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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 4 hours 53 min ago

En l’absence d’un cadre légal défini : La finance islamique en manque de souffle

Wed, 10/24/2018 - 15:06

Écrit par Bouzid Chalabi

«Sans ancrage juridique clair et ne souffrant d’aucune ambiguïté, l’implémentation en Algérie de la finance islamique et de ses instruments risque de tarder.» C’est du moins ce que redoute Mohamed Boudjelal, universitaire et membre du Haut-conseil islamique algérien (HCI), qui s’étonne que l’Algérie n’ait pas encore introduit cette formule alors que près de 50 pays, dont certains non musulmans, ont adopté ce mode de financement.

S’exprimant, à l’occasion d’un point de presse de présentation du Premier symposium algérien de l’assurance et de la finance islamiques, organisé sous le patronage du Haut-conseil islamique par le cabinet conseil Saafi, spécialisé dans la distribution et la conception de solutions Takaful et en finance islamique, qui se tiendra du 24 au 25 novembre prochain à Alger M. Boudjelal considère que «si l’on veut vraiment développer la financement chez nous, il va falloir introduire des aménagements dans la loi sur la monnaie et le crédit». Et d’ajouter dans ce sens : «La Banque d’Algérie devrait mettre en place une plateforme spécifique pour faire accélérer sa mise en place.»
De son côté, le président fondateur du cabinet conseil Saafi, Azzedine Ghlamallah, a estimé que «tout semble rouler au ralenti dans le processus d’implémentation de la finance islamique, alors que le pays aurait tout à gagner à l’accélérer. Et pourtant, depuis quelques mois, on attend que se soit mis sur rail». Et de rappeler, dans le même ordre d’idées : «Bien que de multiples annonces aient prévu l’offre par trois banques publiques de solutions conformes à la finance islamique, avant fin 2017, seule la Cnep a lancé, en novembre 2017, un produit de financement immobilier islamique.» Et d’ajouter que «malgré ce contretemps, l’actuel ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a récemment affirmé, selon l’APS, que d’autres produits participatifs proposés par la BDL et la Badr seront lancés au cours du premier semestre 2018.
Le ministre avait, par ailleurs, indiqué que les autres banques publiques devaient lancer leurs produits participatifs au cours du second semestre». On doute fort que cela puisse se concrétiser dans la mesure où, jusqu’ici, il n’existe pas de cadre légal qui puisse rendre effective l’implémentation de la finance islamique et ses instruments.
Cela dit, et pour revenir au symposium, selon un communiqué remis à la presse par l’agence événementiel et de voyages Med Voyages, co-organisatrice, ce sera une occasion pour les acteurs du système financier algérien, institutionnels et professionnels, de procéder à un benchmark de pays sur les expériences de réussite ou d’échec, relatives à l’implémentation de la finance islamique en vue d’en tirer les meilleurs enseignements. Toujours d’après cette même source, l’objectif de ce symposium est de soutenir les efforts des pouvoirs publics dans leur rôle d’intégrer les produits de la finance islamique, dits alternatifs, et conformes aux préceptes de l’islam dans le système financier national en vue de l’élargissement de la bancarisation et l’inclusion des ressources financières disponibles.
Rappelons, enfin, que la finance islamique représente, aujourd’hui, moins de 2% du secteur financier mondial, avec plus de 2 200 milliards d’euros d’actifs.
Mais sa réserve de croissance est considérable dans la mesure où seuls 40 millions, sur 1,6 milliard de musulmans en sont aujourd’hui clients.
Ajoutons que le FMI y a consacré un rapport qui estime que les actifs des institutions financières islamiques on été multipliés par 9 entre 2003 et 2013.

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Lutte antiterroriste: destruction d’un atelier de préparation d’explosifs à Tizi-Ouzou (MDN)

Wed, 10/24/2018 - 15:04

ALGER- Un atelier de préparation d’explosifs contenant 11 bombes de confection artisanale et 2 obus, a été détruit mardi, suite à une opération de ratissage, menée à Tizi Ouzou, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et suite à une opération de recherche et de ratissage menée à Tizi-Ouzou (1e Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire à découvert et détruit, le 23 octobre 2018, un (1) atelier de préparation 

d’explosifs contenant onze (11) bombes de confection artisanale, deux (2) obus pour mortier et divers autres objets, tandis qu’un autre détachement de l’ANP a arrêté un (1) élément de soutien aux groupes terroristes à Tissemssilt (2e RM), précise la même source.

Par ailleurs et  dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP « ont arrêté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar (6e RM), onze (11) contrebandiers et saisi un camion, (4.000) litres de carburant, deux (2) tonnes de ciment, ainsi que cinq (5) détecteurs de métaux et sept (7) motocyclettes, alors que sept (7) quintaux de tabac ont été saisis à El-oued (4e RM) », rapporte le communiqué.

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Certains y voient une sorte de solution au problème de l’informel : Quelles perspectives pour la finance islamique ?

Wed, 10/24/2018 - 15:04

Écrit par Farid Messaoud

En Algérie, la finance islamique doit permettre, selon des spécialistes, de mieux financiariser l’économie par l’utilisation des sukuk et la création d’une offre grand public. L’utilisation des sukuk va permettre au pays de diversifier ses sources de financement externes et de contribuer aussi au financement de ses entreprises nationales.

