Quatorze (14) personnes ont trouvé la mort et 28 autres ont été blessées dans 13 accidents de la circulation enregistrés ces dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan rendu public samedi par les services de la Protection civile.
Le bilan le plus lourd à été enregistré au niveau de la wilaya d’Oran avec le décès de deux personnes suite à une collision entre deux motocyclistes et un véhicule léger, survenue sur le chemin de wilaya 84, commune d’Ain Turk, précise la même source.
Par ailleurs, une personne est décédée suite à un éboulement de terrain survenu dans une galerie au niveau d’une mine exploitée au lieudit Sidi Omar, commune de Boukaid, dans la wilaya Tissemsilt.
The post Accidents de la route : 14 morts et 28 blessés durant les dernières 48 heures appeared first on .
Le projet de Loi de finances 2019 prévoit des dépenses de fonctionnement de 4.954,47 milliards DA (contre 4.584,46 milliards DA en 2018).
Voici la répartition de ce budget par département ministériel (les chiffres entre parenthèses sont ceux de la Loi de finances 2018). Unité: milliards DA :
– Présidence de la République : 8,22 (7,86)
– Services du Premier ministre : 4,49 (4,45)
– Défense nationale : 1.230 (1.118,3)
– Intérieur et Collectivités locales : 418,4 (425,57)
– Affaires étrangères : 38,06 (35,21)
– Justice : 75,86 (74,54)
– Finances : 86,98 (86,82)
– Energie : 50,8 (50,8)
– Industrie et Mines : 4,72 (4,61)
– Agriculture, dév. rural et pêche : 235,29 (211,81)
– Moudjahidine : 224,96 (225,17)
– Affaires religieuses et Wakfs : 25,28 (25,24)
– Commerce: 18,38 (19,98)
– Ressources en eau : 14,14 (14,01) – Environnement et énergies renouvelables : 2,13 (2,13)
– Travaux publics et transports : 49,96 (25,98)
– Habitat, urbanisme et ville : 16,28 (16,62)
– Education nationale : 709,55 (709,55)
– Enseignement sup. et recherche sc. : 317,33 (313,33)
– Formation et Ens. Professionnel : 47,84 (46,84)
– Travail, emploi et séc. sociale : 153,7 (154,01)
– Tourisme-artisanat : 3,2 (3,15)
– Culture : 15,28 (15,27)
– Solidarité nationale : 67,38 (67,38)
– Relations avec le Parlement : 0,23 (0,23)
– Santé, population et réforme hospitalière : 398,97 (392,16)
– Jeunesse et sports : 35,46 (35,23)
– Communication: 21 (20,7)
– Poste et TIC: 2,31 (2,34)
Sous/Total : 4.276,3 (4.109,48)
– Charges communes : 678,18 (474,98)
TOTAL : 4.954,47 (4.584,46)
The post Répartition du budget de fonctionnement appeared first on .
Le projet de Loi de finances 2019 prévoit des recettes budgétaires de 6.507,9 milliards DA (contre 6.496,58 milliards DA en 2018), composées de 3.793,43 milliards DA de ressources ordinaires (contre 3.688,68 milliards DA en 2018) et de 2.714,47 milliards DA de fiscalité pétrolière (contre 2.807,91 milliards DA en 2018). Les chiffres entre parenthèses sont ceux de la loi de finances 2018.
1- RESSOURCES ORDINAIRES :
1.1. Recettes fiscales:
– Produit de contributions directes : 1.453,91 milliards DA (contre 1.352,71 milliards DA).
– Produits de l’enregistrement et du timbre : 108,54 milliards DA (contre 131,63 milliards DA).
– Produits des impôts divers sur les affaires : 1.120,08 milliards DA (contre 1.091,91 milliards DA).
– Produits des contributions indirectes : 10 milliards DA (contre 10 milliards DA).
– Produits des douanes : 348,87 milliards DA (contre 397,4 milliards DA).
-SOUS-TOTAL: 3.041,42 milliards DA (contre 2.983,7 milliards DA)
1.2. Recettes ordinaires :
– Produits et revenus des domaines : 29 milliards DA (contre 27 milliards DA)
– Produits divers du budget : 123 milliards DA (contre 78 milliards DA)
– Recettes d’ordre : 20 millions DA (contre 20 millions DA)
SOUS-TOTAL : 152 milliards DA (contre 105,02 milliards DA) 1.3. Autres recettes: 600 milliards DA (contre 600 milliards DA)
TOTAL des ressources ordinaires : 3.793, 44 milliards DA (contre 3.688,68 milliards DA)
2- FISCALITE PÉTROLIÈRE : 2.714,47 milliards DA (contre 2.807,91 milliards DA)
TOTAL GÉNÉRAL : 6.507,9 milliards DA (contre 6.496,58 milliards DA).
The post Recettes budgétaires prévues par la Loi de finances 2019 appeared first on .
Le ministre de l’Agriculture, de développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé, samedi depuis El-Oued, les jeunes à investir dans le secteur agricole.
« Il appartient aux jeunes, ceux des régions du Sud du pays notamment, d’investir dans les activités agricoles, aux volets d’élevage animal et végétal, au égard aux potentialités naturelles que renferment ces régions aux importantes ressources hydriques souterraines et vastes surfaces agricoles fertiles », a souligné M. Bouazghi en marge de l’inspection d’une exploitation agricole dans la commune de Ourmes dans le cadre de sa tournée de travail dans la région.
