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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 11 hours ago

Sénatoriales à Bouira : Le candidat du FLN fragilisé

Fri, 11/30/2018 - 00:31

 Les premiers effets de l’éviction d’Ould Abbès se font déjà ressentir. Les premiers concernés sont les candidats du parti aux sénatoriales du 29 décembre. Ils redoutent un retour de flamme. Aussi certains candidats ont déjà entrepris un travail de rapprochement avec les élus des autres partis “alliés”. C’est le cas du candidat FLN à Bouira qui, craignant un coup de Jarnac de certains élus de son parti qui sont contre sa candidature, a pris les devants en entamant des tractations avec des élus du RND et du MPA pour s’assurer leurs voix, selon des indiscrétions. Ainsi, il est passé de candidat favori à candidat fragilisé.

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Yacine Brahimi sanctionné d’une amende de… 19,13 euros

Fri, 11/30/2018 - 00:31

L’international algérien Yacine Brahimi a écopé d’une amende de 19,13 euros pour “comportement incorrect” lors du match de son équipe le FC Porto contre Chaves (5-0), le 11 août dernier en championnat. Le milieu offensif du FC Porto a été condamné pour avoir brièvement étranglé un adversaire (Niltinho), un geste d’humeur que la commission de discipline de la Fédération portugaise a sanctionné beaucoup plus pour l’exemple.
Brahimi n’avait pas été sanctionné administrativement pour ce geste.

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Sénatoriales à Chlef : La candidature du représentant du RND rejetée par la justice

Fri, 11/30/2018 - 00:29

La candidature du représentant du Rassemblement national démocratique (RND) pour la wilaya de Chlef, Ali Talbi, a été rejetée mardi par la commission de candidatures de wilaya qui relève de la cour de Chlef. Selon le contenu de la décision de justice en question, le candidat ne répondait aucunement aux critères juridiques exigés en la matière, notamment les articles de 107 à 114 de la loi 16-10 relative aux élections. Face à ce refus, une assemblée générale des militants du parti a eu lieu hier sous l’égide du coordinateur de wilaya, Mohamed Chenouf, également député. Après examen de la situation, celui-ci a fait savoir à l’ensemble que “la décision de justice prise à l’encontre de notre candidat est injuste, voire arbitraire, et que ce dernier n’est concerné ni de près ni de loin par les articles sur lesquels la justice s’est basée. Nous nous rassemblerons demain devant le siège du parti et nous marcherons, ainsi que nos avocats, jusqu’à la cour de Chlef pour avoir gain de cause”. Le même responsable ajoutera que dans le cas où la situation resterait telle qu’elle l’est, c’est une démission collective de tous les élus locaux et nationaux (APC, APW et APN) qui entrera officiellement en vigueur.

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Football amateur : Détournements !

Fri, 11/30/2018 - 00:27

La Cour des comptes note, dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, que la contribution de l’État au profit du fonds de promotion des initiatives de jeunes a atteint, au 31/12/2016, un montant de 5,722 milliards de dinars, dont 5 milliards de dinars destinés au programme de football amateur. L’opération de contrôle a mis en évidence la non-concrétisation du programme de football amateur depuis 2010 contrairement aux objectifs tracés dans le programme du gouvernement. La non-tenue et le non-renouvellement du conseil d’administration depuis 2015.
Le solde actuel à partir de la situation fournie par le fonds a atteint, au 31/12/ 2016, 4,049 milliards de dinars sur les 5 milliards de DA, soit un écart de 950 466 804 DA, utilisé en dehors de l’objectif du programme, le cas d’octroi de subventions aux clubs professionnels qui disposent d’un fonds propre à eux et peuvent bénéficier de diverses subventions financière. Pourtant, la loi interdit le détournement de fonds du football amateur par les clubs pros. À noter que le fait de détourner l’argent destiné au club sportif amateur au profit du club professionnel expose son auteur à la prison, selon la réglemention algérienne.
En effet, selon l’article 185 de la loi 13-05 du 23 juillet 2013 relative à l’organisation et au développement des activités physiques et sportives, “il est interdit tout transfert d’une subvention publique accordée à un club sportif amateur vers un club sportif professionnel”. Cette entorse tombe même sous le coup des dispositions pénales de la même loi 13-05 et qui punit son auteur d’emprisonnement.
On se rappelle à ce titre que le président du tribunal correctionnel d’Hussein Dey avait prononcé des peines variant entre un et trois ans de prison ferme contre des ex-présidents du club sportif algérois NAHD accusés d’avoir détourné 2,4 milliards de centimes octroyés par la wilaya d’Alger pour relancer l’activité sportive dans la commune d’Hussein Dey.

S. L.

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Gêné, Ghouini fuit le plateau

Fri, 11/30/2018 - 00:27

Le président du mouvement Islah est visiblement dans la tourmente. Invité d’El-Bilad TV, Filali Ghouini a quitté précipitamment le plateau dès que le journaliste lui a posé la question sur les problèmes organiques que connaît son parti depuis sa déclaration de soutien au 5e mandat. “Je suis venu parler politique”, a indiqué le chef du parti. “Ce n’est pas à vous de me dicter les questions”, réplique le journaliste qui met fin aux débats.

