de mon point de vue être traitée comme les autres pays pour ce qu’elle fait pour la langue française En tant qu’universitaires qui, pendant des dizaines d’années, avons enseigné en français, nous sommes nombreux à penser que la France doit développer une relation spéciale avec l’Algérie au nom de l’histoire des liens de sang tissés, du sang versé sans rapport dominant dominé mais avec une parole désarmée et une réelle volonté de faire un aggiornamento de notre histoire commune pour la reconnaissance du fait que la colonisation ne fut pas un long fleuve tranquille
La « reconnaissance objective» de l’Algérie pour la France passe par la résolution des contentieux en premier lieu, la restitution sans condition des restes des patriotes algériens qui sont entreposés dans les musées de France et de Navarre, C’est aussi la mémoire constituée par toutes archives qui contribueront certainement à la sérénité des relations , c’est enfin cette diaspora trait d’union qui peut être un vecteur de stabilité et vivification de la langue dans une acculturation apaisée
Un signe fort et symbolique serait celui de la mise en place d’une grande bibliothèque numérique qui contribuerai ce faisant à l’apaisement des mémoires, par la restitution sous une forme ou une autre des fonds d’archives .
Souvenons nous ! Quand Mitterrand a inauguré la Bibliothèque d’Alexandrie, les députés égyptiens anglophones qui se sont fait traduire son discours l’ont acclamé debout Pour rappel il faut bien le dire que l’armée d’invasion a brûlé en 1837 la bibliothèque de Sidi Hammouda Constantine et comme rapporté par Adrien Berbrugger : « chaque soldat voulait avoir «son Coran» et que faute de bois, on allumait le feu avec les ouvrages. » .Dans le même ordre du plaidoyer il est utile de rappeler qu’un matin de juin 1962 , le cadeau de l’OAS a pris la forme d’un gigantesque incendie. Ce furent 600.000 ouvrages de la Bibliothèque d’Alger dont certains uniques, qui furent dévorés par le feu.
Si on y ajoute la mise en place d’une présence culturelle digne de ce nom en France dans sa double dimension arabe et amazighe, rien ne s’opposerait alors de mon point de vue à l’acceptation par l’Algérie de donner la pleine mesure de son talent au sein de la Francophonie.
Cependant et pour terminer la question qui se pose est la suivante : La francophonie devra t-elle continuer à être une sorte de « françafrique » par d’autres moyens ? Ou doit elle s’affranchir du passé pour aller vers l’universel ? De notre point de vue si elle veut perdurer la francophonie ne doit pas se départir de sa fonction culturelle qui devrait sans condescendance favoriser le dialogue des cultures qui peuvent s’exprimer en langue française tout en favorisant une altérité croisée par un accueil bienveillant des autres expressions linguistiques.
The post La francophonie patrimoine universel ou françafrique par d’autres moyens ? appeared first on .
K. Assia
C’est en présence du wali d’Oran, M. Mouloud Chérifi, du P/APW, du P/APC d’Oran, du chef de la Sûreté d’Oran le divisionnaire Boumesbah Abdelmalek, des Autorités civiles, des médias et des retraités de ce corps sécuritaire qu’a été célébrée, avant-hier, au siège de la Sûreté d’Oran, la Journée nationale de la Presse qui coïncide avec le 22 octobre de chaque année. Une occasion pour le commissaire Arioua chargé de la Communication de lire le message du DGSN, le colonel Lahbiri Mustapha, dans lequel il félicite la corporation pour tous les efforts déployés, dans l’exercice de leurs fonctions et leur rôle dans le développement socio-économique du pays. Il souligne, également, l’intérêt accordé par l’institution quant à la consolidation des liens et du rapprochement entre la police et le citoyen, la police et la presse, en rappelant, ainsi, l’une des missions de la police algérienne et qui est d’offrir un travail de sécurité qualifié. Prenant la parole, le chef de la Sûreté d’Oran a tenu à féliciter la presse pour tout le travail accompli afin d’éclairer l’opinion publique. Pour sa part, le wali d’Oran a mis en exergue le message fort du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la célébration de cette journée, en soulignant ainsi les efforts consentis par les services de la police et de la gendarmerie, dans le renforcement de la sécurité des biens et des personnes.En saluant les efforts et les sacrifices des générations successives de journalistes, le wali a mis l’accent sur la nécessité de dire la vérité et être toujours du côté de la vérité. Des cadeaux ont été offerts à la famille de la presse nationale et une collation leur a été offerte.
