You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 3 hours ago

Maladie mystérieuse à Bouira: L’eau hors de cause, selon la DSP

Sat, 08/18/2018 - 16:23

L’origine de la maladie demeure inconnue, la piste de l’eau est exclue.

Les résultats de l’enquête diligentée par les services du ministère de la Santé quant à l’infection d’origine virale qui a fait deux morts à Bouira ne sont toujours pas connus, a-t-on appris, hier, auprès de la direction locale de la santé. Toutefois, une chose est certaine : selon cette direction, l’eau est hors de cause. En effet, les prélèvements effectués par les services de la direction de l’hydraulique se sont avérés négatifs.
“Toutes les analyses effectuées dans les daïras d’Aïn Bessam, de Bir Ghbalou et dans les différents points d’eau de la région ont démontré que l’eau consommée est hors de cause”, ont affirmé, ce jeudi, les responsables de la direction des ressources en eau. Pour ce qui est des quatre patients admis à l’Établissement hospitalier spécialisé (EHS) d’El-Kettar à Alger, leur état est stationnaire, a-t-on appris auprès de leurs familles. “Leur état de santé ne prêtait plus à l’inquiétude ces dernières 48 heures. Ma sœur (le quatrième cas diagnostiqué mercredi, ndlr) va mieux et son insuffisance rénale a nettement regressé”, a assuré Mohamed, le neveu de la première victime. S’agissant de l’origine de cette maladie, elle demeure inconnue. Ni les services de la DSP ni ceux du centre local d’épidémiologie n’étaient en mesure de communiquer sur le sujet. “Nous n’en savons pas plus que vous (les médias, ndlr)”, lâchera le docteur Boualem Hani, chef de service du département prévention à la DSP de Bouira. Le pavillon des urgences de l’hôpital d’Aïn Bessam, où le premier cas a été diagnostiqué le 8 août dernier, est toujours en quarantaine. Le personnel médical est soumis à une hygiène très stricte, a-t-on constaté sur place. Là encore, aucune information n’a filtré sur les causes de cette infection. Les médecins, tout comme les infirmiers et les ambulanciers, vivent, depuis mardi, la peur au ventre. “Nous avons, certes, peur, mais nous évitons d’y penser. Nous attendons les résultats du ministère, comme tout le monde”, indique le personnel médical interrogé jeudi. Devant un tel manque en matière de communication, les spéculations et autres rumeurs enflamment les réseaux sociaux locaux, ce qui accentue la panique, voire la psychose, chez les citoyens. Ces rumeurs évoquent des maladies telles que le choléra, la typhoïde, ou encore un virus provenant du moustique tigre. Face à ces spéculations sans fondement, aucun communiqué d’aucune institution compétente ne les a contredits. Pis encore, la cellule de crise mise en place au lendemain du décès du second cas, soit mardi dernier, n’a, pour l’heure, émis le moindre communiqué, laissant ainsi libre cours aux rumeurs les plus alarmistes. Contactés jeudi, les services de l’Institut Pasteur d’Alger n’ont pas souhaité s’exprimer sur le sujet, tout indiquant que les résultats des analyses seront communiqués “prochainement”, sans donner de date précise. Pour rappel, depuis le 12 du mois en cours, la wilaya de Bouira est au cœur de l’actualité à cause d’une étrange maladie qui a déjà coûté la vie à deux femmes âgées. Cette infection virale provoque des troubles gastriques et surtout une insuffisance rénale pouvant entraîner la mort.

RAMDANE BOURAHLA

The post Maladie mystérieuse à Bouira: L’eau hors de cause, selon la DSP appeared first on .

Categories: Afrique

Le ton monte entre les deux pays: Pas de désescalade entre la Turquie et les États-Unis

Sat, 08/18/2018 - 16:19

Le ton est encore monté, jeudi et hier, entre Washington et Ankara avec des menaces de part et d’autre de durcir les sanctions.

Réagissant aux déclarations du secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, qui avait affirmé, jeudi, que les États-Unis imposeraient de nouvelles sanctions à la Turquie si le pasteur américain détenu dans ce pays n’était pas libéré, la ministre turque du Commerce a répondu, hier, qu’Ankara répliquera à toutes nouvelles mesures de Washington à son encontre. “Nous avons répliqué (aux sanctions américaines) en accord avec les règles de l’OMC et nous continuerons de le faire”, a déclaré, hier, la ministre turque, Ruhsar Pekcan, citée par l’agence de presse Anadolu. Ainsi, la crise diplomatique entre les deux alliés de l’OTAN ne montre aucun signe d’apaisement, bien au contraire l’escalade se poursuit. Face à ces développements, la livre turque, qui a pourtant repris des couleurs cette semaine après une spectaculaire débâcle, piquait à nouveau du nez, hier, en perdant près de 5% sur la séance face au dollar, effaçant ses gains de la veille et tombant à 6,1246 pour un billet vert.

Pendant ce temps, Ankara refuse de libérer le pasteur américain Brunson, qui est au cœur de la tempête diplomatique entre les deux pays. Placé le mois dernier en résidence surveillée après plus d’un an et demi d’incarcération, il est accusé par la Turquie d’espionnage et d’activités “terroristes”. Un tribunal turc a rejeté, mercredi, la levée de l’assignation à résidence de M. Brunson, mais son avocat a indiqué à l’agence AFP qu’une autre cour de plus haute instance devait encore se prononcer. Face à cette position turque, le président Donald Trump a estimé, jeudi soir, sur son compte twitter que “la Turquie a profité des États-Unis pendant beaucoup d’années”. “Ils retiennent notre merveilleux pasteur chrétien, à qui je dois maintenant demander de représenter notre pays en tant qu’otage patriote”, a-t-il également écrit avant d’ajouter : “Nous ne paierons rien pour la libération d’un homme innocent”. Pendant ce temps, le ministre turc des Finances Berat Albayrak, par ailleurs gendre du président Recep Tayyip Erdogan, s’était efforcé, jeudi, de rassurer les marchés, au cours d’une téléconférence inédite avec plusieurs milliers d’investisseurs. Il a assuré que “son pays émergerait encore plus fort de la crise de la livre, dont la valeur a fondu d’environ 40% par rapport au dollar cette année”. Il a aussi indiqué que son pays n’était pas en contact avec le Fonds monétaire international pour un éventuel plan d’aide et qu’Ankara n’aurait pas recours au contrôle des capitaux.

Ceci étant, les économistes restent préoccupés par la dispute entre Ankara et Washington, mais aussi par la mainmise de Recep Tayyip Erdogan sur l’économie. Les marchés ont sévèrement sanctionné le refus de la Banque centrale de relever ses taux d’intérêt le mois dernier, en dépit de la chute de la monnaie nationale et d’une inflation galopante. Partisan de la croissance à tout prix, le président turc s’y oppose fermement. Dans la tourmente financière, la Turquie a néanmoins reçu un soutien de poids, mercredi, avec la promesse du Qatar d’investir 15 milliards de dollars dans ce pays.

Merzak Tigrine

The post Le ton monte entre les deux pays: Pas de désescalade entre la Turquie et les États-Unis appeared first on .

Categories: Afrique

La loi des parkingueurs: le phénomène pourrit l’été à Oran

Sat, 08/18/2018 - 15:37

Le phénomène de l’exploitation illégale des espaces de stationnement et le racket des automobilistes qui s’ensuit ont donné lieu, dans le quotidien des Algériens, à la naissance d’un vocable qui s’est imposé par la force : parkingueur.

Et en ces jours caniculaires où les familles aspirent à la détente et au repos, le long de la corniche oranaise et également en ville, les parkingueurs sont incontournables et sévissent toujours autant. Il y a bien eu un moment de flottement et de bonnes intentions proclamées par les pouvoirs publics suite aux drames survenus cet été où de paisibles pères de famille ont été lâchement assassinés par des parkingueurs. Mais il faut croire que la nature a horreur du vide, et en cette mi-août les gardiens de parking autoproclamés sévissent toujours autant sur le moindre espace de stationnement. Dans la commune balnéaire d’Aïn El-Turck, la chaleur semble avoir assommé les résidents et les estivants. La principale place publique fait peine à voir : terre battue et ni pelouse ni fleurs ne l’agrémentent et seuls quelques palmiers, en fin de vie, y trônent. À 11 heures du matin, les gros sacs-poubelles sont encore essaimés tout autour de cette place. Le ton est donné avant même de se rendre vers les différentes plages de cette commune, les parkingueurs sont partout, se répartissant les rues, les boulevards, les espaces libres y compris juste à côté du siège de l’APC. Se donnant un air de légalité, avec un gilet fluo, le gourdin n’est pourtant jamais très loin, et les allures font penser à tout, sauf à de paisibles gardiens. Aux abords de la plage Cap Falcon, une petite crique qui a connu une extension ces dernières années, il n’aura suffi que de quelques secondes pour nous voir interpeller par un parkingueur, très particulier, criant à tue-tête : “Hé !… ne te mets pas là, va plus loin y a de la place, plus haut allez vas-y…”. C’est un gamin, torse nu, sacoche en bandoulière qui du haut de son 1m 20, veut rouler des mécaniques. Un gosse de 13 ans à qui on ne l’a fait pas. Nous lui demandons s’il est le préposé au parking et sa réponse fuse sans aucune hésitation : “Oui, mon père et moi.” Le fait que nous ne voulions rester que quelques instants n’a pas plu au père et au fils qui tenteront de percevoir leur dîme. Un tarif qui varie selon la durée de l’occupation d’une place qui est devenue la propriété de ce père et de son fils. Une activité illégale et lucrative qui restera comme un héritage dans la famille. Les estivants que nous avons rencontrés confient rapidement leur peur au quotidien, les contraignant à céder au diktat de partout. “C’est la jungle, il n’y a pas d’État, on nous laisse seuls  face à des voyous, c’est tout ce qu’ils sont”, lâche un père de famille venu de la région ouest pour 10 jours sur la corniche oranaise. D’autres vacanciers, en famille, pour une journée de plage, expliquent qu’ils n’ont d’autre choix que de payer le parkingueur, jusqu’à 200 DA, et plus grave de se taire devant le plagiste qui les somme de changer leur parasol d’emplacement. “Je suis en famille, si je réagis, je risque de me retrouver à la morgue”, confesse un quadragénaire, devant ses enfants. Ce sentiment de crainte est partagé par nombre de familles, de citoyens, qui subissent et n’osent se plaindre. Un jeune homme accompagné de son amie le dit clairement : “Si j’étais seul, entre hommes, je pourrais discuter et encore, ils sont souvent à deux ou à trois, alors je paye pour une journée, à quoi bon se bagarrer.”