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Yousfi : 110 000 véhicules ont été produits par l’Algérie en 2017

Thu, 11/29/2018 - 23:53

Face à la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a annoncé que  «L’Algérie a produit 110 000 véhicules en 2017, mais ce chiffre sera revu à la hausse en 2020, année pour laquelle nous comptons produire 400 000 véhicules et cela grâce au renforcement des capacités de production des usines existantes et le lancement de nouveaux projets».

Par ailleurs, intervenant de son côté lors de la rencontre gouvernement – walis,  M. Youcef Yousfi, a affirmé que les walis étaient appelés à assumer un plus grand rôle dans la vie économique, notamment dans la facilitation des flux des investissements locaux et l’accompagnement des porteurs de projets.

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L’ESS surprend l’USMA et renoue avec le succès

Thu, 11/29/2018 - 23:18

L’ES Sétif a réussi à renouer avec le succès en s’imposant sur la pelouse de l’USM Alger (0-1), en match de mise à jour de la 11e journée du championnat national de Ligue 1, joué ce jeudi.

La phase aller de la Ligue 1 est bel et bien terminée, à l’issue du déroulement de ce dernier match de mise à jour. Même si ce premier acte de la saison 2018/2019 a déjà rendu son verdict, l’USM Alger sacré champion d’hiver, les Usmistes avaient à cœur de boucler ce premier chapitre sur une bonne note, histoire de creuser d’avantage l’écart en tête du classement. Toutefois, un match n’est jamais gagné d’avance surtout si l’adversaire du jour traverse une mauvaise passe et se doit de réagir.

Et c’est exactement ce qui s’est déroulé sur le terrain. Face à la bête blessée, les Usmistes ont fait preuve de laxisme et d’excès de confiance. Une très mauvaise attitude qui leur a couté chère à la fin.

L’effet Zekri

Coachés pour la première fois par Noureddine Zekri, les Sétifiens ont réussi à prendre l’avantage au quart d’heure de jeu de la première période. A la suite d’un corner bien exécuté, Bedrane s’est élevé plus haut que tout le monde pour couper la trajectoire de la balle et ainsi catapulter le ballon au fond des filets.

Euphoriques, les visiteurs étaient tout prêts de doubler la mise à la 34e par Rebai, toutefois, la frappe de ce dernier a heurté la transversale.

De son côté, l’USMA a réagi dans la foulée en ratant, coup sur coup, deux occasions en or. La tête de Ibara a vu le cadre se dérober à la 37e minute alors que le tir de Meftah (39’) a touché les deux montants de Zeghba sans faire mouche.

En seconde période, les camarades du néo-international, Chita, ont usé de tous les moyens pour revenir au score sans y parvenir.

Une première à domicile pour le leader

Après 15 journées de championnat, l’USMA s’incline pour la première de la saison dans son antre. Une fausse note qui vient, quelque peu, gâcher tout ce qui a été réalisé à ce jour. Invaincus depuis la 4e journée, les gars de Soustara ratent également l’occasion de prendre le large en tête du championnat.

Côté Sétifien, cette victoire tombe à point nommé. L’ESS arrête l’hémorragie et commence à panser ses blessures après avoir enchainé trios défaites de suite, dont deux à domicile. Cette victoire permet également à El Kahla de faire son retour sur le podium en s’installant sur la 3e marche (24 pts).

Rendez-vous en janvier

Le coup d’envoi de la seconde phase de la Ligue 1 aura lieu les 4 et 5 janvier prochains. Cette reprise, qui coïncide avec la 16e journée, sera marquée par un choc au sommet entre la JS Saoura et la JS Kabylie. De son côté, l’USM Alger évoluera hors de ses bases et tentera de se racheter face au DRB Tadjenanet.

Mohamed Kermia

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Salon des boissons : la bouderie des producteurs

Thu, 11/29/2018 - 23:08
Lilia Ait Akli


Le Salon international des boissons, des biscuits, des arômes et des produits laitiers (Sibal), n’a pas suscité l’engouement des opérateurs et des sociétés lors de sa deuxième édition qui a ouvert ce mercredi ses portes à Alger, et à laquelle ont pris part à peine une dizaine d’opérateurs.


Pour le commissaire du Salon M. Mekerkeb, la cause est que « ce Salon est tombé à pic avec d’autres événements et expositions au niveau international, notamment au Gabon et au Sénégal, ce qui a fait que les opérateurs ont fait le choix d’exposer leurs produits dans ces foires-là ». « Ils ont alors préféré être sur place pour être plus efficaces », a-t-il ajouté. Il y a lieu de rappeler que ce même événement avait dans sa première édition, à la même période de l’année dernière et au même lieu, réussi à réunir pas moins de 100 exposants du domaine de l’industrie des boissons, des arômes et des produits laitiers, et qu’il avait enregistré une forte présence de visiteurs professionnels. Notons que la présence des producteurs de boissons était insignifiante, avec au plus trois opérateurs et un seul producteur de produits laitiers. Tandis que la biscuiterie n’a été représentée par aucun producteur.


