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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 19 hours ago

Recette: Quiche maraîchère

Tue, 11/06/2018 - 16:07

1 pâte feuilletée, 1 courgette, 2 tomates, 4 œufs, champignons, 1 pot de crème fraîche, gruyère, huile d’olive, sel et poivre
Peler et couper la courgette en rondelles ainsi que les tomates et les champignons et les faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive et laisser réduire pendant quelques minutes.
Etaler la pâte dans un grand moule à quiche, y déposer les légumes.
Mélanger dans une terrine les œufs avec la crème et les versez sur les légumes, saupoudrer d’un peu de gruyère râpé, enfourner et laisser cuire au four pendant 40 min environ.

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Recette: tarte aux pommes, amandes et chocolat

Tue, 11/06/2018 - 16:05

1 pâte feuilletée, 3 pommes, 120 g de chocolat au lait, 2 œufs, 100 g de beurre, 100 g de poudre d’amandes, 100 g de sucre en poudre

Préchauffer le four à 220° (th 6/7). Dans un saladier, mélanger le beurre ramolli, la poudre d’amandes et le sucre, jusqu’à obtenir un mélange lisse. Ajouter les 2 œufs et mélanger. Faire fondre 100 g de chocolat et napper le fond de tarte avec. Recouvrir le chocolat avec le mélange à base d’amandes. Eplucher et couper les pommes en petits dés et les disposer sur la tarte. Pour décorer, avec le reste de chocolat, on peut faire des pépites à l’aide d’un couteau et les disposer sur la tarte. Mettre au four et laisser cuire 25 min.

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Le ministre du travail le réaffirme: Les crédits Ansej ne seront pas effacés

Tue, 11/06/2018 - 15:59

Il n’y aura pas d’effacement des dettes des jeunes entrepreneurs, bénéficiaires de prêts dans le cadre du dispositif d’aide à l’emploi de jeunes (Ansej). Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a été catégorique à ce sujet, estimant que «le taux de recouvrement des crédits bancaires contractés dans le cadre du dispositif Ansej était de l’ordre de 85%».
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale, le ministre du Travail et de l’Emploi a expliqué que les jeunes qui sont devant la justice actuellement sont ceux qui ont détourné les fonds de la Caisse et non ceux qui ont fait faillite. Il enchaînera avec l’annonce de l’entrée en vigueur de la nouvelle disposition d’autofinancement pour l’accompagnement des jeunes porteurs de projets. Il a ajouté que les efforts de l’Etat visent à encourager cette catégorie de la société à concrétiser leurs projets dont le montant ne dépasse pas les dix millions de dinars, tout en œuvrant à booster et développer les différentes formules d’emploi.

L’occasion a été propice pour mettre l’accent sur la contribution du dispositif d’aide à l’emploi dans l’absorption du chômage. Pas moins de 500 000 micro-entreprises ont été financées dans le cadre de ce même dispositif, notant que ces projets ont permis la création de près de 2,25 millions d’emplois.
Le problème du chômage ne peut être résolu par des décisions prises au niveau central mais doit impliquer les acteurs au niveau local en vue de proposer des dispositions opportunes pour satisfaire les exigences du marché du travail en mutation et en constante progression. Le taux de chômage arrêté au 1er avril 2018 est de 11,11% avec une légère baisse de 0,6% par rapport à la même période de 2017 selon les statistiques de l’ONS communiquées par M. Zemali qui a indiqué que l’emploi a été placé au cœur des préoccupations du gouvernement et dans l’élaboration de la loi de finances 2019. «Tous les budgets nécessaires pour la création d’activité ont été assurés dans le projet de loi de finances», a précisé le ministre en soutenant qu’il n’y a pas de gel dans les secteurs d’activité mais plutôt des orientations en fonction des besoins du marché de l’emploi de chaque région tout en respectant leur portée économique. Sur le même registre, le ministre a mis l’accent sur le programme portant développement des régions frontalières, qui a pour finalité une vision commune entre les secteurs et a rappelé le placement, avant fin 2018, de plus de 14 000 employés au niveau des communes frontalières.
Un inventaire des besoins en recrutement notamment dans les zones enclavées a été demandé et qui servira de support pour la mise en place d’un programme spécial en faveur de ces communes. Annonçant de nouvelles mesures incitatives pour l’emploi au niveau de la région du Grand Sud, retenue prioritaire dans les différents programmes gouvernementaux, Zemali fera part du financement de 650 projets dans la région, ayant permis la création de plus de 1 500 postes d’emploi dès leur lancement.

La CNR, un gouffre de 580 milliards de dinars 
Abordant l’épineux problème de la Caisse nationale des retraites (CNR) qui accuse un déficit de 580 milliards de dinars, Mourad Zemali a attribué ce manque à plusieurs facteurs dont la non-déclaration des travailleurs à la Cnas, cause principale de ce déséquilibre financier. «Les cotisations ne couvrent que 50% des besoins de la Caisse», a-t-il expliqué avant de s’attaquer aux autres causes comme le remboursement des médicaments et des congés maladies en donnant un chiffre de 4,590 milliards de dinars représentant les jours de congés durant les quatre premiers mois de l’année 2018.
En établissant le diagnostic, le gouvernement prévoit une nouvelle stratégie en accentuant les poursuites pour les déclarations et en instaurant des mesures coercitive selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
A noter qu’il est prévu dans le projet de loi de finances 2019 un nouvel effort de près de 800 milliards de dinars pour tenter de préserver la viabilité du système national des retraites basé sur un régime de répartition.
Ainsi donc, la CNR devra bénéficier d’une forte dotation financière sur le budget de l’Etat afin de faire face au trou financier chronique en attendant que les mesures prises par le gouvernement portent leurs fruits.
Ilhem Tir

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Film sur Si Mohand Oumhand : Début du tournage en décembre à Tizi-Ouzou

Tue, 11/06/2018 - 15:27

Le premier tour de manivelle d’un film sur la vie et l’œuvre du poète Si Mohand Oumhand est prévu début décembre prochain à Tizi-Ouzou, a-t-on appris samedi, du scénariste Ali Mouzaoui.

Initialement prévu pour le 1er novembre, le début du tournage a été repoussé pour pouvoir «finaliser quelques préparatifs relatifs, notamment à la reconstruction de certains décors de l’époque et affiner d’autres», a expliqué Mouzaoui. Le scénario du film, écrit il y a une trentaine d’années, «a subi quelques remodelages et allègements tout en gardant l’âme de ce qui est sa quête principale : La reconstitution de l’œuvre dans son contexte», a-t-il ajouté, soulignant que le film est «une fiction qui «cherche la reconstitution de l’âme des poèmes et non pas se contenter de leur récitation». «Nous essayons de restituer dans leurs contextes certains poèmes marquants de la vie du poète pour tenter de dégager les émotions qui les ont inspirés», a-t-il expliqué.

La vie et l’úuvre de Si Mohand Oumhand traduit, selon Mouzaoui, «une page sombre de l’Histoire de notre pays». C’est pourquoi, a-t-il soutenu, «ce qui est recherché, à travers ce film, c’est de retrouver cette atmosphère de grands chamboulements, mais aussi de résistances qui ont conduit à cette indépendance dans laquelle nous vivons aujourd’hui». Suivant les traces du poète, le tournage se déroulera sur plusieurs sites, Tizi-Ouzou, Alger, Tébessa où Si Mohand avait travaillé à un moment donné dans les mines d’El-Ouenza et aussi à Annaba où il avait souvent vécu et traversé pour aller en Tunisie. «Si Mohand n’était pas un homme attaché à un petit village, il a sillonné tout le pays, connu sa réalité et vécu la déstructuration de son univers familial culturel», a relevé Ali Mouzaoui. Produit par une boite privé, le film est financé essentiellement par le Fond de développement de l’industrie et des technologies cinématographiques (FDITC), dépendant du ministère de la Culture, ainsi que quelques partenaires, privées et publics, qui ont «affiché leur disponibilité à apporter leur concours à la réalisation de ce film», a indiqué la même source.

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Box-office US : “Bohemian Rhapsody” démarre fort

Tue, 11/06/2018 - 15:25

Le biopic de Freddie Mercury atteint déjà son budget officiel de 50 millions de dollars. Trois nouveautés sont en tête du top américain : Bohemian Rhapsody, Casse-Noisette et les 4 royaumes et Nobody’s Fool.

