La facture globale des importations des produits alimentaires a enregistré une légère hausse durant les dix premiers mois de 2018, tirée par les importations des groupes céréales, semoules et farines ainsi que des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, a appris l’APS auprès des Douanes algériennes.
La facture globale du Groupe des produits alimentaires, qui a représenté près de 19% de la structure des importations algériennes, a atteint 7,25 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,12 mds usd durant la même période de 2017, en hausse de 130 millions de dollars (+1,83%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Par catégories de produits, la facture des importations des céréales, semoules et farines, qui a représenté plus de 36% des importations alimentaires durant les dix premiers mois 2018, a grimpé à 2,61 mds usd contre 2,27 mds usd, soit une augmentation de 340 millions de dollars (+15%) entre les deux périodes de comparaison.
Quant aux importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja, elles se sont chiffrées à 583,84 millions usd contre 361 millions usd, en hausse de 222,84 millions usd (+61,73%).
En revanche, cinq principaux produits alimentaires (laits et produits laitiers, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont connu des baisses.
Ainsi, le lait et produits laitiers ont été importés pour 1,203 md usd contre 1,226 md usd, en baisse de 23 millions usd (-1,86%).
Concernant les sucres et sucreries, ils ont été importés pour 717,85 millions usd contre 913,38 millions usd, soit une diminution de 195,5 millions usd (-21,41%).
Les légumes secs ont également reculé à 247,71 millions usd contre 314,62 millions usd, en baisse de 67 millions usd (-21,3%).
De même, les importations du café et thé ont baissé à 303,33 millions usd contre 367,5 millions, en baisse de de 64 millions usd (-17,4%).
Les importations des viandes ont également reculé à 154,75 millions usd contre 174 millions usd, en baisse de 19 millions usd (-11,04%).
En dehors de ces sept (7) principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,42 mds usd de janvier à fin octobre 2018 contre 1,49 mds usd à la même période de 2017.
Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont baissé à 698,89 millions usd contre 702,05 millions usd (-0,45%).
Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 7,95 mds usd entre janvier et fin octobre 2018 contre 7,82 mds usd sur la même période de 2017.
==Poursuite de la hausse des importations des médicaments==
Pour ce qui concerne la facture d’importation des médicaments durant les dix premiers mois de 2018, elle s’est établie à 1,796 md usd contre 1,593 md usd à la même période de 2017, en hausse de 203 millions usd (+12,76%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place dès le début de l’année dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.
Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.
En outre, la Loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), non encore appliqué, pour les opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%, qui sera perçu en sus des droits de douane.
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Les journées portes ouvertes sur l’activité spatiale nationale dont l’ouverture était prévue initialement lundi a été reportée pour mardi, a annoncé samedi l’Agence spatiale algérienne (ASAL) dans un communiqué.
Cette manifestation de deux jours et qui se tiendra à la Bibliothèque nationale d’Alger, s’inscrit dans le cadre de la valorisation et de la vulgarisation des réalisations de l’Algérie dans le domaine des
technologies et des applications spatiales au service du développement durable, a-t-on appris auprès de cette institution.
Destinée à un large public incluant les communautés scientifique et professionnelle, cet évènement vise, selon les organisateurs, à sensibiliser les participants sur l’apport de l’outil spatial dans la résolution des problématiques de développement économique durable national ».
L’évènement permettra également de « dresser un état des lieux sur les principaux volets du programme spatial national-horizon 2020, technologique, applicatif et humain, réalisés par l’ASAL et ses entités opérationnelles durant les quinze dernières années ».
Outre l’allocution d’ouverture de cette manifestation par la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, plusieurs activités sont prévues dont la projection d’un documentaire sur les réalisations du programme spatial national et l’inauguration de l’exposition des produits, études et réalisations des entités opérationnelles de l’ASAL et des institutions partenaires.
Des communications sur les thèmes « Les systèmes spatiaux algériens », « Les satellites d’observation de la terre et de géo-localisation au service du développement durable: recherche et formation », « L’exploitation des satellites au service des secteurs nationaux » et « Alcomsat1 – Contrôle, exploitation optimale et perspectives » figurent au menu de cette rencontre.
Une table ronde sur les applications « Risques majeurs, ressources naturelles, infrastructures et télécommunications » est également inscrite au programme de cette manifestation qui sera marquée par la présentation des trois équipes algériennes lauréates du concours « NASA SPACE APPS CHALLENGE » assistées par les chercheurs de l’ASAL.
Les programmes Educspace/Astronomie et Educspace/Télédétection seront au centre d’une conférence-débat. Ces journées seront également rehaussées par la réalisation d’une démonstration de liaison VSAT par Alcomsat-1 entre la Bibliothèque nationale et le Centre d’exploitation de Bouchaoui.
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Le nouveau pays-hôte de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (15 juin-13 juillet), en remplacement du Cameroun dont l’organisation lui a été retirée vendredi, sera connu d’ici au 31 décembre prochain, a affirmé le président de la Confédération africaine de football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad.
« Nous allons recruter un cabinet pour lancer un appel d’offres et déterminer un nouveau pays d’accueil pour la CAN-2019. On sait qu’il n’y en aura pas beaucoup mais on va laisser le choix à ce cabinet d’évaluer et de faire des visites et de faire sortir avant la fin de l’année le pays organisateur de la CAN. La CAF va s’assurer qu’un nouveau pays-hôte soit trouvé d’ici au 31 décembre », a indiqué le patron de la CAF lors d’une conférence de presse tenue à Accra (Ghana).
Le Comité exécutif de l’instance africaine réuni à Accra a estimé que le Cameroun ne sera pas en mesure d’organiser la CAN 2019, en raison du retard accusé dans les travaux de la construction des stades devant accueillir la compétition.
Le Comité exécutif a pris sa décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun sur la base d’un rapport dressé par sa Commission d’organisation de la CAN. Il s’agit d’une synthèse des deux dernières inspection faites au Cameroun en octobre/novembre.
