TRIPOLI – La mission de l’ONU en Libye (Manul) a annoncé mardi la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les groupes armés impliqués dans les combats près de la capitale libyenne Tripoli qui ont fait au moins 50 morts depuis le 27 août.
Sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU en Libye Ghassan Salamé, « un accord de cessez-le-feu a été conclu et signé aujourd’hui pour mettre fin à toutes les hostilités, protéger les civils et sauvegarder les biens publics et privés ».
Après une nouvelle journée de violents affrontements au sud de la capitale, les combats marquaient une pause en début de soirée.
La semaine dernière, un accord de cessez-le-feu annoncé par des dignitaires des villes de l’ouest du pays n’avait été respecté que quelques heures.
La Manul a précisé sur son compte Twitter que l’accord prévoit également la réouverture du seul aéroport en service à Tripoli, fermé depuis le 31 août en raison des violences.
Elle a précisé toutefois que « la réunion d’aujourd’hui ne visait pas à résoudre tous les problèmes de sécurité de la capitale libyenne » et que le but était de « se mettre d’accord sur un cadre plus large pour aborder ces problèmes ».
Ont pris part à ces pourparlers fermés à la presse, « des officiers militaires et les chefs des différents groupes armés présents dans et autour de la capitale », ainsi que le ministre de l’Intérieur et d’autres représentants du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, selon la Manul.
L’ONU n’a pas précisé le lieu de la réunion. Mais selon des sources proches des pourparlers, elle s’est tenue dans la ville de Zawiya, à moins de 50 kilomètres à l’ouest de la capitale.
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TANGER – Les autorités marocaines poursuivent les opérations de déplacement forcés de migrants vers le sud du pays, alors que des ONG dénoncent la brutalité employée notamment contre des femmes et des mineurs, arrêtés et refoulées bien que la loi l’interdise.
Ces derniers jours, des centaines de policiers appuyés par des forces spéciales et trois hélicoptères ont effectué plusieurs interventions musclées à Tanger dans les quartiers populaires de Boukhalef et de Mesnanatan, faisant plusieurs blessés, selon les témoignages de migrants et de riverains, rapportés par des médias locaux.
Les migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont été chassés violemment de leur logement en vue de les embarquer dans des bus pour les déporter vers le sud du pays, ont ajouté les mêmes sources.
« C’était très violent, ils ont pris des pierres, des bâtons (…). Ils sont entrés dans les maisons, nous ont pris notre argent et nos bijoux, nous ont embarqué mais moi ils n’ont pas pu me prendre », a raconté Wilfried, réfugié dans un campement à Tanger.
Ce jeune Camerounais marche difficilement à l’aide d’une béquille depuis qu’il a fui en sautant par dessus un mur. Il assure avoir déjà été refoulé l’an dernier avant de revenir dans l’espoir de rallier les côtes espagnoles.
Le Conseil national des droits de l’Homme a assuré que « les opérations de déplacements sont menées dans un cadre légal », a soutenu son président Driss El Yazami, précisant que « le CNDH veillait à la protection des personnes vulnérables ».
Quelques dizaines de migrants ont tenté de manifester dimanche devant la préfecture de Tanger pour dénoncer la situation, mais ils ont été bloqués par la police.
« Les migrants sont à bout de souffle, trop, c’est trop », s’est indignée Aissatou Barry, une ressortissante ivoirienne qui milite au sein de l’association « Les Ponts Solidaires » évoquant les cas de ceux qui disparaissent en mer en tentant la traversée de la Méditerranée.
La section de Nador (nord-est) de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), qui suit de près les déplacements forcés, a dénoncé, pour sa part, « la brutalité employée contre les femmes, certaines enceintes, et les mineurs arrêtés et refoulés bien que la loi marocaine l’interdise ».
L’AMDH avait adressé en août dernier une lettre aux autorités pour les interpeller sur « l’usage excessif de la force et de la violence lors des campagnes systématiques menées en totale contradiction avec les obligations internationales du Maroc ».
« La situation devient inquiétante, il y a eu des morts et des blessés avec des traumatismes, certains sont devenus fous à cause de ce que nous vivons, nous voulons que tout cela s’arrête », a tenu à signaler une ressortissante Camerounaise se disant choquée par la brutalité de la police marocaine à l’égard des migrants africains.
« On nous chasse comme des bêtes sauvages », a affirmé également Bamandou Kalli, un Guinéen de 18 ans, qui selon la presse marocaine, avait choisi de se terrer dans une forêt près de Tanger, à l’instar des dizaines de migrants fuyant les déplacements forcés menés par les autorités marocaines dans le nord du pays.
Deux Maliens, dont un adolescent de 16 ans, ont trouvé la mort début août lors de l’un de ces transferts.
Les deux Maliens avaient été interpellés à Tanger, où ils se trouvaient avec des centaines de migrants, a déclaré Saïd Tbel, un responsable de l’Association marocaine de droits de l’Homme.
Les deux Maliens ont trouvé la mort lors d’un de ces déplacements forcés en bus à l’entrée de la ville de Kenitra, à 200 kilomètres au sud de Tanger, a-t-il mentionné.
Mimoune Traoré, âgé de16 ans, a été enterré le 31 août en présence de son frère et de membres de l’ADMH au cimetière de Kenitra.
Le corps de la deuxième victime, dont l’identité n’a pas été précisée, se trouve encore à la morgue de Kenitra, selon la même source.
Les autorités locales ont évoqué un « accident », indiquant sans autre détail qu’une enquête avait été ouverte pour en déterminer les causes.
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CONSTANTINE – La production des légumes secs réalisée dans la wilaya de Constantine, au titre de la campagne agricole 2017-2018, a été marquée par une hausse de 61% par rapport à la saison dernière, a indiqué mercredi, à l’APS le directeur des services agricoles (DSA) Yacine Ghederi.
Pas moins de 114.000 quintaux de légumes secs ont été produits au cours de l’actuelle campagne de récolte, a précisé le même responsable, rappelant que l’année précédente, la wilaya de Constantine a réalisé une production de l’ordre de 44.450 quintaux.