L’offre de produits bancaires grand public aura pour premier effet de soutenir le marché de l’immobilier et de la construction grâce à l’octroi de nouveaux crédits.
Grâce à la mise sur le marché d’une offre grand public de comptes d’épargne sans intérêts et/ou participatifs, les banques arriveront à drainer de nouvelles ressources dormantes, thésaurisées hors circuit bancaire. Dans le but de combler son déficit budgétaire dû à la baisse du prix du baril et la faiblesse des exportations, le gouvernement souhaite faire évoluer rapidement ce secteur. Il était d’ailleurs question qu’une offre financière conforme à la jurisprudence musulmane soit faite en 2018 par deux banques publiques, puis par quatre autres dans un futur proche. L’Exécutif a prévu également de recourir à plusieurs émissions souveraines de sukuk entre 2018 et 2022. Et il a fait savoir que se financer sur les marchés financiers islamiques et capter les ressources des marchés informels est tout à fait possible. Mais on constate qu’il existe, sans aucun doute, un fossé entre les intentions et les actions.
Et le gouvernement ne dit pas de quelle manière il entend lever, à l’avenir, les contradictions qui subsistent manifestement entre les intentions et la réalité en matière de finance islamique.
En dépit de l’introduction de la banque Al Baraka d’Algérie, au début des années 1990, et en l’absence d’un cadre juridique et règlementaire, la finance islamique est en effet restée relativement peu développée en Algérie. Seules certaines banques privées disposant de capitaux étrangers, telles que les banques Al Baraka d’Algérie, Algeria Gulf Bank, Al Salam Bank Algeria et Trust Bank Algeria proposent actuellement des produits financiers islamiques.
Mais pourquoi cette valse-hésitation des autorités au sujet de cette finance ? Pour certains experts, la finance islamique n’est pas une recette miracle permettant de régler des problèmes en lien avec la sphère financière, dont l’informel. Et, ils estiment que ce qui fonctionne avec succès dans certains pays, peut ne pas fonctionner aussi bien dans d’autres. La finance islamique représente aujourd’hui moins de 2% du secteur financier mondial, avec plus de 2200 milliards d’euros d’actifs. Mais sa réserve de croissance est considérable dans la mesure où seuls 40 millions des 1.6 milliard de musulmans en sont aujourd’hui clients. Le Fonds monétaire international (FMI) y a consacré un rapport, qui estime que les actifs des institutions financières islamiques ont été multipliés par 9 entre 2003 et 2013. Compartiment de la finance éthique, la finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes à la loi musulmane. Elle repose sur 5 piliers qui lui sont propres : l’interdiction de l’intérêt, la prohibition de la réalisation d’investissements aléatoires et incertains et de la spéculation hasardeuse, l’obligation de partager les pertes et profits et l’obligation d’investir exclusivement dans l’économie réelle et tangible. A ces règles, s’ajoute l’exclusion de certains secteurs d’investissements jugés nocifs à la vie. En 1975, l’Organisation de la conférence islamique crée la Banque islamique de développement (BID), ouvrant la voie à de multiples initiatives publiques et privées dans les pays musulmans, notamment à Dubaï, au Koweït, en Malaisie, au Soudan, en Iran, et au Pakistan.
En 1992, l’Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI) est créée à Alger, puis déplacée à
Bahreïn. Cette institution a joué un rôle dans l’expansion de la finance islamique en mettant en place des normes communes.

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Gaïd Salah en visite de travail et d’inspection jeudi à la 1ère Région militaire (MDN)

Wed, 10/24/2018 - 14:58

ALGER- Le Général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, effectuera jeudi une visite de travail à la 1ère Région militaire, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Lors de cette visite, le Général de corps d’Armée procèdera à l’inauguration de la Société algérienne de production des explosifs à Hammam Dalaa, dans la wilaya de M’sila, ajouet la même source.

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Renforcer les capacités du pays pour affronter les risques de catastrophes naturelles

Wed, 10/24/2018 - 14:56

ALGER – Les participants à la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont mis l’accent, à l’issue de leurs travaux mardi, sur l’importance du processus de consolidation des capacités juridique, de formation et de sensibilisation de l’Algérie afin d’affronter efficacement les risques des catastrophes naturelles.

Les participants à cette conférence ont appelé à une meilleure prise de conscience quant aux risques indésirables et aux lourdes pertes causés par les catastrophes naturelles qui ont frappé le pays, et ce à travers une meilleure identification des risques et une plus grande collaboration entre les centres spécialisés et les universités.

Les intervenants composés d’experts et de représentants de différents organismes, nationaux et internationaux, ont relevé l’impératif mise en place d’une base de données spéciale à chaque risque, en prenant en considération l’élaboration de cartographies relatives aux risques, et d’un système d’information géographique spécial.

Les participants ont, également, plaidé pour la mise en place de systèmes d’alerte spéciaux des risques (littoral, désertification, invasion de criquets …etc.) et pour la création d’une commission chargée du suivi des risques, tout en informant le citoyen des dangers qui guettent son entourage en le mettant en garde contre ces risques.

Outre le renforcement et l’actualisation de la base juridique et institutionnelle en l’adaptant à la cartographie des nouveaux risques, les conférenciers ont mis en exergue l’importance de promulguer des lois et des textes règlementaires en rapport avec ce thème.

La détermination minutieuse des responsabilités pour une gestion efficace des risques de catastrophes  à travers la cohésion et la complémentarité entre les secteurs a été également relevée.

S’agissant du renforcement de la préparation aux catastrophes pour une intervention efficace, les experts et spécialistes ont préconisé la prévision, la planification et l’intégration de la notion du risque au processus de la planification et de la politique du développement, à tous les niveaux, avec l’encouragement des villes et des sociétés locales à consentir davantage d’efforts pour se développer et se rénover, et ce dans le but de bâtir des sociétés en mesure de faire face, à l’avenir, aux  catastrophes. 

Les conférenciers ont également souligné l’importance de la formation des différents intervenants, à travers des actions de formation dans la réalisation et l’exécution des plans de secours.

Pour rappel, les travaux de la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes avaient débuté lundi au centre international des conférences (CIC) à Alger, en présence de plus de 600 participants issus d’institutions et organismes nationaux.

Cette rencontre de deux jours s’est penchée sur les grands axes de la stratégie nationale (2019-2030), les plans d’actions multisectoriels en matière de gestion des catastrophes et la sensibilisation et la mobilisation des institutions nationales, des collectivités locales et de toutes les parties prenantes autour de cette problématique, en sus de l’actualisation des fondements juridiques et leur adaptation aux contenus de différentes règlementations internationales.

Lors de cette conférence, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui avait annoncé, lundi, la décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika de prendre en charge « immédiatement », les victimes des intempéries ayant  touché récemment certaines wilayas.

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Le rapport relatif à la vacance du poste de président de l’APN adopté

Wed, 10/24/2018 - 14:52

ALGER- Le rapport de la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN) relatif à la constatation de la vacance du poste de président de l’Assemblée a été adopté mercredi à la majorité des députés lors d’une séance plénière présidée par El Hadj Laib en sa qualité de doyen de l’Assemblée.

Lors de cette séance, 317 députés ont voté oui, un (1) contre et deux députés se sont abstenus.

La séance plénière consacrée à l’adoption de ce rapport a été boycottée par les députés du Front des forces socialistes (FFS, 14 députés), le Parti  es travailleurs (PT, 11), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, 34), Front El-Moustakbil (14), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 9), le Mouvement El-Islah (1), l’Alliance Adala-Ennahda-Bina (15), ainsi que les députés de l’Alliance nationale républicaine (ANR, 6),  Les partis de la majorité au sein de l’APN qui ont approuvé le rapport sont le FLN qui compte 161 députés à l’Assemblée, le RND (100), Tajamoua Amel El-Djazair (20) et le MPA (13) ainsi que les indépendants (plus de 30 députés).

