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Mondial de Paris 2018 : Nouveaux détails de la Skoda Kodiaq RS

Thu, 09/13/2018 - 23:19

Skoda dévoile plusieurs détails sur son nouveau KODIAQ RS avant la présentation mondiale officielle de ce SUV hautes performances à l’occasion du Salon de l’Automobile de Paris 2018 en octobre.

Dans une vidéo, Skoda donne un aperçu des phares Full LED à effet cristallin de série, du Virtual Cockpit et de la nouvelle fonction Dynamic Sound Boost, une première chez la marque, qui utilise les données des systèmes électroniques embarqués du véhicule et modifie et intensifie le son du moteur en fonction du mode de conduite sélectionné.

SUV 7 places le plus rapide sur le Nürburgring, le Kodiaq RS est le premier SUV de la marque à faire partie de la division sportive marquant son arrivée avec l’inauguration du nouveau logo RS de Skoda. Le SUV dynamique porte ainsi plusieurs logos, dont un sur sa calandre. Ici, « v » représente la victoire ; le rouge symbolise la sportivité et le pouvoir de la famille RS.

Disponible en option avec sept sièges, le Kodiaq RS embarque le moteur diesel de production le plus puissant de l’histoire du constructeur de Mladá Boleslav, un 2.0 TDI de 239ch et un couple de 500Nm, associé à une boîte DSG7 et autres transmission intégrale et le contrôle adaptatif du châssis (DCC) avec sélection du mode de conduite.

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Démantèlement d’un réseau spécialisé dans le vol de véhicules en piégeant les victimes sur le site Ouedkniss

Thu, 09/13/2018 - 22:57

ALGER – Les services de la Gendarmerie nationale d’Alger ont démantelé une bande criminelle, composée de quatre individus, spécialisée dans le vol de véhicules, en piégeant les victimes via le site web Ouedkniss, a indiqué jeudi un communiqué de la cellule de communication du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale.

Suite à des informations parvenues à la Brigade de la Gendarmerie nationale de Chéraga signalant une bande organisée   spécialisée dans le vol de véhicules, de différents types et catégories, en exploitant le site spécialisé Ouedkniss, l’enquête a révélé que les membres du réseau piégeaient les victimes en se faisant passer pour des clients intéressés avant de prendre rendez-vous avec la victime qui se voit délester de son véhicule, sous prétexte de l’essayer, précise la même source.

Les mis en cause procédaient à la falsification des papiers des véhicules volés pour les revendre, par la suite, à des individus spécialisés dans l’achat de véhicules volés à travers les wilayas d’Alger, Blida, Ain Defla, Bouira et Oran.

L’enquête a abouti à l’arrestation de quatre (04) individus et à la récupération de huit (08) véhicules de différents types et catégories.

Les mis en cause seront présentés devant la jurisprudence compétente pour constitution d’association de malfaiteurs, vol en réunion, escroquerie et usurpation d’identité, conclut le communiqué.

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Takhemaret (Tiaret) : Destruction de récoltes irriguées aux eaux usées

Thu, 09/13/2018 - 22:52

Ce mercredi 12 septembre 2018,aux environs de 8 h, le maire ,les services d hygiène de la commune ainsi qu’un bon renfort des éléments de la gendarmerie nationale de la commune de Takhemaret, à quelque 100 km du chef lieu de wilaya de Tiaret, se sont déplacés vers la région d’El-Melaab, située à 9 km et ont procédé à la destruction totale de champs de légumes, lesquels étaient irrigués aux eaux usées, apprend en exclusivité le journal « Réflexion » auprès de sources sécuritaires qui ajoutent que 4 pompes à eau servant à l’irrigation ont été saisies et 5 personnes ont été interpellées pour être auditionnées sur P V, en signalant que 80% des champs détruits, relèvent de la culture de courgettes toutes catégories. La population de Takhemaret a applaudi cet acte et a fortement « exhibé » sa satisfaction en espérant que les autres champs de tomates et de piments soient aussi détruits et dans ce sens une source responsable nous a déclaré que les dernières inondations de l’oued ont empêché les tracteurs de pénétrer eu égard aux volumes de boues.

Abdelkader Benrebiha

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Tipasa L’oued Mazafran, un puissant foyer de risques des MTH

Thu, 09/13/2018 - 22:42

Le problème de la pollution de l’oued Mazafran (Zéralda) ainsi que la redynamisation des bureaux communaux d’hygiène (BCH), deux sujets qui viennent d’être, de nouveau, décortiqués, lors de la visite d’une délégation de la commission interministérielle de lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH), qui a présidé une réunion à Tipasa suite à l’épidémie de choléra qui a touché 18 personnes dans la commune d’Ahmer El Aïn.

La rencontre, présidée par le secrétaire général de la wilaya, Hassen Lebad, à laquelle étaient conviés plusieurs directeurs de l’Exécutif, les 10 chefs de daïra, les 28 P/APC ainsi que les représentants des bureaux communaux d’hygiène et de la daïra (BCH et BDH), a permis de faire le point sur la situation de l’hygiène publique qui reste déplorable. Les responsables de l’hydraulique ont tiré la sonnette d’alarme quant à la situation de l’oued Mazafran, un réceptacle des eaux usées d’Alger, de Blida et de Tipasa, qui se déversent directement en mer, à Douaouda, faisant courir aux citoyens des risques sanitaires énormes.
Le DSP a insisté sur le rôle du laboratoire d’hygiène de la wilaya de Tipasa qui souffre d’un manque de milieux de culture qui coûtent chers et bloquent le déploiement de celui-ci à travers la wilaya ainsi que sur la nécessité de redynamiser les BCH
qui sont dépourvus de certains moyens matériels, tels que les véhicules pour le déplacement des équipes sur le terrain.
Ramdane Kerbadj, directeur de l’hydraulique et des ressources en eau, qui s’est félicité que la saison estivale se soit passée sans encombre, a expliqué que, malgré les nombreuses propositions faites depuis plus d’une décennie quant à la nécessité de prendre en charge la dépollution de l’oued Mazafran, rien n’a été fait à ce jour. La situation devient de plus en plus alarmante en raison du volume important d’eaux usées et quant aux risques de propagation de maladies.
Le problème, selon lui, a besoin d’une prise en charge régionale puisqu’il implique au moins trois wilayas. Les rejets de la zone industrielle de Koléa ne sont pas très importants, selon lui, même si un travail de sensibilisation est fait au niveau des industriels, mais le gros des rejets viennent des deux wilayas précitées.
L’installation de digues pour minimiser les dégâts des déversements près des populations et la zone d’activités sont des mesures palliatives qui, hélas, ne suffisent pas à prendre en charge le problème dans sa globalité et finiront un jour par déborder et provoquer des dégâts.
Pour notre interlocuteur, l’oued Mazafran a besoin d’une prise en charge comme cela a été fait à l’oued El Harrach, la direction de l’hydraulique a demandé l’inscription d’une étude pour sa dépollution et son aménagement pour un montant de 100 millions de DA. La demande est faite chaque année mais nous attendons toujours son inscription qui ne peut être que bénéfique pour l’hygiène publique au lieu d’attendre un drame et d’agir en catastrophe.

