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Updated: 21 hours 30 min ago

Absence de hauts responsables aux obsèques de Bencherif: Les habitants de Djelfa dans la rue

Mon, 07/30/2018 - 13:01

Par Moncef Wafi

Djelfa ne décolère toujours pas, sa population continuant de protester contre l’absence de représentants du gouvernement à l’enterrement, mardi dernier, de l’une des figures nationales, le colonel Ahmed Bencherif.

Ainsi, des milliers de personnes ont participé, hier, à une marche populaire, scandant des slogans hostiles au pouvoir. La foule a brandi des banderoles sur lesquelles il était, notamment, inscrit «Bencherif est plus grand que vous». Le cortège, qui a sillonné les rues de Djelfa, a voulu s’émanciper de toute tentative de récupération partisane ou associative rappelant le caractère «populaire» de la marche.

L’absence de hauts responsables de l’Etat aux funérailles d’Ahmed Bencherif, ancien patron de la Gendarmerie nationale, a provoqué la colère des Djelfaouis. L’affront est tel que pour exprimer leur colère face à ce manque de considération qualifié d’«impardonnable», les habitants de la région se mobilisent sur les réseaux sociaux et menacent même de boycotter les élections présidentielles de 2019. Pour les gens de la région, ce qui s’est passé le jour de l’enterrement de Bencherif est synonyme de «mépris» et de «marginalisation» envers la population des Ouled Naïl.

En guise de réparation, ils exigent la présence de hauts responsables à l’occasion du quarantième jour de sa disparition et de lui rendre hommage pour ses exploits et sa participation à l’édification de l’Etat algérien, après l’indépendance. Un communiqué des «notables et libres» de la wilaya, rendu public, samedi dernier, avait considéré l’absence d’officiels à l’enterrement du colonel comme un «affront» et une «hogra».

Pour rappel, deux jours après les obsèques, une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, s’était rendue sur la tombe du défunt. La foule, visiblement très remontée contre le gouvernement, avait encerclé la délégation officielle, tout en scandant des slogans hostiles, compliquant les déplacements des ministres, même lors de leur sortie du cimetière. Ahmed Bencherif a été inhumé dans l’après-midi de mardi dernier, après la prière d’El Assar, à Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa. Selon sa dernière volonté, il a été enterré aux côtés de son père et de sa mère au cimetière de Ain Maabed. Issu d’une famille de notables de la grande tribu des Ouled Nail, Bencherif a eu droit à des obsèques à la mesure de sa notoriété. Le wali de la wilaya de Djelfa a dû écourter son congé annuel et a été contraint de reprendre du service pour organiser les obsèques du défunt. Ainsi, les autobus du transport universitaire de la wilaya ont été réquisitionnés pour assurer le transport des nombreuses personnes qui se sont déplacées des différentes communes de Djelfa pour assister à l’enterrement. La famille du défunt a également, préparé plus de 4.000 repas pour les personnes venues des différentes régions du pays présenter leurs condoléances à la famille Bencherif. Premier commandant de la Gendarmerie nationale de l’Algérie indépendante, Bencherif est décédé le 21 juillet, à Paris, à l’âge de 91 ans. Ancien colonel de l’ALN, il a été condamné à mort par l’armée coloniale. Après l’indépendance de l’Algérie, il a été ministre de l’Environnement.

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Oran: 13 harraga interceptés au large d’Arzew

Mon, 07/30/2018 - 13:00

Par K. Assia

Lors d’une patrouille en mer, les gardes-côtes ont intercepté, hier matin, à 6 miles marins, au nord-ouest d’Arzew, un groupe de 13 candidats à l’émigration clandestine. Ces jeunes ont embarqué, à partir de la plage de Cap Carbon et avaient l’intention de rejoindre les côtes espagnoles, mais les gardes- côtes, à bord d’une vedette, ont avorté cette tentative d’émigration clandestine. Les jeunes ont été conduits au port d’Arzew et une enquête a été ouverte pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire.

Les forces navales de la façade maritime ouest ont mis en échec depuis le lundi dernier, plusieurs tentatives d’émigration clandestine, à partir d’Oran, Mostaganem et Ghazaouet. Pas moins de 77 ‘harraga’ ont été interceptés, depuis lundi à ce jour, à l’ouest du pays.

En début d’année, une commission présidée par le wali d’Oran et composée des services des gardes-côtes, de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya d’Oran, avait été installée afin de plancher sur le phénomène de l’émigration clandestine, étudier son évolution et dégager des solutions pour lutter contre ce fléau. Les services de sécurité dont les éléments du Groupement de la gendarmerie et la sûreté d’Oran ont, pour leur part, renforcé leur dispositif sur la terre ferme. Souvent, ces jeunes qui tentent l’aventure font appel à des réseaux d’intermédiaires qui leur procurent embarcation et carburant contre d’importantes sommes d’argent. A Oran, 8 réseaux de passeurs ont été démantelés par les services de la sûreté de la wilaya dont un à Sidi Lahouari.

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Des douaniers formés à identifier les fraudeurs

Mon, 07/30/2018 - 12:59

Par K. Assia

Une cinquantaine d’agents douaniers relevant des quatre inspections divisionnaires d’Oran port, Oran extérieur, d’Arzew et d’Ain Témouchent ont suivi, hier, une formation portant sur l’identification des fraudeurs autrement dit comment reconnaître toute infraction et procéder ainsi à des contrôles ciblés, lors du traitement des voyageurs.

Ce stage de perfectionnement concerne les douaniers exerçant au service de la visite des voyageurs y compris celui des brigades. Trois thèmes ont été animés à l’occasion dont celui relatif à la communication présenté par la sous-directrice de l’informatique et de la communication. Le second thème porte sur le cadre législatif et réglementaire pour le traitement des voyageurs et a été animé par le sous-directeur du contentieux et du recouvrement, alors que la troisième communication a été consacrée aux techniques de renseignements douaniers animée par le chef de la cellule du renseignement douanier et de l’investigation. Le but de cette formation, initiée par la direction générale des Douanes algériennes est de permettre aux agents des douanes d’identifier l’infraction et le fraudeur surtout lors de la saison estivale où un couloir vert est mis à la disposition des voyageurs.

Certains n’hésitent pas à recourir, cependant, à ces mesures de facilitation pour introduire des produits prohibés ou autres ce qui explique les motivations de cette formation explique-t-on. Outre l’identification de la fraude, il s’agit aussi de maîtriser les textes de loi et aussi bien communiquer.

