ALGER – Le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) a examiné et approuvé dimanche dernier le règlement relatif aux conditions d’exercice, par les banques et établissements financiers, des opérations bancaires relevant de la « finance participative » portant sur les produits financiers conformes à la Charia, a appris lundi l’APS auprès de responsables de la Banque d’Algérie.
Ce règlement 18/02 « définit les règles applicables aux produits dits participatifs ne donnant pas lieu à perception ou versement d’intérêt », expliquent-ils.
Ces produits sont la Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba, Ijara, Istisna’a, Salam ainsi que les dépôts en comptes d’investissement.
Quant aux objectifs de ce règlement régissant cette activité spécifique des banques classiques universelles, ils visent à prendre en charge les particularités de ce mode de financement et de collecte de ressources, à répondre au mieux aux attentes, actuelles et futures, des opérateurs économiques, à renforcer l’inclusion financière en contribuant à la mobilisation de l’épargne, en général, et particulièrement à celle circulant en dehors du circuit bancaire, selon la même source.
Il s’agit aussi de participer à élargir l’éventail des produits et services bancaires touchant l’ensemble des segments de l’économie, dans le cadre d’une intermédiation bancaire et financière organisée et adaptée, ajoutent-ils.
En fait, ce règlement précise davantage les exigences requises en matière organisationnelle, procédurale et comptable, ainsi qu’en matière de formation et de qualification du personnel.
A ce propos, les mêmes responsables soulignent que la mise en place de guichets dédiés à la finance participative devrait s’articuler autour de trois (3) principes fondamentaux.
Il s’agit de « la graduation dans l’application, la consultation dans l’élaboration et l’inclusion de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux », insistent-ils.
A cet effet, le développement de ces instruments doit reposer sur la mise en place, au niveau des banques et établissement financiers concernés, de systèmes d’information, de comptabilisation et de gestion distincts et adéquats, de dispositifs procéduraux adaptés ainsi que des espaces réservés.
Les banques et établissements financiers doivent également disposer de personnels qualifiés et exclusivement dédiés à ce segment de la finance, soulignent-ils.
« Ceci constitue une exigence majeure pour les banques et établissements financiers qui décident d’ouvrir des fenêtres spécifiques aux instruments participatifs. La distinction et l’imperméabilité entre les deux catégories d’activités (produits bancaires conventionnels et finance participative) doivent être scrupuleusement observées », font-ils valoir.
Interrogés sur les conditions de lancement de cette catégorie de produits, les mêmes responsables avancent que conformément aux dispositions législatives et réglementaires, le lancement effectif de ces produits sur le marché par les banques et établissements financiers « doit avoir obtenu, au préalable, l’avis de non objection de la Banque d’Algérie ».
En effet, soutiennent-ils, conformément aux missions qui lui sont dévolues par la loi, la Banque d’Algérie, tout en encourageant l’enrichissement de la gamme des produits bancaires de la place, « veille à la stabilité et à la sécurité du système bancaire dans son ensemble ».
A ce titre, la Banque d’Algérie s’assure que les risques liés à l’activité d’intermédiation de toute banque et de tout établissement financier, quelle que soit la nature des produits concernés, sont « effectivement cernés et contenus et ne sont pas de nature à fragiliser le système dans son ensemble », explicitent-ils.
elon eux, la Banque centrale s’assure, également, que la clientèle des banques et établissements financiers « est à l’abri des pratiques excessives ».
Concernant la certification de la conformité de ces produits bancaires aux préceptes de la Charia, le règlement renvoie les banques et les établissements financiers concernés à l’appréciation de l’organe national dûment habilité en la matière, après avoir obtenu l’avis de non objection de la Banque d’Algérie quant à la mise sur le marché du produit.
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HASSI-MESSAOUD (OUARGLA) – Un « pacte de stabilité et de développement » a été signé entre le Groupe Sonatrach et la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC), sous le patronage de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), lors d’une conférence nationale organisée dimanche dans la zone de Haoud El-Hamra, dans la daïra de Hassi-Messaoud (80 km au Sud-est d’Ouargla).
Paraphé par le Président directeur général (P-dg) du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et le Secrétaire Général de la FNTPGC, Hamou Touahria, ainsi que par le secrétaire général, de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, cet accord vise essentiellement à « assurer un climat favorable pour un développement social et économique ».
« Nous sommes dans la même organisation, il n’y a pas de partenariat, il n’y a qu’une seule équipe et nous avons toujours travaillé en harmonie avec le syndicat avec qui nous sommes très proches », a indiqué le Pd-g du Groupe Sonatrach, en marge de cette cérémonie.
Il a également mis l’accent sur la nécessité d’impliquer le travailleur dans la gestion et le développement de l’entreprise, ajoutant qu’il était impératif de prendre en charge le travailleur notamment sur les volets santé et formation.
« Nous travaillons pour le même groupe et nous devons réussir ensemble pour notre pays qui recèle des potentialités humaines et naturelles énormes », a-t-il dit.
Pour sa part, le secrétaire général de la FNTPGC a mis en relief l’importance du pacte en matière de l’amélioration de la prise en charge sociale des travailleurs, en insistant sur la génération du système « tiers payant » qui s’occupe de la prise en charge d’une partie des frais engagés pour des soins médicaux au niveau de différentes structures de santé privées, conventionnées et implantées à travers le territoire national.
Le secrétaire générale de l’UGTA a, de son côté, affirmé que « cette rencontre historique » qui s’est soldée par la signature de cet accord « parfait », intervient en application des recommandations de la dernière tripartite.
M. Sidi Saïd a insisté également sur deux éléments fondamentaux pour réussir, à savoir l’excellence et l’innovation, précisant « qu’il faut avoir une base solide et travailler en équipe pour gagner, pour ramener des victoires et pour s’intégrer dans cette mondialisation, comme gagnant et conquérant ».
Dans le même sillage, il a annoncé qu’un pacte similaire pour la stabilité et le développement sera signé en 2019, par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le groupe ETRHB.