A l »issue de cette adoption, il sera procédé à élection du nouveau président de l’Assemblée en remplacement de M. Saïd Bouhadja qui a fait l’objet d’un retrait de confiance de la part de la majorité des députés.

L’unique candidat à ce poste est le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb.

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Mouad Bouchareb élu nouveau président de l’APN

Wed, 10/24/2018 - 14:32

ALGER-Le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb, a été élu mercredi à la majorité nouveau président de l’Assemblée populaire nationale (APN) en remplacement de Said Bouhadja M.Bouchareb a été élu à main levée lors d’une séance plénière présidée par le député Hadj Laib en sa qualité de doyen des membres de l’APN.

Sur l’ensemble des 321 députés qui ont voté lors de cette séance, 320 ont voté oui (33 par procuration), alors qu’un député s’est abstenu. 

Avant son élection à la tête de la chambre basse du Parlement, M. Bouchareb (47 ans) élu de la wilaya de Sétif au titre de la 8ème législature, issue des élections législatives de mai 2017, occupait le poste de président du groupe parlementaire du FLN.

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Cancer du sein : Plus de 250 nouveaux cas en 2018 à Chlef

Wed, 10/24/2018 - 13:02

Plus de 250 nouveaux cas de cancer du sein ont été enregistrés de janvier à septembre 2018 à Chlef, a-t-on appris dimanche lors d’une journée d’information sur le cancer du sein et du col de l’utérus organisée par les services de la santé de la wilaya.

Depuis début janvier à fin septembre dernier, la wilaya a enregistré 258 cas de cancer du sein, a indiqué Dr. Belkourissate Abdelkader, chargé du fichier du cancer à l’établissement public hospitalier «Frères Badj» de Chlef, dans une communication qu’il a présentée à l’occasion. «Avec ce nombre d’atteintes, le cancer du sein vient en première place des cancers enregistrés au niveau du service d’oncologie de cet hôpital», a-t-il ajouté. Dr. Belkourissate a également fait état d’un «certain recul» enregistré dans le nombre d’atteintes par le cancer du col de l’utérus, comparativement aux années précédentes. Ce type de cancer est placé au 17e rang des cancers enregistrés au niveau du dit service, ayant recensé 411 cas de cancer (tous types confondus) durant cette année 2018. Le même spécialiste a souligné l’importance du fichier relatif aux malades du cancer qui représente, a-t-il dit, «une base de donnée exhaustive sur les cas d’atteintes par le cancer, leur développement et leur traitement, tout en reflétant l’état des lieux de cette maladie dans notre société».

Selon les chiffres fournis par le chargé du fichier du cancer, la catégorie d’âge la plus exposée se situe entre 40 et 45 ans, sachant qu’en Algérie, le cancer du sein est généralement détecté vers 35 ans, une spécificité propre aux populations du Maghreb, a-t-il observé. «Si le cancer du sein est généralement connu pour être une maladie féminine, cela n’empêche pas qu’il peut aussi toucher les hommes», a fait savoir Dr. Belkourissate, signalant un cas d’atteinte de cancer du sein détecté cette année chez un homme. «C’est le 2e cas détecté durant mon parcours professionnel», a-t-il révélé. Dans son intervention à l’occasion, le directeur de la santé de Chlef, Messaoud Guelfen, a loué l’organisation de cette journée de sensibilisation, qui fait suite à la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, initiée à travers de nombreuses localités de Chlef. Il a salué, à cet effet, les efforts et conseils prodigués dans le cadre de cette campagne par le staff médical local et la mission médiale, conduite par le Pr. Chafi, spécialiste en obstétrique et accouchement au CHU d’Oran, venu à Chlef dans le cadre d’une opération de jumelage avec l’hôpital de Chorfa.

Le Pr Chafi s’est félicité de l’engouement des femmes pour cette campagne de dépistage, reflétant, selon lui, «leur prise de conscience à l’égard de cette maladie, comparativement aux années précédentes». Il a également relevé l’importance du dépistage précoce de cette maladie, dont trois quart des cas sont malheureusement détectés à un stade avancé, a-t-il déploré. Dans sa communication intitulée «Environnement et cancer», le Pr. Chafi a cité la «pollution environnementale, causée notamment par l’homme, dont les émanations de fumée produits par les moteurs diesel et la cigarette, outre les produits chimiques (utilisés pour l’entretien corporel) à l’origine d’une majorité des cas d’atteintes de cancer». D’autres campagnes de dépistage précoce du cancer du sein et du col de l’utérus sont prévues «dans les prochains jours» au niveau de l’hôpital «Frères Khellif» de Chorfa, a annoncé, à l’occasion, la directrice de cet établissement de santé publique.

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Présidentielle au Cameroun : Paul Biya réélu, Kamto se dit toujours vainqueur

Wed, 10/24/2018 - 12:59

Le président Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, a été réélu lundi pour un septième mandat avec 71,28% des suffrages, alors que l’opposant Maurice Kamto, qui arrive deuxième, parle de «faux» chiffres officiels et revendique la victoire.

Si le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a «pris note» des résultats et appelé ce que d’éventuelles contestations électorales suivent «les canaux légaux», le département d’Etat américain a relevé «un certain nombre d’irrégularités avant, pendant et après le vote du 7 octobre», créant l’»impression que l’élection n’était pas crédible ou vraiment libre et équitable. Vainqueur dans neuf des dix régions du Cameroun selon les résultats donnés par le Conseil constitutionnel, Paul Biya a écrasé ses adversaires avec des scores officiels sans appel: 92,91% dans le Sud, 89,21% dans l’Extrême-Nord, 81,62% dans le Nord. «Nous rejetons solennellement et catégoriquement ces résultats fabriqués et refusons de reconnaître la légitimité du chef de l’Etat», a réagi Maurice Kamto – officiellement deuxième avec 14,23% des voix – dans deux vidéos, en anglais et en français, en ligne. L’opposant, qui revendique la victoire depuis le lendemain du scrutin, annonce des scores différents: 39,74% contre 38,47% pour Paul Biya selon ses chiffres «consolidés» contenus dans un «document que (nous) mettrons à la disposition du public». Les avocats de M. Kamto avaient dénoncé des «fraudes massives» et des cas présumés d’irrégularités, preuves à l’appui, la semaine dernière devant le Conseil constitutionnel. «Nous utiliserons tous les moyens de droit pour faire rétablir la vérité des urnes», ajoute M. Kamto. Pour sa première participation à la présidentielle, Cabral Libii, l’un des plus jeunes candidats, est classé troisième avec 6,28%. Il est suivi respectivement de Joshua Osih (3,35%), Adamou Ndam Njoya (1,73%), Garga Haman Adji (1,55%), Frankline Ndifor (0,67%), Serge Espoir Matomba et Akere Muna (0,35%), dont la candidature avait été retirée la veille du scrutin au profit de Maurice Kamto. Depuis 1982, Paul Biya règne en maître absolu au Cameroun, où il a tout verrouillé pour assurer son maintien à la tête du pays, s’appuyant sur l’administration et sur un parti-Etat, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qu’il a créé en 1985.