The post Sûreté de la wilaya d’Oran: Une cérémonie en l’honneur de la Presse appeared first on .
J. Boukraâ
Dans le cadre des dispositions prises par la CASNOS pour expliquer aux hommes de loi, toutes les facilitations et les offres de la Caisse, notamment une couverture tous azimuts, en l’occurrence la carte Chifa’ , une journée de sensibilisation et d’information a été organisée, hier, à la Cour d’Oran, animée par des cadres de la CASNOS. La rencontre était une occasion pour éclaircir les procédures et les avantages de la carte Chifa’.En Effet, il s’avère que le nombre des avocats et huissiers de justice, débiteurs de cotisations auprès de la Sécurité sociale demeure encore très minime par rapport aux autres travailleurs des professions libérales. Selon les chiffres communiqués par la CASNOS sur un total de quelque 2.500 avocats recensés, près de 800 sont affiliés à la caisse. Le fait de cotiser donne tous les droits à non seulement pour la personne qui cotise mais aussi pour tous les ayants-droit. Rappelons que la Caisse nationale de la Sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) d’Oran a enregistré un chiffre de 307 milliards de centimes, en 2017, et 163 milliards de centimes durant les 3 premiers mois de cette année, en ce qui concerne les recettes de cotisations, enregistrant par la même occasion, quelque 7.000 nouveaux matricules, en 2017.
Actuellement la CASNOS compte plus de 107.000 affiliés, dont plus de 43.000 cotisants, contre 37.000 cotisants en 2016. La CASNOS a dépensé, en termes de prestations quelque 210 milliards de centimes, en 2017, dont 109 milliards pour le paiement des pensions de quelque 12.000 retraités.
The post Journée d’information de la CASNOS à la Cour d’Oran: Pour une plus grande adhésion des hommes de loi appeared first on .
Mahi Ahmed
Les droits des étudiants à la sécurité sociale a suscité une campagne d’information et de sensibilisation organisée par la CNAS à leur profit sous le thème de «La sécurité sociale vous accompagne durant votre parcours universitaire». Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale qui touche l’ensemble des établissements universitaires du territoire national a permis à la CNAS de réserver un espace d’information permettant aux étudiants de s’informer sur les procédures d’affiliation à la sécurité sociale.Des communications ont été présentées au centre universitaire «Ahmed-Zabana» par des cadres de la CNAS durant cette manifestation pour informer les étudiants sur leurs droits et obligations en matière de sécurité sociale, notamment les procédures législatives prévues par la réglementation en vigueur qui leur permet d’avoir la qualité d’assuré social et de bénéficier des prestations d’assurance maladie et des accidents de travail. L’événement était aussi l’occasion d’inviter les étudiants ayant déposé de la carte Chifa à se rapprocher des agences CNAS pour les retirer. Il faut noter que 8549 étudiants sont déjà affiliés à la sécurité sociale dans la wilaya de Relizane.
The post Relizane: La CNAS sensibilise les étudiants appeared first on .