S’étalant sur deux jours (3-4 novembre), cette conférence syndicale du Groupe Sonatrach sous l’égide de la FNTPGC, tenue à la direction régionale de Sonatrach à Haoud El-Hamra, à pour objectif de présenter et adopter le projet de pacte de stabilité et de développement, selon les organisateurs.
La conférence s’est soldée par l’adoption du pacte de stabilité et de développement comme instrument attachant les relations entre les partenaires des entreprises du Groupe Sonatrach.
La rencontre s’est déroulée en présence des syndicaux, cadres, responsables du Groupe Sonatrach, d’un représentant du ministère de l’industrie et des mines, du président du FCE Ali Haddad et des autorités locales.
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ALGER- La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati a affirmé, dimanche à Alger, que le traitement des questions d’ordre environnemental demeure une des priorités du secteur, mettant l’accent sur l’impératif poursuite des efforts pour prendre en charge toutes les questions écologiques en vue d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD).
Intervenant devant la commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par M. Toufik Torch à l’occasion des réunions consacrées à l’examen des dispositions du PLF 2019 , Mme. Zerouati a réitéré l’attachement de son département ministériel à poursuivre son action afin d’atteindre les ODD et régler définitivement le problème des déchets en vue de garantir un environnement sain et sûr pour le citoyen.
Mme. Zerouati a précisé, dans ce cadre, que la Stratégie nationale de l’environnement et des énergies renouvelables 2018-2035 reposait sur des axes essentiels à l’instar de l’économie verte, la sécurité alimentaire durable, la lutte contre la désertification , la lutte contre les changements climatiques et la gouvernance.
La stratégie repose également sur neuf plans, dont le plan national d’Actions pour l’Environnement et le développement durable, la stratégie nationale de la gestion intégrée des déchets, et d’autres plans d’action nationaux relatifs à la diversité biologique et aux énergies renouvelables, a fait savoir la ministre.
S’agissant du budget équipement alloué au secteur, Mme. Zerouati a expliqué que le PLF 2019 prévoyait 11 opérations s’élevant à 400,5 millions DA, réparties sur deux opérations au niveau central (une nouvelle et une autre relative à la réévaluation).
Pour ce qui est du nouveau programme, Mme Zerouati a fait état d’une enveloppe de 20 millions Da pour l’acquisition d’équipements informatiques, et d’une enveloppe de 380,5 millions DA affectée aux opérations de réévaluation des projets.
Le budget fonctionnement au titre de l’exercice 2019 s’élève, pour sa part, à 2.136.204.000 Da, soit le même budget alloué au secteur en 2018, a indiqué la ministre.
Quant aux financements extérieurs au titre de l’exercice 2017-2018, la ministre a cité 10 projets enregistrés dans le cadre de la coopération bilatérale et neuf (09) autres dans le cadre de la coopération multilatérale, pour un montant global s’élèvent à environ 11 milliards de Da.
Le recours au Fonds national de l’environnement et du littoral au titre de l’exercice 2017-2018 a permis le financement de 49 opérations d’un montant de 15 milliards Da, dont 11.7 milliards DA affectés à la gestion des déchets, 1.6 milliards DA au contrôle de l’environnement et 0.5 milliards DA aux énergies renouvelables.
Par ailleurs et dans le cadre de la coopération bilatérale, 34 accords ont été enregistrés entre 2015 et 2018, en sus de l’octroi de 190 agréments à des entreprises de collecte des déchets spéciaux et déchets dangereux, 23 licences à des entreprises de transport de ce genre de déchets, et 07 autorisations d’exportation de déchets spéciaux et dangereux, a relevé Mme. Zerouati.
La ministre a abordé, enfin, les perspectives du secteur, notamment en matière de recyclage et de récupération, qui s’articulent essentiellement autour de l’organisation des Assisses nationales autour de l’économie de recyclage, l’organisation de la 2ème édition du Salon international de l’Environnement et des Energies renouvelables (SIEERA), et l’identification de mécanismes d’action du système « Eco-collecte », en sus de la réalisation d’un quatrième réservoir au Centre d’enfouissement technique (CET) de Hamici.
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BOUMERDES- Le projet de dédoublement d’un axe de 11,7 km de la RN24, reliant Bordj Menail à Cap Djinet, à l’est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdes, est programmé à la mise en service au 3eme trimestre 2019, a-t-on appris, lundi, de la directrice locale des travaux publics (DTP).
Cet axe routier d’importance, traversé quotidiennement par au moins 20.000 véhicules, fait aussi jonction entre la RN24 (également appelée route du littoral), reliant la ville de Boumerdes à celle de Dellys, à l’Est et les frontières administratives de Tizi-Ouzou, a indiqué à l’APS Mme. Bouhafsa Naila.
Ce dédoublement de route, lancé en réalisation en juillet dernier, a été doté d’une enveloppe de près d’un milliard de dinars , a-t-elle ajouté, signalant son inscription au titre d’un important projet , ayant déjà permis la mise en service à la fin 2017, d’un couloir de cette voie double, à sens unique, (RN 24), entre la région d’El Kerma (Boumerdes) et l’Oued Issers à Cap Djinet, sur 15 km.
Selon les études de ce projet, toujours en cours, il s’étend de la ville de Corso, au Nord, en passant par Boumerdes pour rallier Dellys, à l’Est, et de là, les frontières administratives de Tizi-Ouzou, a souligné la DTP.
Le parachèvement de cette voie double permettra de raccorder le littoral de Boumerdes à différentes routes nationales et de wilayas et, partant, « atténuer les encombrements enregistrés sur cette partie de la route, en saison estivale notamment », a-t-elle assuré.
Mme. Bouhafsa a, également, fait part d’autres projets routiers visant l’évitement de la ville de Boumerdes, à l’instar de la rocade devant relier Tidjellabine et la région côtière de Sghirate, sur 10 km, outre le projet de dédoublement de la RN24, en partant de la cité El Fouiss de la ville de Boumerdes vers son entrée Est, sur 2,5 km.
Un autre dédoublement a été mis en exploitation sur la route « Ellouz », reliant les RN 24 et 5, sur six(6) km, en vue de fluidifier le trafic au niveau des entrées Est et Sud de la ville de Boumerdes, tout en évitant la route reliant Boumerdes à la RN5, en passant par Tidjelabine, théâtre d’encombrements monstres, ces dernières années, a fait savoir la même source.