Déploiement sécuritaire à Yaoundé
L’annonce des résultats intervient deux semaines après le vote: au Cameroun, le Conseil constitutionnel étudie les recours post-électoraux avant de proclamer les résultats officiels quinze jours après le scrutin. Ils ne peuvent plus alors être contestés. Lundi matin, un fort déploiement sécuritaire était visible à Yaoundé aux abords de la Poste centrale où certains avaient appelé sur les réseaux sociaux à manifester contre l’annonce des résultats. Des camions anti-émeutes, des militaires et des dizaines de policiers étaient stationnés dans le quartier.
Dimanche, une manifestation à Douala, souhaitée par un député de l’opposition pour «dénoncer les fraudes massives et honteuses» qui ont selon lui marqué le scrutin, avait été interdite et empêchée. Une trentaine de personnes ont été arrêtées. «Les personnes qui ont voulu braver (l’interdiction de la marche) ont été interpellées et répondront de leurs actes devant la justice», a indiqué une source administrative. Deux journalistes ont été brièvement interpellés et le député à l’initiative de la marche, Jean-Michel Nintcheu, du Social Democratic Front (SDF), le principal parti d’opposition, a été retenu chez lui par un déploiement policier, selon son parti.

«Coups de feu à Buea»
Lundi matin, quand commençait la proclamation des résultats de la présidentielle à Yaoundé, des coups de feu ont été entendus à Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest, frappée depuis un an par un conflit meurtrier entre des séparatistes anglophones et l’armée, ont rapporté des témoins à l’AFP. «On a entendu beaucoup de coups de feu ce matin», a déclaré un habitant de Buea.
Les tirs provenaient des quartiers Mile16 et Great Soppo, qui ont déjà été le théâtre d’affrontements entre les séparatistes et l’armée dans le passé, selon un autre témoin. Les coups de feu ont ensuite cessé. Une source sécuritaire a démenti à l’AFP que des combats avaient eu lieu dans la ville lundi. Dans les deux régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest), l’armée avait été déployée en nombre pour combattre des groupes épars de séparatistes qui réclament l’indépendance des régions à majorité anglophone de ce pays majoritairement francophone. Les affrontements entre l’armée et des séparatistes sont devenus quotidiens dans ces deux régions, et ont déjà forcé plus de 300.000 personnes à fuir leur domicile.
Avant d’entamer la proclamation des résultats, le Conseil constitutionnel avait étudié depuis hier 18 recours post-électoraux, qu’il a tous rejetés. Les trois principaux candidats de l’opposition – Maurice Kamto, Joshua Osih et Cabral Libii – avaient introduits des recours en annulation partielle ou totale du scrutin, dénonçant des «fraudes massives et systématiques».

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Trump coupe les aides à trois pays d’Amérique centrale : Les migrants poursuivent leur route

Wed, 10/24/2018 - 12:56

Des milliers de migrants honduriens ont poursuivi leur périple à travers le Mexique dans l’espoir d’atteindre les États-Unis, faisant fi des représailles de Donald Trump qui a annoncé lundi une réduction immédiate des aides à trois pays d’Amérique centrale.

Le président américain accuse le Honduras, le Salvador et le Guatemala de ne pas avoir été capables «d’empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux États-Unis». «Nous allons commencer à couper, ou réduire de façon significative, l’énorme aide internationale que nous leur accordons», a déclaré dans un tweet M. Trump, qui cible depuis plusieurs jours la «caravane» de migrants d’Amérique centrale en route vers la frontière mexicano-américane. Bravant la soif, la chaleur et l’épuisement, des milliers de migrants, plus de 7.000 selon les Nations unies, ont continué leur route lundi pour tenter de rejoindre la frontière les États-Unis, à 3.000 km de là. «La caravane comprend 7.233 personnes, dont la plupart ont l’intention de continuer leur marche vers le nord», a déclaré lundi le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Aziz Haq, en soulignant la nécessité qu’elles soient «traitées avec respect et dignité».
Arrivés dimanche à Tapachula, les migrants ont mis le cap lundi sur la ville de Huixtla, à 40 km de là, dans le même État du Chiapas, à l’extrémité sud du Mexique. Ils espèrent ensuite gagner Tijuana ou Mexicali, dans le nord du pays. «Je me sens forte, malgré la chaleur. Ce qui nous inquiète, ce sont les enfants déshydratés», explique à l’AFP Noemi Bobadilla, 39 ans, originaire de San Pedro Sula.

«Qu’ils m’ouvrent la porte»
C’est de cette ville du nord du Honduras que le 13 octobre la caravane de migrants, essentiellement des Honduriens fuyant la violence et la misère dans leur pays, s’est mise en route, après un appel sur les réseaux sociaux. «Nous avons un peu peur d’être arrêtés par la police, mais si nous sommes arrêtés et déportés, nous essaierons à nouveau», ajoute Noemi Bobadilla, qui voyage avec une amie et son bébé. Beaucoup de migrants n’emportent avec eux qu’un ou deux petits sacs, d’autres se sont débarrassés de leurs effets personnels au cours du voyage, ne gardant que les vêtements qu’ils portent et quelques habits de rechange, a constaté une journaliste de l’AFP. «Le problème se posera lorsque nous arriverons dans le nord du Mexique» au milieu de l’hiver, dans un mois, craint Jony Fernandez, 48 ans. «Mais même si je meurs de froid, j’attendrais qu’ils m’ouvrent la porte» à la frontière sud des États-Unis, ajoute-t-il. Jeudi, les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer la «caravane» à la frontière, mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve Suchiate séparant le Mexique du Guatemala. Lundi, Donald Trump a reproché à l’armée et à la police mexicaine d’être «incapables» d’arrêter les migrants, et dit avoir attiré l’attention de l’armée américaine et des garde-frontière sur ce dossier. «Nous n’allons pas nous plier à l’exigence de quelque gouvernement que ce soit qui prétend provoquer chez le Mexique une réaction hostile», lui a répondu le ministre de l’Intérieur mexicain, Alfonso Navarrete, interrogé par la presse à Mexico.