Le ministre a indiqué à cette occasion que « le secteur agricole a connu ces deux dernières décennies un grand essor à la faveur des moyens matériels et facilités administratives prônés par l’Etat en faveur des fellahs, accompagnés de la consécration des enveloppes financières colossales pour soutenir les projets agricoles ».
« Ces montants d’investissement accordés au titre de cette période ont été destinés notamment à l’électrification agricole, l’ouverture des pistes d’accès et la réalisation des projets d’irrigation par conviction que l’agriculture constitue une alternative pour la création de la véritable richesse à même de consolider l’économie nationale hors-hydrocarbures’’, a soutenu le ministre.
M. Bouazghi a fait savoir, à ce titre, que « cinq périmètres agricoles, totalisant 8.000 ha, ont été créés à travers des communes de la wilaya d’El-Oued pour mettre un terme au problème de l’importation des semences de l’étranger », ajoutant que « la stratégie nationale pour la relance du secteur agricole permettra la prise en charge des préoccupations des fellahs, dont notamment l’attribution du foncier agricole ».
Cette exploitation agricole s’étend sur une surface globale de 1.430 ha , exploités par 300 bénéficiaires. La commune de Ourmes compte neuf (9) périmètres agricoles totalisant une surface agricole globale de 5.750 ha, exploités par 1.630 fellahs, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle.
Le ministre de l’agriculture, de développement rural et de la pêche a, au terme, de sa tournée de travail dans la région, présidé une cérémonie de remise de 12 titres d’attribution des terres agricoles aux bénéficiaires dans le cadre de la mise en valeur parmi une centaine de titres prévus pour cette année.
Ces titres portent sur l’attribution d’une surface agricole globale de 500 ha délimités à travers six communes de la wilaya d’El-Oued.
The post Bouazghi appelle les jeunes à investir dans le secteur agricole appeared first on .
Le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) suspend officiellement ses activités à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Dans un communiqué rendu public ce samedi. «Vu le flou qui entoure la gestion de la crise de l’assemblée populaire nationale, le groupe parlementaire du FFS suspend toutes ses activités au sein des instances de l’assemblée», ont annoncé les parlementaires du FFS dans un communiqué rendu public ce samedi. Cependant, le groupe précise que «tout en suivant l’évolution de la situation, les parlementaires du FFS consacreront leurs activités aux sorties sur le terrain à travers les différentes wilayas pour rencontrer les citoyens, être à leur écoute et se solidariser avec les syndicalistes, les militants des droits de l’Homme, les militants victimes d’harcèlements et de poursuites judiciaires d’une manière abusive».
Mehdi Mehenni
The post Le FFS suspend ses activités à l’APN ! appeared first on .
L’ancien capitaine de la sélection d’Algérie, Antar Yahia a réagi aux récentes révélations de Rabah Saâdane concernant le match Algerie – Égypte en demi-finale de la CAN 2010 en Angola.
Dans un Tweet posté dans l’après-midi du 26 octobre par l’ancien capitaine des Verts n’a pas manqué de souligner que Saadane en a soit trop dit ou pas assez.
Antar Yahia a ainsi appelé Rabah Saâdane à dévoiler les noms des personnes responsables du trucage du résultat dudit match, lors duquel la sélection algérienne s’était inclinée sur le score de 4 buts à 0 face à l’Égypte.
The post Antar Yahia réagit aux révélations de Rabah Saâdane sur Twitter ! appeared first on .
La croissance globale du Produit Intérieur Brut (PIB) de l`Algérie a été de 0,7% au 2ème trimestre 2018 par rapport au même trimestre de l’année 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Cependant, la croissance du secteur des hydrocarbures s’est caractérisée par une baisse de 8,2% au 2ème trimestre 2018 comparativement à la même période de 2017.
Ainsi, le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures a été de 2,8% au cours du 2ème trimestre de cette année par rapport à la même période de 2017.
Pour l’ONS, la croissance du PIB hors hydrocarbures reste « appréciable », tirée essentiellement par le secteur agricole.
En effet, le secteur agricole a enregistré une performance soutenue de 8,9% durant le 2ème trimestre 2018 contre 0,7% au 2ème trimestre 2017.
D’autres secteurs ont également participé à cette performance du PIB hors hydrocarbures. Il s’agit, en premier lieu, du secteur du Bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH y compris services et travaux publics pétroliers) qui a réalisé une croissance de 3%.
Une croissance positive a également concerné les secteurs de l’industrie (+2,1%), des services marchands (+2,6%) et des services non marchands (+1,7%), détaille l’Office.
Les Services Marchands sont les Transports et communications, le Commerce, les Services fournis aux entreprises et aux ménages, ainsi que les Hôtels-Cafés-Restaurants.
Quant aux Services Non Marchands, ils concernent les Affaires immobilières, les Services financiers et les Administrations publiques.
En valeurs courantes, le PIB du 2ème trimestre 2018 a connu une croissance importante de 9,3% par rapport à la même période de l’année dernière.
Dans ce sens, la hausse du niveau général des prix au 2ème trimestre 2018 a été de 8,6% contre 3,5% pour la même période de l’année précédente. Cette hausse du déflateur du PIB s’explique essentiellement par la hausse des prix des hydrocarbures.
The post PIB: une croissance de 0,7% au 2ème trimestre 2018 (ONS) appeared first on .
Le verdict devrait servir d’exemple pour les fauteurs de troubles.