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Les Algériennes Inès Ibbou et Amira Benaïssa ont gagné une place chacune dans le nouveau classement mondial féminin de tennis, en se positionnant respectivement aux 735e et 1127e rangs, suivant la dernière publication de la World Tennis Association (WTA), dévoilée lundi.
Une légère progression, qui était loin d’être évidente cependant, vu qu’Ibbou (20 ans) et Benaïssa (28 ans) n’ont pris part à aucun tournoi professionnel cette semaine.
Cela s’est d’ailleurs constaté dans le classement mondial du double, où l’Oranaise Benaïssa a perdu une place, pour se retrouver au 1126e rang, elle qui avait réalisé une assez belle progression la semaine dernière, suite à son bon parcours dans un tournoi professionnel à Monastir (Tunisie).
Benaïssa avait atteint en effet les quarts de finale de cette compétition, en simple, et la finale du double, ce qui lui avait valu cette importante ascension dans la hiérarchie mondiale, toujours dominée par la Roumaine Simona Halep, devant l’Allemande Angelique Kerber et la Danoise Caroline Wozniacki.
Contrairement à Benaïssa, qui figure dans les deux classements (simple/double), Ibbou n’apparait que dans le classement du simple.
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Les Directeurs de la Santé et de la Population (DSP) ont été « fermement instruits » pour le suivi de la femme parturiente, a affirmé, lundi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, rappelant les efforts de l’Algérie en matière de réduction de la mortalité maternelle et infantile.
« Tous les DSP ont été fermement instruits pour le suivi de la femme enceinte, à travers un dossier de parturiente qui doit s’inscrire dans un service de maternité, dés le 3é trimestre, afin de permettre au directeur de la structure hospitalière de lui assurer une bonne prise en charge », a déclaré le ministre à la presse, en marge de la rencontre sur la Campagne pour l’Amélioration de la Mortalité maternelle en Afrique (Carmma).
Il a soutenu, dans ce sens, que les femmes enceintes « ont désormais le droit de choisir l’établissement qui leur sied » pour donner naissance à leur bébé, avant d’insister sur la nécessité de la prise en charge « de toutes les parturientes sur l’ensemble du territoire national ».
Lors de son intervention en plénière M. Hasbellaoui a passé en revue les efforts engagés par l’Algérie dans le sens de la réduction de la mortalité mère/enfant, citant, entre autres, le Plan de prise en charge de la femme enceinte, mis en place en 2017, le Plan national de la réduction accélérée de la mortalité maternelle de 2015, ainsi que le Standard référentiel sur le parcours de la femme gestante.
Des efforts qui, s’est-il félicité, ont permis la réduction du nombre de décès en couches de 230 pour 100.000 naissances vivantes (NV) durant la période 1985-1989 à 57,7 pour 100.000 NV en 2017.
Il en est de même pour la courbe de la mortalité infantile, passée de 46,8 décès pour 1000 naissances en 1990 à 21 décès pour 1000 naissances en 2017, a-t-il poursuivi, soulignant que la réduction de cette double mortalité »demeurera une priorité de la politique nationale de santé ».
Pour autant, a-t-il relevé, cet objectif est un « défi permanent » impliquant « la mobilisation de tous et l’engagement soutenu au plus haut niveau pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie », avant d’assurer que l’Algérie « a souscrit à toutes les initiatives internationales et régionales » en la matière, dont la Carmma, lancée en 2009 par l’Union africaine (UA).
De son côté, le directeur de la Prévention et de la Lutte contre les Maladies transmissibles au même ministère, Djamel Fourar, a affirmé que l’Algérie a « atteint et dépassé » les indicateurs à travers lesquels la Carmma évalue les efforts des Etats africains dans le domaine de la préservation des vies des parturientes et de leurs bébés.
De même, a-t-il ajouté, qu’elle se rapproche des Objectifs de Développement durable (ODD) dans ce sens préconisant, à l’horizon 2030, d’atteindre moins de 25 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Représentant l’UA, Mme Margaret Agama-Anyetei a mis en avant « les avancées » réalisées par l’Algérie pour réduire le nombre des décès en couches et a plaidé pour le « partage des bonnes pratiques » dans ce sens, à l’échelle continentale, sachant que sur les 800 décès/ jour au monde, l’Afrique se place en pôle position dans ce décompte.
Allant dans le même sens, le représentant de l’Autorité intergouvernementale pour le Développement en Afrique, M. Mahetme Girum Hailu a insisté sur l’impératif de « renforcer les actions permettant la prise en charge des populations ciblées », citant les cas des réfugiés et des déplacés en raison de la pauvreté et de l’instabilité propres au continent.
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L’Iran a affirmé lundi avoir déjoué une tentative de cyberattaque israélienne contre ses systèmes de communication, selon une source officielle.
L’entité israélienne « qui a un historique dans l’utilisation de cyberarmes comme le Stuxnet, a tenté cette fois-ci d’endommager des infrastructures de communications de l’Iran », a déclaré le ministre iranien chargé de ce département, Mohammad Javad Azari Jahromi, sur son compte Twitter.
Il se référait à Stuxnet, un virus informatique qui avait visé en 2010 le programme nucléaire iranien. Téhéran avait alors affirmé qu’Israël était à l’origine.
« Grâce à la vigilance des équipes techniques, ils (les cyberassaillants, ndlr) sont repartis les mains vides », a ajouté le ministre.
Son adjoint, Hamid Fattahi, a précisé que les équipes techniques iraniennes avaient intercepté des multiples tentatives d’infiltration dans les systèmes tôt lundi et les avaient « repoussées avec force ».