Seconde caravane
Selon les autorités du Chiapas, un migrant de 25 ans est mort lundi, vraisemblablement en chutant d’un camion qui l’avait pris en stop. Le Honduras a fait état de deux morts parmi ses ressortissants, sans fournir plus de détails. Parallèlement, une seconde caravane d’environ un millier de Honduriens a entamé dimanche la traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine. Le Honduras est l’un des pays les plus violents du monde, avec un taux annuel de 43 homicides pour 100.000 habitants. Sept Honduriens sur dix vivent dans la pauvreté, selon la Banque mondiale. Selon des ONG et organismes publics, les aides américaines pour le Salvador, le Guatemala et le Honduras, destinées à encourager la population à rester au pays, notamment en finançant des programmes de développement économique et contre la violence, ont décliné au cours des trois dernières années. Après 750 millions de dollars en 2016, l’aide américaine a chuté l’année dernière à 655 millions de dollars. Pour 2018, la baisse de l’aide s’est poursuivie, à 615 millions de dollars selon une ONG de Washington (WOLA) qui analyse ces données. Plus de 500.000 personnes traversent chaque année illégalement la frontière sud du Mexique pour tenter ensuite de remonter vers les États-Unis, selon des chiffres de l’ONU.

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Arabie saoudite: À Ryad, un forum économique terni par l’affaire Khashoggi

Wed, 10/24/2018 - 12:56

L’Arabie saoudite est en crise après le meurtre «abominable» du journaliste Jamal Khashoggi, a reconnu mardi, le puissant ministre de l’Energie Khaled al-Faleh à l’ouverture à Ryad d’un forum international sur l’investissement, boycotté par des dirigeants étrangers et grands chefs d’entreprise.

De strictes mesures de sécurité ont été mises en place à l’hôtel Ritz-Carlton, lieu du forum censé initialement encourager les investissements dans le royaume pétrolier historiquement fermé, mais qui a été totalement éclipsé par le tollé international consécutif au meurtre du journaliste et opposant saoudien. «Ce sont des jours difficiles. Nous traversons une crise», a déclaré M. Faleh devant les participants au Future Investment Initiative (FII) qui doit se tenir jusqu’à jeudi. Le meurtre de M. Khashoggi «est abominable et personne dans le royaume ne peut le justifier», a dit le ministre saoudien. Après avoir soutenu que Jamal Khashoggi était ressorti vivant du consulat le 2 octobre, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître qu’il avait été tué dans la mission diplomatique, mais nié toute implication du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l’homme fort du royaume. La présence à la conférence du prince héritier, qui a initié cet évènement, n’a pas été confirmée. L’année dernière, il s’était fait acclamer lors du lancement de la première édition du forum comme un jeune visionnaire, champion d’une Arabie saoudite «ouverte et modérée».

Renforcer le partenariat
Néanmoins cette année, la conférence, surnommée le «Davos du désert», a vu la liste de ses participants se réduire au fur et à mesure des révélations macabres dans l’affaire Khashoggi qui a terni l’image du royaume, premier exportateur de pétrole au monde. À la veille du forum, le prince héritier a reçu à Ryad le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin en tournée dans la région mais qui a renoncé à participer au forum après l’affaire Khashoggi. Parmi les autres dirigeants qui se sont aussi désistés figurent le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire et la patronne du Fonds monétaire international Christine Lagarde, ainsi qu’une vingtaine de PDG de sociétés internationales comme EDF, HSBC, Siemens ou Uber. Rares sont ceux qui ont choisi d’y aller comme le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné, qui a mis l’accent sur l’importance de maintenir le contact «dans les temps difficiles»: C’est dans ces moments là que «vous renforcez vraiment le partenariat». Il répondait à M. Faleh qui lui a rendu hommage pour s’être placé aux côtés de Ryad. Des compagnies russes et chinoises sont aussi présentes au forum. Après avoir qualifié la version saoudienne de crédible, le président américain Donald Trump, sous pression aux États-Unis pour agir contre l’allié saoudien, s’est dit lundi «pas satisfait» des explications de Ryad.

«Punir»
Sans apporter de véritables nouveaux éléments, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le meurtre du journaliste avait été «planifié» des jours à l’avance et que le système de vidéosurveillance du consulat avait été désactivé. «La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies», a-t-il dit devant le groupe parlementaire de son parti. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que «l’opération» contre Jamal Khashoggi n’avait «pas été autorisée» par le pouvoir et que Mohammed ben Salmane n’en avait pas été informé. Il a aussi dit ignorer où se trouvait le corps du journaliste. Mais selon le quotidien progouvernemental turc Yeni Safak, le chef d’un commando saoudien de 15 agents dépêchés à Istanbul pour tuer le journaliste a été directement en contact avec le bureau du prince héritier après «l’assassinat». Mardi, M. Jubeir a affirmé que des mesures seraient mises en place pour qu’un meurtre comme celui de Jamal Khashoggi «ne puisse plus se reproduire». Avant l’affaire Khashoggi, l’image du prince héritier, à qui le roi Salmane a de facto délégué les affaires courantes du royaume, avait déjà subi un coup dur avec des vagues d’arrestations d’hommes d’affaires, de militants des droits de la femme et de dignitaires religieux. En outre, l’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition militaire depuis mars 2015 au Yémen contre les rebelles, a été accusée de multiples «bavures» ayant causé la mort de civils. L’affaire Khashoggi a aussi relancé le débat sur un réexamen des relations avec Ryad notamment au sujet de la vente d’armes. Berlin a appelé les Européens à suspendre tout nouveau contrat d’armement avec le royaume tant qu’il n’aura pas fait toute la lumière sur la mort de Jamal Khashoggi.

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Cinéma: Des producteurs proposent des solutions pour relancer le 7e art

Wed, 10/24/2018 - 12:53

Un collectif de producteurs a proposé, à Alger, la mise en œuvre d’une série de mesures et de mécanismes pour assainir et relancer le cinéma algérien. Lors d’une rencontre avec la presse consacrée à la présentation des propositions de réflexion pour la relance du cinéma algérien, transmises au gouvernement, le Collectif «Cinéma , vecteur de plaisir, de modernité et de développement», a suggéré de mettre en place des mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art.

Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté lors de son invention sur la formation qui, dit-il-, est une priorité, appelant à un partenariat avec les «grandes» écoles étrangères pour un encadrement de «haut niveau» pour toutes les spécialités du cinéma. Il insiste, d’autre part, sur la a création d’un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma et la (re) introduction de cet art dans les écoles pour former, a-t-il souligné, des citoyens «ouverts sur le monde avec un regard critique sur leur société». Tout en admettant la «difficulté» de réunir l’ensemble des professionnels autour de cette démarché «positive», Belkacem Hadjaj estime que la production cinématographique en Algérie est «envahie par des non professionnels». Pour sa part, Ahmed Rachedi, a mis en avant la nécessité de «diversifier» les sources de financement de la production des films à travers la mise en place de fonds régionaux d’aides à la production. Le réalisateur du film sur «Ben Boulaïd» a proposé aussi de rendre «obligatoire» la contribution des chaines de télévision pour la production du cinéma et l’institution de nouvelles taxes qui seront reversées aux producteurs.
Evoquant le Fonds de développement de l’art, de la technique, et de l’industrie cinématographique (FDATIC), Rachedi a suggéré la réorganisation de ce fonds d’aide complémentaire à la production cinématographique, à travers une présidence tournante de la commission chargée de l’octroi des aides à la production.
Il s’est, par ailleurs, dit «opposé» au sponsoring privé des films traitant de la Révolution, proposant ainsi de créer un fonds spécial pour répartir équitablement ces aides. Le producteur Jaber Debzi, quant à lui, a relevé l’importance de mettre un réseau national pour optimiser l’exploitation des salles de cinéma et surtout favoriser la diffusion de films à caractère commercial, notamment les nouvelles productions. Les propositions du Collectif portent également sur le soutien et la promotion du cinéma algérien à l’international à travers la mise en place de mécanismes pour une «meilleure visibilité» du cinéma algérien dans les manifestations et les chaînes de télévision étrangères.

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Festival international du théâtre de Béjaïa : Poignant hommage à Sid-Ahmed Agoumi en clôture

Wed, 10/24/2018 - 12:50

La 9e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa a été clôturée lundi soir par un poignant hommage au comédien Sid-Ahmed Agoumi pour sa longue et brillante carrière au théâtre mais aussi au cinéma et à la télévision.

Né en octobre 1940, Agoumi, de son vrai nom Méziane, a été de toutes les aventures culturelles et artistiques de l’Algérie depuis son indépendance. En plus de sa carrière sur les planches et les plateaux, il a été le gestionnaire d’une foule d’établissements dédiés, notamment directeur des théâtres de Constantine, Annaba et Alger, ainsi que de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, où il a cumulé 27 ans d’expérience administrative et une connaissance fine de tout ce qui a trait au théâtre. «ça m’a usé. Mais j’ai beaucoup appris», a-t-il confié à l’APS. Sid-Ahmed Agoumi a particulièrement brillé sur la scène artistique, se démarquant avec brio par son talent, son originalité et sa longévité, repoussant à chaque fois les limites de son art. À son actif, plus d’une centaine de pièces de théâtre et des représentations qui se comptent en millier. Il a joué les œuvres des plus grands auteurs nationaux : Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Maameri, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Malek Haddad, Aziz Chouaki, Mohamed Alloula, Kateb Yacine, entre autre, soit trois générations d’écrivains. Leurs œuvres m’ont motivé à «réaliser des performances, de grands moments de théâtre. C’était des défis», a-t-il déclaré, évoquant, notamment «le cadavre encerclé de Kateb Yacine, qui lui a donné du fil à retordre».
«Déjà pour mémoriser le texte dans ses moindres subtilités et nuances, ce n’était pas une mince affaire», se souvient Agoumi, visiblement fier de son accomplissement. Agoumi a su au cours de sa carrière capitaliser l’expérience nécessaire pour se distinguer également à l’étranger, où il est établi depuis 1994. Très sollicité en France, en Belgique, en Suisse ou encore au Canada, il a, notamment interprété « Le Collier d’Helene» de Carol Frechette ou «La chute» de Biljana Sbrajanovic, dans lequel il a campé le rôle du président Slobodan Milosevic. Agoumi, sage-agité, est en perpétuel mouvement, cherchant le renouvellement et l’amélioration à chaque étape en faisant œuvre d’une énergie propre à un débutant. Sa réussite loin du pays en est la parfaite illustration lui qui a su échapper aux sollicitations de certains réalisateurs qui souhaitaient le confiner dans des rôles typés. Au-delà de la scène artistique, «le beau gosse», comme surnommé par certains journalistes, se démarque aussi par «son humanisme, son inclinaison à rester toujours très proches des personnes fragiles. C’est aussi un grand patriote», a déclaré son compagnon de route Slimane Benaïssa, commissaire du festival. La cérémonie a été sobre, mais pétillante d’émotion, notamment lorsque l’artiste lui-même a résumé son parcours par un texte théâtrale, en arabe populaire, caustique et amusant et dans lequel il a souligné son passé et ses rêve. «Tu es un héros», lui lança M. Benaïssa, visiblement ravi de la prestation.

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Musique: L’album posthume de Johnny est déjà disque de diamant

Wed, 10/24/2018 - 12:49

Au regard de ce démarrage en flèche, avec 630 000 exemplaires vendus depuis vendredi, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny.

Disque de diamant en trois jours : Mon pays c’est l’amour, l’album posthume de Johnny Hallyday, s’est vendu à 631 473 exemplaires physiques (CD et vinyles) depuis sa sortie vendredi, un chiffre historique en France, a annoncé lundi Warner Music France. « Nous sommes face à des ventes historiques, qui certifient Mon pays c’est l’amour, 51e opus de Johnny, disque de diamant », a indiqué à l’AFP Thierry Chassagne, patron de Warner, sans pouvoir affirmer si un tel score en si peu de temps constitue un record absolu dans l’histoire du disque français. Ce chiffre concerne la période du « mid-week », c’est-à-dire la fenêtre entre vendredi matin et dimanche soir.
Au terme de son premier jour de commercialisation, l’album avait déjà atteint la barre hors norme des 300 000 ventes physiques. Un record pour un disque de Johnny, qui avait écoulé 250 000 exemplaires en vingt-quatre heures de Sang pour sang en 1999. « Plein de magasins étaient en rupture de stock dès vendredi soir. Et tous les disques vinyles que nous avions mis en vente, à savoir 25 000 exemplaires, ont été écoulés dès le vendredi matin », a précisé Thierry Chassagne.

Nouveaux CD édités
Compte tenu du fait que les trois quarts des 800 000 disques mis en place ont été vendus, Warner a également relancé la fabrication de nouveaux CD. Sur les plateformes de streaming, l’album a cumulé 7 millions d’écoutes depuis vendredi, soit une progression de 1 000 % par rapport à son précédent album, De l’amour, sorti en 2015. Autre chiffre éloquent, Mon pays c’est l’amour cumule 7 millions de vues sur la plateforme YouTube, sur laquelle il est possible d’écouter tout l’album et de voir notamment le clip de « J’en parlerai au diable » (1,8 million de vues à lui seul). Au regard de ce démarrage en flèche, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny Hallyday, décédé en décembre dernier à l’âge de 74 ans. A fortiori alors que s’ouvre la période pré-Noël, traditionnellement la plus faste de l’année pour le secteur (40 % du chiffre d’affaires).