Qualifiant la production de ‘’saut qualitatif’’, M. Ghederi a détaillé que près de 44.315 quintaux parmi la production globale représentent les lentilles, suivis de fèves sèches avec une récole de 31.235 quintaux alors que les féveroles se sont classées à la troisième place avec 19.395 quintaux suivies des pois chiches avec une production estimée à 15.905 quintaux et les pois secs avec 2.935 quintaux.
Le respect de l’itinéraire technique, la disponibilité des engrais et semences en quantités suffisantes ainsi que l’organisation régulière de programmes de formation et de vulgarisation à destination des fellahs de cette filière, sont les facteurs essentiels qui ont favorisé cette augmentation, a affirmé le même responsable.
Le rendement moyen de cette production a également enregistré une hausse passant de 10 quintaux/hectare la saison dernière à 18 quintaux/hectare recensés cette année, a ajouté la même source, soulignant que cette production a connu une évolution favorisée également « par la bonne pluviométrie qui a atteint 500 mm ».
La campagne agricole en cours a ciblé une superficie globale de 6.340 hectares répartis sur plusieurs communes de la wilaya qui a connu une hausse pour cette année de 1 930 hectares supplémentaires, a fait savoir M. Ghediri qui a indiqué que pas moins de 2.450 hectares parmi la surface globale ont été consacrés aux lentilles, 1.430 aux fèves sèches, 1.370 hectares aux pois chiches, 930 hectares aux féveroles et 160 hectares aux pois secs.
Les localités situées dans la zone Nord-Ouest du chef-lieu de wilaya sont les plus productives des légumes secs dont la plus grande quantité récoltée a été recensée dans la commune d’Ibn Ziad qui a enregistré 25.290 quintaux sur la récole globale, suivie de celle Zighoud Youcef dont sa récolte a atteint 21.855 quintaux, a conclu la même source.
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BATNA – Une opération de réalisation d’une clôture autour du site archéologique Diana Veteranorum dans la commune de Zana El Beidha, à près de 50 km au Nord-ouest de la ville de Batna, sera lancée ‘‘dans les prochains jours’’ sous l’égide de l’office national de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC), a indiqué mercredi, le directeur de la culture, Omar Kebour.
L’entreprise chargée des travaux a été désignée et se trouve sur site pour engager les travaux qui dureront ‘‘environ trois mois au maximum’’, a ajouté la même source qui a inscrit l’opération dans le cadre du plan d’urgence de protection des sites archéologiques des wilayas de Tipaza, Annaba et M’sila au côté du site de Timgad (Batna) dont les travaux touchent à leur fin.
Diana Veteranorum a été ajouté au plan inscrit en 2008 suite aux multiples correspondances adressées par la direction locale de la culture au ministère de la Culture sur l’impérative intervention pour stopper la dégradation des ruines de ce site historique, selon M. Kebour.
L’opération permettra de préserver notamment de l’expansion urbaine ces vestiges romains situés à proximité de l’agglomération urbaine secondaire Zana Ouled Sebaâ sur le chemin de wilaya CW-153 reliant la RN-75 à la commune d’Oued El Ma, a ajouté le même cadre.
Diana, une cité romaine du IIème siècle
Diana Veteranorum est une cité romaine construite au IIème siècle par la troisième légion Auguste sur les plaines des royaumes numides dans le cadre de l’expansion de la colonisation romaine, selon le service du patrimoine archéologique de la direction de la culture.
Passée sous le contrôle successif des Vandales et des Byzantins, la cité qui serait en grande partie ensevelie sous terre a été classée en 1900 patrimoine national.
Cette décision a été reconduite par le bulletin officiel n 7 du 23 janvier 1968. Les principaux vestiges visibles de la cité sont deux arcs de triomphes, le temple, le forum, des bains et une forteresse byzantine.
Ce site archéologique où les fouilles avaient débuté sous l’occupation en 1850 occupe une aire de 76,5 hectares, selon la même source qui note que la délimitation de la zone archéologique a été déjà réalisée ainsi que l’étude de préservation et de valorisation du site classé zone non-urbanisable par le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisation de la commune de Zana El Beidha, est-il indiqué.
Diana Veteranorum qui doit son nom à la divinité romaine de la chasse était à l’origine une bourgade pour les militaires vétérans romains, selon Madjid Belkaresse, représentant local de l’OGEBC et responsable du musée et site de Timgad ainsi que de l’opération de clôture qui estime que les restes de poteries, les mosaïques trouvées et les vestiges d’édifice montrent que la cité avait connu par la suite une grande évolution.
Selon ce même spécialiste, beaucoup d’archéologues pensent que la mise à jour de tous les vestiges encore enfouis de Diana Veteranorum considérée comme ‘‘la cité sœur de Timgad’’ ‘‘fera même oublier à tous la cité archéologique de Timgad’’.
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ALGER – Quatre vingt-six (86) personnes sont décédées par noyade en mer durant la période du 1 juin au 31 août 2018, dont 48 au niveau de plages interdites à la baignade, selon un bilan diffusé mercredi par la Protection civile.
Trente-huit (38) décès par noyade ont eu lieu dans des plages autorisées à la baignade, parmi lesquels 13 ont été enregistrés en dehors des horaires de surveillance, précise-t-on de même source.
Le bilan relève également que 48.381 personnes ont été sauvées de la noyade dont 19.233 ont été traitées sur place au niveau des postes de secours des plages pour différents type de blessures et 4.207 blessés ont été évacués vers les structures sanitaires.
Quatre (4) personnes heurtées par les engins nautiques ont succombé à leurs blessures dont une à Mostaganem, une à Tipaza, une à Alger et une à Tizi Ouzou, ajoute la même source qui relève que Treize (13) autres personnes ont été blessées par ces engins.Plus de 72.000 interventions ont été effectuées durant la période considérée, dans le cadre du dispositif de surveillance des plages mis en place par la Protection civile au niveau des 401 plages autorisées à la baignade.
