Curieusement, les grandes opérations de distribution de logements, organisées de manière tapageuse avec un direct de l’ENTV, concernent à chaque fois l’ensemble des ministres sauf le premier d’entre eux. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia n’a pas été associé à l’opération de juin dernier, ni à celle du 5 Juillet et ce sera encore le cas pour l’opération de cette semaine, qui sera organisée à l’occasion de la fête nationale du 20 Août et de l’Aïd. «C’est pour ne pas concurrencer Bouteflika auquel est attribuée l’opération en exclusivité», explique-t-on de bonne source.</p>
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Par Ilhem TERKI
«L’article 77 promulgant l’interruption thérapeutique de grossesse, vise à préserver la santé de la mère…»
C’est officiel la loi relative à la santé est entrée en vigueur. Des dispositions particulières ont été promulguées. La modernisation du système sanitaire en le renforçant par un cadre juridique est en cours! Présenté à l’APN par le ministre de la Santé, le professeur Mokhtar Hasbellaoui, l’avant-projet de loi a subi plusieurs amendements à l’APN. Prévention et lutte contre les maladies transmissibles, prévention et lutte contre les maladies à propagation internationale, prévention et lutte contre les maladies non transmissibles, et enfin, lutte contre les facteurs de risque et promotion des modes de vie saine… Ce sont les quatre principaux points qui ont fait l’objet d’amendements déposés sur le projet de loi de santé. Ce projet de loi, qui a fait couler beaucoup d’encre avant son adoption et publication au Journal officiel, met en avant le droit à la santé comme droit humain fondamental, régule et modernise le système de santé pour être à la hauteur des aspirations de la société. En effet, cette nouvelle loi relative à la santé est entrée officiellement en vigueur.
Le texte a été publié, avant-hier, au Journal officiel (n°46). Lors de l’examen des amendements, on précise, que la nouvelle loi dont les 450 articles accordent un intérêt particulier aux volets relatifs à la prévention, notamment des maladies non transmissibles, s’intéresse également à la santé de la mère, de l’enfant, des personnes âgées, des adolescents, des handicapés et des toxicomanes, ainsi qu’à la promotion de la santé alimentaire et de l’activité sportive. S’agissant de la gratuité des soins, sans surprise, la nouvelle loi sur la santé, consacre, clairement, la gratuité des soins. Dans l’article 13, il est clairement précisé que «l’Etat assure la gratuité des soins et en garantit l’accès à tous les citoyens sur l’ensemble du territoire national».
Parmi les nouvelles dispositions de la loi, la création d’une carte sanitaire adaptée aux spécificités de chaque région, dans le but de maîtriser les maladies propagées et mobiliser les financements nécessaires pour y faire face, outre les enquêtes régionales et nationales susceptibles d’aider les décideurs. Pour le service civil, la loi N° 18-11 a maintenu cette disposition, en stipulant dans son article 196 que «l’Etat assure les moyens matériels et met en place les mesures incitatives nécessaires à l’exercice de l’activité de l’assujetti au service civil, notamment dans les wilayas du Sud et les Hauts-Plateaux». Cette loi ne fera sûrement pas le bonheur de beaucoup de praticiens. On note dans ce sens, que les observateurs espéraient, que les pratiques avancées devraient viser un double objectif, dont l’amélioration à l’accès aux soins ainsi que la qualité des parcours des patients en réduisant la charge de travail des médecins. Concernant le secteur pharmaceutique, la nouvelle loi prévoit plus de 50 articles relatifs à la gestion et à la fabrication de médicaments, de matériels médicaux et les laboratoires biologiques. Pour ce qui de la bioéthique, la nouvelle loi sur la santé stipule dans son article 356 qu’il est créé une agence nationale des greffes chargée de coordonner et de développer les activités de prélèvement, de transplantation ou de greffes d’organes, de tissus ou de cellules humains et d’en assurer la régularité et la sécurité… S’agissant de l’assistance médicale à la procréation, l’article 374 de la même loi a interdit «la manipulation dans un but de recherche scientifique, le don, la vente et toutes autres formes de transaction: de spermatozoïdes, d’ovocytes même entre coépouses, d’embryons surnuméraires ou non à une mère porteuse ou une autre femme, sur ou mère ou fille». Il faut dire d’emblée que les dispositions promulguées, permettent, sous certaines conditions, l’intervention volontaire de grossesse (IVG). Ces conditions prennent notamment en compte «la santé de la mère» et réserve le cadre de l’avortement aux hôpitaux publics. L’article 77 promulgant, l’interruption thérapeutique de grossesse vise à préserver la santé de la mère lorsque sa vie ou son équilibre psychologique et mental est gravement menacé par la grossesse.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. Une énorme victoire pour les mouvements féministes! A noter que la nouvelle loi sera accompagnée de plus de 200 textes d’application.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Le petit renseignement est exploité par des policiers ratissant, soit en tenue civile, soit à bord des véhicules ordinaires, des cités et quartiers.
Les éléments de la BRI d’Oran viennent d’arrêter un jeune homme en possession de 30 grammes de drogue dure, la cocaïne. L’offensive lancée, en plein centre-ville d’Oran, a abouti à la saisie d’une importante somme d’argent constituée des «rentes» de son «commerce». Jusque-là, une telle information n’apporte rien de nouveau, du moins pas chez les policiers ayant pris toutes les dispositions nécessaires dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants tout en faisant face à l’offensive opérée par la blanche. L’Expression dresse la première esquisse d’un trafic qui est paradoxalement nouveau et ancien dans une wilaya où se conjuguent les maux, typiquement, sociaux.
Les phénomènes sévissant sortent de l’ordinaire. Si la ville d’Oran est loin d’être Maastricht la hollandaise, elle demeure toutefois cette cité occupée par des habitants frappés par tous les sceaux ne changeant en rien de stature mais la catalogant d’une ville devenue une gare multimodale. Le trafic de drogue classique est tel vulgarisé qu’il céde, ces dernières années, la place à la cocaïne prenant des tournures toutes aussi graves, à telle enseigne qu’il est devenu un «commerce» tout aussi banal dominant, très souvent, les sujets des débats locaux. Un tel trafic, en pleine distension, l’est d’autant plus que ses recettes sont engrangées sur le champ. La demande est des plus accrues. L’affaire des 700 quintaux de cocaïne est-elle révélatrice d’un trafic en pleine mutation allant jusqu’à braver tous les interdits pour l’exercer?
L’affaire de Kamel «El Boucher» dépeint, un tant soit peu la situation. Toutes les lectures sont plausibles, d’où l’élargissement de la frange consommant ce poison destiné, dans un passé récent, à une catégorie sociale bien précise, les hommes et femmes issus des familles aisées avant qu’elle ne soit «démocratisée» à la longue. À Oran, la cocaïne est baptisée au nom de plusieurs appellations comme principalement «El Khat», le trait ou encore «El Beïda» la blanche. Dans un passé, pas si lointain, un trait de cette poudre blanche était fixé au prix oscillant entre 12.000 et 15.000 dinars. Force est de constater que ce tarif a été revu à la baisse en le soldant à 50%, soit 7000 à 8000 dinars, le trait. Pour cause, un tel marché est, ironise t-on, régulé par la loi «commerciale» reposant sur l’offre et la la demande et d’où la montée en flèche d’un tel trafic contre lequel les policiers sont sur le qui-vive permanent. Le petit renseignement, soit-il, est, sur le champ, exploité par des policiers ratissant, soit en tenue civile soit à bord des véhicules ordinaires, des cités et quartiers susceptibles d’abriter les petits foyers de «revente».
