Le lancement de cette carte entre dans le cadre d’un nouveau plan mis en place pour faciliter les déplacements des citoyens…
Afin de booster les transports en commun et les rendre plus utiles et rentables, une carte de transport multimodale est lancée. Bonne nouvelle pour les utilisateurs des transports en commun puisqu’avec le lancement de cette carte, ils pourront enfin voyager en utilisant une seule carte. Hier, lors d’une cérémonie organisée au ministère des Transports et des Travaux publics à Alger, le coup d’envoi a été donné. «La carte de transport multimodale sera prochainement diffusée à grande échelle et sera disponible au niveau des plus importantes stations de transport tous modes confondus ainsi qu’au niveau d’autres infrastructures de transport et d’hôtellerie», a déclaré Mourad Khoukhi, directeur général des transports au ministère des Travaux publics et des Transports.
Par ailleurs, le lancement de cette carte entre dans le cadre d’un nouveau plan mis en place pour faciliter les déplacements des citoyens. Pour ce même responsable, ce lancement a pour objectif une meilleure gestion de la mobilité à Alger ainsi qu’une organisation optimale d’un secteur névralgique qui est celui des transports, «les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place des entités à même d’assurer cette mission, il s’agit de l’Autorité organisatrice des transports urbains dans les plus grandes wilayas du pays, à l’instar de ce qui se fait dans le reste du monde, celle d’Alger dont la naissance remonte à 2015 étant le projet pilote», a-t-il ajouté.
Dans ce sillage, le responsable a estimé que l’Autorité organisatrice des transports urbains d’Alger vise aussi, à travers cette initiative, à fédérer les cartes de l’ensemble des opérateurs de transport en commun à Alger, et créer un seul produit. A ce propos, le responsable des transports a noté en outre, que cette opération pilote sera généralisée graduellement à d’autres wilayas dont Oran, Annaba, Constantine, Ouargla, Sidi Bel Abbès, etc. On note, dans ce même cadre, que la cartographie de transport multimodal est mise depuis aujourd’hui à la disposition de l’ensemble des usagers des transports en commun d’Alger, et ce, au niveau de l’aéroport et de la gare routière d’Alger, ainsi qu’au niveau des pôles de transport desservis.
Le même responsable a fait savoir aussi, que cette cartographie «se veut ainsi un système d’information multimodal devant permettre de fournir des données, notamment sur le tracé de tous les moyens de transport disponibles (transport public, métro et tramway d’Alger, téléphérique et train) ainsi que la continuité entre ces moyens de transport».
Il ajoute que l’autorité travaille également sur un système de développement d’une application mobile pour rendre disponible cette cartographie de transport multimodale, sur androïde. S’agissant des missions principales de cette autorité, il a affirmé qu’elle veille à «assurer l’information au profit du voyageur dans la capitale».
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Par Nathalie Alonso Et Benoît Fauchet (AFP).
Après le coup de filet en France dans la mouvance de l’ultradroite, les gardes à vue des dix personnes suspectées de préparer des attaques contre des musulmans se poursuivaient lundi tandis que des représentants de l’islam dans ce pays exprimaient leur «profonde préoccupation». Cette affaire braque les projecteurs sur l’ultradroite alors que la menace terroriste en France est venue ces dernières années essentiellement des réseaux jihadistes, responsables d’une vague d’attentats sans précédent depuis 2015. Menées dans la nuit de samedi à dimanche par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), les arrestations se sont notamment déroulées en Corse, île française de la Méditerranée, où deux suspects ont été arrêtés, en région parisienne, dans la Vienne et en Charente-Maritime (ouest).Les interpellés, toujours soumis lundi matin à une mesure de garde à vue qui peut durer 96 heures en matière terroriste, avaient «un projet de passage à l’acte violent, aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane», a précisé une source proche de l’enquête.
Selon la chaîne TF1-LCI qui a révélé le coup de filet, ils ciblaient notamment des imams radicaux, des détenus islamistes sortant de prison mais aussi des femmes voilées, choisies au hasard dans la rue.
Dans un communiqué, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a indiqué lundi qu’il ferait part au ministre français de l’Intérieur de sa «profonde préoccupation« pour la sécurité des quelque 2.500 lieux de culte et des près de six millions de fidèles de la deuxième religion de France. La direction de l’instance représentative du culte musulman, qui devait être reçue au ministère à 14H30, demande à au ministre Gérard Collomb de «prendre toutes les mesures» de protection «appropriées». Dans un tweet, M. Collomb avait salué dimanche «l’engagement constant de la DGSI, qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d’où qu’elle vienne».
Un retraité de la police
Si les actes antimusulmans ont été enregistrés en baisse en France en 2017 par rapport à 2016, notamment grâce à une forte baisse des simples menaces, la sous-catégorie des actions violentes a été pointée en augmentation, passant de 67 à 72 faits. Des responsables religieux et associatifs déplorent en outre un haut niveau d’ «islamophobie » dans le débat public, sur fond de menace djihadiste. «Je n’ai pas été surpris par ce coup de filet parce que le climat actuel d’islamophobie encourage ce type de passage à l’acte», a déclaré à l’AFP le président de l’Observatoire contre l’islamophobie du CFCM, Abdallah Zekri. Le président de l’association SOS Racisme, Dominique Sopo, a estimé que cette affaire «montre que des racistes (…) se sentent suffisamment soutenus pour passer de leur pensée-poubelle (…) à des actes sanglants». La présidente du parti d’extrême droite français le Rassemblement national (RN, ex-FN), Marine Le Pen, a pour sa part mis en garde contre tout «lien»qui pourrait être établi entre les personnes interpellées et les militants identitaires ou ceux de son parti d’extrême droite. «Nous avons toujours (…) condamné toute utilisation de la violence. Pour nous, le combat contre l’islamisme est un combat central, et c’est un combat que nous menons sur le terrain politique», a abondé Nicolas Bay, membre du bureau exécutif du RN. Parmi les interpellés de ce week-end figure le chef de file présumé de ce réseau, Guy S., retraité de la police nationale et habitant de Charente-Maritime, selon des sources proches de l’enquête.
