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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 hour 46 min ago

La quête de soi jusqu’aux origines de la vie: «Noun», spectacle chorégraphique présenté à Alger

Sun, 09/30/2018 - 12:33

«Noun, la danse des éléments ou le voyage des oiseaux», ballet oriental contemporain, mis en scène par Assia Guemra, a été présenté, vendredi soir à Alger, devant un public nombreux, dans une quête de soi jusqu’aux origines de la vie, brillamment menée à travers plusieurs genres musicaux.

Le nombreux public de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïeh a pris part, près de deux heures de temps, à un voyage existentiel, inspiré des éléments de la nature et adapté par Assia Guemra du poème épique, «Manteq Ut Tayr» (le langage des oiseaux), écrit au XIe siècle par l’Iranien Farid Ud-Din Att?r. D’une grande densité, le spectacle, à la portée philosophique, invite l’Homme à méditer sur le sens qu’il doit donner à sa vie, à travers la symbolique des oiseaux, réunis et partis, dans un passé lointain selon la légende, à la recherche du Simorgh (oiseau fabuleux et puissant), pour les guider et les gouverner. Dans leur extraordinaire périple qui les mènera aux quatre coins du monde, les oiseaux vont être contraints de passer les «épreuves du Noun»(de la puissance), se mesurant alors, à l’eau, le feu, le bois, le fer, la terre, l’air et l’éther. Issues des grandes écoles de danse et de musique, huit ballerines élancées, dirigées par Assia Guemra, et sept musiciens chevronnés sous la baguette de Nasro Beghdad, de différentes origines, ont donné vie au spectacle, étalant une vingtaine de tableaux, rendus en un seul acte.

Dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, les ballerines, en couleurs variées dans leurs accoutrements haute- couture conçus par la metteure en scène et Albert Spierglass, ont incarné successivement dans la dureté des épreuves, les éléments de la nature, dans différentes chorégraphies (parfois acrobatiques), en solo ou en groupe. Mettant en valeur la musique algérienne dans sa diversité, en rapport intelligent avec les musiques du monde, les pièces signées Nasro Beghdad, rendues sur scène par un orchestre acoustique, ont été d’un soutien concluant aux chorégraphies, exécutées avec douceur, dans des variations modales et rythmiques, appelant plusieurs registres musicaux de différentes cultures. Les enchaînements agréables à l’oreille des genres, arabo-andalou, flamenco, les maqamet et taqacimes du style oriental, le gnaoui, le moderne, les musiques asiatiques, le Bedoui et le Chaoui, ont montré la force de l’arrangement, établissant des passerelles d’échanges et un dialogue entre les cultures. Parmi les pièces étalées, en plus de celles qui ont concerné les épreuves avec les éléments de la nature, «A la recherche», «Le Noun d’or», «Le grand brasier», «Hydre sage d’orient», «Terra», «Voile d’éther», «Métamorphose» (1 et 2), «Naissance» et «La voie de la joie».

La scénographie, minimaliste mais judicieuse s’est contentée de quelques calligraphies (du Noun) suspendues à l’avant scène, des accessoires et un éclairage des plus concluants qui a créé de belles atmosphères, en phase avec les figures exécutées. En présence du chef de cabinet, du ministère de la Culture, Ali Redjel et le président du Conseil international de la danse, partenaire officiel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco), le public , découvrant et se découvrant, a été ravi par la puissance et la beauté des conceptions, tant sur le plan chorégraphique que musical. «Noun», spectacle de danse contemporaine qui interroge l’Homme sur sa raison d’être, présenté dans des formes esthétiques hautement appréciées et très applaudies par l’assistance, a été organisé par l’Opéra d’Alger, en collaboration avec Salama Magazine, sous l’égide du ministère de la Culture.

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Nobel de littérature: Un an de solitude

Sun, 09/30/2018 - 12:31

Ils rendront copie blanche: après avoir repoussé à l’an prochain l’annonce du lauréat 2018, les académiciens suédois s’évertuent à redonner du lustre au prix Nobel de littérature ébranlé par la bourrasque #MeToo.

Créée en 1786 par le roi Gustave III sur le modèle de son aînée française, l’Académie suédoise décerne depuis 1901 le plus prestigieux des prix littéraires, le Nobel de littérature, conformément aux voeux d’Alfred Nobel (1833-1896).
Graal des romanciers, poètes et dramaturges, il a célébré certaines des plus belles plumes du siècle, d’Albert Camus à Samuel Beckett, de Boris Pasternak à Ernest Hemingway.
Mais aussi Bob Dylan, en 2016, un choix d’autant plus décrié que d’autres écrivains au succès tant critique que public demeurent ignorés des sages siégeant à Stockholm: l’Américain Philip Roth aura ainsi rendu son dernier souffle en mai dernier sans avoir vu la couleur du Nobel.
Depuis la controverse Dylan, les académiciens ont bien tenté de redorer leur blason en couronnant un an plus tard, en octobre 2017, le très consensuel Kazuo Ishiguro, Britannique d’origine nippone. Mais trois semaines plus tard, nouveau coup de théâtre: l’institution est prise dans la tourmente des révélations du mouvement #MeToo qui lèvent un voile impudique sur l’insoutenable légèreté des lettres suédoises. Au coeur du scandale, le Français Jean-Claude Arnault. Mari d’une académicienne, directeur artistique d’un club très sélect installé dans le coeur de la capitale scandinave, il est accusé de viols et harcèlements. Une enquête révèle également des conflits d’intérêts avec l’académie qui lui verse de généreux subsides. Finalement poursuivi pour le viol d’une jeune femme en 2011, Jean-Claude Arnault doit connaître sa peine lundi. Le parquet a requis trois ans de prison.

Une académie exsangue
Les désaccords au sein de l’académie sur la manière de gérer cette crise ont suscité de graves dissensions parmi ses 18 membres.
Plusieurs se sont mis en congé, dont la secrétaire perpétuelle alors en exercice Sara Danius. L’académie ne compte actuellement que dix membres actifs alors que ses statuts requièrent la présence d’au moins douze sages. «Je savais qu’il y avait des défaillances dans l’organisation, mais que quelque chose comme cela se produise – jamais je ne l’aurais imaginé», s’étonne à l’AFP Lars Heikensten, directeur de la Fondation Nobel, qui finance le prix. Paralysée, moquée dans le monde entier, pour l’institution, le glas a sonné. Elle finit par annoncer, début mai, le report d’un an l’attribution du Nobel de littérature 2018, une première depuis près de 70 ans.
Il sera annoncé en même temps que le prix 2019. «Nous espérons qu’ils seront en mesure de régler leurs affaires», soupire M. Heikensten.