Où en est le projet de plan de gestion de ce site ?

Il faut rappeler qu’au-delà des risques sanitaires, nombreux sont les opérateurs économiques de la zone industrielle du Mazafran qui ont été contraints d’arrêter, quelquefois, leur production et de mettre leurs personnels en congé forcé, en raison du débordement de l’oued et des inondations qui ont affecté la région.
Il faut signaler que l’oued Mazafran déborde en période pluvieuse et, par conséquent, la zone d’activités industrielles enregistre des inondations qui touchent même les unités de production, ce qui a provoqué, selon les industriels, des pertes estimées à plusieurs dizaines de milliards de centimes. Un programme de protection de la zone est plus que nécessaire et urgent, selon eux, afin de préserver l’outil de production et les emplois. Ce plan a été lancé en grande pompe par le département de l’environnement du temps d’Amara Benyounes. Il faut se souvenir que l’oued Mazafran a été choisi, par le département de l’Environnement il y a quelques années, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnemental afin, « de sensibiliser les élus locaux, les industriels, les agriculteurs et la société civile », acteurs concernés par la problématique de l’eau.
Le site de Mazafran a été choisi parmi les dix zones humides prioritaires, retenues par le ministère de l’Environnement, pour être doté d’un plan de gestion. «Connaître pour aimer, aimer pour protéger », a été le fil conducteur de cette journée qui s’est donnée pour objectif, d’expliquer, in situ, à travers un itinéraire de randonnées et d’observations de la flore et de la faune, l’importance et le rôle des zones humides, et la mise en exergue du lien entre l’eau, le maintien des conditions de la vie, et les zones humides, mais aussi l’interdépendance vitale entre l’eau et les zones humides.
Le programme de cette manifestation avait donné la part belle aux enfants et aux écoliers, à travers un programme sur le terrain des découvertes, donnant ainsi l’occasion « de renforcer les acquis du programme de l’éducation à l’environnement en milieu scolaire, introduit par le secteur et consacrant la promotion d’une culture éco-citoyenne ».

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Environnement: fermeture de 3.000 décharges anarchiques en 15 ans

Thu, 09/13/2018 - 22:37

ALGER – Près de 3.000 décharges anarchiques ont été fermées ces 15 dernières années sur tout le territoire, a indiqué jeudi la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati.

La ministre qui intervenait lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales sous la présidence du Vice-président de l’APN Abderrazak Terbeche, a précisé que les grands efforts consentis pour développer le secteur pendant des années avaient permis d’atteindre ces résultats.

Le secteur de l’Environnement et des Energies renouvelables vise à atteindre le niveau « 0 ordures dans la nature d’ici à 2035, dans le cadre de la nouvelle stratégie élaborée pour protéger l’environnement ».

L’élimination de la décharge de Boulimat (Béjaia) dont les travaux seront lancés la semaine prochaine, coutera 80 milliards de centimes, tandis que le coup d’envoi du projet d’élimination de la décharge d’El Karma (Oran), dont les travaux devront couter 150 milliards de centimes, sera donné le 22 septembre.

Mme Zarouati a estimé que son secteur avait connu un développement considérable à travers la coordination intersectorielle, l’intensification des opérations d’inspection et l’amélioration des missions des inspecteurs au niveau des wilayas.

Le secteur de l’Environnement coordonne avec les parties en charge de la sécurité afin de traquer les +criminels de l’environnement+ et responsabiliser le citoyen qui, selon la ministre, a adhéré aux campagnes de nettoyage collectif et de tri des déchets.

La stratégie de valorisation énergétique des déchets sera précédée par la création d’un complexe de tri des déchets dans le Grand Alger, d’un coût de 3.000 milliards de centimes, a précisé Mme. Zarouati, indiquant que 4 wilayas y participeront en termes des prestation de services. La réalisation et la gestion de ce complexe se feront en partenariat avec des entreprises étrangères, a-t-elle ajouté.

A noter que le niveau des programmes de valorisation, de recyclage et de traitement de déchets a atteint 5%. Un travail est mené afin d’atteindre 15%, ce qui donnera lieu à la création de plus de 7000 emplois permanents durant les cinq années à venir.

Convention avec le ministère de l’Education pour le soutien au club d’Environnement

Le secteur de l’environnement devrait conclure, en octobre, une convention avec celui de l’Education à l’effet d’encourager les clubs d’environnement.

Les ministres de l’environnement, Fatima Zerouati et de l’Education effectueront des visites de terrain dans ce sens.

Au volet énergies renouvelables, le secteur est en passe de promulguer des projets de lois sur l’économie circulaire et les énergies renouvelables, à travers l’organisation d’assises nationales de concertation sur ces projets de lois avant la fin de l’année.

Des usines de fabrications de matériels de production d’énergie renouvelable sont également prévues à travers l’examen de 4 projets dans le cadre d’un plan d’action à long terme.

Le ministère entend, entre autres, valoriser les eaux chaudes souterraines dont le volume est estimé à 40.000 milliards de mètres cubes (7.000km² de superficie), outre la création d’un marché spécialisé dans les énergies renouvelables et leur utilisation dans l’économie locale.

Par ailleurs, la ministre a rappelé la coordination établie avec les secteurs de l’Agriculture et des ressources en eau dont les activités sont alimentées à partir des produits des énergies renouvelables.