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Sept contrebandiers ont été arrêtés et trois véhicules tout-terrain ont été saisis, vendredi, par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) lors d’opération distinctes menées à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et Aïn Guezzam
, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). « Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont arrêté, le 2 novembre 2018, lors d’opérations distinctes à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et Aïn Guezzam (6e RM) 7 contrebandiers et saisi 3 véhicules tout-terrain, 3 motocyclettes 4 groupes électrogènes, 8 détecteurs de métaux, 3 marteaux piqueurs, 1 appareil concasseur de pierres », note la même source. D’autre part, les éléments de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé à Adrar (3e RM) et Biskra (4e RM), 2 contrebandiers et saisi 2 camions, 9 tonnes de denrées alimentaires ainsi que 190 quintaux de blé destinés à la contrebande ». Dans le même contexte, d’autres détachements de l’ANP, en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale à Biskra, Tébessa et Oum el Bouaghi « ont arrêté 4 personnes en possession illégale de 4 fusils de chasse et saisi 2 véhicules et une quantité de munitions », alors que les éléments des Gardes-frontières à Tlemcen (2e RM) ont saisi 24 kilogrammes de kif traité ». Par ailleurs, des détachements de l’ANP «ont intercepté 13 immigrants clandestins de différentes nationalités à Tamanrasset et Aïn Guezzam (6e RM) ».
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Afin de marquer la célébration du déclenchement de la Révolution, les responsables du Front des forces socialistes (FFS) se sont rendus dans la wilaya de Jijel où une rencontre populaire a eu lieu.
Dans son intervention, Mohamed Hadj Djilani, premier secrétaire national du FFS, a souligné que «le pouvoir empêche les Algériens de demander et d’exiger leurs droits». Dans sa critique du régime politique, Hadj Djilani n’a pas lésiné sur les mots pour accuser les gouvernants d’être «responsables» de la crise «de confiance» entre eux et les citoyens. «Ils n’ont qu’un seul souci, perdurer au pouvoir», a-t-il encore dit, dénonçant, au passage «la corruption, la répression, les passe-droits et les injustices». «Le pouvoir veut tout accaparer, à commencer par le Parlement, la presse, la justice, faire taire la société civile à travers les intimidations, les pressions, les procès en justice et les licenciements abusifs», a-t-il souligné. Il considère que ces pratiques renseignent sur le fait que «ce pouvoir veut exclure définitivement le peuple dans les prises de décisions» en imposant «la politique de la fuite en avant, du fait accompli, de la carotte et du bâton». Hadj Djilani a ajouté que le FFS «dénonce le non-respect des droits de l’Homme et les atteintes répétées aux libertés, notamment des militants associatifs et des journalistes». «Ces pratiques sont celles de dictateurs que notre pouvoir a adoptées derrière de faux slogans nationalistes pour tromper l’opinion», a encore déclaré le premier secrétaire du FFS, précisant que «nous sommes actuellement face à un pouvoir qui oppose la force à la force politique».
Concernant la dernière crise qui a secoué l’Assemblée nationale, Hadj Djilani a estimé qu’elle entre dans les tentatives du pouvoir «de soumettre le pouvoir législatif», et ce, après avoir «soumis le pouvoir judiciaire». «Les échecs de ce système politique hypothétique l’avenir du pays, celui de cette génération et celles à venir», a-t-il mis en garde. Expliquant que «le flou qui caractérise la vie politique nationale et le vœu du pouvoir de maintenir le statu quo en sont la preuve». Concernant les positions de son parti, l’hôte de Jijel a rappelé que le plus vieux parti de l’opposition «a choisi son camp», qui est celui «du peuple, source de toutes les légitimités». «Notre camp est celui du changement, celui des militants des droits de l’Homme, des journalistes, des syndicalistes, des militants associatifs…, qui luttent chaque jour pour un Etat de droit, pour la démocratie et la liberté.» Par ailleurs, Mohamed Hadj Djilani a plaidé pour la nécessité de mettre sur pied «une Assemblée constituante», seule à même de «résoudre la crise multidimensionnelle que traverse le pays et promouvoir un consensus national». Il a informé que Jijel n’est qu’une halte dans une série de rencontres avec les citoyens à travers plusieurs autres wilayas.
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Le ministère de la Santé est en cours de désignation de services hospitaliers de référence, autorisés à prescrire ces thérapies, avait indiqué le directeur général de la PCH à Liberté.
Un comité d’experts s’est réuni à la mi-octobre au siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour désigner les centres anticancéreux habilités à commander les traitements d’oncologie innovants, dont l’immunothérapie auprès de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Trois structures ont été retenues : le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger, le service oncologie d’Oran et celui de Constantine. Il y a quelques semaines déjà, des oncologues et des associations d’aide aux personnes atteintes de cancers sont montés au créneau pour dénoncer le retard mis dans l’approvisionnement des hôpitaux en ces médicaments qui avaient obtenu l’AMM (autorisation de mise sur le marché) par le ministère de tutelle en janvier 2018. Les autorités sanitaires avaient alors expliqué, par la voix du directeur général de la PCH contacté par Liberté, que “les patients traités par ces produits doivent être suivis de manière rigoureuse. Pour cette raison, le ministère de la Santé est en cours de désignation de services hospitaliers de référence, autorisés à prescrire ces thérapies. Leurs établissements peuvent alors faire une commande officielle et nous procèderons à l’importation de ces produits”. Trois services sont choisis pour remplir ce rôle. Les praticiens et les patients, qui ne dépendent pas de ces structures sanitaires, s’insurgent contre ce qu’ils considèrent comme “une démarche sélective dans la prise en charge des malades, et ce, en contradiction avec les orientations du président de la République qui, en 2012, avait insisté pour rapprocher les soins aux malades”. La mesure restrictive du département dirigé par le
Pr Mokhtar Hasbellaoui va exacerber la pression sur ces centres référence, contraints à prendre en charge les malades traités par ces produits, à l’échelle nationale. Les malades, résidant loin de ces structures, devront parcourir des centaines de kilomètres, subissant les aléas des transports et de l’hébergement et, bien entendu, les frais y afférents pour se faire soigner. L’option du département ministériel de tutelle fait apparaître nettement des inégalités dans l’accès aux soins pointus. Les oncologues, qui n’ont pas été associés à la décision, s’interrogent, par ailleurs, sur les critères d’éligibilités des patients, qui ne sont guère précisés. Le pays a-t-il les moyens d’acheter ses médicaments, coûteux, pour toutes les personnes atteintes des cancers auxquelles ils seront prescrits, sachant qu’ils sont indispensables pour le mélanome malin, le cancer du poumon, le cancer du rein, le cancer de la vessie ? Les prix élevés de ces innovations thérapeutiques (environ 2 600 euros la boîte la moins chère) sont assurément rédhibitoires pour les pouvoirs publics. Dès lors qu’elles sont dûment enregistrées dans le pays, elles doivent être accessibles à tous, estime-t-on.