«Ridicule» et «chauvine»
Face au cataclysme que vit l’institution séculaire, des personnalités suédoises ont lancé un Nobel de littérature à prix cassé en attendant le retour du vrai l’an prochain. Institué par «La Nouvelle Académie», ce «Nouveau prix de littérature 2018» se veut aux antipodes du Nobel, reflet selon les néo-académiciens d’un vieux monde gangréné par les «privilèges, les conflits d’intérêt, l’arrogance et le sexisme».
Il sera décerné le 12 octobre. Cénacle fermé dont les doctes délibérations restent secrètes pendant un demi-siècle, l’académie, placée sous le haut patronage du roi Carl XVI Gustaf, pâtit en outre d’une image poussiéreuse, un entre-soi loin des réalités, dans les salons dorés de la vieille ville de Stockholm.
«La nomination à vie et le vieillissement de ses membres créent également une situation difficile, certains étant toujours actifs à un âge où ils n’ont plus la capacité de travailler de manière professionnelle ou ne comprennent pas comment l’académie est perçue par le public», explique Madelaine Levy, journaliste littéraire au quotidien Svenska Dagbladet.
Perçue aujourd’hui comme «ridicule» ou «chauvine» par le public, l’Académie suédoise semble avoir perdu la confiance de celui-ci. «L’académie doit être réformée, pour plus de transparence et des règles plus strictes en matière de conflits d’intérêts», plaide la journaliste.
Du côté des éditeurs, on craint de voir la crise se poursuivre. «Je croise les doigts [pour que la situation s’arrange rapidement, ndlr] mais telles que sont les choses à l’heure actuelle, je ne suis pas certain» de voir un prix Nobel de littérature 2019, redoute Hakan Bravinger, éditeur chez Norstedts, deuxième plus grande maison suédoise.

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Inauguration de l’école de l’atopie du service de dermatologie l’EHU d’Oran pour l’éducation thérapeutique à la dermatite atopique

Sun, 09/30/2018 - 12:31

Les Laboratoires Pierre Fabre Algérie en partenariat avec la Fondation pour la Dermatite Atopique, ont inauguré la troisième École de l’Atopie, un lieu d’écoute et d’échanges autant pour les parents que pour les enfants souffrants de dermatite atopique. Située dans l’enceinte même de l’hôpital d’Oran, l’école de l’atopie propose des ateliers animés par une équipe pluridisciplinaires (dermatologues, pédiatres, infirmières, psychologues…) dans le but d’introduire l’éducation thérapeutique et aux fins d’améliorer la qualité de vie des enfants et de leur entourage.

Pour cette première journée, une rencontre a été organisé entre professionnelles de la sante et patients, animée par le Professeur SERRADJ chef du service de dermatologie à l’EHU d’Oran en présence du professeur en dermatologie au service de dermatologie CHU Mustapha & Président de la SADEC, Aomar AMMAR-KHODJA, et du docteur Georges FARAH, Président de la Fondation pour la Dermatite Atopique.

L’éducation thérapeutique est un processus continu qui aide les patients à mieux gérer leur maladie chronique, elle s’applique à de nombreuses autres pathologies tel que le diabète et l’asthme. Le programme Pierre Fabre est destiné à la dermatite atopique avec l’objectif de transférer des connaissances sur la dermatite atopique, d’en expliquer le mécanisme et de permettre au patient et à ses proches de mieux connaître sa maladie et les traitements associés et développer ses compétences d’auto-soins et d’auto-vigilance. Pour cela des moyens importants ont été mis en place, une équipe éducative comprenant des dermatologues, supervisés par le Pr A . AMMAR-KHODJA,  Président de la de la Société Algérienne de Dermatologie, d’Esthétique et de Cosmétique (SADEC) et une psychologue au niveau des trois régions ; Centre, Est et Ouest du pays. L’ensemble des ressources humaines a été préalablement initié à l’éducation thérapeutique lors de journées de formation dédies.

L’espace dédié pour le programme est situé au service de dermatologie des différents CHU, de Mustapha d’Alger, de Constantine et de l’EHU d’Oran. Il s’agit d’un espace adapté, calme, bien éclairé et aménagé pour le bien-être des enfants.

Les patients seront pris en charge en petit groupe, n’excédant pas les 5 enfants, ils pourront être accompagnés de leurs parents sur le rythme d’un atelier par mois, d’une durée de 1h-30 à 2 heures avec une mise à disposition de l’ensemble des outils éducatifs nécessaires à leur apprentissage, allant du simple jeu de coloriage aux brochures éducatives sur les maladies atopiques. En entretien individuel ou en atelier d’éducation, l’objectif est le même: prévenir l’échec thérapeutique lié à une méconnaissance des traitements et de leurs usages, comme par exemple, aider une maman à vaincre sa Corticophobie et lui apprendre à appliquer la crème prescrite ou partager son expérience avec d’autres patients car l’école de l’atopie est aussi un lieu d’échange d’expériences entre patients et parents. l’impact du témoignage d’un autre patient est parfois beaucoup plus fort que le discours médical.

Le recrutement des patients se fera lors des consultations au service de dermatologie de l’EHU d’Oran ainsi que chez les dermatologues libéraux de la région pour participer au programme.  Ce dernier comprend 3 étapes, la première nommée « le savoir » consiste en un transfert de connaissances sur la dermatite atopique.  Après avoir donné des explications sur la maladie, les traitements seront abordés en expliquant leur mode d’action et leurs effets secondaires, suivra ensuite l’étape nommée « le Savoir-faire », elle a pour principal objectif de transférer des compétences à l’enfant qui peut se prendre en charge seul ou le cas échéan à ses parents. Quel traitement appliquer sur quelle partie du corps ? à quel rythme ? Quelle quantité appliquer ? Ceci est réalisé grâce à des démonstrations de pommadage sur des poupées par exemple.

Pour finir, l’étape du « Savoir être » qui s’intéresse au vécu de la maladie par l’enfant et ses parents. Le rôle du psychologue est capital dans cette étape réalisée de façon ludique avec l’enfant, car le comportement du patient impacte beaucoup sur l’évolution de la maladie. Une fois les étapes achevées les experts évalueront l’impact du programme et si les objectifs des patients ont été atteint.

Qu’est-ce que l’atopie ? 

La dermatite atopique ou eczema atopique est une affection de la peau plus courante qu’on ne le croit, elle peut concerner les adultes comme les enfants et les bébés touchant 10 à 25 % de la population pédiatrique.

Elle se caractérise par une sécheresse et une irritation de la peau, du visage ou le corps. Pathologie inflammatoire, elle n’est en aucun cas contagieuse et se présente généralement en deux phases : l’une dite active, où les irritations cutanées battent à plein régime, l’autre dite silencieuse et inactive, c’est-à-dire la « rémission ». Tout l’enjeu est de prolonger au maximum ces phases de rémission.

 

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Pékin déplore un «sentiment négatif» aux Etats-Unis: La guerre commerciale va nuire à l’économie mondiale

Sun, 09/30/2018 - 12:18

Par Chaabane BENSACI 

Cette surenchère dans la guerre commerciale enclenchée par le président Trump alarme les milieux économiques internationaux et les dirigeants des grandes puissances autres que les Etats-Unis.