La 2ème édition du Saloon des énergies renouvelables est prévue du 26 au 28 février.

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Mohamed Yacine Bensaci, président d’APC de Hassi Messaoud : « Sur papier, le gel de la nouvelle ville de Hassi Messaoud est toujours en vigueur, mais sur le terrain, il est partiellement levé »

Thu, 09/13/2018 - 22:24

Le directeur de l’Etablissement de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, Mourad Zeriati, avait déclaré en juillet 2017 que le premier quartier du chef-lieu de la ville nouvelle de Hassi Messaoud sera livré fin 2018. Peu après, en octobre 2017 et à la veille des élections locales, le maire d’Ouargla, Abdelkader Djallaoui, avait déclaré, lors d’une conférence de presse

, que le projet de la nouvelle ville est indirectement gelé et que la population de l’actuel Hassi sera délocalisée vers la nouvelle zone d’expansion El-Ghanami. Sur terrain, les travaux avancent à pas de tortue, que ce soit pour la nouvelle ville ou pour le site d’expansion. Pour comprendre un peu la situation et la confusion qui règne sur la délocalisation des habitants de la ville ancienne de Hassi Messaoud, les causes des retards et les motifs d’abandon de la population, le maire de Hassi, Mohamed Yacine Bensaci, P/APC FLN, en deuxième mandat, s’explique dans cet entretien.

 
Reporters : Les autorités ont décidé, il y a quelques mois, de lever le gel sur les activités à Hassi Messaoud. Pourquoi la levée de ce gel, selon vous, alors qu’il a été motivé, il y a plus de dix ans, par des raisons de sécurité ?
Mohamed Yacine Bensaci : Le gel n’est pas officiellement levé, parce qu’il faut préciser que pour le lever, il faut annuler le décret exécutif 05/127. Ce qui est impossible puisque les responsables ne peuvent ni révoquer le décret ni revenir sur leur décision, mais opérationnellement le décret élaboré, qui stipule la délocalisation de l’actuelle ville et la construction d’une ville nouvelle pour la population, a été partiellement allégé dernièrement par l’ouverture de certains domaines primordiaux comme la santé, l’éducation et les installations de base. On peut dire qu’il est levé indirectement mais partiellement, puisque les responsables ne peuvent sortir et dire aux citoyens que nous avons levé le gel, ce qui va pousser ces derniers à demander des permis de construire, de possession et des registres du commerce. Implicitement, la nouvelle ville est devenue une extension de la ville actuelle.

Qu’est-ce qui n’a pas 
fonctionné depuis l’entrée en vigueur du gel ?
Le logement est l’une des problématiques qui a affecté la condition sociale depuis la décision de gel. Nous avons lié le gel au logement, puisque quand il s’agit de construction d’un habitat, Sonatrach intervient pour arrêter l’opération de construction sous prétexte qu’elle est proche des installations pétrolières, ce qui représente un danger pour le citoyen. Ajoutons à cela le retard flagrant dans la finalisation de la nouvelle ville. Depuis2004, il n’y a absolument rien à Hassi, ni éclairage, ni routes, ni canaux de drainage et cinq ans ne suffisent vraiment pas. En plus des procédures réglementaires, le lancement de plusieurs projets à la fois est chose impossible. Surtout côté suivi, vu l’inexistence des spécialistes en la matière au niveau local. C’est le cas actuellement avec nos 20 projets démarrés et qui sont en cours de réalisation. Il nous est difficile de trouver une équipe pour leur suivi. C’est pourquoi, la levée du gel demeure une demande insistante et urgente des autorités locales, du citoyen et du wali.

Quelles ont été les conséquences de ce gel aux niveaux économique et social  
sur votre ville ?
La situation prévalant à Hassi Messaoud est due essentiellement au gel des projets de développement. Le logement demeure le problème qui a fortement impacté la ville, de plus, et comme vous le savez, toute attribution de permis de construire/possession et de registre du commerce a été interdite depuis 2004. Actuellement, nous ne pouvons pas construire des habitations, cependant le gel est partiellement levé sur certaines infrastructures et équipements de base relatifs aux travaux publics, à l’éclairage public, aux routes, à la santé et l’éducation. On a dépensé jusqu’ici environ 70 milliards de dinars pour la réhabilitation des écoles primaires, d’autres sont en cours.

Ici on parle d’une école déjà existante et non d’une nouvelle construction ?

Oui mais il y a quand même de nouveaux projets comme les deux piscines, incluses dans notre programme actuellement à l’étude pour un montant de 27 milliards, en plus d’un stade communal en béton.

Y a-t-il d’autres projets 
prévus dans cette phase d’allégement du gel ?
Oui. Tout ce qui est lié à l’amélioration des conditions de vie du citoyen comme l’éclairage public, les routes, les piscines, etc. On a maintenant deux projets de piscines, dont une semi-olympique. Une fois approuvés par la commission d’évaluation, les travaux pourront être lancés. Il n’y a aucun obstacle. Il y a également à l’étude la réhabilitation et la restauration de l’ancienne piscine de Hassi.

Revenons-en au projet de la zone d’expansion rurale El Ghanami. Quel est actuellement l’état d’avancement des travaux ?

Concernant les routes, les réseaux d’assainissement et l’eau potable, le cahier des charges a été approuvé par la commission de wilaya, reste seulement la publication.

Le wali de Ouargla avait annoncé indirectement, il y a quelque temps, le gel de la nouvelle ville et a parlé de la réalisation d’une nouvelle zone d’expansion à  
El Ghanami ?
Non. La nouvelle ville n’est pas gelée et elle est en cours de conception. Pour le site d’El Ghanami, nous avons choisi l’assiette et enregistré les projets d’infrastructures.
Les cahiers de charges sont passés dans les appels d’offres.

Vous voulez dire que c’est vous qui avez proposé l’idée ?

Oui. C’est nous qui avons proposé l’idée et l’initiative, et le citoyen l’a acceptée et l’a beaucoup appréciée.

En pleine crise financière, vous parlez de la finalisation de la nouvelle ville et la création d’une autre zone d’extension… n’est-ce pas un peu confus ?