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Tlemcen: Le littoral pris d’assaut par des familles du sud du pays

Mon, 07/30/2018 - 12:57

Par Khaled Boumediene

Le littoral de la wilaya de Tlemcen (73 km) fait face actuellement à un rush sans précédent des centaines de familles venues des wilayas des Hauts plateaux et du grand sud du pays.

Ce phénomène touche même les wilayas littorales avoisinantes d’Aïn Témouchent, Oran et Mostaganem, à cause de la vague de chaleur qui frappe cet été la partie sud du pays qui connait parfois des températures supérieures à 40°C. Elles ont même dépassé les 50 °C par endroits.

Fuyant ce climat étouffant et caniculaire, de nombreux citoyens d’Ouargla, Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Timimoune, Béchar et d’El Bayadh, Ain Sefra, Naama et Mecheria ont pris d’assaut les plages de Marsa Ben M’hidi, Moscarda 1 et 2, Ain Adjroud, Sydna Youchaâ, Agla, Tafsout, Oued Abdellah, Bider, Ouled Benayad et même les plages de Sidi Maârouf, Bir El Malah et M’khelled non autorisées à la baignade pour y passer leurs vacances.

« Jamais une si importante masse de vacanciers des wilayas du grand Sud n’avait auparavant envahi les villes côtières et les plages surveillées et non surveillées de la wilaya», dit-on à la direction du tourisme de Tlemcen.

Ces familles du Sud logent dans des maisons privées, des hôtels, des pavillons, des chambres et même dans des garages loués à fort prix. Certaines familles ont même édifié, ces dernières années, leurs habitations sur des lots de terrain achetés chez des privés à Honaine, Marsa Ben M’hidi (Chaib Rasso), Ain Adjroud, Souk Tleta et Sidna Youchaa pour y passer leurs vacances au bord de la plage durant la saison estivale. D’autres jeunes passent leurs nuits à même leurs voitures garées dans les rues et boulevards.

Une grande partie de ces familles passent des séjours de 1 à 3 mois. «La chaleur de cette année je ne l’ai jamais vécue, et ce n’est pas pour rien que je suis ici moi et ma famille. Le quotidien est difficile pour les habitants du Sud en cette période de fortes chaleurs, ils souffrent jour et nuit. Là-bas, ce n’est pas comme ici, il y a la fraîcheur et le climat doux, il y a des pics de chaleur en pleine journée et les températures sont toujours élevées la nuit, et même les climatiseurs ne fonctionnent pas à cause de la chaleur. Adrar ma ville, par exemple, est une véritable fournaise, et ses habitants suffoquent, accablés par cette chaleur de l’été où il fait toujours aussi chaud en cette fin du mois de juillet.

On est comme dans une grosse marmite en train de cuire sans faire le moindre effort, et on n’a ni lieu aquatique, ni aucun espace de villégiature ou refuge pour échapper à la canicule », se lamente un enseignant-retraité de la ville d’Adrar rencontré à Honaine. Un autre habitant de Tindouf interrogé sur le prix de location de son appartement à Marsa Ben M’hidi, a indiqué à notre journal que « L’essentiel pour moi et ma famille est de fuir la fournaise et passer l’été à la fraicheur. D’ailleurs, tous les ans, je ramène ma famille ici à la plage de Port-Say que j’aime bien, car il y a beaucoup de possibilités pour louer un logis et puis elle est très animée la nuit, il y a une belle ambiance, la sécurité et toutes les commodités nécessaires aux estivants ». Pour joindre l’utile à l’agréable, ces familles du Sud se rendent durant leur séjour à la ville de Tlemcen pour visiter les sites et lieux historiques et le plateau de villégiature de Lalla Setti, et faire leurs emplettes au prestigieux espace commercial de la Kissaria jouxtant la Grande Mosquée du centre-ville où règne tout au long de la journée une activité commerciale intense avec prédominance d’un public féminin qui s’affaire dans les différents magasins de tissus, bijoux et objets artisanaux. Beaucoup de ces familles font aussi un détour vers les merveilleuses grottes de Beni-Add à Ain Fezza (20 km à l’Est de la ville des Zianides), pour admirer les splendides stalactites formées par dame nature depuis presque 65 000 ans.

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Constantine – Hamma Bouziane: La réalisation d’un château d’eau à l’arrêt depuis 7 ans !

Mon, 07/30/2018 - 12:54

Par A. Mallem

La semaine passée, les habitants de la ville de Hamma Bouziane ont été confrontés à un manque d’eau potable suite à un problème de refoulement intervenu au niveau d’une conduite principale qui était bouchée.

Selon les services de la Seaco qui ont été interrogés à ce sujet, le problème a été réglé mercredi dans la soirée par l’équipe technique de cette société. N’empêche que la ville enregistre toujours un déficit en la matière et un habitant de cette localité sur deux reçoit l’eau potable dans son robinet domestique, nous ont affirmé des citoyens de cette ville.

« Cela dure depuis presque 7 ans », nous a-t-on affirmé, en racontant que cette ville dispose de deux châteaux d’eau, l’un assez ancien qui continue toujours à approvisionner la ville, mais il ne suffit pas aux besoins de toute la population. « Alors que le nouvel ouvrage hydraulique, ont poursuivi nos interlocuteurs, a été construit dans le quartier des carrières de pierres et il n’a pas été réceptionné depuis l’année 2011 quand il fut achevé, soit 7 ans !», ont-ils affirmé. Selon eux, cette carence est due à la découverte, après coup, d’une malfaçon dans les vannes qui devaient prendre l’eau de ce château. Et depuis lors, il a été laissé à l’abandon.

Nos interlocuteurs se sont demandé pourquoi cette autre carence des gestionnaires des affaires de la cité qui les ont privés d’eau durant tout ce temps. Nous avons posé la même question au président de l’assemblée populaire communale de Hamma Bouziane, M. Abderrezak Filali, et celui-ci a répondu en affirmant que l’ouvrage était géré auparavant par le secteur de l’urbanisme et de la construction et ce secteur n’était pas arrivé à obtenir un financement pour ce projet. «Maintenant, a indiqué le maire, l’APC a décidé de prendre à son compte de terminer ce projet qui sera financé sur le budget communal. L’entreprise qui a été chargée de le terminer et de le rendre fonctionnel vient d’être installée». Aussi, ajoute le maire, «bientôt le problème du déficit en eau de la ville de Hamma Bouziane sera réglé».