Le tribunal correctionnel de Bordj Bou-Arréridj a rendu son verdict à une heure tardive dans la nuit de jeudi à vendredi. Une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA a été prononcée par contumace à l’encontre de quatre supporters bordjiens actuellement en fuite impliqués dans les saccages qui avaient eu lieu vendredi passé au stade du 20-Août de Bordj Bou-Arréridj après la rencontre qui a opposé le CABBA au MCA. Ils sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, détérioration des biens publics et privés et coups et blessures infligés aux agents de l’ordre public ainsi qu’aux joueurs de l’équipe visiteuse. Le juge a également condamné pour les mêmes chefs d’accusation sept autres supporters à deux ans de prison ferme et à une amende de 100 000 DA. Alors que deux autres personnes, le président des supporters et son adjoint, impliqués dans l’acte de vandalisme ont été condamnés à un an de prison ferme et à une amende de 100 000 DA.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA pour chacun des mis en cause, présents à l’audience et 10 ans de prison ferme assortie de 1 000 000 de dinars d’amende.
La défense, à sa tête Me Mouloud Mechakou, a décortiqué les chefs d’accusation et les films vidéo que l’accusation avait présentés. Pour ces avocats, il n’y a aucune preuve qui montre ou inculpe les accusés : “Ce sont des stadiers et deux jeunes qui représentent l’association des supporters”, dira Me Mechakou, qui ajoute que ces personnes ont l’habitude de se retrouver à l’intérieur du stade avant, durant et après le match pour aider et participer à l’organisation du match. “Il est inconcevable qu’un membre de la commission de sécurité du match agisse de la sorte. Ils étaient là pour calmer les supporters à la demande de la police”, précise-t-il, en rappelant à la cour que les plaignants ont tous nié avoir été agressés par ces accusés.
Les autres avocats ont essayé de relever d’autres incohérences dans les faits et les chefs d’accusation en signalant que les accusés sont des pères de famille et qu’il n’y a pas de preuves réelles contre eux, mais juste des suppositions. “Il faut prouver que ces accusés sont coupables. Les victimes n’ont reconnu aucun d’eux et l’accusation n’a fait état d’aucune preuve plausible”, plaide un avocat et ancien arbitre, qui précise que le jugement devrait être orienté vers les origines de ces troubles qui sont les deux gardiens Chaouchi et Chaâl. Il faut noter que tous les joueurs et le staff technique ont retiré leurs plaintes et n’ont demandé aucun dommage ni intérêt.
De son côté, le président du club, M. Kaci-Saïd, cité comme témoin dans l’affaire, a déclaré à la cour qu’ils sont venus aujourd’hui non pas pour mettre ces jeunes en prison, mais pour tourner cette page et espérer que cela ne se reproduira plus.
Pour les supporters bordjiens qui ont apprécié le geste des joueurs, du staff technique et de Kaci-Saïd, cette peine est lourde. “Ils veulent donner l’exemple en sanctionnant les Bordjiens”, disent-ils.
“On se demande pourquoi les autres clubs n’ont pas été sanctionnés, alors que des événements plus graves que ceux-ci ont été enregistrés ?”
Chabane BOUARISSA
The post Des supporters du CABBA lourdement condamnés ! appeared first on .
Pour le syndicat des pharmaciens d’officine, la première cause de ce trafic reste la pénurie de médicaments, qualifiant ceux qui ont investi ce créneau de “trabendistes”.
La deuxième édition du Salon de la pharmacie, de la parapharmacie et du confort au quotidien de l’Ouest (Pharmex) a ouvert ses portes, jeudi dernier et pour trois jours, au Centre des conventions d’Oran. Au menu, sont programmées des communications sur le sujet, à l’image de celle du Pr Nabil Aouffen “Le marché algérien du médicament dans la transition sanitaire” ou encore “Calcul des coûts indirects dans les évaluations pharmaco-économiques”, du Dr Mustapha Chelghoum. Ce salon se déroule alors que l’actualité du médicament en Algérie n’a pas trop évolué depuis des années. Les mêmes causes induisant inévitablement les mêmes conséquences, les problèmes du produit cabas, de la pénurie, du générique et des marges bénéficiaires sont récurrentes.
À ce propos, le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo), Belaroussi Houari, rencontré dans les travées du salon, est revenu sur ces points, indiquant que son syndicat accompagne la politique de la promotion du générique et, partant, la production nationale. “L’objectif étant d’arriver à 70% de la production nationale pour 2019”, précise-t-il. Quant à la marge bénéficiaire des pharmaciens, il explique que le syndicat n’est pas contre, mais qu’elle n’a pas bougé depuis 1998, même s’il existe des incitations de la part des pouvoirs publics aux pharmaciens pour compenser ce manque à gagner par rapport à la marge bénéficiaire concernant les produits génériques. Étant donné que les objectifs assignés sont atteints, le Snapo, dans la crainte de voir ces incitations sauter d’un jour à l’autre, milite pour le décret marge, que son président explique en faisant une analogie avec une fiche de paie. Pour notre interlocuteur, les incitations gouvernementales sont l’équivalent des indemnités d’un salarié qui insiste sur ce point, affirmant que “l’aboutissement du dossier des marges est important pour nous”. Une marge nationale estimée à 20% en moyenne puisqu’en réalité, le pharmacien gagne 20 à 21% sur un médicament au-delà des 200 DA. Quant aux produits cabas, des médicaments qui ne sont pas importés par le circuit officiel, Belaroussi Houari rappelle que son syndicat a toujours dénoncé cette pratique qui représente “un danger qui menace la santé des Algériens”. Pour lui, la première cause de ce trafic reste la pénurie de médicaments, qualifiant ceux qui ont investi cette filière de trabendistes qui ramènent un peu de tout. Quant à savoir la position des pharmaciens qui acceptent quand même de vendre ces médicaments malgré les contrôles des services du ministère de la Santé, il n’hésite pas à les condamner eux aussi. À propos des informations relayées sur les réseaux sociaux sur des médicaments interdits en France et qui se retrouvent en vente en Algérie, il précise que parfois, ce sont des marques connues, sans les citer, mais qu’il existe toujours des risques liés à la contrefaçon puisque les transactions se font en dehors de tout circuit légal, en l’absence de toute traçabilité du produit. Rappelons que, selon le
Dr Yassar Badour, le directeur de Pharmex, cette deuxième édition regroupe 55 exposants et s’inscrit dans la continuité de ce qui a été fait l’an dernier. L’objectif de ce salon, destiné aux professionnels, pharmaciens en premier et médecins en second, est de rapprocher les producteurs des distributeurs des pharmacies de la région.