Les suspects gravitaient autour d’un mystérieux groupuscule baptisé «AFO» (Action des forces opérationnelles). Les dossiers judiciaires impliquant la mouvance de l’ultradroite sont rares au sein du pôle antiterroriste de Paris, accaparé depuis 2015 par les affaires djihadistes. En octobre 2017, les services antiterroristes avaient démantelé un groupuscule d’ultradroite fédéré autour d’un ex-militant du mouvement royaliste Action française, Logan Nisin.
Arrêté en juin 2017, il avait reconnu avoir fondé l’«OAS», un groupe reprenant le nom de l’organisation responsable d’une campagne sanglante contre l’indépendance de l’Algérie dans les années 1960. Avec pour mot d’ordre: «Enclencher une re-migration basée sur la terreur». Le groupe avait envisagé de s’en prendre au candidat à la présidentielle du mouvement de gauche radicale la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et à Christophe Castaner, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, mais aussi de cibler des «kebabs» de la ville de Marseille (sud-est) ou le «chantier de la grande mosquée de Vitrolles» (sud-est).
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Par Moncef Wafi.
Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a appelé, dimanche dernier, les imams à jouer un nouveau rôle, celui «du soldat qui a le devoir de protéger l’Etat». C’est à partir de Tiaret, où il a assisté à l’ouverture de la première rencontre nationale sur «Le discours religieux, à la lumière des défis actuels entre tradition et exigences du renouveau», que Mohamed Aïssa n’a pas hésité à comparer le rôle de l’imam à celui «des membres de l’Armée nationale populaire» en gonflant «le moral du peuple» afin qu’«il sauvegarde sa foi et sa patrie» face aux «appels de l’intégrisme». Le ministre avait auparavant délégué aux imams plusieurs casquettes, entre autres, la sensibilisation des jeunes contre l’immigration clandestine, l’appel à aller voterPar ailleurs, il a souligné l’importance d’unifier la référence religieuse pour, affirme-t-il, permettre à l’imam de «contrer les complots ourdis contre l’Algérie» alors que nombre de courants religieux extrémistes traversent la société algérienne. Il évoquera pour la circonstance «les tenants du discours (qui) se multiplient», l’interférence des idées qui poussent le citoyen à s’interroger «sur sa religion, sa foi et sa révolution». Comme parade à ces invasions confessionnelles, il préconise «l’implantation de la référence religieuse algérienne, qui est issue du saint Coran et la sunna du Prophète et celle des suivants qui a été héritée à travers les bases juridiques». Mohamed Aïssa a également expliqué que «le discours religieux» ne peut être dissocié du comportement de l’imam, de «son style de vie» ou encore de son aspect vestimentaire et qu’il ne s’arrête pas au «prêche du vendredi». Il a aussi appelé les imams à investir «dans les médias et les réseaux sociaux ( ) pour toucher la plus grande frange de la société» et «corriger ce qui est corrompu par les plans visant la destruction de la citadelle de l’islam en Algérie».
A ce titre, il a annoncé, lors d’un point de presse, en marge de la rencontre, l’ouverture d’ateliers sous forme de rencontres nationales et internationales sur le discours religieux et sa relation avec les médias pour définir une charte d’éthique du discours religieux dans les médias. Face à la crise économique, le ministre a exhorté les mosquées à s’autofinancer à travers «l’exploitation de ces structures» pour garantir leur indépendance financière. Plus explicite, il proposera «l’exploitation des salles de conférences et les différentes structures des mosquées pour accueillir les activités culturelles ainsi que les cérémonies organisées par les institutions se trouvant dans leur voisinage». Des entrées d’argent qui peuvent être consacrées pour les travaux d’entretien et de préservation des édifices des mosquées et la gestion de leurs affaires, indique-t-il encore. Dans cette optique, il a instruit les responsables de son secteur à réaliser de nouvelles études concernant, à l’avenir, la construction des mosquées selon un modèle type valable, sans pour autant revoir la réalisation des mosquées construites précédemment.
Mohamed Aïssa a également évoqué l’apport des zaouïas en soulignant la nécessité d’aménager les voies menant à elles pour y faciliter l’accès au plus grand nombre d’étudiants et de disciples. Pour le ministre, les zaouïas «préservent la référence religieuse à travers l’étude du Coran et œuvrent à la réconciliation et la préservation de l’islam modéré et luttent contre l’extrémisme, à l’ombre des plans visant la désunion du peuple algérien». Il précise que l’Etat a consenti des ressources humaines et financières conséquentes pour aider ces zaouïas.
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Par J. Boukraa.
Une autre opération de rapatriement des Nigériens qui doivent être transférés vers leur pays a été organisée avant-hier à Oran. Plusieurs quartiers ont été ciblés par cette opération, notamment au centre-ville, Aïn El Beida, Coca et El Hassi, selon la Protection civile. L’opération a été menée en collaboration avec les services de l’action sociale, le Croissant rouge, la Sûreté nationale et la gendarmerie. Tous les Subsahariens ont été regroupés dans un centre de recasement à Bir El djir. Une opération de tri selon les nationalités est prévue. Les Nigériens seront déplacés vers Tamanrasset avant leur rapatriement. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le déroulement de l’opération dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérian. Elle a été acceptée par son homologue, le gouvernement algérien. L’Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement de ces ressortissants nigériens, dans les meilleures conditions, jusqu’à ce qu’ils regagnent leurs villages et leurs maisons. D’autres opérations de rapatriement ont été organisées depuis le début de l’année en cours. Deux opérations ont été organisées le mois de mai dernier où près de 450 Subsahariens de nationalité nigérienne ont été transférés vers le Sud avant leur rapatriement. Fin avril, 293 Nigériens ont été regroupés dans un centre de recasement à Bir El djir puis rapatriés. Une action similaire avait touché quelques jours auparavant près de 263 autres Nigériens et une autre durant le mois de mars. Ainsi et depuis le début de l’année, près de 1.600 Subsahariens ont été rapatriés.