La création de cette zone, c’était notre propre choix. Nous, en tant qu’élus, on a exprimé la volonté des citoyens puisque la majorité des habitants proviennent de Ouargla et de Hassi Messaoud. Si la localisation de la nouvelle ville était entre ces deux villes, le citoyen aurait été content et l’aurait acceptée, mais sa conception a plus de 75 km de Hassi a provoqué une déception chez les habitants.

Le site El Ghanami concerne seulement la nouvelle population de Hassi Messaoud. Les véritables habitants restent dans l’actuelle ville …

Je précise qu’El Ghanami est une zone rurale étatique. Le lotissement comprendra, en plus des 2 000 logements sociaux, des lots de terrain qui seront attribués aux citoyens de Hassi Messaoud dans le cadre du logement rural aidé (100 millions de centimes pour l’autoconstruction). L’ouverture de la nouvelle ville et du site El Ghanami va réduire la charge et la pression sur l’actuelle ville de Hassi Messaoud.

Le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud en cours de conception est-il financé par des fonds du budget de la commune ?

Non. La nouvelle ville est financée par un budget qui lui est alloué par Sonatrach, à l’exception des 2 000 logements sociaux, relevant de l’APC de Hassi Messaoud, qui lui ont été attribués dans le cadre du programme national du ministère de l’Habitat, qui a programmé 4 000 logements pour notre daïra. 2 000 dans la nouvelle ville et la seconde moitié dans la zone d’expansion El Ghanami. Les projets d’accompagnement comme les écoles primaires, centres de formation professionnelle, siège de la sûreté sont prévus dans le budget de la commune. Sonatrach n’a rien fait, à part les opérations de viabilisation des infrastructures, la préparation du terrain, les raccordements au gaz, électricité, téléphone et les réseaux d’assainissement. C’est ce qui a été financé sur le budget de la nouvelle ville (Sonatrach).

On a actuellement deux zones d’extension d’habitat, la nouvelle ville de Oued El Meraâ et la zone d’expansion El Ghanami, est-ce que vous avez fait récemment un recensement de la population, qui doit avoir doublé depuis 2005, pour établir des listes de bénéficiaires et faire la répartition sur les deux zones ?

On a enregistré environ 14 000 demandes de logement au niveau de la daïra de Hassi Messaoud. Selon les estimations, les logements de la nouvelle ville vont être prêts fin 2018, mais les équipements nécessaires comme les écoles primaires, les salles de soins, le siège de l’APC, ne seront pas prêts avant 2020 ou même 2025 pour certains. Les gens ne peuvent habiter avant.

10 ans de gel, aucun projet, où part le budget de la commune de Hassi Messaoud ? A-t-il été réparti, attribué à d’autres communes ou d’autres régions ?

Il n’y a eu aucun projet de développement durant le gel, notamment pendant les 5 années de notre mandat. De 2013 jusqu’au 2017, environ 500 projets ont été enregistrés à Hassi Messaoud. Chaque projet pour un certain montant, on est arrivé à 3 900 milliards de dinars. En plus des changements des assemblées communales, le budget est enregistré annuellement en fonction des nouveaux projets proposés chaque début d’année et à partir du budget initial de 500 milliards de DA. Les années s’achèvent et la plupart des projets ne sont pas terminés. Prenons comme exemple le projet de la piscine olympique prévue dans la commune de Hassi, dont le coût est estimé à 500 milliard DA, il est inclus dans les 3 900 milliards. L’opération et le montant sont enregistrés, mais pas encore dépensés. Mais en ce qui concerne la solidarité entre communes et à la demande du wali, environ 150 milliards sont prélevés chaque année du budget de Hassi Messaoud et répartis sur 19 communes, chacune selon ses besoins, à l’exception de la commune de Hassi et El Borma

Quels sont les projets réalisés durant votre mandat qui vient de s’achever ?

On a dépensé plus de 600 milliards durant les cinq dernières années, dans le pavage des routes et le renouvèlement de tout le réseau d’assainissement de la commune et cela a coûté plus de 80 milliards. Un exemple, la cité 1850-Logements appartenant à Sonatrach, et qui a été bâtie en 1984, aucun responsable ou président d’APC n’a dépensé un centime pour sa réhabilitation, sauf durant notre mandat où on a procédé au renouvellement du réseau d’eau potable, et cela a coûté environ 26 milliards. On a également renouvelé les réseaux de drainage pour 46 milliards et on a également dépensé près de 53 milliards dans le pavage et la réfection des routes de cette cité ainsi que la restauration de sa mosquée, pour un montant de 16 milliards, soit 130 milliards dépensés pour une seule cité. Outre les réseaux d’éclairage public de la commune de Hassi Messaoud, qui ont coûté environ 53 milliards, en plus de la perforation de quatre puits d‘eau potable pour 12 milliards chacun, soit 48 milliards. On a aménagé des espaces verts pour la somme de 20 milliards, la réhabilitation de l’entrée de la ville, ou le «boulevard», pour 23 milliards soit plus de 600 milliards dépensés durant les 5 années écoulées.

En fait, le gel n’est donc pas réellement levé ?

Sur le terrain oui, mais officiellement, il n’est pas levé et moi, président de l’APC, je demande la levée du gel pour résoudre le problème du logement notamment le quota, l’attribution des permis de construction et de conformité, afin de permettre au citoyen de restaurer son habitation. Je rappelle que la daïra de Hassi n’a bénéficié en 10 ans que de 4 000 logements dans le cadre du logement social. Pour les autres formules comme le participatif et l’évolutif, la ville de Hassi n’est pas concernée.

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Pour réclamer des programmes de développement : Les Ouarglis promettent de battre le pavé samedi

Thu, 09/13/2018 - 22:18
Écrit par Aghilas Sadi

La ville de Ouargla ne décolère pas. Une nouvelle action de protestation se prépare pour samedi prochain, dans cette ville, devenue le bastion de la contestation des politiques publiques.