Les conclusions ne sont pas bonnes pour le Cameroun, qui a pourtant mis les bouchées doubles ces derniers mois, dépensant des milliards de francs CFA pour être prêts dans les temps. Trois pays seraient positionnés pour reprendre l’organisation de l’événement continental : le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Egypte.
C’est la quatrième fois que la CAF est confrontée à ce genre de situation, depuis notamment le passage du déroulement du tournoi aux années impaires.
La CAN 2013 devait avoir lieu en Libye mais avait été confiée pour des raisons de sécurité à l’Afrique du Sud censée abriter l’édition 2017. Le Maroc s’est retirée de l’organisation de l’édition 2015, invoquant comme motif le virus d’Ebola qui sévissait alors dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne.
La Guinée équatoriale s’est chargée ensuite d’abriter la compétition. En 2017, la Libye avait renoncé à accueillir le tournoi pour des raisons de sécurité. Le Gabon a alors été désigné pays hôte lors à l’issue d’un vote aux dépens de l’Algérie.
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Les services de la police relevant de la Sûreté de la wilaya d’Oum El Bouaghi ont saisi 45.000 comprimés psychotropes et arrêté cinq (05) suspects, a indiqué vendredi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Lors de la même opération, un montant de 413 millions de centimes et 3 véhicules ont été saisis.
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Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire effectuera, à partir de samedi, une visite officielle aux Emirats Arabes Unis et au Qatar, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Conformément à l’approbation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, effectuera, du 1er au 04 décembre 2018, une visite officielle aux Emirats Arabes Unis, sur invitation de Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant Suprême Adjoint des Forces Armées, Prince Héritier d’Abou Dhabi, pour assister à la célébration de la 47ème Journée Nationale des Emirats Arabes Unis, le 02 décembre 2018 », a précisé la même source.
Cette visite constituera « une opportunité pour discuter l’état de la coopération militaire bilatérale et les moyens de l’étendre à d’autres domaines d’activité servant les intérêts communs des deux pays », a ajouté la même source.
En outre, le Général de Corps d’Armée effectuera une visite officielle au Qatar, du 04 au 06 décembre 2018, sur invitation du Docteur Khaled Ben Mohamed Al Attiyah, Président Adjoint du Conseil des Ministres, Ministre d’Etat aux Affaires de Défense qatari, a indiqué le communiqué du MDN.
Cette visite sera une occasion pour étudier les voies et les moyens de coopération entre les deux armées.
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La Confédération africaine de football (CAF) s’est engagée à soutenir le Cameroun pour accueillir une prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après la décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 à ce pays, a affirmé, vendredi à Accra, le président de l’instance footballistique continentale, Ahmad Ahmad.
« La CAF s’engage à soutenir le Cameroun, eu égard aux efforts déployés par le gouvernement pour abriter la CAN 2019 », a affirmé M. Ahmad lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF.
La décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun aura un impact sur les autres CAN, surtout que l’édition 2021 a déjà été attribuée à la Côte d’Ivoire, a-t-il dit, soulignant que le comité de la CAF examinera plus tard cette situation à la lumière des rapports des visites de terrains qui seront effectuées dans les deux pays.
Au sujet de la CAN 2019, M. Ahmad a fait savoir que « la CAF chargera un cabinet spécialisé pour préparer le cahier de charge afin de déterminer le pays hôte de la manifestation », notant que certains pays ont déjà fait part de leur volonté d’accueillir la compétition.
Et de conclure que la CAF s’engage à annoncer le nom du pays hôte de la CAN 2019 avant la fin de l’année 2018.
Après l’examen du compte rendu des deux dernières visites d’inspection, lors de la réunion du comité exécutif de l’organisation africaine, la CAF a décidé de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun et d’ouvrir la porte aux candidatures des pays souhaitant l’organiser.
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Le décret présidentiel portant ratification du protocole annexé à la convention générale algéro-française sur la sécurité sociale de 1980 relatif aux soins de santé dispensés en France aux ressortissants algériens, signé à Alger en avril 2016, a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.
Le protocole s’applique aux ressortissants algériens résidents en Algérie et ayant la qualité d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux, aux démunis non-assurés sociaux tels que définis par la législation algérienne ou ayants droits de ces démunis.
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Le Prix international « Miriam Makeba de la créativité artistique » a été décerné pour la première fois vendredi à Alger au Fespaco, le plus vieux festival de cinéma en Afrique et à la Fondation sud-africaine portant le nom de la voix légendaire du continent et symbole de la lutte anti-apartheid.
Le jury, présidé par l’égyptien Mohamed Salamaoui, a remis lors d’une cérémonie à l’auditorium du Palais de la culture Moufdi- Zakaria, une récompense pécuniaire d’une valeur de 80.000 dollars au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’ Ouagadougou), pour son « apport à la promotion du cinéma et à la culture africains ».
Créé en 1969, le Fespaco continue d’exister en dépit de difficultés de financement qui n’ont pas dissuadé ses organisateurs à oeuvrer pour la « préservation de l’unité africaine » dans sa diversité linguistique, culturelle et identitaire, a expliqué le jury.
La Fondation Miriam Makeba de Johannesburg, quant à elle, a été récompensée de 20.000 dollars, pour sa contribution à préserver la mémoire de cette artiste plurielle, engagée dans le combat contre le racisme et la ségrégation.
Plus d’une centaine de candidatures provenant d’auteurs de 40 pays d’Afrique ont été reçues par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda) qui finance ce prix.
Doté de 100.000 dollars, le Prix Miriam Makeba a été ouvert, pour sa première édition, aux artistes résidant en Afrique et ceux justifiant d’un statut de réfugié hors du continent.
Le prix récompense les meilleures oeuvres artistiques, toutes disciplines confondues provenant d’artistes et créateurs ou d’organisations et institutions oeuvrant pour la promotion de la culture dans le continent.
Présent à la cérémonie, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé dans son allocution d’ouverture que le Prix Miriam Makeba était une reconnaissance de l’Algérie à cette artiste militante et porte-voix de la culture du continent.