Saïd OUSSAD
The post Médicaments : alerte aux produits “cabas” ! appeared first on .
Le scrutin pour le renouvellement des délégués syndicaux du complexe sidérurgique El Hadjar (Annaba) s’est déroulé, durant toute la journée de ce dernier jeudi, dans des conditions normales.
Dès 9h du matin, ouverture des locaux abritant les urnes, les 5240 sidérurgistes, que se soit ceux des ateliers, les plus nombreux, ou de l’administration, commençaient à affluer vers les bureaux de vote pour désigner leurs représentants.
Les candidats sont au nombre de 310 ayant satisfait aux critères d’éligibilité pour 107 postes de délégués répartis à travers les 15 sections syndicales.
Le scrutin s’est prolongé jusqu’à 22h pour permettre aux travailleurs postés de s’exprimer au même titre que leurs collègues. Interrogés au sortir des bureaux de vote, des salariés du complexe affirment : «rares ont été les élections marquées par une transparence et un sérieux que celles qui ont eu lieu aujourd’hui. Le complexe était l’otage de groupes d’intérêt qui manipulaient pour leur seul avantage. Ils n’avaient que peu de considération pour les travailleurs.» Ils estiment : «Maintenant que le complexe s’est débarrassé des parasites qui allaient le mener vers un précipice certain, nous devons tous œuvrer pour relever le défi de la production afin de sauver notre outil de travail.»
Ces élections ont été supervisées par l’union locale UGTA, alors que le côté logistique était pris en charge par l’administration.
Pour le secrétaire général de l’union de wilaya UGTA Annaba, Kamel Fritah, «l’affluence constatée durant ces élections contredit les assertions de ceux qui prétendaient une faible participation. Avec des délégués démocratiquement élus, il n’y a pas de raison pour que le complexe n’aille pas de l’avant, de dépasser les moments difficiles qu’il a vécus ces derniers temps».
La réussite de ces élections porte un sérieux coup aux intérêts du sulfureux député Bahaeddine Tliba et de ceux, et ils étaient nombreux, qu’il avait placés ces deux dernières années dans des postes stratégiques au sein de l’usine pour accaparer des avantages faramineux générés par la sous-traitance et autres affaires juteuses.
Parmi ces derniers, figure le secrétaire général non élu du syndicat, Noureddine Amouri. Ils ont manœuvré jusqu’à la dernière minute pour empêcher les élections, sans pour autant réussir.
A. Bouacha
The post Élections syndicales à Sider El Hadjar: Le scrutin s’est déroulé sans encombre appeared first on .
3 093 personnes sont atteintes du cancer dont 895 nouveaux cas ont été enregistrés durant l’année écoulée dans la wilaya de Jijel , affirmé le Dr Khelalef Abdeslem spécialiste en épidémiologie à l’hôpital Saïd-Mejdoub de Taher mercredi à la salle de conférences de la cité administrative.
Organisé par l’association Adwa des personnes atteintes du cancer en coordination avec la Direction de la santé et de la population, le colloque international sur le cancer du sein et de col de l’utérus a comporté des communications animées par entre autres Dr Khelalef Abdeslem, Dr Bouhali Ryma, oncologue à l’hôpital Mohamed Seddik-Benyahia de Jijel, Dr Mekrache chirurgienne dans le même hôpital.
Dans sa communication, Dr Khelalef a affirrmé que le sixième axe du plan de lutte contre le cancer concerne le développement du système de l’information et de communication sur les cancers. Il a tenu à préciser que le travail qu’il va présenter est l’œuvre du docteur Azouza qui était responsable du registre des cancers dans la wilaya de Jijel.
L’orateur a souligné, par ailleurs que le registre est un outil indispensable dans la surveillance épidémiologique de n’importe quelle maladie non transmissible.
Dr Khelalef a ajouté également qu’il a pour objectif de déterminer l’incidence de la prévalence de cette maladie. Poursuivant sa lancée, il a révélé que sur la base de ce registre, la wilaya totalise 3 093 personnes atteintes du cancer dont 56% des femmes et 44% des hommes soulignant que le nombre d’incidence est passé de 590 nouveaux cas en 2014, 723 en 2015, 795 cas en 2016 pour atteindre 985 nouveaux cas l’année dernière. Ce chiffre place la wilaya de Jijel en cinquième position à l’est du pays derrière les wilaya de Constantine, Sétif, Batna et Bordj-Bou-Arréridj soulignant que la moyenne de Jijel qui est de 130/100 000 est supérieure à la moyenne nationale qui est de 119,8 /100 000 en 2015.