Par ailleurs, environ 105 millions d’estivants ont afflué sur les plages d’Algérie depuis le début de la saison estivale. La wilaya d’Oran a enregistré la plus grande fréquentation avec 18 millions d’estivants, suivie de Boumerdès avec14 millions, d’Ain Témouchent avec 12 millions et enfin Mostaganem avec 11 millions d’estivants.
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ALGER – L’USM Alger, large vainqueur du CA Bordj Bou Arreridj 3-1, mi-temps (2-1) mardi soir au stade Omar Hamadi en match de mise à jour du calendrier du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, a pris la tête du classement.
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Bouderbal (8), Meftah (32), Ibara (52) pour l’USM Alger. Meftahi (10) pour le CA Bordj Bou Arreridj.
A la faveur de ce succès, le troisième en quatre matchs, l’USM Alger est leader avec 9 points avec une longueur d’avance sur le duo AS Ain M’lila – MO Bejaia (8 points).
Dans l’autre match de mise à jour de la 3e journée, l’ES Sétif a été accrochée à domicile par Paradou AC 1-1, mi-temps (0-0. Les buts du match ont été marqués par Naidji (60) pour Paradou et Bouguelmouna (89 SP) pour l’ESS.
Avec ce nul, l’ES Sétif rejoint la JS Saoura à la quatrième place avec 7 points, alors que Paradou partage la sixième position avec la JS Kabylie (6points).
Un peu plus tôt dans la Journée, le CR Belouizdad et le MC Alger avaient fait match nul (0-0) en match disputé au stade 20 Août (Alger).
Ces trois matches avaient été reportés en raison de la participation aux compétitions africaines de l’ESS et du MCA (Ligue des champions) et de l’USM Alger (coupe de la Confédération).
Résultats:
CR Belouizdad – MC Alger 0-0
USM Alger – CABB Arreridj 3-1
ES Sétif – Paradou AC 1-1
Déjà joués:
Olympique Médéa – AS Aïn M’lila 0-0
DRB Tadjenanet – NA Husseïn-Dey 1-2
JS Kabylie – USM Bel-Abbès 3-1
MC Oran – MO Béjaïa 0-0
CS Constantine – JS Saoura 1-0
Classement Pts J
1. USM Alger 9 4
2. AS Aïn-M’lila 8 4
–. MO Béjaïa 8 4
4. JS Saoura 7 4
– ES Sétif 7 4
6. JS Kabylie 6 4
– . Paradou AC 6 4
8. CS Constantine 5 4
–. NA Husseïn-Dey 5 4
–. MC Alger 5 4
11. O. Médéa 4 4
12. USM Bel-Abbès 3 4
13. CABB Arreridj 3 4
14. MC Oran 2 4
–. CR Belouizdad 2 4
16. DRB Tadjenanet 0 4
NDLR: Ce classement prend en considération la victoire de l’ASAM devant le CRB sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.
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PORT LOUIS – Les sélections nationales de tennis de table (messieurs et dames) jouent ce mercredi, les matchs de classement pour la 3e place au Championnat d’Afrique de tennis de table qui se déroule à Port Louis à Maurice du 3 au 9 septembre et qualificatif à la Coupe du monde par équipes, attendue en novembre 2019 à Tokyo, rapporte le site de la fédération internationale (ITTF).
Chez les dames, l’équipe algérienne composée de Sannah Lagsir, Lynda Loghraibi et Katia Kessaci, affronte l’Afrique du Sud après son élimination en demi-finales mardi. L’Algérie avait perdu face à l’Egypte et les Sud-Africaines ont été écartées par les Nigérianes sur le même score 3-0.
A l’exception de Sannah Lagsir qui a tenu tête à l’Egyptienne Farah Abdel-Aziz 3-2 (11-8, 13/15, 12-10, 6-11, 7-11), ses coéquipières Loghraibi et Kessaci n’ont pas pu résister devant Dina Meshref 3-0 (4-11, 7-11, 4-11) et Helmy Yousra 3-0 (12-14, 1-11, 8-11).
La 5e place du concours se joue entre Maurice et l’Angola, alors que 7e reviendra au RD Congo ou Madagascar qui s’affronte, aussi mercredi.
La finale du concours opposera le Nigeria à l’Egypte.
Au premier tour, l’Algérie avec (7 points), avait terminé la compétition dans le groupe B, derrière le Nigeria (8 pts), contre lequel, les Algériennes ont enregistré leur seule défaite (3-0). Par contre, l’équipe avait battu, respectivement, les Seychelles, Madagascar et le RD Congo (3-0).
Les neuf pays présents pour le tournoi des Dames ont été répartis en deux groupes: un de cinq et l’autre quatre, et les deux premiers de chaque groupe se qualifient directement aux demi-finales.
De son côté, l’équipe algérienne messieurs va disputer le match de classement pour la 3e place contre le Togo, mercredi en fin d’après midi, après son élimination par le Nigeria 3-0, en demi-finale jouée mardi.
Composée de Samy Khrouf, Larbi Bouriah et Mohamed Lazazi, l’équipe algérienne a perdu ses trois matchs.
Khrouf a perdu face à Bode Abiodun 3-1 (11-13, 11-3, 8-11, 5-11), Bouriah devant Quadri Aruna 3-0 (8-11, 6-11, 5-11) et Lazazi face à Segun Toriola 3-0 (9-11, 5-11, 11-13). Dans l’autre demi-finale, l’Egypte a éliminé le Togo (3-0) et affronte le Nigeria en finale.
En quarts de finale, l’Algérie avait éliminée l’Afrique du Sud (3-0), alors que le Nigeria et l’Egypte avaient été exemptés des quarts.
Tirée dans le groupe C, lors du premier tour, l’équipe algérienne avait terminé avec un sans faute et une 1re place avec 6 points devant le Togo. Elle avait battu successivement l’Angola 3-1 (3-1,3-2,0-3, 3-0), la Côte d’Ivoire 3-1 (3-2,3-2,2-3,3-2), et le Togo 3-0 (3-1,3-2,3-0).