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Constantine – Sit-in de demandeurs de logements devant le siège de la daïra

Mon, 07/30/2018 - 12:53

Par A. El Abci

Des dizaines d’habitants de la vieille ville (Souika, Rabein Echarif, Casbah), qui n’ont pas bénéficié de relogement et qui ont déposé des recours, se sont rassemblés hier devant le siège de la daïra pour réclamer l’affichage de la liste des cas recours ainsi que celle du recensement de 2011.

Selon leur représentant, B. Fouad, qui est en même temps président de l’association « Ichrak el moustakbal », qui n’est pas encore agréée mais dont le dossier a été déposé, il s’agit de 300 cas de familles composées de célibataires de plus de 40 ans, de nouveaux mariés, d’oubliés de recensement, de femmes vivant seules… etc., qui n’ont pas eu d’appartements et qui on fait des recours, comme cela leur a été demandé. Et de poursuivre que le problème qui se pose a trait à la liste du recensement de 2011, qui n’a jamais été affichée et qui est toujours tenue au «secret », dans les tiroirs, malgré le fait qu’elle soit à la base des attributions de logements. «C’est sur la base des données de la liste de recensement en question, que le travail de la daïra est mené en matière de distribution de logements, selon une déclaration du premier responsable de cette dernière, qui nous été faite auparavant», dira-t-il. Et de souligner que, toujours d’après ce responsable, tous les nouveaux mariés avant 2018 ont droit au relogement et le problème qui se pose pour eux ne consiste pas en l’année du mariage, mais juste dans le fait qu’ils figurent ou pas dans la liste de recensement de départ.

« Seule cette liste peut nous indiquer qui a droit et qui n’a pas droit au relogement parmi les 300 cas de familles qui ont déposé des recours, dont ce que l’on appelle les nouveaux mariés représentent la plus grosse partie avec près de 50 cas», dira-t-il encore.

Notre interlocuteur fera savoir également que le cas des attributions de 1.762 logements aux habitants de la vieille ville, demeure un gros point d’interrogation devant le refus persistant de l’affichage de la fameuse liste de recensement 2011.

En effet, notera-t-il, il est impossible de savoir sur quelle base ces attributions ont été effectuées et ce, s’il y a des intrus ou si au contraire elle est indemne de cas de Passe-droit.

En fin de matinée, le chef de daïra s’est montré disposé à recevoir les protestataires, sans cependant le secrétaire général de l’association, chose que les concernés ont refusé. Ils ont alors décidé de se disperser non sans promettre de revenir plus nombreux la prochaine fois.

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Skikda: Chaussée inondée et gaspillage par des fuites d’eau

Mon, 07/30/2018 - 12:50

Par A.Boudrouma

A la cité Mohamed Bouchama, dans la partie Est des monts de Béni Malek, en cette période estivale, l’eau coule à flots… Pas dans les robinets en tous cas ! Bien sûr que non, cela aurait été trop beau d’ailleurs, ici, comme dans d’autres cités certainement, les gens ont été beaucoup plus habitués à une distribution parcimonieuse de cette précieuse ressource. En effet, ces derniers temps tous les matins que Dieu fait, les habitants de cette partie de la ville pourtant très prisée n’en finissent pas de râler car confrontés au ruissellement incessant d’énormes quantités d’eau en provenance de canalisation d’AEP fuyardes situées à l’amont.

‘’Dès qu’on ouvre les vannes pour alimenter en eau le quartier, c’est le cauchemar qui s’installe même au sein des foyers. On attendra ainsi de longues heures jusqu’à la fermeture de ces vannes et souvent l’eau s’écoule avec un grand débit n’épargnant rien sur son passage. Certains riverains qui nous ont contactés témoignent que cette situation qui dure pourtant depuis plus de deux mois n’interpelle pas grand monde. Ils ont soutenu « nous avons bien réclamé auprès des responsables de l’ADE à maintes reprises mais aucune mesure n’est venue concrétiser leurs vagues promesses sans lendemain… ».

Sur le terrain, il est aisé de constater de visu, non seulement l’énorme gaspillage d’eau fournie à partir de la station de dessalement d’eau de mer mais aussi les dégâts occasionnés à la chaussée qui est devenue impraticable par endroits surtout à proximité de la polyclinique. Le comble c’est que des riverains se plaignent aussi des infiltrations plus ou moins importantes qui parviennent jusque chez eux occasionnant des dégâts à leurs habitations et « tout semble indiquer que la solution à ce problème n’est pas pour demain au vu de la fuite en avant adoptée par tous les responsables concernés contactés, à commencer par l’ADE ! ».

Selon les explications que l’on nous a fournies, les importantes fuites d’eau sont localisées au niveau de l’ancienne chambre de vannes située plus haut. Un des habitants a soutenu « certes, un projet de réalisation par l’ADE d’une nouvelle chambre de vannes a vu le jour, les travaux ont été entamés, l’ouvrage devait être d’ores et déjà terminé mais pour des raisons qu’on ignore il n’est pas encore prêt! ». En tous cas, affirme-t-on, les grosses quantités d’eau qui continuent à se déverser sont en train d’aggraver la situation.

Le problème a été largement relayé à travers les réseaux sociaux avec force détails et photos à l’appui. Et malgré cela, les citoyens ne désespèrent pas de voir une intervention énergique des autorités pour remettre les pendules à l’heure en mettant fin au gaspillage d’eau et à leur calvaire.

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Air Algérie: Les techniciens gèlent leur grève

Mon, 07/30/2018 - 12:47

Respectant la décision de la justice, le syndicat national des techniciens de maintenance de la compagnie algérienne Air Algérie, a annoncé le gel du préavis de grève.

Rappelons que le SNTMA avait déposé un préavis de grève le 9 Juillet, pour une grève illimitée à partir du 31 Juillet 2018.

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Constantine – Habitants de la ferme des 3 Martyrs: Ni logement social, ni rural !

Mon, 07/30/2018 - 12:41

Par A. M.

A l’évidence, les habitants de la ferme des 3 Martyrs située à Chaabersas, sur la route secondaire, pratiquement à mi-chemin entre la ville de Constantine et la ville d’El-Khroub, se trouvent dans une situation peu enviable.