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Hadjar signe à Tunis le programme pilote de mobilité étudiante et enseignante

Wed, 10/24/2018 - 12:42

 ALGER- La visité effectuée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar à Tunis, a été couronnée par la signature, mardi, du programme pilote de mobilité étudiante et enseignante portant le nom de « Ibn Rachiq », et de quatre (4) procès verbaux (PV) relatifs notamment à la recherche scientifique, le développement et l’innovation technologiques et la création d’écoles doctorales entre les deux pays.

Ce programme pilote est « un saut qualitatif supplémentaire » encourageant la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement  supérieur et de recherche scientifique et permettra de combler le vide juridique qui entrave cette mobilité, et de mettre en place des outils et mécanismes flexibles et efficaces susceptibles de stimuler la mobilité des doctorants, a indiqué un communiqué du ministère.

Le programme donnera, en outre, une meilleure visibilité à cette mobilité et permettra la mobilisation d’opportunités de financement au niveau régional afin de garantir un meilleur positionnement des établissements des deux pays dans la réponse aux  programmes européens, de l’organisation islamique et de l’union africaine dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Cette visite a été, également, sanctionnée par la signature de quatre (4) PV relatifs à « la recherche scientifique, le développement technologique et l’innovation, la coopération entre la conférence nationale des universités algériennes et son homologue tunisienne, outre la coopération pédagogique à travers l’établissement de partenariats et de programmes de diplômes communs, et la création d’écoles doctorales entre les deux pays », selon le communiqué.

Les deux parties se sont accordés également sur l’identification des mécanismes appropriés pour l’élaboration de projets de recherche unifiés et structurants ayant une valeur ajoutée dans le domaine de la recherche scientifique en associant le secteur socio-économique, particulièrement dans les domaines se rapportant aux ressources en eau, l’agriculture, l’économie et la gestion intégrée des eaux, le développement durable, les énergies renouvelables et l’électronique.

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Gestion des risques de catastrophes-Conférence: la décision du président Bouteflika d’élaborer une stratégie nationale saluée

Wed, 10/24/2018 - 12:40

ALGER- Les participants à la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont salué, au terme de leurs travaux, lundi à Alger, la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika d’élaborer et de mettre en oeuvre la stratégie nationale de prévention des risques.

« Nous saluons votre décision et directives concernant l’élaboration et la mise en oeuvre de la stratégie nationale de prévention des risques de catastrophes que nous aurons l’honneur d’enrichir dans le cadre d’une approche participative intégrée à même de permettre l’amélioration de la capacité de notre pays à faire face aux différents risques », ont écrit les participants dans leur message adressé au président de la république, lui exprimant, ainsi, leurs remerciements pour ses directives visant « la prise en charge des séquelles des dernières perturbations météorologiques ». 

Les participants ont exprimé, dans leur message lu en leur nom par la Directrice générale du Centre d’études de la Ligue arabe, Mme Luna Abu Souireh, leur reconnaissance au chef de l’Etat pour avoir placé sous son haut patronage, les travaux de cette rencontre, et pour son vif intérêt à garantir une meilleure gestion des risques de catastrophes naturelles et une bonne préparation qui précède les mesures de prévention contre ces risques.

Ils se sont félicités, en outre, des efforts du président de la République visant à « donner un fort élan au pays ».

Les participants à cette conférence ont sollicité, dans leur message, le président de la République, pour l’organisation par l’Algérie de la prochaine conférence arabo-africaine sur la réduction des risques de catastrophes naturelles.

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« 1, 2, 3 Kabylie », un concert à Bercy animé par le trio Idir, Aït-Menguellet et Allaoua

Wed, 10/24/2018 - 12:28

PARIS- « 1, 2, 3 Kabylie » est un concert qui mettra, le 12 janvier 2019, correspondant à la fête de Yennayer 2969, sous les projecteurs trois légendes de la chanson kabyle Idir, Aït-Menguellet et Allaoua à sur la grande scène parisienne de Bercy.

« Une grande fête qui doit rassembler tous les amoureux de la chanson kabyle, les fans (en famille ou entre amis) et toutes générations confondues », ont annoncé mardi après-midi à Paris les organisateurs dans une conférence de presse à laquelle ont assisté l’auteur-compositeur-interprète Idir et l’artisan d’un nouveau groove  Mohamed Allaoua.

L’autre monument de la chanson kabyle n’a pu être à la conférence de presse en raison d’un « ennui de santé sans gravité », a-t-il précisé dans un message audiovisuel, donnant rendez-vous à Bercy.

Le concert, le premier du genre dans cet Everest du spectacle à Paris, est en co-production entre Alliche Productions, Harissa Music et Chek’Tour Events, des promoteurs qui veulent mettre sous les projecteurs, le temps d’une soirée, la richesse et la diversité de la culture algérienne. Comme ils veulent valoriser la culture kabyle par le prisme de ces trois légendes qui « distillent la poésie, l’intelligence, l’amour, la révolte, la langue berbère, la beauté, l’universalité auprès d’un public fidèle ».

C’est là où Idir, qui a exprimé sa joie de participer à ce concert, a souligné que la chanson kabyle « s’accroche beaucoup plus à sa kabylité », préconisant son extension vers l’extérieur pour lui « donner de la visibilité » pour qu’elle s’épanouisse.

« Le message qu’on veut donner à travers ce concert c’est l’union et l’affut du positif que nous portons », a-t-il dit, considérant que l’institution de Yennayer en tant que fête nationale fériée est un « bon pas », mais « il faut désenclaver la chanson kabyle », a-t-il insisté.

C’est dans ce cadre que les promoteurs souhaite, à travers ce concert, « transmettre un message d’amour transcendant les frontières et les peuples » et « faire vivre le patrimoine musical commun dans une même unité de temps et de lieu, à ceux qui sont éloignés de leur culture parfois depuis des générations ».

Le concert, sous forme de show, promet beaucoup, à en croire les organisateurs, sur le plan technique et artistique avec des jeux de lumières et des effets spéciaux « dignes » des artistes.

Tous les ingrédients sont réunis pour la réussite de ce spectacle grandiose et inédit, a-t-on, estimé : le trio d’exception, la journée de Yennayer qui sera fêtée un samedi et la salle Aréna Accord de Bercy,

restera le public qu’on espère nombreux. Pour cela, les organisateurs ont promis que dès mercredi la campagne d’information commencera dans le métro de Paris.