Souhila H.
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Au moins 55 anciens députés font l’objet d’une expulsion de leurs logements à la cité « Les Mimosas » de Staoueli. Des logements qu’ils ont occupés depuis 1997. Ces anciens parlementaires ont reçu des ordres d’expulsion le 02 novembre dernier de la part de la direction de la résidence d’État de Club des pins. Hier, « le portail de la résidence a été fermé par un cadenas », témoigne un ancien député. Ce dernier affirme que durant leur mandat, lui et ses camarades payaient les loyers de ces logements.
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La compagnie table sur la déshydrogénation du propane qui permet de produire du propylène, plastique utilisé par de nombreuses industries, dont l’automobile, et de fabriquer des composants de l’habitacle des véhicules.
La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, envisage de se lancer dans l’industrie de la sous-traitance automobile, apprend-on de sources sûres. Et, l’attelage peut être monté au complexe pétrochimique de déshydrogénation du propane et de production de polypropylène, en projet à Arzew. Le complexe est le fruit d’un partenariat entre la compagnie nationale et Total.
Début octobre dernier, les deux associés ont créé une société commune dénommée Sonatrach Total Entreprise Polymère (Step), détenue à 51% par Sonatrach et à 49% par Total. Elle est chargée de construire et de gérer le complexe en question. Le projet implique un investissement de l’ordre de 1,4 milliard de dollars. La capacité de production sera de 550 000 tonnes par an, que STEP va commercialiser. Sonatrach fournira annuellement, à partir des installations de gaz de pétrole liquéfié à Arzew, les 640 000 tonnes de propane nécessaires au projet. Techniquement parlant, c’est la déshydrogénation du propane qui permet de produire du propylène, plastique utilisé par de nombreuses industries dont l’automobile, et de fabriquer des composants de l’habitacle des véhicules, souligne notre source. Actuellement, l’Algérie importe 100% de ses besoins en polypropylène. La compagnie nationale des hydrocarbures a également noté dans ses tablettes la construction d’une usine de fabrication de pneumatiques.
C’est, ajoute-t-elle, tout à fait faisable et les retombées seront favorables, Sonatrach étant présente dans un réseau de distribution de produits pétroliers assez dense à travers sa filiale Naftal. Mais avec quel partenaire va-t-elle collaborer pour réaliser un tel projet ? Notre source s’est gardée d’en dire davantage. Sonatrach compte ainsi mettre en place un écosystème qui soit en mesure de tirer vers le haut la sous-traitance industrielle. Elle entend garder deux fers au feu : elle veut être activement impliquée dans le développement et la fabrication de produits en sous-traitance pour des clients opérant dans le secteur automobile, et assurer une meilleure maîtrise des frais généraux relatifs à l’industrie pétrolière et gazière grâce à la sous-traitance locale. Du reste, la compagnie nationale a établi une stratégie visant à promouvoir et à intégrer le contenu local dans ses plans de développement de manière à porter en 2030 le taux d’intégration industriel national à 55%.
Un objectif réalisable ? Pour l’atteindre, Sonatrach fait appel aux entreprises algériennes pour saisir les opportunités d’investissement qu’offre son plan de développement et s’impliquer fortement dans la réalisation des projets porteurs d’amélioration du niveau d’intégration industrielle nationale. Kamel Agsous, président de la coordination nationale des bourses de sous-traitance, présent à une rencontre sur le développement de la sous-traitance organisée hier par la Confédération des industriels et des producteurs algérien (Cipa) à Alger, a relevé que cet objectif sera particulièrement ambitieux. Et s’il est réalisé, cela, a-t-il poursuivi, va permettre à Sonatrach de faire des économies de l’ordre de 14 milliards de dollars. M. Agsous a cependant estimé qu’au rythme actuel de production automobile, il serait illusoire de prétendre porter le volume de fabrication à 500 000 unités à l’horizon 2021, comme projeté par les pouvoirs publics.
Youcef Salami
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Ce livre consacré à la lycéenne assassinée à l’âge de 17 ans, le 28 février 1994, par les hordes islamistes dont elle refusait le diktat, aborde, entre autres, la portée politique, culturelle et sociologique de son combat.
Il se veut un hommage à Katia Bengana, mais pas seulement. L’ouvrage qui vient d’être consacré à cette lycéenne assassinée le 28 février 1994, par la horde des islamistes dont elle refusait le diktat se veut aussi, selon son auteur, “l’exhumation” d’une mémoire, pourtant récente, “des abysses d’une amnésie collective programmée, qui broie, l’un après l’autre, tous nos symboles”. “Katia Bengana, la lycéenne qui a nargué l’islamisme”, cet ouvrage collectif dirigé par Allas Di Tlelli, un romancier qui a été lauréat du prix Mouloud-Mammeri en 1993, explore les dimensions, à la fois politique, culturelle, intellectuelle, sociologique et civilisationnelle du combat de Katia Bengana, cette jeune adolescente qui, estime l’auteur, en acceptant de faire don de sa vie pour sa liberté alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans, est devenue une héroïne puis symbole de résistance contre l’ordre religieux. “Cet ouvrage n’a pas pour but de stigmatiser, non plus l’ambition de cerner toute l’origine et le sens anthropologique, idéologique, historique et politique de la brutalité religieuse que sous-tend le voile arabo-musulman”, prévient l’auteur dans l’introduction de l’ouvrage.