« Nous sommes totalement coincés car nous ne pouvons obtenir ni l’aide de la Caisse nationale du logement (CNL) au titre de l’habitat rural malgré le fait que nous possédons les décisions d’attribution qui nous ont été délivrées par les secteurs concernés, ni ne pouvons faire valoir notre prétention au logement social car, aux yeux de la CNL, nous avons bénéficié du logement rural. Il y a parmi nous des citoyens qui ont établi des dossiers pour le logement social depuis l’année 1995 et, à cause de cette situation, ils n’ont obtenu de logement dans aucun des programmes qui sont passés. Voilà en clair notre situation, une situation qui, faut-il le dire, ne manque pas d’ambiguïté», nous a expliqué succinctement hier le responsable de l’association de quartier de la ferme les 3 Martyrs, M. Zermani Yazid.

Ce dernier a commencé par expliquer la genèse de l’affaire en affirmant que les riverains avaient bénéficié au cours de l’année 2012 de près de 270 décisions d’attribution au titre du logement rural, décisions qui ouvrent droit au bénéfice de l’aide de l’Etat de 120 millions de centimes.

« Il y a quatre mois de cela, a-t-il dit, nous avons reçu la visite du président de l’APC et du chef de la daira de Constantine. Et ce dernier nous avait rassurés en nous disant qu’il n’y a pas de problème sur ce dossier du logement.

Il nous demanda alors de lui remettre la liste des gens qui préfèrent être fixés sur leurs terres et bénéficier du logement rural, et ceux qui optent pour le logement social. Nous avons exécuté sa demande en lui remettant les listes demandées. Par la suite, nous avons tenté à plusieurs reprises d’être reçus dans son bureau, mais sans résultat. Le 10 du mois de juillet dernier, nous l’avons rencontré lors d’une audience qui nous avait été accordée par le P/APC de Constantine, et le chef de daïra nous a surpris fortement en nous déclarant qu’il ne peut nous donner de logement rural et que les décisions que nous possédons n’ont plus de valeur, ni de logement social, et encore moins procéder à la régularisation de notre situation.

« Je n’ai rien à vous donner», nous a-t-il déclaré textuellement. Que devons-nous comprendre maintenant ? Nous avons adressé une pétition au wali par l’intermédiaire d’un élu de l’APW et d’après ce dernier, le chef de l’exécutif de la wilaya devrait nous répondre sous quinzaine.

Nous attendons sa réponse ». Et à la fin, notre interlocuteur nous a signalé que ses concitoyens de la ferme des 3 Martyrs ne cessent de protester à travers les chaînes de télévision privées qu’ils reçoivent pratiquement au rythme d’une chaîne par semaine pour leur raconter leur « mésaventure » avec le dossier du logement.

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Constantine – Affaire de l’abattoir clandestin: Des peines entre 3 mois et 3 ans de prison, deux relaxes

Mon, 07/30/2018 - 12:38

Par A. Zerzouri

  Mis en délibéré dimanche 22 juillet, le verdict dans l’affaire de l’abattoir clandestin, qui a défrayé la chronique le premier jour du ramadhan dernier, est tombé hier.

La cour de Constantine a prononcé des peines allant de 3 mois à 3 ans de prison, alors que deux accusés ont bénéficié de la relaxe. Le ministère public avait, pour sa part, requis le maintien de la condamnation prononcée par le tribunal de première instance. Rappelons que les 8 accusés, âgés entre 29 et 57 ans, qui comparaissaient dans cette affaire pour les chefs d’inculpation de « constitution de groupe de malfaiteurs, création d’un abattoir clandestin, possession de vaches, d’agnelles et même d’un mulet à l’effet de les égorger pour leur commercialisation, mise en vente de viandes impropres à la consommation constituant un danger pour la santé humaine ainsi que l’utilisation d’un sceau d’estampillage falsifié», ont été condamnés à 5 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de première instance.

Et, hier, à la suite de l’appel interjeté par les concernés, et à l’issue du réquisitoire sévère du ministère public, qui a rappelé les graves actes commis par les accusés et leur danger sur la santé publique, ainsi que les plaidoiries des avocats, qui ont globalement plaidé l’innocence de leurs clients, la cour de Constantine a rendu son verdict, condamnant trois accusés à 3 ans de prison ferme, deux autres à 2 ans de prison ferme et un sixième accusé condamné à 3 mois de prison ferme, alors que deux autres accusés ont été relaxés, selon une source proche de la défense, constituée de plusieurs avocats.

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Béjaïa: Le festival de la chanson amazighe n’aura pas lieu

Mon, 07/30/2018 - 12:04

Par Arezki SLIMANI

La 16e édition du festival de la chanson amazighe est annulée. L’équipe aux commandes de la commune de Béjaïa préfère dépenser l’argent pour la collecte des ordures dont aucune solution ne se dessine pour l’instant.

Le traditionnel festival de la chanson amazighe n’aura pas lieu cette année. C’est le maire de la ville de Béjaïa qui l’a confirmé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. L’édile communal préfère consacrer l’argent alloué à cette manifestation culturelle à la collecte des ordures, dont aucune solution ne se dessine pour l’instant. Même s’il est vrai que Béjaïa ne peut pas chanter et danser les pieds dans les ordures, il reste que l’annulation de ce festival relève plutôt des appréhensions quant aux réactions citoyennes, dont la colère ne cesse d’enfler, notamment par rapport à la situation de l’hygiène communale. «Ce qu’appelle le maire la bonne foi » à travers l’annulation de ce festival, cache plutôt d’autres raisons, estimaient, hier, les observateurs de la scène locale, qui parlent de la peur » d’une réaction négative des citoyens à laquelle se grefferont les islamistes qui n’ont jamais été en sainteté avec ce festival.» «Le coeur ne peut pas y être pour le chant et la danse dans un milieu gangrené par l’insalubrité», commente ce citoyen. Ce n’est pas la première fois que le festival de la chanson amazighe subit des contrecoups. Durant les années 90 et 2000, le festival de la chanson amazighe a fait l’objet d’annulation et de report.