Parkingueur de père en fils
Les anecdotes pullulent sur toutes les plages d’Aïn El-Turck, de Bousfer jusqu’aux Andalouses où s’affiche le prix de 100 DA le parking mais où le ticket est estampillé 200 DA. Si sur certaines plages, les choses se passent relativement bien, comme à la plage les Étoiles ou Bomo-plage, ailleurs ce n’est pas le cas. Un exemple très révélateur nous sera raconté par une mère de famille. “À Bouisville, un plagiste est venu vers moi pour nous faire partir, j’étais avec mes enfants, quand j’ai été me plaindre aux agents de l’ordre sur la plage, ils m’ont dit de ne pas m’en faire et que, la prochaine fois, j’irai les voir pour qu’ils me trouvent une place.” Cette attitude des représentants des pouvoirs publics est décriée de toutes parts et ne peut passer sous silence. Des citoyens vont même jusqu’à conclure à une “forme de complicité” ou de laisser-faire qui perdure depuis des années. Pour leur défense, les forces de l’ordre assurent sévir et faire respecter la loi en donnant des chiffres, mais qui, à vrai dire, ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan. Ainsi, depuis ce mois d’août, 3 parkingueurs ont été arrêtés pour exploitation illégale d’espaces de stationnement à El-Ançor, et depuis le début de l’été, 6 cas d’exploitation illégale de plage ont été traités par les services de la gendarmerie à Bousfer, Mars El-Hadjadj et encore El-Ançor. On nous fait remarquer que, malgré tout, cette année la présence un peu plus visible des forces de l’ordre a permis de calmer le jeu du côté des plagistes et des parkingueurs. Mais si on se focalise sur l’état des lieux au niveau des plages, les parkingueurs sévissent tout autant en ville qu’ailleurs. Une sorte de mafia organisée, qui, à coups d’invectives, d’insultes et de menaces, fait régner sa loi, le long des trottoirs. Les jeunes femmes sont souvent les premières victimes, comme cette conductrice qui s’est vue menacée de représailles physiques par un parkingueur. “Il m’a même interdit de revenir stationner sur son territoire en brandissant un gourdin. Quand je suis allée au commissariat me plaindre, on m’a répondu qu’on allait s’occuper de lui”, mais l’individu sévit toujours au même endroit. La faute, expliquent les forces de l’ordre, aux plaignants qui ne viennent pas après quand ils sont convoqués. La situation est telle, qu’aujourd’hui, dans la société être parkingueur est un emploi, un revenu fixe, permettant à certains de se faire une situation sociale, de se construire un logement et de se marier. Mais malheureusement le phénomène est avant tout celui de l’absence de l’État et du diktat de la “voyoucratie”, dans une société qui prend des allures de far west, comme nous le diront la plupart de nos interlocuteurs.

D. LOUKIL

The post La loi des parkingueurs: le phénomène pourrit l’été à Oran appeared first on .

Categories: Afrique

Une des belles régions, qui pourrait servir comme matrice touristique du pays: Collo, la muse inspiratrice…

Sat, 08/18/2018 - 13:53

Par Hocine NEFFAH 

La rencontre entre djebel Dumbo et la tranche insulaire de la presqu’île forme une espèce de panorama atypique, voire de rêve, surtout lors des moments cruciaux où le coucher de soleil commence à esquisser ses fils cramoisis, défilant ainsi son spectacle comme une espèce de mythe inaugurateur sur fond d’une magie idyllique.

S’il y a un lieu qui réconcilie les gens avec leur humanité, c’est bien la ville de Collo et ses petites bourgades façonnées de telle sorte que la joie et la gaieté se substituent aux formes lugubres et monotones d’une routine annuelle faite d’efforts accompagnés de stress et de platitude agaçante.
Collo, la muse inspiratrice, voire la sirène de la côte est du pays n’a jamais cessé d’impressionner et d’émerveiller le visiteur et l’arpenteur de ses massifs, ses reliefs et son littoral qui subjugue et qui envoûte davantage. La description n’est pas une sorte d’apanage ou d’imagination colportée en guise d’enjoliver un lieu qui est au demeurant ensorcelant et enivrant par nature. Collo gagne en visiteurs et d’estivants chaque année que la saison estivale annonce son «oracle» inaugurateur d’un moment exprimant l’allégresse de l’été et ses charmes au goût suave.
La ville de Collo fait partie de la wilaya de Skikda, anciennement «Philippe-ville» pour ceux qui ont vécu la période coloniale, c’est aussi «Rossicada» pour ceux qui en ont gardé l’appellation romaine avec orgueil et ostentation en montrant la profondeur et l’ancrage de cette ville au mille contes et histoires.
Si le tourisme devrait connaître un essor réel dans le pays, il va falloir investir de la manière aussi réfléchie que planifiée dans des endroits comme la ville de Collo et celles qui lui ressemblent en termes de caractéristiques et spécificités en mesure de booster ce créneau qui connaît de véritables atermoiements et tergiversations. La région de Collo offre un spectacle pittoresque en matière de paysage qui concilie la montagne et ses reliefs avec un massif riche et diversifié imposant un décor faisant de la côte et des plages de cette région un véritable lieu de villégiature, pour ne pas dire un havre de paix et de repos au sens large du terme. D’ailleurs, le poids de cette beauté que renferme la région de Collo se fait sentir dans tous ses rivages et endroits qui expriment jalousement leur force attractive grâce à cette magie que dégage cette région côtière par excellence. Parler de Collo, c’est remettre les pendules de la nature à l’heure et laisser libre court à l’instinct naturel de guider la personne qui baigne dans cette dimension féerique et subliminale. C’est le cas d’un lieu qui charme tant d’estivants venant de l’Algérois pour passer des moments des plus calmes et paradisiaques, loin du vacarme et le stress de la capitale. Il s’agit de «Tamanart», un lieu où se fait la rencontre entre la mère azurée et la rivière limpide alimentée par les sources émanant du Djebel «Kanoua’e» qui surplombe le lieu avec son massif constituant une chaîne de montagnes offrant un paysage panoramique.

Voir Tamanart et mourir…
Beaucoup d’Algériens construisent des clichés sur les lieux et les endroits de ce beau pays, c’est une réalité qui s’estompe dès qu’ils sont confrontés à l’autre réalité dépourvue de préjugés et de stéréotypes longtemps entretenus sans vérifier la véracité et la teneur de ces archétypes qui ont contribué dans la désinformation quant à ces régions qui non seulement sont en mesure de concurrencer les autres beautés naturelles dont renferme le monde, mais dans certains cas, il faut le dire sans avoir à rougir, certains lieux font taire ce qui est considéré comme merveille chez nos voisins et d’autres pays où le tourisme balnéaire constitue une rentrée en devise par excellence.
Tamanart vient d’être visitée par un nombre important, cette année, de gens d’Alger. Par rapport à l’année dernière, cette côte est très prisée de par ses caractéristiques et l’état vierge de ses rivages et de son massif qui dégage une espèce de magie indescriptible.