L’achat se fait sous un pseudonyme
D’autant plus, ce «commerce» tant juteux alimente, à la faveur de l’écoulement de la marchandise proposée, certains quartiers devenus comme des cités inexpugnables par «l’armée» lourde des policiers dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants. D’ailleurs, ces policiers, ayant acquis une expérience suffisante dans la lutte contre le trafic de drogue, agissent habilement en investissant d’abord dans le renseignement, puis dans la filature avant de tomber sur ces dealers en les surprenant en flagrant délit, soit de possession, soit de commercialisation de la coke. Contrairement aux séquences des films hollywoodiens, des vendeurs ne sont pas incontestablement zélés dans leurs démarches. Ils se font, très souvent, passer dans une discrétion totale portant une peur aux tripes des très redoutés policiers des Brigades des investigations, les Bri. Dans leurs sorties qu’ils opèrent, ils (dealers) agissent adroitement, d’autant que la majeure partie d’entre eux ne sont pas fichés par les services policiers. «Leurs casiers sont, dans la majeure partie des cas vierges», explique-ton. Cela dénote que les pourvoyeurs principaux de la cocaïne ne sont pas extravagants dans le choix de leurs «représentants» locaux. Ceux-là sont assistés par des collaborateurs «intègres» n’ayant aucunement, eux aussi, une petite rature opérée par les justiciers dans leurs casiers. Ces dealers et leur collabos sont sur la défensive et susceptibles en ne laissant rien au hasard dans leurs «entrepreneuriat» à commencer par ne jamais dévoiler leurs réelles identités. Ils agissent sous des pseudonymes dont seuls les pourvoyeurs, circulant eux aussi sous des sobriquets, connaissent. Et ce n’est pas tout.
Toutes les «transactions» opérées dans un tel trafic sont régies dans une discrétion entière reposant également sur l’utilisation des mots de passe. Une petite fausse note orchestrée aboutit à l’annulation de la transaction sans fracas ni brouhaha.
Le guetteur alerte, avec dextérité et sans aucune panique, ses complices en faisant le signalement de l’apparition des flics ou encore des tierces personnes susceptibles d’appartenir aux services policiers rôdant dans les coins. Aussi, des dealers n’agissent, dans la grande partie de leurs actions, pas dans leurs quartiers et cités de résidence. Ils changent de destination et de points de vente en opérant des mouvements à bord des véhicules bolides alors qu’ils sont vêtus d’habits haut de gamme sentant, de loin, leurs belles toilettes.
La duperie féminine
Ils construisent autour d’eux un empire d’illusions en faisant miroiter aux jeunes filles aux formes hypercanons qu’ils sont fils de la «crème» en les attirant dans leurs filets. Celles-ci, constituées de «meryoulates» aimant la vie à la bohémiennes maquillée, de paillettes et de couleurs trompeuses, ne se gênent et n’hésitent aucunement à monter à bord des voitures dissimulant des bombes à retardement, de petites quantités de cocaïne destinées à la revente. Le leader, dépensant des fortunes en partageant une journée avec sa dulcinée de circonstance, celle-ci n’aura jamais la présence de l’esprit qu’elle ne verra plus jamais son prince charmant de la conjoncture dès que celui-ci aura accompli sa mission en écoulant sa marchandise.
L’Algérie est-elle en train de devenir la nouvelle Mecque des trafiquants de drogue? Cocaïne, cannabis, héroïne et autres produits prohibés circulent quasi librement dans la société. Les statistiques rendues publiques par les services de sécurité sur les quantités et les arrestations de personnes impliquées sont sans équivoque. La direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) affirme, dans un communiqué rendu public hier, avoir arrêté près de 15.000 personnes impliquées dans des affaires de trafic de drogue et la saisie d’une dizaine de tonnes de cannabis et de cocaïne.
«Les services de sécurité ont traité plus de 12.441 affaires dont 1500 liées au trafic de drogue et l’arrestation de 15.000 personnes impliquées dans ces activités durant ces derniers quatre mois» lit-on dans le communiqué de la Dgsn.
L’Algérie qui est inondée, depuis plusieurs années, par le cannabis en provenance du Maroc, est également devenue un terrain propice pour les dealers de cocaïne. La saisie par les services de sécurités de 701 kg de cocaïne au port d’Oran démontre l’ampleur du phénomène. À défaut des chiffres avec exactitude en Algérie, la cocaïne est, rappelle l’Oms, la plus consommée dans le monde. L’on fait état, à ce titre récemment que le nombre de personnes, âgées entre 15 et 64 ans consommant du cannabis à des fins récréatives, est estimé à 181,8 millions.
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La Réconciliation nationale n’a pas seulement fait revenir la paix en Algérie, mais elle a permis aussi aux Algériens de tourner la page du passé, a souligné le ministre.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, se trouvant ces derniers jours aux Lieux saints, n’a pas manqué de louer la stabilité et la sécurité dont jouit désormais l’Algérie. «L’Algérie vit aujourd’hui dans la stabilité, la sécurité et la sérénité, après des années difficiles dues à une mauvaise interprétation de l’islam,», a-t-il souligné, rappelant que ces acquis sont le fruit de la Réconciliation nationale initiée par le président de la République. «La Réconciliation nationale n’a pas seulement fait revenir la paix en Algérie, mais elle a permis aussi aux Algériens de tourner la page du passé», a indiqué le ministre appelant les hadji algériens à qui il s’adressait de réitérer leur loyauté au président de la République et à rester fidèles à l’Algérie. Mohamed Aïssa a profité par ailleurs de l’occasion pour mettre en valeur les efforts du président en faveur des hadji en termes l’hébergement, de transport, de restauration et de prise en charge médicale par le ministère de la Solidarité nationale.
Le ministre a salué en outre les efforts consentis par les membres de la Mission algérienne, estimant que leur travail s’améliore d’une année à une autre. «Les efforts de la Mission ont permis à l’Algérie de figurer parmi les pays pionniers en matière d’organisation et de prise en charge des hadji», a affirmé le ministre. Plus tôt dans la journée, le ministre s’est rendu à une clinique au centre de la Mission algérienne (La Mecque), où il a eu des échanges avec quelques patients et reçu des explications de la part des membres de la délégation médicale de la Mission. Le ministre s’est enquis également des conditions de travail des mourchidate, qui lui ont affirmé que les conseils et les orientations qui leur ont été donnés en Algérie ont été bénéfiques. Il est à noter que les préparatifs du Hadj 2018 se sont déroulés dans de très bonnes conditions, et ce, sur tous les plans. Le directeur de l’Office national du Hadj et de la Omra Youcef Azouza qui a animé avant le départ du premier convoi des hadji à La Mecque une conférence de presse a affirmé que le Hadj de 2018 est le meilleur en termes d’organisation. «Toutes les facilités possibles ont été assurées aux hadji, et ce, à commencer par les procédures inhérentes au tirage au sort», a fait savoir Youcef Azouza. Le déroulement des visites médicales et le payement des frais se sont tous déroulés dans d’excellentes conditions, a indiqué en outre le directeur de l’Office. «Les cadres du ministère et les autorités locales se sont sérieusement investis dans l’opération.»
Le secret de la réussite du Hadj 2018 en Algérie selon Youcef Azouza est la conjugaison des efforts de toutes les directions concernées par l’organisation du Hadji. «Une coordination et une symbiose singulières ont marqué le travail des différentes parties», a-t-il affirmé.
Le problème des agences de voyages qui posait jusqu’ici des désagréments en termes de prise en charge des pèlerins est suivi en amont a mentionné Azouza. «Le fichier des agences de voyages a été en effet bien assaini. Toutes les agences qui ont montré leurs limites par le passé ont été exclues», a -t-il déclaré. S’exprimant sur la collaboration des autorités de l’Arabie saoudite, le conférencier a fait savoir que la collaboration des ces dernières aura été à la hauteur. «Les autorités de l’Arabie saoudite se sont montrées plus que jamais très coopératives avec les autorités algériennes. Les facilités concernant l’hébergement des hadji ont été toutes accordées dans les meilleurs délais. Idem pour celles de la restauration et du transport», a-t-il indiqué. Il est à rappeler que deux hadji algériens ont décédé cette année, de mort naturelle. Le début du rituel du Hadj est prévu pour ce lundi, «jour de Arafat.»