Le 2e groupe a été dominé par l’Egypte (6 pts) devant l’Afrique du Sud (5 pts), tandis que le Nigeria a terminé en 1re position du groupe A, totalisant 4 pts, devançant Maurice (3 pts) et la RD Congo (2 pts). Les deux premiers des trois groupes s’étaient qualifiés aux quarts de finale.
Le Championnat d’Afrique de tennis de table se poursuit, mercredi avec les finales par équipes et les matchs de classement, ainsi que le coup d’envoi du tournoi mixte.
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NEW YORK – L’Algérie a été élue mardi à New York vice-présidente de la conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un traité international relatif à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine.
L’Algérie représentera le groupe des Etats d’Afrique au bureau de la conférence qui aura pour mission de préparer un instrument international juridiquement contraignant portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des limites des juridictions nationales.
L’élection s’est déroulée lors de la première session de fond de la conférence qui a débuté aujourd’hui à New York et dont les travaux se poursuivront jusqu’au 17 septembre.
La conférence prévoit quatre sessions de fond pour négocier ce traité international. Les deuxième et troisième sont prévues en 2019, et la quatrième au premier semestre de 2020.
Les négociations sur ce nouvel instrument juridique ont été décidées par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015, et les trois précédentes sessions du comité préparatoire, chargé de dégager le projet du traité.
Intervenant au nom du groupe africain lors de l’ouverture de la session, l’Algérie a affiché son optimisme quant à l’aboutissement des négociations.
« Nous avons réussi à surmonter toutes les difficultés après des moments de doute et d’incertitude tout au long du processus « , a indiqué l’Algérie, soulignant que les quatre sessions de discussions offriront l’occasion aux Etats membres d’aplanir les divergences qui persistent sur ce dossier.
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MASCARA – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a procédé mercredi à partir du CEM « Derdara » dans la commune de Ghriss (wilaya de Mascara) au lancement solennelle de la nouvelle année scolaire 2018-2019, placée sous le slogan « Faire du vivre ensemble en paix un acquis et un principe éducatif ».
Dans l’intervention prononcée à cette occasion, la ministre a évoqué les challenges que doit relever son secteur. « Le premier défi concerne la qualité de l’école algérienne qui est tributaire de la qualité de l’encadrement devant contribuer à la lutte contre l’échec scolaire », a-t-elle estimé.
« Ce défi repose sur une ouverture sur les progrès enregistrés en matière d’ouverture pédagogique et ce, par le biais d’une formation continue, d’une mise à niveau des connaissances et de l’amour de la profession », a souligné la ministre.
Mme Benghebrit a rappelé que les efforts déployés par l’Etat au profit du secteur de l’éducation n’ont jamais cessé, en consacrant d’importants budgets et de grands investissements. « Ce soutien a été toujours constant même en cette conjoncture économique difficile que connaît le pays », a-t-elle rappelé dans ce contexte.
La ministre a également souligné que l’enseignement de l’histoire politique, sociale et culturelle du pays a été l’une des priorités du secteur de l’éducation.
Concernant le choix du slogan de cette nouvelle année scolaire, elle a expliqué que « l’objectif est de jeter les assises d’une société éprise de paix et de démocratie, ouverte sur le monde, sur le progrès et la modernité ».
La rentrée scolaire concerne, cette année, plus de 9 millions d’élèves au niveau national, répartis sur 27.351 établissements des trois paliers scolaires. Les effectifs du palier primaire occupent le plus important taux avec 48,8%. Les élèves sont encadrés par 749.232 fonctionnaires dont 89,9 % de l’encadrement pédagogique et 10,1 % administratifs, selon le ministère du secteur.
Le programme de la visite de la ministre dans la wilaya de Mascara prévoit l’inspection de plusieurs établissements éducatifs et une cérémonie de signature d’un accord de coopération entre les directions de l’éducation, des moudjahidine, de la santé et celle de l’environnement.
En outre, la ministre présidera, à la polyclinique de la cité 400 logements à Mascara, une rencontre sur la santé scolaire, avec la participation des cadres des secteurs de la santé et de l’éducation et des représentants des associations des parents d’élèves.
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Le 5 septembre 1960 s’ouvre à Paris, devant le tribunal des forces armées, le procès du « réseau Jeanson ». Il s’agit de 6 Algériens et de 17 Français de métropole qui ont soutenu dans les deux dernières années le FLN (parti indépendantiste algérien). Le réseau Jeanson correspond à l’organisation de quelques français anticolonialistes, nommés « les justes » ou « les porteurs de valises ». Le réseau a été crée par Francis Jeanson.
La mission de ce réseau est de collecter et transporter des fonds pour le compte du FLN, ainsi que d’héberger et de convoyer ses membres. Les taches sont réparties comme suit : Francis Jeanson gère l’hébergement, Hélène Cuenat (jeune enseignante en lettres et numéro deux du réseau) et le professeur de philosophie Etienne Bolo organisent les déplacements et le journaliste Jacques Vignes s’occupe du franchissement des frontières. Le militant communiste Henri Curiel, de son côté, se charge des contacts avec son parti et supervise l’envoi vers la Suisse de l’ »ichtirak », l’impôt révolutionnaire récolté auprès des Algériens de France et transporté par des femmes dans des malles, dont le montant atteint les 400 millions de francs par mois. C’est de là qu’on les appelle « les porteurs de valises ».
Au début de l’année 1960, survient une vague d’arrestation qui conduira au procès des « porteurs de valises » le 5 septembre devant le tribunal militaire. Largement inconnus des français, les vingt quatre accusés – six algériens et dix huit métropolitains- sont poursuivis pour « atteinte à la sureté extérieure de l’Etat ». Mais les accusés comptent vingt six avocats, dont Jacques Vergès et Roland Dumas, et l’appui de nombreux intellectuels de gauche à travers le Manifeste des cent vingt et un sur le « droit à l’insoumission ».