Pour cela, l’épidemiologue de l’hôpital Saïd-Mejdoub de Taher a estimé que le cancer est un problème majeur de santé publique. le cancer du sein vient en première position avec 220 nouveaux cas soit un taux de 23% alors que chez les hommes, c’est le cancer de la prostate, suivi par celui des poumons alors qu’à l’échelle nationale, c’est le cancer des poumons qui occupe la première place en matière d’incidence, a ajouté l’intervenant qui n’a pas omis de dire que toutes les communes de la wilaya sont touchées par cette maladie hormis Erraguene et que Taher vient en pole position avec 209 nouveaux cas/100 000.
Le conférencier a énuméré un certain nombre de facteurs qui pourraient augmenter l’incidence citant entre autres le vieillissement de la population, le changement du mode de vie individuel et collectif, le changement du régime alimentaire , la sédentarisation, le tabagisme qui est responsable de 19 cancers et le stress. Il a plaidé pour la pratique de l’activité sportive.
De son côté, le président de la séance, Dr Sioual a longuement étalé sur les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la pris en charge des cancéreux citant au passage la cagnotte destinée à cette prise en charge dans la wilaya de Jijel qui est de l’ordre de 60 milliards de centimes sans, toutefois, omettre de soulever le problème de l’absence de la radiothérapie ce qui contraint 300 cancéreux sur un total de 985 de se déplacer hors wilaya pour se faire soigner.
Le dépistage précoce chez la femme a suscité un riche débat parmi les présents qui ont mis l’accent sur la campagne de sensibilisation dans les régions reculées en vue de toucher la femme rurale hésitante souvent par pudeur. Pour sa part , le président de l’association Adwa Boukriaâ Riad nous a affirmé, en marge de cette rencontre, qu’ils ont déjà sillonné 15 communes dans le cadre de leur campagne de sensibilisation interpellant les responsables locaux pour la réalisation d’un centre de radiothérapie ou au moins juste un accélérateur en vue d’atténuer un tant soi peu le calvaire des déplacements des cancéreux vers Sétif, Alger, Ouargla. Notons enfin que ce colloque a enregistré l’absence du professeur Zitouni Coordinateur national du plan cancer qui devait présenter une communication sur ce plan.
Bouhali Mohammed Cherif
The post Jijel: 300 cancéreux sur un total de 985 se soignent hors wilaya appeared first on .
L’enjeu est de taille. Des milliards de dinars sont en jeu. L’aspect n’est pourtant pas purement financier.
La gestion des œuvres sociales réveille de vieilles luttes de leadership. Pas d’élection, cependant, cette année. Ainsi en a décidé la ministre de l’Education. La commission des œuvres sociales rempile au-delà de son mandat. Les syndicats lui demandent des comptes.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Il aura fallu une réunion de cinq heures pour permettre aux membres de la commission des œuvres sociales de répondre à toutes les interrogations des syndicats. Jeudi, les deux parties se retrouvaient pour la deuxième fois en un mois.
Une réunion qui s’était imposée après la première qui avait laissé les représentants des travailleurs de l’éducation sur leur faim. Ces derniers avaient soulevé beaucoup d’interrogations autour du bilan de la commission des œuvres sociales : comment l’argent avait été géré ? Les membres disposaient-ils de tous les justificatifs ? Jeudi encore, les membres de la commission des œuvres sociales ont dû s’expliquer devant les syndicats. Ces derniers ont pu poser toutes les questions qui leur semblaient importantes.
De son côté, jouant la transparence, la commission s’est dit prête à tout dévoiler, affirmant que si des doutes persistaient quand même sur la bonne gestion des œuvres sociales, il était possible de recourir à la justice.
Pour le moment, aucune action de ce type n’est envisagée mais la grogne est perceptible. La raison ? Le prolongement du mandat de l’actuel bureau qui est arrivé à son terme en juillet dernier. La ministre de l’Education avait décidé en effet en juillet dernier de prolonger le mandat de l’actuel bureau. Pourquoi ? En raison d’une année «exceptionnelle». En quoi l’est-elle ? Faisait-elle allusion à l’imminence de l’élection présidentielle ? Benghabrit n’en dira pas plus. Sa décision n’a pas été du goût de l’ensemble des partenaires sociaux.
Cette politique de fait accompli a, en effet, été à l’origine d’une levée de boucliers. Aujourd’hui encore, rien n’est réglé.
Cela fait deux mois que la commission des œuvres sociales vit une situation de gel de fait. Les raisons ? Pour pouvoir activer légalement, elle est, en effet, tributaire d’une décision de la tutelle. C’est cette dernière qui doit notifier à la commission l’autorisation d’activer en dehors du mandat légal. La décision aurait été signée en septembre sans jamais avoir été notifiée aux membres de la commission. Le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba, avertit que si d’ici la fin du mois, la situation n’est pas débloquée, le syndicat réclamera des élections au plus tard au mois de novembre prochain.
Ce même syndicat continue de réclamer la mise en place de la commission gouvernementale devant établir l’inventaire des œuvres sociales de l’éducation. Un outil de contrôle qui mettrait la commission à l’abri des accusations récurrentes. La décision de mettre sur pied cette commission avait été prise suite au blocage total qu’avait connu la commission des œuvres sociales.