De plus en plus, les experts en échanges commerciaux internationaux s’alarment aux Etats-Unis des conséquences négatives que vont avoir immanquablement, selon eux, les frictions entre la Chine et l’administration Trump sur l’économie américaine elle-même. Ces frictions, disent-ils, ne peuvent pas ne pas impacter les bénéfices des réductions d’impôt dont le corolaire sera une remontée de l’inflation. Au Centre des études stratégiques et internationales (CSIS), on fait observer que l’économie américaine tire bénéfice de ces réductions d’impôt depuis la fin 2017. Mais cette croissance rapide opérée par la baisse du commerce et la hausse de l’inflation ne manquera pas de modifier à terme le dynamisme du développement économique.
La conviction de nombreux spécialistes est faite qui prédit une baisse de ces réductions d’impôt dans un an ou deux avec, en filigrane, une catastrophe dont les Américains devront alors payer le prix. Et certains d’entre eux vont même plus loin, affirmant que les effets ne tarderont pas à se faire sentir au cours des prochains mois, prédisant aux consommateurs américains un choc initial dès les premiers mois de l’année prochaine.
S’agissant des relations internationales, les experts sont convaincus également que la guerre commerciale va freiner la croissance mondiale avec des incidences négatives sur le plan d’un protectionnisme exacerbé. La prétention affichée par l’administration Trump de bouleverser l’ordre économique international en profondeur sans en subir les retombées va en effet pousser d’autres pays, même de moindre importance, à emprunter une voie similaire pour conforter leur assise économique.
Ainsi, le fait que les Etats-Unis imposent depuis le 24 septembre dernier 10% de droits de douane supplémentaires sur 200 milliards de dollars de produits chinois, tout en affirmant qu’ils vont appliquer d’autres mesures plus drastiques n’a-t-il pas déclenché déjà une riposte de la Chine sur l’équivalent de 60 milliards de dollars de produits américains?
C’est cette surenchère dans la guerre commerciale enclenchée par le président Trump qui alarme les milieux économiques internationaux et les dirigeants des grandes puissances autres que les Etats-Unis. Le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a ainsi déploré vendredi dernier un «sentiment négatif» croissant à l’égard de son pays aux Etats-Unis. «Beaucoup de gens engagés dans le maintien et la promotion des relations sino-américaines ressentent le vent froid qui souffle par derrière, ce qui devrait susciter l’attention et la vigilance des deux côtés», a-t-il regretté, lors de sa rencontre avec Richard Haas, président du Conseil des relations étrangères, un groupe de réflexion basé à New York.
A cette occasion, il a estimé que les allégations d’un prétendu déficit abyssal des Etats-Unis dans leur commerce avec la Chine sont totalement fausses. Chiffres à l’appui, il a soutenu qu’en 2016, «les entreprises américaines ont réalisé des ventes de plus de 600 milliards de dollars sur le marché chinois», soulignant au passage que le président chinois Xi Jinping a clairement déclaré à plusieurs reprises que la Chine ne fermerait pas sa porte au monde, mais élargirait au contraire son ouverture.
Et après avoir développé la réduction graduelle des droits de douane passés de 10 à 7,5% à compter du 1er novembre prochain, M. Wang a conclu combien «il est injuste que des entreprises américaines blâment la Chine alors qu’elles y ont non seulement gagné des parts de marché, mais aussi tiré des profits via le transfert des technologies». On le voit, dans cet espèce de dialogue de sourds entre Pékin et Washington, se cristallisent les germes d’une crise mondiale dont on imagine mal les tenants et les aboutissants.

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Messahel rencontre des membres de la communauté nationale établie aux Etats-Unis

Sun, 09/30/2018 - 12:13

NEW YORK – Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a rencontré samedi à New York des membres de la communauté nationale établie aux Etats Unis d’Amérique en marge de sa participation à la 73- ème session de l’Assemblée Générale des Nations unies.

 Cette rencontre s’inscrit dans la série des rencontres qu’organisent le ministre des Affaires étrangères avec les représentants de la communauté nationale à l’étranger afin de les informer des mesures décidées par le président de la République en faveur de la communauté nationale à l’étranger ainsi que pour prendre connaissance des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger.

Tout en rappelant que « cette rencontre se tient opportunément à une date importante dans l’histoire récente de l’Algérie, une date qui symbolise l’adhésion du Peuple algérien à la Charte de la Réconciliation nationale promue par Monsieur le Président de la République », le Ministre des Affaires étrangères « a mis un accent particulier sur la place qu’accorde le Gouvernement algérien à la prise en charge des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger et au renforcement des passerelles de coopération et de la contribution de cette communauté au développement national ».

Les membres de la communauté algérienne présents à cette rencontre ont salué cette initiative qui vient leur permettre d’exprimer leurs préoccupations et renforcer davantage leur attachement à l’Algérie et ouvrir des perspectives leur permettant de contribuer plus activement au développement national.

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Messahel: l’Algérie a été « la toute première cible du terrorisme »

Sun, 09/30/2018 - 12:13

NEW YORK – Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a rappelé samedi à New York que l’Algérie a été « la toute première cible du terrorisme », un phénomène devenu aujourd’hui l’un des fléaux planétaires les plus destructeurs. 

« Le terrorisme dont l’Algérie a été la toute première cible au tournant du siècle passé est devenu aujourd’hui l’un des fléaux planétaires les plus destructeurs », a-t-il souligné dans un discours prononcé lors du débat général de la 73éme session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a affirmé, à l’occasion, que l’Algérie, au prix de lourds sacrifices, »a pu y faire face, seule », en adoptant une approche et des moyens qui ont prouvé leur efficacité.

La lutte doit s’attaquer aux cause profondes 

« Cette expérience, que nous sommes disposés à partager, s’est fondée sur la conviction que toute stratégie de lutte doit impérativement s’attaquer aux causes profondes de cette plaie des temps modernes et qu’elle doit s’accompagner d’une politique de lutte résolue contre la radicalisation et l’extrémisme violent », a-t-il estimé.

Le chef de la diplomatie algérienne a interpellé la communauté internationale pour qu’elle fasse en sorte que le combat qui est livré à ce fléau s’accompagne tout à la fois de mesures de dé-radicalisation et d’une véritable promotion de politiques prônant le « vivre-ensemble ».

« Il me plait de rappeler, dans ce contexte, que la résolution des Nations unies déclarant le 16 Mai journée internationale du vivre ensemble en paix, initiée par l’Algérie, s’inscrit dans le cadre des efforts destinés à promouvoir les principes du dialogue inclusif devant présider à la recherche de solutions aux défis de la stabilité tant au plan national qu’international », a-t-il souligné.

Le ministre a rappelé, à ce titre, que l’Algérie en tire « une légitime fierté » tant les valeurs et principes du vivre ensemble en paix ont constitué le socle de la politique de concorde civile et de réconciliation nationale, mise en œuvre par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour mettre fin « définitivement » à la tragédie nationale et réconcilier les Algériens entre eux.

Il a fait remarqué, à ce titre, que « ces mêmes principes guident avec constance l’action de la politique extérieure » de l’Algérie dans son voisinage immédiat comme dans son interaction avec le reste du monde.

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Ligue 1 Mobilis (8e journée): Le NAHD seul dauphin, le DRB  poursuit son redressement

Sun, 09/30/2018 - 11:45

Le NA Hussein Dey s’est emparé seul de la deuxième place au classement général de la Ligue 1 Mobilis de football, grâce au nul (1-1) qu’il a ramené vendredi de Batna contre l’AS Aïn M’lila pour le compte de la huitième journée, ayant vu l’Olympique de Médéa se neutraliser à domicile avec le DRB Tadjenanet, également sur le score d’un but partout.