Khaled Boumediene
Avec 13.000 nouveaux cas détectés chaque année en Algérie et environ 3.500 femmes qui décèdent par an, le cancer du sein est le plus répandu chez la femme et le plus meurtrier. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein se guérit à 80% selon les spécialistes.D’où l’intérêt de la journée d’information et de sensibilisation organisée hier au palais de la culture Abdelkrim-Dali par la direction de la santé et de la population (DSP) de Tlemcen à l’occasion de la campagne Octobre Rose. A l’ouverture de cette journée, le DSP de Tlemcen, M. Beghdous Abdelkader, a d’emblée souligné que «l’objectif de cette journée est de tirer la sonnette d’alarme sur cette maladie, en évolution sans précédent dans notre pays, et rappeler l’importance de la sensibilisation des femmes sur le dépistage précoce. Nos personnels médicaux se mobilisent aussi tout au long de l’année pour prendre en charge, au mieux, le cancer du sein avant et après l’ablation du sein dans l’unité d’oncologie et au service de gynécologie de l’EHS mère et enfant, ou au service d’oncologie médicale qui prend en charge les femmes atteintes du cancer de sein par chimiothérapie. Le centre de lutte contre le cancer de Chetouane prend aussi en charge les femmes atteintes du cancer du sein par la radiothérapie.
Aujourd’hui, cette maladie n’est plus une fatalité, elle est même devenue une maladie normale dans notre pays, et ce grâce aux nouvelles structures de lutte contre le cancer, et nouveaux équipements de dernière génération mis en place ces dernières années par l’Etat, conformément au programme national anti-cancer adopté par le Président de la République pour une prise en charge effective du cancer». «Près de 60% de médicaments anti-cancer de la pharmacie nationale des hôpitaux sont destinés aux malades atteints du cancer». Il faut dire que tous les spécialistes intervenant dans cette rencontre scientifique qui a connu une grande affluence de médecins, paramédicaux et associations activant dans ce domaine, ont été unanimes à souligner que seuls la prévention, le dépistage précoce et les campagnes d’information et de sensibilisation en faveur des femmes notamment rurales peuvent venir à bout de cette maladie qui touche les femmes de tout âge. Toutes les thématiques présentées par K. Henaoui (médecin spécialiste en épidémiologie au CHU Tlemcen), Dr R. Benhabib (médecin spécialiste en gynéco-obstétrique à l’EHS mère-enfant de Tlemcen), Pr.S. Ghomari et Dr L. Belbachir (service d’oncologie médicale au CHU Tlemcen faculté de médecine et du laboratoire Toxicomed de l’université de Tlemcen, Association ensemble contre le cancer), Dr Yakoubi Cheikh (médecin spécialiste en radiothérapie au CLCC de Tlemcen), Mme Benosmane (psychologue au CHU Tlemcen), et Mme MAHI (sage-femme à l’EPSP Tlemcen), ont convergé sur la valorisation de la bonne prise en charge des malades atteintes du cancer du sein, la promotion, la prévention et le dépistage précoce de la maladie, la prise en charge psychologique, la maîtrise des méthodes de traitement moderne à base de radiothérapie et chirurgie de pointe, et sur l’importance du plan de lutte anti-cancer (2015-2019) du cancer du sein. Ils ont au passage exhorté les femmes âgées de 45 à 65 ans à faire des tests périodiques de mammographie, soulignant que ce cancer, à l’instar des autres, est plus visible en âge avancé que chez les sujets jeunes. A noter que des témoignages émouvants ont été faits à la fin de cette journée par de deux femmes atteintes du cancer du sein qui avaient subi une ablation à l’EHS mère et enfant de Tlemcen et à la polyclinique Benhabib.
«Nous avons subi cette intervention chirurgicale d’ablation du sein et aujourd’hui, nous ne ressentons aucune douleur, aucune angoisse. Nous lançons un appel à toutes les femmes de se faire dépister et à recourir à la mammographie avant l’ablation du sein, n’ayez pas peur !», ont-elles dit.
The post Tlemcen: Cancer du sein : les spécialistes insistent sur le dépistage précoce appeared first on .