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Par Arezki SLIMANI
La 16ème édition du Festival de la chanson amazighe s’est clôturée en beauté, démontrant encore une fois le caractère festif et culturel de la ville de Béjaïa, loin de la dominance d’une quelconque mouvance rétrograde.
Entre 18 000 et 20 000 personnes, jeunes et moins jeunes, se sont déplacés dans la nuit de mercredi à jeudi au stade scolaire de la ville de Béjaïa pour assister au spectacle donné par la vedette de la chanson kabyle Mohamed Allaoua. Seuls ou en famille, ces milliers de spectateurs ont passé une des plus belles soirées organisées dans le cadre de la 16ème édition du Festival de la chanson amazighe. Une manifestation fortement soumise à pression avant que l’on décid enfin de la tenir pour en faire une des plus belles éditions dans l’histoire de ce festival. Après cinq nuits toutes aussi réussies est arrivée celle de la clôture animée par un artiste hors pair, spécialiste de la scène, très apprécié au demeurant dans la région.
Pour l’occasion, le comité culturel de Béjaïa, né des cendres du comité des fêtes de la ville de Béjaïa, a réussi le pari d’organiser, sous l’égide de la commune de Béjaïa et avec la participation de l’Office national des droits d’auteur, une édition exceptionnel clôturée par la grande vedette de la chanson kabyle Mohamed Allaoua. Dès 20 heures, cet espace était déjà plein comme un oeuf. M. Youcef Kadri, responsable du comité a estimé à plus de 15 000 le nombre de personnes venues apprécier et danser au rythme des chansons de Mohamed Allaoua. Les spectateurs dont trois quarts des femmes, sont venus de partout de Béjaïa-ville, des autres régions de la wilaya et des camps de toile et hôtels des stations balnéaires et même des wilayas limitrophes comme Tizi Ouzou et Bouira. «Au-delà des spectacles qui ont permis de combler le vide en cette saison estivale, cette édition a un impact important sur la plan politique, culturel et social», soutient Ikhlef Aissat, un des membres organisateurs. Béjaïa reste une ville moderne et ouverte à toutes les cultures, nous ne sommes pas des gens violents comme on voulait nous coller l’étiquette avec le regrettable incident sur la côte-est coûtant la vie à un jeune de Oued Souf», renchérit un spectateur, montrant du doigt une vieille femme dansant au rythme des chansons de Allaoua. «Béjaïa c’est ca, c’est la joie de vivre, de s’amuser et de danser ensemble sans tabous.» Dès son entrée sur scène, la vedette chère aux Kabyles a été accueillie par un tonnerre d’applaudissements et une longue série de youyous. L’artiste a su dès la première chanson établir sa communion avec ses innombrables fans. Avec son orchestre et sa voix qui porte, il a su, durant une grande partie de la nuit, faire chanter et faire danser tout le monde au rythme de sa musique.
La 16ème édition du festival de la chanson amazighe de Béjaïa entamée le 11 août a été dédiée à la mémoire de Abdelkader Bouhi et Boudjemaâ Agraw, qui s’est réconcilié avec son ancien compagnon dans le groupe Agraw, en l’occurrence Takfarinas. Ils ont d’ailleurs interprété ensemble l’un de leurs tubes des années 80. En effet, pendant toute la durée du festival, plusieurs chanteurs, entre professionnels et amateurs de différents horizons et de différents styles, ont animé chaque soir les spectacles sur la scène grandiose qui a été montée au stade scolaire avec du matériel sonore dernier cri au grand plaisir des artistes et des spectateurs.
Une organisation parfaite confiée au spécialiste événementiel «Gosto», dont le propriétaire Amirouche veillait au grain pour aboutir à l’organisation parfaite de l’édition Le premier responsable du comité a déclaré qu’il était temps que le festival passe à l’étape supérieure, c’est-à-dire revêtir un caractère international. Des démarches sont en cours pour une subvention étatique au vu des dépenses pour la logistiques lesquelles ne cessent de se démultiplier.
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Le groupe El Dey a chanté ses succès repris en choeur par une foule de plus en plus nombreuse, menée par des voix pures…
Une pléiade d’artistes algériens a animé mercredi soir à Alger, un mégaconcert de musique organisé dans le cadre du programme «Djazairama», en clôture du périple de la caravane artistique «fêtons algérien».
Inaugurée le 12 juillet dernier, la caravane artistique «fêtons algérien, carrefour de la créativité», organisée par l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), a élu domicile, du 12 au 19 août, à l’esplanade de l’Office Riadh El Feth (Oref), sous l’intitulé «Djazairama», qui marque la clôture de ce grand évènement national, après avoir mis en valeur la diversité du «panorama musical algérien» dans une quarantaine de wilayas.
En présence de Idir, invité d’honneur de la soirée et du directeur général de l’Onda, Samy Bencheikh El Hocine, les chanteurs, Amine Chibane et Ali Amrane, ainsi que les groupes El Dey et Gaâda diwan Béchar ont livré, durant plus de trois heures de temps, des prestations pleines, embarquant dans une randonnée onirique, avec leurs voix présentes et étoffées le public nombreux, composé essentiellement de familles.
Très applaudi par l’assistance, Amine Chibane a aligné une dizaine de pièces dont «Mademoiselle Algérie» (inédite), «Zefzafi», une reprise de Mohamed El Kamel (1919-1956), en hommage aux artistes du music-hall des années 1930, «A la mouriska» (fusion chaâbi-tzigane-Raga), «Ghram el guellil», «Id kounta aâchiq» et «Bella Ciao»(chanson populaire italienne).
Qualifiant ses recherches dans l’univers des mots de «Sociologie linguistique», Amine Chibane, artiste intelligent et créatif aimant les néologismes et les belles tournures de phrases, définit son style de musique de «Music-Houl»(musique euphorique) et son choix d’orchestration de fusion «Ma touche», s’appropriant ainsi l’universalité du genre music-hall et des fusions manouche. Amine Chibane a annoncé «la sortie en automne prochain» du clip de la chanson «Mademoiselle Algérie» et de son nouvel opus, au titre éponyme, souhaitant se voir «davantage sollicité» par les organisateurs de concerts et de tournées.
Le groupe El Dey et ses instrumentistes d’exception, dont Najib Gammoura à la basse, Hassen Khoualek à la batterie, Youcef Grim à la percussion, Mahdi Djama au saxophone et Mourad Hannache au piano, ont pris le relais, étalant leurs succès repris en choeur par une foule de plus en plus nombreuse, menée par les voix pures des chanteurs, Sami Boukhechba, Samir Merabet et Ahmed Dalel Abraz. Le public a notamment apprécié entre autres pièces, «Bnet el Bahdja», «Kahlet el âïn», «Ana Djazaïri», «El Bahdja» et l’incontournable «Maria», révélation du groupe, dont le clip d’une nouvelle chanson au titre de «Leila», est d’ores et déjà visible sur les réseaux sociaux, avant la sortie, selon Samir Merabet, d’un nouvel opus, prévu pour le premier trimestre 2019.