C’est plutôt, soutient-il, une nécessité intrinsèque à la thématique principale qui est celle de l’évocation des repères et des évènements structurants de notre histoire récente et lointaine. Son ouvrage, Allas Di Tlelli l’entame avec la dernière confession faite par la jeune Katia à sa mère à la veille du lâche assassinat dont elle a été l’objet. “Plutôt mourir que porter ce hidjab. Si je suis obligée de garder une seule tenue toute ma vie, ce sera la robe kabyle, mais jamais ce voile importé d’ailleurs”, a été cette phrase qui résumait à la fois son combat et la cause de sa liquidation par les islamistes. Au fil du texte, l’auteur nous replonge, et c’est inévitable, dans l’univers de l’horreur islamiste des années 1990, puis fait revisiter au lecteur les origines historiques, religieuses et idéologiques du voile islamique, ses différentes sortes, leurs évolutions, les antagonismes qu’il a suscités entre les différentes tendances, les centres d’appui à l’apologie du voilement des femmes dans la propagande islamiste et, ainsi, son évolution jusqu’à devenir un étendard idéologique. L’auteur ne s’arrête pas au hidjab en tant que tel, mais va piocher plus profondément dans la culture qui l’entoure, et ce, en abordant les sujets toujours d’actualité de l’égalité des sexes, la place de la femme dans la société algérienne et dans les lois algériennes ainsi que les enjeux politiques et idéologiques sous-jacents.
Le reste du livre est articulé autour de témoignages, analyses et surtout une lecture transversale du combat de Katia Bengana, faite sous forme de contributions, par 56 auteurs, algériens et étrangers, venus du monde de la littérature, de la sociologie, des médias, de la culture. L’ouvrage est édité par les éditions de la Pensée.
Samir LESLOUS
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Le gouvernement éthiopien a lancé en début de week-end un programme de visa à l’arrivée pour tous les ressortissants de pays africains, dont l’Algérie, il met ainsi fin au régime de demande de visa avant l’arrivée, indique le ministère éthiopien des affaires étrangères dans un communiqué rendu public.
Le gouvernement éthiopien dit de vouloir promouvoir la libre circulation des personnes et des biens sur le Continent comme le demande l’Union africaine. A noter que l’instance africaine a exhorté tous les pays africains à émettre des visas à l’arrivée pour 2023.
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Mellal s’est montré, toutefois, disposé à jouer mercredi si la LFP reporte le match de 24 heures.
La réunion des présidents des clubs des Ligues 1 et 2, initiée par le président de la JSK, Cherif Mellal, pour la destitution du président de la LFP, Medouar, a été finalement annulée. Et pour cause, la majorité des présidents des clubs professionnels n’ont pas répondu à l’invitation de la JSK et de son président Cherif Mellal. En effet, à l’exception du responsable du MO Bejaia, aucun autre dirigeant n’a daigné assister à cette réunion. Un scenario attendu sachant que tous les présidents des clubs ont exprimé leur refus d’y prendre part.
Une réunion qui devait initialement avoir lieu à l’hôtel l’Hirondelle avant d’être carrément délocalisée à l’hôtel Mercure, faute d’autorisation.
Le président de la JS Kabylie, accompagné de quelques dirigeants, dont Nassim Abderrahmane, se sont donné au rendez-vous dans le hall de l’hôtel afin d’accueillir les invités. Le premier responsable kabyle faisait les cent pas attendant patiemment l’arrivée des présidents des clubs, en vain. Il a décidé par la suite, vers 17h30, de quitter les lieux tout en refusant la moindre déclaration à la presse. Toujours est-il que la direction de la JSK campe toujours sur sa position. Une source autorisée a révélé hier à Liberté que “la JSK se déplacera ce lundi au stade Omar-Hamadi en vue de disputer la rencontre face à l’USMA. Nous serons accompagnés d’un huissier de justice pour constater la présence de notre équipe”, dira notre source qui indique que “comme la LFP n’a pas daigné répondre à nos doléances, nous allons faire valoir notre droit. D’autant que nous n’avons pas reçu de notification de la part de la Ligue de football professionnel”.
De son côté, le président Mellal, qui a refusé de faire de déclaration à l’hôtel Mercure, s’est exprimé hier matin au siège du club. Toujours inflexible dans sa décision de ne pas jouer ce mardi contre l’USMA, Mellal nous dira que “la JSK ne pliera pas devant une telle injustice car, à ce jour, nous n’avons toujours pas reçu la moindre explication de la part de la LFP quant à cet énième report du match USMA-JSK et malgré toutes nos tentatives de joindre la LFP, par fax ou par téléphone, sont restées vaines, ce que nous considérons comme un grave manque de considération pour le club qui a été déjà victime de machinations depuis le début de saison et qui dit aujourd’hui halte à la programmation à la carte et au clientélisme”. Dans sa lancée, Mellal dira que “si le président Serrar vient de déclarer à la presse que l’USMA n’a pas demandé de report de match, alors on se demande pourquoi la LFP s’est empressée de prendre une décision hâtive, dans après-midi du 1er novembre, autrement dit un jour férié où tous les membres de la Ligue étaient présents au stade Tchaker de Blida pour assister à la supercoupe d’Algérie CSC-USMBA, ce qui suscite beaucoup d’interrogations et des zones d’ombre dans cette magouille qui ne dit pas son nom”. Le président Mellal de confirmer que la JSK exige de jouer ce lundi, ce qui relève de son droit légitime, sinon le boycott sera maintenu. “Nous avons été floués dans cette affaire et nous avons été victimes de la hogra, d’autant plus que la LFP a reprogrammé le match JSK-NAHD pour dimanche prochain, premier jour de semaine, et sans aucune explication de la part de la LFP, alors qu’il était initialement programmé pour ce vendredi. Je persiste et signe, la JSK joue ce lundi et refuse catégoriquement le report du match à mardi. Notre équipe va rallier Alger dès ce soir (ndlr : hier soir) pour s’y préparer en conséquence”, conclut le président de la JSK. Mellal s’est montré, toutefois, disposé à jouer mercredi si la LFP reporte le match de 24 heures.
Ahmed Ifticen/Mohamed Haouchine
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Le royaume wahhabite est-il réformable ? La question a été débattue à Montréal lors d’une conférence organisée dans le cadre du Festival du monde arabe (FMA).