Le verdict tombe le 1er octobre 1960 : Dix ans de prison pour quatorze de ses membres, c’est le cas de Jeanson, condamné par contumace, d’Hélène Cuenat, de Jacques Vignes…
Le réseau Curiel poursuivra l’action de Jeanson jusqu’à l’indépendance. Et lorsque celle-ci est proclamée, plusieurs porteurs de valises gagneront l’Algérie, ce sont ceux qu’on nomme « les pieds rouges ».
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Dix hectares de superficies agricoles irriguées à l’aide d’eaux usées ont été détruits et divers matériels d’irrigation saisis, lundi, dans la commune de Hamma Bouziane à Constantine, ont annoncé les services de la wilaya de Constantine.
Cette opération a été diligentée au titre des mesures de prévention et de lutte contre les maladies à transmission hydrique, précise un communiqué de la wilaya.
La superficie détruite englobait diverses productions parmi lesquelles figuraient du persil, des épinards, des navets et du maïs-fourrage, a indiqué le directeur des services agricoles, Yacine Ghediri, lequel a précisé que l’opération avait été entreprise avec la collaboration d’unités de la Gendarmerie nationale.
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ALGER – Les services de Sûreté nationale ont enregistré durant la saison estivale plus de 470 infractions, dont 177 liées à l’atteinte aux personnes, 122 à l’atteinte aux biens et 177 aux mœurs publiques, a annoncé mardi le sous-directeur de l’ordre public, le commissaire divisionnaire Abdelmadjid Saadi.
Il s’agit également de 153 infractions liées à l’exploitation sans autorisation de parkings, 189 à l’exploitation illégale des plages et 286 au commerce informel, a précisé M. Saadi lors d’une conférence de presse, animée à l’occasion de la rentrée scolaire 2018/2019.
Durant la saison estivale, près de 1700 policiers répartis sur 77 postes de police ont été mobilisés pour surveiller 81 plages autorisées à la baignade, outre l’organisation d’actions de sensibilisation sur la sécurité routière et la protection de l’environnement, a fait savoir le même responsable.
La coopération et le partenariat ont été intensifiés avec les instances concernées, notamment les services de la Gendarmerie nationale, à travers plusieurs opérations et campagnes conjointes organisées à grande échelle à travers le territoire nationale pour lutter contre la criminalité et la délinquance, soit 510 opérations qui se sont soldées par l’arrestation de 4766 individus.
Pour sa part, le chef du service de recherche et d’analyse criminelle, le commissaire principal, Chaabane Soualhi, a indiqué que les services de la police judiciaire contribueront au renforcement de la sécurité durant cette rentrée sociale à travers la mobilisation de toutes les unités de police opérationnelles et tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Il s’agira, a-t-il dit, de prévenir contre les délits et crimes, outre le déploiement des éléments de la police judiciaire au niveau des établissements éducatifs pour lutter contre les trafiquants de drogue et de psychotropes, ainsi qu’au niveau des gares routières et autres moyens de transport ainsi que le renforcement des points de contrôle sur les voies principales et secondaires qui desservent les grands centres urbains.
Il est question également de l’installation, au niveau de ces points, de caméras de surveillance pour juguler tout acte criminel ou délit susceptible de porter atteinte à la sécurité des citoyens et de leurs biens.
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Par Madjid BERKANE
Dans cet entretien, Djelloul Hadjimi revient sur le rôle effectif de l’imam, clarifie certaines énigmes et défend bien entendu l’imam.
L’Expression: L’apparition de l’épidémie du choléra a fait dire à certaines parties que même l’imam ne joue pas son rôle comme il se doit quant à la sensibilisation et l’initiation des fidèles au sujet de la pro-preté. «Il ne donne pas l’exemple et appelle rarement à des campagnes de nettoiement.» Qu’avez-vous à dire à ce sujet?
Djelloul Hadjimi: Ces propos sont rancuniers et leurs auteurs sont hostiles aux imams. L’imam joue son rôle comme il se doit et travaille plus que ce qu’il gagne. Le sujet de la propreté est abordé régulièrement durant les prêches du vendredi et les cours dispensés avant les prières. Le rôle de l’imam s’arrête à la sensibilisation et la prédication. Il n’a pas à sortir dans la rue et montrer l’exemple. Il y a des autorités qui sont censées s’occuper de cette tâche et il y a d’autres autorités qui sont censées appliquer la force pour faire respecter certaines lois. Si vous permettez, j’aimerais faire remarquer que la mosquée est devenue, en l’absence des toilettes publiques, l’endroit le mieux indiqué pour faire ses besoins naturels. Je cite cet exemple pour dire que la sensibilisation des fidèles ne suffit pas quand l’environnement dans lequel ils vivent n’est pas à la hauteur. Cela étant dit, que la question de la propreté et de l’hygiène dans nos villes et villages est l’affaire de tous. Pour répondre par ailleurs en termes clairs à ceux qui disent que l’imam ne fait rien, je dirai que c’est l’imam qui a éteint les foyers de la discorde dans les villes de Ghardaïa et de Touggourt, c’est l’imam qui a pu calmer les citoyens durant les manifestations de 2011 contre la flambée des prix du sucre et de l’huile.
Certains imams affirment que l’imam a perdu beaucoup de son estime auprès des responsables locaux . Le P/APC et même le wali ne le font plus participer à la gestion des affaires courantes des citoyens. Est-ce vrai?
Effectivement, certains P /APC issus de certaines formations politiques ignorent sciemment les imams et préfèrent ne pas les faire participer dans la gestion. Certains autres P/APC pensent aussi à tort que l’imam ne comprend pas la gestion. Chose qui est tout à fait fausse. Car l’imam vit aussi dans la société et observe le vécu de cette dernière de manière différente, chose qui lui permet de proposer des solutions différentes. Je tiens à dire ici que dans certaines communes où la voix de l’imam est écoutée, de nombreuses solutions sont trouvées par ces derniers. Cependant, j’aimerai préciser que le rôle principal de l’imam n’est pas la gestion des affaires de la commune, mais de s’occuper de la prédication et l’enseignement du Coran. L’imam doit s’y consacrer entièrement. Ce dernier n’a pas que des comptes à rendre à l’administration, mais il a d’abord et avant tout des comptes à rendre à Dieu.