L’orgueilleux djebel Dumbo ou la beauté déferlante!!
Le camping «sauvage» reprend ses droits dans cet îlot où la mer berce l’estivant jusqu’à avoir la sensation d’être emporté par la brise insulaire de cet endroit à l’air balsamique et à la fraîcheur marine. Tamanart est située entre deux montagnes aussi imposantes que belles, la montagne de Bougaroun qui surplombe toute la baie de Collo et celle de Kanoua’e où l’eau de source irrigue tout le massif et le flanc de la région de Collo. Cette alchimie naturelle donne à Tamanart une particularité lui permettant de se distinguer par sa biodiversité aussi riche et belle. Tamanart est un endroit de villégiature qui permet aux estivants de rompre avec la morosité de la ville et son vacarme, mais aussi avec l’air pollué et le tapage au quotidien. La sérénité et la quiétude sont le lot de cette partie «idyllique» de la région de Collo; elle procure la paix intérieure et le repos mental et moral. Les estivants se permettent des balades via des barques conçues pour la circonstance en sillonnant des plages et des lieux dont la beauté laisse les estivants pantois comme c’est le cas pour l’endroit qui s’appelle «Qbiba» ou «El Ghar». Ce sont des lieux qui imposent l’émerveillement pour les visiteurs qui découvrent des beautés à ciel ouvert et qui essaient de profiter de ce paysage en s’offrant à un spectacle consistant à éterniser ces moments à travers la prise des photos et des vidéos pour faire de cette visite un moment fort de souvenirs si riches et envoûtants.
Dans cette ambiance où la verdure côtoie les rivages aux sables cristallins, Tamanart se veut comme un tableau qui a été sculpté et peint par la main de la nature créant ainsi une symphonie dégageant une certaine harmonie où le massif et la mer constituent une rythmique langoureuse incitant à un rituel naturel des plus enchantants et des plus berçants.
L’été à Tamanart se confond avec l’esprit de la découverte et le haut sens de l’appartenance à un environnement qui offre une certaine fierté naturelle qui se dégage de la part des visiteurs qui découvrent les joyaux de cet endroit ensorcelant.
Collo est une région qui ne cesse de surprendre ses visiteurs, c’est une ville où le visiteur ne pourrait faire dans le choix et la préférence quant aux lieux et endroits. Visiter un lieu ce n’est pas un moment qui permet au visiteur d’oublier le lieu précédent. Collo est une ensorcelante, mais aussi une entité captivante, elle convoite, pour ainsi dire, elle est irrésistible de par la panoplie de paysages qu’elle offre aux estivants et aux touristes qui s’adonnent au tourisme populaire. Le cas de djebel Dumbo c’en est un parmi les lieux «somptueux» par leur beauté naturelle. Djebel Dumbo est un lieu imposant par sa montagne jonchée d’arbres de liège et de chênes et autres arbustes marins. Il surplombe toute la ville de Collo, lui donnant une identité si orgueilleuse et si belle. Sa beauté réside dans son emplacement qui enjambe la presqu’île qui imprègne la ville de Collo de sa particularité. La rencontre entre djebel Dumbo et la tranche insulaire de la presqu’île forme une espèce de panorama atypique, voire de rêve surtout lors des moments cruciaux où le coucher du soleil commence à esquisser ses fils cramoisis défilant ainsi son spectacle comme une espèce de mythe inaugurateur sur fond d’une magie idyllique.
C’est cela djebel Dumbo, un panorama aux couleurs d’une nature qui a horreur du vide. La joie de vivre se fait exprimer grâce à ce tableau qui influe même sur les esprits et la mentalité des colliotes connus par leur sobriété et leur tolérance.
C’est à la presqu’île qui longe le long du centre névralgique de Collo que le sens de la joie et de la gaieté estivales prennent toutes leurs expressions, la forme rocheuse de la presqu’île lui confère une singularité à part, elle rassemble tous les aspects de l’harmonie dont dispose la région de Collo pour en faire une véritable synergie à ciel ouvert. Aïn Doula, ce lieu mythique, est une quintessence de toute la beauté que renferme Collo, c’est un véritable havre et une halte «obligée» pour les estivants qui ne peuvent pas se passer de cet endroit qui frise le subliminal. C’est à Aïn Doula, le chef-lieu balnéaire de la ville de Collo que le vivre ensemble est considéré comme un mode opératoire, les estivants trouvent leur mode de vie dans la différence et le respect de l’Autre sans que cela offusque ou porte préjudice aux Colliotes, c’est-à-dire les autochtones de la région.
Chacun est libre d’adopter la façon qui sied à sa manière vestimentaire pour accomplir son «rituel» estival loin du diktat et de la mainmise émanant des «gardiens de la morale». Les estivants sentent la vie sobre, simple et facile dans la région sans avoir la difficulté de se laisser emporter par les «réflexes» somme toute relevant de l’autocensure à cause de certaines pratiques et contraintes qui prennent de l’ampleur dans certaines villes du pays à propos de comportement vestimentaire qui est imposé aux estivants.
Cette «logique» somme toute saugrenue n’existe pas à Collo où les estivants sontlibres d’opter à leur guise quant à la façon vestimentaire dont ils font référence;

Aïn Doula, le berceau du vivre ensemble
D’ailleurs, même les autorités locales au niveau de la ville de Collo font en sorte que les règles sont respectées en matière de l’exploitation des plages et des espaces publics. A Collo, tout est indiqué quant à l’exploitation du littoral et autres espaces. Là où l’estivant se déplace, il constate de visu des plaques qui renseignent sur l’utilisation gratuite des plages et des espaces publics comme c’est le cas pour les parkings. A Collo, le phénomène des parkings sauvages n’existe pas, mieux encore, il est mentionné dans les plages et autres lieux publics que «le stationnement de voitures est gratuit à toute heure». c’est cette vérité qui casse avec certains phénomènes qui se sont transformés en «culture» voire en «loi» par certains qui jouent les trouble-fêtes dans certaines régions du pays et qui ont causé des désagréments et des situations dramatiques.
Collo aspire à devenir une destination de choix des citoyens algériens en quête d’un lieu de villégiature et de repos estival. Pour faire, la région est en train de connaître des changements remarquables dans le domaine de l’infrastructure qui a trait au tourisme et à sa promotion ainsi que les métiers de services. Plusieurs hôtels sont érigés dans la région dans la perspective de convoiter plus d’estivants et faire connaître le label algérien dans le domaine du tourisme et vendre l’image du pays et ce qu’il recèle comme joyaux et beauté en matière de plages et de massifs.
Collo attend que les pouvoirs publics s’intéressent davantage à ses potentialités touristiques pour qu’elle puisse jouer son rôle d’avant-garde en matière d’interface touristique par excellence et pourquoi pas parmi des expériences pilotes qui seraient à même de booster ce maillon faible de la chaîne de l’économie nationale, à savoir le tourisme balnéaire et même de montagne.

The post Une des belles régions, qui pourrait servir comme matrice touristique du pays: Collo, la muse inspiratrice… appeared first on .

Categories: Afrique

Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, est mort

Sat, 08/18/2018 - 13:48

Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies et lauréat du Prix nobel de la paix, est mort, selon des proches à l’agence Reuters. Il avait 80 ans.

It is with immense sadness that the Annan family and the Kofi Annan Foundation announce that Kofi Annan, former Secretary General of the United Nations and Nobel Peace Laureate, passed away peacefully on Saturday 18th August after a short illness… pic.twitter.com/42nGOxmcPZ

— Kofi Annan (@KofiAnnan) 18 août 2018

Des diplomates et sa fondation ont également annoncé le décès de l’ancien responsable onusien.Le diplomate est mort dans un hôpital de Berne, en Suisse. Antonio Guterres, actuel secrétaire général de l’ONU, a immédiatement salué son prédecesseur comme «une force qui le guidait vers le Bien».

Né en avril 1938 à Kumasi, au Ghana, Kofi Annan avait été secrétaire général de l’Onu entre 1997 et 2006. En 2001, il s’était vu décerner le prix Nobel de la paix, conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour leur travail «pour un monde mieux organisé et plus pacifique».

The post Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, est mort appeared first on .

Categories: Afrique

Promulgation des textes de la loi sanitaire: Quelles sont les attentes des professionnels de la santé ?

Sat, 08/18/2018 - 13:21

La nouvelle loi sanitaire est entrée, depuis mardi dernier, officiellement en vigueur. Un premier pas avant une autre étape cruciale qui est la mise en place des textes d’application. Un nouveau chantier que le ministre de la Santé devra affronter. Le travail, nous dit-on, a déjà commencé. De leur côté, les professionnels de santé qui revendiquent un projet consensuel espèrent leur adhésion.

Le président de l’ordre national des médecins :
«Les textes doivent être en rapport avec les changements apportés dans la loi»

Mohamed Bekkat Berkani, président de l’Ordre des médecins, estime que la loi en elle-même est constituée de concepts généraux. Maintenant, dit-il, le ministre de la Santé qui a la charge de présenter le projet des textes d’application au Premier ministère doit travailler, au préalable, avec des personnes d’expertise. «Il faut un effort consensuel», souligne le docteur Bekkat qui demande à ce que le ministre de la Santé travaille et consulte les professionnels de la santé dans la préparation des textes d’application. «Nous sommes disposés à travailler avec le ministre de la Santé pour l’élaboration de ces textes, qui doivent être en rapport avec les changements apportés dans cette loi», propose-t-il. Cependant, poursuit le président de l’Ordre, le problème de fonctionnement n’est pas un problème de loi. «La loi est une chose, l’appliquer et s’entendre avec les professionnels de la santé en est une autre», ajoute l’intervenant qui estime que l’Etat doit mettre le chapitre de la santé au centre de sa politique. Car le sujet constitue la première préoccupation des citoyens algériens. Le président de l’Ordre des médecins reste optimiste et estime que le changement dans le secteur est possible.

Le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens :
«Nous sommes confiants quant à l’adhésion des professionnels de santé dans la préparation des textes d’application»

Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens dit qu’il s’agit maintenant de toute une réorganisation. «Il faut mettre en place toute une réglementation qui expliquera les éléments de la nouvelle loi», dit-il. Selon lui, beaucoup de nouvelles décisions et tâches «d’envergure» ont été attribuées aux pharmaciens, à l’exemple de l’éducation thérapeutique, «une première en Afrique du Nord», et le rôle du pharmacien hospitalier. La nouvelle loi apporte beaucoup de changements et les textes d’application, dit-il, devront se faire avec une meilleure adhésion possible. Cependant, dit-il, «nous sommes confiants car le ministre de la Santé s’était déjà engagé pour nous consulter en vue de mettre en place les textes réglementaires à même de moderniser notre système de santé notamment le secteur du médicament et pharmaceutique». Selon lotfi Benbahmed, c’est bien qu’il y ait une loi mais faudrait-il encore que les textes d’application suivent. D’ailleurs, dit-il, certains textes d’application de l’ancienne loi sanitaire 85/05 n’ont jamais été promulgués. Il faudra encore attendre cependant selon M. Benbahmed, entre un an ou deux ans pour la finalisation des textes d’application. Même si, souligne-t-il, le ministère de la Santé a déjà commencé un travail de fond. «Nous allons commencer par le plus urgent. Nous concernant, ça sera l’importation et la production des médicaments ainsi que le contrôle des produits pharmaceutiques ainsi que les engagements des laboratoires pharmaceutiques étrangers quant à la disponibilité du médicament dans notre pays», a expliqué le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens qui a souligné que, dorénavant, et dans le cadre de la nouvelle loi sanitaire, les trois Ordres, des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes seront séparés.