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Par Hadj Mostefaoui.
Sitôt installés en novembre de l’année écoulée, les 15 membres élus sortis vainqueurs des dernières élections communales n’ont point trouvé de terrain d’entente pour prendre en main les destinées de la commune de Brezina et gérer les affaires de leur collectivité locale. Trois partis politiques, le FLN, le MSP et le RND ont émergé du lot à l’issue de ce scrutin avec 05 sièges chacun et chaque partie tirait de toutes ses forces la couverture vers elle avec l’ultime espoir d’accorder à son candidat le perchoir de l’hôtel de ville, créant ainsi un climat de tension et s’attirant les foudres des électeurs. Depuis cette date, aucun compromis n’a été trouvé pour décider du choix du candidat désigné comme maire, et le bras de fer engagé par les différentes parties s’est inscrit dans la durée, paralysant la gestion des affaires publiques ainsi que le budget communal annuel. Divers sons de cloche résonnent dans le ciel de cette paisible commune du sud de la wilaya et des voix s’élèvent çà et là pour dénoncer l’ingérence de personnes influentes, solidement installées localement au sein de ces trois formations politiques qui n’hésitent pas, selon de nombreux témoignages recueillis, à souffler le chaud et le froid, selon leur humeur, à chaque fois que le dénouement de la crise pointe à l’horizon dans cette commune. Le marasme le plus total règne dans cette collectivité locale qui ne cesse de sombrer jour après jour dans l’inconnu et à prendre eau de toutes parts. Les salaires des employés communaux ont été bloqués pendant plusieurs mois en raison de l’absence d’une majorité d’élus au sein de l’assemblée capable de désigner le maire et délibérer sur la gestion du budget communal, presque gelé, qui donne du fil à retordre à la wilaya laquelle n’a eu de cesse de multiplier les tentatives de réconciliation entre les élus et les amener à de meilleurs sentiments. Mais peine perdue, puisqu’une atmosphère de méfiance prévaut jusqu’à ce jour au sein de l’assemblée.Une délégation de notables de cette ville a été reçue récemment par le premier responsable de la wilaya afin de dénouer cette crise et lui trouver une sortie afin de relancer les projets inscrits au titre du PCD et du PSD /2018. L’on a appris que le wali s’est engagé à mettre en œuvre tout ce qui est en son pouvoir afin débloquer cette situation préjudiciable aussi bien pour le développement de la collectivité locale que pour la gestion des finances publiques de la commune.
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Par S. M.
Le 5ème et dernier séminaire de l’Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l’éthique en santé (OHRES) du premier semestre 2018 qui aura lieu le mercredi 27 juin à 14h00 à l’Amphi CCB de l’hôpital d’Oran sera consacré à l’éthique et la prise de décision en réanimation, a-t-on appris hier auprès du chargé de communication de cet établissement hospitalier. «La réanimation, qu’elle soit médicale ou chirurgicale, a pour but de faire face à des situations potentiellement réversibles d’une part et d’autre part, elle doit prévenir les conséquences des défaillances des grandes fonctions vitales de l’organisme. La prise de décision en réanimation prend en compte certains facteurs comme l’histoire individuelle de chaque malade, la nature de la maladie et les probabilités de guérison. Dans cette optique, nous supposons que l’engagement dans un processus de réanimation demande une compétence, une rigueur et une capacité de résolution permettant la maitrise des circonstances les plus exposées à la mort ou aux menaces d’un handicap profond. Mais dans la réalité humaine de cette discipline, nous retrouvons également le doute, la fragilité, les vulnérabilités cumulées, les défaites, les déceptions partiellement compensées par de remarquables succès. Nous essayerons dans notre séminaire de discuter de certains aspects éthiques qui concernent parfois la réanimation particulièrement, tels que la prise de décision et le consentement, les limites des soins et la notion d’acharnement thérapeutique ainsi que la qualité de vie des malades en réanimation», précisent les organisateurs. Plusieurs conférences sur la prise de décision en réanimation, la réanimation de l’enfant et du nouveau-né sont au programme et seront animées par des professeurs en médecine. Une intervention sur les expériences des malades réanimés est aussi prévue.
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ALGER – Quarante et une (41) personnes ont trouvé la mort et 1.848 autres ont été blessées dans 1.446 accidents survenus du 17 au 23 juin sur le territoire national, indique mardi un bilan hebdomadaire établi par les services de la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sétif avec 04 décès et 72 autres blessés.
Par ailleurs, les secours de la Protection civile ont effectué 2.854 interventions pour procéder à l’extinction de 2.314 incendies urbains, industriels et autres.
En outre, pas moins de 6.579 interventions ont été accomplies également, durant la même période, pour l’exécution de 5.803 opérations d’assistance aux personnes en danger et opérations diverses, souligne la même source.
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Par Saïd Mouas.