Le ministre de la Communication Djamel Kaouane, des personnalités culturelles et politiques ainsi que membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont assisté à la cérémonie, close par un concert animé par la chanteuse Cap-Verdienne Solange Cesarovna.
Née en Afrique du Sud en 1932, Miriam Makeba était l’une des voix les plus connues dans son pays comme à l’étranger, où elle accède à la célébrité grâce à ses prises de position contre l’apartheid.
Naturalisée algérienne, l’artiste avait participé à plusieurs manifestations en Algérie notamment le premier Festival panafricain en 1969 à Alger et les célébrations du 10e anniversaire de l’indépendance en 1972.
A l’écran, l’artiste est connue pour son rôle dans le film anti-apartheid « Come-Back Africa » du cinéaste américain Lionel Rogosin, sorti en 1960.
Myriam Makeba s’est éteinte en Italie en 2008, trois ans après avoir mis fin à sa carrière artistique.
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Le décret exécutif 18-293 portant sur les modalités d’élection des membres élus du Conseil de la Nation pour lesquelles le collège électoral est convoqué pour le 29 décembre prochain a été publié dans le dernier numéro du journal officiel.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé, mi novembre, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, qui aura lieu le samedi 29 décembre.
La convocation du collège électoral se fait conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109.
Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya.
La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du parlement algérien s’est déroulée le 29 décembre 2015.
Elle a été marquée par la victoire du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a gagné 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, du Front des forces socialistes (FFS) avec 2 sièges et de Fadjr El Jadid avec un siège.
Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
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«Pourquoi je ne peux pas manger comme mes amis ?» C’est l’éternelle question à laquelle doit répondre tout parent d’un enfant diabétique. Devant une petite frimousse toute larmoyante, les papas et mamans tentent d’expliquer une maladie reconnue comme étant chronique et à laquelle tous les membres de la famille doivent s’habituer. Soirmagazine vous propose dans ce numéro les témoignage d’enfants diabétiques avec leurs propres mots.
Ghizlaine, 12 ans : «j’ai une méchante maladie, mais je ne vais pas mourir»
«Moi, je suis un sucre ambulant !» C’est en ces termes que Ghizlaine a entamé la discussion autour de sa maladie. Et d’enchaîner : «C’est ma maman qui me l’a dit.» A la question de savoir ce que cela veut dire, Ghizlaine, comme une grande, explique : «Cela veut dire que j’ai trop de sucre dans mon sang. Et c’est pour cela que je ne dois pas manger trop de sucre pour que je ne me transforme pas en miel !»
Des mots d’une douceur inouïe qui sortent d’une bouche innocente. Ghizlaine, depuis son examen de 5e, a un diabète qui s’est déclaré d’une façon très subite. «Je pense que c’est héréditaire car ma mère est diabétique. En plus, il faut dire que je lui ai infligé un stress durant l’année d’examen de 5e année. Le sentiment de culpabilité parce que je travaille et la pression sociale de réussite m’avaient poussée à lui mettre beaucoup de pression. Chose que je regrette amèrement, mais bon c’était écrit. Aujourd’hui, je dis que c’est une méchante maladie mais elle ne va pas mourir. L’essentiel est qu’elle puisse vivre», explique sa maman avec un petit sourire. Ghizlaine pour sa part renchérit : «Oui, c’est vrai, j’ai une méchante maladie parce qu’elle m’oblige à faire des piqûres que je n’aime pas mais je ne vais pas mourir et je peux continuer à jouer, à faire du sport et aller à l’école. Quand je serai grande, je voudrais être médecin des enfants pour qu’ils guérissent.»
Salah, 9 ans : «Maman a beaucoup d’espions pour me surveiller»
Des yeux pétillants de vie, un sourire un tantinet moqueur, une énergie débordante et transcendante, c’est tout Salah qui, de haut de ses neuf ans, enjoue tout son entourage. «Je sais pourquoi vous êtes là, c’est pour faire un reportage sur moi. Je suis une star ! C’est ma maman qui me l’a dit. Elle m’a expliqué que c’est bien de parler de ce bobo que j’ai pour que les gens puissent comprendre et m’aider. Par la suite, je ne vais plus avoir beaucoup de piqures et je pourrais même des fois manger ce que je veux. C’est bien cela tata !» C’est par ces phrases que le futur pompier a reçu l’équipe de Soirmagazine. Et à sa maman de reprendre : «Salah est très curieux et je lui ai bien expliqué pourquoi nous allions discuter avec des journalistes. Vous savez, à un certain moment, il pensait que tout le monde était diabétique et que son rythme de vie était le même pour toutes les personnes. Ce n’est qu’en entrant à l’école qu’il a découvert que ce n’est pas forcément tous les enfants qui doivent faire attention à ce qu’ils mangent. Les vraies tentations ont débuté avec les crises de pleurs et le début d’un certain refus de la maladie. Vous imaginez, j’ai dû informer tout le personnel administratif, la maîtresse et les élèves que mon fils est diabétique pour qu’il soit soutenu, aidé et accompagné. Heureusement, en trois ans, c’est le cas. Au départ, il pleurait pour dire pourquoi tout le monde savait pour son diabète et que tout le monde le surveillait. Maintenant, cette étape est dépassée.»
Salah, plein de malice, reprend : «Oui, maman a des espions partout ! Ils me surveillent mais un jour je deviendrais un Spiderman et je pourrais voler et faire tout ce que je veux !» Pour l’instant, le souhait de Salah et sa maman est de pouvoir faire rembourser la pompe à insuline. «Grâce à la pompe à insuline, surtout pour les enfants, ils deviendront plus autonomes. Le problème ne réside pas seulement dans la procuration de la pompe, mais aussi dans le consommable qui coûte cher et dont le prix s’élève à 40 000 DA/mois. Nous espérons que cette demande aboutisse.»