Qu’à cela ne tienne, le commissaire du Salon a tenu à souligner l’intérêt de ce genre de manifestation qui encourage la production nationale et la valorise, pour notamment se placer sur le marché international. Cela afin de se mettre au diapason avec la vision des pouvoirs publics qui encouragent les exportations hors hydrocarbures. Le but étant également de faire connaître son produit et pourquoi pas, nouer des contacts avec d’autres producteurs dans la perspective de développer d’éventuels partenariats. Et c’est l’avis des exposants qui représentent des entreprises naissantes pour la plupart, à l’instar de Moza, spécialisée dans la production d’eau plate et gazeuse. « C’est notre première participation à un Salon, chose qui nous permettra de nous placer sur le marché, du fait que nous venons juste de commencer l’activité », nous dit le gérant de cette entreprise.


Pour ce qui est des produits laitiers, c’est Azar agro, une petite entreprise récente spécialisée notamment dans la fabrication du fromage de chèvre, qui a représenté cette filière. Le but consiste aussi à faire connaître le produit.


L’Organisme national d’accréditation (Algerec) était présent à ce rendez-vous dans le but de prendre connaissance du produit national algérien, qui est susceptible d’être exporté. Le but également étant de sensibiliser sur l’importance de la conformité et de la qualité des produits. M. Boudissa, directeur général de cet organisme, a indiqué que l’opérateur économique doit prendre conscience de la nécessité de faire en sorte que ses produits soient certifiés, analysés, inspectés conformément aux standards internationaux, signalant dans la foulée l’absence de la culture qualité.



La 2e édition du Sibal, qui prendra fin le 1er décembre, sera d’autre part une occasion pour aborder plusieurs thématiques, entre autres la Bourse au service de l’agroalimentaire, présentée par M. Benmihoub, directeur général de la Bourse d’Alger.

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Décès d’un policier à Annaba suite à une agression

Thu, 11/29/2018 - 23:05
S.N


Un policier de la sûreté de wilaya d’Annaba, agressé dans l’exercice de ses fonctions dans une opération liée à la lutte contre la criminalité, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, selon la cellule de l’information et de la communication de la police.
La même source précise que le policier, « Mohamed Nacer Ghedab, âgé de 49 ans, père de quatre enfants, avait été blessé à la tête, il y a trois jours, lors de l’arrestation d’un malfrat à la Place d’Armes dans la vieille ville et a été transféré d’urgence à l’hôpital Ibn Rochd, où il a rendu l’âme ».
Soulignant que l’agresseur avait été arrêté le jour même de l’agression, le communiqué a jouté que l’inhumation du défunt, résidant au quartier Kheraza dans la commune de Berrahal, aura lieu cette après-midi au cimetière de la cité Boukhedra relevant de la commune d’El Bouni, en présence des cadres de la sûreté de wilaya, a souligné la même source.

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Classement Fifa: l’Algérie se maintient à la 67e place

Thu, 11/29/2018 - 23:01

Classement FIFA/ Coca-Cola

La sélection algérienne de football s’est maintenue à la 67e place au classement mondial du mois de novembre, publié jeudi par la Fédération internationale (Fifa) sur son site officiel. Les Verts après la brillante victoire contre le Togo (4-1) en qualifications la CAN 2019, sont logés au 13e rang au niveau africain.

Le trio de tête africain est constitué du Sénégal (23e), de la Tunisie (26e) et du Maroc (40e). La meilleure progression du mois au Top 50 est à mettre à l’actif du Maroc (40e, plus 7) après les victoires enregistrées par les « Lions de l’Atlas » contre la Tunisie (26e, moins 4) et le Cameroun.

La Belgique conserve la tête du classement mondial, bien que l’écart entre les « Diables rouges », la France (2e, inchangé) et le Brésil (3e, inchangé) se soit légèrement resserré ces dernières semaines.

Enfin, il est à noter que l’ascension du Kosovo (131e, plus 6) se poursuit : celui-ci atteignant une nouvelle fois le meilleur classement de son histoire.

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Protection civile : vers une loi accordant la qualité de police judiciaire

Thu, 11/29/2018 - 22:52
S.N


Une proposition de loi en vertu de laquelle les officiers de la protection civile chargés de la prévention pouvant agir en qualité d’agents de la police judiciaire lors de la constatation d’infractions aux règles de la sécurité a été formulée, a affirmé ce mercredi à M’sila le sous-directeur des statistiques et de l’information à la Direction générale de la protection civile.


Cette loi dont le projet se trouve actuellement au niveau de l’Assemblée populaire nationale permettra aux officiers de la protection civile d’intervenir et de dresser des contraventions à l’encontre des établissements accueillant le public qui enfreignent les mesures de sécurité au niveau de leurs sièges, a indiqué le colonel Achour Farouk en marge de l’ouverture d’un stage de deux jours de formation des officiers de l’information et de la communication des directions de la protection civile de 11 wilayas du pays.


L’octroi de la qualité d’agent de la police judiciaire à ces officiers permettra « un gain important de temps dans la mise en œuvre des mesures de prévention », a déclaré ce responsable, rappelant qu’actuellement ces officiers se contentent de faire des observations à soumettre à d’autres instances ayant la qualité de police judiciaire.