Plus enraciné dans le patrimoine, l’ensemble Gaâda diwan Béchar a fait son entrée, dirigé par le doyen du groupe Abdelâli Laoufi au chant avec Maâlem Mejber et Mohamed Dilmi, soutenus par des musiciens de qualité, à l’instar de Mamoun battant avec aisance les cadences binaires et ternaires, sur des conceptions mélodiques aux gammes pentatoniques caractérisant les régions du Sud. Les pièces, «Gourara», «Rabbi h’sibek»,»Sobhan Allah», «El guemna» (l’éloquence), «Baba Hammouda», «Amine, amine», «Ya ech’Chafi, ya Aâfi», «Benbouziane» et «Slat aâl En’Nabi», figurent parmi le programme présenté par le groupe béchari, tiré de ses trois albums, «Gaâda diwan Béchar» (1999), «Ziara» (2003) et «Ma h’low» (2011). Souhaitant d’abord la bienvenue à Idir et à tout le public, Ali Amrane a ensuite excellé dans une prestation aux sonorités alliant les rythmes kabyles au rock, déployée à travers une dizaine de pièces tirées de ses quatre albums, «Amsebrid» (2001), «Xali Slimane» (2005), «Akki id amur» (2009) et «Tizi n leryah» (2013), ainsi que de «Tabalizt» (2016), une compilation encore inédite en Algérie.
Doté d’une voix singulière au timbre rauque et à la tessiture large, le chanteur a rendu dans un élan empreint de maturité artistique et de professionnalisme, entre autres chansons, «Ssfina», «Noir et blanc», «Anef as i tuzyint», «Tilufa», «Akki id amur» et «Tabalizt». Couronnée par les soirées «Djazairama», marquées par une organisation réglée au diapason, dirigée pour l’Onda par le jeune Mahdi Mehennaoui, la caravane artistique «fêtons algérien», aura mobilisé, selon les responsables, quelque «3100 artistes» à l’échelle nationale, têtes d’affiches et musiciens confondus.
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Par Walid AÏT SAÏD
Les vendeurs de moutons espèrent que les choses vont bouger durant ce dernier week-end avant l’Aïd.
«Arwahe khouya (viens mon frère), l’affaire est ici». C’est avec cet appel du pied que nous interpelle un vendeur de mouton sur la bretelle de Rouïba (banlieue est- d’Alger). On décide alors de s’arrêter pour ne pas rater cette affaire. Sauf qu’il semblerait que nous n’avons pas la même notion du mot «affaires». Les moutons ont flambé avant même le traditionnel barbecue de l’Aïd. La moyenne des prix se situe autour des 55.000 dinars. Le mouton le moins cher, enfin un petit agneau, est à 45.000 dinars. Le mouton moyen, lui, se situe autour des 60.000 dinars. «Ce sont de bons prix», soutient Ghiles, père de famille qui avoue avoir fait le tour des vendeurs de la capitale. «Chez les autres vendeurs que j’ai visités, le prix du mouton moyen tourne autour des 65-70 dinars», rapporte-t-il. Est-ce donc une bonne affaire? «Oui, oui», répond-il en riant. «Il semblerait que vous êtes encore figés sur les prix de l’an dernier. Mais cela a changé, il faut compter 15.000 à 20.000 dinars de plus…», poursuit-il d’un air des plus désespérés. Effectivement.
Après une petite balade dans le marché d’Alger on constate que Ghilès disait vrai! Les moutons se sont vu pousser des ailles.
Leurs prix se sont envolés. Ils ont atteint des niveaux record. Certains sont même montés jusqu’à 160 000 dinars. «Aatawe (ils ont proposé ce prix), on n’est pas très loin de son prix de vente», précise fièrement un maquignon rencontré du côté de Bouchaoui (banlieue ouest d’Alger). Les prix sont donc inabordables, certains citoyens se sacrifient en cédant devant la tentation de l’achat, mais la plupart ont choisi de boycotter, ou plutôt de faire semblant de boycotter. Comme c’est le cas de Karim. «J’attends la dernière minute dans l’espoir que les prix baissent. C’est un coup de poker, soit ça baisse, soit ça monte. Mais je pense qu’au final, j’achèterai mon mouton quoiqu’il en coûtera», souligne ce fonctionnaire. Il est vrai que les points de vente de moutons ne grouillent pas de monde comme les années précédentes. «Il n’y a ni acheteur, ni même curieux», rétorque Aâmi Brahim, maquignon venu de Djelfa écoulé sa marchandise, mais qui regrette d’avoir fait le déplacement. «D’habitude à cette période, j’ai presque tout écoulé, là je n’ai pratiquement rien vendu. J’aurais dû rester chez moi», poursuit-il en espérant que les choses vont bouger durant ce dernier week-end avant l’Aïd.
Toutefois, malgré le fait que les ventes n’arrivent pas à décoller, les prix restent élevés. Ce qui a poussé certains à boycotter l’Aïd et non faire semblant! «Il n’est pas question que je paye un mouton à ces prix qui frôlent l’indécence», soutient Sofiane, cadre dans une entreprise étrangère. «C’est vraiment exagéré.
En plus, on n’est même pas sûr que ce mouton qui va nous coûter les yeux de la tète ne finisse pas à la poubelle avec la fièvre aphteuse ou le phénomène de la viande bleue», lance-t-il avec colère. «Je préfère donc acheter de la viande directement chez le boucher, je choisis mes morceaux, je réserve une part pour la sadaka (l’aumône) et je ne me ruine pas pour un mouton…», réplique-t-il avec détermination. Celle de couper l’herbe sous le pied des spéculateurs. On est donc à trois jours de cette fête religieuse, et le mouton n’a pas encore fini de faire parler de lui…
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Par Mohamed BOUFATAH
On assiste ces derniers temps à un véritable règlement de comptes par réseaux sociaux interposés.
Le bras de fer opposant les deux clans du FFS s’exacerbe. Le conflit se corse en prévision du congrès ordinaire du parti devant se tenir au premier trimestre 2019, soit à la veille de l’élection présidentielle de la même année. Il faut dire que cette crise devient de plus en plus saillante au fur et à mesure qu’on approche de cet important rendez-vous organique. Pour de nombreux observateurs, «la cohabitation entre les deux clans semble impossible et le consensus interne entre les deux courants serait même irréalisable». Preuve en est, les échanges, sans retenue, d’amabilités sur les réseaux sociaux entre les militants et cadres du parti. D’habitude enclins à la discrétion et à la prudence, les militants du FFS se sont mis cette fois à laver le linge sale du parti en public, via les réseaux sociaux.
L’actuelle direction du parti est qualifiée par ses opposants de «néo-FFS». Les adversaires du coordinateur de l’instance présidentielle, Ali Laskri et son allié, Mohand Amokrane Chérifi ne ratent pratiquement aucune occasion pour revenir à la charge. Laskri et Cherifi sont, a ce propos, traités d’ «apparatchiks sans envergure». Un pas de plus est franchi dans la guerre ouverte au Front des forces socialistes car on assiste ces derniers mois à un véritable règlement de comptes entre les deux parties. La nouvelle direction est accusée «de rapprochement avec le pouvoir par le biais de l’ancien ministre sous Chadli Bendjedid, Mohand Amokrane Cherifi».
L’affrontement à distance s’annonce brutal entre ceux qui sont mis à l’écart au lendemain du congrès extraordinaire et les membres de l’ IP. Le fils de Hocine Ait Ahmed, personnalité influente au sein du parti, appuie l’une des figures de proue des détracteurs du nouveau présidium, en l’occurrence l’ex-conseillère de Hocine Ait Ahmed, Salima Ghezali.
L’offensive, des Baloul, de l’ancien président du groupe parlementaire, Chafaâ Bouaïch et d’ autres députés, est menée sur fond de promotion à celle qu’ils nomment «la dame de fer qui fait peur au régime» (Salima Ghezali). «Cette femme peut incarner l’avenir du FFS», est-il encore suggéré. Ainsi, l’ampleur du conflit qui oppose les deux parties est telle que les deux fils de feu Hocine Ait Ahmed, qui n’ont pas de liens organiques avec le parti, rompent le silence.