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Tribunal criminel de 1re instance: Près de 130 affaires au rôle de la 4ème session

Wed, 10/24/2018 - 10:24

M. Nadir

La 4ème séance ordinaire du tribunal criminel de 1re instance près la cour d’Oran, s’ouvrira le 4 novembre, pour s’achever le 21 décembre 2018. Au rôle de cette dernière session de l’année, 126 procès dont plus de la moitié concerne le trafic de produits stupéfiants (77 dossiers). On enregistre, également, le retour des affaires de terrorisme avec 6 procès portant, essentiellement, sur l’adhésion à des groupes subversifs ou apologie au terrorisme. Quelque 360 personnes seront au banc des accusés, dont 8 femmes poursuivies dans le cadre de différentes affaires de trafic de drogue ou d’association de malfaiteurs et vol qualifié. Alors qu’elles ont constitué près de la moitié des procès traités lors de la 3ème session qui a pris fin, ce 22 octobre, les affaires d’attentat à la pudeur ou de viol sur mineurs enregistrent un recul significatif avec « seulement » 17 cas enrôlés pour cette dernière session. Deux meurtres (dont un lié au terrorisme) et 6 tentatives de meurtre sont, par ailleurs, au programme de la prochaine session.

Pour rappel, lors de la dernière session qui a commencé le 19 septembre avec le procès de l’assassinat de la petite Salsabile, le tribunal criminel de 1re instance a examiné 55 affaires impliquant 123 accusés.

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Les Coralès et La Madrague: Les habitants revendiquent une école primaire et le transport scolaire

Wed, 10/24/2018 - 10:21

Rachid Boutlelis

  Des représentants de parents d’élèves de la localité Les Coralès, située à mi-chemin du village de Cap Falcon, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran et ce, pour interpeller le wali d’Oran dans le but d’intercéder en leur faveur dans l’inscription d’un projet de réalisation d’une école primaire. Notons que cette localité, qui abrite environ 2 000 âmes, dépendante administrativement de la municipalité de Bousfer, est durement confrontée au déficit d’établissement scolaire. Qu’il vente, qu’il pleuve ou sous un soleil de plomb, les écoliers sont ainsi dans l’obligation de se rendre, assez souvent à pied, à l’unique établissement primaire, surchargé de surcroit, du village de Cap Falcon, à trois kilomètres de leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs ont également dénoncé la criarde défaillance du transport scolaire. Les mêmes doléances sont formulées par les représentants des parents d’élèves de la localité mitoyenne des Coralès, en l’occurrence La Madrague, qui compte plus de 2 000 habitants. Les écoliers sont confrontés aux mêmes désagréments pour se rendre à l’unique établissement scolaire de Cap Falcon, dans cette zone qui est confrontée à une démographie galopante. A l’occasion, des parents d’élèves de plusieurs localités de la daïra de Ain El Turck viennent de lancer un appel pressant au wali d’Oran, pour mettre un terme au calvaire de leurs enfants scolarisés à des kilomètres de leurs lieux de résidence. En effet, le sempiternel problème de transport des collégiens et des lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague et Les Coralès, revient encore, une fois de plus, s’inscrire sur la liste de l’absence de la prise en charge sur ce volet. En effet, le même calvaire est imposé chaque début de l’année scolaire, à l’instar des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce, en raison de l’absence d’un véhicule de transport pour se rendre à leur collège et/ou leur lycée, situés dans la commune d’Aïn El Turck. Qu’il vente, qu’il pleuve ou sous un soleil de plomb, des grappes d’adolescents devront poireauter au bord de la route, reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d’un taxieur clandestin. Nombre d’entre eux arrivent ainsi en retard à leur collège et/ou leur lycée. Le désolant spectacle, qui s’identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la localité de la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre six et dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que de trois pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de trois kilomètres à pied pour se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents ignorent en réalité le danger qui les guette au bord de cet axe routier à grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l’infraction relative à la conduite en état d’ivresse est très répandue.

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El-Bayadh: Surcharge des classes et double vacation

Wed, 10/24/2018 - 10:20

Hadj Mostefaoui

Alors qu’il n’était au début des années soixante qu’un groupement de tentes de nomades créé par les forces d’occupation durant la guerre de libération pour priver les moudjahidine de leur unique source d’approvisionnement en denrées alimentaires, Kef El-Ahmar a connu depuis une véritable mue avec le statut de chef-lieu de commune. D’innombrables quartiers viabilisés et bénéficiant de toutes les commodités de la vie sont sortis comme par enchantement au beau milieu de la steppe. La position de ce village sur un important axe routier (RN 6) lui a permis de développer les échanges commerciaux avec les autres communes. A vocation foncièrement pastorale, la commune, selon M.Smain Bekri, président de l’APC, s’est résolument tournée vers l’agriculture et les premiers résultats enregistrés dans ce domaine sont très concluants. Des activités agricoles nouvelles tels le maraichage et l’arboriculture côtoient les hangars réservés à l’engraissement du cheptel ovin. Des productions record de pomme de terre et légumes de saison inondent les étals des marchés environnants. Pas moins d’une soixantaine de périmètres verdoyants a été recensée depuis le début de la mise en place des mécanismes d’investissement privé.

Cela ne veut pas dire que tout baigne dans l’huile. Le chômage frappe de plein fouet une jeunesse qui ne trouve pas de débouchés sur place, hormis l’élevage ovin. Quelque 300 jeunes chômeurs diplômés ont été recensés. Le filet social constitue pour eux une véritable bouée de sauvetage. Sans le soutien financier de l’Etat qui injecte des sommes colossales dans les caisses de la collectivité, cette dernière aurait touché le fond depuis longtemps. Au titre du PCD /2018, la commune a pu bénéficier d’une enveloppe financière réservée à la concrétisation de 17 projets destinés à améliorer la viabilisation et l’aménagement urbain des 06 quartiers de cette localité et la part du lion de ce programme a été accordée à l’extension du réseau d’assainissement de la ville. Mais en dépit de ces efforts, de nombreux problèmes restent encore insolubles et empoisonnent la vie des habitants de cette région, estimés à plus de 12.0000 âmes. Véritable casse-tête pour les chefs des 06 établissements scolaires, le problème de la surcharge des salles de classe demeure insoluble. On compte plus de 50 élèves par classe au seul CEM prévu pour accueillir 300 élèves, mais qui accueille 800. Le système de la double vacation pose problème. Même cas pour le cycle primaire où la situation n’est guère reluisante pour les élèves qui doivent s’entasser dans le seul et unique internat primaire pour enfants de nomades, prévu pour 80 élèves seulement et qui accueille 180 écoliers.

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