Ce stage s’inscrit dans le cadre de la formation continue des officiers de l’information et de la communication pour le développement des performances de communication avec les partenaires locaux et représentants des divers médias de la presse écrite, audiovisuelle et électronique, est-il indiqué.


Il s’agit aussi d’améliorer la communication interne et avec l’environnement pour donner davantage d’efficacité aux actions de sensibilisation et de prévention des risques majeurs, accidents domestiques et accidents de la route par une utilisation optimale du réseau d’information local, ont souligné les organisateurs.


Il est également question de mettre en place des mécanismes d’écoute et de collecte, de mieux connaître les caractéristiques des crises et les modes de gestion, a encore souligné le colonel Achour qui a annoncé la tenue « prochaine » de deux



rencontres similaires à El Tarf pour les wilayas de l’Est et à Saïda pour les wilayas de l’Ouest.

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Pisciculture : belles perspectives à l’horizon 2025

Thu, 11/29/2018 - 22:40
Aziza Mehdid


La filière de la pisciculture commence à émerger à pas sûrs en Algérie et les prémices d’un avenir prometteur en la matière sont déjà là. C’est ce qui ressort de la déclaration du directeur de l’aquaculture au niveau de la DGPA, Oussaïd Mustapha, qui est intervenu ce mercredi à Alger, lors d’un atelier dédié au programme d’appui financé par l’UE pour le développement de la production d’alevins de poissons d’eau douce.


M. Oussaïd a affirmé qu’il est projeté d’atteindre en 2025 une quantité de 100 000 tonnes de poisson d’eau douce, en plus de la production halieutique marine qui est de l’ordre de 120 000 tonnes/an. Cette dernière est limitée, estime-t-il, ce qui nécessite de développer la pisciculture en vue d’assurer la portion alimentaire minimale en poisson de chaque individu. Il a précisé dans ce sens que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande à chaque personne une ration de 6,2 kg/an, alors que l’Algérien n’en consomme annuellement que 4 kilogrammes.


Pour ce qui est des possibilités d’investissement dans cette filière, le directeur de l’aquaculture a fait remarquer que le gouvernement encourage les investisseurs intéressés par ce domaine en leur offrant des avantages liés au financement des projets entrepris. Le volet assurance est inclus dans les actions incitatives de l’Etat en cas de préjudice causé par les catastrophes naturelles, ajoute l’intervenant. Les investisseurs sont invités à ce titre à assurer leurs biens pour qu’ils puissent bénéficier des indemnisations, explique-t-il. Concernant le programme d’appui dit « Diveco 2 », financé par l’Union européenne (UE), il a fait savoir qu’il consiste en deux phases. La première s’étend de 2015 à 2018. Elle a été financée à hauteur de 7 millions d’euros, en attendant de poursuivre la deuxième partie allant de 2019 à 2021, dont le volume de financement est de 7,5 millions d’euros. Pour ce qui est des objectifs de ce programme d’appui touchant le secteur de la pêche, il vise à contribuer au développement des activités des écloseries continentales en Algérie, en particulier les initiatives existantes gérées par les investisseurs privés ainsi que les écloseries mobiles étatiques. Il est aussi attendu d’améliorer le rendement de ces espaces de production d’alevins dans le souci d’augmenter la production nationale halieutique.


Par ailleurs, l’expert du programme Diveco 2, Khaled Belhasnet, a indiqué qu’un diagnostic établi a priori a permis de constater que la plupart des écloseries sont loin de répondre aux normes, à l’exception de quelques unes. Selon lui, le nombre de 14 écloseries ne correspond pas à celui des fermes aquacoles que compte le pays. Différentes contraintes ont été identifiées avant d’entamer les actions du programme Diveco2, ajoute-t-il, citant la construction et la conception anarchiques des écloseries. Il a été relevé également le manque de technicité chez des aquaculteurs, aggravé par l’insuffisance de l’aliment de bonne qualité destiné à l’approvisionnement de ces bassins.


Nonobstant, il recommande la spécialisation dans la reproduction des espèces en fonction des régions, accompagnée de sessions régulières de formation à l’endroit des acteurs de cette activité si importante.


Le programme en question consiste en deux formations pratiques qui ont été organisées au niveau de deux fermes, visant la maîtrise des techniques de production économique et rentable des alevins. La première à Relizane au sein d’une ferme privée au profit des cadres gestionnaires des écloseries. Quant à la seconde, elle a été programmée à la station d’aquaculture expérimentale du CNRDPA dans la wilaya de Ouargla.

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Les concessionnaires et leurs partenaires privés appelés à adapter leurs investissements à la règle 34%/66%

Thu, 11/29/2018 - 22:33

ALGER – Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé jeudi les agriculteurs titulaires des contrats de concession et leurs partenaires privés, à adapter leurs contrats de partenariat conclus en matière d’exploitation de terres agricoles avant 2019, à la règle 34%/66% régissant l’investissement dans le secteur.