C’est assez rare pour être souligné : Ce n’était pas arrivé depuis février dernier ! Le biopic de Freddie Mercury est largement en tête avec 50 millions de dollars gagnés sur 4 000 écrans. Sachant que son budget officiel (sans compter sa promotion) était de
52 millions, on peut dire que la 20th Century Fox a réussi son coup. Le film ce Bryan Singer n’a donc pas pâti de ses problèmes de productions. Les Américains se sont rués dans les salles obscures pour découvrir ce film dédié à Queen et à son chanteur décédé en 1991. 51% du public était composé de femmes, et 78% de personnes de 25 ans et plus. À l’étranger, Bohemian Rhapsody a également démarré fort en Angleterre (26,5 millions de dollars récoltés là-bas), en France (7 millions depuis mercredi), au Mexique, en Allemagne, en Corée du Sud et en Australie, pays où il a rapporté plus de 5 millions dès sa sortie. En tout, il atteint déjà 140 millions de recettes.
À côté, le dernier film familial de Disney fait pâle mine. Pourtant porté par Keira Knightley, Morgan Freeman et Helen Mirren, Casse-Noisette enregistre 20 millions de dollars dans 3755 salles, soit plus de moitié moins le score de Bohemian Rhapsody. Egalement sorti dans d’autres pays, son cumul grimpe à 58,5 millions de billets verts, ce qui est en dessous des attentes du studio. En France, il sortira à la fin du mois. Nobody’s Fool boucle le trio de nouveautés grâce à 14 millions récoltés dans 2 468 salles. Il s’agit d’une comédie R-Rated (déconseillée aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte) réalisée par Tyler Perry (la saga des Madea) et portée par la comédienne Tiffany Haddish, très populaire aux Etats-Unis.

Les spécialistes du box-office estiment qu’il devrait gagner environ 35 millions de dollars en fin de course là-bas. En quatrième position, on retrouve un autre film musical, A Star is Born, qui s’accroche dans le top 5 malgré la concurrence de Bohemian Rhapsody. Avec 11,1 millions amassés dans 3431 cinémas en cinquième week-end d’exploitation, le premier long-métrage de Bradley Cooper, avec Lady Gaga dans le rôle principal, atteint déjà 165,6 millions de dollars en Amérique du Nord, et près de 300 millions sur la planète. Halloween, qui était en tête du classement US depuis sa sortie il y a quinze jours, tombe à la cinquième place en gagnant également 11 millions de dollars de plus. Le film d’horreur a tout de même franchi les 150 millions de dollars aux Etats-Unis, et 229 millions en tout. Pour un projet budgété à 10 millions, on peut parler d’un gros carton ! Sans surprise, le producteur Jason Blum (Get Out, Split, Happy Birthdead American Nightmare…) prépare la suite. Il n’y a plus de nouveautés dans le reste du top 10. Venom est sixième avec 7,8 millions de dollars supplémentaires. Ce spin-off de Spider-Man porté par Tom Hardy approche lentement mais sûrement des 200 millions sur le territoire américain, et il a franchi les 500 millions dans le monde. Les films suivants sont Yéti & Compagnie, Chair de poule 2 : Les Fantômes d’Halloween, Hunter Killer et The Hate that U Give. Ils gagnent environ 3 millions de dollars chacun.

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MTV Europe Awards : Camila Cabello, grande gagnante

Tue, 11/06/2018 - 15:23

Meilleure artiste, meilleure chanson, meilleure vidéo: la chanteuse américaine Camila Cabello, avec son tube «Havana», a été la grande gagnante des MTV Europe Music Awards (EMA) dimanche à Bilbao, dans le nord de l’Espagne. «Cette année a été la meilleure de ma vie», a déclaré la jeune femme de 21 ans à peine, native de Cuba, qui avait ouvert le show, présenté par l’actrice américaine Hailee Steinfeld, en chantant son tube agrémenté de touches flamenco. Et en effet, avant même ces récompenses attribuées par la déclinaison européenne de la chaîne musicale américaine, 2018 aura été une année faste pour Camila Cabello. Son tube «Havana», avec le rappeur Young Thug, a atteint la tête des ventes fin janvier aux États-Unis tandis que la version audio du titre, sans vidéo, a été visionnée plus de 1,3 milliard de fois sur YouTube. Fin août, elle avait déjà décroché deux des plus prestigieuses récompenses aux MTV Video Music Awards (VMA), les trophées des vidéos musicales les plus populaires aux États-Unis, en étant sacrée Artiste de l’année et Vidéo de l’année. En 2017, l’ancienne membre du groupe Fifth Harmony avait déjà reçu le prix de la meilleure artiste pop aux MTV EMA. Avec six nominations, Camila Cabello faisait figure de grande favorite de ces MTV Europe Awards.

Janet Jackson, «icône globale»
Hormis Cabello, la chanteuse américaine Ariana Grande, le rappeur texan Post Malone, le rappeur et chanteur canadien Drake et l’artiste britannique Dua Lipa étaient nommés pour le titre de meilleur artiste. Pour le titre de meilleure chanson, Cabello était en concurrence avec Ariana Grande («No tears left to cry»), Post Malone («Rockstar»), Drake («God’s Plan») et Bebe Rexha («Meant to be»). Ariana Grande et Post Malone avaient été les plus nommés derrière Camila Cabello avec cinq nominations chacun, devant Drake et Dua Lipa, retenus dans quatre catégories. Avec deux prix – meilleure artiste hip-hop et meilleur look -, la rappeuse américaine Nicki Minaj a été l’une des protagonistes de la soirée lors de laquelle elle s’est produite deux fois sur la scène, notamment avec le DJ français David Guetta et le chanteur américain Jason Derulo. Dans les autres catégories, Dua Lipa a été sacrée meilleure artiste pop, le groupe américain Panic ! at the Disco meilleur artiste alternatif et Marshmello meilleur artiste électro. Grand gagnant des MTV EMA en 2017 avec trois récompenses dont celle du meilleur artiste, le chanteur canadien Shawn Mendes a remporté le titre de meilleur artiste live. La chanteuse américaine Janet Jackson, depuis plus de trois décennies sur scène, a elle été couronnée du titre d’»Icône globale», une récompense déjà attribuée lors de précédentes éditions à U2, Queen, Whitney Houston ou Eminem.
Dans son discours de remerciement, la sœur de Michael Jackson a dit parler au nom «de ces femmes dont les voix ont été réduites au silence». «Je suis une de ces femmes qui ont été bâillonnées, au sens propre, mais aussi émotionnellement, de ces femmes maltraitées, intimidées, de ces femmes qui ont vécu dans la peur.
Je suis avec vous, vous êtes mes sœurs», a-t-elle lancé. Créés en 1994, les MTV EMA constituent l’un des deux évènements majeurs organisés par MTV, avec les Video Music Awards (VMA), qui se tiennent chaque année aux États-Unis depuis 1984.

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Kheireddine Zetchi : «Mellal doit assumer les conséquences de ses propos»

Tue, 11/06/2018 - 15:23

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, a affirmé hier à Alger que le patron de la JS Kabylie (Ligue 1), Chérif Mellal, devait assumer sa responsabilité suite à ses propos dans lesquels il a qualifié le président de la Ligue de football professionnel (LFP) et certains dirigeants de club de  »mafieux ».  »Le fait de qualifier le président de la LFP (Abdelkrim Medouar) et des clubs de mafia est très grave, Mellal est responsable de ses propos tout en assumant les conséquences. Je suis choqué et surpris par sa sortie, je voudrais bien connaître les raisons qui l’ont poussé à faire ce genre de déclarations », a indiqué le président de l’instance fédérale sur les ondes de la Radio chaîne III. Selon Zetchi, le président de la JSK sera convoqué par la LFP pour donner plus de détails et expliquer ses raisons.  »Il y a une commission de discipline au niveau de la Ligue qui va très certainement convoquer Mellal pour donner plus d’informations par rapport à ses déclarations.
Il pourrait même être convoqué par la commission d’éthique de la FAF car des propos de ce genre sont assez graves », a ajouté le patron de la FAF. Outre ses propos, Mellal avait menacé de ne pas jouer la rencontre opposant l’USM Alger à la JSK de la 13e journée du championnat de Ligue 1, programmée aujourd’hui à 17h45 au stade Omar-Hamadi de Bologhine alors qu’elle devait se jouer ce lundi dans un premier temps.  »Il y a une Ligue qui est chargée de l’organisation et de la programmation des deux championnats (Ligues 1 et 2, ndlr) et par conséquent, toutes les équipes sont tenues de respecter le calendrier arrêté. Menacer de ne pas jouer la rencontre contre l’USMA est quelque chose qui peut être sanctionné sur le plan disciplinaire », a conclu Zetchi.