Les choses avaient pourtant mal commencé pour le Nasria, qui s’était fait surprendre dès la 18′ par le Congolais Kangou Ronel, mais comme souvent, les Sang et Or pouvaient compter sur leur capitaine et homme providentiel Ahmed Gasmi, ayant réussi à arracher l’égalisation juste avant la fin de la première mi-temps (42′).
Un résultat qui permet aux Sang et Or de porter leur capital-points à 13 unités, ce qui les place seuls à la deuxième place du classement général, à cinq longueurs du leader, la JS Kabylie, qui avait frappé un grand coup la veille, en allant s’imposer (1-0) chez l’Entente de Sétif.
Une précieuse victoire en déplacement, assurée par Benyoucef (76′) et qui relègue l’Entente par la même occasion à la 5e place du classement général, avec 11 unités, mais avec un match en moins.
De son côté, l’AS Aïn M’lila, qui n’a plus gagné depuis la deuxième journée du championnat continue à broyer du noir, et son dernier nul à domicile face au Nasria illustre parfaitement cette situation. D’ailleurs, lorsqu’ils menaient (1-0), ils ont raté un penalty, par Benchaïra (27′), ce qui a redonné une certaines confiance aux Navigateurs, et grâce à laquelle ils ont réussi a égaliser par Gasmi, seulement quelques minutes plus tard. Une série de contreperformances qui s’est répercutée négativement sur le classement général des Rouge et Noir, désormais 6es, avec 10 unités, eux qui l’entame du championnat étaient leaders. A Médéa aussi, c’est l’équipe locale qui a commencé par mener au score, grâce à Motrani (39′), avant de subir un retour en force du DRB Tadjenant, ayant réussi à égaliser dans le temps additionnel de la première mi-temps (45′+2).
Un bon résultat en déplacement, qui permet au DRBT de rester à la 9e place, ex-aequo avec son adversaire du jour, avec 8 points chacun. Le choc MC Alger – CS Constantine a été renvoyé au 15 octobre prochain.

Résultats partiels
Jeudi :
ES Sétif – JS Kabylie 0-1

Vendredi :
Olympique de Médéa – DRB Tadjenanet 1-1
AS Aïn M’lila – NA Hussein Dey 1-1

Joués hier
CR Belouizdad – MC Oran
MO Béjaïa – JS Saoura
Paradou AC – USM Alger
USM Bel Abbes – CAB Bou Arréridj
Reporté au 15 octobre
MC Alger – CS Constantine

Classement Pts J
1). JS Kabylie 18 8
2). NA Husseïn Dey 13 8
3). USM Alger 12 5
–). CS Constantine 12 7
5). ES Sétif 11 7
6). AS Aïn M’lila 10 8
7). MO Béjaïa 9 6
–). Paradou AC 9 7
9). MC Alger 8 7
–). MC Oran 8 7
–). O. Médéa 8 7
–). DRB Tadjenanet 8 8
13). JS Saoura 7 7
–). CABB Arréridj 7 7
15). USM Bel-Abbès 4 6
16). CR Belouizdad 2 7

NDLR : Ce classement prend en considération la victoire de l’AS Aïn M’lila face au CR Belouizdad sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.

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En prévision des JM-Oran 2021 : Vaste opération de réaménagement pour le stade Zabana

Sun, 09/30/2018 - 11:44

Le stade Ahmed-Zabana à Oran sera doté prochainement d’un nouveau tableau d’affichage électronique géant dans le cadre des préparatifs de la ville pour abriter les Jeux méditerranéens de 2021, a appris l’APS vendredi auprès de la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS).
Un avis d’appel d’offre sera d’ailleurs lancé dans les prochains jours pour choisir l’entreprise devant réaliser ce géant tableau d’affichage électronique, a précisé à l’APS, Badreddine Gharbi, le premier responsable de la DJS. Outre cet équipement qui dotera le stade Zabana, ce dernier fera l’objet aussi d’une grande opération de toilettage devant toucher entre autres les tribunes et les vestiaires.
«Cette opération de réaménagement est inscrite dans notre plan en vue des Jeux méditerranéens, mais en aucun cas le stade ne sera fermée, car on attendra la période des vacances pour engager les grands travaux, contrairement au tableau d’affichage électronique qui sera installé bientôt», a encore souligné Gharbi.
Il est également prévu que le stade soit doté de portiques électroniques dans le but de lutter contre la fraude et augmenter par là même les recettes de cette infrastructure qui abrite notamment les rencontres du MC Oran, club pensionnaire de la Ligue 1, signale-t-on de même source. Le stade Zabana a bénéficié, en fin 2016, d’une nouvelle pelouse synthétique de dernière génération venu remplacer l’ancienne qui n’a pas été changée depuis 2009, rappelle-t-on.
Cette infrastructure d’une capacité d’accueil de 40.000 place, a été inauguré 1958. Jusqu’en 1988, le stade était revêtu de tartan qui sera ensuite transformé en gazon naturel. Seulement voilà l’entretien du gazon s’est révélé trop cher et le gazon naturel a été à son tour remplacé par du synthétique.
En janvier 2008, le stade Ahmed Zabana a subi des travaux de rénovation pour le rendre compatible avec la pratique du rugby. Il a été doté d’une pelouse artificielle de cinquième génération, d’éclairage, d’un nouveau tableau d’affichage électronique, des réparations des canaux d’eau et de la restauration des gradins. A l’issue de ces travaux, le stade sera ouvert en septembre 2009.
Le stade Zabana fait partie de sept infrastructures sportives à Oran concernés par des travaux de réaménagement et mise à niveau en prévision de la 19e édition des Jeux méditerranéens, alors que parallèlement à cette opération d’envergure, la capitale de l’Ouest du pays s’apprête à réception un grand complexe sportif, en vue toujours des JM.

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Les dangers des changements climatiques: Le réseau «Algerian Eco» sensibilise à Tikjda

Sun, 09/30/2018 - 11:42

Le réseau national «Algerian Eco», impliquant des associations environnementales et des organisations de la société civile, ainsi que des laboratoires de recherches universitaires et des experts, a lancé vendredi à Tikjda (est de Bouira) une campagne de sensibilisation sur les dangers du phénomène des changements climatiques avec la participation de 13 wilayas.

Ce réseau avec à sa tête l’association environnementale «AGIR», a été créé lors de la rencontre nationale sur l’environnement et de la biodiversité, organisée par AGIR en partenariat avec le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports à Tikjda en juillet 2017. Il «ambitionne à contribuer sur le terrain à sensibiliser la société civile sur la question des changements climatiques», a expliqué le formateur, Hisham Messaoudi. «Nous sommes ici pour sensibiliser des associations venues de 13 wilayas, dont Bouira, Mascara, Tizi Ouzou, Béjaia, Sidi Bel-Abbès, ainsi que Chlef, sur les dangers du phénomène du changement climatique, qui constitue une véritable menace pour la terre», a déclaré à l’APS M. Messaoudi, en marge de la première journée de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’à ce jour au niveau du Centre national de sport et de loisirs de Tikjda (CNSLT). Le formateur a indiqué que cette campagne de sensibilisation avait été lancée dans le cadre du projet «Appui au Plan National Climat» (APNC), qui est le fruit d’une collaboration entre les gouvernements algérien et allemand. Elle est pilotée par l’organisation allemande «GIZ», l’association «AGIR» en collaboration avec le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables. Au cours de la première journée, les formateurs Hisham Messaoudi et Juba Maâmmar ont axé leurs interventions sur l’identification du phénomène des changements climatiques, son impact, ses causes et ses conséquences sur la planète terre. «Le réchauffement climatique ou toute modification aux paramètres climatiques engendrent des impacts sur l’environnement et l’activité socio-économique.
Ses impacts négatifs n’ont de cesse de s’amplifier du fait de la révolution industrielle que connaît le monde aujourd’hui», ont-ils souligné. «Ce phénomène est à l’origine des déséquilibres dans la biodiversité ces dernières années, ainsi que du manque d’eau et de la désertification et de la dégradation de la qualité de l’air et de l’appauvrissement de la couche d’ozone», ont-ils mis en garde.
A ce propos, Kamel Khellas, représentant de l’organisation allemande GIZ à Alger, a saisi cette occasion pour réitérer la volonté et l’engagement de l’Algérie dans la lutte contre ce phénomène via la mise en œuvre du projet APNC dans le cadre de la coopération avec l’Allemagne. Pour M. Khellas, cette rencontre est une grande opportunité pour les différentes associations vertes à travers wilayas prenant part à cet évènement, pour s’informer sur les différentes recherches et projets réalisés ou lancés dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.
«Les représentants de ces associations pourront ainsi sensibiliser au niveau local dans leurs wilayas sur cette question d’actualité», a indiqué le représentant de GIZ.