Président du syndicat algérien des paramédicaux :
«Nous ne nous attendons à rien de cette loi»

Lounès Ghachi, président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), est allé droit au but. Pour lui, c’est clair : «Cette nouvelle loi ne va rien changer au système de santé actuel, puisqu’il ne s’agit pas de loi ni de texte d’application mais de personnes. Je ne crois pas aux changements des lois, il faut changer les mentalités, autrement, si l’on garde les mêmes personnes et la même mentalité rien ne va changer, d’autant qu’on met en place des lois qu’on n’applique pas», a déclaré le représentant des paramédicaux. Selon lui, les choses vont changer le jour où le malade bénéficiera d’une réelle prise en charge dans les hôpitaux.

Professeur Belhadj du Syndicat national des enseignants chercheurs universitaires :
«Le ministre a promis un travail consensuel avec les partenaires de santé»

Le professeur Belhadj, membre du bureau national du Snechu, a indiqué que le ministre de la Santé a déjà promis d’associer les professionnels de santé et les associations de malades dans l’élaboration des textes de la loi sanitaire. Le professeur, qui se dit soulagé de voir enfin cette loi entrer en vigueur, estime que les choses vont se faire d’une manière démocratique avec l’ensemble des partenaires. «Depuis la loi de 85, beaucoup de choses ont changé dans notre pays, que ça soit sur le plan économique, politique ou autre, il était donc urgent d’avoir une nouvelle loi», dit-il. La loi sanitaire contient plusieurs chapitres liés à la corporation. Le professeur Belhadj cite notamment l’activité complémentaire. Le législateur, dit-il, a laissé libre choix à la tutelle de réglementer cette activité. Le syndicat, dit-il, a toujours plaidé pour la réglementation de cette activité. Il était question, pour rappel, de la suppression de l’activité complémentaire dans le projet initial de la loi sanitaire. Après modification, cette activité a été de nouveau autorisée. «Le médecin algérien touche le dernier salaire au monde, nous avons demandé le maintien de l’activité complémentaire pour garder, entre autres, nos compétences, mais avec une réglementation», a souligné l’intervenant.
La mise en place des textes d’application, poursuit le professeur, peut prendre jusqu’à deux années pour voir le jour. Cependant, ajoute-t-il, «il faut éviter les erreurs du passé, où la loi était là mais les textes d’application n’ont jamais vu le jour pour certains chapitres».
S. A.

The post Promulgation des textes de la loi sanitaire: Quelles sont les attentes des professionnels de la santé ? appeared first on .

Categories: Afrique

Quand Ouyahia est éclipsé par ses ministres !

Sat, 08/18/2018 - 13:15

Curieusement, les grandes opérations de distribution de logements, organisées de manière tapageuse avec un direct de l’ENTV, concernent à chaque fois l’ensemble des ministres sauf le premier d’entre eux. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia n’a pas été associé à l’opération de juin dernier, ni à celle du 5 Juillet et ce sera encore le cas pour l’opération de cette semaine, qui sera organisée à l’occasion de la fête nationale du 20 Août et de l’Aïd.&#8200;«C’est pour ne pas concurrencer Bouteflika auquel est attribuée l’opération en exclusivité», explique-t-on de bonne source.</p>

The post Quand Ouyahia est éclipsé par ses ministres ! appeared first on .

Categories: Afrique

La loi relative à la santé est parue au journal officiel – Avortement: la grande victoire

Sat, 08/18/2018 - 12:56

Par Ilhem TERKI 

«L’article 77 promulgant l’interruption thérapeutique de grossesse, vise à préserver la santé de la mère…»

C’est officiel la loi relative à la santé est entrée en vigueur. Des dispositions particulières ont été promulguées. La modernisation du système sanitaire en le renforçant par un cadre juridique est en cours! Présenté à l’APN par le ministre de la Santé, le professeur Mokhtar Hasbellaoui, l’avant-projet de loi a subi plusieurs amendements à l’APN. Prévention et lutte contre les maladies transmissibles, prévention et lutte contre les maladies à propagation internationale, prévention et lutte contre les maladies non transmissibles, et enfin, lutte contre les facteurs de risque et promotion des modes de vie saine… Ce sont les quatre principaux points qui ont fait l’objet d’amendements déposés sur le projet de loi de santé. Ce projet de loi, qui a fait couler beaucoup d’encre avant son adoption et publication au Journal officiel, met en avant le droit à la santé comme droit humain fondamental, régule et modernise le système de santé pour être à la hauteur des aspirations de la société. En effet, cette nouvelle loi relative à la santé est entrée officiellement en vigueur.
Le texte a été publié, avant-hier, au Journal officiel (n°46). Lors de l’examen des amendements, on précise, que la nouvelle loi dont les 450 articles accordent un intérêt particulier aux volets relatifs à la prévention, notamment des maladies non transmissibles, s’intéresse également à la santé de la mère, de l’enfant, des personnes âgées, des adolescents, des handicapés et des toxicomanes, ainsi qu’à la promotion de la santé alimentaire et de l’activité sportive. S’agissant de la gratuité des soins, sans surprise, la nouvelle loi sur la santé, consacre, clairement, la gratuité des soins. Dans l’article 13, il est clairement précisé que «l’Etat assure la gratuité des soins et en garantit l’accès à tous les citoyens sur l’ensemble du territoire national».
Parmi les nouvelles dispositions de la loi, la création d’une carte sanitaire adaptée aux spécificités de chaque région, dans le but de maîtriser les maladies propagées et mobiliser les financements nécessaires pour y faire face, outre les enquêtes régionales et nationales susceptibles d’aider les décideurs. Pour le service civil, la loi N° 18-11 a maintenu cette disposition, en stipulant dans son article 196 que «l’Etat assure les moyens matériels et met en place les mesures incitatives nécessaires à l’exercice de l’activité de l’assujetti au service civil, notamment dans les wilayas du Sud et les Hauts-Plateaux». Cette loi ne fera sûrement pas le bonheur de beaucoup de praticiens. On note dans ce sens, que les observateurs espéraient, que les pratiques avancées devraient viser un double objectif, dont l’amélioration à l’accès aux soins ainsi que la qualité des parcours des patients en réduisant la charge de travail des médecins. Concernant le secteur pharmaceutique, la nouvelle loi prévoit plus de 50 articles relatifs à la gestion et à la fabrication de médicaments, de matériels médicaux et les laboratoires biologiques. Pour ce qui de la bioéthique, la nouvelle loi sur la santé stipule dans son article 356 qu’il est créé une agence nationale des greffes chargée de coordonner et de développer les activités de prélèvement, de transplantation ou de greffes d’organes, de tissus ou de cellules humains et d’en assurer la régularité et la sécurité… S’agissant de l’assistance médicale à la procréation, l’article 374 de la même loi a interdit «la manipulation dans un but de recherche scientifique, le don, la vente et toutes autres formes de transaction: de spermatozoïdes, d’ovocytes même entre coépouses, d’embryons surnuméraires ou non à une mère porteuse ou une autre femme, sur ou mère ou fille». Il faut dire d’emblée que les dispositions promulguées, permettent, sous certaines conditions, l’intervention volontaire de grossesse (IVG). Ces conditions prennent notamment en compte «la santé de la mère» et réserve le cadre de l’avortement aux hôpitaux publics. L’article 77 promulgant, l’interruption thérapeutique de grossesse vise à préserver la santé de la mère lorsque sa vie ou son équilibre psychologique et mental est gravement menacé par la grossesse.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. Une énorme victoire pour les mouvements féministes! A noter que la nouvelle loi sera accompagnée de plus de 200 textes d’application.

The post La loi relative à la santé est parue au journal officiel – Avortement: la grande victoire appeared first on .

Categories: Afrique

Oran: Du kif à la…coke

Sat, 08/18/2018 - 12:47

Par Wahib AïT OUAKLI 

Le petit renseignement est exploité par des policiers ratissant, soit en tenue civile, soit à bord des véhicules ordinaires, des cités et quartiers.

Les éléments de la BRI d’Oran viennent d’arrêter un jeune homme en possession de 30 grammes de drogue dure, la cocaïne. L’offensive lancée, en plein centre-ville d’Oran, a abouti à la saisie d’une importante somme d’argent constituée des «rentes» de son «commerce». Jusque-là, une telle information n’apporte rien de nouveau, du moins pas chez les policiers ayant pris toutes les dispositions nécessaires dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants tout en faisant face à l’offensive opérée par la blanche. L’Expression dresse la première esquisse d’un trafic qui est paradoxalement nouveau et ancien dans une wilaya où se conjuguent les maux, typiquement, sociaux.
Les phénomènes sévissant sortent de l’ordinaire. Si la ville d’Oran est loin d’être Maastricht la hollandaise, elle demeure toutefois cette cité occupée par des habitants frappés par tous les sceaux ne changeant en rien de stature mais la catalogant d’une ville devenue une gare multimodale. Le trafic de drogue classique est tel vulgarisé qu’il céde, ces dernières années, la place à la cocaïne prenant des tournures toutes aussi graves, à telle enseigne qu’il est devenu un «commerce» tout aussi banal dominant, très souvent, les sujets des débats locaux. Un tel trafic, en pleine distension, l’est d’autant plus que ses recettes sont engrangées sur le champ. La demande est des plus accrues. L’affaire des 700 quintaux de cocaïne est-elle révélatrice d’un trafic en pleine mutation allant jusqu’à braver tous les interdits pour l’exercer?
L’affaire de Kamel «El Boucher» dépeint, un tant soit peu la situation. Toutes les lectures sont plausibles, d’où l’élargissement de la frange consommant ce poison destiné, dans un passé récent, à une catégorie sociale bien précise, les hommes et femmes issus des familles aisées avant qu’elle ne soit «démocratisée» à la longue. À Oran, la cocaïne est baptisée au nom de plusieurs appellations comme principalement «El Khat», le trait ou encore «El Beïda» la blanche. Dans un passé, pas si lointain, un trait de cette poudre blanche était fixé au prix oscillant entre 12.000 et 15.000 dinars. Force est de constater que ce tarif a été revu à la baisse en le soldant à 50%, soit 7000 à 8000 dinars, le trait. Pour cause, un tel marché est, ironise t-on, régulé par la loi «commerciale» reposant sur l’offre et la la demande et d’où la montée en flèche d’un tel trafic contre lequel les policiers sont sur le qui-vive permanent. Le petit renseignement, soit-il, est, sur le champ, exploité par des policiers ratissant, soit en tenue civile soit à bord des véhicules ordinaires, des cités et quartiers susceptibles d’abriter les petits foyers de «revente».