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JM 2021 à Oran : Installation de Mohamed El-Morro comme directeur général

Tue, 11/06/2018 - 15:21

Mohamed El Morro, ex-président de l’ASM Oran (Ligue 2, Algérie), a été installé dimanche à Oran comme directeur général de la 19e édition des Jeux méditerranéens (JM) que va organiser cette ville en 2021. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui a justifié le choix porté sur El Morro, par la «grande expérience que recèle El-Morro dans le domaine sportif et associatif», ajoutant qu’il a «toutes les compétences pour bien accomplir son rôle, lui, qui maitrise aussi plusieurs langues étrangères. Le ministre a estimé, en outre, qu’il s’agit «d’une lourde responsabilité, car c’est l’image de marque de l’Algérie qui revient au- devant de la scène sportive régionale et internationale en organisant des manifestations importantes, qui est en jeu». Au cours de cette cérémonie, qui s’est déroulée au siège du Comité national d’organisation des JM en présence du wali d’Oran, Mouloud Cherifi et les autorités civiles et sécuritaires, le premier responsable de la tutelle est revenu sur la visite qu’il a effectué ce matin au niveau de certaines infrastructures sportives en cours de réalisation ou de mise à niveau, concernées par les JM pour exprimer sa satisfaction quant à l’évolution des chantiers en question.
«Cette visite a conforté ma conviction concernant la réussite des JM de 2021 qu’on veut en faire une manifestation historique. Je suis très satisfait par les progrès réalisés notamment au niveau des chantiers du complexe sportif et du village méditerranéen où le retard accusé en la matière a été rattrapé en l’espace de quelques mois», s’est réjoui M. Hattab, qui s’attend à ce que le stade de 40 000 places soit le premier à être livré de l’ensemble des quatre grands stades en cours de réalisation en Algérie. «Par rapport aux stades de Tizi-Ouzou, Baraki et Douera (Alger), celui d’Oran avance très bien et devra être livré en début de l’année prochaine», a indiqué le ministre à la presse, mettant l’accent sur l’importance vitale accordée par le président de la République à la réalisation de nouvelles infrastructures sportives, ainsi qu’à une organisation de premier ordre des JM 2021 à Oran, pour lesquels il a débloqué une enveloppe de l’ordre de 48 milliards DA seulement pour la réalisation du complexe olympique et du village méditerranéen, ainsi que la réhabilitation de pas moins de sept infrastructures sportives à Oran, à savoir, le Palais des sports «Hammou Boutelilis», le centre équestre d’Essenia, le club de tennis de Haï Essalem, le stade Ahmed-Zabana, la piscine olympique de Medina Jdida et l’Institut national de formation supérieur des cadres de jeunesse et des sports à Aïn El-Turck.
Pour sa part, le directeur général des JM s’est dit «honoré» par la confiance placée en lui par les responsables du football algérien, avouant au passage «la difficulté de la mission» qui l’attend, tout en s’engageant à donner le meilleur de lui-même afin de contribuer à la réussite du rendez-vous sportif de 2021, que l’Algérie abritera pour la deuxième fois de son histoire après avoir accueilli à Alger l’édition de 1975.
M. El-Morro a estimé, au passage, que le déroulement dans la capitale de l’Ouest de la manifestation sportive méditerranéenne sera une occasion pour cette ville afin de faire un saut qualitatif en matière d’infrastructures sportives, en bénéficiant de nouvelles installations dans ce registre, tout en réhabilitant d’autres infrastructures déjà existantes.

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Après les déclarations de Hatab : Le projet des centres de formation de la FAF remis en cause ?

Tue, 11/06/2018 - 15:19

Quelques jours après l’approbation par l’assemblée générale de la FAF du projet de construction de quatre centres de formation fédéraux régionaux, un projet initié par le président de l’instance footballistique nationale, Kheïreddine Zetchi, beaucoup de choses se disent déjà sur la position de la tutelle à ce propos.
Tout a commencé lors de la visite du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hatab, a Sidi Bel-Abbès, lorsqu’il a déclaré qu’il était préférable pour la FAF d’exploiter les infrastructures déjà prêtes construites par l’État, mais qui ne sont que rarement utilisés, au lieu de dépenser de grosses sommes d’argent pour la réalisation de ces constructions.
Des propos qui ont vite été interprétés comme étant une sérieuse réserve formulée par le ministre à l’adresse de Zetchi. Mais en se référant à Hatab lors d’une autre visite à Oran, dimanche, l’ancien wali de Béjaïa s’est rétracté en précisant qu’il ne s’opposait pas au projet de Zetchi, mais qu’il souhaitait que les centres de préparation relevant de son département au nombre de 13, soient d’ores et déjà exploités pour entamer le grand chantier de la formation au lieu d’attendre encore trois autres années, la durée prévue pour la réalisation des centres fédéraux, pour le faire.
Il a en outre cité l’exemple du centre de Sidi Bel-Abbès, un véritable bijou qui recèle les normes exigées pour effectuer un très bon travail de formation, laquelle infrastructure devrait être d’une grande utilité dans la mise en application de la nouvelle politique de la FAF basée sur la formation. à ce propos de cette politique justement, le ministre de la tutelle s’est dit réjoui par la ligne tracée dans ce sens par le président de la FAF, indiquant qu’il adhérait totalement à ses idées. Hatab a même appelé les présidents des autres fédérations sportives à prendre exemple de Zetchi en focalisant sur la formation, condition sine qua non pour redorer le blason terni du sport algérien, selon ses dires. à cet effet, il a annoncé qu’il mettait les 13 centres de préparation relevant du MJS sont totalement mis à la disposition de ces fédérations pour assurer une bonne formation à ses sportifs en prévision des prochaines échéances internationales, à l’image des jeux méditerranéens que va abriter Oran, en 2021. Au sujet de ces jeux justement, Hatab, tout en rappelant que le président de la république a débloqué en personne une enveloppe de 400 milliards de centimes pour assurer une préparation adéquate à nos athlètes, a placé d’ores et déjà la barre haut, en exigeant le podium dans chaque épreuve des jeux.
Hakim S.

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Ligue 2 Mobilis (13e journée) : Le choc MC El-Eulma – ASO Chlef à l’affiche

Tue, 11/06/2018 - 15:18

Le choc MC El-Eulma – ASO Chlef, entre le 4e qui reçoit le leader, sera à l’affiche de la 13e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue mardi et mercredi, et qui verra les mal classés ASM Oran (13e) et RC Kouba (14e) s’affronter dans un duel direct pour le maintien. Le MCE-E qui occupe la quatrième place a cinq longueurs de son adversaire du jour tentera de prendre les trois points de la victoire pour revenir à deux unités du leader, alors que l’ASO qui reste sur un semi-échec à domicile devant l’ES Mostaganem (2-2) est dans l’obligation de bien négocier ce périlleux déplacement à El-Eulma.
Le dauphin, le WA Tlemcen pourrait profiter d’un éventuel échec du leader pour prendre les commandes à condition de battre l’Amel Boussaâda (7e/17 pts). Les Zianides sous la conduite de l’entraîneur Foaud Bouali sont bien armés pour engranger les trois points de la victoire et confirmé le succès obtenu en déplacement contre le RC Kouba (2-1) lors de la précédente journée. Autre match qui devrait valoir le détour, le déplacement de l’US Biskra (3e/21 pts) chez le RC Relizane (11e/15 pts), où malgré la difficulté de la tâche, les Zibans seront condamnés à réussir un bon résultat, pour espérer se maintenir sur le podium.
Les prétendants à ce privilège sont en effet nombreux à se bousculer au portillon, faisant que le moindre faux pas pourrait coûter cher à l’USB.
De leur côté, les mal classés ASM Oran (13e/11 pts) et RC Kouba (14e/7 pts) s’affronteront dans un duel direct pour le maintien, et autant dire que la victoire sera impérative pour chacun d’entre eux, car ayant grand besoin de points pour s’éloigner de la zone de turbulences, faisant qu’un nul ne serait pratiquement d’aucune utilité, ni pour l’un, ni pour l’autre. Même obligation de résultat pour les autres mal classés, l’USM Blida (lanterne rouge) et l’USM El-Harrach (premier relégable), qui malgré la situation peu reluisante dans laquelle ils se trouvent actuellement ne sont pas encore définitivement condamnés au purgatoire. à condition bien sûr de se ressaisir, et dès cette 13e journée, pour enclencher le processus de sauvetage et entrevoir ainsi la suite du parcours sous de meilleurs auspices.
À ce propos, c’est l’USM El-Harrach qui semble partir avec un léger avantage, car appelé à recevoir la JSM Béjaïa (7e), alors que l’USMB devra effectuer un périlleux déplacement, chez un autre actuel 7e au classement, l’ES Mostaganem.
Les deux autres matchs inscrits au programme de cette 13e journée sont: JSM Skikda – MC Saïda et NC Magra – USM Annaba. La JSMS mal en point cette saison en championnat est plus que jamais condamnée à s’imposer pour s’éloigner de la zone dangereuse à l’occasion de la réception du MCS, alors que le promu le NC Magra, auteur d’une excellente entame de saison tentera de confirmer contre l’autre promu l’USM Annaba.