Lors d’une séance plénière du Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, présidée par Saadani Mohamed Saïd, vice-président du conseil, en présence de membres du Gouvernement, le ministre a affirmé que les agriculteurs concessionnaires et leurs partenaires privés ayant conclu des contrats de partenariat avant la promulgation de l’ordonnance N 01/9 du 22 janvier 2009 relative à la loi de finances complémentaire 2009, étaient tenus de respecter les dispositions de l’article 62 qui fixe un taux de 34% pour le concessionnaire et 66% pour l’investisseur privé.

« Le président Bouteflika a tranché de manière définitive la question de l’exploitation des terres agricoles, la limitant exclusivement à la concession qui doit se faire conformément aux lois et réglementations en vigueur ».

Par conséquent, les signataires des contrats conclus avant l’adoption de la règle 34%/66%, ont le choix de se conformer à la nouvelle règle ou de maintenir la règle, objet du partenariat d’avant 2009″.

Le concept de partenariat n’est pas défini dans cette loi comme « un loyer » ou « une concession », mais en tant que contrat auquel le partenaire contribue avec une partie des moyens de production pour améliorer, voire optimiser les capacités productives d’une exploitation.

Le concessionnaire est tenu de participer effectivement à hauteur de 34%, à travers l’action qu’il entreprend au sein de l’exploitation, au titre du partenariat qui doit être conclu en vertu d’un acte officiel dressé auprès d’un notaire et publié avec le respect du taux de participation fixés en vertu de l’article 62.

Concernant les partenariats conclus en dehors du cadre de cette loi, tels certains partenariats 1%/99% entre le concessionnaire  et l’investisseur, le ministre a affirmé que l’Etat n’en assumait pas les conséquences, d’autant que le concessionnaire gardait tout ses droit.

Cette procédure s’oppose au texte de loi de 2009, a précisé M. Bouazgui, ajoutant que le partenaire ne jouissait pas de protection juridique dans ce cas vu que le concessionnaire maintient tous ses droits notamment l’indemnisation en cas d’exploitation du terrain par l’Etat pour la réalisation de projets publics, outre le maintien de ces droits par les héritiers en cas du décès du bénéficiaire du concessionnaire ».

Afin de garantir une protection juridique aux personnes désirant conclure un partenariat avec les concessionnaires, le secteur avait élaboré la circulaire interministérielle n 1809 du 5 décembre 2017, portant mise en œuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres agricoles relevant des domaines de l’Etat, visant à expliquer certaines dispositions de la loi n 10/03  fixant les modalités et conditions d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat.

Parmi ces dispositions, le respect du principe de partenariat et du taux de participation fixé à 34%/66% en vertu de l’article 21 de la loi 10/03, garantissant la participation du concessionnaire dans l’activité agricole de l’investisseur.

Le propriétaire de l’exploitation agricole a le droit, selon cet article, « d’établir un contrat de partenariat en vertu d’un contrat authentique et publié avec des personnes physiques de nationalité algérienne ou des personnes morales soumises au droit algérien, l’ensemble des actionnaires doivent être de nationalité algérienne ».

Répondant à une question sur la concrétisation des objectifs des assises nationales de l’agriculture et la stratégie adoptée par le secteur, le ministre a affirmé que 86 recommandations avaient été soumises durant les ateliers organisés dans le cadre de ces assises, dont la mise en œuvre était confiée à 5 groupes de travail sous la supervision des ministres.

Par ailleurs, M. Bouazghi est revenu sur l’augmentation qu’ont connue les viandes blanches durant la saison estivale de 2018, mettant en exergue que cette situation était due à l’augmentation de la demande de ces produits en cette période de l’année.

De plus, un nombre important d’éleveurs cessent cette activité notamment en cette période caractérisée par la hausse des températures, a affirmé M. Bouazghi indiquant que les autorités avaient pris une série de mesures, en tête desquelles l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les opérations de vente de l’orge et du maïs aux éleveurs.

S’agissant de l’irrigation des terres agricoles en utilisant des eaux usées, le premier responsable du secteur de l’Agriculture a rassuré que son département avait adressé des instructions rigoureuses pour effectuer des visites d’inspection et de contrôle inopinées au niveau des exploitations agricoles.

Plus précis, il a expliqué que « ce sont les autorités locales qui chapeautent actuellement les commissions de wilayas et les instances concernées, en collaboration avec les directions de l’Agriculture, des Ressources en eau, de l’Environnement et de la Sécurité au niveau local ».

En réponse à une question sur la production locale des semences, le ministre a fait savoir que le taux de semence produit en Algérie était disponible et satisfaisait les besoins nationaux. A ce propos, il a fait état d’un programme national mis en vigueur pour renforcer la production des semences et des plantes afin d’atteindre l’autosuffisance nationale.

Sur un autre registre, le ministre a précisé que le secteur de l’Agriculture en Algérie utilisait très peu de pesticides, par rapport à d’autres pays.

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Accord UE-Maroc: des organisations mobilisées contre tout accord incluant le Sahara occidental

Thu, 11/29/2018 - 22:31

CHAHID EL HAFEDH – Quelques 100 organisations de la société civile sahraouie se sont adressées au Parlement Européen (PE), à la Commission Européenne de la pêche ainsi qu’aux Etats membres de l’Union Européenne (UE), pour éviter la signature de tout accord d’association commercial avec le Maroc, pouvant porter atteinte aux droits fondamentaux du peuple sahraoui.