Après son message d’appui à Salima Ghezali, le fils cadet du fondateur du parti Jugurtha Ait Ahmed a apporté, en début août dernier son soutien à l’ex-chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche, après le gel de ses activités au sein du parti. «Entre le marteau et l’enclume! Sisyphe n’est pas un mythe. C’est une réalité souvent brutale qu’il faut appréhender avec abnégation et philosophie comme tu le fais. Merci pour ton engagement exemplaire. Ton courage. Tu n’as rien à te reprocher, bien au contraire. Ta parole responsable et libre est incompatible avec la culture du caporalisme et du centralisme démocratique en marche sous nos yeux ébahis», peut-on lire dans le message de soutien envoyé par Jugurtha Ait Ahmed à Chafaâ Bouaiche.
Par ailleurs, en commentant la récente sortie du premier secrétaire du FFS à Draâ El Mizan, dans laquelle il a souligné que «le FFS n’est pas une question d’affiliation», l’autre fils du défunt Ait Ahmed, Salah Ait Ahmed a comparé «le trio Ali Laskri, Mohand Amokrane Chérifi et Hadj Djilani à ceux qui ont pris le pouvoir de force en 1962». «Pervertir pour enterrer la collégialité, objectif stratégique du triumvirat Ali Laskri, Mohand Amokrane Chérifi et Hadj Djilani», a-t-il écrit sur son poste facebook. Les attaques contre le premier secrétaire national, imposé par Ali Laskri, ne s’arrêtent pas là: «au regard des statuts du parti, Hadj Djilani qualifié de tout petit premier secrétaire d’un grand parti de l’opposition ne devrait pas occuper ce poste, puisqu’il n’est pas membre du Conseil national.
En le nommant premier secrétaire en 2017, et en le confirmant à son poste le 20 avril 2018 l’IP, coordonnée par Ali Laskri, a violé les statuts du parti et en deux fois», est-il reproché à la nouvelle instance présidentielle du parti, composée de cinq membres, à savoir Ali Laskri, Mohand Amokrane Cherifi, Brahim Meziani, Hayet Tayati et Sofiane Chioukh.
En fait, la guerre pour le contrôle de l’appareil du parti s’est enclenchée au lendemain de la disparition du fondateur et leader historique du Front des forces socialistes(FFS), le défunt Hocine Ait Ahmed. La nouvelle instance présidentielle fraîchement élue à l’issue d’un rapport de force, qui a atteint son paroxysme lors du congrès extraordinaire, a commencé par réhabiliter les quelques anciennes figures du parti écartées ou exclues par le «cabinet noir», incarné par les proches de feu Hocine Ait Ahmed.
Pour asseoir son autorité, l’IP avait nommé Ikhlef Bouaiche, député de Béjaïa et ancien membre du Mouvement culturel berbère (MCB) aux côtés de Hakim Belahcel, Youcef Sahli et Saïda Abdeslam comme membres du comité d’éthique du parti. La même instance avait également «repêché» le sénateur, Moussa Tamatardaza, Farid Bouaziz, Malek Sadali, en les intégrant dans la composante du secrétariat national.
Des anciens premiers secrétaires du FFS, Ahmed Djeddaï, Abdelmalek Bouchafa et de l’ancienne députée et membre fondatrice du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Dalila Taleb ont été nommés au cabinet conseil, mis sur pied pour assister le premier secrétaire national. Le retour en grâce de ces anciens cadres et militants supposait que «le FFS va changer de cap».
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L’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de jeunes dans le monde. 60% de la population a moins de 25 ans. Environ 200 millions de personnes âgées de 15 à 24 ans. La population actuelle de l’Afrique est de 1,2 milliard d’habitants et atteindra 2,4 milliards d’ici 2050, avec une population constituée de 830 millions de jeunes. L’Algérie est une nation relativement jeune avec une moyenne d’âge de 27,3 ans. Le thème de l’année de l’Union africaine en 2017 a été: «Tirer pleinement profit du dividende démographique grâce à un investissement dans les jeunes.»
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Par Ghania Oukazi
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) procédera demain dimanche, aux côtés de son homologue mauritanien, à l’ouverture du nouveau poste frontalier avec la Mauritanie.La décision d’ouverture d’un poste frontalier entre les deux pays a été prise le 20 décembre 2016 par la 18ème réunion de la haute commission mixte. C’est pour la première fois depuis leur histoire post-coloniale que l’Algérie et la Mauritanie décident de réglementer le passage des personnes et des biens par les services d’un poste frontalier douanier. L’accord de l’ouverture du poste a été signé le 8 novembre 2017 à Nouakchott. Son ouverture officielle a été retardée en raison de la nécessité de la mise en place «des mesures techniques importantes» qui ont prévalu à sa création. A l’issue des travaux de la commission mixte en 2016, Abdelkader Messahel avait déclaré à ce sujet que c’est le contexte dans lequel évolue la région qui oblige les deux pays à ouvrir un poste de passage frontalier. « Nous vivons dans une région de troubles, de menaces et de crimes organisés », avait-il noté. Depuis la déflagration de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-sahélienne, l’Algérie s’est trouvée dans l’obligation de coordonner étroitement ses efforts de surveillance et de sécurisation de ses frontières avec les pays qui lui sont limitrophes. La lutte contre la migration clandestine, le terrorisme, le crime transfrontalier (armes, narcotrafiquants ) sont devenus légion dans ces immenses territoires désertiques. L’ouverture du poste frontalier entre les deux pays représentera un point dans un immense désert qui reliera Tindouf à la ville mauritanienne Zouirate. Avec plus de 70.000 habitants, Tindouf est classée quatrième parmi les wilayas à forte densité à travers le territoire national. Les responsables à Tindouf pensent que l’ouverture du poste frontalier permettra de réglementer «la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, d’intensifier leurs relations commerciales et de désenclaver les populations vivant au niveau de leurs frontières respectives ». Le poste frontalier sera érigé à 75 km de Tindouf. Dénommé administrativement (PK 75), le poste se situe en évidence sur le tracé du bornage des frontières que les deux pays ont paraphé conjointement en février 1964 et ce, conformément à la convention qu’ils ont conclue ensemble une année auparavant.
Plusieurs accords de coopération ont été signés par la haute commission mixte algéro-mauritanienne pour, soutenaient les responsables des deux côtés lors de la dernière réunion, «renforcer les relations politiques et économiques entre Alger et Nouakchott ». Il faut admettre que l’histoire reliant les deux pays a été émaillée par de nombreux incidents diplomatiques dont les conséquences ont fragilisé et parfois même poussé au gel des relations entre les deux pays. Il est vrai aussi que les régions frontalières d’un côté comme d’un autre, sont d’origine tribale et sont liées par des alliances assez nombreuses. Leurs échanges commerciaux ne datent pas d’aujourd’hui et n’ont pas attendu l’ouverture d’un poste frontalier pour se fructifier. Le troc de marchandises, monnaie d’échange entre les tribus, était florissant entre les pays situés aux frontières sud de l’Algérie, comme la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et jusqu’à la Tunisie. Ce troc n’a commencé à perdre de son ampleur qu’après la dégradation de la situation sécuritaire au niveau de la bande sahélo-sahélienne, sur toute sa longueur et sa largeur. Le nouveau poste frontalier algéro-mauritanien ne sera qu’un point dans un immense désert. Les pays frontaliers auront davantage d’efforts à déployer pour sécuriser leurs territoires respectifs. La création de centres urbains tout au long des frontières sud a figuré dans les programmes du gouvernement depuis notamment la mise en service du projet AEP à partir d’In Salah pour alimenter Tamanrasset
Demain, dimanche, le ministre de l’Intérieur procédera à l’inauguration du poste frontalier aux côtés de son homologue mauritanien qui sera accompagné d’une délégation de 12 responsables. Noureddine Bedoui rencontrera le même jour les représentants de la société civile de Tindouf. Si la chaleur atteint dans la journée des pics assez élevés, les soirées sont particulièrement fraîches. Une fraîcheur qui rappelle les agréables nuits d’automne.