Programme
Cet après-midi à 15h00
USM Harrahc – JSM Béjaïa
ES Mostaganem – USM Blida
RC Relizane – US Biskra
ASM Oran – RC Kouba
MC El Eulma – ASO Chlef à 17h00
WA Tlemcen – Amel Bou-Saâda à 18h00
Demin à 15h00
JSM Skikda – MC Saïda
NC Magra – USM Annaba

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Complexe Sider El Hadjar : La réussite du projet d’investissement, objectif stratégique du conseil syndical

Tue, 11/06/2018 - 15:16

Le nouveau secrétaire général du syndicat du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba), Riadh Djemaï, a affirmé dimanche que garantir les conditions de stabilité et la réussite du programme d’investissement constituent «des objectifs stratégiques» adoptés par le partenaire social qui úuvre à offrir l’accompagnement nécessaire à leur concrétisation.

Dans une déclaration à la presse après son élection à la tête du conseil syndical du complexe Sider El Hadjar affilié à l’UGTA, M. Djemaï a souligné que la défense des intérêts et acquis des travailleurs est «tributaire de la préservation de l’outil de production et sa promotion pour améliorer l’environnement au sein du complexe et lui permettre de réaliser les objectifs d’efficience économique pour lesquels d’énormes ressources ont été mobilisées». Pour atteindre les objectifs tracés, il est impératif de mobiliser toutes les parties, travailleurs, responsables et partenaire social pour préserver ce fleuron de la sidérurgie en Algérie, a ajouté le nouveau secrétaire général. La mise en úuvre de la première tranche du plan d’investissement qui mobilise une enveloppe financière de 720 millions dollars a permis la remise en service du haut fourneau n 2 ainsi que la réhabilitation et la modernisation de plusieurs installations industrielles du complexe qui entamera, avait indiqué à l’APS, dans une précédente déclaration son PDG Chemseddine Maâtallah, la seconde tranche du plan d’investissement pour 20 milliards DA.

Ce financement sera consacré à la réhabilitation de la cokerie qui représente un maillon stratégique de la sidérurgie, selon le même responsable qui a indiqué que l’entrée en activité de cette unité permettra la production du charbon actuellement importé. Cette seconde tranche inclura également la modernisation de plusieurs unités industrielles dont l’aciérie à oxygène et le laminoir à froid ainsi que la réalisation d’une seconde centrale d’oxygène et autres structures logistiques. Ces investissements à lancer «à la fin de l’année en cours», visent à améliorer les performances économiques du complexe Sider El Hadjar et porter sa production à plus d’un million tonne d’acier liquide, est-il indiqué. La mise en úuvre de la première tranche du plan d’investissement portera la production annuelle du complexe à 850.000 tonnes vers fin 2018 durant laquelle plusieurs opérations d’exportation de produits ferreux et acier ont été effectuées en direction d’Egypte, de Tunisie, de Syrie, d’Italie et de l’Inde, a souligné le PDG du complexe. Sider El Hadjar qui emploie environ 5.000 travailleurs produit divers produits ferreux et d’aciéries ainsi que des tubes destinés aux industries mécaniques, électroménagères et bâtiment.

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Université d’automne de l’entreprenariat à Sidi Bel Abbès : Participation de 120 étudiants

Tue, 11/06/2018 - 15:15

Un total de 120 étudiants participent à l’université d’automne de l’entreprenariat, ouverte dimanche à la faculté de droit, sciences humaines et sociales de Sidi Bel-Abbès. Le programme de cette manifestation organisée et encadrée par l’université «Djillali Liabès» de Sidi Bel-Abbès, la maison de l’entreprenariat et deux antennes de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), repose sur une méthodologie donnée aux étudiants diplômés sur la gestion des sociétés, modalités de choix de l’idée d’un projet, étapes de création de micro-entreprises et autres domaines de l’entreprise, selon le directeur de la maison de l’entreprenariat de Sidi Bel-Abbès, Djelloul Zidane. L’objectif de cette université d’automne qui dure une semaine, est d’organiser une session de formation au profit des étudiants et de leur donner l’occasion de présenter leurs idées concernant la création d’une micro-entreprise en leur expliquant toutes les procédures nécessaires à cet égard et leur faire connaitre les facilités accordées en vertu de la convention signée entre la maison de l’entreprenariat et les dispositifs d’emploi de jeunes, a-t-il souligné, faisant savoir qu’il est attendu de concrétiser au moins 20 pour cent des idées des étudiants dans la création de micro-entreprises.
Le directeur de l’antenne ANSEJ de Sidi Bel-Abbès, Mohamed Bahif a salué l’esprit d’entreprise d’étudiants nécessitant un accompagnement dans la créer de leurs propres micro-entreprises, signalant qu’il existe divers ateliers pour former les étudiants en coopération avec divers partenaires tels que les directions des impôts, les caisses nationales d’assurance sociale des salariés (CNAS) et des non salariés (CASNOS) et le registre de commerce, afin d’expliquer les modalités de création d’une micro-entreprise. Il a indiqué que des étudiants ont déposé leurs dossiers au niveau de l’ANSEJ pour prétendre à ouvrir leurs micro-entreprises dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des services, insistant sur la qualité pour garantir la pérennité et la réussite des projets et contribuer à l’emploi et à l’économie nationale. La directrice locale de la CNAC, Ikram Settouti a énuméré les avantages et facilités accordés aux universitaires pour concrétiser leurs projets dans le cadre de la convention signée entre ce dispositif et la maison de l’entreprenariat et l’université «Djillali Liabès», affirmant qu’une évolution permanente est enregistrée.

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Visites du wali à travers la wilaya de Bouira : Inaugurations, remises de clefs, raccordements et pose de la première pierre

Tue, 11/06/2018 - 15:14

Les visites du wali à travers la wilaya se sont poursuivies pendant plus d’une semaine, porteuses d’espoir et de solutions aux problèmes posés dans chaque commune et chaque daïra, de Sour El-Ghozlane à Guerrouma, de Souk El-Khémis à M’chedellah, en passant par Aïn Bessem et Haïzer, les activités de ce responsable qui a enchainé inaugurations, remises de clefs et d’ODS, raccordement au gaz et à l’eau potable et pose de la première pierre ont été nombreuses et diverses.

Elles s’inscrivent globalement dans les festivités ayant marqué le premier novembre. Tout en étant attachés à ses déplacements, nous nous sommes tenus d’en rendre compte dans leurs moindres détails, l’objectif étant de donner un aperçu sur le bilan de ces dernières années et de nous permettre de saisir la dynamique à l’œuvre dans tous les secteurs de la wilaya.