Au cœur d’un scandale, ses activités ont été stoppées pénalisant des millions d’employés du secteur. Les milliards de dinars récoltés chaque année mettent les œuvres sociales, les plus importantes en termes de volume, au cœur de convoitises depuis de longues années déjà.
N. I.
The post Education Nationale: L’enjeu des milliards des œuvres sociales appeared first on .
La 7e édition du semi-marathon d’Alger, organisée hier à l’esplanade de la forêt Bois-des-cars, Dély-Ibrahim, sous le thème : «Bien-être, sport et santé», a connu la participation de pas moins de 850 coureurs.
Ce rendez-vous, qui a regroupé des personnes non affiliées à un club ou une association structurée, a été organisé par l’agence Pro Organisation, en collaboration avec la Fédération algérienne du sport pour tous (FAST). «C’est une véritable fête pour nous. Les autorités locales étaient très contentes de cette édition. Nous avons eu 2 500 inscrits, mais au départ, il y a eu 850 coureurs toutes catégories confondues. Il y a eu des athlètes de 10 nationalités, résidant en Algérie. C’est très important. Je pense que nous avons progressé en matière d’organisation. Les conditions climatiques étaient idéales avec cette belle journée ensoleillée», a affirmé à l’APS Abdelmajid Rezkane, manager général de l’agence. Le semi-marathon d’Alger, disputé sur une distance de 12 km, a été marqué par la participation de toutes les catégories d`âge, aussi bien chez les messieurs que chez les dames. Le coup d`envoi de la course a été donné à proximité de l`Université de Dély-Ibrahim, sur les hauteurs de la capitale. «Il faut préciser que le choix porté sur la distance de 12 km avait pour objectif de permettre à tout le monde de courir et surtout de terminer la course. S’il y avait eu 21 km, la majorité des coureurs auraient certainement trouvé des difficultés. Nous allons réfléchir pour organiser deux épreuves en même temps en vue de la prochaine édition, toujours à Dély-Ibrahim. Notre manifestation va dans intérêt du sport, la jeunesse, et le pays», a-t-il conclu. A la fin de la compétition, le classement a été établi en fonction du sexe et surtout de la catégorie d`âge : 18-30 ans, 31-40 ans, 41-50 ans, 51-60 ans, et 61 ans et plus. Les vainqueurs ont eu droit à un bon d’achat de 10 000 DA chez l’un des sponsors de cet événement, en plus d’un smartphone. Le semi-marathon d’Alger reprend ainsi ses droits après trois années d’arrêt. La précédente édition s’était déroulée le 19 octobre 2015, organisée en solidarité avec les enfants trisomiques.
The post Semi-marathon d’Alger: 850 coureurs présents à la 7e édition ! appeared first on .
Le Moudjahid et ancien ministre, Abdelaziz Maaoui est décédé à l’âge de 89 ans, a-t-on appris vendredi du ministère des Moudjahidine.
Né le 10 avril 1929 à Rabat, le défunt commença son parcours de militant en étant encore étudiant et rallia, suite à la grève des étudiants en 1956, les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN).
Au lendemain de l’indépendance, le défunt occupa plusieurs postes de responsabilité, notamment cadre au ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) sous la direction du feu moudjahid, Abdelhafid Boussouf, ministre du Tourisme dans les années 70 et ambassadeur dans plusieurs pays.
En cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidine a adressé à la famille du défunt et à ses compagnons d’armes ses condoléances les plus attristées.
La dépouille du moudjahid, Abdelaziz Maaoui, sera inhumée ,samedi après la prière du Dohr, au cimetière d’El Aalia.
The post Le Moudjahid et ancien ministre Abelaziz Maaoui n’est plus appeared first on .
Suite à l’élection de Mouad Bouchareb comme nouveau président de l’APN, son parti, le FLN, lui a désigné un successeur à la tête du groupe parlementaire du parti au niveau de l’Assemblée.
Selon une source sûre, c’est le député de Tipasa, le Dr Bouabdellah, qui a été choisi pour ce poste. Il sera installé officiellement demain par le SG du parti.
The post Un successeur pour Bouchareb ?! appeared first on .
Le Conseil national autonome de l’enseignement secondaire et technique, (Cnapeste) risque de paralyser les établissements scolaires, de nouveau. Son bureau d’Alger annonce l’organisation d’un conseil de wilaya extraordinaire, mardi prochain, pour annoncer la forme de sa prochaine action de protestation. Une action qu’il menace de généraliser vers tout le territoire national en l’absence d’une prise en charge de ses préoccupations.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La section d’Alger du Cnapeste, qui a déjà tenu une journée de grève lundi dernier, a décidé d’aller vers de nouvelles actions.
Dans un communiqué rendu public, la section a indiqué que le conseil de wilaya extraordinaire a décidé de donner une nouvelle forme à son mouvement de protestation. Une action qui sera décidée et annoncée mardi prochain lors d’un nouveau conseil extraordinaire de wilaya. Cependant, le mouvement risque de se généraliser, a déjà menacé le chargé de communication du Cnapest.
Messaoud Boudiba n’exclut pas de déclencher un mouvement de protestation national pour obliger la tutelle à prendre en charge les revendications soulevées par le bureau d’Alger.
«Si le ministère de l’Education ne répond pas favorablement aux préoccupations de la section d’Alger, nous allons généraliser le débrayage comme nous l’avons fait l’année dernière, suite à la grève déclenchée par nos confrères de la wilaya de Blida et qui a paralyser, ensuite, l’ensemble des établissements scolaires du pays», menace le coordonnateur national du Cnapest.