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Par Walid AÏT SAÏD
La décision prise en fin de semaine par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, commence déjà à donner des résultats avec des prix en baisse qui varient d’une région à l’autre.
La crise du poulet est-elle enfin terminée? Les prix de la volaille commencent en tout cas à se stabiliser après avoir atteint des sommets.
Le kilogramme tourne autour des 350 DA le kg alors qu’il avait dépassé la barre fatidique des 500 DA le kilogramme. Cette baisse est due à la décision prise en fin de semaine par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, de geler l’application de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur les intrants de la filière avicole.
Les répercussions de cette décision n’ont pas tardé, puisque dès le lendemain les prix ont commencé par redescendre. «Le Premier ministère a donné des instructions au ministère des Finances pour la suppression provisoire de l’application de la TVA sur le maïs et le soja, principales matières premières de la filière, mais sans déterminer la durée de ce gel», a indiqué le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), Koli El Moumen. «La hausse de ces deux produits sur les marchés mondiaux a impacté les prix du produit final», a-t-il fait constater, affirmant que les aviculteurs importent 90% de la matière première qui entre dans la production de la volaille. Il a soutenu que les producteurs de la filière ont déjà passé leurs commandes auprès des fournisseurs pour les approvisionner en aliments du bétail, notamment le maïs, qui représente 60% de l’alimentation utilisée pour l’engraissement des volailles.
Le prix du maïs devrait baisser à 2600 DA le quintal, contre 3400 DA auparavant et cela devrait contribuer à la diminution des prix de la viande blanche qui ont déjà commencé à connaître des baisses considérables qui varient d’une région à l’autre.
Le président du Cnifa a affirmé que la filière avicole, qui souffre de plusieurs dysfonctionnements, tente de s’organiser afin d’améliorer la qualité et la quantité de la production nationale en viandes blanches à des prix accessibles.
Pour rappel, la régulation et la maîtrise des intrants avicoles et leur impact sur la réduction des prix de la volaille sur le marché ont déjà été évoqués au cours de ce mois, lors d’une réunion de travail au siège du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
La rencontre, qui a réuni le secrétaire général du ministère, Kamel Chadi avec les membre du bureau du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), nouvellement installé, avait permis de soulever les questions liées à la mise en oeuvre de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le maïs.
Les débats ont également porté sur les aspects liés à «l’organisation des différents maillons de la filière avicole et aux bonnes conduites des itinéraires techniques des élevages». Par ailleurs, les représentants du bureau du Cnifa avaient exprimé leur satisfaction quant à l’appui accordé par le ministère et son engagement pour renforcer l’adhésion de l’ensemble des acteurs et la mobilisation de tous les efforts nécessaires afin de relever les défis de la filière avicole qui est une activité importante pour le secteur de l’agriculture et également pour l’économie nationale.
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Par Abdelkrim Zerzouri
Apparemment, les chiffres du ministère de la Santé au sujet des médicaments touchés par la pénurie ne correspondent pas au constat établi par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO).Pour rappel, le SNAPO a fait état ces derniers jours, sur nos colonnes, d’une liste de 150 produits frappés par la pénurie de médicaments, touchant pratiquement toutes les classes thérapeutiques, une liste que le ministre de la Santé a contestée, estimant que la pénurie ne touche pas plus que 10 produits. Des déclarations contradictoires qui méritent que les deux parties confondent leurs conclusions pour ajuster les statistiques.
Dans ce sens, une rencontre est annoncée entre des représentants du ministère de la Santé et du SNAPO pour, justement, mettre au clair ce dossier de la pénurie des médicaments qui revient sans cesse ces derniers mois au devant de la scène nationale. «La réunion avec le ministère de la Santé est fixée immédiatement après l’Aïd El Adha», nous a confirmé, hier, M. Mourad Chabounia, le président par intérim du SNAPO. Interrogé sur la différence très vaste entre les estimations du ministre de la Santé, qui signale que la pénurie ne touche pas plus d’une dizaine de produits, alors que le SNAPO parle d’une liste, qui va en s’élargissant, de 150 produits touchés par la pénurie, M. Mourad Chabounia relève que l’enquête menée par les services du ministère signale certainement la pénurie en termes de Dénomination Commune Internationale (DCI), soit des noms chimiques des médicaments, où l’on trouve dans chaque dénomination 4 à 5 produits, et si l’on fait le compte on peut facilement atteindre les 60 produits en rupture de stock. En tout ca, affirme-t-il, «On a une liste de médicaments non disponibles dans les pharmacies qu’on va remettre officiellement lors de la réunion prévue après l’Aïd El Adha, non sans préciser que les pharmaciens d’officines font face aux malades, face à la crise, et parlent de non-disponibilité lorsqu’il y a une tension sur un produit ou un autre. Continuant ses explications, le président du SNAPO éclairera certains faux concepts des chiffres, en relevant que «quand on distribue 10 boîtes ou 20 boîtes pour un pharmacien, c’est insignifiant, cela ne veut en aucun cas dire que le médicament est disponible».
«On conviendrait d’une disponibilité du médicament lorsque la commande du pharmacien est honorée intégralement», lance-t-il, tout en soulignant que le SNAPO a toujours signalé les pénuries aux services compétents pour trouver des solutions adéquates et calmer l’angoisse que cela provoque chez les malades. «On est des professionnels de la santé, on est face aux malades, maintenant il faut analyser les résultats de cette enquête, s’il y a des défaillances de distribution ou de production, c’est au ministère de situer le dysfonctionnement et le régler, car le pharmacien est le dernier maillon de la chaîne», souligne encore notre interlocuteur. Rappelant qu’il ne peut y avoir aucune spéculation sur le médicament, qui est menacé de péremption.
Et puis, ajoute-t-il, le pharmacien trouve tout son intérêt en exécutant intégralement l’ordonnance présentée par le malade, car si ce dernier constate qu’il y a un médicament ou deux qui manquent chez le pharmacien, il ne veut pas se servir, il préfère aller là où il trouvera la totalité des médicaments, sinon il aura à faire 4 ou 5 pharmacies pour avoir le lot prescrit par le médecin. M. Mourad Chabounia trouvera utile de revenir dans ce contexte sur de récentes déclarations, et réaffirmer que 5 000 pharmaciens, sur les 11 000 en activité sur le territoire national, sont menacés de faillite, dans le sillage de cette pénurie de médicaments. «Le pharmacien a investi, a recruté du personnel, a acheté du matériel, et il doit dans ce prolongement garder une certaine rentabilité, hélas impossible à atteindre avec ce problème de la non-disponibilité du médicament qui constitue, ainsi, une grande menace pour la continuité des activités du pharmacien», conclut-il.