L’achat se fait sous un pseudonyme
D’autant plus, ce «commerce» tant juteux alimente, à la faveur de l’écoulement de la marchandise proposée, certains quartiers devenus comme des cités inexpugnables par «l’armée» lourde des policiers dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants. D’ailleurs, ces policiers, ayant acquis une expérience suffisante dans la lutte contre le trafic de drogue, agissent habilement en investissant d’abord dans le renseignement, puis dans la filature avant de tomber sur ces dealers en les surprenant en flagrant délit, soit de possession, soit de commercialisation de la coke. Contrairement aux séquences des films hollywoodiens, des vendeurs ne sont pas incontestablement zélés dans leurs démarches. Ils se font, très souvent, passer dans une discrétion totale portant une peur aux tripes des très redoutés policiers des Brigades des investigations, les Bri. Dans leurs sorties qu’ils opèrent, ils (dealers) agissent adroitement, d’autant que la majeure partie d’entre eux ne sont pas fichés par les services policiers. «Leurs casiers sont, dans la majeure partie des cas vierges», explique-ton. Cela dénote que les pourvoyeurs principaux de la cocaïne ne sont pas extravagants dans le choix de leurs «représentants» locaux. Ceux-là sont assistés par des collaborateurs «intègres» n’ayant aucunement, eux aussi, une petite rature opérée par les justiciers dans leurs casiers. Ces dealers et leur collabos sont sur la défensive et susceptibles en ne laissant rien au hasard dans leurs «entrepreneuriat» à commencer par ne jamais dévoiler leurs réelles identités. Ils agissent sous des pseudonymes dont seuls les pourvoyeurs, circulant eux aussi sous des sobriquets, connaissent. Et ce n’est pas tout.
Toutes les «transactions» opérées dans un tel trafic sont régies dans une discrétion entière reposant également sur l’utilisation des mots de passe. Une petite fausse note orchestrée aboutit à l’annulation de la transaction sans fracas ni brouhaha.
Le guetteur alerte, avec dextérité et sans aucune panique, ses complices en faisant le signalement de l’apparition des flics ou encore des tierces personnes susceptibles d’appartenir aux services policiers rôdant dans les coins. Aussi, des dealers n’agissent, dans la grande partie de leurs actions, pas dans leurs quartiers et cités de résidence. Ils changent de destination et de points de vente en opérant des mouvements à bord des véhicules bolides alors qu’ils sont vêtus d’habits haut de gamme sentant, de loin, leurs belles toilettes.

La duperie féminine
Ils construisent autour d’eux un empire d’illusions en faisant miroiter aux jeunes filles aux formes hypercanons qu’ils sont fils de la «crème» en les attirant dans leurs filets. Celles-ci, constituées de «meryoulates» aimant la vie à la bohémiennes maquillée, de paillettes et de couleurs trompeuses, ne se gênent et n’hésitent aucunement à monter à bord des voitures dissimulant des bombes à retardement, de petites quantités de cocaïne destinées à la revente. Le leader, dépensant des fortunes en partageant une journée avec sa dulcinée de circonstance, celle-ci n’aura jamais la présence de l’esprit qu’elle ne verra plus jamais son prince charmant de la conjoncture dès que celui-ci aura accompli sa mission en écoulant sa marchandise.
L’Algérie est-elle en train de devenir la nouvelle Mecque des trafiquants de drogue? Cocaïne, cannabis, héroïne et autres produits prohibés circulent quasi librement dans la société. Les statistiques rendues publiques par les services de sécurité sur les quantités et les arrestations de personnes impliquées sont sans équivoque. La direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) affirme, dans un communiqué rendu public hier, avoir arrêté près de 15.000 personnes impliquées dans des affaires de trafic de drogue et la saisie d’une dizaine de tonnes de cannabis et de cocaïne.
«Les services de sécurité ont traité plus de 12.441 affaires dont 1500 liées au trafic de drogue et l’arrestation de 15.000 personnes impliquées dans ces activités durant ces derniers quatre mois» lit-on dans le communiqué de la Dgsn.
L’Algérie qui est inondée, depuis plusieurs années, par le cannabis en provenance du Maroc, est également devenue un terrain propice pour les dealers de cocaïne. La saisie par les services de sécurités de 701 kg de cocaïne au port d’Oran démontre l’ampleur du phénomène. À défaut des chiffres avec exactitude en Algérie, la cocaïne est, rappelle l’Oms, la plus consommée dans le monde. L’on fait état, à ce titre récemment que le nombre de personnes, âgées entre 15 et 64 ans consommant du cannabis à des fins récréatives, est estimé à 181,8 millions.

The post Oran: Du kif à la…coke appeared first on .

Categories: Afrique

Mohamed Aissa depuis la Mecque: « La mauvaise interprétation de l’islam a déstabilisé l’Algérie »

Sat, 08/18/2018 - 12:39

La Réconciliation nationale n’a pas seulement fait revenir la paix en Algérie, mais elle a permis aussi aux Algériens de tourner la page du passé, a souligné le ministre.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, se trouvant ces derniers jours aux Lieux saints, n’a pas manqué de louer la stabilité et la sécurité dont jouit désormais l’Algérie. «L’Algérie vit aujourd’hui dans la stabilité, la sécurité et la sérénité, après des années difficiles dues à une mauvaise interprétation de l’islam,», a-t-il souligné, rappelant que ces acquis sont le fruit de la Réconciliation nationale initiée par le président de la République. «La Réconciliation nationale n’a pas seulement fait revenir la paix en Algérie, mais elle a permis aussi aux Algériens de tourner la page du passé», a indiqué le ministre appelant les hadji algériens à qui il s’adressait de réitérer leur loyauté au président de la République et à rester fidèles à l’Algérie. Mohamed Aïssa a profité par ailleurs de l’occasion pour mettre en valeur les efforts du président en faveur des hadji en termes l’hébergement, de transport, de restauration et de prise en charge médicale par le ministère de la Solidarité nationale.
Le ministre a salué en outre les efforts consentis par les membres de la Mission algérienne, estimant que leur travail s’améliore d’une année à une autre. «Les efforts de la Mission ont permis à l’Algérie de figurer parmi les pays pionniers en matière d’organisation et de prise en charge des hadji», a affirmé le ministre. Plus tôt dans la journée, le ministre s’est rendu à une clinique au centre de la Mission algérienne (La Mecque), où il a eu des échanges avec quelques patients et reçu des explications de la part des membres de la délégation médicale de la Mission. Le ministre s’est enquis également des conditions de travail des mourchidate, qui lui ont affirmé que les conseils et les orientations qui leur ont été donnés en Algérie ont été bénéfiques. Il est à noter que les préparatifs du Hadj 2018 se sont déroulés dans de très bonnes conditions, et ce, sur tous les plans. Le directeur de l’Office national du Hadj et de la Omra Youcef Azouza qui a animé avant le départ du premier convoi des hadji à La Mecque une conférence de presse a affirmé que le Hadj de 2018 est le meilleur en termes d’organisation. «Toutes les facilités possibles ont été assurées aux hadji, et ce, à commencer par les procédures inhérentes au tirage au sort», a fait savoir Youcef Azouza. Le déroulement des visites médicales et le payement des frais se sont tous déroulés dans d’excellentes conditions, a indiqué en outre le directeur de l’Office. «Les cadres du ministère et les autorités locales se sont sérieusement investis dans l’opération.»
Le secret de la réussite du Hadj 2018 en Algérie selon Youcef Azouza est la conjugaison des efforts de toutes les directions concernées par l’organisation du Hadji. «Une coordination et une symbiose singulières ont marqué le travail des différentes parties», a-t-il affirmé.
Le problème des agences de voyages qui posait jusqu’ici des désagréments en termes de prise en charge des pèlerins est suivi en amont a mentionné Azouza. «Le fichier des agences de voyages a été en effet bien assaini. Toutes les agences qui ont montré leurs limites par le passé ont été exclues», a -t-il déclaré. S’exprimant sur la collaboration des autorités de l’Arabie saoudite, le conférencier a fait savoir que la collaboration des ces dernières aura été à la hauteur. «Les autorités de l’Arabie saoudite se sont montrées plus que jamais très coopératives avec les autorités algériennes. Les facilités concernant l’hébergement des hadji ont été toutes accordées dans les meilleurs délais. Idem pour celles de la restauration et du transport», a-t-il indiqué. Il est à rappeler que deux hadji algériens ont décédé cette année, de mort naturelle. Le début du rituel du Hadj est prévu pour ce lundi, «jour de Arafat.»

The post Mohamed Aissa depuis la Mecque: « La mauvaise interprétation de l’islam a déstabilisé l’Algérie » appeared first on .

Categories: Afrique

Festival de la chanson amazighe de Béjaia: Mohamed Allaoua subjugue les Béjaouis

Sat, 08/18/2018 - 12:35

Par Arezki SLIMANI

La 16ème édition du Festival de la chanson amazighe s’est clôturée en beauté, démontrant encore une fois le caractère festif et culturel de la ville de Béjaïa, loin de la dominance d’une quelconque mouvance rétrograde.