Cette requête, signée et adoptée par près de 100 organisations des droits de l’Homme, représentant les territoires occupés, les camps des réfugiés sahraouis et la diaspora, a été rendue public, jeudi, par l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW).

Les collectifs de la société civile sahraouie ont demandé au PE, à la Commission Européenne de la pêche et aux états membres de l’UE de « respecter le droit du peuple sahraoui, avant la signature de tout accord d’association entre l’UE et le Maroc, incluant dans ses clauses les eaux territoriales du Sahara occidental occupé par le Maroc ».

Les ministres de la pêche de l’UE devraient voter, au cours des prochaines semaines, un accord d’association entre l’UE et le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental.

Prenant habituellement plus de temps pour évaluer les accords économiques, le PE veut procéder à la ratification de ces documents, en février prochain, un délai qui ne permet pas aux commissions d’évaluer la proposition ou de la soumettre à débat, selon les observateurs.

Les autorités sahraouies veillent à protéger leurs ressources de toute exploitation illégale, à travers le déploiement de leur diplomatie pour mobiliser davantage de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et lui permettre de tirer profit de ses ressources.

Dans ce sens, une délégation sahraouie avait entrepris, ce mois-ci, une série de rencontres avec les membres du PE et l’Intergroupe parlementaire de paix au Sahara Occidental, autour du dossier des ressources naturelles du Sahara Occidental, afin de sensibiliser les représentants des peuples européens au « danger » de toute tentative visant à faire fi de la charte internationale et des décisions de la Cour de justice européenne (CJUE) de 2016 et 2017.

La délégation sahraouie a relevé les tentatives de la Commission européenne d’outrepasser la légalité internationale et la justice européenne qui avaient auparavant souligné que le Maroc et le Sahara Occidental étaient deux pays distincts et que tout accord entre l’Union européenne (UE) et le Maroc qui inclut le Sahara Occidental ou ses ressources était un accord nul, attentant au principe du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Par ailleurs, des députés du PE avaient appelé à mettre en place un étiquetage permettant d’indiquer la provenance des produits importés au marché communautaire européen, notamment ceux provenant du Sahara occidental occupé.

Pour sa part, la chef de la diplomatie européenne Federica Moghreni a affirmé que la commission européenne allait se conformer à la décision de la CJUE du 27 février 2017, soulignant que les décisions de cette instance étaient astreignantes, aussi bien pour les institutions de l’UE que pour les Etats membres.

Ces réactions interviennent suite aux tentatives répétées de la commission européenne d’outrepasser la décision de la CJUE dans l’intention de gagner un peu plus de temps, en attendant de poursuivre le pillage des biens du peuple sahraoui avec la complicité du Maroc, et ce en persistant à renouveler les accords de pêche UE-Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental occupé.

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AG élective de l’ACNOA: l’Algérien Berraf nouveau président

Thu, 11/29/2018 - 22:24

TOKYO – L’Algérien Mustapha Berraf a été élu président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), jeudi à Tokyo lors de l’assemblée générale extraordinaire et élective de l’instance.

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2 éléments de soutien aux groupes terroristes arrêtés à Bordj Badji Mokhtar

Thu, 11/29/2018 - 15:40

Deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mercredi à Bordj Badji Mokhtar, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique jeudi le ministère de la Défense nationale (MDN) sur sa page facebook.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a arrêté, le 28 novembre 2018 à Bordj Badji Mokhtar (6e Région militaire), deux (2) éléments de soutien aux groupes terroristes », précise la même source.

Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire « a intercepté, à Tamanrasset (6e RM), sept (7) orpailleurs et saisi un véhicule tout-terrain, cinq (5) motocycles, six (6) groupes électrogènes, six (6) marteaux piqueurs et quatre (4) détecteurs de métaux ». Un autre détachement « a saisi, à Ghardaïa (4e RM), (1.950) paquets de cigarettes ».

D’autre part, des Garde-côtes « ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de douze (12) personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale à Oran (2e RM), alors que sept (7) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Laghouat (4e RM) ».

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Près de sept mois après les élections législatives: Le Liban toujours sans gouvernement

Thu, 11/29/2018 - 15:10

Saad Hariri, le Premier ministre désigné, ne parvient toujours pas à former son gouvernement. Et pourtant, il s’était fixé au début du mois d’octobre un délai de 10 jours pour rendre publique la liste de sa composante. Il semblerait, selon les médias libanais, qu’une tension entre sunnites et chiites prenne forme et accentue les difficultés de Saad Hariri à atteindre son objectif. Des attaques sont menées frontalement contre le Premier ministre désigné, à l’instar de celle lancée par l’ancien ministre prosyrien Wi’am Wahhab.