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Pharmacie d’hôpital: Des milliards pour un résultat mitigé

Sun, 09/30/2018 - 11:41

Par Ikram GHIOUA

Il faut instaurer une stratégie basée sur les bonnes pratiques aussi bien pour le patient que pour le milieu hospitalier économiquement parlant.

L’ouverture du 3ème Congrès international de pharmacie hospitalière et oncologique a eu lieu à Constantine, par la présidente du Sapho El Mansouria Nebchi et le professeur Djenane de l’Ordre des médecins à l’Est, et le professeur Belmahi chef de service toxicologie au CHU de Constantine. Cet évènement organisé chaque année a pour mission la promotion de la bonne pratique en pharmacie hospitalière et de la pharmacie oncologique, la promotion et le développement de la pharmacie hospitalière sous ses aspects scientifique, économique et technique, la contribution à la formation continue et à l’enseignement des personnels de santé et enfin l’autre mission est de faciliter les contacts amicaux entre les membres de l’association. Le congrès est lancé depuis vendredi dernier au Zénith sous le thème «le bon usage du produit pharmaceutique à l’hôpital» et devra prendre fin aujourd’hui même. A travers ces journées il est question de débattre bon nombre de chapitres dont les règles fondamentales du bon usage du produit pharmaceutique qui implique systématiquement le rôle que doit jouer le pharmacien dans ce bon usage. Mais on s’intéressera aussi à l’impact et aux risques de la mauvaise observance d’où interviendra ensuite l’évaluation des pratiques professionnelles et impact sur l’amélioration du bon usage du médicament.

Les principaux chapitres du congrès sont structurés sur la surveillance du bon usage des médicaments et le rôle de l’association dans ce domaine précis. Les exposés des participants visent d’un commun accord à stimuler le sujet à prendre conscience du bon usage pharmaceutique. L’occasion est aussi de débattre les problèmes liés au mauvais usage des produits qui peuvent être parfois fatals. En plus de l’approche de promouvoir et de veiller au bon usage des médicaments, il est aussi question comme il ressort des communications des participants de mettre en place un procédé d’information, soit des enquêtes d’utilisation et un suivi des consommations devant permettre d’optimiser les dépenses, notamment en milieu hospitalier et de favoriser le concept de la recherche thérapeutique.
Il s’agit en fait d’instaurer une stratégie basée sur les bonnes pratiques aussi bien pour le patient que pour le milieu hospitalier économiquement parlant.

Le congrès appelle aussi à une approche de maîtrise quand il s’agit de prescrire des médicaments et à faire une évaluation. Pourquoi ne pas procéder à l’élaboration de recommandations si nécessaires à condition que celles-ci soient adaptées à la situation de chaque milieu hospitalier sur la base de la connaissance. Le premier congrès de l’association a été organisé à Sétif pour traiter et prévenir sur le cancer et l’importance du dépistage. Le deuxième congrès de la Société algérienne de pharmacie hospitalière et oncologique avait été organisé à Alger oû comme pour ce troisième congrès d’éminents conférenciers et autorités scientifiques nationaux et étrangers y ont participé. Les thèmes ayant été abordés tournent autour du pharmacien hospitalier à l’horizon 2020. A chaque rencontre c’est l’esprit scientifique qui s’impose ayant pu mettre l’accent sur le rôle du pharmacien hospitalier dans la prise en charge de la chaîne du patient.

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Abdelmadjid Attar à l’INSIM de Tizi Ouzou hier: L’Algérie condamnée à réussir sa transition énergétique

Sun, 09/30/2018 - 11:32

Par Kamel BOUDJADI

L’ancien ministre des Ressources en eau et ex-président-directeur général de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a animé une conférence hier à Tizi Ouzou où il a assisté à l’ouverture des journées de l’étudiant organisées par l’Insim.

L’invité de cet institut dédie la manifestation à l’ouverture de son Ecole supérieure de management (Emto) qui est la première à Tizi Ouzou à faire son entrée dans l’enseignement universitaire. L’Emto est par ailleurs, selon Younès Abdelmalek, DG de l’Insim de TiziOuzou, la troisième que le groupe ouvre en Algérie.
Prenant la parole devant une assistance faite de cadres d’entreprises nationales, d’enseignants de l’institut et d’enseignants et chercheurs de l’université de Tizi-Ouzou, les représentants des universités Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, Akli Mohand Oulhadj de Bouira, et d’Alger. La salle était également agréablement remplie d’étudiants de l’Insim et de l’Ummto. L’orateur a abordé la sécurité et la transition énergétique et l’inévitable et épineuse question de l’exploitation du gaz de schiste. L’ancien responsable de la firme nationale de pétrole et néanmoins expert et consultant international s’est voulu optimiste et rassurant quant au recours à cette source d’énergie non conventionnelle.
Pour Abdelmadjid Attar, le recours à cette source, même si elle nécessite des ressources financières faramineuses s’imposera à partir de 2030. C’est le dernier délai que ce consultant international accorde aux ressources nationales conventionnelles. A cet horizon, l’Algérie n’aura plus un baril de pétrole à exporter. Les besoins nationaux consommeront toute la production d’énergie conventionnelle. La nécessaire question de l’exploration du gaz de schiste se posera car c’est de la réponse à lui donner que dépendra la sécurité énergétique nationale.
Pour Abdelmadjid Attar, le passage à des énergies renouvelables aura besoin inévitablement de l’exploitation des énergies non renouvelables. Il citera pour exemple, l’utilisation de l’eau pour l’extraction de pétrole et de gaz, mais aussi l’utilisation de cette énergie fossile pour les besoins de la consommation nationale de l’eau potable et en agriculture. Par ailleurs, l’orateur s’est voulu rassurant quant à l’exploitation de cette ressource non conventionnelle considérant que le contrôle rigoureux de l’Etat et des organisations de la société civile comme les associations est suffisant pour éloigner les risques.
Balayant d’un trait les craintes relatives aux conséquences géologiques de la fracturation, Abdelmadjid Attar affirmait que les profondeurs des schistes qui dépassent les 1 500 mètres font que les effets de la fracturation ne parviennent jamais à la surface, à l’exception d’effets qu’il qualifiera de superficiels comme les vibrations. De toute façon, précise-t-il, la technique de fracturation est déjà utilisée pour l’extraction de pétrole et de gaz conventionnels.
Ce qui inquiète, par contre, l’ancien ministre, est plutôt l’utilisation de l’eau. Pour lui, l’Algérie devra bien contrôler l’utilisation de l’eau pas seulement pour l’extraction du gaz de schiste, mais dans tous les domaines. Les pertes de cette ressource sont dramatiques. L’autre inquiétude de l’expert est le retard accusé dans le passage à l’énergie solaire. Pour lui, l’objectif d’arriver à 22.000 millions mégawatts ne sera jamais atteint. Le retard est énorme pour espérer réussir ce défi.
En filigrane, au-delà des chiffres dont il a enrichi sa communication, Abdelmadjid Attar a énuméré sept défis que l’Algérie devra relever pour réussir sa transition et par voie de fait sa sécurité énergétique dans un monde sans pitié pour les faibles. Il s’agit d’abord, pour lui, de diminuer le poids de la dépendance à la rente, faire face à l’épuisement des hydrocarbures conventionnels et l’accroissement rapide de la consommation énergétique. Nos besoins sont les plus grands en Afrique et dans le Bassin méditerranéen avec 8% de la production chaque année. Le quatrième défi est de contrôler et réussir le recours aux hydrocarbures non conventionnels, réussir le recours avec son accélération au rythme des besoins, l’efficacité et enfin réussir à déterminer le modèle de financement de la transition.