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Par Kadiri Mohamed
L’USMBA, qui a connu au cours de la semaine passée un changement à la tête de la SSPA, avec la désignation de Belamri Abdelkader au poste de DG après que Mustapha Arbaoui eut décidé de se retirer, est engagée dans une course contre la montre face à de grands chantiers. Ainsi, outre l’amélioration des conditions d’accès au stade aux supporters avec l’ouverture de 11 portes décidée lors de la réunion tenue le 13 août 2018 au siège de la wilaya, un autre conclave s’est tenu mercredi passé. En l’occurrence, cinq portes sont réservées aux supporters des gradins et cinq autres pour ceux des tribunes. La onzième porte est dévolue aux visiteurs. Quant aux détenteurs des cartes d’abonnement, ils accèderont par la porte numéro 16. A ce propos, il convient de noter que l’opération vente des cartes d’abonnement se poursuit dans les douze points réservés à cet effet suite, il faut le dire, aux répercussions négatives de la désorganisation enregistrée lors du match international amical USMBA-TP Mazembe. Par ailleurs, ce qui a polarisé ces jours-ci l’attention des dirigeants, c’est le volet des jeunes catégories, qui a vu la nouvelle direction décider en urgence d’entamer des aménagements de construction d’aires de jeu au sein des alentours nord-sud et intérieurs du périmètre de l’OPOW, afin de permettre aux différentes catégories du club de s’entraîner régulièrement, étant donné que jusque-là, l’USMBA éprouvait un sérieux problème de disponibilité d’infrastructures au sein de la ville qui ne possède que deux stades à forte utilisation, celui du 24-Février 1956 et le stade communal des Trois Frères Amarouch. D’autres préoccupations d’ordre matériel et de moyens pédagogiques en général furent soulevées par les éducateurs en place, lesquelles, nous a-t-on assuré, ont connu un début de prise en charge. Pour sa part, Hadj Hasnaoui Okacha a décidé de confier la gestion de toutes les catégories à un chevronné dans ce domaine, en l’occurrence Zitouni Mohamed, qui se réunira prochainement avec les dirigeants pour mettre à exécution les voies et moyens à mettre en place pour cet important registre que demeure la formation. Il faut souligner que Zitouni Mohamed a plus de 50 ans d’expérience et considère que « la région de Sidi Bel-Abbès est un vivier intarissable, à l’image de ceux de Skikda et Maghnia », a-t-il souligné lors de ce fructueux débat. Aussi, il faut rappeler que l’effectif senior actuel renferme seize joueurs du cru. Donc, le chantier « formation des jeunes » fait partie intégrante du projet sportif entamé par Hadj Hasnaoui Okacha et c’est tant mieux pour les jeunes de la ville et de la région.The post USM Bel-Abbès: Mettre le paquet sur les jeunes catégories appeared first on .
Par Moncef Wafi
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Ahmed Ouyahia a décidé de radier « définitivement » des rangs du parti,le membre du Conseil de la nation, élu à Tipaza, Boudjouher Malik pour «s on implication dans une affaire de corruption », a annoncé, jeudi dernier, le RND sur sa page Facebook. Selon sa décision n° 226 / 2018, datée du 15 août 2018, concernant cette affaire, le SG du RND se référant aux dispositions des statuts du parti adoptés lors de son 5ème Congrès, tenu les 5, 6 et 7 mai 2016, particulièrement l’article 14, ainsi qu’au règlement intérieur adopté par son Conseil national, notamment les articles 114 et 123, et l’implication de Boudjouher Malik, membre du Conseil de la nation, militant au sein du parti dans la wilaya de Tipaza, dans une affaire de corruption portant atteinte à la réputation du RND, de ses militants et élus, il a été décidé de sa radiation définitive. Le président du groupe parlementaire du RND au Sénat est chargé d’informer la présidence du Conseil de la nation de cette décision, rapporte la même source. La deuxième Chambre aurait, en outre, lancé une procédure de levée de l’immunité parlementaire du sénateur. Pour rappel, l’immunité parlementaire, en droit algérien, est régie par les articles 109 à 111 de la Constitution de 2008. Elle est accordée aux députés et aux membres du Conseil de la nation pendant la durée de leur mandat.Les députés et sénateurs ne peuvent faire l’objet de poursuites, d’arrestation, ou, en général, de toute action civile ou pénale ou de pression, en raison des opinions qu’ils ont exprimées, des propos qu’ils ont tenus ou des votes qu’ils ont émis dans l’exercice de leur mandat.
L’article 110 étend cette protection au-delà et en dehors de l’enceinte parlementaire. Les poursuites ne peuvent être engagées contre un député ou un membre du Conseil de la nation pour un crime ou un délit, que sur renonciation expressément de l’intéressé ou sur autorisation, selon le cas, de l’Assemblée populaire nationale ou du Conseil de la nation, qui décide, à la majorité de ses membres, la levée de son immunité. Une exception est toutefois offerte par l’article 111, dans les cas de crime ou de délit flagrant, où il peut être procédé à l’arrestation du député ou du sénateur.
Le bureau de l’APN ou du Sénat, selon le cas, en est immédiatement informé. Pourtant, et dans le deuxième alinéa de cet article : « Il peut être demandé par le bureau saisi, la suspension des poursuites et la mise en liberté du député ou du membre du Conseil de la nation, il sera alors procédé conformément aux dispositions de l’article 110 ci-dessus.». Le SG du RND, en même temps, Premier ministre, n’a pas trop tardé à prendre une décision après l’arrestation du sénateur, quelques heures auparavant.
Dépêchée spécialement sur place, une unité de la Sûreté nationale d’Alger a arrêté, mercredi dernier, le sénateur de la wilaya de Tipaza, pris en flagrant délit de corruption. Selon des sources concordantes, le suspect venait tout juste de percevoir la somme de 500 millions de centimes de la part d’un investisseur-promoteur, ayant des projets dans cette wilaya limitrophe de la capitale. A noter par ailleurs que Boudjouher Malik a déjà occupé le poste de président de l’APC d’une des communes de la wilaya de Tipasa.
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Au championnat d’Afrique, le Sept algérien évoluera dans la poule A en compagnie de la Tunisie, de l’Angola, de la Zambie et du vainqueur de l’IHF Trophy 2018.
L’entraîneur de la sélection algérienne de handball des moins de 21 ans (U21), Djalel-Eddine Herous, a assuré que son équipe «sera prête» pour disputer le championnat d’Afrique des nations de la catégorie, prévu du 7 au 14 septembre à Marrakech (Maroc). «Après le début tardif de la préparation, nous avons axé notre programme lors de ce premier regroupement sur l’aspect physique en augmentant le volume de travail et les joueurs ont bien réagi à cette charge d’entraînement», a déclaré Herous en marge du stage qui se termine aujourd’hui au Centre de regroupement et de préparation des jeunes talents à Souïdania (Alger). «L’équipe est composée majoritairement de joueurs de la sélection U19 qui avait participé au championnat d’Afrique et au Mondial de la catégorie, en plus de quelques éléments qui se sont distingués dans le Championnat national. Nous avons un groupe de joueurs talentueux et je suis confiant qu’ils peuvent faire un bon parcours au Maroc, malgré le début tardif de la préparation», a ajouté le sélectionneur national, récemment nommé à la tête des U21. Pour la suite de la préparation, Herous a indiqué que l’équipe entamera un deuxième stage après la fête de l’Aïd Al-Adha. «Le deuxième regroupement sera axé sur les aspects technico-tactiques avec cinq matchs amicaux au programme», a-t-il fait savoir. Au championnat d’Afrique, le Sept algérien évoluera dans la poule A en compagnie de la Tunisie, de l’Angola, de la Zambie et du vainqueur de l’IHF Trophy 2018, alors que la poule B est composée de l’Egypte, du Maroc (pays organisateur), de la RD Congo, de la Guinée et de la Sierra Leone. La participation de la sélection nationale U21 à ce rendez-vous continental a été décidée à la dernière minute suite à l’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports. La Fédération algérienne de la discipline (FAHB), présidée par Habib Labane, avait, dans un premier temps, annulé la participation des U21 à cause de problèmes financiers.
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L’attaquant algérien, Islam Slimani, a été officiellement présenté jeudi par son nouveau club, Fenerbahçe (Turquie) avec qui il portera le numéro 31. «Je suis là pour réussir et pour marquer le plus de buts possibles», a déclaré le meilleur buteur des Verts en activité. Prêté un an par Leicester City (Angleterre), sans option d’achat, Slimani (30 ans) devrait débuter sous ses nouvelles couleurs aujourd’hui face à Yeni Malatyaspor pour le compte de la 2e journée de compétition. Fenerbahçe, vice-champion de Turquie, avait bien entamé la nouvelle saison 2018-2019 en s’imposant lors de la 1re journée face à Bursaspor (2-1), mais s’est fait éliminer en Ligue des Champions par le Benfica Lisbonne (1-1 au retour, défaite 1-0 à l’aller).