Un hôpital psychiatrique
Par un jeudi clair et chaud comme on en voit qu’en cette saison, le cortège wilayal se met en route en direction de la ville des gazelles. Les journalistes venaient tout juste de fêter leur journée (c’était mardi dernier) et heureux, gazouillent à comme des oiseaux en l’absence de ces derniers. Durant tout le parcours, en effet, nous n’avons pas entendu un seul gosier pépier. Et pourtant tout le long du chemin de wilaya 127, la nature est sauvage, si l’on excepte les deux usines de part et d’autre de la route : la cimenterie et l’usine de détergents. Le fait qu’on n’entende pas un seul chant d’oiseau, un seul rapace (buse, épervier ou faucon) dans le ciel immaculé.
Mais nous voilà à Sour El Gohzlane, cette ville où les vestiges romains parlent plus fort que tous les projets réalisés à ce jour. Par la route de Médéa, nous contournons la ville et arrivons sur une butte où se dresse un imposant édifice. C’est un hôpital psychiatrique de 150 lits abritant pour le moment 66 malades. Il pourrait devenir à l’avenir un établissement régional selon la directrice de la santé et de la population. C’est devant une foule enthousiaste venue l’accueillir que le wali a prononcé un mot de circonstance avant de procéder au gente inaugural. Il a de façon toute symbolique mis un arbre en terre dans l’enceinte de cette structure spécialisée. Sa venue dans l’antique Auzia qui en période coloniale le prestigieux nom d’Aumale a coïncidé avec la Journée nationale de l’arbre. Nous apprenons qu’en cette seule journée 2 200 ont été plantés. La visite a permis aussi d’honorer le moudjahid, mort en 1996, qui a donné son nom à cet établissement spécialisé. Le wali qui participe à cette campagne de reboisement a pu se mêler à la population et tout en plantant son arbre a pu échanger beaucoup avec la population qui trouvant là une occasion unique a saisi cette opportunité pour porter à sa connaissance un grand nombre de ses doléances. Un peu plus tôt, un groupe de citoyens s’est formé sur la gauche de l’établissement pour interpeller pacifiquement le wali en criant en chœur : « Monsieur le wali, daignez-nous regarder, nous sommes victimes d’injustice. »
Mais pourquoi, tout au long de son intervention, le responsable de l’ODJ qui a commenté chaque action de cette visite au micro s’est cru tenu de prononcer Ghizlane et non Ghzlane ? C’est le nom officiel de cette ville. Ghizlane est un mot emprunté au jargon architectural qui veut dire : meurtrières, trous pratiqués dans le mur qui consiste pour le soldat de tirer tout en restant derrière le mur. Les fortifications de la ville sont de date récente ; elles appartiennent à l’école coloniale, alors que le nom arabe doit remonter à l’arrivée des Arabes en Algérie.
A la bibliothèque centrale, le soir, vers 18 heures, une opération de distribution a permis de remettre 2 226 clés aux bénéficiaires présidée par le wali et en présence du ministre du chargé du logement auprès de l’APN. Une première et une deuxième opération a permis de distribuer 814 Logements sociaux et plus de 1 000 autres logements. Au total, d’ici la fin de l’année, il sera procédé à 7 000 logements sociaux.

Dix terrains de jeux
La situation météorologique n’a pas évolué d’un iota. Le ciel est gris, mais sans pluie et si le vent est faible, il est vif. Plus que jamais, on pense à l’hiver. Mais nous voici, ce samedi matin, dans ce quartier, Ouhab Slimane, à l’est de Bouira. A cause du froid sans doute, les gens restent chez eux, calfeutrés. Le directeur de l’ODJ a beau s’égosiller au micro pour détailler l’opération qui a motivé la sortie du wali en cet endroit, rien n’y ait fait. Les fenêtres sont restées fermées. Les détaillant, il fait savoir que la commune de Bouira vient de bénéficier d’une importante enveloppe pour la réalisation de 10 terrains de jeux Cette enveloppe estimée à dix milliards de centimes est issue d’un montage financier auquel la wilaya participe à hauteur de 6 milliards et la commune de Bouira à hauteur de quatre milliards. Le tableau d’affichage parle de 12 projets. Le wali a procédé séance tenante à la remise des dix décisons de services (ODS). La même opération comprend le réaménagement de 7 terrains de jeux et l’inscription de 5 autres. Le wali qui au terme de cette visite a animé un point de presse a mis l’accent sur la volonté de l’Etat de faire du sport et des activités connexes une priorité. Il a par ailleurs indiqué que cette opération au lancement de laquelle nous venions d’assister ce matin pourrait se renouveler pour toutes les communes désireuses d’avoir de telles structures sportives pou peu qu’elles souhaitent mettre la main à la poche conformément au montage financier retenu.

Une polyclinique
à Guerrouma
Le temps est affreux, ce dimanche matin. Pluie et vent se sont relayés tout au long de notre trajet qui nous a conduits de Bouira à Guerrouma. La nature est belle et vierge et beaucoup d’endroits. Nous sommes très éprouvés par les 32 km de montagne et par la route tout en virages, tout en lacets qui tantôt grimpe au dos d’une colline, tantôt se précipite au fond d’un ravin. La vue est superbe, mais vertigineuse quand le regard sonde un précipice. Pourtant à flanc de montagne, nous remarquons de belles maisons et de belles routes qui courent dans tous les sens. Ici, malgré la sauvagerie du paysage et son relief tourmenté, le progrès a fait son entrée. Les routes, les écoles, les salles de soins, l’eau, l’électricité, le gaz et même l’internet permettent à la population de se fixer et de se sentir en rapport direct et constant avec le monde civilisé.
C’est dans cet esprit que le wali est arrivé ce matin dans cette commune au nord-ouest de Bouira. Les habitants ont l’air heureux. La vue du wali n’a pas provoqué de mouvements de protestation ou de colère. Juste un simple réflexe de curiosité. L’inauguration d’une polyclinique dans cette commune dans les montagne illustre la volonté de l’Etat de tout offrir pour que le citoyen ne manque de rien. En plus, nous apprenons que cette structure qui dispose de six médecins, de deux dentistes et de deux sages femmes est équipée pour fonctionner H24. Elle a été baptisée du nom de la martyre Abida Khaoukha. D’une des fenêtres d’un bureau, nous contemplons un moment le fameux barrage de Maala. Un élément du personnel nous met en garde contre l’humidité qui rend les conditions difficiles pour les personnes souffrant d’asthme. En cas d’évacuation, prévient-il encore, c’est la route de Tablat qui est préconisée. Cette ville qui n’est qu’à 12 km est en plus desservie par une route en bon état. Pendant le route, c’est elle que nous empruntons pour rentrer. Des ces monts dits Zbarabr, nous avons l’impression d’être de plain pied avec Djurdjura, sur notre gauche. Le temps continue à être exécrable. Une vraie journée d’hiver.

322 foyers raccordés
au gaz à Aïn Bessem
Au village Chellala, dans la daïra de Aïn Bessem, à la limite de Souk El Khémis, le vent est frais et fort ce lundi matin. C’est dire si l’atmosphère est glaciale. Les gens ont sorti non leurs parapluies, puisqu’il ne pleut pas en dépit des gros nuages qui fuient dans un ciel où luit un soleil pâle, mais leurs manteaux ou leurs cachabias. Le raccordement au gaz qui a concerné 322 foyers s’est effectué à partir de l’école Kermia Saïd. Le wali a profité pour visiter une classe préparatoire où la maitresse donnait un cours de dessin dans un climat de studiosité. La cantine où en ne servait que des repas froids jusqu’alors, a retenu son attention en ce sens qu’elle a recruté un cuisinier diplômé. Ce sont quelque 240 bénéficiaires qui prennent leur repas chaud désormais. Le wali a ensuite rencontré une famille exclue du bénéficie de cette mesure sociale à cause d’une opposition, le réseau passant sur une propriété privée et promis de s’en occuper.
Poussant sa visite jusqu’à Souk El Khémis, il a visité une unité de protection civile. Mais il s’est accordé une halte plus longue à l’abattoir de Bouira, demeuré à l’arrêt depuis cinq ans et qui a subi pour plus de 23 milliards d’euros une opération de rénovation achevée en mai et qui va permettre de doublé sa capacité de production.

Une polyclinique
à Saharidj
L’épisode orageux a pris fin et le temps s’est remis au beau ce mardi matin dernier. Le wali qui poursuit sa série de visites inscrites dans le cadre des festivités du 1er novembre, a jeté son dévolu cette fois sur la région est de la wilaya. Comme le cortège arrive à Raffour, il se heurte à une manifestation. Ce sont des élèves exclus du lycée qui revendiquent leur réintégration. Le wali a promis d’étudier leur cas et de décider avec le directeur de l’éducation de ce qu’il y aurait à faire pour chacun d’eux conformément au règlement en vigueur. A Saharidj, il a inauguré une polyclinique pour 24 000 habitants et s’est offert un bain de foule à cette occasion. Même accueil chaleureux à Chorfa où il a inauguré une salle Omnisport de 500 places et assisté à une exhibition d’arts martiaux exécutés par de jeunes athlètes de haut niveau. Poursuivant son périple sous un soleil quasi printanier, il a inauguré l’échangeur qui relie Ath Mansour au PK 87 à la pénétrante de Béjaïa sur 100 km.

De l’eau pour Haizer
Pour clore cette série de visites dont il est aisé de montrer le lien avec la commémoration de ce grand événement qu’est le premier novembre, le wali a choisi ce mercredi matin la daïra de Haïzer. A mi chemin sur cette double voie, le cortège s’arrête.
Là, à côté, se dresse un réservoir de 1000 m3 et une bâche de 300 m3 pour quelques 9000 habitants. La mise en service de ce réseau a aussitôt été effectuée. Après quoi, le wali est retourné à Bouira où il a posé la première pierre pour deux établissements scolaires : un CEM de 13 classes et trois logements de fonction et un lycée de type 800/200.
Omar Soualah et Ali D.