Le politologue Sami Aoun croit que l’assassinat du journaliste Khashoggi risque de compliquer les plans du prince héritier Mohamed Ben Salmane (MBS). C’est que pour le professeur de sciences po à l’université de Sherbrooke (Québec), le journaliste assassiné en Turquie, connu pour ses entrées à Washington, constituait une menace pour les ambitions de MBS, engagé dans une entreprise de séduction des réseaux américains pour asseoir son pouvoir. L’actuel souverain saoudite a bouleversé la tradition consensuelle de succession et de partage du pouvoir, en imposant contre toute attente son fils MBS comme héritier au trône, rappelle l’intervenant. Maîtrisant les rouages de l’État, le prince héritier a voulu frapper les esprits, en imposant son style de gouvernance, calqué sur l’autoritarisme absolu. C’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne d’arrestation de dignitaires saoudiens, dont le but était le renforcement du pouvoir personnel. “Le retour récemment de Ahmed Ben Abdelaziz, frère du roi, à Riyad, pourrait se comprendre comme une volonté d’aspirer au trône. Ce qui peut aiguiser la guerre des clans”, observe Aoun.
Celui-ci ne manquera pas de relever le double jeu du président américain Donald Trump alternant manœuvre et manipulation. “MBS a fait tomber son pays dans une impasse, peut-être pas existentielle. Il a commis un meurtre ignoble”, souligne le conférencier. Pour sa part, l’universitaire Samir Saul a tenté d’expliciter le sens des réformes économiques que veut se donner Riyad. La chute des prix du pétrole fin 2014 a entraîné le pays dans des turbulences socioéconomiques : un déficit abyssal pour un pays qui n’est pas habitué aux déficits, un emprunt de plus de 100 milliards de dollars, un chômage endémique qui avoisine les 30% de la population active dont la moitié a moins de 30 ans, des restrictions budgétaires dans les services sociaux, etc. Ce tableau sombre laisse voir un avenir compromis dans une conjoncture charnière pour le royaume.
D’où la résolution prise dans le cadre du Plan 2030, élaboré par un think tank américain (Mackenzie), de diversifier l’économie saoudienne à coup de réformes structurelles, indique M. Saul, non sans s’interroger si une économie rentière est à ce point réformable. C’est que, estime l’universitaire, on ne peut pas réformer l’économie sans transformations sociales radicales, lesquelles vont ensuite impliquer un changement politique. Or, le système politique bâti depuis 1932 est basé sur l’idéologie wahhabite prégnante ; il n’y a pas d’institutions représentatives, ni de séparation des pouvoirs, ni de partis politiques, ni de lois codifiées. “Je crois qu’il ne peut pas y avoir de réformes économiques, sans transformations sociales et changement politique”, tranche-t-il. L’ambition géopolitique de l’Arabie Saoudite est très coûteuse. Elle est assise sur la diplomatie du chéquier, se désole Samir Saul. Riyad recourt aussi à la force, comme c’est le cas avec la “sale guerre” au Yémen. Outre son interventionnisme international sous le parapluie américain, l’Arabie Saoudite exporte pétrodollars et wahhabisme, conclut Sami Aoun, comme pour souligner l’impossible projet de MBS : réformes économiques, sans changement de système politique.
De Montréal : Yahia Arkat
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Des « nettoyeurs » saoudiens, un chimiste et un expert en toxicologie, sont arrivés à Istanbul le 11 octobre, neuf jours après le meurtre de Khashoggi pour effacer les preuves du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, dont le corps reste introuvable un mois après sa disparition, a affirmé aujourd’hui un haut responsable turc.
« Nous pensons que ces deux individus sont venus en Turquie dans le seul but d’effacer les preuves du meurtre de Jamal Khashoggi avant que la police turque ne soit autorisée à fouiller les locaux », a indiqué le responsable turc sous couvert d’anonymat.
D’autres sources ont indiqués que les deux hommes ont quitté la Turquie le 20 octobre après s’être régulièrement rendus au consulat et à la résidence du consul saoudien à Istanbul. La police turque n’a reçu l’autorisation de fouiller le consulat que le 15 octobre et la résidence deux jours plus tard.
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Des dizaines de rebelles houthis ont été tués depuis samedi dans des combats et des frappes aériennes à Hodeida, sur la côte ouest du Yémen, ont affirmé hier à l’AFP des sources médicales. La ville portuaire de Hodeida, qui est aux mains des rebelles houthis, est, depuis jeudi, le théâtre de violents combats et la cible de frappes aériennes menées par les forces pro-gouvernementales appuyées par la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite. La coalition avait envoyé mardi des renforts vers la côte ouest en vue d’un nouvel assaut contre Hodeida — port stratégique sur la mer Rouge —, selon des responsables militaires yéménites. Au total, 53 combattants houthis ont été tués et des dizaines d’autres blessés depuis samedi, ont indiqué à l’AFP des sources médicales à Hodeida.
Les forces loyalistes ont elles perdu 13 hommes, ont affirmé d’autres sources médicales à Aden et Mokha, villes sous contrôle gouvernemental où les corps sans vie ont été transportés. Les combats entre les forces pro-gouvernementales et les rebelles font rage depuis jeudi dans les environs de l’université de Hodeida et se sont intensifiés samedi et dans la matinée d’hier, selon une source au sein des forces pro-gouvernementales. Les affrontements ont éclaté alors que les unités pro-gouvernementales arrivaient dans les environs de l’université, et quelques heures après que le gouvernement yéménite, basé à Aden, s’est dit prêt à reprendre les négociations de paix avec les rebelles.
Les Nations unies ont récemment appelé les belligérants à s’asseoir à la table des négociations dans un délai d’un mois, après avoir tenté sans succès en septembre d’organiser des pourparlers de paix à Genève. Des discussions de paix à Koweït avaient aussi échoué en 2016. La coalition intervient au Yémen depuis 2015, sous commandement saoudien, pour rétablir à Sanaa le gouvernement internationalement reconnu du président Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Riyad. Les Houthis sont encore maître de la capitale Sanaa et tiennent d’autres villes comme Hodeida, point d’entrée de trois quarts des importations au Yémen.