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Travaux de VRD et de raccordement au gaz: Les souscripteurs aux logements AADL 2 protestent

Sun, 09/30/2018 - 11:09

A. El Abci

Les souscripteurs aux logements AADL 2 se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali pour protester contre le retard du lancement des VRD qui, malgré la désignation de l’entreprise de réalisation depuis près de trois mois, n’ont toujours pas démarré, ainsi que le retard du raccordement au réseau de gaz, en dépit des ordres donnés par le wali, disent-ils. Selon leur représentant, M. Farouk, le programme Aadl 2, au niveau de la wilaya, porte sur la réalisation de plus de 12.000 logements, dont la plupart des projets et surtout ceux de la nouvelle ville Ali-Mendjeli et de «Retba» à Didouche-Mourad sont achevés à 100%. A l’exception toutefois des logements prévus dans l’extension ouest de Ali-Mendjeli et de «Mouzaia» à El Khroub, dont les travaux attendent d’être lancés.

Pour en revenir au problème de l’aménagement de la voirie et des réseaux divers (VRD), à savoir ceux afférents aux routes, à la pose des canalisations d’assainissement et à l’éclairage public, les entreprises ont été désignées depuis un trimestre déjà avec octroi en plus des l’ODS (ordre de service), mais sans aucun résultat sur le terrain.

En effet, poursuit-il, les travaux se font toujours désirer à l’instar du projet des 2150 logements de l’unité de voisinage (UV 20) de Ali-Mendjeli et celui des 6000 unités de Retba de Didouche-Mourad. Les raccordements aux réseaux de d’électricité et du gaz qui ont nécessité «l’intervention du wali en personne, qui avait donné des instructions à la SDE de Constantine pour entamer les travaux le plus tôt possible, accusent un énorme retard», dira notre interlocuteur. En effet, la société de l’électricité et du gaz de l’est, après ces instructions, s’est mise à l’œuvre. Malheureusement elle s’est ensuite arrêtée et a fermé les chantiers pour insuffisance de financement, soutient encore notre interlocuteur.

Reçus en fin de matinée par le chef de cabinet, les protestataires se sont vus dire que le problème des logements AADL est assez compliqué, en ce sens que le wali ne peut pas intervenir en général, car cela dépend de la direction générale de l’agence, sauf pour certains points concernant les retards de réalisation, ou les projets inscrits mais non encore lancés. En tout cas les souscripteurs déclarent patienter encore 15 jours et s’il n’y a rien de nouveau, ils reprendront la protestation.

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Inondations et réfection des oueds: Le PJD a demandé l’envoi de deux commissions d’enquête

Sun, 09/30/2018 - 11:07

A. E. A.

Le président du Majliss Echoura du parti Adala oua tanmia (Justice et développement), Lakhdar Benkhalef, a déclaré lors d’un meeting tenu hier au niveau de la maison de jeunes Azeddine Medjoubi de Ali Mendjeli, que son parti a demandé l’envoi de deux commissions d’enquête indépendantes à Constantine, l’une sur les dernières inondations et la seconde sur les sommes d’argent de l’Etat affectées aux réhabilitations des oueds mais aussi des cités d’habitation. La première demande, qui a été faite jeudi dernier, concerne la mise sur pied d’une commission indépendante au sein de l’APN et ce, pour faire une enquête sur les dernières inondations. Pendant que la deuxième concerne les sommes d’argent affectées par les pouvoirs publics à la réfection des oueds pour protéger les citoyens et leurs biens contre le phénomène des inondations, mais aussi celles destinées aux réhabilitations des cités depuis 2009. Et il y a une dizaine de jours, la même formation politique a également introduit une demande sur le phénomène du choléra, qui est revenu en force dernièrement après avoir été éradiqué durant les années 70. Et l’orateur d’indiquer que toutes les commissions qui ont été mises sur pied jusqu’à maintenant se sont surtout préoccupées de faire des évaluations des dégâts causés et de les envoyer aux tutelles concernées, sans plus. La dernière commission installée pour l’enquête sur le choléra rendra son rapport dans les six prochains mois, selon la Constitution, et des copies de ce rapport seront destinées à l’APN, au Premier ministère et au président de la République, à l’effet de prendre les dispositions et mesures qui s’imposent.

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Tébessa: Un film documentaire sur la bataille d’El Djorf

Sun, 09/30/2018 - 11:04

 Ali Chabana

Un nouveau documentaire relatant la bataille d’El Djorf, haut fait d’armes qui vient d’être commémoré le 22 septembre dernier. Selon son réalisateur Soltane Djebaili, le film de 26 mn, qui est en phase de l’opération de montage, sera projeté devant le public dès qu’il sera prêt. Ce travail artistique à caractère historique est défini par son producteur comme étant une séquence de la sauvegarde de la mémoire collective. Ce produit cinématographique avait été précédé d’une longue démarche de recherche et de collecte d’archives et de témoignages, des témoins parmi les moudjahidine, feu Louardi Gattel, Ali Messai, Lazhar Achour, Mohamed Baâloudj, Brahim Boughrara, Abdelmajid Belghith, et tant d’autres, ainsi que l’assistance d’un historien.

Le concepteur du documentaire et par souci de précision historique d’un événement de la guerre de libération nationale se voulait derrière sa caméra un rapporteur et un témoin d’une période cruciale de la révolution. Soltane Djebaili, un habitué des festivals, compte prendre part par son œuvre dans une compétition nationale. A noter que notre documentariste vient d’encadrer une session de formation (22-27 septembre) qui a pour thème les techniques de la photographie cinématographique, audiovisuelle, vidéo et montage, pour de jeunes amateurs versés dans le 7ème art. Et ce, à l’initiative de l’association qu’il préside, en collaboration de la maison de jeunes Houari Boumediene de Tébessa, à travers des cours théoriques suivis de séances pratiques. C’est ainsi que les jeunes artistes fervents de la photographie ont accompli une sortie sur le site de la basilique Sainte Créspine, un monument archéologique grandiose et un cadre hautement artistique, source d’inspiration de prises de vue. L’association organisatrice de la manifestation avait accueilli plusieurs demandes de participation dont celles des étudiants en sciences de l’information et de communication de l’université de Tébessa.