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Port d’El Hamdania de Cherchell : Des plongeurs en quête de vestiges archéologiques sur le site du projet

Tue, 11/06/2018 - 15:14

Des fouilles archéologiques sont actuellement réalisées par une équipe de plongeurs spécialisés dans les fonds marins du site d’implantation du projet du port commercial centre d’El Hamdania de Cherchell (Tipasa), a-t-on appris dimanche, du directeur de la culture de la wilaya, Abdennour Benkherbache.

Des opérations de fouilles et de recherches ont été décidées par les autorités publiques au niveau de tout le périmètre (maritime et terrestre) du site d’implantation du projet du port commercial d’El-Hamdania de Cherchell, décidé lors du Conseil des ministres de décembre 2015 par le Président de la République qui avait chargé le gouvernement de sa mise en œuvre, dans le cadre d’un partenariat basé sur la règle dite 51/49%. «Ces fouilles visent la découverte éventuelle de vestiges d’une grande valeur susceptibles d’être valorisés et protégés, avant le lancement effectif des travaux de réalisation de ce projet», a indiqué à l’APS M. Benkherbache. Il s’agit-là, a-t-il ajouté, de la «première mission de prospection du genre à Tipasa», réalisée sur la base de recherches ayant démontré l’existence de sites et vestiges archéologiques immergés, dont, notamment 23 chars de l’époque ottomane (16e ou 17e siècle). Selon le directeur de la culture de la wilaya, la mission consistera, entre autres, dans la détermination du lieu exact de ces chars et leur évaluation historique, avant d’examiner la possibilité de leur extraction de ce milieu inapproprié pour eux aux fins de les placer dans des laboratoires équipés pour leur protection.

Cette mission englobe deux groupes. Le premier est formé de plongeurs chargés des fouilles en mer, au moment où le second groupe s’est vu confié la tache de réaliser un cadastre global de tout le site du projet et de son périmètre, dont la forêt Rocher blanc, a expliqué Abdennour Benkherbache, signalant que les chercheurs en question sont issus des universités de Tipasa, d’Alger 2 et de Guelma, outre du Musée public national maritime, de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés et du Centre national de recherche archéologique (CNRA). Selon Rafik Khellaf, chercheur en archéologie et professeur à l’université de Tipasa, également coordinateur du projet de diagnostic archéologique du site du port d’El Hamdania, la première opération, lancée le 29 octobre pour s’étaler jusqu’au 6 novembre courant, vise à répertorier des sites archéologiques existants, avec l’élaboration d’une fiche technique pour chaque site, avant la mise au point d’un rapport final exprimant les recommandations techniques de ses rédacteurs. En effet, les chercheurs en question auront à émettre leur avis concernant soit l’approfondissement des études techniques relatives à ces sites, ou le placement de certains vestiges au niveau de laboratoires et musées ou, à défaut, leur intégration dans le projet, sans leur porter atteinte, comme c’est le cas pour les vestiges découverts dans le métro d’Alger, à la place des martyrs.

Le ministère de la Culture mettra tout en œuvre pour la valorisation et la protection de tous les vestiges qui seront mis à jour sur le site de ce projet et de tout son périmètre, au même titre que tous les sites archéologiques de la wilaya, conformément à la Convention de l’UNESCO de 2001, relative à la protection des sites archéologiques immergés, a assuré, par ailleurs, M. Benkherbache. Selon sa fiche technique, le projet du port centre d’El-Hamdania figure parmi les plus importantes infrastructures maritimes de la région méditerranéenne et du Continent africain. Lors du Conseil des ministres de décembre 2015, le Président de la République avait chargé le gouvernement de réaliser ce projet dans le cadre d’un partenariat associant, selon la règle dite 51/49%, des entreprises algériennes publiques et privées et un partenaire étranger de renom, capable de contribuer au financement de cette réalisation et à sa gestion future.

En vertu d’un protocole d’entente conclu le 17 janvier 2016, ce méga port sera construit par une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises : CSCEC (China state construction corporation) et CHEC (China harbour engineering company). D’un coût de réalisation estimé à 3,6 milliards de dollars, cette infrastructure portuaire sera financée dans le cadre d’un crédit chinois à long terme. Le futur port d’El-Hamdania sera réalisé dans un délai de sept ans, mais sera progressivement mis en service dans quatre ans, avec l`entrée d’une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera son exploitation, selon les estimations du ministère de tutelle. Avec vingt mètres de tirant d’eau (hauteur de la partie immergée d’un bateau) ce port en eau profonde est parfaitement indiqué pour le commerce national par voie maritime, mais aussi en tant que hub pour les échanges au niveau régional.
Il disposera de 23 quais d’une capacité de traitement de 6,5 millions de conteneurs et de 25,7 millions de tonnes/an de marchandises générales.

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Iran : Les nouvelles sanctions américaines entrent en vigueur

Tue, 11/06/2018 - 15:11

Les Etats-Unis rétablissent hier les sanctions contre les secteurs pétrolier et financier iraniens qui avaient été levées sous Barack Obama. C’est la concrétisation du retrait de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 annoncé par Donald Trump en mai. «L’Iran va mal», a relevé le président américain dimanche.

«Quand j’ai pris mes fonctions, juste avant, on pensait que l’Iran allait dominer tout le Moyen-Orient, ou allait le faire dans moins de quelques années, très vite. Plus personne n’en parle aujourd’hui». Les sanctions américaines s’apparentent à un chantage contre les pays tiers qui commercent actuellement avec l’Iran: les entreprises asiatiques ou européennes se verront interdites de marché américain si elles continuent d’importer du pétrole iranien, ou d’échanger avec des banques iraniennes ciblées par Washington. Beaucoup devraient choisir les Etats-Unis, ou l’ont déjà fait. Huit pays bénéficieront toutefois d’une exemption pour le pétrole, dont la Turquie, et peut-être la Chine et l’Inde. La liste sera annoncée lundi. Ce régime de dérogations est similaire à ce que les Etats-Unis pratiquaient de 2012 à 2015, avant l’accord sur le nucléaire iranien négocié sous Barack Obama. A l’époque, la Chine, l’Inde, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon et Taïwan ont notamment été épargnés de sanctions américaines, au motif qu’ils réduisaient progressivement leurs importations de brut iranien. Des années plus tard, l’administration de Donald Trump a repris la même justification. «Il y a une poignée de pays qui ont déjà réduit de façon importante leurs importations de brut et ont besoin d’un peu plus de temps pour atteindre zéro, et nous allons leur donner ce temps», a dit le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dans une interview dimanche sur la chaîne Fox. Concernant les sanctions financières, il a redit que plus de 600 individus et entités en Iran seraient placés sur une liste noire, soit plus que ceux qui en avaient été retirés après la conclusion de l’accord de 2015. Le but: «forcer le régime iranien à changer de comportement». Le secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a dit la semaine dernière que les Etats-Unis souhaitaient déconnecter l’Iran du circuit bancaire international Swift, ossature du système financier mondial, comme c’était le cas de 2012 à 2016. De nombreux élus conservateurs américains le réclament. Mais Mike Pompeo n’a pas confirmé qu’une action serait prise pour tenter de forcer la main des dirigeants de Swift, une société de droit belge. «Les banques iraniennes qui se livrent à des comportements sanctionnables seront sanctionnées par le département du Trésor, point final», s’est borné à répondre le secrétaire d’Etat.

Tankers discrets
En Iran, le retour des sanctions est interprété par le pouvoir comme la preuve que les Etats-Unis ne savent pas tenir parole. «Ce nouveau président américain (…) a discrédité ce qui restait du prestige des Etats-Unis et de la démocratie», a tweeté samedi le guide suprême iranien, Ali Khamenei. L’Union européenne a adopté un mécanisme pour permettre à ses multinationales de se maintenir en Iran, mais tout indique que ces sanctions auront un effet dissuasif conséquent. Airbus et Total ont déjà annoncé leur retrait d’Iran. Le 7 août, un premier volet de sanctions avait été rétabli par Washington, ce qui a poussé les constructeurs automobiles européens Daimler et PSA à renoncer à l’Iran. Les exportations de pétrole, qui assurent 40% des recettes de l’Etat iranien selon la Banque mondiale, ont déjà baissé de 2,5 millions de barils par jour à 1,6 million en septembre. Pour continuer à écouler leur brut, les tankers iraniens se sont mis depuis quelques semaines à éteindre leurs transpondeurs afin de ne pas être repérés, mais des satellites les traquent. Le premier marché pour le pétrole iranien est la Chine, suivie de l’Union européenne, de l’Inde et de la Turquie. Le Japon et la Corée du Sud ont quasiment réduit à zéro leurs importations. Donald Trump est persuadé que la pression économique forcera les Iraniens à accepter ses conditions à un nouvel accord permanent sur le nucléaire, le texte de 2015 n’ayant posé des conditions que pour 10 ou 15 ans.