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L’entraîneur du FC Porto, Sergio Conceiçao, serait contre l’idée de vendre l’international algérien Yacine Brahimi, selon Sapodesporto. Convoité par plusieurs clubs européens notamment l’AS Monaco, vice-champion de France, Conceiçao a expliqué à la direction du club portugais que Brahimi était l’ «un de ses meilleurs joueurs» et qu’il est «important de le garder pour atteindre les objectifs de l’équipe». Le milieu offensif du FC Porto, déjà buteur en deux matchs cette saison, sera en fin de contrat dans un an. Brahimi était convoité aussi cet été par les Anglais de West Ham qui auraient proposé 30 millions d’euros, avant de décliner la proposition, promettant même à son entraîneur qu’il allait continuer son aventure avec les «Dragons», tenants du titre, sauf en cas d’offre intéressante.
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Par Mohamed BENHAMLA
Une empoignade entre deux antagonistes aux objectifs diamétralement opposés.
Au programme de la deuxième journée du championnat de Ligue 1, un seul match est au programme d’aujourd’hui, mettant aux prises le Paradou AC au CR Belouizdad, à partir de 21h au stade Omar-Hamadi de Bologhine.
Une empoignade entre deux antagonistes aux objectifs diamétralement opposés.
L’équipe du Paradou veut confirmer sa bonne performance lors de la première journée, en allant accrocher le MC Alger (1-1), alors que les Belouizdadis avaient déclaré forfait, causant une défaite sur tapis vert (3-0) face à l’AS Aïn M’lila et une défalcation de trois points. Ces données font, ainsi, que le derby de ce soir, qui devrait drainer la grande foule, serra passionnant et ouvert à tous les pronostics.
Pour les Belouizdadis, la mission ne sera pas une sinécure, au vu surtout de tous les évènements qui ont secoué le club. Le coach Chérif El Ouezzani a tenté, malgré tout cela, de remonter le moral de ses joueurs et surtout les responsabiliser quant à l’importance capitale des trois points. «Mes joueurs sont bien conscients de ce qui les attend. Nous traversons une mauvaise passe et il faudra, donc, s’en sortir au plus vite. Cela ne peut se faire sans une victoire face au PAC», a déclaré CEO. Malgré tout ce qui se passe, le coach ainsi que ses joueurs entendent relever le défi et dépasser tous les obstacles, surtout après avoir eu le soutien total de la part de leurs supporters, ainsi que des personnes proches du club. Ayant supervisé son prochain adversaire face au MCA (1-1), le premier responsable technique du Chabab a pris toutes ses dispositions, en prévoyant la mise en place d’un système de jeu adéquat permettant, à la fois, de prendre le meilleur sur les Pacistes, mais aussi économiser l’énergie, sachant que l’équipe belouizdadie accuse un grand retard sur ce volet. En face, les joueurs du PAC, revigorés par leur prestation contre le MCA, se présentent avec un moral gonflé à bloc.
Selon le coach, Francisco Chalo, ses protégés ne doivent pas mettre en tête la situation dans laquelle se trouve leur adversaire, puisque seule la réalité compte. «Le CRB est, certes, dans une situation peu confortable, mais ne veut pas dire grand-chose. J’ai dit à mes joueurs qu’il faudra se donner à fond sur le terrain, en se méfiant toujours de la bête blessée qui peut se relever et faire mal», a lancé le coach portugais.
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Par Saïd MEKKI
Dans les deux camps, l’on ne parle que des trois points, et c’est ce qui fait que le match s’annonce des plus disputés et surtout déterminant pour la suite du parcours dans cette prestigieuse compétition continentale.
Le MC Alger évoluera aujourd’hui chez l’équipe marocaine du Difaâ El Jadida, à partir de 19h, dans un match très compliqué comptant pour la 5ème journée de la Ligue des champions d’Afrique.
Ce soir, l’objectif commun des deux antagonistes sera de gagner pour garder intactes des chances de qualification pour les quarts de finale de cette prestigieuse compétition continentale.
Les Congolais du TP Mazembe, comptent cinq points d’avance sur le MC Alger (2e, 5 points) et six sur l’ES Sétif (3e, 4 points).
Les Marocains du Difaâ Hassani El-Jadidi ferment la marche avec 2 unités.
En d’autres termes, le TPM, solide leader du groupe avec 10 points, a déjà composté son billet pour les quarts de finale à l’issue du match nul décroché face au MC Alger (1-1) le 28 juillet dernier au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Suite aux deux derniers faux pas du MC Alger face à ce même TP Mazembe, l’équipe algérienne doit gagner la rencontre de ce soir pour rester en course au deuxième et dernier ticket qualificatif aux quarts de finales, et les trois équipes restantes y sont toujours en course. Ainsi, le Vieux club de la capitale, auteur d’un seul point lors des deux dernières journées de Ligue des champions, est appelé à relever la tête pour s’approcher des quarts de finale en attendant l’éventuelle «finale» face à l’ES Sétif lors de la 6e et dernière journée. Pour le coach du MCA qui pourrait compter sur l’ensemble de ses joueurs, y compris Hachoud qui souffrait des adducteurs, estime qu’«on a déjà une idée sur nos adversaires. «On connaît leur système et leur jeu avec ses points forts et ses points faibles. On joue toujours pour gagner et ce sera le cas cette fois-ci face au Difaâ», a précisé le coach des Vert et Rouge. Son joueur, Arous, annonce quant à lui que «pour mes débuts en Ligue des champions, je veux les trois points contre Difaâ El Djadida». Ce qui montre l’ambiance et surtout l’ambition des joueurs du MCA, qui savent qu’ils n’ont aucun droit à l’erreur et que seule une victoire leur permet de garder leurs chances pour une éventuelle qualification aux quarts de finale. C’est, d’ailleurs, également le cas du DHJ. Et son coach, comme celui des Vert et Rouge, assure qu’il «connaît les joueurs du MCA et qu’il ferait tout pour gagner ce premier match».
C’est dire que dans les deux camps, seule la victoire compte et c’est ce qui fait que le match s’annonce des plus disputés et surtout déterminant pour la suite du parcours de l’une comme de l’autre dans cette prestigieuse compétition continentale. Et comme l’a si bien précisé le coach du Difaâ, Talib, «la qualification se jouera lors de la dernière journée…». Mais pour garder ses chances de qualification, il va falloir d’abord gagner ce soir.
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Les inondations dans l’Etat indien du Kerala ont fait 164 morts, selon un nouveau bilan annoncé vendredi 17 août. Le chef du gouvernement local, Pinarayi Vijayan, a mis en garde contre de nouvelles pluies torrentielles. Un bilan précédent, jeudi, faisait état de 106 morts.
Très prisé des touristes, le Kerala, situé dans le sud-ouest de l’Inde, subit chaque année des pluies abondantes au moment de la mousson – de juin à septembre. Mais les dommages causés par ces précipitations, particulièrement fortes cette fois-ci, sont d’ores et déjà les plus importants enregistrés en près d’un siècle.
« 1 331 camps ont été ouverts dans l’Etat et 147 000 personnes y ont été accueillies jusqu’à ce soir », avait précisé un responsable local de la gestion des catastrophes. Le Kerala est désormais confronté à une crise « extrêmement grave », a averti le chef du gouvernement local.
Plus de cinq cents soldats supplémentaires ont été déployés pour participer aux opérations de secours et d’autres renforts sont attendus dans les prochains jours. « Tous les districts sont en alerte rouge, car on attend davantage de pluie pendant les prochaines vingt-quatre heures », a expliqué le centre de gestion des catastrophes du Kerala.
Les liaisons ferroviaires et aériennes ont été suspendues dans cet Etat, où des dizaines de villages et des milliers de maisons ont été envahis par les eaux. Des hélicoptères évacuent des personnes réfugiées sur des toits, tandis que la télévision a montré des voitures et du bétail emportés par les eaux.
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