Il avait bouclé ses 80 ans au mois d’avril passé. Un authentique moudjahid qui a traversé la guerre de libération nationale au pas de charge. Des monts des Berkèches jusqu’à Béchar en passant par le djebel Ouancharis, il a survécu à toutes les batailles. Ses compagnons d’armes se souviennent de ce fauve aux yeux bleus étincelants, le doigt toujours appuyé sur la gâchette, prêt à bondir sur ces «mécréants de Français». On craignait autant son franc-parler que sa force au combat parce qu’il était constamment le premier à se porter volontaire dans les moments difficiles. «Si Abdelaâli», le nom de guerre de Moulay Méliani Ali, n’était pas bonhomme à discuter. Mitraillette au poing il enjambait les cours d’eau, grimpait les talus boisés, se terrait la nuit pour fuir les projecteurs des miradors, mordait un quignon de pain rassis afin de résister au froid et à la faim et n’hésitait pas à porter secours à un camarade blessé sous les balles traçantes de l’ennemi. Il avait à peine 16 ans quand, en 1954, son frère aîné Hadj Kouider, l’homme au cheval blanc, père de Baghdadi et de Sid Ahmed, le mit en contact avec les chefs locaux de la Révolution. Le jeune garçon ne tarda pas à donner les preuves de son engagement en exécutant plusieurs missions sous l’œil bienveillant de Hadj Kouider, figure respectée du douar Benchaïb dans la localité de Remchi relevant de la circonscription de Tlemcen. Ali Moulay Méliani grandit dans un milieu familial pieux tout dévoué à la cause de la Révolution. Oncles, frères et cousins se mobilisent pour faire avancer la lutte et le clan des Moulay Méliani est vite ciblé par la soldatesque française qui assassinera plusieurs de ses membres dont Djillali, un enfant de 10 ans. Les trois fermes de la famille sont bombardées et presque entièrement détruites. Ali perdra son frère cadet Tayeb sur le trajet menant au maquis dans un accrochage près du douar Ejlaïla dans lequel périra également Ahmed Chaloufaki venu escorter la recrue. Le commandement de l’A.L.N. désigne alors Boulahref Ahmed dit ’Si Amar » et Kermat Nacer alias «Si Abdelmoumen» ancien capitaine déserteur de l’armée française pour prendre en charge la formation du jeune Ali qui sera ensuite encadré par Ikhlef dit ’ Si Kabil » de Béni Saf. Il fera montre d’une exceptionnelle volonté d’intégrer les unités de combat et vivra son véritable baptême du feu du côté du village de oued Berkèche fortement surveillé par l’occupant. En mai 1956, il participe avec les «frères» à l’attaque des fermes appartenant aux colons. Une opération qui a visé une soixantaine d’haciendas dont le retentissement fut considérable, créant une grande psychose au sein l’establishment colonial. Suite à ces incendies en série les moudjahidine de la zone 2 et 3 subiront une intense pression. Le clan des Moulay Méliani fera les frais de ces mesures de représailles et même El Hadja Khadidja, l’épouse de Kouider le frère de Ali, est emprisonnée et torturée. Le baroudeur de Benchaïb est signalé aux alentours de Bou Zedjar où il participe à la bataille de Ghoualem laquelle s’est soldée par la mise hors de combat de près de 600 militaires français dont un colonel. «Si Abdelaâli» disparaît et rejoint avec sa section la région de Mascara pour participer, cette fois-ci, à la bataille de «Ménouar» puis à celle de «Kerboussa» dans la zone de Relizane. L’étau se resserre autour de lui lors de la bataille de ’Ramka » livrée aux forces d’occupation dans le Djebel de l’Ouancharis. Il arrive à s’en sortir et s’enfonce vers le sud oranais du côté de Béchar pour faire jonction avec les troupes de l’A.L.N. qui se préparent à la bataille de ’El Ardja ». L’accrochage s’achève par la perte de 22 djounoud tandis que 45 autres sont capturés. Ali Moulay Méliani, sérieusement blessé à la tête et au ventre, est évacué dans un état critique vers un hôpital de l’A.L.N. situé en territoire marocain. Les médecins parviennent à le sauver. Il était écrit quelque part que ce courageux combattant, maintes fois épargné par la mort sur les champs de bataille, se séparera du monde dans un lit entouré des siens à Chaabat El Leham dans la wilaya d’Aïn Temouchent. Il a droit à toute notre reconnaissance pour l’œuvre accomplie.A chaque fois que je le croisais et connaissant ma passion pour l’histoire, il prenait un certain plaisir à raconter des anecdotes sur son parcours extraordinaire, toujours avec ce regard enflammé, pétillant de souvenirs. Et si jamais quelqu’un se hasardait, au cours des séminaires auxquels il était convié à dire des ’bobards » ou à travestir les évènements, Ali ne prenait pas de gants pour le remettre à sa place. Un tempérament trempé dans le feu. Le feu de la Révolution.
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Par Mohamed Belkecir.
Il a payé cher son imprudence pour avoir laissé sa voiture en stationnement, moteur en marche. C’est ce qui est arrivé à un citoyen qui s’est rendu chez ses beaux-parents pour récupérer sa famille. Il entre en vitesse au domicile en question au moment où un individu passe par là. Le malfaiteur monte dans le véhicule et démarre, le propriétaire s’est accroché à la portière de son véhicule, mais peine perdue. La police, avisée, a bloqué les issues de la ville. Pour éviter les barrages, le voleur emprunte la route du pôle urbain de Ouled Malek vers Mascara. Il tombe sur un barrage et le force. Une course-poursuite est alors engagée sur plusieurs kilomètres. Les policiers finissent par intercepter la Logan et neutraliser le fuyard. Présenté devant le procureur, il a été placé sous mandat de dépôt.
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Par Cheikh Guetbi.