Des activistes ont décidé d’organiser, samedi, une marche populaire dans les rues de la ville, pour demander un programme spécial de développement pour leur localité, le déblocage de tous les projets gelés par le gouvernement, dans le cadre de la politique de rationalisation des dépenses publiques, la création de postes d’emploi pour les jeunes chômeurs de la wilaya, le renforcement des structures de santé locales en moyens humains et matériels, pour assurer une meilleure prise en charge médicale des patients de la wilaya et régions environnantes, indiquent des sources locales.
En clair, les protestataires vont demander le dégel du projet de Centre hospitalo-universitaire de Ouargla, une plus grande transparence dans la gestion des offres d’emplois émises par les compagnies pétrolières, l’aménagement de la ville, des aides régulières et conséquentes aux clubs sportifs de la région et autres.
Cette action sera aussi une occasion pour les activistes de la ville de dénoncer ce qu’ils appellent «Les propos provocateurs des responsables de l’Etat». «Les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, commentant les actions hostiles à l’organisation des galas dans la ville ainsi que celles du ministre de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, sur le cas de l’enseignante universitaire décédée à l’hôpital de Ouargla suite à une piqûre de scorpion, ont provoqué la colère des activistes locaux qui ont alors décidé d’agir», explique une source locale.
Pour réussir leur action, les activistes se sont lancés dans une véritable course contre la montre. Depuis quelques jours, ils organisent, chaque après-midi, des rencontres de proximité dans les quartiers de la ville et les localités avoisinantes pour expliquer aux citoyens leur démarche et les inviter à participer massivement à la marche du samedi. «Des meetings quotidiens sont organisés dans les quartiers de la ville de Ouargla et même dans les autres communes de la wilaya. Les activistes, les mêmes qui ont mené en 2015 le mouvement contre le gaz de schiste, tentent de convaincre les habitants d’adhérer à leur action de samedi», affirme notre source. Elle ajoute qu’«ils disent aux citoyens que la rue est le seul moyen possible pour faire entendre leur voix et avoir des acquis».
Sur les réseaux sociaux l’ambiance est la même. Toutes les pages Facebook de la wilaya se sont mobilisées pour contribuer à la réussite de la marche de samedi. La fameuse page Nas Ouargla News a fait, ces derniers jours, de la mobilisation des masses pour la marche du samedi son cheval de bataille. D’autres pages moins importantes lui ont emboîté le pas.
Pour rappel, la semaine dernière, une marche spontanée a été organisée dans les rues de la ville de Ouargla par quelques dizaines de citoyens suite au décès d’une enseignante universitaire victime d’une piqûre de scorpion. Pour les manifestants, la victime a rendu l’âme parce qu’elle n’a pas eu la prise en charge médicale qu’il fallait, à l’hôpital de la ville. Une accusation rejetée par le ministre du secteur, qui a rassuré que l’hôpital de la ville est équipé de tous les moyens matériels et humains nécessaires à la prise en charge des malades. La commission ministérielle dépêchée sur place a conclu dans son rapport que le staff médical de l’hôpital a fourni à la victime tous les soins qu’il faut dans ce cas. <

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Opéra d’Alger : lancement prochain d’une billetterie électronique

Thu, 09/13/2018 - 22:05
R.C

L’Opéra d’Alger Boualem Bessaih a lancé ce mercredi son site internet et devrait prochainement introduire la billetterie électronique et le paiement électronique, a indiqué son directeur Noreddine Saoudi.

S’exprimant lors d’un point presse animé mercredi, Noreddine Saoudi a indiqué qu’il est désormais « possible de réserver sa place avec son numéro de siège en attendant que le paiement électronique des billets ne soit lancé en collaboration avec la Société d’automatisation des transactions interbancaire et monétique (Satim) ».

Lors de cette rencontre l’équipe de l’Opéra d’Alger a dévoilé on programme pour le dernier trimestres de l’année 2018 et qui verra, entre autres, la tenue du 10e Festival international de la musique symphonique et du 14 Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes.

L’opéra d’Alger qui fera sa rentrée vendredi avec un concert du groupe Ifrikya Spirit, prévoit également une série d’hommage à de grands noms de la musique algérienne à l’instar de Mokdad Zerrouk, Ahmed Wahbi, ou encore Sid Ahmed Serri.

Le grand musicien et producteur Safi Boutella est également annoncé pour les 10 et 11 octobre prochain dans un spectacle qu’il est en cours d’élaboration avec l’orchestre symphonique de l’Opéra.

Plusieurs autres spectacles de danse et de ballet sont annoncé par la programmation de l’opéra et qui seront présentés par le ballet de l’opéra et d’autres troupes étrangères, en plus de représentations des orchestres andalous locaux.

La direction de l’Opéra d’Alger a aussi annoncé l’édition d’un beau-livre à l’occasion du deuxième anniversaire de son inauguration, annonce son directeur

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L’Algérie invitée d’honneur de la Foire Internationale de Flandre

Thu, 09/13/2018 - 17:16

L’Algérie participera en qualité d’invitée d’honneur à la 73ème édition de la Foire Internationale de Flandre qui se tiendra du 15 au 23 septembre à Gand (province belge de Flandre-Orientale), a indiqué jeudi le ministère du Commerce dans un communiqué.

A cette occasion, le ministre du Commerce, Said Djellab, effectuera une visite de travail en Belgique à la tête d’une délégation.

L’Algérie sera présente à cet événement à travers un pavillon national de 1.000 m2 « qui constituera une vitrine d’exposition et de promotion d’une gamme variée de produits de consommation destinés à la vente directe au grand public », fait savoir la même source.

Cette Foire internationale, « Flanders Expo », sera aussi l’occasion « de faire découvrir les particularités et richesses culturelles, artisanales et touristiques de l’Algérie », ajoute le ministère qui note qu’en marge de cet événement, un vaste programme d’activités culturelles est prévu afin de « mettre en valeur les capacités de l’Algérie dans le domaine touristique ».

A travers cette manifestation économique internationale, il sera également question de « créer une dynamique pour de nouvelles opportunités  d’exportation et de partenariat entre les entreprises algériennes et belges  et de développer les flux commerciaux entre la Belgique et l’Algérie ».

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L’Etusa cherche des… bus

Thu, 09/13/2018 - 17:08

Afin de renforcer sa flotte, l’Etusa est à la recherche de bus en formule de location. On ignore si ces bus vont être versés dans les lignes de transport de voyageurs ou juste pour le transport de son personnel.