Le syndicat dénonce, entre autre, les décisions «unilatérales et irresponsables» de la tutelle. D’ailleurs, le Cnapest refuse de se soumettre à la décision de la ministre de l’Education de donner des cours de remédiation les samedis et mardis après-midi. Pourtant, le ministère de l’Education ne compte pas revenir sur sa décision.
La note adressée aux directeurs de l’éducation de wilaya ne laisse pas le choix aux enseignants. Pourtant, les syndicats estiment que rien ne peut les obliger à travailler durant les jours de repos. A défaut, ils proposent une rémunération conséquente de ces cours.
La ministre de l’Education, qui refuse le chantage, sera-t-elle dans l’obligation de répondre à la demande des syndicats ? Nouria Benghabrit sera, du moins, amenée à négocier avec les syndicats qui menacent de déclencher des mouvements de grève en novembre, après la semaine des vacances scolaires programmée à partir de mercredi prochain.
Les différents syndicats ont, en effet, prévu de tenir leurs conseils nationaux vers la fin de ce mois. Ils comptent mettre la pression sur la tutelle, principalement, pour ouvrir le dossier du statut particulier et trouver une solution au dossier des œuvres sociales.
La commission de gestion des œuvres sociales, qui s’est réunie, une seconde fois, jeudi dernier, avec les syndicats, ne semble pas avoir convaincu davantage.
La ministre de l’Education a décidé du prolongement de son mandat pour gérer les affaires courantes en attendant les prochaines élections.
Certains syndicats demandent le gel pur et simple du mandat de la commission et l’organisation d’un nouveau référendum. Ce qui est hors de question pour Benghabrit, pour le moment.
La ministre de tutelle ne rejette pas la proposition à condition que les syndicats prennent rendez-vous pour ce nouveau référendum vers la fin de l’année scolaire en cours.
S. A.
The post Le Cnapeste mobilise ses troupes ! appeared first on .
Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,2 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée vendredi à 19h30 dans la wilaya de Batna, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L’épicentre de cette secousse a été localisé à 11 km au nord de Aïn Touta (Wilaya de Batna), précise la même source.
The post Nouvelle secousse tellurique à Batna ! appeared first on .
La patronne du PT considère que l’issue doit être démocratique où le peuple doit s’exprimer démocratiquement et dans la transparence.
Devant les élus locaux du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a mis l’accent sur la crise qui taraude l’Assemblée populaire nationale (APN). «Le président de la République doit recourir à la dissolution de l’Assemblée et entamer un nouveau processus politique qui consiste à appeler aux élections législatives et une Assemblée constituante nationale en même temps», a souligné la première responsable du Parti des travailleurs.
C’est la première fois que Hanoune use de ce discours quant au sort de la crise de l’Assemblée populaire nationale en appelant à la dissolution de cette dernière. Pour Louisa Hanoune cette démarche est «une occasion pour sauver le pays des risques et les dangers qui la guettent que ce soit au plan interne ou externe. Seule la dissolution de cette Assemblée et aller vers une élection anticipée qui concerne cette assemblée et une constituante sont en mesure de sauver le pays et la nation algérienne», a-t-elle martelé.
La patronne du PT considère que l’issue doit être démocratique où le peuple doit s’exprimer démocratiquement et dans la transparence en respectant son choix souverain. Pour elle, la crise qui prévaut au niveau de l’hémicycle est «une preuve que le système politique en place est incapable de trouver des issues et des solutions à la crise globale qui caractérise l’Etat et la société. Cette situation de crise ouvre la porte du pays vers l’inconnu», a-t-elle estimé.
Hanoune a abordé la question des grèves que connaissent certains lycées de la Kabylie, dans ce sens la secrétaire générale du PT a indiqué que «les provocations et les intimidations doivent cesser.
La langue amazighe et une langue nationale et officielle, et c’est normal que cette langue doit être enseignée obligatoirement au niveau national, surtout dans les deux paliers essentiels à savoir le primaire et le moyen», et d’ajouter qu’«il n’est pas normal que les parents d’élèves des autres wilayas exigent de leurs enfants que tamazight doit être facultative, tamazight n’est pas une langue étrangère comme le français ou l’anglais, c’est une langue maternelle de ce pays, elle doit être obligatoire», a asséné Louisa Hanoune.
Hanoune a soutenu lors de sa conférence la réforme du secteur de l’éducation menée par la ministre en place Nouria Benghebrit, mais elle a exigé que «le budget soit alloué à l’enseignement de cette langue nationale et officielle pour sa généralisation», a-t-elle expliqué. Toujours dans le même registre, la première responsable a exhorté les pouvoirs publics d’intervenir pour mettre un terme aux voix de la discorde et qui attisent le peuple sur des questions sensibles. L’allusion est faite à Naïma Salhi, députée et présidente d’un micro-parti qui a brillé ces derniers temps dans des attaques frontales contre tamazight et les populations de la Kabylie. Elle a appelé à la vigilance et aussi à l’intervention de l’Etat pour user de droit constitutionnel contre ceux et celles qui font dans la division et la discorde contre l’identité du peuple et de tamazight.
The post Hanoune appelle à la dissolution de l’APN ! appeared first on .
En réaction aux informations selon lesquelles le Parlement européen a condamné le royaume d’Arabie saoudite à la suite du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi et appelé à un embargo sur les armes à destination de ce pays. Le président français Emmanuel Macron s’est prononcé contre l’arrêt des exportations d’armes en Arabie saoudite « C’est pure démagogie que de dire d’arrêter les ventes d’armes», a-t-il déclaré. Les ventes d’armes n’ont «rien à voir avec Jamal Khashoggi, il ne faut pas tout confondre», a lancé le président français, lors d’une conférence de presse à Bratislava.