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MC El-Eulma: Corriger les lacunes au plus vite

Sun, 09/30/2018 - 11:01

 M. Zeggai

Pressenti comme l’un des favoris à l’accession en Ligue 1 qu’il a quittée en 2015, le MCEE a fait preuve d’irrégularité en ce début de championnat. Face à l’ASMO avant-hier au stade Ahmed-Zabana, les « Rouge et Vert » ont inexplicablement raté l’opportunité de confirmer leur statut de postulant à l’une des trois premières places donnant accès à l’étage supérieur. Deux erreurs monumentales ont scellé le sort d’une rencontre qui paraissait à l’avantage des protégés du nouveau coach, le Tunisien Ouajdi Essaïd. Ce dernier estime que son équipe ne méritait nullement la défaite compte tenu de sa prestation. « C’est un résultat qui n’arrange pas nos affaires pour la suite de la compétition, surtout si l’on tient compte des occasions que nous avons procurées. A mon avis, l’efficacité nous a fait défaut. C’est un point sur lequel nous allons travailler pour y remédier et revenir rapidement aux résultats que nous escomptons réaliser. Je ne pense pas que cette inattendue contreperformance va nous perturber lors de notre préparation pour les prochaines rencontres », a-t-il affirmé en fin de partie. Pour certains proches de la formation d’El-Eulma, les absences de plusieurs cadres ont influé négativement sur le rendement et ont été fatales aux Eulmis. On citera les Mellouli (suspendu), Ferrahi, Youcef Zakaria, Djahel et Berbeche, ce qui a laissé un grand vide au sein du MCEE. Il est certain que l’entraîneur tunisien a tiré les enseignements nécessaires lors de cette confrontation face à l’ASMO afin de mieux négocier le reste du parcours avant la fin de la première manche.

A la lecture du programme, le MCEE semble bien loti pour terminer la phase aller parmi le peloton de tête, dans la mesure où il aura l’avantage d’accueillir l’USMAn, l’ABS, l’ASO et la JSMB, avec des déplacements chez des formations mal classées, le RCK et l’USMB, excepté l’USB qui semble avoir retrouvé ses marques. Mais ceci ne nous empêche pas de dire que les coéquipiers de Bezzaz ont manqué une belle occasion de se rapprocher du podium après les semi-échecs concédés par l’ASO Chlef et le WA Tlemcen chez eux. Pour les dirigeants, il est impératif de mettre cette défaite aux oubliettes pour se consacrer à l’objectif assigné, à savoir l’accession. D’ailleurs, le recrutement de l’intersaison a été effectué de manière à répondre aux aspirations du club et, surtout, à réaliser le rêve des milliers d’inconditionnels des « Rouge et Vert » qui ne veulent pas que leur équipe stagne dans l’antichambre de l’élite, le MCEE étant à sa quatrième saison en Ligue 2. L’arrivée des Doucene (ex-NARBR), Ferrahi (ex-MCO), Boudrama (ex-JSMS), Madani (ex-USMA), Benali (ex-MOB), Keffi (ex-NCM), Benkouider (ex-JSS), Bouhafer (ex-ABS), Bezzaz (ex-CSC), Bousseder (ex-RCR), Berbeche (ex-ESS prêt), Djemaâouni (ex-JSS), Guenina (ex-MCS) a été réalisée dans le but de se donner les moyens de sa politique. En somme, c’est jouable pour le MCEE à condition que l’on évite de jouer avec la sensibilité du grand public eulmi et, surtout, d’y croire afin de renouer avec les années de gloire du MCEE qui a eu l’honneur de représenter l’Algérie en 2015 en Ligue des Champions d’Afrique où il a réussi à atteindre la phase des poules (1/4 de finale) avec l’entraîneur français Jules Accorsi.

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SA Mohammadia: Enfin le match référence

Sun, 09/30/2018 - 11:01

Abid Djebbar

Le Sari de Mohammadia vient d’enregistrer un résultat positif hors de ses bases lors de cette quatrième journée du championnat amateur groupe Ouest en battant la coriace équipe du CRB Dar Beida dans son fief au stade de Réghaïa par le score de 2 à 0, buts signés par l’attaquant Mahi. Ce résultat inattendu vient à point nommé pour mettre fin à la mauvaise série des Samistes et de croire un peu plus en leurs moyens lors des prochaines rencontres qui ne s’annoncent pas faciles compte tenu des ambitions des uns et des autres, que ce soit en haut ou au bas du tableau. Agréablement surpris par cet exploit inattendu, les supporters espèrent que les poulains de Mezouar Arafat ont désormais leur match référence pour continuer sur leur lancée dans ce championnat. En tout cas, ce succès va redonner confiance au groupe du président Benfetta Habib, qui attend toujours une aide financière de la part des autorités locales qui, pour le moment, semblent tourner le dos au club, lequel pourtant représente dignement la ville de Mohammadia. Un autre résultat positif à domicile lors de la prochaine journée devant l’US Remchi au stade Ouali-Mohammed est susceptible de faire oublier toutes les divergences et problèmes qu’a connus le club avant l’entame de saison.

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Division nationale amateur -Est: L’AS Khroub impose son diktat

Sun, 09/30/2018 - 11:00

 M. B.

Tel un rouleau compresseur, l’AS Khroub a remporté sa quatrième victoire de la saison en autant de matches joués. Les Khroubis sont allés cette fois imposer leur diktat au CRB Kaïs chez lui, alors qu’on pensait que ce dernier pouvait lui tenir tête. Grâce à ce succès, l’ASK conforte sa première place avec deux points d’avance sur l’autre prétendant, le CA Batna, qui ne cache plus son jeu.

Ce dernier n’a pas tremblé à domicile et s’est imposé face au HB Chelghoum Laïd. Le podium est complété par l’USM Khenchela, qui s’est contentée d’un seul point lors de son déplacement à Jijel chez le CR Village Moussa. Pour sa part, le CRB Aïn Fakroun, qui avait bien entamé la saison, s’est heurté cette fois au MO Constantine, qui a renoué avec la victoire à domicile, alors que l’US Chaouia, qui est en train de décevoir ses fans, s’est avérée incapable de passer l’écueil de la JSD Jijel.

A Tébessa, l’UST n’a pas fait de concessions à l’USM Aïn-Beïda et reste ainsi aux aguets, tandis que l’AB Merouana est revenue bredouille de son déplacement à Ouled Djellal, où le promu, le RCBOD, a pris le meilleur. Enfin, le duel entre l’AB Chelghoum Laïd et l’Entente Collo n’a pas connu de vainqueur, les deux équipes occupant toujours la deuxième partie du tableau.