Souhil, papa d’Ilyes, 3 ans :
«Nous suivons toute l’actualité nécessaire sur le diabète»
«Le diagnostic de son diabète est tout récent. Je dois dire que nous sommes passés tout près de perdre notre fils, n’était la vigilance du personnel de la crèche», relève, de prime abord, Souhil, qui tient à travers ce témoignage à mettre en avant, non pas le fait de comment vivre avec un enfant diabétique, mais plutôt reconnaître ses symptômes. «Dans notre entourage, nous n’avons pas connu de personnes diabétiques ou plus précisément nous n’y sommes jamais vraiment intéressés. On disait un tel est diabétique, sans plus. Je pense que c’est pour cela que nous n’avons pas pris au sérieux au départ les recommandations de la crèche. Sa tata nous avait fait remarquer qu’il maigrissait à vue d’œil, qu’il réclamait beaucoup de sucre, buvait énormément et faisait beaucoup pipi. Mais, pour nous, pris dans notre routine, nos obligations professionnelles et personnelles, nous n’y avions pas prêté attention. Nous disions, c’est les dents, ou c’est juste un caprice ou encore il faisait très froid. Mais pour nous, un diabétique ne réclame pas de sucre, ce qui est faux en fin de compte. Maintenant, avec du recul, j’ai un sentiment de culpabilité parce que c’est moi qui le déposais à la crèche et le récupérais», regrette le papa d’Ilyes. «Il faut que les parents prennent le temps de parler et d’écouter leurs enfants. Par la suite, je me disais que sa maman, qui faisait très attention aux sucreries et ne lui donnait que rarement, exagérait. Mais c’est faux, cela n’a rien à voir. Mais un jour, à la maison, Ilyes disait qu’il était fatigué, et commençait à vomir.
Ce n’est qu’en se rendant aux urgences que les médecins ont découvert qu’il a un diabète et que chez les enfants il se développe beaucoup plus rapidement.
Maintenant, Ilyes fait des piqures cinq fois par jour. Mon épouse a pris un congé sans solde et de mon côté je me documente au maximum pour prendre les bonnes décisions et savoir quoi faire.» Et Souhil de conclure : «Pour l’instant, nous ne voulons pas avoir d’autres enfants pour ne nous concentrer que sur Ilyes et lui donner le maximum de commodités. Incha Allah il pourra bien vivre avec cette maladie et peut-être, pourquoi pas, en guérir !»
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Sonelgaz se prépare à se doter d’une nouvelle technologie. Un prototype d’un module digital a déjà été mis au point. Il permet de relever la consommation de gaz à distance. Il faudra attendre que des entreprises locales soient en mesure d’en produire assez pour voir ces modules installés.
Plus de passage des agents de Sonelgaz pour relever la consommation de gaz, la possibilité de suivre à distance la consommation mais également de détecter d’éventuels fraudes. Ce sont là autant de services que rendra à l’avenir le module digital mis au point grâce à une collaboration datant déjà de 2014 entre le Centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (Credeg) et le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) pour la réalisation.
Le projet intitulé «Modules communicants adaptables aux compteurs gaz équipés d’impulsion magnétique» a permis la réalisation de trois prototypes industriels testés avec succès en laboratoire. Une fois la réalisation lancée à grande échelle, cette technologie permettra non pas de remplacer les compteurs mais d’ajouter ces modules à ceux déjà existants, ce qui constitue une économie certaine.
Au plan national, il existe cinq millions de compteurs à gaz. L’intérêt de ces modules est de permettre l’affichage au niveau des agences de Sonelgaz des volumes consommés de manière quotidienne, hebdomadaire ou mensuels. La facture sera établie en temps réel mais il sera également possible de détecter tout changement dans les habitudes de consommation pouvant être liés à de la fraude.
La première responsable du Credeg affirmait jeudi à l’occasion de la cérémonie de présentation du projet que cette collaboration avec le CDTA avait permis d’acquérir une riche expérience de travail avec le monde scientifique. Mme Salhi a mis l’accent sur la nécessité de passer de la phase de montage à celle de la conception des équipements liés à la distribution d’électricité et de gaz avec le concours des compétences nationales. Il s’agira surtout de prospecter les moyens nationaux pour la fabrication de ces modules et leur exploitation avant de passer à l’étape de développement d’un compteur digital intelligent muni d’un système de communication et de comptage d’électricité et de gaz.
Le premier responsable du groupe Sonelgaz a, pour sa part, affirmé que le module développé permettra la réalisation d’économies considérables en évitant l’importation d’équipements ou leur fabrication sous licence. Il permettra également de faire des économies liées à la baisse du coût de facturation et induira des économies d’énergie grâce à la possibilité de suivi de la consommation par le client.
Pour Mohamed Arkab, il est important de valoriser les travaux liés à l’innovation et à la modernisation des équipements pour maintenir la dynamique que connaît le secteur qui a démarré de rien pour atteindre le nombre de 120 entreprises de fabrication d’équipements de distribution, couvrant actuellement 15% des besoins nationaux.
N. I.
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La trajectoire de la dette interne qui repose sur le concours de la planche à billets s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur.
Les cours du brut ont signé cette semaine
la pire dégringolade mensuelle sur les dix dernières années. Le Brent et la référence américaine, le WTI, ont perdu plus de 20% de leur valeur en un laps de temps d’à peine un mois ; le pire repli mensuel depuis octobre 2008. Une chute qui fait ressurgir les vieux démons et qui met nombre d’économies à rude épreuve. Le déséquilibre du marché est tel que les perspectives s’assombrissent rapidement pour l’économie algérienne dont l’état de santé risque de se détériorer dans le sillage de la rechute des prix du pétrole. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a laissé entendre, jeudi, lors de la réunion gouvernement-walis, que l’année 2019 sera “difficile” au plan des finances et que le pays “vit à crédit”, une situation qui serait insoutenable à terme.