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Hassan Rohani : «Téhéran continuera à vendre son pétrole»

Tue, 11/06/2018 - 15:10

Le président iranien Hassan Rohani a promis de «contourner fièrement» les nouvelles sanctions américaines, entrées en vigueur lundi et qui visent spécifiquement les secteurs pétrolier et financier iraniens, vitaux pour l’économie du pays. Six mois après s’être retiré unilatéralement de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, le président américain Donald Trump a rétabli lundi des sanctions draconiennes contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, qui avaient été levées sous Barack Obama. «J’annonce que nous allons contourner avec fierté vos sanctions illégales et injustes car elles vont à l’encontre du droit international», a répliqué le président Rohani dans un discours télévisé.
«Nous sommes en situation de guerre économique et nous affrontons une tentative d’intimidation. Je ne pense pas que dans l’histoire américaine il y ait eu jusqu’à présent quelqu’un à la Maison Blanche qui contrevienne à ce point au droit et aux conventions internationales», a clamé M. Rohani. Adoptant une politique hostile à l’Iran depuis son accession au pouvoir en janvier 2017, M. Trump, pour qui l’accord sur le nucléaire est une aberration, avait rétabli dès août dernier une première série de sanctions économiques contre Téhéran. Samedi, le guide suprême d’Iran Ali Khamenei a accusé le président américain d’avoir «discrédité» les Etats-Unis qui, selon lui, seront les ultimes perdants de cette politique. «L’Iran va mal», a de son côté relevé dimanche le président américain. «Quand j’ai pris mes fonctions, juste avant, on pensait que l’Iran allait dominer tout le Moyen-Orient (…). Plus personne n’en parle aujourd’hui». Les sanctions américaines s’apparentent à un chantage contre les pays tiers qui commercent actuellement avec l’Iran: les entreprises asiatiques ou européennes se verront interdites de marché américain si elles continuent d’importer du pétrole iranien, ou d’échanger avec des banques iraniennes ciblées par Washington.

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Assassinat de Khashoggi: Deux «nettoyeurs» envoyés pour effacer les preuves

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Deux «nettoyeurs» se sont rendus d’Arabie saoudite en Turquie pour «effacer» les preuves du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul le mois dernier, a affirmé lundi, un haut responsable turc.

«Nous pensons que ces deux individus sont venus en Turquie dans le seul but d’effacer les preuves du meurtre de Jamal Khashoggi avant que la police turque ne soit autorisée à fouiller les locaux», a indiqué ce responsable sous couvert d’anonymat. «Le fait qu’une équipe de nettoyeurs a été dépêchée d’Arabie saoudite neuf jours après le meurtre suggère que de hauts responsables saoudiens étaient au courant de la mise à mort de Khashoggi», a ajouté ce responsable. Cette même source a confirmé les informations publiées lundi par le journal progouvernemental turc Sabah selon lequel un chimiste et un expert en toxicologie sont arrivées à Istanbul le 11 octobre, soit neuf jours après la disparition de Khashoggi, pour effacer les preuves du meurtre. Khashoggi a été tué à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul par des agents envoyés de Ryad le 2 octobre, un assassinat dont le président turc a déclaré qu’il avait été ordonné par «les plus hauts niveaux» du gouvernement saoudien. Le parquet d’Istanbul a affirmé la semaine dernière que M. Khashoggi avait été tué dès son entrée dans le consulat et son corps démembré. Selon Sabah, à partir du 12 octobre, le chimiste et l’expert en toxicologie se sont rendus «régulièrement» au consulat pendant une semaine. Ils ont également entrepris d’effacer toute trace du meurtre dans la résidence du consul, proche du consulat. Les deux hommes, venus, selon Sabah, avec une «prétendue équipe d’investigation» composée au total de 11 personnes, ont quitté la Turquie le 20 octobre. Selon Sabah, les enquêteurs turcs n’ont eu accès au consulat et à la résidence qu’après que le chimiste et l’expert en toxicologie se furent «débarrassés» du corps et eurent entrepris d’effacer toute trace. Le consulat a été fouillé une première fois dans la nuit du 15 au 16 octobre, et la résidence le 17. Malgré les efforts déployés par les enquêteurs turcs, le corps de Jamal Khashoggi n’a toujours pas été retrouvé. Un conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, Yasin Aktay, a évoqué vendredi la possibilité que le corps du journaliste ait été dissous dans de l’acide.
Les fils de Khashoggi demandent à récupérer le corps de leur père Par ailleurs, les fils du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi ont demandé à pouvoir récupérer le corps de leur père, et ont déclaré vouloir rentrer en Arabie saoudite pour l’enterrer. Dans un entretien à la chaîne CNN, Salah et Abdallah Khashoggi estiment que tant que la famille n’aura pas récupéré le corps du journaliste, elle ne pourra pas faire son deuil. «Ce n’est pas une situation normale. Ce n’est pas une mort normale du tout. Tout ce que nous voulons, maintenant, c’est pouvoir l’enterrer dans le cimetière d’Al Baki à Médine (en Arabie saoudite) avec le reste de sa famille», a déclaré Salah Khashoggi. «J’en ai parlé avec les autorités saoudiennes et j’espère simplement que cela pourra se faire bientôt». Jamal Khashoggi, journaliste au Washington Post qui ne ménageait pas ses critiques envers le gouvernement saoudien et son dirigeant de fait, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MbS), a été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, le 2 octobre. Les autorités saoudiennes ont reconnu que le journaliste, qui s’était exilé aux Etats-Unis, avait été victime de meurtre avec préméditation, revenant sur leurs déclarations antérieures, à savoir qu’il était mort au cours d’une altercation. Des responsables turcs et certains élus américains estiment que c’est MbS qui a commandité son assassinat, ce que Ryad dément. Le corps de Khashoggi n’a jamais été restitué. Vendredi dernier, le journal turc Hurriyet, citant un conseiller du président turc Recep Tayyip Erdogan, écrivait que la dépouille du journaliste avait été démembrée de sorte qu’elle puisse être dissoute plus facilement.

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Yémen: La coalition assure ne pas chercher l’escalade

Tue, 11/06/2018 - 15:06

Combats au sol et raids aériens se sont à nouveau intensifiés lundi autour de Hodeida, port stratégique de l’ouest du Yémen contrôlée par les Houthis, mais la coalition sous commandement saoudien en guerre contre ces rebelles a assuré ne pas chercher «l’escalade». Des responsables des forces progouvernementales yéménites ont déclaré à l’AFP que leurs troupes étaient engagées sur plusieurs fronts et qu’elles essayaient de progresser dans les banlieues est de Hodeida vers le nord pour couper la principale voie d’approvisionnement des rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. Ces mêmes responsables ont fait état de raids intensifs d’avions et d’hélicoptères de la coalition sur des cibles rebelles, alors qu’une source de cette coalition a assuré à l’AFP qu’il ne s’agissait pas «d’opérations offensives» pour reprendre le port de Hodeida. Les combats n’en sont pas moins meurtriers. Selon deux médecins de Hodeida, les corps de 74 combattants Houthis ont été transportés dans deux hôpitaux de la ville au cours des dernières 24 heures. Quinze combattants progouvernementaux ont par ailleurs été tués dans ces affrontements, selon des sources médicales gouvernementales yéménites.

«Précipice»
Plus tôt, une source de la coalition a souligné que l’alliance antirebelles «soutient» les efforts de l’ONU pour relancer le processus de paix et ne cherche pas «l’escalade», malgré les opérations en cours. Les deux piliers de cette coalition sont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Depuis jeudi dernier, des combats et des raids aériens sont signalés dans la région de Hodeida, où les forces progouvernementales ont acheminé d’importants renforts. Il s’agit seulement de déploiements pour «protéger nos troupes et élargir les périmètres de sécurité dans certaines zones», a déclaré la source de la coalition qui a requis l’anonymat. Vendredi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait appelé à l’arrêt «immédiat» des «violences» au Yémen pour éviter que le pays ne tombe dans un «précipice», alors que la moitié de la population est en situation de pré-famine. Le médiateur de l’ONU Martin Griffiths avait pour sa part exhorté les belligérants à s’asseoir à la table des négociations «dans un délai d’un mois». «La coalition (menée par Ryad) est engagée à faire baisser les hostilités au Yémen et soutient fermement le processus politique» que cherche à relancer l’envoyé spécial de l’ONU, a affirmé la source de la coalition. Cependant, a-t-elle ajouté, «si les Houthis ne se présentent pas à des pourparlers de paix, cela pourrait conduire à une reprise de l’offensive sur Hodeida». «La situation humanitaire au Yémen est inacceptable» et «nous sommes engagés à mettre fin au conflit dès que possible» et à «maintenir le port de Hodeida ouvert», a assuré cette source.