La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique (PTTN), Mme Houda-Imane Feraoun effectuera aujourd’hui une visite de travail à la wilaya de Tlemcen. Le programme comportera l’inauguration et l’inspection de plusieurs projets et infrastructures relevant des PTTN. La visite de la ministre sera entamée par la présentation du secteur qui aura lieu à l’aéroport même. Celle-ci sera suivie, au chef-lieu de wilaya, par diverses inaugurations dont l’agence commerciale d’Algérie Télécom qui a été rénovée selon la nouvelle charte graphique, le bureau de poste de Sidi-Saïd qui a été financé dans le cadre du budget communal de développement (PCD) ainsi que la pose de la première pierre de la construction d’un complexe postal à Chetouane financé dans le cadre du budget de l’Etat.A partir de la nouvelle ville de Yaghmoracen (Oujlida), la ministre lancera le nouveau réseau FTTH (fibre jusqu’à domicile) de la wilaya de Tlemcen. Cette nouvelle technologie permet de meilleures performances en terme de débit numérique. La ministre se rendra ensuite aux daïra de Nedroma, Ghazaouet et Maghnia où elle lancera les travaux de la liaison fibre optique Nedroma -Aïn Kbira, et inaugurera trois agences commerciales d’AT, un bureau de poste «Abdelmoumen Ben Ali» à Nedroma et visitera le bureau de poste de première classe de Ghazaouet.
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Par El-Houari Dilmi.
Un nouveau président a été élu à la tête de la chambre du commerce «Sersou» de la wilaya de Tiaret. Il s’agit de M. Boudjemaâ Mansour, élu à la place de M. Benahmed Baghdad. L’élection du nouveau président et des sept membres du bureau a eu lieu samedi en présence de la directrice du Commerce, d’un représentant de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et d’opérateurs économiques. La nouvelle composante de la chambre de commerce et d’industrie «Sersou» compte bien assumer sa mission représentative, administrative, consultative et d’expansion économique dans sa circonscription territoriale notamment en matière de consultation, d’assistance, de formation diplômantes, de défense de l’intérêt de ses adhérents et surtout de mise en relation d’affaires avec des partenaires étrangers.
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Par F. H.
Dans la soirée de dimanche à lundi, la petite I. CH, âgée de 2 ans est morte noyée, dans un bassin d’eau au village Ouled Aïch, dans la commune de Souk El-Khemis, à une quarantaine de kilomètres, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, Bouira. Des informations avancent que la victime a échappé à la vigilance de son père pour s’en éloigner. Quelques instants plus tard, elle fut découverte sans vie dans une mare d’eau dont se servent les agriculteurs pour leurs travaux.Son corps fut repêché et évacué à la morgue du Centre hospitalier de Aïn Bessem.
Les services de la gendarmerie nationale, territorialement compétents, ont ouvert une enquête, pour élucider les circonstances dans lesquelles a péri la fillette.
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Par Mohamed Belkecir.
Le mode traditionnel de l’éclairage public dans la ville de Mascara commence à poser problème, incitant les services techniques de la mairie à sillonner jour et nuit les artères et à intervenir pour de multiples cas de dépannage en raison de fréquentes défaillances. Le président de l’assemblée communale, M. Ameur, annonce du nouveau. Dans le cadre d’un renouvellement de l’éclairage de toute la ville, une enveloppe financière de 22.300.000 dinars a été dégagée pour l’achat notamment de 4.900 lampes LED référencées E40. Le maire indique que cette acquisition ne représente que la première partie du programme d’éclairage destiné à la ville de Mascara et promet que dans trois années c’est toute l’installation urbaine qui sera concernée.The post Mascara: L’éclairage public se met au LED appeared first on .
Un homme, âgé de 60 ans, répondant aux initiales H.M, habitant la localité de Guergour, distante de 3 km de la ville d’El-Tarf, a été heurté, violemment, sur l’une des doubles voies de la RN 44, par une Dacia Logan’, vers 15h de l’après- midi de dimanche dernier, que conduisait un jeune âgé de 26 ans, répondant aux initiales H.F, lui-même a été blessé à la tête. Les deux victimes ont été évacuées à l’EPH où à son arrivée, le sexagénaire est décédé et le conducteur du véhicule pris en charge pour les soins nécessaires, selon la protection civile. Lors de sa sortie, le même jour, pour s’enquérir des travaux au rond-point de Guergour, le P/APC de la commune d’El Tarf, et c’était un peu comme prémonitoire, a demandé au wali, en présence du DTP de la nécessité d’installer un ralentisseur à l’endroit du lieu ce drame. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame.
Par A. O.
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Par A. Mallem.