La tension était palpable, jeudi, lors du conclave regroupant les membres du gouvernement et les walis. Face aux risques d’une rechute durable des prix du pétrole, l’Exécutif sait que sa marge de manœuvre est très réduite, voire insuffisante, pour contrôler un navire qui fonce droit vers l’iceberg. Il y a de quoi s’inquiéter lorsqu’on sait que l’équilibre du marché pétrolier est désormais rompu avec, au compteur, une production de pétrole qui carbure à plein régime ; les trois poids lourds du marché signent des records inégalés ; l’Arabie saoudite à 11,2 millions de barils par jour, la Russie à 11,6 mbj et les États-Unis à 11,7 mbj, à l’heure où la demande ne s’est jamais montrée aussi capricieuse sous l’effet d’une croissance léthargique. Face au scénario pessimiste d’un retour à la situation d’avant-juin 2014, qui a précipité les cours du brut dans un engrenage baissier ininterrompu, le gouvernement n’a de choix que de remettre sur les rails, dès 2019, le train des réformes budgétaires et économiques en vue de réduire les déficits responsables de la forte contraction des réserves de change et la forte hausse de la dette interne.
La trajectoire de la dette interne, qui repose sur le concours de la planche à billets, s’avérera insoutenable à moyen terme, alors que la fonte accélérée des réserves de change conduira inévitablement à l’endettement extérieur qui, à ce stade, ne servira qu’à soutenir les dépenses de consommation. Le besoin de réforme n’a jamais semblé aussi pressant. Le contexte est, quant à lui, propice aux ajustements en profondeur. Et pour l’instant, le moins que l’on puisse dire est que l’attitude du gouvernement en la matière est mollassonne. La reprise sans délai de l’assainissement des finances publiques, l’amélioration de l’efficience et la gestion des dépenses publiques, la réforme des subventions, le recours à d’autres options de financement autres que ceux permis par la planche à billets, l’amélioration du climat des affaires et la refondation de l’actuel modèle de croissance basé sur l’investissement budgétaires… sont autant de réformes qui s’imposent, désormais, comme une porte de salut face à des tensions financières qui menacent de s’intensifier si les perspectives venaient à s’assombrir sur le marché pétrolier. L’Exécutif choisissait jusqu’ici des corrections de conjoncture en matière de réformes plutôt que d’initier des ajustements structurels à effets positifs tant sur la croissance que sur la soutenabilité du budget. Faute d’avoir investi suffisamment dans les réformes structurelles, le gouvernement pourrait être amené à appuyer davantage sur le champignon de l’assainissement budgétaire si la situation venait à se détériorer sur le marché pétrolier.
La pilule risquerait de se révéler amère, voire difficile à avaler. Ahmed Ouyahia a annoncé, jeudi, l’intention de son Exécutif de reprendre la réforme des subventions après l’avoir abandonnée en 2017, exception faite de la hausse des prix d’accès aux produits énergétiques. Les subventions pèsent pour environ 27 milliards de dollars annuellement dans le budget de l’État. Le soutien aux produits énergétiques accapare près de la moitié de ces subventions, alors que le soutien aux familles et aux produits de base coûtent à peine 4 milliards de dollars contrairement aux idées reçues. Ce qui signifie que des coups de rabot sont possibles sans pour autant rompre l’équilibre politico-social, et tout en améliorant durablement les perspectives budgétaires. Le soutien à l’habitat, qui mobilise annuellement plus de 4 milliards de dollars, peut être repensé et réorienté de sorte à ce qu’il y ait un retour sur investissement, plutôt que d’alimenter le marché spéculatif en distribuant des logements gratuitement et en autorisant leur revente sur un marché échappant complètement au contrôle de l’État. C’est maintenant qu’il faut agir en matière de réformes, pour ainsi dire, en arrêtant de se bercer d’illusions sur un probable retour à l’équilibre du marché pétrolier.
Ali Titouche
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L’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) a tenu, jeudi et vendredi derniers, une rencontre organique régionale à Oran, regroupant les représentants de 13 wilayas de l’Ouest, ainsi que les congressistes d’Oran. Ce rendez-vous précède ceux de Laghouat, pour le Centre, et Constantine, pour l’Est, prévus respectivement les 6 et 8 décembre, en vue de préparer le 4e congrès de l’ONVT qui se tiendra les 25 et 26 décembre. Au menu de la rencontre d’Oran, l’installation de 4 commissions dont celle consacrée à l’étude de la révision de certains articles du statut particulier et du règlement intérieur. Un statut des martyrs du devoir, revendiqué depuis 1996, nous rappelle Fatma-Zohra Flici, la présidente de l’ONVT, pour qui ce point reste l’une des revendications essentielles de l’organisation, qui n’a jamais été satisfait. “En 2004, quand j’étais à l’APN, j’ai présenté un projet de loi sur le statut des victimes du devoir national et des victimes du terrorisme, mais on n’a pas eu de réponse”, explique-t-elle. À combien s’élève le nombre des victimes du terrorisme ? Mme Flici indique que l’ONVT a enregistré jusqu’à 100 000 adhérents, mais qu’aujourd’hui, ils sont entre 60 et 65 000, précisant qu’“en tant qu’organisation, on est là pour défendre la mémoire des gens qui ont été assassinés pour l’Algérie. Les gens s’en vont une fois qu’ils règlent leurs problèmes sociaux, ne restent que ceux qui sont conscients qu’il faut défendre la mémoire de ceux qui ne sont plus là”. Dans une interview accordée, l’an dernier, à la presse, la présidente de l’ONVT, et à propos du statut particulier, a affirmé que “son application sur le terrain s’avère très difficile (…). Ce qui est réclamé aujourd’hui par l’association, ce n’est plus un statut pour des questions matérielles, c’est la reconnaissance morale des victimes. Qu’on puisse les honorer en donnant le nom d’un des leurs à une rue, une école…” Parmi les autres commissions à installer, celle chargée d’exposer les problèmes des victimes du terrorisme rencontrés dont la pension des veuves des civils “qui perçoivent une retraite entre 10 et 12 000 DA” et les indemnités des blessés civils. À ce titre, Mme Flici précise que “parmi les blessés, certains ne perçoivent plus d’indemnités parce qu’ils sont arrivés à 0% d’incapacité permanente, ce qui est anormal parce qu’une victime reste une victime”. Pour rappel, tous les trois ans, les blessés sont soumis à des visites médicales, et le taux d’IPP diminue. Interrogé sur la réaction des pouvoirs publics face à leurs doléances, notre interlocutrice estime que contrairement à la question du statut où il n’y a aucune garantie pour la satisfaire, les autres dossiers ont été pris en charge. “Pour les autres revendications, on a toujours du répondant lorsqu’on soulève les problèmes.” Ainsi, les indemnités pour les blessés civils ont été plafonnées à 27 000 DA. Parmi les autres points discutés lors de la rencontre d’Oran, on note la préparation du programme d’action de l’ONVT pour la période de 2019 à 2023, ainsi que la mise en place d’une commission organique pour discuter du 4e congrès de l’organisation.