L’on s’accorde à dire par ailleurs que le champ de liberté de l’imam est devenu très restreint en exerçant sa mission. Le contrôle qu’il subit de la part de l’administration, le ministère des Affaires étrangères et les services de sécurité en l’occurrence, l’empêchent d’agir. Quelle est la part de vérité d’un tel jugement?
L’imam est effectivement contrôlé par l’administration quant à certains aspects. Toutefois, le contrôle de cette dernière n’est pas contraignant. L’imam exerce en effet librement son travail, en choisissant à sa guise les thèmes et les méthodes d’enseignement.
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Le coach veut responsabiliser chaque joueur.
Il semblerait que le nouveau sélectionneur national, Djamel Belmadi, a envie d’apporter quelque chose de nouveau au sein de cette sélection. En effet, l’ancien coach d’Al-Duhaïl a décidé de changer un peu les règles. Après un premier long discours tenu en direction de l’ensemble du groupe lundi où il a notamment appelé tout le monde à se remobiliser pour aider la sélection à retrouver son âme d’avant, Djamel a entamé une série d’entretiens individuels avec chaque joueur. Une façon de se rapprocher de ses poulains et d’essayer de trouver rapidement le remède qui pourra permettre aux Verts de repartir sur une base solide et ainsi relancer la machine des victoires.
Le coach veut responsabiliser chaque joueur
Par cette méthode assez nouvelle en sélection, Belmadi a surtout envie de sensibiliser chaque joueur et le mettre devant le fait accompli. Lui montrer aussi l’importance d’avoir été sélectionné et ce qu’il doit apporter à l’équipe, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Selon nos informations, cette série d’entretiens individuels a déjà été entamée lundi soir et se poursuivra jusqu’à la veille du match, c’est-à-dire vendredi. Le coach se réunit quotidiennement avec une moyenne de cinq joueurs par jour.
Une manière de cerner le mal qui ronge le groupe
Autre fait important sur lequel Belmadi a insisté pour organiser ces entretiens individuels, c’est la franchise. Le coach national a demandé à chaque joueur d’exprimer tout ce qu’il a envie de dire et donner les raisons qui ont fait que les résultats ne suivent pas depuis quelques années maintenant. Une manière de déceler le mal qui ronge le groupe et de prendre connaissance des différends qui existent entre les joueurs. Belmadi sait qu’en ciblant le mal, il pourra lui trouver le remède adéquat.
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Le secrétaire général du Front de Libération Nationale, Djamel Ould Abbes a fait savoir que le bilan des réalisations des 20 dernières années que son parti s’attelle à établir depuis cinq mois, sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, cette semaine.
Comme à l’accoutumée le SG du parti majoritaire alloue chaque sortie politique à l’éloge du Chef de l’Etat.
Il a dans ce sens, et dans le cadre de la concrétisation d’un front national solide auquel le président de la République avait appelé dans son message, à l’occasion de la journée nationale du moudjahid, indiqué que l’opération de recensement et d’évaluation des acquis réalisés dans le pays dans les différents domaines s’est achevée et le bilan sera soumis cette semaine au président de la République.
S’agissant de l’évolution de l’état de santé du président, il a affirmé à cet effet, que ce dernier se porte très et son état évolue vers le mieux :«Le président Bouteflika est revenu de Suisse en meilleure santé», a-t-il fait savoir ce mardi mardi, en marge d’une conférence de presse animée au siège de son parti à Alger.
«Certains se posent la question où sont allés les 800 milliards de dollars ? Je leur réponds qu’ils sont allés dans la construction des écoles, des universités, des routes, des barrages et de tant d’autres infrastructures qui serviront les générations futures», a-t-il martelé.
Evoquant la situation du pays dans la conjoncture actuelle, il a appelé à la nécessité d’une unité nationale face au danger qui guette le pays.
Fateh.A / version française: Rachel Hamdi
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Ould Abbas en larme, lors d’une conférence de presse en directe.
Selon les informations rapportées par la chaine Ennahar TV, c’est l’intervention d’un sympathisant du FLN qui a rendu le secrétaire général du FLN dans tous ces états. Ce dernier avait qualifié Ould Abbas de « Chahid vivant » une expression qui semble avoir touché Ould Abbas qui a pleuré en plein directe.
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Par Mohamed TOUATI
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, l’a annoncé lundi, en marge de l’ouverture de la session parlementaire du Conseil de la nation.
L’Algérie était dos au mur Elle ne pouvait aspirer jouer dans la cour des grands dans le secteur de l’énergie, avec une loi obsolète. La concurrence y est rude.
La compagnie nationale des hydrocarbures ne la craint pas. Elle a même affiché ses ambitions: faire partie du cercle des cinq premières compagnies mondiales. Atteindre cet objectif avec l’actuelle loi sur les hydrocarbures, peu attractive, relèverait du miracle. Il est donc urgent de la dépoussiérer, de la mettre aux normes internationales. Cela sera pour fin décembre en principe. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, l’a annoncé lundi en marge de l’ouverture de la session parlementaire du Conseil de la nation.
«Le projet de loi sur les hydrocarbures est en étude et la première mouture pourrait être prête vers la fin décembre a indiqué Mustapha Guitouni».
Le ministre de l’Energie s’était déjà exprimé à ce sujet au mois de janvier dernier, lors d’une réunion consacrée à l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015, présidée par Toufik Torech en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. «La règle des 51/49% ne sera pas reconsidérée dans le projet de loi sur les hydrocarbures, en cours d’élaboration au niveau du ministère, particulièrement en ce qui concerne les champs et les grands projets à caractère de souveraineté nationale», avait affirmé le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, devant les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale qui avaient manifesté leur inquiétude quant à une éventuelle nouvelle mouture qui remettrait en cause la règle des 51/49%. Y aura-t-il des changements dans le nouveau texte de loi? Quels sont-ils? «La révision de la loi en vigueur a pour objectif de lever les obstacles administratifs à l’investissement local et étranger et capter des investisseurs et des capitaux dans ce domaine, afin de garantir une production suffisante à la demande locale et à l’exportation», avait précisé le successeur de Noureddine Bouterfa.