Selon le quotidien libanais L’Orient-le-jour, qui rapporte l’information, citant une source anonyme du courant du “8-Mars” cette attaque n’est pas fortuite et a pour but de faire avorter les efforts visant à débloquer la situation, notamment l’initiative menée le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil. On apprend également que le Premier ministre désigné aurait mis au point une mouture, qui serait entre les mains du président de la République, et n’attend plus que les noms des ministres du Hezbollah. Mais le parti de Cheikh Nasrallah refuserait toujours de communiquer à ce sujet tant que le nœud sunnite n’est pas réglé.

Pendant ce temps, Saad Hariri refuse de revoir sa formule de composition du gouvernement, car estimant que les six députés sunnites, qui ne forment pas un groupe parlementaire homogène, sont déjà représentés au gouvernement à travers les blocs auxquels ils ont pris part au lendemain des législatives. Devant cette situation de blocage, les médias libanais ont rapporté que le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a appelé le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, pour leur demander de convaincre le mouvement chiite Hezbollah de communiquer les noms des ministres qu’il a choisis.

Merzak T. 

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Cotisations de sécurité sociale, postes vacants et dépenses fiscales: La Cour des comptes pointe plusieurs insuffisances

Thu, 11/29/2018 - 15:06

Au ministère du Travail, les investigations effectuées ont permis de constater que les cotisations calculées par la Cnas sont inférieures à celles payées par le ministère.

On ne peut pas dire que l’État montre l’exemple. Dans son rapport d’appréciation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des comptes relève des manques aux obligations de déclaration et de paiement des cotisations de sécurité sociale de certains ministères. Contrairement aux dispositions de la loi n°83-14 du 2 juillet 1983 relative aux obligations des assujettis, modifiée et complétée, “les ministères de la Communication et des Moudjahidine n’ont pas, procédé à la souscription d’une déclaration annuelle des salaires et des salariés”, souligne la Cour des comptes.   “L’examen des situations relatives aux cotisations de sécurité sociale au titre de l’année 2016 élaborées par la Cnas, les déclaration des ministères de la Santé, du Travail, de la Communication et des Moudjahidine ainsi que la Trésorerie centrale d’Algérie, a mis en en évidence l’existence d’écarts substantiels et des incohérences entre les chiffres présentés”,  constate, également, le rapport.

À titre d’exemple, au ministère du Travail, les investigations effectuées ont permis de constater que les cotisations calculées par la Cnas sont inférieures à celles payées par le ministère. L’écart est estimé à 1 214 539,53 dinars. La Cour des comptes indique, par ailleurs, que le montant des créances détenues par la Cnas à l’encontre des ministères du Travail, de la Santé, de la Solidarité nationale, de la Communication, de la Culture, de la Jeunesse et des sports et des Moudjahidine, relatives aux cotisations de sécurité sociale au 31 décembre 2015 est estimé à plus de 338 millions de dinars.

378 551 postes vacants recensés en 2016
378 551 postes vacants ont été recensés par la Cour des comptes, dans son rapport contre 371  386 postes en 2015 et 360 452 en 2014. Le nombre de poste vacants le plus important est localisé au niveau du ministère de l’Éducation nationale avec 65 866 postes (9,09%), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec 19 291 postes vacants (9,30%) et le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels avec 10 453 postes vacants (15,58%). Au niveau du ministère de la Santé, le nombre des postes vacants est évalué à 4 358. Par catégories professionnelles, les corps spécifiques représentent 26%, suivis des corps communs avec un taux de 5% et des postes supérieurs avec 4%. “L’importance des postes vacants s’explique, d’une part, par le gel du recrutement décidé dans le cadre de la Fonction publique, et d’autre part, par la non promulgation des textes fixant l’organisation de certains organismes publics”, indique le rapport.

Absence de mécanismes de prévision des dépenses fiscales
Les dépenses fiscales accordées en 2016 s’élèvent à 886,325 milliards de dinars indique la Cour des comptes. Les dépenses fiscales sont des avantages fiscaux accordés par l’État en vue d’encourager les activités des régions, des entreprises ou des catégories sociales, en renonçant volontairement à une partie de ses revenus fiscaux. 390,304 milliards de dinars concernent les exonérations fiscales liées aux régimes d’incitation à l’investissement (Andi) et à l’emploi (Ansej, Cnac et Angem). La Cour des comptes signale que “l’administration fiscale se contente de recenser ces exonération sans déterminer les dépenses fiscales associées aux régimes dérogatoires, et ce, en raison des retards qu’elle accuse dans la mise en œuvre d’un système d’information complet et intégré comportant les différents avantages octroyés”.

Le coût des dépenses fiscales accordées par l’administration des Douanes, en 2016, a atteint 496,021 milliards de dinars. Le rapport précise que le total des exonérations fiscales, selon les informations transmises à la Cour des comptes par la Direction générale des Impôts (DGI) et la direction des grandes entreprises, diffère du montant figurant dans le rapport de présentation de l’avant-projet de loi de règlement budgétaire pour l’exercice 2016, émanant du ministère des Finances. La Cour des comptes évoque un écart de 499,632 milliards de dinars.  Le rapport pointe, entre autres, l’absence de mécanismes de prévision des dépenses fiscales et de leur impact. Pour la Cour des comptes, “les dépenses fiscales comportent des risques élevés, liés principalement à l’absence de suivi des avantages accordés par les services de l’administration fiscale, en particulier, le manque de respect des promoteurs des projets d’investissement de leurs engagements durant la période d’exonération”.