«Imposture» américaine
Dans le camp rebelle, le ton restait guerrier lundi. «L’escalade deviendra un cauchemar», a déclaré un haut responsable politique, Mohammad Ali al-Houthi, en appelant à «la résistance et à la confrontation». Cette «escalade est la preuve de l’imposture des déclarations américaines», a-t-il dit, cité par des médias pro-Houthis. Le 30 octobre, alors que l’Arabie saoudite était sur la défensive en liaison avec le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le ministre américain de la Défense Jim Mattis avaient appelé à l’arrêt de la guerre au Yémen et à l’ouverture de négociations de paix sous 30 jours.

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Irak : À Ramadi, un hôtel brise les traditions tribales

Tue, 11/06/2018 - 14:59

Il y a quelques jours encore, trouver un hôtel à al-Anbar relevait de la mission impossible. Aujourd’hui, un établissement vient briser les traditions tribales ancestrales de l’ouest irakien, où ne pas accueillir les étrangers dans sa propre maison est une «honte».

En plein cœur de Ramadi, chef-lieu de cette province sunnite, sur un haut bâtiment aux façades éclairées de néons colorés, une enseigne rouge signale de loin le «Rose Plaza Hotel», en arabe et en anglais. Ce projet de 80 lits, porté par un jeune homme d’affaires, a fait grand bruit dans l’immense province désertique qui borde Bagdad à l’ouest et s’étend jusqu’aux frontières de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais Mohammed Kassar, cheveux gominés et costume-cravate, défend toujours et encore son projet. Certes, dit-il à l’AFP, «nous sommes la province de la générosité et de l’hospitalité». «Mais ce ne serait pas sérieux qu’une province qui couvre un tiers de l’Irak, donne sur trois pays et est un carrefour commercial, n’ait aucun hôtel», martèle cet Irakien de 29 ans.

Lois ancestrales
Al-Anbar revient de loin. Longtemps bastion de l’insurrection anti-américaine, puis prise par le groupe Etat islamique (EI), cela fait longtemps que la région n’a pas accueilli de touristes ou d’investisseurs en voyage d’affaires. Mais, depuis la reprise de Ramadi en 2016, reconstruction et projets immobiliers et commerciaux attirent chefs d’entreprises et ouvriers, surtout venus d’autres provinces d’Irak. Louaï Rafe se félicite d’avoir trouvé le «Rose Plaza». Cet homme d’affaires pensait pouvoir boucler dans la journée ses démarches administratives et revenir à Bagdad, à une centaine de kilomètres à l’est de Ramadi. Le processus s’est finalement avéré plus long que prévu et il a dû réserver une chambre dans l’hôtel tout juste inauguré de Mohammed Kassar. «A chaque fois que je venais ici, je dormais chez un ami et j’étais gêné de le déranger. Cet hôtel est vraiment bienvenu, il facilite la vie de tout le monde», assure cet Irakien, mèche de cheveux tombant sur le front. La vie de tout le monde, pourtant, à al-Anbar est régie par les tribus et leurs lois coutumières ancestrales. La première d’entre elle dans la région est claire: on ne peut croiser aucun étranger sans l’inviter à rejoindre sa maison, toutes affaires cessantes, afin d’y manger abondamment et d’y dormir le temps de son séjour. Les maisons sont même construites pour cela: la pièce la plus grande y est la diwaniya, la salle de réception, qui doit être imposante, quitte à rogner sur le reste de l’espace de la famille. Et le seul qui avait tenté d’ouvrir un hôtel avant Mohammed Kassar s’y était cassé les dents. Au beau milieu de la ville, un bâtiment inachevé abandonné peut en témoigner.

Lune de miel
La compagnie turque qui avait entamé sa construction a dû tout laisser en plan quand l’EI a déferlé en 2014. Et, plaisantent encore les habitants, même les jihadistes n’ont pas mis le pied dans cet hôtel. Mohammed Ahmed, lui, a trouvé un autre avantage au «Rose Plaza». Ce jeune marié de 28 ans y a réservé une chambre pour sa lune de miel. «Je n’avais nulle part où aller et l’hôtel est une belle alternative», affirme à l’AFP le jeune homme en chemise blanche impeccable, barbe dessinée et taillée de près. Pour les habitants d’al-Anbar, au-delà des jeunes couples à la recherche de romantisme, l’hôtellerie doit aussi se développer pour attirer d’autres clients, bien plus gros. Certains se prennent déjà à rêver de congrès internationaux, de conférences économiques ou de sommets pour porter la renaissance post-EI. Certains irréductibles, à l’inverse, renâcle encore. Cheikh Ibrahim Khalil al-Hamed pense d’abord à préserver des traditions qui ont résisté au temps et même aux guerres successives qui ont déchiré l’Irak depuis des décennies. «Ces hôtels n’ont jamais existé dans les traditions de nos pères et de nos grand-pères», affirme à l’AFP ce dignitaire tribal de 52 ans. «Nous, ce qu’on a toujours connu, c’est que les invités venaient chez les tribus», qui les accueillaient royalement. «Ces hôtels détruisent notre réputation», se lamente l’homme, foulard bédouin blanc sur la tête et abaya noire sur les épaules.

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Loth Bounatiro prévoit un hiver glacial en Algérie : « L’hiver de 2018-2019 sera rude ! »

Tue, 11/06/2018 - 14:56

Le Forum du quotidien le « Courrier d’Algérie » a eu pour objectif de sensibiliser sur les risques provoqués par les catastrophes naturelles. à ce type de questions et d’autres, le spécialiste des catastrophes naturelles, observateur attentif au domaine scientifique depuis plusieurs années, Loth Bounatiro était bien placé pour répondre et apporter un éclairage nouveau sur les catastrophes naturelles.

Après avoir fait un large survol théorique de la question, Bounatiro a fait savoir que : «après les inondations de Bab El Oued en 2001, et le tremblement de terre de Boumerdès en 2003, il y a eu une nouvelle loi des catastrophes naturelles. » Il dira ensuite : « Je ne sais pas pourquoi on n’applique pas la loi sur le terrain, franchement j’ignore la vraie raison. A travers la législation, il y a eu la création de l’instance de suivi des catastrophes naturelles et là aussi, on n’a jamais vu cette commission. Depuis 2013, en septembre dernier on a pu regarder à la télévision le responsable de cette institution», a-t-il ajouté.
«À plusieurs reprises, nous avons prévenu qu’il y aura des catastrophes, et la toute dernière prévision c’était la sécheresse en été, on a signalé qu’il y aura un été chaud et il faut se préparer, mais malheureusement, les responsables n’ont pas pris nos conseils au sérieux, et juste après on a eu le virus du choléra qui est le résultat de la chaleur. On aurait pu prendre nos dispositions et on avait même présenté les mesures qu’il fallait prendre, et si on avait pris ces mesures, on aurait pu probablement éviter l’histoire du choléra, mais en tout cas, c’était une suite logique de l’alerte des scientifiques qui n’a pas été prise en considération par les autorités, en matière de sécheresse », a-t-il souligné avant de poursuivre ces propos, « Je profite à dire que cette année va être pluviométrique, et qu’il va neiger aussi de plus en plus, en comparaison de l’année précédente. » Afin d’appuyer son témoignage, le docteur d’Etat en astronomie et technologie spatiales nous a délivré les raisons scientifiques en disant : « Celui qui fait le climat c’est le soleil, c’est lui qui fait la pluie et le beau temps, les saisons. Ce n’est pas à cause des perturbations quelconques. Avant tout ça, il y a le soleil ou ce qu’on appelle, les périodes thermonucléaires du soleil qui vont changer le climat, et ce n’est pas autre chose comme la plupart des gens le pensent. Si on comprend le fonctionnement du soleil, on va comprendre le fonctionnement des saisons, et cela devient une affaire d’astrophysicien. Vous savez les périodes du soleil sont multipliées, il ya la période jour et nuit, la deuxième les quatre saisons, la troisième onze ans, la quatrième 50 ans, après 500 ans et la dernière 1000 ans. Ce sont des périodes d’activité thermonucléaire du noyau du soleil, celui qui comprend ces périodes, va comprendre comment le climat fonctionne sur terre. »
Med Wali B.

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