R. I./Agences
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Le programme de modernisation du transport ferroviaire national est arrivé à 4 500 km, et prévoit 6 300 km pour un délai à court terme. Le budget englouti pour ces réalisations est actuellement de 30 milliards de dollars US.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – A long terme, c’est-à-dire à l’horizon 2035, il est prévu d’atteindre les 12 000 km, avec notamment une ligne qui reliera le nord à Tamanrasset.
Concernant les trains à grande vitesse promis, et qui peuvent atteindre les 350km/h, les experts expliquent qu’il s’agit d’une toute autre politique, voire même philosophie du transport ferroviaire.
Cela nécessite des études importantes, une acquisition de savoir-faire étendu et de matériel de pointe. Il y a quelques années, nos trains ne dépassaient pas les 140km/h, aujourd’hui, la vitesse moyenne varie entre 160 et 220km/h.
Par contre, il est prévu, dans de brefs délais, la mise en marche de lignes Coralia. Il s’agit de lignes à double traction, c’est-à-dire qui allient le fonctionnement électrique à celui du diesel lorsque les voies ne sont pas électrifiées.
Ledit programme s’inscrit dans le schéma national de réaménagement du territoire, légiféré depuis 2000. Il a fallu scinder l’entreprise ferroviaire, pour ne laisser à la SNTF que l’entretien courant, tandis qu’il a été créé en 2005 l’ANESRIF (Agence nationale d’études et de suivi des investissements ferroviaires), chargée de la gestion et de la mise en œuvre du programme d’investissement ferroviaire.
Le programme, qui fait intervenir 59 entreprises étrangères et une trentaine d’entreprises nationales, s’articule autour de 8 axes que sont : la rocade Nord, celle des Hauts-Plateaux, la ligne minière Est (chargée du transport de fer et de phosphates venant des minerais de l’Est du pays), la pénétrante Centre allant de Djelfa à Laghouat, la pénétrante Ouest, la boucle sud-est, la boucle sud-ouest, et la pénétrante Est qui s’étend jusqu’à la nouvelle ville de Hassi Messaoud, avec la partie Hassi Messaoud- Touggourt en cours de réalisation, en plus de 400 km en cours d’exploitation en matière de GSMR.
Une technologie nouvelle qui permettra de mettre en communication le mécanicien avec le poste de commandement centralisé, ce qui favorise des échanges plus rapides et efficaces, et de gagner en matière de sécurité et de temps de parcours. C’est la première utilisation d’une telle technologie en Afrique.
Parallèlement, il est prévu dans le programme la réhabilitation des gares pour les élever aux normes internationales : accès aux personnes à mobilité réduite, embellissement des gares, commerces pour le retour sur investissement etc.
Concernant les passages à niveau, qui sont véritablement la source de nombreux drames humains ou de pertes matérielles, il est prévu d’automatiser une partie, et de transformer l’autre en passages supérieurs.
Par ailleurs, les experts de l’ANESRIF appellent les étudiants à se pencher sur la question de l’ensablement des lignes ferroviaires, dont l’étude est en cours, par notamment des bureaux d’études principalement européens (France, Belgique, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal), mais aussi des bureaux d’études algériens.
N. M.
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Sans détour et toujours aussi catégorique sur l’épineuse question de l’exploitation du gaz de schiste, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, est revenu comme à la charge pour étaler au grand jour l’ambition de l’Algérie d’avancer encore plus vite qu’on pouvait le croire dans cette perspective.
Depuis quelques semaines, du gaz de schiste ça parle de partout, dans tous les sens après qu’un premier grand pas eut été franchi il y a quelques mois, lorsque le même ministre de l’Energie, à partir de la tribune que lui offrait la 8e édition de la North African Petroleum Exhibition and Conference d’Oran, faisait savoir que l’Algérie a désormais dépassé le stade de la réflexion quant à la nécessité ou non de l’exploitation du gaz de schiste pour passer désormais à sa faisabilité dans la perspective de capitaliser les ressources du sous-sol algérien classé parmi les trois plus riches au monde avec les Etats-Unis et l’Argentine en schiste. Cette fois, c’est de Naâma, samedi soir, que Mustapha Guitouni, tout en affirmant que les efforts se poursuivent pour accroître les capacités dans le domaine d’exploration et de forage de nouveaux bassins d’hydrocarbures et s’étendent au nord du pays et à la mer, il a surtout réitéré l’inévitabilité pour l’Algérie d’opter pour l’exploitation du gaz de schiste et ce, partant de son importance dans la maîtrise des prix de l’énergie sur le plan mondial, des contrats d’exportation et de la demande de consommation de cette énergie, a expliqué Mustapha Guitouni avant de faire état d’études d’exploration de nouveaux bassins ayant cours à travers plusieurs wilayas tout en précisant que «si les résultats ne sont pas concluants, aucune opération de forage ne sera initiée».
Un sujet – l’exploitation de schiste – qui était à peine effleuré jusqu’à il y a encore quelques mois pour, désormais, constituer un des thèmes de l’heure puisqu’il apparaît que sans le schiste, l’Algérie pourrait perdre sa place dans le cercle des pays majeurs producteurs d’hydrocarbures, ceci d’autant que, d’autre part, la consommation interne du gaz est en nette croissance de même que la demande, comme le soulignait le ministre samedi soir lors de sa sortie à Naâma, emboîtant le pas, ainsi, une petite semaine après au P-dg de Sonatrach, Abdelmoumene Ould Kaddour, qui expliquait à partir de Ouargla que l’Algérie était passée à la vitesse supérieure dans son objectif de passer à l’exploitation de son gaz et pétrole de schiste.
Ainsi, depuis quelques semaines, l’on s’accorde à dire ici et là que l’exploitation entrera dans sa phase active dans un délai ne devant pas dépasser les cinq ans et, d’ores et déjà, un contrat — le premier du genre — a été paraphé avec des partenaires la semaine dernière, BP et Equinor en l’occurrence, pour l’exploration et le développement du gaz de schiste dans la région d’In Salah sur la base des résultats de l’étude réalisée en 2013 par Sonatrach et BP, un acte concret qui entre dans la «stratégie 2030» mise au point par Sonatrach qui prévoit une production d’environ 20 milliards de mètres cubes de gaz non conventionnel à l’horizon 2030.
Azedine Maktour
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