Meziane Rabhi

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Prise en charge tardive du cancer du poumon: Les pneumologues tirent la sonnette d’alarme

Thu, 11/29/2018 - 15:04

Les délais tardifs de pose du diagnostic en Algérie aggravent l’état du cancéreux et compromettent l’effet de la thérapie prescrite, y compris les plus innovantes.

Au-delà de la situation épidémiologique qui renseigne sur les impacts du cancer bronchopulmonaire (CBP) en Algérie, de gros efforts doivent être encore déployés pour améliorer le dépistage. L’examen radiologique et cytologique du CBP reste la clé indispensable pour l’aboutissement de toute stratégie thérapeutique. La problématique des délais pour la pose du diagnostic de cette infection foudroyante, dont les symptômes ne sont pas visibles aux tous premiers mois de l’infection, semble sérieusement inquiéter et les pneumologues et les oncologues.

C’est le Pr Taghit-Mahi Samia, chef de service de pneumologie au CHU de Mustapha-Pacha, qui a planté le décor, en intervenant, hier, sur les causes et les retombées fatales de dépistage tardif du carcinome pulmonaire, à l’occasion d’une journée d’information tenue à l’hôtel El-Aurassi. Organisée par l’association Nour-Doha, la rencontre d’hier a été mise à profit pour analyser les facteurs sursoyant le diagnostic. Dans son exposé, présenté dans un langage simple et alerte à la fois, la pneumologue a relevé que les délais de diagnostics de ce cancer sont vraiment longs, ce qui réduit le taux de survie des personnes atteintes, même si elles répondent bien durant les premiers temps au traitement anticancéreux.
Sans détours, elle avouera que le parcours du souffrant du CBP est malheureusement semé d’embûches. Pour elle, la responsabilité de cette situation désolante, mais évitable, incombe aussi bien au malade qu’au médecin qui tarde à diagnostiquer ce mal bronchique qui se propage d’une manière fulgurante dans le reste des parties du corps en donnant des métastases.
Autrement dit, la majorité des souffrants de cette pathologie arrive à l’hôpital, au stade final, et le traitement préconisé n’aura ainsi aucun effet. Malgré les signes cliniques d’appel les plus fréquents qui sont la toux ou le crachat de sang ou encore la perte de poids, le sujet malade reste impavide à ce mal ravageur. Cependant, le médecin traîne, pour sa part, pour diagnostiquer la cellule tumorale au niveau du thorax. La qualité des examens complémentaires (imagerie et anatomie pathologique liés au diagnostic) a été pointée du doigt par la conférencière. “La formation du praticien est pour quelque chose dans l’errance du souffrant”, nuancera-t-elle. “Nous devrons, à cet effet, redoubler d’efforts pour capter la pathologie dans les meilleurs délais, ce qui va augmenter le taux de survie.” Pour étayer son argumentaire, elle indiquera que les délais tardifs de prise en charge de diagnostic en Algérie aggravent l’état du cancéreux et compromettent même la thérapie prescrite même la plus innovante.

Les délais de consultation dépassent les 93,5 jours en Algérie, sans compter la longue période des examens complémentaires nécessaires. Alors qu’ailleurs dans les pays avancés, la période de confirmation du diagnostic ne dépasse pas en moyenne les 9 semaines, soit entre la première imagerie pathologique et le premier traitement. Après ce long exposé, le Pr Taghit-Mahi insistera sur la prévention du cancer bronchopulmonaire. Elle lancera, à cet effet, un appel pour “dénormaliser” le tabagisme au sein de la société. Des actions de sensibilisation devront être, dira-t-elle, menées pour casser l’image positive du fumeur. Dans le même registre, le Dr Bourekoua abordera les facteurs de risque du cancer bronchopulmonaire, en rappelant qu’en dehors du tabac, d’autres causes sont à l’origine de cette maladie : “L’exposition professionnelle et environnementale.” Les effets de la fumée de la chicha ou du cannabis sont aussi néfastes que cette de la cigarette. “La chicha est plus nocive que la cigarette”, alerterale  le Dr Bourekoua.

Hanafi H.

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Question: Fumer fait-il maigrir ?

Thu, 11/29/2018 - 14:57

Eh oui, la cigarette brûle des calories ! Un paquet de cigarettes équivaut à 250 kcal, soit l’équivalent en énergie dépensée d’une demi-heure de marche ou de 20 minutes de natation.

Par ailleurs, le tabac augmente le métabolisme de base d’une personne et favorise la mobilisation de ses réserves adipeuses. En plus de son effet déstressant et anxiolytique, la nicotine est un excellent coupe-faim. Elle augmente le taux de sucre dans le sang, ce qui réduit l’appétit. Mais elle entraîne également une perte progressive de l’odorat et du goût… Pas étonnant donc que l’on mange moins.

En contrepartie, les fumeurs ont le teint et les cheveux ternes, les dents jaunes, des problèmes de peau, une bouche pâteuse… Sans parler des risques de cancer. La minceur sans le glamour en vaut-elle la peine ?

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