Saïd OUSSAD
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Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué daté de mardi dernier, signé par Abdelkader Boukhamkham ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous.
Le flou qui plane sur l’échéance électorale d’avril 2019 aidant, il n’en fallait pas plus d’une autre brèche à l’ancien membre dirigeant de l’ex-FIS pour s’incruster aux conciliabules douteux, répandant un décryptage hasardeux de la situation qui prévaut dans le pays.
Et en rendant compte de son exposé de la situation du pays à l’orée d’un rendez-vous électoral crucial pour son devenir, Abdelkader Boukhamkham prodigue un ton sentencieux qui contraste avec le penchant conciliateur de son discours. Il en arrive, en effet, à la conclusion que le pays serait face à deux options inéluctables : l’une périlleuse et l’autre salvatrice pour sa pérennité. “Le choix de la rue que nous récusons et dont nous prévenons des conséquences quand bien même tous les indicateurs prédisent ce cas de figure si les choses restent en l’état”, note l’ex-dirigeant du FIS dissous, avant de proposer l’issue qui réside, selon lui, dans “une convergence autour de l’idée d’une conférence nationale regroupant les acteurs au sein des institutions et les personnalités nationales actives, à l’effet de dégager un candidat éclairé, juste, droit, compétent et probe pour le poste de premier magistrat… qui saura faire éviter au pays tous les dangers qui le guettent et le débarrasser des cercles qui courent derrière leurs propres intérêts et privilèges et qui effacera les séquelles de la crise”. Vicieusement “modéré”, le lexique du communiqué, daté de mardi dernier, ne déroge pas au langage des résidus du parti islamiste dissous. Abdelkader Boukhamkham y arbore même une signature ostentatoire en paraphant sa diatribe : “Dirigeant du Front islamique du salut, le moudjahid Abdelkader Boulhamkham.” Estimant que les développements intervenus dans la tourmente depuis la fin des années 1980 ont contribué à l’aggravation des crises et catastrophes qui ont frappé le pays, Boukhamkham décèle des lézardes dans les fondements de l’État, lesquels ont rompu toute confiance du peuple dans ses dirigeants, institutions et systèmes politiques en vigueur. De même, il estime que la situation générale aux niveaux national, régional et international invite le peuple, le pouvoir, les institutions et les partis de l’opposition et de l’allégeance à dépasser leurs différends et règlements de compte qui ont déjà engendré à ses dires “près d’un quart de million de morts et environ 20 000 disparus”. Aussi, il estimera qu’il était du devoir des élites et des bonnes volontés dans et en dehors des institutions de l’État, indépendamment de leurs convictions doctrinales et culturelles, d’assumer leurs responsabilités en appelant au rapprochement, au travail et à la réflexion autour des crises grandissantes et des changements effrénés que connaît le pays. L’ex-dirigeant de l’ex-FIS apporte, néanmoins, dans son communiqué, une contradiction fondamentale aux promoteurs de la continuité et défenseurs d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika, puisqu’il consigne dans ses “directives” le respect du choix du peuple pour accéder au pouvoir et le divorce d’avec la logique du maintien au pouvoir par tous les moyens. Autant dire qu’il se met en porte-à-faux avec une partie non moins importante de la mouvance islamiste, particulièrement ciblée par son appel du pied.
Kamel Ghimouze
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Une semaine après l’installation de l’instance dirigeante du FLN, la composante de la fameuse commission exécutive n’est toujours pas annoncée. Mouad Bouchareb prend son temps. Mais déjà, des figures qui ont longtemps combattu la défunte direction du parti ont été contactées.
Dans la discrétion, Mouad Bouchareb et ses proches multiplient les contacts. L’équipe du secrétariat qui dirige le FLN de manière provisoire, depuis la semaine dernière, a tenu plusieurs réunions qui ont duré des heures. À l’ordre du jour, le choix des militants, cadres et figures qui doivent orner la future instance exécutive qui aura notamment comme première tâche d’organiser un congrès extraordinaire. Qualifié de “rassembleur”, ce rendez-vous organique aura également pour mission de “remettre le FLN sur la ligne originale”, avait promis le coordinateur du parti, Mouad Bouchareb, lors de sa première sortie publique. Les nouveaux dirigeants du FLN ont pris langue avec des personnalités du parti, dont Abderrahmane Belayat, ancien coordinateur du bureau politique. Depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem en 2013, Belayat a, de tout temps, vilipendé les responsables désignés de son parti, d’Amar Saâdani à Djamel Ould Abbes. “Oui, j’ai été contacté par Mouad Bouchareb et j’ai dit oui”, a confirmé Belayat, contacté hier par téléphone. “Je suis content que le président de la République ait pris cette décision”, a-t-il indiqué tout en estimant que “ceux qui ont abusé du FLN depuis 2013 sont mis hors-jeu”. “Je suis content de ne pas avoir participé aux œuvres de déstabilisation du FLN”, s’est-il réjoui.