C’est donc l’histoire qui se répète, même si le maire, Abdelaziz Mezougui, a pris soin de préciser qu’ils (lui et son équipe) «ne sont pas contre la culture et l’amazighité», rappelant les projets engagés avec le HCA, (Haut Commissariat à l’amazighité). Destinée à animer la ville durant la saison estivale et donner l’occasion aux jeunes artistes de la chanson amazighe d’exprimer leur talent, la manifestation qui regroupait chaque année des centaines d’artistes des différentes régions du pays, n’aura donc pas lieu. Une annulation qui illustre parfaitement l’échec de la présente saison estivale à Béjaïa Passant en revue la situation d’hygiène au niveau de la commune, le maire de Béjaïa reconnait la gravité de la situation ne manquant pas au passage de relever les blocages administratifs, une ritournelle toujours mise en avant par les responsables locaux pour expliquer leur échec. Dans son intervention le maire confirme le refus de certains élus et cadres communaux de collaborer s’engageant par la même occasion à procéder aux changements nécessaires dès le mois de septembre. Le maire affirme «avoir mal au coeur» devant l’état des lieux en matière d’hygiène, relevant que ce «fait ne date pas d’aujourd’hui». «Béjaïa a toujours été sale et ce n’est pas en six mois que nous réussirons à améliorer une situation noire dont nous avons héritée», dit-il encore. Manque de moyens matériels (cinq bennes-tasseuses seulement sont opérationnelles), l’absence des équipes de Blanche Algérie, les promesses des autorités non tenues, les blocages administratifs, sont autant d’arguments avancés par le maire pour expliquer «cette décadence».

Revenant à la rumeur qui le donnait partant, Abdelaziz Merzougui dément affirmant qu’il «ne démissionnera pas pour faire plaisir à certains», même si, reconnaît-il «l’intention existait à un moment donné». «Certains veulent me pousser à jeter l’éponge», dit-il, sollicitant «l’aide de tous». Dans la foulée le maire de Béjaïa appelle les associations tous types confondus à se joindre à la réunion qui aura lieu vendredi prochain au siège communal pour dialoguer en vue de trouver des solutions à la situation qui prévaut à Béjaïa. «Il est facile de critiquer lorsqu’on ne connaît pas la véritable réalité du terrain», rétorque-t-il à l’endroit de ceux et celles qui ne cessent pas de dénoncer «l’énergie de l’Assemblée». «Patientez, donnez-nous du temps, nous travaillons pour améliorer la situation», dit-il à ses administrés.

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Un homme et trois jours projeté au FIOFA: Du chaos intérieur…

Mon, 07/30/2018 - 12:00

Par O. HIND

Eminemment psychologique, le film du cinéaste syrien Joud Saïd, en compétition officielle au Festival d’Oran du film arabe évoque, le désordre personnel qui résulte de la perte d’un pays…

Un homme metteur en scène, vivant tranquillement en ville au Liban, reçoit un coup de fil du village natal en Syrie. Alors qu’il était parti avec les comédiens de sa compagnie de théâtre en boîte, à la sortie on lui fait savoir que son cousin a été retrouvé mort et qu’il faut rapatrier son corps. Le film commence par la vue d’un homme qui court, d’une barque, à terre jusqu’à l’arrivée à une maison remplie d’hommes et de femmes, une lettre à la main qu’il fera attention à ne jamais laisser choir. Il s’agit de l’annonce de la mort de Barham dont le corps devra être rapatrié par Majd, le fameux bel homme, grand de taille, charismatique au regard de lynx. Et quand arrivé dans un camp de l’armée, des soldats ne cesseront de le harceler pour qu’il leur répète une scène culte d’un feuilleton dans lequel il est le héros. Au milieu de la dramaturgie, Joud Saïd parvient toujours à désamorcer la tension par petite touche d’humour.
Héros à la scène, oui, mais pas dans la vie, Majd se sent incapable de remplir sa mission, retourner chez lui, dans sa maison natale, au village parental, milieu qu’il pensait avoir oublié définitivement et coupé même les ponts avec. Un homme et trois jours est un film éminemment psychologique. L’on ne verra pas d’images de guerre à proprement parler mis à part entendre le tir d’un sniper sur une ambulance, mais la puissance de cette histoire réside dans les dialogues et le discours humaniste du réalisateur qui, de son point de vue d’artiste, plaide pour la vie à tout prix dans une Syrie aujourd’hui meurtrie. Le film de Joud Saïd – qui a été projeté au festival d’Oran du film arabe cette semaine- évoque les déchirures, l’incapacité de vivre aujourd’hui dans le chaos, a fortiori lorsqu’on ne se sent pas bien dans sa peau et dans sa tête. La guerre oui, mais au sein d’un couple.

Celui de Majd et Nour qui sont sur le point de divorcer et puis celui d’un autre, réfugié qui, las de survivre, demande à Majd de l’enterrer après sa mort. Une scène cocasse au début du film témoigne des imprévus absurdes qui font la beauté de notre existence malgré tout: un homme se jette du 4ème étage, mais ne meurt pas. Il dit être en vie après avoir humé l’odeur du poulet. La vie a cela de particulier, ces petites choses simples comme boire du vin et manger du poulet? Peut-être… Mais, chacun a surtout le droit de choisir sa destinée et comment mener sa vie? Ne pas se sentir obligé de se fondre dans un moule, un monde atroce fait de sang et de fausses promesses quand une vie humaine se fait monnayer aujourd’hui au profit d’autres intérêts obscurs. Le film Un homme et trois jours tire par moment en longueur, mais il retient notre attention toujours, l’acteur principal Mohamed Al Ahmad qui joue le rôle de Majd crève l’écran.
La tristesse est un poison qui vous ronge de l’intérieur tout comme votre conscience. Joud Saïd parvient avec son énième long métrage fiction à nous donner une claque grâce à son majestueux film en donnant à voir un film fort qui conduit cet homme à aller jusqu’au bout de lui -même en apprenant beaucoup sur les morts, notamment à s’éduquer soi-même et se reconstruire, enfin à se retrouver pour avancer à nouveau.