Entre 18 000 et 20 000 personnes, jeunes et moins jeunes, se sont déplacés dans la nuit de mercredi à jeudi au stade scolaire de la ville de Béjaïa pour assister au spectacle donné par la vedette de la chanson kabyle Mohamed Allaoua. Seuls ou en famille, ces milliers de spectateurs ont passé une des plus belles soirées organisées dans le cadre de la 16ème édition du Festival de la chanson amazighe. Une manifestation fortement soumise à pression avant que l’on décid enfin de la tenir pour en faire une des plus belles éditions dans l’histoire de ce festival. Après cinq nuits toutes aussi réussies est arrivée celle de la clôture animée par un artiste hors pair, spécialiste de la scène, très apprécié au demeurant dans la région.
Pour l’occasion, le comité culturel de Béjaïa, né des cendres du comité des fêtes de la ville de Béjaïa, a réussi le pari d’organiser, sous l’égide de la commune de Béjaïa et avec la participation de l’Office national des droits d’auteur, une édition exceptionnel clôturée par la grande vedette de la chanson kabyle Mohamed Allaoua. Dès 20 heures, cet espace était déjà plein comme un oeuf. M. Youcef Kadri, responsable du comité a estimé à plus de 15 000 le nombre de personnes venues apprécier et danser au rythme des chansons de Mohamed Allaoua. Les spectateurs dont trois quarts des femmes, sont venus de partout de Béjaïa-ville, des autres régions de la wilaya et des camps de toile et hôtels des stations balnéaires et même des wilayas limitrophes comme Tizi Ouzou et Bouira. «Au-delà des spectacles qui ont permis de combler le vide en cette saison estivale, cette édition a un impact important sur la plan politique, culturel et social», soutient Ikhlef Aissat, un des membres organisateurs. Béjaïa reste une ville moderne et ouverte à toutes les cultures, nous ne sommes pas des gens violents comme on voulait nous coller l’étiquette avec le regrettable incident sur la côte-est coûtant la vie à un jeune de Oued Souf», renchérit un spectateur, montrant du doigt une vieille femme dansant au rythme des chansons de Allaoua. «Béjaïa c’est ca, c’est la joie de vivre, de s’amuser et de danser ensemble sans tabous.» Dès son entrée sur scène, la vedette chère aux Kabyles a été accueillie par un tonnerre d’applaudissements et une longue série de youyous. L’artiste a su dès la première chanson établir sa communion avec ses innombrables fans. Avec son orchestre et sa voix qui porte, il a su, durant une grande partie de la nuit, faire chanter et faire danser tout le monde au rythme de sa musique.
La 16ème édition du festival de la chanson amazighe de Béjaïa entamée le 11 août a été dédiée à la mémoire de Abdelkader Bouhi et Boudjemaâ Agraw, qui s’est réconcilié avec son ancien compagnon dans le groupe Agraw, en l’occurrence Takfarinas. Ils ont d’ailleurs interprété ensemble l’un de leurs tubes des années 80. En effet, pendant toute la durée du festival, plusieurs chanteurs, entre professionnels et amateurs de différents horizons et de différents styles, ont animé chaque soir les spectacles sur la scène grandiose qui a été montée au stade scolaire avec du matériel sonore dernier cri au grand plaisir des artistes et des spectateurs.
Une organisation parfaite confiée au spécialiste événementiel «Gosto», dont le propriétaire Amirouche veillait au grain pour aboutir à l’organisation parfaite de l’édition Le premier responsable du comité a déclaré qu’il était temps que le festival passe à l’étape supérieure, c’est-à-dire revêtir un caractère international. Des démarches sont en cours pour une subvention étatique au vu des dépenses pour la logistiques lesquelles ne cessent de se démultiplier.

The post Festival de la chanson amazighe de Béjaia: Mohamed Allaoua subjugue les Béjaouis appeared first on .

Categories: Afrique

Grand concert à Alger: Une pléiade de chanteurs illumine la capitale

Sat, 08/18/2018 - 12:30

Le groupe El Dey a chanté ses succès repris en choeur par une foule de plus en plus nombreuse, menée par des voix pures…

Une pléiade d’artistes algériens a animé mercredi soir à Alger, un mégaconcert de musique organisé dans le cadre du programme «Djazairama», en clôture du périple de la caravane artistique «fêtons algérien».
Inaugurée le 12 juillet dernier, la caravane artistique «fêtons algérien, carrefour de la créativité», organisée par l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), a élu domicile, du 12 au 19 août, à l’esplanade de l’Office Riadh El Feth (Oref), sous l’intitulé «Djazairama», qui marque la clôture de ce grand évènement national, après avoir mis en valeur la diversité du «panorama musical algérien» dans une quarantaine de wilayas.
En présence de Idir, invité d’honneur de la soirée et du directeur général de l’Onda, Samy Bencheikh El Hocine, les chanteurs, Amine Chibane et Ali Amrane, ainsi que les groupes El Dey et Gaâda diwan Béchar ont livré, durant plus de trois heures de temps, des prestations pleines, embarquant dans une randonnée onirique, avec leurs voix présentes et étoffées le public nombreux, composé essentiellement de familles.
Très applaudi par l’assistance, Amine Chibane a aligné une dizaine de pièces dont «Mademoiselle Algérie» (inédite), «Zefzafi», une reprise de Mohamed El Kamel (1919-1956), en hommage aux artistes du music-hall des années 1930, «A la mouriska» (fusion chaâbi-tzigane-Raga), «Ghram el guellil», «Id kounta aâchiq» et «Bella Ciao»(chanson populaire italienne).
Qualifiant ses recherches dans l’univers des mots de «Sociologie linguistique», Amine Chibane, artiste intelligent et créatif aimant les néologismes et les belles tournures de phrases, définit son style de musique de «Music-Houl»(musique euphorique) et son choix d’orchestration de fusion «Ma touche», s’appropriant ainsi l’universalité du genre music-hall et des fusions manouche. Amine Chibane a annoncé «la sortie en automne prochain» du clip de la chanson «Mademoiselle Algérie» et de son nouvel opus, au titre éponyme, souhaitant se voir «davantage sollicité» par les organisateurs de concerts et de tournées.
Le groupe El Dey et ses instrumentistes d’exception, dont Najib Gammoura à la basse, Hassen Khoualek à la batterie, Youcef Grim à la percussion, Mahdi Djama au saxophone et Mourad Hannache au piano, ont pris le relais, étalant leurs succès repris en choeur par une foule de plus en plus nombreuse, menée par les voix pures des chanteurs, Sami Boukhechba, Samir Merabet et Ahmed Dalel Abraz. Le public a notamment apprécié entre autres pièces, «Bnet el Bahdja», «Kahlet el âïn», «Ana Djazaïri», «El Bahdja» et l’incontournable «Maria», révélation du groupe, dont le clip d’une nouvelle chanson au titre de «Leila», est d’ores et déjà visible sur les réseaux sociaux, avant la sortie, selon Samir Merabet, d’un nouvel opus, prévu pour le premier trimestre 2019.
Plus enraciné dans le patrimoine, l’ensemble Gaâda diwan Béchar a fait son entrée, dirigé par le doyen du groupe Abdelâli Laoufi au chant avec Maâlem Mejber et Mohamed Dilmi, soutenus par des musiciens de qualité, à l’instar de Mamoun battant avec aisance les cadences binaires et ternaires, sur des conceptions mélodiques aux gammes pentatoniques caractérisant les régions du Sud. Les pièces, «Gourara», «Rabbi h’sibek»,»Sobhan Allah», «El guemna» (l’éloquence), «Baba Hammouda», «Amine, amine», «Ya ech’Chafi, ya Aâfi», «Benbouziane» et «Slat aâl En’Nabi», figurent parmi le programme présenté par le groupe béchari, tiré de ses trois albums, «Gaâda diwan Béchar» (1999), «Ziara» (2003) et «Ma h’low» (2011). Souhaitant d’abord la bienvenue à Idir et à tout le public, Ali Amrane a ensuite excellé dans une prestation aux sonorités alliant les rythmes kabyles au rock, déployée à travers une dizaine de pièces tirées de ses quatre albums, «Amsebrid» (2001), «Xali Slimane» (2005), «Akki id amur» (2009) et «Tizi n leryah» (2013), ainsi que de «Tabalizt» (2016), une compilation encore inédite en Algérie.
Doté d’une voix singulière au timbre rauque et à la tessiture large, le chanteur a rendu dans un élan empreint de maturité artistique et de professionnalisme, entre autres chansons, «Ssfina», «Noir et blanc», «Anef as i tuzyint», «Tilufa», «Akki id amur» et «Tabalizt». Couronnée par les soirées «Djazairama», marquées par une organisation réglée au diapason, dirigée pour l’Onda par le jeune Mahdi Mehennaoui, la caravane artistique «fêtons algérien», aura mobilisé, selon les responsables, quelque «3100 artistes» à l’échelle nationale, têtes d’affiches et musiciens confondus.

The post Grand concert à Alger: Une pléiade de chanteurs illumine la capitale appeared first on .

Categories: Afrique

Alors que les ventes ne décollent pas: Le mouton de plus en plus cher

Sat, 08/18/2018 - 12:28

Par Walid AÏT SAÏD

Les vendeurs de moutons espèrent que les choses vont bouger durant ce dernier week-end avant l’Aïd.