«L’investissement dans les grands champs demeurera soumis à la règle des 51/49%, mais des mesures incitatives seront offertes à d’autres niveaux, pour attirer des partenaires», avait-t-il révélé. La ligne rouge ne sera pas franchie, surtout lorsqu’il s’agit de souveraineté nationale. Encore plus lorsqu’il s’agit du secteur des hydrocarbures, qui porte à bout de bras l’économie du pays. Il assure à lui seul plus de 94% des revenus de l’Algérie. Il est donc hors de question de le brader ou de l’hypothéquer. Ceux qui ont spéculé sur un changement de cap du gouvernement sur cette question en particulier sont édifiés. Concernant une éventuelle augmentation des prix des carburants et de l’électricité Mustapha Guitouni a écarté toute augmentation des prix des carburants, d’électricité, ou de gaz dans le cadre de ce projet de loi.
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Par Madjid BERKANE
Par-delà son poste, l’imam incarne un modèle à suivre. Sa passivité est condamnable. Elle influence négativement les fidèles.
La prolifération de la saleté dans les villes et villages a vu refaire surface le débat sur le rôle de l’imam dans la société. Les prêches et le discours de ce dernier sont inaudibles. Les fidèles censés être des fervents de l’hygiène brillent par leur passivité. Ils sont tout comme les imams, les derniers à se manifester lors des campagnes de nettoiement. La dernière campagne nationale de nettoiement des quartiers s’est déroulée en leur absence. Sommes-nous là dans la logique de «Faites ce que je vous dis et ne faites pas ce que je fais?». Tout porte à le croire et les imams ne le cachent pas. «Le rôle de l’imam s’arrête à la sensibilisation et aux recommandations, voire des conseils», affirme Djelloul Hadjimi secrétaire général du syndicat des imams. «L’initiation des campagnes de nettoiement et la descente sur le terrain n’est pas la mission de l’imam. Il y a beaucoup d’autorités qui sont censées s’occuper de cela. L’imam n’a ni les moyens ni le pouvoir pour faire respecter les lois», a fait observer Hadjimi dans un entretien qu’il a accordé à L’Expression (lire ci-dessous).
Pour le secrétaire général du syndicat des imams, les mauvaises langues doivent savoir que l’imam travaille plus que ce qu’il gagne. «L’imam est sous-payé», dira-t-il. A-t-il raison ou tort? Ce qui est par contre évident et ne doit pas être toléré, c’est que l’imam par-delà son poste, incarne un modèle à suivre. A ce titre, il doit donner l’exemple quant à ce qu’il prétend. Faute de quoi, c’est l’inverse qui se produira. A ce propos, il y a lieu de dire que le problème de la saleté se pose aussi dans certaines mosquées. A cause de la passivité de l’imam qui ne montre pas l’exemple et n’incite pas à la propreté, les fidèles semblent aveugles. Cela fait que certaines salles de prière sentent mauvais. Par ailleurs, certains imams pour fuir leur responsabilité, se cachent derrière le fait que les responsables et les autorités locales de manière globale ignorent sciemment l’imam et ne veulent plus de sa vision des choses. Dans ce sillage, il faut dire que certains P/ APC font dans l’excès de zèle. Le personnage de l’imam pour ces derniers n’a rien à voir avec la gestion moderne de la cité. «Les versets coraniques et les récits du prophète (Qsssl) ne sont plus en phase avec les règles de la gestion moderne de la cité.» Chose qui n’est pas tout à fait juste, car l’islam est par définition une religion qui rime d’abord avec la bonne gestion et le travail sur le terrain. Le rôle de l’imam a déjà été déterminant par le passé dans la gestion des villes et villages en Algérie. La persuasion des opposants aux projets d’utilité publique traversant leurs parcelles de terrain a toujours été confiée à l’imam avant la justice.
Le succès des campagnes de volontariat dépendait aussi de l’implication de l’imam. Idem pour celles visant la lutte contre les fléaux sociaux. L’imam a quelque chose de surhumain quand il se met à prêcher la bonne parole qui fait que son discours est davantage entendu. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a pris conscience de cela. «La formation de l’imam doit être globale. Les questions économiques et le traitement des fléaux sociaux doivent être à la portée de l’imam», ne cesse-t-il de répéter.
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Hind OUFRIHA
Décidément, le thème de la vieillesse et de l’amour, ajouté à celui de l’émigration prennent une grande part actuellement dans le riche programme des RCB.
On citera d’abord le romantique long métrage fiction Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh où il est question d’une romance interrompue entre deux personnes d’un certain âge. Il s’agit de Ali un fossoyeur septuagénaire et gardien du cimetière appelé Sidi Boulekbour et Djoher, veuve septuagénaire qui visite pour la première fois ce cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa soeur, morte après avoir fui son foyer familial. Leur rencontre est motivée au départ par le désir de Djoher de préparer, de son vivant, ses funérailles. Ainsi, elle sollicite l’aide d’Ali…Ce film, qui bouscule l’ordre des idées reçues sur l’amour, remet en question de façon subtile, rehaussée d’humour, la notion de conservatisme qui prévaut dans nos sociétés.