Le prix cher à payer pour atteindre la liberté de conscience. Majd affirme en effet que c’est son cousin mort qui lui a permis de retourner dans son village et ainsi de se réconcilier avec ses racines. Un happy end malgré tout en dépit de tout le parcours dramatique par lequel passe le personnage. Lutter contre ses démons est certes un rude combat à mener. C’est ce combat contre lui-même que le réalisateur nous offre à voir avec maestra. Celui de ne jamais douter de ses convictions et être droit et engagé dans ses positions. N’est-il pas viscéralement pour la vie, pour l’amour de son pays? Incontestablement. Après sa participation au festival de Annaba du film méditerranéen avec Rain of homs, voilà Joud Saïd qui prend part donc à nouveau cette fois au festival d’Oran du film arabe dont il est un habitué maintenant. Gageons que le jury de la section long métrage présidé par ailleurs, par Merzak Allouache saura regarder et évaluer à bon escient les films en compétition cette année. En effet, Aux côtés de la Palestine représentée par Wajib de Anne Marie Jacir, le Maroc par Kilikis, La cité des hiboux de Azlarabe Alaoui Lamharzi, la Tunisie par «Tunis by night» de Elyes Baccar, L’Égypte par Photocopy de Tamer Ashry, les Émirats par Fan of Amoory de Amer Salmeen Al Murry, l’Irak par The journey de Mohamed Al Daradji et le Liban par Nour de Khalil Dreyfus Zaârour, il y a lieu de citer la Syrie présente à la 11e édition du festival d’Oran du film arabe par le long métrage fiction Un homme et trois jours de Joud Saïd dont le cinéma se bonifie de plus en plus avec le temps et donne à voir un regard profondément personnel et à la fois universel sur le désordre qui prévaut dans le Monde arabe.
Un regard à la fois tendre, mais lucide…

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Journée mondiale de la traite des êtres humains: l’ONU appelle à protéger les victimes des trafiquants

Mon, 07/30/2018 - 11:56

NEW YORK (Nations Unies) – Les droits des victimes des trafiquants, des passeurs et d’autres formes modernes d’esclavage ou d’exploitation doivent devenir la priorité, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gueterres, à l’occasion de la Journée mondiale de la traite des êtres humains, célébrée le 30 juillet.

« La traite est un crime odieux qui se nourrit des inégalités, de l’instabilité et des conflits », a déploré Antonio Guterres dans son message, cité par l’ONU dans un communiqué publié dimanche, soulignant que les trafiquants exploitent l’espoir et la détresse d’autrui, et s’attaquent aux plus démunis en les privant de leurs droits fondamentaux.

« Les enfants et les jeunes, les migrants et les réfugiés sont des cibles de choix. Les femmes et les filles se retrouvent encore et toujours dans la ligne de mire », a regretté le chef de l’ONU, précisant qu’ils faisaient l’objet d’exploitation sexuelle odieuse, dont la prostitution contrainte, le mariage forcé et l’esclavage sexuel, ainsi que du commerce « effroyable » des organes humains.

A cet égard, il s’est félicité de la résolution démontrée par les pays à prévenir, combattre et éliminer la traite des êtres humains dans le contexte du Pacte mondial pour des migrations qui doit être signé en fin d’année.

L’ONU est déterminée à prendre des dispositions pour que les trafiquants soient traduits en justice tout en s’attachant à protéger et soutenir leurs victimes, a affirmé le chef de l’Organisation.

Pour sa part, le directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yuri Fedotov, a souligné la nécessité de renforcer les interventions contre la traite des enfants et des jeunes, qui représentent le tiers des victimes de ce crime. « Protéger les plus vulnérables d’entre nous est devenu de plus en plus important », a déclaré M. Fedotov, précisant que les crises humanitaires et les conflits armés ont exposé les enfants et les jeunes à un risque accru, d’autant plus qu’ils se  déplacent souvent séparés de leur famille.

Il a également mis en garde contre le fait que les trafiquants utilisent Internet et les nouvelles technologies pour élargir leur portée, en utilisant des applications et des forums de discussion afin d’exploiter et de tromper les jeunes, qui représentent certains de nos citoyens les plus connectés.

Le chef de l’ONUDC a mis en exergue l’importance de mettre en place des mesures efficaces contre la traite, qui tiennent compte des intérêts des enfants et des jeunes, tel que le Protocole contre la traite des êtres humains, affirmant que l’ONUDC aide les gouvernements à implanter de telles mesures.

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Irak : au pays des deux fleuves, la sécheresse provoque l’agonie des bovins et des éleveurs

Mon, 07/30/2018 - 11:51

Dans une maigre mare près de la ville irakienne de Najaf, des buffles tentent de se rafraîchir sous un soleil brûlant, certains attendant d’être sacrifiés pour que le reste du troupeau survive à la sécheresse.

Sayyed Sattar, 52 ans, a vu plusieurs de ses animaux dépérir de soif et pour éviter d’avoir à les perdre, il s’est résolu à en vendre plusieurs parmi eux.

« Avec cet argent, dit-il, nous avons pu acheter de l’eau et du foin pour maintenir en vie le reste du troupeau », explique cet éleveur vivant près de la ville sainte de Najaf.

Dans le sud de l’Irak et en raison d’une sécheresse persistante, les troupeaux ont fondu de 30% cette année par rapport à leur niveau de l’année dernière.

Les lits asséchés de cours d’eau témoignent de la sévérité de la sècheresse. La terre craquelée laisse à découvert tuyaux et canaux qui auparavant acheminaient l’eau vers les champs et les pâturages.

L’Irak, surnommé le « pays des deux fleuves », le Tigre et l’Euphrate, voit depuis des années ses ressources en eau diminuer. Actuellement, le taux de remplissage des réservoirs de ses barrages n’est que de 10%.

Au-delà du manque de pluie, dramatique cette année, l’autre raison à l’origine de cette difficile situation est le détournement par la Turquie et l’Iran de nombreux affluents qui irriguaient auparavant ce pays. De plus, la récente mise en route du barrage Turc d’Ilisu sur le Tigre a porté un nouveau coup dur à l’agriculture Irakienne avec des conséquences cruelles.

Pour la première fois cette année, la culture du riz, du maïs et d’autres céréales nécessitant une importante irrigation a cessé, provoquant des pertes considérables pour les familles de paysans qui en vivaient.

Désormais, dans les hameaux du sud irakien, des camions-citernes font des tournées pour remplir –contre une vingtaine de dollars– les réservoirs en plastique qui ont fleuri autour des maisons et des hangars à bestiaux.

Sur les marchés, les bovins, qui se vendaient jusqu’à 5.000 dollars par tête, s’échangent désormais contre 1.500 à 2.500 dollars.