«Arwahe khouya (viens mon frère), l’affaire est ici». C’est avec cet appel du pied que nous interpelle un vendeur de mouton sur la bretelle de Rouïba (banlieue est- d’Alger). On décide alors de s’arrêter pour ne pas rater cette affaire. Sauf qu’il semblerait que nous n’avons pas la même notion du mot «affaires». Les moutons ont flambé avant même le traditionnel barbecue de l’Aïd. La moyenne des prix se situe autour des 55.000 dinars. Le mouton le moins cher, enfin un petit agneau, est à 45.000 dinars. Le mouton moyen, lui, se situe autour des 60.000 dinars. «Ce sont de bons prix», soutient Ghiles, père de famille qui avoue avoir fait le tour des vendeurs de la capitale. «Chez les autres vendeurs que j’ai visités, le prix du mouton moyen tourne autour des 65-70 dinars», rapporte-t-il. Est-ce donc une bonne affaire? «Oui, oui», répond-il en riant. «Il semblerait que vous êtes encore figés sur les prix de l’an dernier. Mais cela a changé, il faut compter 15.000 à 20.000 dinars de plus…», poursuit-il d’un air des plus désespérés. Effectivement.
Après une petite balade dans le marché d’Alger on constate que Ghilès disait vrai! Les moutons se sont vu pousser des ailles.
Leurs prix se sont envolés. Ils ont atteint des niveaux record. Certains sont même montés jusqu’à 160 000 dinars. «Aatawe (ils ont proposé ce prix), on n’est pas très loin de son prix de vente», précise fièrement un maquignon rencontré du côté de Bouchaoui (banlieue ouest d’Alger). Les prix sont donc inabordables, certains citoyens se sacrifient en cédant devant la tentation de l’achat, mais la plupart ont choisi de boycotter, ou plutôt de faire semblant de boycotter. Comme c’est le cas de Karim. «J’attends la dernière minute dans l’espoir que les prix baissent. C’est un coup de poker, soit ça baisse, soit ça monte. Mais je pense qu’au final, j’achèterai mon mouton quoiqu’il en coûtera», souligne ce fonctionnaire. Il est vrai que les points de vente de moutons ne grouillent pas de monde comme les années précédentes. «Il n’y a ni acheteur, ni même curieux», rétorque Aâmi Brahim, maquignon venu de Djelfa écoulé sa marchandise, mais qui regrette d’avoir fait le déplacement. «D’habitude à cette période, j’ai presque tout écoulé, là je n’ai pratiquement rien vendu. J’aurais dû rester chez moi», poursuit-il en espérant que les choses vont bouger durant ce dernier week-end avant l’Aïd.
Toutefois, malgré le fait que les ventes n’arrivent pas à décoller, les prix restent élevés. Ce qui a poussé certains à boycotter l’Aïd et non faire semblant! «Il n’est pas question que je paye un mouton à ces prix qui frôlent l’indécence», soutient Sofiane, cadre dans une entreprise étrangère. «C’est vraiment exagéré.
En plus, on n’est même pas sûr que ce mouton qui va nous coûter les yeux de la tète ne finisse pas à la poubelle avec la fièvre aphteuse ou le phénomène de la viande bleue», lance-t-il avec colère. «Je préfère donc acheter de la viande directement chez le boucher, je choisis mes morceaux, je réserve une part pour la sadaka (l’aumône) et je ne me ruine pas pour un mouton…», réplique-t-il avec détermination. Celle de couper l’herbe sous le pied des spéculateurs. On est donc à trois jours de cette fête religieuse, et le mouton n’a pas encore fini de faire parler de lui…

The post Alors que les ventes ne décollent pas: Le mouton de plus en plus cher appeared first on .

Categories: Afrique

En prévision du congrès ordinaire du parti et de la présidentielle de 2019: Guerre interne au FFS

Sat, 08/18/2018 - 12:23

Par Mohamed BOUFATAH

On assiste ces derniers temps à un véritable règlement de comptes par réseaux sociaux interposés.

Le bras de fer opposant les deux clans du FFS s’exacerbe. Le conflit se corse en prévision du congrès ordinaire du parti devant se tenir au premier trimestre 2019, soit à la veille de l’élection présidentielle de la même année. Il faut dire que cette crise devient de plus en plus saillante au fur et à mesure qu’on approche de cet important rendez-vous organique. Pour de nombreux observateurs, «la cohabitation entre les deux clans semble impossible et le consensus interne entre les deux courants serait même irréalisable». Preuve en est, les échanges, sans retenue, d’amabilités sur les réseaux sociaux entre les militants et cadres du parti. D’habitude enclins à la discrétion et à la prudence, les militants du FFS se sont mis cette fois à laver le linge sale du parti en public, via les réseaux sociaux.
L’actuelle direction du parti est qualifiée par ses opposants de «néo-FFS». Les adversaires du coordinateur de l’instance présidentielle, Ali Laskri et son allié, Mohand Amokrane Chérifi ne ratent pratiquement aucune occasion pour revenir à la charge. Laskri et Cherifi sont, a ce propos, traités d’ «apparatchiks sans envergure». Un pas de plus est franchi dans la guerre ouverte au Front des forces socialistes car on assiste ces derniers mois à un véritable règlement de comptes entre les deux parties. La nouvelle direction est accusée «de rapprochement avec le pouvoir par le biais de l’ancien ministre sous Chadli Bendjedid, Mohand Amokrane Cherifi».
L’affrontement à distance s’annonce brutal entre ceux qui sont mis à l’écart au lendemain du congrès extraordinaire et les membres de l’ IP. Le fils de Hocine Ait Ahmed, personnalité influente au sein du parti, appuie l’une des figures de proue des détracteurs du nouveau présidium, en l’occurrence l’ex-conseillère de Hocine Ait Ahmed, Salima Ghezali.
L’offensive, des Baloul, de l’ancien président du groupe parlementaire, Chafaâ Bouaïch et d’ autres députés, est menée sur fond de promotion à celle qu’ils nomment «la dame de fer qui fait peur au régime» (Salima Ghezali). «Cette femme peut incarner l’avenir du FFS», est-il encore suggéré. Ainsi, l’ampleur du conflit qui oppose les deux parties est telle que les deux fils de feu Hocine Ait Ahmed, qui n’ont pas de liens organiques avec le parti, rompent le silence.
Après son message d’appui à Salima Ghezali, le fils cadet du fondateur du parti Jugurtha Ait Ahmed a apporté, en début août dernier son soutien à l’ex-chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche, après le gel de ses activités au sein du parti. «Entre le marteau et l’enclume! Sisyphe n’est pas un mythe. C’est une réalité souvent brutale qu’il faut appréhender avec abnégation et philosophie comme tu le fais. Merci pour ton engagement exemplaire. Ton courage. Tu n’as rien à te reprocher, bien au contraire. Ta parole responsable et libre est incompatible avec la culture du caporalisme et du centralisme démocratique en marche sous nos yeux ébahis», peut-on lire dans le message de soutien envoyé par Jugurtha Ait Ahmed à Chafaâ Bouaiche.
Par ailleurs, en commentant la récente sortie du premier secrétaire du FFS à Draâ El Mizan, dans laquelle il a souligné que «le FFS n’est pas une question d’affiliation», l’autre fils du défunt Ait Ahmed, Salah Ait Ahmed a comparé «le trio Ali Laskri, Mohand Amokrane Chérifi et Hadj Djilani à ceux qui ont pris le pouvoir de force en 1962». «Pervertir pour enterrer la collégialité, objectif stratégique du triumvirat Ali Laskri, Mohand Amokrane Chérifi et Hadj Djilani», a-t-il écrit sur son poste facebook. Les attaques contre le premier secrétaire national, imposé par Ali Laskri, ne s’arrêtent pas là: «au regard des statuts du parti, Hadj Djilani qualifié de tout petit premier secrétaire d’un grand parti de l’opposition ne devrait pas occuper ce poste, puisqu’il n’est pas membre du Conseil national.
En le nommant premier secrétaire en 2017, et en le confirmant à son poste le 20 avril 2018 l’IP, coordonnée par Ali Laskri, a violé les statuts du parti et en deux fois», est-il reproché à la nouvelle instance présidentielle du parti, composée de cinq membres, à savoir Ali Laskri, Mohand Amokrane Cherifi, Brahim Meziani, Hayet Tayati et Sofiane Chioukh.
En fait, la guerre pour le contrôle de l’appareil du parti s’est enclenchée au lendemain de la disparition du fondateur et leader historique du Front des forces socialistes(FFS), le défunt Hocine Ait Ahmed. La nouvelle instance présidentielle fraîchement élue à l’issue d’un rapport de force, qui a atteint son paroxysme lors du congrès extraordinaire, a commencé par réhabiliter les quelques anciennes figures du parti écartées ou exclues par le «cabinet noir», incarné par les proches de feu Hocine Ait Ahmed.
Pour asseoir son autorité, l’IP avait nommé Ikhlef Bouaiche, député de Béjaïa et ancien membre du Mouvement culturel berbère (MCB) aux côtés de Hakim Belahcel, Youcef Sahli et Saïda Abdeslam comme membres du comité d’éthique du parti. La même instance avait également «repêché» le sénateur, Moussa Tamatardaza, Farid Bouaziz, Malek Sadali, en les intégrant dans la composante du secrétariat national.
Des anciens premiers secrétaires du FFS, Ahmed Djeddaï, Abdelmalek Bouchafa et de l’ancienne députée et membre fondatrice du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Dalila Taleb ont été nommés au cabinet conseil, mis sur pied pour assister le premier secrétaire national. Le retour en grâce de ces anciens cadres et militants supposait que «le FFS va changer de cap».

The post En prévision du congrès ordinaire du parti et de la présidentielle de 2019: Guerre interne au FFS appeared first on .

Categories: Afrique

L’Afrique est le plus jeune continent du monde

Sat, 08/18/2018 - 11:59

L’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de jeunes dans le monde. 60% de la population a moins de 25 ans. Environ 200 millions de personnes âgées de 15 à 24 ans. La population actuelle de l’Afrique est de 1,2 milliard d’habitants et atteindra 2,4 milliards d’ici 2050, avec une population constituée de 830 millions de jeunes. L’Algérie est une nation relativement jeune avec une moyenne d’âge de 27,3 ans. Le thème de l’année de l’Union africaine en 2017 a été: «Tirer pleinement profit du dividende démographique grâce à un investissement dans les jeunes.»

The post L’Afrique est le plus jeune continent du monde appeared first on .