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Verts d’Europe: Atal a repris mais…

Thu, 09/13/2018 - 17:08

Absent depuis le match de Reims (1re journée de la ligue 1 française), au cours duquel il a contracté une blessure aux ischios, le latéral droit algérien de l’OGC Nice, Youcef Atal a repris les entraînements hier. Un retour qui enchante le coach des Aiglons, Patrick Viera lequel ne se précipite pas pour annoncer le retour à la compétition du jeune international algérien recruté l’été dernier en provenance de Courtrai (Belgique). En effet, interrogé sur la possibilité de voir Atal retenu pour le match de ce vendredi contre Rennes (5e journée), l’ex-milieu de terrain d’Arsenal a laissé transparaître des incertitudes. «On va voir s’il sera dans le groupe ou pas», dira-t-il lors d’un point de presse, hier à la fin de l’entraînement matinal. Il faudrait probablement attendre la sixième journée (déplacement à Montpellier) pour espérer revoir le défenseur algérien sur le terrain.
M. B.

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Enseignement supérieur: volonté d’améliorer les prestations universitaires et de pallier les lacunes

Thu, 09/13/2018 - 17:05

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a réaffirmé,  jeudi à Alger, la volonté de son département à améliorer les prestations universitaires et à pallier les lacunes enregistrés.

Intervenant à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance consacrée aux questions orales, M. Hadjar a réitéré la volonté et l’attachement de son secteur à œuvrer à l’amélioration des prestations universitaires, en transport, hébergement et restauration, afin de permettre aux étudiants de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

Admettant l’existence de « certaines lacunes » en matière œuvres universitaires, le ministre a souligné la détermination de son département à les traiter et à les prendre en charge, faisant savoir que ses Services s’attelaient à la cristallisation d’une « vision prospective participative » dans ce domaine.

Cette vision sera débattue lors d’une conférence nationale sur les œuvres universitaires avec la participation des tous les  acteurs de l’Université, a précisé le ministre, mettant en avant la nécessité de la coordination entre les différents secteurs pour l’organisation de cette rencontre.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué, à ce propos, que son secteur œuvrait à la rationalisation de la gestion du dossier des œuvres universitaires, auxquelles est consacré un taux de 37% du budget global du secteur.

En réponse à une autre question sur le transport universitaire au niveau de la wilaya de Guelma, le ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé que le secteur s’attelait à réunir le plus grand nombre de bus pour le transport des étudiants dans cette wilaya qui dispose, a-t-il rappelé, de « capacités importantes en matière d’hébergement dépassant les 10.000 lits alors que le nombre des résidents dans les cités universitaires s’élève à quelque 6000 étudiants ».

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La figue

Thu, 09/13/2018 - 17:04

Pendant les périodes au cours desquelles on ne trouve pas de figues fraîches, mangez-les sèches. Elles contiennent de nombreux minéraux et vitamines, notamment du magnésium et de la vitamine C.
Elles nettoient le métabolisme, réduisant les dépôts de graisse et normalisant le taux de sucre dans le sang.

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Vente de gaz: Sonatrach négocie un contrat avec le Maroc

Thu, 09/13/2018 - 16:53

Abdelmoumen Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach
“Nous négocions un contrat de vente de gaz avec le Maroc”

Lors du point de presse organisé à l’issue de la cérémonie de lancement des travaux du gazoduc El-Aricha-Béni Saf, le P-DG de la compagnie nationale a indiqué que Sonatrach négocie avec les Marocains un contrat de vente de gaz. Il s’agit de quantités qui seront acheminées par le gazoduc GPDF. Le Maroc est déjà client de Sonatrach. La compagnie nationale vend le gaz à la société marocaine ONE via le pipe GDPF.  Sur le raffinage, il a affirmé que la raffinerie d’Augusta en Italie sera la propriété de Sonatrach en décembre prochain et que la raffinerie d’Alger qui produira 3,2 millions de tonnes de carburants annuellement (travaux de rénovation en cours) entrera en service d’ici le début de l’année 2019. Ce qui permettra à l’Algérie d’économiser 2 milliards de dollars. Quant à la raffinerie de Hassi Messaoud, le contrat de réalisation sera signé vers la fin de l’année en cours. Sur les prix du pétrole, il a estimé que 80 dollars le baril est le prix raisonnable, accepté par les producteurs et les consommateurs.

K. R.

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Indisponibilité des médicaments innovants enregistrés en janvier 2018: La PCH attend l’engagement des hôpitaux

Thu, 09/13/2018 - 16:51

La direction de la Pharmacie centrale des hôpitaux a requis un engagement écrit des administrations des hôpitaux attestant de leur capacité à assurer le paiement des médicaments commandés.

Des oncologues et des associations d’aide aux personnes atteintes de cancers s’insurgent contre l’indisponibilité des innovations thérapeutiques, essentiellement l’immunothérapie qui a obtenu l’AMM (autorisation de mise sur le marché) par le ministère de tutelle en janvier 2018. Sur prescription de chefs de services, des établissements hospitaliers ont adressé à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) des commandes au profit des patients réfractaires aux traitements conventionnels. La demande n’a pas été toutefois satisfaite. La direction de la PCH a requis, selon nos sources, un engagement écrit des administrations des hôpitaux attestant de leur capacité à assurer le paiement des médicaments commandés.

Ce qui a été fait sans fléchir pour autant la position des gestionnaires de la centrale d’achat. Le refus d’honorer la commande est considéré par des praticiens et des animateurs d’association comme un blocage de molécules de dernière génération dûment incluses dans la nomenclature des médicaments enregistrés par la direction de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Contacté pour avoir sa version, Mohamed Ayad, directeur général de la PCH, livre ses arguments. Il explique d’abord qu’il s’agit de molécules de nouvelle génération dont l’utilisation ne prévaut pas d’assez de recul. “Les patients mis sous ces traitements doivent être suivis de manière rigoureuse. Pour cette raison, le ministère de la Santé est en cours de désignation de services hospitaliers de références, autorisés à prescrire ces thérapies. Leurs établissements peuvent alors faire une commande officielle et nous procéderons à l’importation de ces produits”, précise notre interlocuteur. Il affirme, par ailleurs, que ces produits hospitaliers ne sont pas encore budgétisés, puisqu’ils ont été enregistrés au début de l’année, soit après l’allocation du budget des hôpitaux pour l’exercice 2018. “Le coût de ces traitements est très élevé. Le médicament le moins cher est cédé à 2600 euros la boîte”, complète-t-il.