Les marchands informels de la cité Kouhil Lakhdar établis sur la voie publique viennent d’obtenir gain de cause pour intégrer l’ancien Souk el fellah. C’est à la suite de la protestation qu’ils ont déclenchée dimanche en occupant la rue et en fermant l’accès au grand pont géant qui donne sur la cité et ce, après avoir appris l’information que cette structure allait être cédée au secteur de la jeunesse et des sports pour être transformée en salle de sports. M. Arab Nadjib, le président de l’APC de Constantine, qui nous a confirmé hier cette information, a expliqué que cet ancien Souk el fellah, propriété de l’APC, sera aménagé et transformé en marché de proximité pour être cédé aux commerçants de la place qui exercent leurs activités sur le trottoir, sous les balcons des immeubles et gênent beaucoup les habitants. « Nous nous sommes réunis hier avec les associations du quartier, nous a déclaré le P/APC de Constantine, et avons décidé que l’ancien Souk el fellah de la cité Kouhil Lakhdar ne sera pas cédé à la direction de la jeunesse et des sports, mais sera mis à la disposition des vendeurs de la place qui y seront intégrés». Seulement, a signalé le maire, «cet établissement couvert comporte uniquement 42 carreaux (boxes) alors que le nombre des commerçants concernés dépasse la soixantaine. Aussi, avons-nous décidé de mettre à l’étude ce problème de surplus». Mais de toute façon, ajoute M. Arab, «le problème des commerçants qui tiennent des étals dehors et occupent la voie publique sera ainsi résolu». Ce dernier a confirmé par contre que l’ancien Souk el fellah de la cité Boudraa Salah sera bel et bien cédé au secteur de la jeunesse et des sports qui compte l’aménager en salle de sports. Ce point de l’ordre du jour de la session de l’APC programmée pour ce mercredi 27 juin à l’hôtel de ville de Constantine indiquait bien que les deux anciens Souks el fellah, qui sont fermés depuis plusieurs années et ne servent à rien, ont été cédés au secteur de la jeunesse et des sports et que l’organe délibérant de l’APC allait être invité à approuver cette décision au cours de la session de mercredi. Mais comme on vient de le voir, la protestation des marchands informels de Djenane Ezzitoune a provoqué le revirement de l’exécutif de l’APC qui a décidé que l’ancien Souk el fellah de cette cité va servir de marché couvert pour intégrer les marchands protestataires du quartier qui réclamaient depuis longtemps de réintégrer cet espace commerçant. Qu’en sera-t-il pour les commerçants informels de la cité Boudraa Salah qui ont été délogés dernièrement de l’espace qu’ils occupaient dangereusement au bord de la route à grande circulation et en pente appelée à juste titre «la descente de la mort» ? Pourtant, les résidents de cette cité qui font face à un problème réel d’approvisionnement après la suppression des marchands en question, ne cessent de réclamer une alternative qui leur évitera d’aller jusqu’au centre de la ville des ponts pour faire leurs provisions. Notons quand même que le marché de proximité réalisé dans cette cité a été boudé par les bénéficiaires en raison de son lieu qui ne se prête pas au commerce, dit-on.
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Un enfant de 15 ans a été retrouvé hier après-midi mort par noyade dans une retenue collinaire dans la commune de Dechmia, à une trentaine de km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, a-t-on appris hier, des services de la Protection civile. La victime a été découverte par un des membres de sa famille.
«L’enfant est mort par noyade dans une retenue collinaire située non loin de son domicile familial», ont précisé les services de la Protection civile. Les unités locales de celle-ci ont repêché le corps de la victime et l’ont transféré à la morgue de l’hôpital de Sour El Ghozlane, a-t-on ajouté de même source.
Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour faire la lumière sur cette noyade.
Depuis le mois d’avril dernier, les services de la Protection civile de la wilaya de Bouira ont recensé cinq cas similaires de noyade.
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Le journal britannique “Daily Mail” a prétendu dans un rapport que l’Algérie aurait abandonné 13.000 migrants africains au Sahara pendant les quatorze (14) derniers mois.
Des rumeurs qui n’ont pas laissé indifférente la présidente du Croissant-rouge algérien (CRA), Saïda Benhabyllès qui a affirmé que le rapatriement des migrants se fait en commun accord avec les autorités de leurs pays d’origine.
Daily Mail a indiqué que dans le cadre de rapatriement des migrants africains, l’Algérie aurait abandonné au Sahara 13.000 ressortissants africains sans eau et sans vivres, dont des femmes enceintes et des nourrissons.
Le même titre a rappelé qu’un responsable de l’Organisation internationale des migrants (OIM) avait prévenu que l’attitude des autorités algériennes à l’égard des migrants africains pour mener à une “catastrophe”.
En effet, Daily Mail a publié sur son site un rapport accompagné de photos et de vidéos montrant des migrants clandestins au Sahara, indiquant qu’un responsable européen était au courant de ce que faisait l’Algérie. Selon lui, les pays souverains ont le droit de rapatrier des migrants tant que les lois internationales soient respectées.
Le quotidien britannique a avoué en revanche que contrairement au Niger qui reçoit une aide de 11.3 millions d’euros en vue de gérer le dossier de migration.
“Je déments que l’Algérie ait délaissé des migrants africains au Sahara”, nous-a-t-elle confié, avant d’ajouter:”Les opérations de rapatriement sont souvent accompagnées par les autorités des pays d’origine”.
Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.
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Par Abdelkrim Amarni.
La société civile et la presse nationale présentes à ce RDV.
«Les musulmans vont en pèlerinage à La Mecque, les chrétiens au Vatican et les Mouvements de libération nationale vont à Alger», ces mots célèbres sont de feu Amilcar Cabral, «père» de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert qui répondait, en 1968 à Alger, à une question d’un journaliste américain sur l’engagement et l’aide de l’Algérie à toute l’Afrique. Cabral lui avait alors recommandé de prendre note de cette affirmation.
Ce souvenir «sublime» a été évoqué hier au Forum d’El Moudjahid par Pascal Kossivi Adjamagbo, qui est, entre autres titres non moins émérites, président du Mouvement du peuple pour la liberté (MPL-Togo) dans une intervention, lors d’une «rencontre citoyenne d’amitié et de fraternité» algéro-africaine, qui a regroupé les membres fondateurs du Collectif des citoyens africains résidant en France, amis de l’Algérie et les représentants de la société civile algérienne.
Ce rendez-vous intervient à un moment particulier marqué par la «migration sauvage» des jeunes Africains qui vide le continent de son sang et de sa sève productrice. A ce propos, l’Algérienne Nouria Hafsi, vice-présidente de l’Organisation des femmes africaines (OFA), a insisté sur l’importance du potentiel et des convois de migrants qui «débarquent» en Europe. La société, a-t-elle dit, doit se mobiliser pour effectuer des actions communes, et prêter aide et assistance, à cette population en errance forcée. Elle n’a pas manqué de lancer un appel pressant pour aider la femme de la diaspora africaine et algérienne en France.
Dans son intervention, Kossivi a rappelé le soutien apporté par l’Algérie au Front Polisario qui lutte pour l’indépendance du dernier pays africain encore sous domination coloniale et «dont la libération est inéluctable…la marche de l’Histoire étant » là pour en témoigner» a-t-il souligné.