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a confirmé vendredi à Prague que Berlin n’allait pas fournir d’armes à l’Arabie saoudite tant que les dessous du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi n’étaient pas éclaircis. « Nous allons naturellement parler au sein de l’Union européenne pour savoir comment nous voyons nos démarches ultérieures», a-t-elle précisé.
Amnesty International a également condamné Ryad, c’est ce que a déclaré Covadonga de la Campa, directrice par intérim du Bureau européen (Amnesty International) « Le récent meurtre de Jamal Khashoggi a mis en évidence les limites de la diplomatie silencieuse face à un mépris net et prolongé pour les droits humains. Amnesty International a constaté des dizaines d’attaques illégales commises par la coalition que dirige l’Arabie saoudite au Yémen, dont des frappes aériennes disproportionnées et menées sans discrimination qui ont tué et blessé des civils et détruit de très nombreux logements, écoles, hôpitaux, marchés et mosquées. Au vu des éléments montrant clairement que des armes pourraient être utilisées pour commettre de graves violations au Yémen, tous les États exportateurs d’armes doivent suspendre les transferts d’armes à destination de l’Arabie saoudite et des membres de sa coalition.»
The post Embargo sur les armes à destination de l’Arabie saoudite : Macron accuse implicitement Merkel de « démagogie » appeared first on .
Le ministre du Commerce, Saïd Djellab a affirmé, lors de sa visite à la Zone franche de Nouadhibou (ZFN), que celle-ci figure parmi les mécanismes à même d’impulser les relations économiques entre les deux pays.
S’exprimant lors d’une visite d’inspection effectuée jeudi, en compagnie du président la ZFN, M. Mohamed Ould Daf, à plusieurs centres vitaux et structures industrielles et de production, M. Djellab a précisé que cette visite était l’opportunité de s’enquérir des potentialités offertes à l’investissement et au partenariat entre les opérateurs des deux pays.
Etaient présents à cette visite, l’ambassadeur algérien en Mauritanie et une importante délégation composée de responsables de la zone et d’hommes d’affaires des deux pays.
Lire aussi: Foire des produits algériens à Nouakchott: plusieurs accords de partenariat signés
« Tous les mécanismes sont réunis pour impulser la coopération économique bilatérale », d’autant que la zone franche dispose d’un réseau routier qui s’étend vers plusieurs pays africains, qui lui sert de plateforme logistique pour la commercialisation des marchandises. (Djellab)
Il faut élaborer une étude sur tous les mécanismes disponibles au niveau de la ZFN et du poste frontalier, en vue de favoriser la compétitivité des produits algériens et l’investissement de manière à investir le marché de l’Afrique de l’ouest, a-t-il estimé.
Les discussions avec les responsables mauritaniens ont mis en exergue l’intégration économique et les importantes potentialités existantes en matière de coopération bilatérale, a-t-il ajouté.
« Nous œuvrons aujourd’hui dans un cadre légal et législatif à ajuster ces mécanismes et amorcer un départ prometteur », a-t-il dit, soulignant qu’il faut œuvrer d’arrache-pied à concrétiser ces aspirations.
Concernant les investissements touristiques dans la ZFN, le ministre a déclaré que les opérateurs avaient pris connaissance des opportunités offertes dans le domaine du tourisme notamment des industries manufacturières, ajoutant que le conseil d’affaires algéro-mauritanien procèdera à la coordination des efforts à cet effet.
L’autorité de la zone franche compte construire un nouveau port à vocation commerciale, en attendant l’aménagement de l’ancien port destiné à la pêche. Ces ports vont relier la ZFN au Mali, Burkina-Faso, Niger, Sénégal et à d’autres pays.
La ZFN offre de meilleures conditions aux pratiques commerciales, tant fiscales que douanières, outre les prestations portuaires, routières et électriques.
Pour sa part, le président de la ZFN a indiqué que cette visite intervenait en consécration de la décision des deux gouvernements frères relative à l’ouverture du poste frontalier pour la promotion de la coopération bilatérale.
L’intégration économique entre les deux pays peut être consolidée, à travers l’exportation d’importants produits halieutiques à partir de Nouadhibou vers le marché algérien, a souligné M. Ould Daf, ajoutant que la zone aspire à attirer les investissements algériens en matière de petites et moyennes industries manufacturières.
Ces investissements peuvent prospérer au sein du marché de Nouadhibou, qui constitue un marché local et une plateforme pour réexporter les produits vers les marchés proches de la Mauritanie dont ceux ne disposant pas d’accès maritime comme le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal et le Niger.
Résidant en Mauritanie depuis 17 ans et premier opérateur économique algérien agrée par l’autorité de Nouadhibou à investir dans la zone franche, M. Hocine Chaoui a dit que les opportunités qui s’offrent aux opérateurs algériens sont motivantes et prometteuses, appelant les opérateurs algériens à s’engager dans l’exportation vers le marché africain.
Djellab et la délégation l’accompagnant ont visité le siège de la société nationale industrielle et minière de Mauritanie à Nouadhibou, la société sidérurgique de Mauritanie et le port de Nouadhibou.
The post Algérie-Mauritanie: la Zone franche de Nouadhibou est à même d’impulser les relations économiques appeared first on .