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Chlef: Des mesures pour moins de pression à la Cnas

Sun, 09/30/2018 - 10:49

Bencherki Otsmane

Dans le but d’optimaliser le travail et donner un nouveau dynamisme aux différents services opérant au niveau du siège de la direction de la Cnas de Chlef, des mesures d’affectation ou de réaffectation du personnel ont été entreprises récemment, a-t-on appris de M. Ahmed Boudjenah, directeur de la dite caisse.

Selon ce dernier, « ces nouvelles mesures permettront d’accueillir dans de bonnes conditions les quelque 800 assurés qui se rendent quotidiennement au niveau du siège de notre agence ». Pour cela, dira-t-il, « nous avons renforcé le personnel chargé d’étudier les dossiers des assurés, tout en installant un distributeur de tickets de file d’attente pour gérer l’un des plus gros problèmes que rencontrent nos agents, à savoir la chaîne ». Concernant le contrôle médical, notre interlocuteur a indiqué que « 14 médecins travaillent au niveau de nos caisses dont 4 au niveau de la direction ». M. Boudjenah reconnaît que l’effectif des médecins est en deçà des besoins exprimés par les assurés et souhaite un renforcement en personnel.

Toutefois, pour palier le manque de médecins au niveau de certaines caisses implantées dans les daïras (il en existe 13 dans la wilaya de Chlef), un système de traitement de dossiers par intranet fonctionne à la grande satisfaction des assurés, notamment pour les personnes âgées et malades, nécessitant l’avis du médecin de la caisse et qui ne peuvent pas faire de longs déplacements.

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Mascara: Sécurité routière et environnement au menu des écoliers

Sun, 09/30/2018 - 10:49

Belkecir Mohamed

  En coordination avec la direction de l’Education, les services de la sûreté de wilaya mènent actuellement une campagne de sensibilisation dans les trois cycles, animant des leçons théoriques au profit des élèves avec pour thèmes la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Des officiers relevant des services de la sécurité publique sont chargés, à travers cette action, de dispenser des leçons sur la prévention des accidents de la circulation, comportant des conseils et orientations sur la façon de circuler entre l’école et la maison avec en plus le respect des panneaux de signalisation routière, tout en évitant de jouer et de marcher en plein milieu de la route.

D’autres cours ont été prodigués sur la protection de l’environnement afin d’inculquer cette culture chez les élèves pour participer à la préservation de la propreté de l’environnement en mettant les déchets ménagers aux endroits qui leur sont réservés et aux horaires définis.

De même, la participation aux campagnes de reboisement, d’entretien des arbres et des espaces verts a été soulignée. Cette campagne de sensibilisation se poursuivra jusqu’à fin septembre pour toucher le plus grand nombre d’établissements scolaires des trois paliers.

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La nouvelle zone industrielle de Maghnia sous les projecteurs…

Sun, 09/30/2018 - 10:48

M. Charef *

La lecture de l’arti- cle intitulé : Maghnia, la nouvelle zone industrielle, « une menace pour le barrage » paru dans votre quotidien du 26 septembre, appelle quelques observations et mises au point techniques et réglementaires.

Il y a lieu de signaler que la localisation d’une zone industrielle en amont d’un barrage n’est nullement une menace pour les spécialistes avertis puisque les solutions techniques existent.

Depuis des décennies les sources de la pollution de l’oued Mouillah sont connues, reconnues et soulevées sans pour autant que des solutions soient mises à exécution ; elles ont été identifiées depuis les années 1970, et que nous avons constatées visuellement sur les lieux (lors d’un passage au Maroc) quand la frontière était ouverte. Mais depuis le temps…

Dans la logique, les études d’impact et de danger, qui ont dû être faites pour valider le choix de la localisation du site de la nouvelle zone industrielle, préconisaient le respect des prescriptions prévues par la réglementation dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, la clarté de ces textes réglementaires et législatifs sur le sujet n’appelle aucune réserve quant aux préalables à cerner avant de proposer une localisation d’une zone industrielle.

Dans l’article paru, il est mentionné que le wali de Tlemcen a ouvertement critiqué devant les élus de l’APW, le mauvais choix de terrain de cette zone, située à Ouled Bendamou (Maghnia), alors que la logique voudrait une exploitation du dossier (étude d’impact) ayant permis le choix de cet emplacement et les justifications avancées avant toute tentative de sa délocalisation.

Les 48 lotissements totalisant 103 hectares devant attirer des investisseurs qui normalement devraient respecter la réglementation particulière (cas par cas) portée dans l’étude d’impact sur l’environnement. Et ainsi le problème de pollution du barrage de Hammam Boughrara serait résolu et ne constituerait plus la justification avancée de délocaliser cette zone d’une part. D’autre part, il est également possible de sélectionner les demandes des investisseurs et ne retenir que les projets non polluants tels que : les projets agroalimentaires, de conditionnements, montage mécanique… etc.

L’action prioritaire devant être engagée par les défenseurs du barrage de Hammam Boughrara devrait porter sur les effluents en provenance de la région d’Oujda pour leur trouver une solution. La deuxième action serait d’obliger les industries rejetant leurs effluents vers l’oued d’installer des stations de traitement calibrées techniquement et physiquement selon les sources de pollution. La menace qualifiée de sérieuse par l’auteur de l’article semble exagérée car les dangers réels sources de risques et de menaces sur le barrage sont les sources actuelles de pollution. Dans ce volet, il y a lieu de noter que la procédure de choix de terrain pour une zone industrielle est strictement réglementée et que les recours sont permis. Si les industries prévues dans cette zone respectent les recommandations des études d’impact et de danger, la menace sur le barrage de Hammam Boughrara sera totalement écartée.

La réticence des opérateurs économiques ne semble pas être la localisation de la zone, autrement comment expliquer les nombreuses zones industrielles localisées en amont de barrages et de rivières. Il semble que d’autres contraintes non identifiées par l’auteur et c’est dommage pour un investigateur, car un investisseur une fois qu’il respecte la réglementation, crée des richesses et de l’emploi.

Il semble plutôt que la future zone industrielle de Maghnia dérange des lobbies dans la région qui craignent que cette région frontalière vienne concurrencer d’autres projets vu le potentiel d’investisseurs dans la ville de Maghnia. (Particulièrement agricole).

L’inquiétude du wali (selon l’auteur de l’article) ne semble pas être l’impact de la zone sur le barrage mais plutôt le coût de l’infrastructure de base permettant aux industriels de s’installer.

Pour une fois que Maghnia bénéficie d’une zone industrielle pouvant permettre aux investisseurs locaux de développer des industries dont la région a besoin. Il semble qu’on invite la société civile à remettre en cause ce projet.

Il faut signaler que cette zone est localisée en dehors des espaces urbanisés, hors de terrains agricoles et sur des terrains accidentés.

Le danger sur le barrage soutenant la thèse des adeptes de sa délocalisation est douteux car il suffit d’obliger les investisseurs (suivant un cahier des charges bien élaboré) à doter leurs unités de micro-station de recyclage ou d’épuration des eaux pour la protection du barrage. Il suffit d’installer une station de traitement calibrée en amont du barrage sur le fond de l’environnement et le problème des sources ayant un impact sur les eaux du barrage sera définitivement résolu. Ainsi la zone industrielle sera occupée, elle créera des richesses et donnera de l’emploi à la population de Maghnia qui en a grandement besoin.

*Expert judiciaire spécialiste en sécurité industrielle et protection de l’environnement – Sidi Bel Abbès.

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