Khaled Boumediene
Le recteur de l’université de Tlemcen Dr. Djaafour Mustapha, vient de décéder aux premières heures de ce mercredi 24 octobre, après un court mais courageux combat contre le cancer à Tlemcen. La douloureuse nouvelle est tombée comme un couperet lors de la journée d’information et de sensibilisation sur le cancer qui s’est déroulée hier au palais de la culture Abdelkrim-Dali à l’occasion de la campagne «Octobre Rose» où tous les présents ont eu une pieuse pensée pour le défunt. Ce mercredi, partout dans les facultés, écoles supérieures et directions des œuvres universitaires, l’atmosphère était à la tristesse et la consternation. Le wali de Tlemcen qui devait effectuer une visite de travail à la daïra de Ghazaouet a dû annuler sa sortie dès l’annonce de la mauvaise nouvelle.Le défunt était connu et très respecté à l’université et au sein de la société tlemcénienne. Il faut savoir que le défunt, âgé de 53 ans, occupait la fonction de vice-recteur chargé des relations extérieures, de la coopération et des manifestations scientifiques. Il avait succédé le mois de juillet 2015 à M. Ghouali Noureddine, désigné quant à lui directeur central au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le défunt a été enterré après la prière du dohr au cimetière Sidi Senouci, en présence notamment des membres de sa famille, de ses proches, de ses amis, du wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, des autorités civiles et militaires, de cadres du ministère de l’Enseignement supérieur, des recteurs et enseignants de plusieurs universités du pays, et d’une nombreuse foule d’enseignants et d’étudiants.
The post Le recteur de l’Université, Djaafour Mustapha, n’est plus appeared first on .
Belkecir Mohamed
La journée de mardi a été marquée par de nombreux accidents qui se sont produits sur les routes de la wilaya. Le premier a eu lieu à 11h30 dans les environs de Ras El Ain Amirouche dans la daïra de Oggaz. Une collision entre trois véhicules légers qui a fait deux blessés. Le second s’est produit à 13 h sur la RN 91 dans la région de Sebaïhia, daïra de Tighennif, quand une voiture a écrasé un enfant. Le troisième, à 15h, a eu encore pour théâtre la région de Ras El Ain Amirouche, où deux véhicules légers se sont percutés faisant sept blessés. Le quatrième à 17 h 55 a impliqué deux voitures et fait quatre blessés sur le tronçon de Sidi Abdeldjebbar.Enfin, le dernier a fait trois blessés dans une collision entre deux véhicules. Il était 20h40.
The post Mascara: Un mort et 16 blessés dans des accidents de la route appeared first on .
El-Houari Dilmi
«Trois nouvelles Sûretés urbaines seront ouvertes prochainement à Tiaret et Sougueur», a indiqué le chef de la Sûreté de wilaya en marge de la célébration de la Journée nationale de la presse. En effet, le premier responsable de la police a expliqué lors d’une rencontre avec les représentants locaux de la presse nationale que deux Sûretés urbaines seront réalisées dans la nouvelle ville de Z’mala, sur les hauteurs de la ville de Tiaret, et une autre à Sougueur, deuxième plus important centre urbain après le chef-lieu Tiaret. Le chef de la Sûreté de wilaya a également indiqué que la police scientifique a acquis dernièrement des laboratoires mobiles équipés de tous les moyens modernes nécessaires à l’accomplissement, à temps, des missions de l’agent de la police scientifique de manière rapide et efficace dans le traitement de la scène de crime. Montés sur des véhicules Mercedes fabriqués par la Société algérienne de fabrication de véhicules «SAFAV Mercedes-Benz» de Aïn Bouchekif, ces laboratoires, reliés directement à la base de données biométriques, sont à même de permettre aux spécialistes de s’adapter à toutes les scènes de crime qui requièrent l’utilisation de tous les moyens scientifiques, de l’ADN aux preuves numériques, outre l’outil informatique leur permettant de rédiger leur comptes rendus dans de bonnes conditions.The post Tiaret: Ouverture prochaine de trois nouvelles Sûretés urbaines appeared first on .
El-Houari Dilmi
Une jeune femme de 21 ans a été retrouvée sans vie hier matin abandonnée sur le bas-côté de la route entre Medrissa et Ain Dheb, à quelque 50 km au sud de Tiaret, a-t-on appris de source sécuritaire. La victime a été transportée à la morgue de l’hôpital de Aïn Dheb et une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de la mort de la jeune femme.The post Une jeune femme retrouvée morte sur la route appeared first on .