« Jamais dans son histoire l’Irak n’avait connu une telle catastrophe », assure  Ahmed al-Issaoui, chef de la Coopérative agricole de Najaf. « Nos bovins se retrouvent forcés de boire l’eau des marais où même les moustiques ne survivent pas », se lamente-t-il.

Les marais de Mésopotamie, l’une des plus grandes zones humides du Moyen-Orient, l’un des joyaux du sud Irakien ne garantissent plus de revenus à leurs habitants dont un certain nombre parmi eux ont préférer quitté leur maison inaugurant ainsi le début d’un exode rural.

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Feux autour de la capitale Grecque : le bilan des victimes s’alourdit à 91 morts

Mon, 07/30/2018 - 11:49

Le bilan des incendies qui ont ravagé la côte orientale de l’Attique, principalement la localité de Mati en Grèce s’est alourdi à 91 morts, ont rapporté des médias locaux.

Selon la porte-parole des pompiers, Stavroula Malliri, le nombre des morts dus aux feux qui ont affecté la côte orientale de l’Attique et la localité de Mati s’élève désormais à 91 morts, alors que 28 victimes, dont les corps sont en cours d’examen par les médecins légistes, n’ont pas encore été identifiés.

Selon Mme Malliri, 59 autres victimes retrouvées carbonisées ou noyées, en tentant de fuir en mer, avaient été identifiées dimanche soir. Quatre blessés ont par ailleurs succombé à l’hôpital, a-t-elle précisé.

Un précédent bilan publié faisait mention de 88 morts. Parmi ces victimes figurent un nombre encore indéterminé d’enfants. Quatre victimes étrangères ont aussi été signalées jusqu’à présent.

La controverse sur la gestion de la crise par les autorités est par ailleurs montée d’un cran dimanche, l’opposition de droite et centriste accusant le gouvernement d’avoir dans un premier temps dissimulé les pertes de vies humaines.

Les pompiers ont poursuivi dimanche leur recherche des causes du sinistre, le gouvernement privilégiant une piste criminelle.

Selon le quotidien Kathimerini, un premier rapport d’enquête privilégierait plutôt la piste d’une négligence criminelle, avec un feu allumé par un habitant de la zone pour détruire des branches mortes.

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Après les citoyens de Ouargla, un maire à Jijel interdit un concert de musique: Le désespoir des islamistes!

Mon, 07/30/2018 - 11:41

Par Walid AÏT SAÏD

Ces trois annulations sont des «non- événements» qui ont été récupérés pour en faire une «bombe» qui montre l’Algérie comme un pays d’intolérance et d’obscurantisme. Or, ils ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan de fête et de joie…

Des hordes de citoyens qui tentent d’empêcher la tenue d’un concert de musique, des barbus en djellaba qui les «incitent» à crier leur colère sur cet art qu’ils qualifient de diabolique, une prière collective pour «purifier» l’endroit. On n’est pas en Afghanistan ou dans l’Algérie des années 1990, mais à Ouargla (sud du pays, Ndlr) en 2018. En effet, jeudi dernier, plusieurs dizaines de jeunes ont organisé devant le théâtre de Verdure de la ville de Ouargla une grande prière collective pour dénoncer la tenue d’un spectacle que devait donner le très populaire chanteur de raï, Kader Japonais. Ce boycott a été déclenché par un appel anonyme sur les réseaux sociaux, mais l’image des «Ikhwa» (islamistes) qui «encadraient» la manifestation ne laisse pas de doutes sur les instigateurs de cette inquisition programmée. Les protestataires ont justifié leur geste par «le fait que l’argent de ce gala devrait être utilisé pour l’amélioration des conditions de vie des habitants de cette wilaya pétrolière». Néanmoins, les slogans religieux, la grande prière et la récupération politique qui a suivi, montrent que les enjeux sont loin d’être aussi simples que cela! Surtout que cette histoire a vite été reprise sur les réseaux sociaux par les pages identifiées comme étant le relais des islamistes. Elle leur a même donné des ailes puisque dès le lendemain un autre concert se voit annulé, cette fois-ci dans la wilaya côtière de Jijel à l’est du pays.

Le maire de la commune de Sidi Abdelaziz a retrié l’autorisation pour la tenue d’un spectacle musical de la chanteuse raï cheba Souad et cheb Radwane Casa qui devait se tenir sur la plage de cette commune. L’événement programmé depuis un bon moment a donc été annulé et le maire «censureur» a été érigé en véritable héros par les mêmes relais islamistes. Le lendemain samedi, c’est à Sidi Bel Abbès, wilaya de l’art et du raï comme le chante si bien le groupe Raïna Raï, qui a eu sa part de concert annulé. Les mêmes pages qui ont «manipulé» les quelques jeunes de Ouargla ont en fait étaient de mèche avec quelques jeunes
«illuminés» de Bel Abbès. Vu l’ambiance électrique qu’ont engendrée les événements de Ouargla et Jijel, les organisateurs ont préféré l’annuler. Du pain bénit pour la propagande islamiste en perte de vitesse dans un pays où les jeunes sont plus enclins à s’amuser et profiter de la vie que d’écouter des «fous» débattre sur des sujets d’une autre époque. Car, ces trois annulations sont des «non- événements» qui ont été récupérés pour en faire une «bombe» qui montre l’Algérie comme un pays d’intolérance et d’obscurantisme.
Or, c’est tout à fait le contraire. L’annulation de ces trois représentations ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan. En parallèle de ces annulations, des centaines, pour ne pas dire des milliers d’événements du genre ont été organisés dans les quatre coins du pays, et cela sans aucun couac. Seuls, en couple, en famille ou entre amis, les Algériens s’y sont défoulés jusqu’au bout de la nuit n’en déplaise aux «allergiques au bonheur». Mieux encore, le mois sacré du Ramadhan est devenu le mois de la «prospérité» des activités culturelles.
On y enregistre chaque année une hausse des concerts et autres activités du genre sans que personne ne crie au scandale. De la véritable tolérance et du bon vivre ensemble qu’assume parfaitement cette jeunesse qui va faire la prière des «tarawih» avant d’aller profiter de sa «sahra» dans une ambiance des plus festives. En fait, toute la propagande faite autour de ces faits divers est la réaction d’une bête blessée qui tente de se sauver. Le désespoir des islamistes ne prend plus, ce sont eux qui désespèrent…

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Affaire El Boucher : Kamel Chikhi aurait quitté la prison d’El Harrach?