Sans vouloir donner de leçons la réalisatrice aspire à faire prendre conscience aux gens leur intolérance vis-à-vis d’autrui et a fortiori envers les personnes âgées. Mais pas seulement. Car à côté il sera question aussi d’une autre histoire d’amour et de regard inquisiteur sur une femme dont l’image qu’elle renvoie n’est pas celle qu’elle est vraiment. Yasmine Chouikh se joue de ces idées reçues qui codifient notre façon de se comporter, de s’habiller, bref de vivre tout simplement! Après le franc succès qu’a enregistré le film à Alger, à Oran, dans les autres villes algériennes, mais aussi à l’étranger, Jusqu’à la fin des temps a fait l’unanimité auprés du public béjaoui. Autre fiction qui rappellera à quelques traits prés le film de Yasmine Chouikh est Paris la blanche de Lidia Leber Terki. Réalisé en 2017, ce film suit les péripéties de Rekia Rekia, soixante-dix ans, qui, se retrouvant sans nouvelles de son mari, quitte pour la première fois l’Algérie afin de ramener Nour, son mari, au village en Kabylie. Son mari a quitté l’Algérie depuis 48 ans et pourtant il continue à lui envoyer, toutes les fins de mois, de l’argent et se rendre de temps en temps au pays. Mais l’homme qu’elle finit par retrouver enfin à Paris dans un foyer est devenu un étranger. Loin des clichés sur les émigrés et l’image négative qui leur colle à la peau, Rekia fera la rencontre d’une bande de réfugiés dont une jeune femme française d’origine algérienne, qui va tout faire en sorte pour la réconforter et l’aider. Elle sera hébergée, entourée de refugiés de nombreuses nationalités. Un seul point commun les réunit, le sentiment de solidarité et de compassion envers autrui. Le film qui porte ainsi sur les émigrations, porte un regard bien tendre sur ce vieux couple qui va enfin se retrouver et se reconstituer l’instant d’une parenthèse enchantée. Quelques heures pour se dire
«être ensemble» même si le mari finira par dire à sa femme: «Ne reviens plus car cela fait mal.» Entouré de bâtiments, la réalisatrice a choisi ce décor de Marseille, puis de Paris flanqué d’immeubles froids pour évoquer le travail de ces hommes émigrés, qui, au lieu de rentrer chez eux pour reconstruire leur pays ont choisi un jour de partir loin pour bâtir d’autres pays, d’autres vies qui sont loin d’être roses et tout de repos. Paris la Blanche qui fait écho à Alger la Blanche a fait le choix d’aller à l’envers en évoquant l’impossible retour au bercail et la douleur de ces hommes incompris qui, après des années de sacrifices, quelque chose vient de mourir en eux indubitablement. Avec affection la réalisatrice parvient dans ses plans à restituer pourtant ce cadre chaleureux qui assure le retour à l’équilibre du noyau familial, même si cela n’est qu’un leurre. «Je te ramènerai en Kabylie pour revoir tes enfants de n’importe quelle façon», dira la femme à son mari. Nous savons très bien que bien souvent ces vieux émigrés reviennent dans le cercueil…Film triste, Paris la Blanche se veut malgré tout optimiste ayant su démontrer que l’amour parvient à dépasser le poids des années et
surtout aime dépasser les frontières…Dans un autre registre pas très éloigné est le court métrage Timoura de Azzedine Kasri. Un film qui met en scène, une fois n’est pas coutume, la quête identitaire d’un père qui, lui, prendra le chemin du retour avec son fils pour retrouver son père en Algérie. Ceci intervient tout de même, faut-il le souligner, après que ses papiers de résidence ont expiré et qu’il est recherché par la police. Cette fuite sera le prétexte et l’occasion rêvée pour retourner en Algérie et revoir sa famille. Avec comme acteur principal Un Franco-Tunisien, à savoir Hichem Yakoubi, le film évoque le retournement d’une situation impromptue qui s’avère salutaire à la fin. Car passer du désir d’aller aux USA, pour conduire sur la route 66, à marcher sur les pas de ses origines, il n’y a aucun pas imaginable. Il sera pourtant franchi haut la main. Aussi, Azzedine Kesri interroge dans ce film où le plan prend la mesure de la vitesse au détriment de la réflexion, la nécessité ou pas de revenir vers les siens, vers les valeurs simples comme l’hospitalité et la charité musulmane, qui semblent se perdre. Ainsi, la miséricorde humaine est au coeur des films des RCB, lesquels témoignent encore une fois de leur exigence certaine vers le choix d’une palette de films qui donne à questionner, surtout quel rapport voudrions-nous entretenir et bâtir avec l’Autre et en fonction de quel mode de vie, en étant attaché ou pas à ses racines. Enfin, il est bon de souligner qu’un réseau national des cinés-clubs a été proclamé mardi dernier. Le réseau se réunira à Mascara probablement avant la fin de l’année. Cela fait suite à la rencontre regroupant de nombreux ciné-clubs algériens avec d’autres maghrébins ceux de la Confédération tunisienne des ciné-clubs dont l’action multiforme sur le terrain tunisien n’est plus à prouver depuis des années et ce, que ce soit en diffusant des films, organisant des ateliers et mieux des festivals! «Rassembler et échanger les différentes expériences», tel a été l’objectif tracé par l’association Project’Heurs de par cette belle initiative.
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J. Boukraa
L’hécatombe sur nos routes continue. Un bilan sur les accidents de la circulation durant cette saison estivale rendu public par la cellule de communication de la Protection civile fait état de 11 morts et 817 blessés dans près de 800 accidents. Ces sinistres ont été enregistré du 1 juin au 31 août. Durant cette période, le bilan est encore plus catastrophique et les statistiques le confirment. L’excès de vitesse et l’inattention des conducteurs sont les principales causes de ces accidents. Même si le facteur humain demeure la cause essentielle, il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs méritent d’être relevés, en particulier le mauvais état des routes, le manque d’éclairage et de signalisation, les pièces de rechange dites «Taiwan». L’analyse de ces chiffres montre que le nombre des accidents et des victimes a reculé, cette année. A la même période de l’an passé, on a déploré 17 morts et 909 blessés dans 838 accidents. Ce bilan montre aussi que la route continue de tuer en endeuillant des familles. Ainsi les services de la Protection civile lancent un appel aux usagers de la route et aux automobilistes pour faire preuve de prudence.En moyenne, les accidents de la circulation augmentent d’un peu plus de 20%. Les services des urgences accueillent donc beaucoup plus de victimes de la circulation que d’habitude. Toutes les lectures et interprétations sur la sécurité routière montrent un constat alarmant. D’aucuns n’hésitent plus à qualifier ce phénomène de macabre et l’été est souvent une période propice aux accidents en cascade.
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