L’ancien coordinateur du mouvement de redressement du FLN, créé en 2007, Salah Goudjil, a confirmé, lui aussi, avoir été contacté par le nouveau patron du FLN, Mouad Bouchareb, pour faire partie de l’insistance exécutive. “Oui, Bouchareb, que je connais depuis 2007 à Sétif, m’a appelé. Je ne peux refuser l’invitation”, a indiqué l’ancien ministre des Transports de Chadli Bendjedid, contacté hier par téléphone. Salah Goudjil, qui fait partie avec Abdelkrim Abada et Mohamed-Seghir Kara des fervents opposants à l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a disparu des radars depuis sa nomination, en 2012, au Conseil de la nation dans le tiers présidentiel. Le rappel de ces deux anciennes figures pour faire partie de la nouvelle instance est la preuve que les nouveaux dirigeants du FLN veulent brasser large. À défaut de conformité avec les règles internes au parti, la nouvelle direction veut “rassembler” tous les mécontents, anciens et nouveaux. Des opposants à Belkhadem, à Djamel Ould Abbes en passant par Amar Saâdani vont constituer le décor du nouvel FLN que Bouchareb et ses amis veulent “reconstituer”. Prévue jeudi, l’annonce de la nouvelle instance exécutive est reportée sine die. Abderrahmane Belayat prévoit la tenue d’une première réunion de cette commission dans la semaine d’après. Une source proche de Mouad Bouchareb a reconnu que la tâche est “difficile” et que pour former cette équipe dont le nombre dépassera les 30 personnes, il “faudra encore du temps”.
Ali Boukhlef
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Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”.
Une fois de plus, la Cour des comptes n’est pas tendre avec le gouvernement concernant les dépenses budgétaires. Dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des compte souligne, notamment, le recours exagéré à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement, le non-respect des principes de la spécialité budgétaire et d’autorisation, la sincérité budgétaire peu maîtrisée et la récurrence des dépassements de crédits. La Cour des comptes relève des écarts par rapport aux principes du droit budgétaire (l’annualité et la spécialité), mais aussi au regard de l’exécution des autorisations budgétaires et aux principes de bonne gestion. Le recours à la prorogation des dates de clôture des engagements et de paiement des dépenses, prévue à titre exceptionnel, “est devenu une pratique courante au cours de ces dernières années”, déplore la Cour des comptes. Ces pratiques, affirme-t-elle, “sont constatées à travers une forte concentration des dépenses en fin d’année et l’importance des consommations réalisées durant la période complémentaire”. L’analyse de l’exécution des dépenses par les différents ministères a fait apparaître un important volume de dépenses réalisé durant le dernier mois de l’exercice, avec des taux oscillant entre 45% et 75%. Concernant le non-respect des principes de la spécialité budgétaire, la Cour des comptes a constaté, à l’occasion du contrôle des dossiers afférents aux affaires judiciaires inscrites durant ces trois dernières années au niveau du ministère des Transports, que l’administration a pris en charge les frais de justice des établissements sous tutelle, à l’instar du Métro d’Alger et de l’Anesrif. Le rapport souligne que sur 26 affaires inscrites en 2016, 16 relèvent de l’Anesrif et 2 du Métro d’Alger. Le ministre de la Communication a payé diverses dépenses relatives à l’Autorité de régulation audiovisuelle, “y compris des frais de téléphone fixe et des billets d’avion, ce qui constitue une dépense étrangère au budget du ministère”. Évoquant les principes de bonne gestion budgétaire, la Cour des comptes estime que “les ajustements des crédits et les reliquats dégagés en fin d’exercice sur certains chapitres ou au niveau des établissements confortent une insuffisante maîtrise de la prévision”. Le rapport pointe, également, la récurrence des dépassements de crédits. En matière de dépenses d’équipement, le défaut de maturation des opérations d’équipement a été relevé au niveau des ministères de l’Industrie et des Mines, de la Jeunesse et des Sports, des Ressources en eau, de l’Habitat, de l’Agriculture ainsi qu’au niveau de la direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion relevant du ministère de la Justice. La Cour des comptes a constaté “qu’un nombre important de projets d’investissement accusent un retard considérable dans leur exécution et leur achèvement. Certains projets accusent un retard de 14 ans comme le stade de Douéra”.
Meziane Rabhi
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“L’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”, dénonce le RCD.
Le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui s’est réuni en session mensuelle ordinaire, hier vendredi, à Alger, a considéré qu’“outre la dégradation de la situation économique, les deux dernières décennies, marquées par une absence de vision et de projet global pour le pays, ont fini par déstructurer l’ensemble de la vie sociale bouchant, du même coup, les perspectives et les aspirations d’une génération entière”.
Dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre, le secrétariat national du RCD relève, en effet, que “les chiffres des organismes gouvernementaux sur l’emploi et l’inflation ne peuvent rien devant la réalité du chômage massif des jeunes, de la contraction drastique du pouvoir d’achat des couches moyennes et populaires, ainsi que l’étalage insultant de richesses trop vite acquises”.
Et d’ajouter : “Pendant que des jeunes fuient le pays par milliers, dans des conditions souvent dramatiques, vers des horizons où ils espèrent construire un projet de vie, les officiels s’acharnent à ôter le peu de crédit qui reste aux institutions de l’État et donc tout espoir dans l’avenir.”
Le parti de Mohcine Belabbas, qui dresse un état des lieux pas du tout reluisant sur la situation actuelle du pays, fait remarquer que “les opérateurs économiques et les investisseurs capables de créer des emplois et dynamiser le tissu économique sont aux prises avec une bureaucratie prédatrice quand ils ne subissent pas le fait du prince”.
Aussi, souligne-t-il, “l’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’État et les partis politiques”. Le SN du RCD soutient, d’ailleurs, que “si beaucoup fuient le pays pour des raisons économiques, le climat délétère entretenu jusqu’à l’écœurement est un facteur aggravant pour ceux d’entre nos jeunes qui font le choix de la harga. Le parti dénonce “la déstabilisation d’un club de football pour disperser sa galerie, réputée hostile à la hogra du pouvoir et à ses kabyles de service, à commencer par le premier d’entre eux”.