Le président du MPL du Togo, a tenu à «réaffirmer l’attachement» du MPL à l’Union africaine dont les 31es assises se déroulent à Nouakchott depuis hier, et ce jusqu’au 2 juillet en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat africains.
Kossivi a tenu par ailleurs à rendre un hommage soutenu au président Abdelaziz Bouteflika, pour «la sollicitude et l’intérêt qu’il accorde à l’Afrique» ainsi qu’à «la paix, la réconciliation et la compréhension entre tous les peuples d’Afrique».
Les personnalités algériennes invitées à cette rencontre sont notamment Mahrez Lamari, président du Comité national de mise en oeuvre et de suivi du plan d’action citoyen non gouvernemental à l’étranger et de Rabah Lachour, président du Comité collectif des citoyens africains résidant en France amis de l’Algérie.
Ce dernier a indiqué que le comité qu’il préside reçoit régulièrement des demandes d’adhésion de la part d’associations activant au sein de la diaspora africaine. Son programme est une lutte permanente pour «sortir la tête de l’eau» en encourageant les citoyens africains en France, en les soutenant dans leurs démarches administratives complexes, notamment auprès de leurs consulats respectifs. Deux participations sont à signaler. Il s’agit notamment de la Mauritanienne, présidente de l’Association africaine de Vitry-sur-Seine, Mint Abidine Lalla Ad Tinguit, et de Imène Afir, représentante de l’Association de solidarité africaine au sein des Scouts musulmans algériens (SMA), laquelle association prône solidarité et «respect» aux morts pour l’Algérie libre.
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Selon les services de la commune de Sidi Bel Abbas, Slimane Guendouzi, le président de l’assemblée populaire de Ras El Ma, a démissionné suite à la diffusion de vidéos compromettantes sur les réseaux sociaux.
Plus de 200 citoyens ont protesté son départ et sa sanction depuis dimanche. Cette protestation a d’ailleurs engendré le blocage du siège de la commune de Ras El Ma,
L’enquête dans l’affaire de scènes filmées en 2013 au bureau du P/AP et diffusées sur les réseaux sociaux, a été ouverte par les services de la sûreté de la daira de Ras El Ma, et les conclusions seront annoncées ce Mardi.
LDJ. Sarah.
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Par Chaabane Bensaci.
Confirmation est faite du poids et de la crédibilité de Recep Tayyip Erdogan, aux commandes de la Turquie depuis 2003, d’abord comme Premier ministre puis, à partir de 2014, comme président, et son électorat majoritaire va sans doute attendre de lui qu’il imprime son sceau polarisateur…
Le chef de l’Etat turc Recep Tayyip Erdogan est sorti vainqueur hier des élections présidentielle et législatives, obtenant dès le premier tour un nouveau mandat avec des pouvoirs autrement plus déterminants après avoir affronté une opposition qui a fait illusion le temps des commentaires surfaits de la presse occidentale, unanime à envisager la «chute du dictateur» d’Ankara..
Il est certain, désormais, que cette victoire face à une opposition «vigoureuse» au point de conjuguer toutes ses forces, souvent disparates et parfois même opposées, va peser lourdement dans la balance des relations internationales, et plus particulièrement au Moyen-Orient et en Europe où d’aucuns espéraient trouver un autre interlocuteur plus souple et plus soucieux d’honorer toutes les exigences des partenaires occidentaux. Pour le président réélu, lors d’un discours symbolique au balcon du parti AKP, à Ankara, «la Turquie a donné une leçon de démocratie au monde» et ce ne sont certainement pas les milliers de partisans qui agitaient des drapeaux et scandaient son nom qui vont en douter.
Confirmation est faite du poids et de la crédibilité de Recep Tayyip Erdogan, aux commandes de la Turquie depuis 2003, d’abord comme Premier ministre puis, à partir de 2014, comme président, et son électorat majoritaire va sans doute attendre de lui qu’il imprime son sceau polarisateur à un pays devenu, sous sa houlette, une puissance régionale avec laquelle il faut compter. Il est accusé de dérive autoritaire par ses détracteurs et par les pays occidentaux qui ont du mal à assumer sa volonté d’ancrer la Turquie dans un moule emprunté à l’Empire ottoman, peut-être avec une frénésie qu’illustre la réforme constitutionnelle adoptée l’an dernier par référendum. Nul doute que le président turc va vite mettre en place le nouveau système présidentiel prévu par cette réforme constitutionnelle et conduire les affaires internes et extérieures de main de maître pour avancer plus rapidement vers la grandeur dont il rêve pour la nouvelle Turquie promise à ses adeptes. N’a-t-il pas, pour cela, obtenu l’aval des électeurs qui lui ont consenti une majorité absolue au premier tour, tant comme candidat à la fonction présidentielle que comme leader du parti AKP? Ce n’est pas un hasard si le principal opposant, le social-démocrate Muharrem Ince, a reconnu sa défaite quelques heures à peine après la clôture du scrutin, avant d’exhorter le président à représenter «tous» les Turcs.
Les chiffres communiqués par l’agence de presse publique Anadolu sont éloquents: outre un taux de participation de 88%, il ressortait après dépouillement de 99% des bulletins, que Recep Tayyip Erdogan totalisait 52,5% des voix exprimées. Quant à la coalition initiée par Erdogan au niveau partisan, elle obtenait également 53,6% des suffrages, avec cette remarque concernant le partenaire de l’AKP, le parti conservateur MHP, qui, pour la première fois réalisait le score étonnant de 11%!