Le directeur général de la PCH reconnaît avoir exigé, par anticipation, un engagement écrit des hôpitaux, car nombre d’entre eux dépassent souvent leurs budgets de fonctionnement. Le différentiel s’accumule d’année en année, en créances détenues auprès de la PCH. La structure souffre en conséquence de problèmes presque structurels de trésorerie, qui l’empêchent d’honorer ses commandes. Jusqu’à février dernier, la dette des hôpitaux s’élevait à 34,5 milliards de dinars. Il était question qu’elle soit reprise par les pouvoirs publics. “Nous sommes en discussion avec le ministère des Finances”, indique M. Ayad sans développer davantage ce chapitre. Pour rappel, la PCH a livré, en 2017, l’équivalent de 88 milliards de dinars de médicaments aux hôpitaux, dont 18 milliards de dinars ne sont pas encore payés. Sur cette facture, 45 milliards de dinars ont été consommés par des anticancéreux et les traitements d’hématologie.

Souhila H.

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Face au risque d’une situation humanitaire catastrophique – Syrie : Idleb au cœur d’une pression diplomatique et militaire

Thu, 09/13/2018 - 16:48

Il y a au moins 2,9 millions de personnes vivant dans la province d’Idleb, dernier bastion de la rébellion politico-armée, mais aussi d’une myriade de groupes terroristes liés à Al-Qaïda ou à Daech.

La situation prévalant dans la province d’Idleb et la perspective du lancement d’une vaste opération militaire par l’armée syrienne, appuyée par la Russie, a fait l’objet d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, mardi.
Alors que les États-Unis poussent leurs alliés à intervenir directement en Syrie, sous prétexte que Damas s’apprêterait à user des armes chimiques, la Russie et la Chine (deux membres permanents du Conseil de sécurité), s’y opposent fermement. Moscou avait déjà averti contre une tentative des Casques blancs de monter un scénario et une mise en scène d’attaque chimique. Selon le Kremlin, des groupes terroristes islamistes ont tenu un congrès avec les Casques blancs dans cette province pour simuler une fausse attaque chimique, pouvant justifier une intervention militaire occidentale qui provoquerait un conflit de grande ampleur.

De son côté, Pékin a appelé la communauté internationale par la voix de son représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Ma Zhaoxu, à agir en synergie pour continuer à lutter contre le terrorisme en Syrie. “Il n’y a pas d’alternative à une solution politique si la Syrie doit retrouver la paix et la stabilité”, a indiqué l’ambassadeur chinois dans son intervention, mardi, au Conseil de sécurité. “La souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées, et la communauté internationale devrait agir en synergie pour continuer à combattre le terrorisme dans le pays déchiré par la guerre”, a-t-il souligné, en appelant également la communauté internationale à maximiser le rôle de l’ONU en tant que médiateur principal, et à soutenir les pourparlers de Genève parrainés par l’ONU et le processus d’Astana. Pour sa part, Damas estime être dans son droit de reprendre le contrôle de la totalité de son territoire à des groupes terroristes, dont certains sont directement soutenus par des puissances occidentales et arabes dans le but d’évincer Bachar al-Assad du pouvoir.

L’ambassadeur permanent de Syrie à l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a ainsi affirmé que “l’État syrien est déterminé à libérer le gouvernorat d’Idleb du réseau terroriste du Front Nosra et des réseaux qui en dépendent, à l’instar des autres zones que l’armée arabe syrienne avait libérées du terrorisme”, selon Sana. Par ailleurs, de hauts responsables humanitaires de l’ONU se déclarent “vivement préoccupés par la récente escalade des hostilités à Idleb”, selon un communiqué publié, mardi soir par l’ONU. “Cette dernière escalade militaire a une nouvelle fois un impact dramatique sur les civils. En tant qu’humanitaires, notre crainte est que le pire est peut-être encore à venir”, a déclaré, mardi, Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), Panos Moumtzis. “Les inquiétudes d’Ocha portent principalement sur la sécurité et la protection d’environ 2,9 millions de civils résidant à Idleb, notamment le sort de 1,4 million de personnes déplacées internes, dont la plupart sont des femmes et des enfants venus d’autres régions de Syrie”, a souligné M. Laerke.

Lyès Menacer

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Blida: Mesures urgentes pour remédier au manque de décharges publiques

Thu, 09/13/2018 - 16:41

Les autorités de la wilaya de Blida ont décidé prendre une série de «mesures urgente» pour palier au déficit accusé en matière de décharges publiques, a annoncé le wali par intérim de Blida, Rabah Ait Ahcene.

Le responsable qui intervenait en marge d’une rencontre avec les membres d’une délégation parlementaire, en visite à Blida, pour faire un constat afin de prendre des mesures pour endiguer l’épidémie de choléra, qui a touché six wilayas du centre du pays, dont Blida, a fait part de l’affectation d’une enveloppe de 160 millions de DA pour la réalisation de deux petites décharges publiques, l’une pour la partie est et l’autre pour la partie ouest de la wilaya, «en guise de solution d’urgence» , et ce dans l’attente, a-t-il dit, de la «programmation de grands projets pour l’éradication du problème». Il a, également, signalé l’entrée en exploitation du Centre d’enfouissement technique des déchets (CET) d’Ain Romana.

D’une durée de viabilité de trois ans, ce CET est destiné à la couverture des besoins de la partie ouest de la wilaya. Dans le même cadre, les travaux de réalisation d’un autre CET à Tabianet seront lancés «prochainement», a informé le wali par intérim, tout en lançant un appel en direction du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, en vue de programmer de grands projets similaires au profit de la wilaya de Blida. Il a, en outre, instruit les présidents des communes en vue de signer des conventions avec les privés, portant sur l’enlèvement des déchets amoncelés au niveau des quartiers et artères de la wilaya.
Aussi, une enveloppe supplémentaire de 200 millions de DA a été affectée au profit de l’Epic «Mitidja Nadhafa» pour l’acquisition de nouveaux camions destinés à couvrir le déficit accusé par cette entreprise publique en la matière, en plus de nouveaux conteneurs pour les déchets.
Le wali par intérim a exprimé, à cette occasion, son souhait de voir la wilaya de Blida bénéficier de programmes de logements supplémentaires visant l’éradication de l’habitat précaire, assurant que les programmes de logements publics actuellement en réalisation dans la région ne «pourront pas couvrir la demande exprimée sur cette formule, à l’échelle locale. «Le rêve d’un environnement propre et salubre est tributaire de l’éradication de l’habitat précaire qui défigure le paysage général de la wilaya, comptant 14.000 constructions précaires à travers ses différentes communes», a soutenu M. Ait Ahcene.
La délégation parlementaire, arrivée lundi à Blida, a englobé notamment une inspection du chantier d’assainissement de l’Oued Beni Azza, outre des visites à l’hôpital des maladies infectieuses de Boufarik, le laboratoire de l’Algérienne des eaux, le laboratoire sanitaire, et le chantier du projet de la station d’épuration des eaux de Ben Khellil.