Par ailleurs, le RCD a indiqué que “le pouvoir algérien qui, par la voix de sa diplomatie, dit avoir confiance en la justice saoudienne au sujet des accusations qui pèsent sur le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, dans l’assassinat du journaliste Khashoggi, n’attend même pas les résultats de cette dernière pour l’absoudre”. Toujours s’agissant de la diplomatie algérienne, le SN du Rassemblement a également considéré qu’“indépendamment des motivations qui peuvent les sous-tendre, les récentes déclarations de la partie marocaine, pour la mise en place d’un mécanisme bilatéral pour tenter de sortir du statu quo, arrivent dans un contexte algérien particulier. Les hésitations et tentations polémistes qui les ont suivies sont, au-delà des traditionnelles guerres des tranchées qui caractérisent les relations entre nos deux pays, significatives de l’absence d’un chef d’orchestre légitime, audible et visible”.
Ce pourquoi, le RCD pense que cela “laisse raisonnablement peu de chance, dans l’immédiat, à la prise en charge d’un dossier aussi lourd”, précisant que “pour le reste, les voies multilatérale et bilatérale, même assorties de conditions ou réserves, pour traiter les problèmes, ne sont pas antinomiques ; toutes les deux sont des instruments complémentaires et essentiels de la diplomatie”. Le parti de Mohcine Belabbas conclut, à ce propos, que “le discrédit grandissant de la voix officielle du pays et le refus de dialogue sont le prolongement d’une politique interne autiste, quand elle n’est pas nihiliste”.
Synthèse Mehdi Mehenni
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« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort », a déclaré George W. Bush, lui-même président de 2001 à 2009, dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille qui n’a pas précisé la cause du décès.
Statement by the 43rd President of the United States, George W. Bush, on the passing of his father this evening at the age 94. pic.twitter.com/oTiDq1cE7h
— Jim McGrath (@jgm41) December 1, 2018
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La pandémie de SIDA a préoccupé l’Assemblée générale en 1988. De ce fait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre comme Journée mondiale du sida.
Le 1er décembre est une occasion de se mobiliser pour le combat contre le virus du sida sur tous les fronts à savoir aider la recherche à améliorer les traitements, garantir l’accès aux droits et aux soins, combattre les discriminations et la précarité.
Connu sous son acronyme SIDA, la syndrome d’immunodéficience acquise est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le sida est le dernier stade de l’infection au VIH, lorsque l’immunodépression est sévère. Il conduit à la mort des suites de maladies opportunistes. Une personne malade du sida est désignée par le terme « sidéen » ou plus rarement « sidatique ».
Cette maladie est transmissible par trois voies :
Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n’existe à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida, cependant le préservatif reste actuellement la meilleure prévention.
Le dépistage demeure très important, afin que les personnes atteintes de cette maladie, puissent bénéficier pleinement des traitements.
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Au vu des dangers qui guettent le pays, l’armée a jugé indispensable une telle mesure.
Bien imprégné de la conjoncture actuelle et des menaces en provenance des pays voisins, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire s’est résolu à la construction d’une murailles de barbelés d’environ 6000 km le long de ses frontières est et ouest, rapporte un quotidien arabophone. Cette décision intervient malgré les résultats satisfaisants réalisés par les forces de sécurité tous corps confondus. Néanmoins, le trafic d’armes qui constitue le plus grand risque pour la stabilité de la bande frontalière a contraint le Haut Commandement à mieux sécuriser son territoire. S’ajoute à ça le renforcement des postes de contrôle déjà installés et la construction d’autres points de surveillance. Etant donné que le Sahel est devenu une région ou tous les trafics sont permis et un territoire acquis pour les groupes terroristes et les narcotrafiquants, l’Algérie a jugé indispensable une telle mesure, notamment en ce qui concerne les frontières algéro-maliennes avec pas moins de 1376 km, le Niger avec 1000 km au même titre que la Libye et la Tunisie, mais également avec le Maroc avec 1600 km. La construction de cette muraille sera également une stratégie pour décourager les groupes terroristes qui s’aventurent à traverser les frontières vers l’Algérie. Outre le renfoncement des postes de contrôle, l’Algérie tend à intensifier les patrouilles terrestres, mais également la surveillance héliportée en dotant les militaires de moyens sophistiqués dont l’observation à l’infrarouge. Depuis 2011, tout en avertissant sur l’émergence aussi bien du terrorisme, de la contrebande que du trafic d’armes et de drogue, suite aux guerres survenues au Mali, Libye et le terrorisme en Tunisie, l’Algérie a été forcée à conjuguer son dispositif sécuritaire avec l’instabilité au niveau des pays voisins. D’abord avec l’adoption d’une stratégie de prévention, ensuite par la composition d’un plan de contre-attaque. Des mesures qui répondent à la conjoncture qui prévaut au niveau de la région, mais appelées à maîtriser le terrain pour sauvegarder l’intégrité de son territoire et la souveraineté du pays. Elle ne manquera pas d’investir des moyens colossaux dans ce but, comptant sur le renseignement opérationnel pour mener à l’échec toutes tentatives venant des criminels. Ces mesures ne doivent certainement pas surprendre la communauté nationale et internationale puisqu’il s’agit de la stabilité et la sécurité du pays. Des mesures qui ont donné des résultats probants à plus d’un titre, sans lesquelles le pays aurait fait plusieurs pas en arrière. La plus grande preuve de la réussite du dispositif sécuritaire est, à ne pas en douter, la tentative de prise d’otages en 2013 par un groupe terroriste qui agissait au profit de Mokhtar Belmokhtar donné pour mort. Il s’agit de la plus grande attaque qui comptait réaliser l’une ou l’unique grande prise d’otages dans l’histoire. Fort heureusement avortée suite à un assaut d’une unité spéciale qui a libéré plus de 600 otages avec un minimum de victimes.
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