Les critiques et les campagnes hostiles n’y ont donc rien fait, le dirigeant de l’AKP est plus que jamais le leader politique turc le plus en vue depuis Mustapha Kemal, le fondateur de la République. Les électeurs confrontés à une crise monétaire spectaculaire lui ont renouvelé, contre toute attente, leur adhésion, prouvant ainsi qu’ils apprécient les transformations du pays depuis une quinzaine d’années, à coups de mégaprojets de gigantesques infrastructures et d’initiatives politiques majeures, faisant de la Turquie un acteur stratégique et diplomatique incontournable de la région moyen-orientale mais pas seulement.
Le Européens s’inquiètent de voir le maître d’Ankara ancré au pouvoir «jusqu’à 2023» mais leur préoccupation n’est guère partagée, semble-t-il, par la majorité du peuple turc!
Surfant sur la vague religieuse et devenu le chef de file de la mouvance des Frères musulmans, Recep Tayyip Erdogan exploite à dessein certaines fibres comme celle qui concerne la cause palestinienne.
Elle lui aura incontestablement servi, ces temps derniers, avec les efforts méritoires qu’il a déployés pour entraîner dans un bras de fer avec Israël les pays musulmans membres de la Conférence des Etats islamiques, au moment où la Ligue arabe ne peut faire autrement que de diffuser de timides communiqués relevant plus de la symbolique que des convictions profondes. Et tout le monde sait pourquoi…
Réactions à la réélection du président turc
Voici les réactions hier à la réélection dès le premier tour du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui obtient un nouveau mandat aux pouvoirs renforcés.
Russie: Dans un télégramme de félicitations, le président russe Vladimir Poutine, «a souligné que les résultats de l’élection attestent pleinement de la grande autorité politique de Recep Tayyip Erdogan». La réélection de M. Erdogan dès le premier tour témoigne «du large soutien accordé au cap fixé sous sa direction sur les questions sociales et économiques à laquelle la Turquie est confrontée, et au renforcement de la position du pays en termes de politique étrangère», selon un communiqué du Kremlin.
Iran: Le président iranien Hassan Rouhani a offert ses «félicitaions les plus sincères» à M. Erdogan, dans un message posté sur le site internet de la présidence. Il «espère» que les relations vont «se développer davantage» sur la base «des solides liens historiques, culturels, religieux, des relations de bon voisinage, du respect mutuel et des intérêts communs» entre les deux pays. Il a évoqué «la coopération étroite et responsable entre les deux pays pour ce qui concerne les développements dans la région et le monde musulman pour préparer le terrain au règlement des problèmes et promouvoir la paix et la stabilité et le bien-être des peuples de la région».
Bosnie-Herzégovine: «Je suis convaincu que vous allez continuer à diriger la Turquie pour le bien-être du peuple turc, mais que vous poursuivrez aussi, sur le plan international, la lutte pour les droits de ceux qui en sont privés», a écrit Bakir Izerbegovic, membre musulman de la présidence tripartite de Bosnie. «C’est justement pourquoi votre victoire est célébrée non seulement en Turquie mais à travers le monde musulman», a-t-il à M. Erdogan qui a tenu fin mai à Sarajevo un grand rassemblement électoral pour les Turcs de la diaspora, aux côtés de Bakir Izetbegovic.
Serbie: Le président Aleksandar Vucic assure que la Serbie «accorde une grande importance à son amitié avec la Turquie et reste attachée aux développement de bonnes et fermes relations entre les deux pays.» «Nous continuerons d’être un partenaire fiable de la Turquie et de son rôle de leader prêt à défendre les valeurs et les principes en ces temps plus que difficiles», assure-t-il, cité dans un communiqué.
Bulgarie: Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a félicité au téléphone M. Erdogan. «Je suis convaincu que nous travaillerons ensemble pour la consolidation des relations entre nos deux pays dans le domaine de la migration, ainsi que pour la paix et la stabilité dans la région», a-t-il déclaré. M. Borissov a informé le président turc de ce qu’il avait appelé l’UE, lors du mini-sommet de Bruxelles dimanche, à verser tout le financement à la Turquie prévu par l’accord entre l’UE et la Turquie pour contrôler l’immigration, selon le service de presse gouvernemental.
Hongrie: Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection, estimant que «la stabilité de la Turquie est une bonne nouvelle» pour l’Europe. M. Orban a, selon un communiqué de ses services, adressé une lettre au président turc dans laquelle il affirme que «notre continent est confronté à de sérieux problèmes de sécurité et il est essentiel de les surmonter par une coopération prévisible et efficace avec la Turquie», selon un communiqué du cabinet du Premier ministre.
– Chine: La Chine a salué M. Erogan et «respecte le choix du peuple turc», a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang.»La Chine accorde une grande importance à ses relations avec la Turquie. Ces dernières années, sous la direction de nos deux chefs d’Etat, nos relations bilatérales et notre coopération dans tous les domaines ont progressé et obtenu beaucoup de résultats positifs». «La Chine désire coopérer plus avec la Turquie», a-t-il ajouté.
– Royaume-Uni: «Le Royaume-Uni a hâte de poursuivre ses rapports étroits avec la Turquie», a déclaré le porte-parole de la Première ministre Theresa May.»Les deux pays ont un éventail large d’intérêts communs, notamment la sécurité de la région, la lutte contre le terrorisme, les investissements et le commerce bilatéraux. Nous coopérerons avec le président Erdogan et son gouvernement pour développer cette important relation bilatérale». Il a déclaré attendre le rapport des observateurs de l’élection pour se prononcer sur son équité.
– Grèce: «J’espère qu’après cette victoire électorale, il (Erdogan) sera moins nerveux», s’est borné à répondre le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias, interrogé par la presse. La semaine dernière, M. Kotzias avait déclaré que M.Erdogan «devait faire preuve de plus de flexibiilité et d’intention de résoudre les problèmes», faisant surtout allusion à la détention depuis mars de deux soldats grecs à Edirne, ville près de la frontière des deux pays.
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