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Boumerdès: Plus de 14 millions d’estivants sur les plages de l’ex-Rocher Noir

Thu, 09/13/2018 - 16:39

La saison estivale dans la wilaya de Boumerdès est accréditée d’une bonne note puisqu’elle a enregistré plus de 14 millions de touristes qui ont choisi la destination de ses belles plages réparties sur un littoral long de plus de 100 kilomètres. Avec ce chiffre la wilaya de Boumerdès est classée 2e après celle d’Oran qui a enregistré 15 millions de touristes pour la période allant du début de la saison estivale jusqu’au 1er septembre. « C’est le résultat de deux ans d’efforts qui ont permis de changer le visage de la wilaya avec l’amélioration du cadre du séjour en offrant toutes les commodités aux estivants » a déclaré le wali lors du conseil de wilaya consacré au bilan de la saison estivale. ‘’L’objectif est de redonner le blason à la wilaya en exploitant toutes les potentialités touristiques qu’elle recèle, tout en luttant contre les archaïsmes de gestion cumulés depuis des années’’, a ajouté le premier responsable de la wilaya en insistant sur la poursuite des efforts avec l’implication de toutes les directions et la société civile. Ainsi le lancement des concours portant sur le ‘’Top Village, Top School, Top Summer’’ ont suscité une dynamique et un exemple à suivre pour améliorer le cadre de vie des citoyens notamment en matière de l’environnement. Cette politique a permis aux citoyens, de s’impliquer dans la gestion de leur environnement immédiat en réalisant des actions de volontariat ayant permis l’embellissement des quartiers, villages, écoles et plages en les rendant agréables. Si le nombre d’estivants connaît une ascension depuis deux ans, cette saison, le nombre de touristes ayant choisi la destination de Boumerdès dépasse les 14 millions.

La réalisation d’infrastructures touristiques, l’hygiène de l’environnement, l’ouverture d’autres plages, la disponibilité de toutes les commodités y afférentes, la présence renforcée de la sécurité de la Protection civile et les autres services, l’amélioration du transport vers les plages sont autant d’atouts qui ont contribué à ce résultat selon le rapport de la direction du tourisme. La nécessité de poursuivre dans cette voie a été soulignée tout en travaillant pour éliminer les points noirs relevés sur les plages afin de préparer la prochaine saison estivale. Le manque de loisirs et d’activités culturelles, la difficulté de respecter la gratuité des plages, l’insalubrité dans certaines plages, la présence anarchique des ‘’Jet sky’’, le diktat de certains concessionnaires de plages et de parcs, le retard dans la mise à prix des domaines sont entre autres des points noirs relevés par les intervenants qui ont proposé en majorité le lancement plutôt la saison estivale et l’augmentation du budget alloué aux communes côtières. Le volet environnement a été également mis en exergue afin d’éviter la pollution d’où il a été constaté le déversement des eaux usées sur certaines plages à l’exemple de Corso. Dans ce cadre, le wali a insisté sur la prise en charge réelle de ce volet aux risques multiples sur la santé publique.
B. Khider

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Dangers de l’irrigation des cultures agricoles à partir des eaux usées : Lancement d’une caravane de sensibilisation à Constantine

Thu, 09/13/2018 - 16:37

Une caravane de sensibilisation a été lancée à Constantine pour sensibiliser sur les dangers de l’irrigation des cultures agricoles à partir des eaux usées.

La caravane, dont le coup d’envoi a été donné à partir des communes de Hamma Bouziane et Didouche Mourad, à l’initiative de la Direction des services agricoles en collaboration avec les Directions de la santé, des ressources en eau, le bureau de wilaya de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et la Chambre de l’agriculture, s’inscrit dans le cadre de «la lutte contre les maladies à transmission hydrique et contre l’irrigation des cultures agricoles avec les eaux usées», selon les organisateurs. À l’occasion, le secrétaire de wilaya de l’union nationale des paysans algériens, Slimane Aouane, a précisé à l’APS, que cette caravane qui se poursuivra jusqu’au 18 septembre en cours, sillonnera les 12 communes de la wilaya de Constantine avec pour objectif de «sensibiliser les agriculteurs quant à la nécessité d’éviter de recourir à l’irrigation des cultures agricoles à partir des eaux usées pour préserver la santé publique».

Il a également souligné que «l’organisation de pareilles caravanes ne devrait pas être circonstancielle», plaidant dans, ce contexte, pour la «codification du processus d’irrigation afin d’éviter tout accident susceptible de nuire à la santé et à la sécurité des citoyens, en accordant, notamment le permis d’arrosage à chaque agriculteur avant la campagne de labours-semailles par le biais des organismes compétents». Au premier jour de son lancement, la caravane a ciblé les agriculteurs des communes de Hamma Bouziane et Didouche Mourad dont les terres agricoles sont situées à proximité d’eaux impropres à l’irrigation, auxquels des explications et des conseils ont été prodigués sur les dangers pouvant résulter de l’utilisation des eaux usées, d’autant que ces régions se caractérisent par la culture des fruits et légumes. Par ailleurs, sous la houlette du wali de Constantine, la Direction des services agricoles, la daïra de Hamma Bouziane, ainsi que le Groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale, avaient détruit au cours de la semaine dernière, dix ha de cultures agricoles irriguées à partir des eaux usées, en sus de la saisie des équipements utilisés dans l’opération d’irrigation dont trois pompes à eau et des canalisations.

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