Mon, 07/30/2018 - 11:24

Selon une source d’Alg24, le principal accusé de l’affaire de cocaïne « Kamel El boucher » aurait quitté la prison d’El Harrach, pour aller au centre territorial de recherche et d’investigation de Blida, pour un interrogatoire.

Un démenti a été donné par une source de la défense des deux frères Chikhi, confirmant que ces derniers sont toujours à la prison d’El Harrach.

Par mesure de sûreté, l’administration pénitentiaire a refusé de faire entrer les couffins pour les frères Chikhi, qui sont actuellement regroupés dans la même salle.

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Aadl: Du nouveau pour les souscripteurs exclus

Mon, 07/30/2018 - 10:59

La commission chargée de l’examen des recours auministère de l’Habitat, del’Urbanisme et de la Ville v aréétudier le dossier dessouscripteurs exclus duprogramme de l’Agenced’amélioration et dedéveloppement du logement (AADL).

C’est ce qu’a révélé, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar àAlger.Lors de sa visite sur le site de Sidi-Abdallah. Temmar a indiqué que la commissionde recours va « revoir les recoursdéposés par certains souscripteurs qui ontfait l’objet de rejet » par la tutelle.Le ministre n’a pas donné plus de détailssur le sujet ou du moins le nombre de souscripteursconcernés par cette mesure.

Ils’est contenté d’expliquer que son départementenvisage de prendre en charge certainscas éliminés, assurant que le ministère »répond favorablement à toutes les préoccupationsdu citoyen dans ce cadre ».M. Temmar a présidé également la cérémoniede distribution de 1.400 logementsAADL dont 514 seront distribués à Aïn el-Malha, et le reste à la nouvelle ville deSidi-Abdellah.

Distribution de 30.000 logements jusqu’à août

Abdelwahid Temmar a également annoncé la distribution de 30.000 logements de différentes formules jusqu’à août à travers 40 wilayas.Ce quota compte 14.700 logements publics locatifs (LPL), soit 50 %, 3.500 AADL (12 %), 7.300 logements ruraux (25 %), 2.200 logementssociaux participatifs(LSP 8%),

230 logements promotionnels publics (LPP 1 %) et 1.200 quotas parmi les lotissementssociaux (4 %),a fait savoir le ministre qui présidait à Alger la distribution des logements detype location-vente (AADL). Le secteur a procédé récemment à la distributionde plus de 50.000 logements de différentes formules au mois de ramadhandernier et 56.000 autres à l’occasion de lafête d’Indépendance le 5 juillet. Selon le ministre de l’Habitat, cette opération s’inscrit « dans le cadre des orientationsdu président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a accordé la priorité au secteur de l’habitat ».

Les opérations de distribution de logementsse poursuivront durant le deuxième semestre de l’année en cours, accompagnéesde visites d’inspection pour le contrôle de la qualité des travaux où descellules de contrôle de qualité seront instituées à ceteffet à travers toutes leswilayas. Il s’agit également de réactiverles commissions de recours et d’élargir la prise en charge des cas précédemment exclus de certains programmes. Le « secteur oeuvre à remédier aux lacunes enregistrées dans certains chantiers et à s’enquérir de tous les programmes », a indiqué M. Temmar.

Par Ines Amroud

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Selon une étude américaine: 84 % des Algériens prêts à s’expatrier pour un emploi

Mon, 07/30/2018 - 10:59

L’Algérie attire de plus en plus de talents internationaux.Pourtant, 84 % de ses ressortissants sont prêts à s’expatrier pour un emploi.

Selon une étude effectuée par le cabinet international de conseil en gestion d’entreprise, Boston Consulting Group(BCG), l’Algérie est passée de la 114e place en 2014 à la 83e place en 2018 au classement de 197 pays sur l’attractivité de talents et de cadres internationaux.

Cette étude, réalisée en collaboration avec le réseau mondial The Network, qui regroupe plusieurs sites de recrutement dont Emploitic, qui se définit comme « leader de l’emploi en ligne en Algérie », a été menée sur près de 366.000 personnes à travers 196 pays. Elle est classée selon quatre thématiques, outre l’attractivité,comme la volonté de partir à l’étranger, les préférences de métiers de main-d’oeuvres et la démographie. A en croie cette étude, l’Algérie a fait un bon de la 114e en 2014 à la 83e place en 2018 en matière d’attractivité des talents.Le cabinet BCG explique que l’Algérie « est convoitée par des cadres internationaux des quatre coins du monde ». Les Tunisiens sont les premiers à souhaiter venir travailler en Algérie, devant les talents du Bénin, de la France, l’Arabie saoudite ou encore la Norvège.

La même étude cite des talents afghans, égyptiens et nigérians. La même étude révèle toute fois que la majorité des Algériens sont prêts à s’expatrier vers un autre pays afin d’y occuper un emploi. Les Algériens placent en tête de leurs choix de destination le Canada, la France et l’Allemagne, puis les Émirats arabes unis,le Royaume-Uni, la Belgique. Les Algériens sont prêts à s’expatrier pour « acquérir de l’expérience, profiter de meilleures opportunités de carrière, élargir l’expérience personnelle et profiter du meilleur niveau de vie ». Les données sur les interviews en Algérie ont été recueillies auprès de 27 %de femmes, et 71 %d’hommes. Les personnes de 27 ans à 37 ans ont participé en majorité à l’étude.

Par Rahima Rahmouni

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Le tramway du jeudi est toute une aventure

Mon, 07/30/2018 - 10:50

Tout le monde aura remarqué la tendance depuis plusieurs mois des rames du tramway à se faire de plus en plus rares, particulièrement le jeudi où les usagers descendent en nombre des périphéries de la capitale. L’attente entre deux rames atteint à partir de midi et jusqu’en fin d’après-midi 20 à 30 minutes, de sorte que la foule en attente sur le quai devient de plus en plus dense. La scène de la bousculade au moment d’accéder à la rame à peine garée est difficile à imaginer, passagers en quête de sortie et ceux suant et râlant pour envahir les places assises échangeant des mots gracieux sous le regard indifférent des vigiles chargés de contrôler les tickets aux deux accès de la rame. Dans cette cohue qui se répète à longueur de journée, les enfants et les vieillards font peine à voir et on se demande comment la Setram semble ignorer une situation aussi lamentable.

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