Categories: Afrique

Algérie-Mauritanie: Ouverture demain du nouveau poste frontalier

Sat, 08/18/2018 - 11:57

Par Ghania Oukazi

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) procédera demain dimanche, aux côtés de son homologue mauritanien, à l’ouverture du nouveau poste frontalier avec la Mauritanie.

La décision d’ouverture d’un poste frontalier entre les deux pays a été prise le 20 décembre 2016 par la 18ème réunion de la haute commission mixte. C’est pour la première fois depuis leur histoire post-coloniale que l’Algérie et la Mauritanie décident de réglementer le passage des personnes et des biens par les services d’un poste frontalier douanier. L’accord de l’ouverture du poste a été signé le 8 novembre 2017 à Nouakchott. Son ouverture officielle a été retardée en raison de la nécessité de la mise en place «des mesures techniques importantes» qui ont prévalu à sa création. A l’issue des travaux de la commission mixte en 2016, Abdelkader Messahel avait déclaré à ce sujet que c’est le contexte dans lequel évolue la région qui oblige les deux pays à ouvrir un poste de passage frontalier. « Nous vivons dans une région de troubles, de menaces et de crimes organisés », avait-il noté. Depuis la déflagration de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-sahélienne, l’Algérie s’est trouvée dans l’obligation de coordonner étroitement ses efforts de surveillance et de sécurisation de ses frontières avec les pays qui lui sont limitrophes. La lutte contre la migration clandestine, le terrorisme, le crime transfrontalier (armes, narcotrafiquants…) sont devenus légion dans ces immenses territoires désertiques. L’ouverture du poste frontalier entre les deux pays représentera un point dans un immense désert qui reliera Tindouf à la ville mauritanienne Zouirate. Avec plus de 70.000 habitants, Tindouf est classée quatrième parmi les wilayas à forte densité à travers le territoire national. Les responsables à Tindouf pensent que l’ouverture du poste frontalier permettra de réglementer «la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, d’intensifier leurs relations commerciales et de désenclaver les populations vivant au niveau de leurs frontières respectives ». Le poste frontalier sera érigé à 75 km de Tindouf. Dénommé administrativement (PK 75), le poste se situe en évidence sur le tracé du bornage des frontières que les deux pays ont paraphé conjointement en février 1964 et ce, conformément à la convention qu’ils ont conclue ensemble une année auparavant.

Plusieurs accords de coopération ont été signés par la haute commission mixte algéro-mauritanienne pour, soutenaient les responsables des deux côtés lors de la dernière réunion, «renforcer les relations politiques et économiques entre Alger et Nouakchott ». Il faut admettre que l’histoire reliant les deux pays a été émaillée par de nombreux incidents diplomatiques dont les conséquences ont fragilisé et parfois même poussé au gel des relations entre les deux pays. Il est vrai aussi que les régions frontalières d’un côté comme d’un autre, sont d’origine tribale et sont liées par des alliances assez nombreuses. Leurs échanges commerciaux ne datent pas d’aujourd’hui et n’ont pas attendu l’ouverture d’un poste frontalier pour se fructifier. Le troc de marchandises, monnaie d’échange entre les tribus, était florissant entre les pays situés aux frontières sud de l’Algérie, comme la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et jusqu’à la Tunisie. Ce troc n’a commencé à perdre de son ampleur qu’après la dégradation de la situation sécuritaire au niveau de la bande sahélo-sahélienne, sur toute sa longueur et sa largeur. Le nouveau poste frontalier algéro-mauritanien ne sera qu’un point dans un immense désert. Les pays frontaliers auront davantage d’efforts à déployer pour sécuriser leurs territoires respectifs. La création de centres urbains tout au long des frontières sud a figuré dans les programmes du gouvernement depuis notamment la mise en service du projet AEP à partir d’In Salah pour alimenter Tamanrasset…

Demain, dimanche, le ministre de l’Intérieur procédera à l’inauguration du poste frontalier aux côtés de son homologue mauritanien qui sera accompagné d’une délégation de 12 responsables. Noureddine Bedoui rencontrera le même jour les représentants de la société civile de Tindouf. Si la chaleur atteint dans la journée des pics assez élevés, les soirées sont particulièrement fraîches. Une fraîcheur qui rappelle les agréables nuits d’automne.

The post Algérie-Mauritanie: Ouverture demain du nouveau poste frontalier appeared first on .

Categories: Afrique

Après le gel de la TVA sur les intrants de la filière agricole: Le poulet redescend sur terre

Sat, 08/18/2018 - 11:56

Par Walid AÏT SAÏD

La décision prise en fin de semaine par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, commence déjà à donner des résultats avec des prix en baisse qui varient d’une région à l’autre.

La crise du poulet est-elle enfin terminée? Les prix de la volaille commencent en tout cas à se stabiliser après avoir atteint des sommets.
Le kilogramme tourne autour des 350 DA le kg alors qu’il avait dépassé la barre fatidique des 500 DA le kilogramme. Cette baisse est due à la décision prise en fin de semaine par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, de geler l’application de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur les intrants de la filière avicole.
Les répercussions de cette décision n’ont pas tardé, puisque dès le lendemain les prix ont commencé par redescendre. «Le Premier ministère a donné des instructions au ministère des Finances pour la suppression provisoire de l’application de la TVA sur le maïs et le soja, principales matières premières de la filière, mais sans déterminer la durée de ce gel», a indiqué le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), Koli El Moumen. «La hausse de ces deux produits sur les marchés mondiaux a impacté les prix du produit final», a-t-il fait constater, affirmant que les aviculteurs importent 90% de la matière première qui entre dans la production de la volaille. Il a soutenu que les producteurs de la filière ont déjà passé leurs commandes auprès des fournisseurs pour les approvisionner en aliments du bétail, notamment le maïs, qui représente 60% de l’alimentation utilisée pour l’engraissement des volailles.
Le prix du maïs devrait baisser à 2600 DA le quintal, contre 3400 DA auparavant et cela devrait contribuer à la diminution des prix de la viande blanche qui ont déjà commencé à connaître des baisses considérables qui varient d’une région à l’autre.
Le président du Cnifa a affirmé que la filière avicole, qui souffre de plusieurs dysfonctionnements, tente de s’organiser afin d’améliorer la qualité et la quantité de la production nationale en viandes blanches à des prix accessibles.
Pour rappel, la régulation et la maîtrise des intrants avicoles et leur impact sur la réduction des prix de la volaille sur le marché ont déjà été évoqués au cours de ce mois, lors d’une réunion de travail au siège du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
La rencontre, qui a réuni le secrétaire général du ministère, Kamel Chadi avec les membre du bureau du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), nouvellement installé, avait permis de soulever les questions liées à la mise en oeuvre de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le maïs.
Les débats ont également porté sur les aspects liés à «l’organisation des différents maillons de la filière avicole et aux bonnes conduites des itinéraires techniques des élevages». Par ailleurs, les représentants du bureau du Cnifa avaient exprimé leur satisfaction quant à l’appui accordé par le ministère et son engagement pour renforcer l’adhésion de l’ensemble des acteurs et la mobilisation de tous les efforts nécessaires afin de relever les défis de la filière avicole qui est une activité importante pour le secteur de l’agriculture et également pour l’économie nationale.

The post Après le gel de la TVA sur les intrants de la filière agricole: Le poulet redescend sur terre appeared first on .

Categories: Afrique

Pénurie de médicaments: Le ministère de la Santé rencontre les pharmaciens après l’Aïd

Sat, 08/18/2018 - 11:52

Par Abdelkrim Zerzouri

Apparemment, les chiffres du ministère de la Santé au sujet des médicaments touchés par la pénurie ne correspondent pas au constat établi par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO).

Pour rappel, le SNAPO a fait état ces derniers jours, sur nos colonnes, d’une liste de 150 produits frappés par la pénurie de médicaments, touchant pratiquement toutes les classes thérapeutiques, une liste que le ministre de la Santé a contestée, estimant que la pénurie ne touche pas plus que 10 produits. Des déclarations contradictoires qui méritent que les deux parties confondent leurs conclusions pour ajuster les statistiques.

Dans ce sens, une rencontre est annoncée entre des représentants du ministère de la Santé et du SNAPO pour, justement, mettre au clair ce dossier de la pénurie des médicaments qui revient sans cesse ces derniers mois au devant de la scène nationale. «La réunion avec le ministère de la Santé est fixée immédiatement après l’Aïd El Adha», nous a confirmé, hier, M. Mourad Chabounia, le président par intérim du SNAPO. Interrogé sur la différence très vaste entre les estimations du ministre de la Santé, qui signale que la pénurie ne touche pas plus d’une dizaine de produits, alors que le SNAPO parle d’une liste, qui va en s’élargissant, de 150 produits touchés par la pénurie, M. Mourad Chabounia relève que l’enquête menée par les services du ministère signale certainement la pénurie en termes de Dénomination Commune Internationale (DCI), soit des noms chimiques des médicaments, où l’on trouve dans chaque dénomination 4 à 5 produits, et si l’on fait le compte on peut facilement atteindre les 60 produits en rupture de stock. En tout ca, affirme-t-il, «On a une liste de médicaments non disponibles dans les pharmacies qu’on va remettre officiellement lors de la réunion prévue après l’Aïd El Adha, non sans préciser que les pharmaciens d’officines font face aux malades, face à la crise, et parlent de non-disponibilité lorsqu’il y a une tension sur un produit ou un autre. Continuant ses explications, le président du SNAPO éclairera certains faux concepts des chiffres, en relevant que «quand on distribue 10 boîtes ou 20 boîtes pour un pharmacien, c’est insignifiant, cela ne veut en aucun cas dire que le médicament est disponible».

«On conviendrait d’une disponibilité du médicament lorsque la commande du pharmacien est honorée intégralement», lance-t-il, tout en soulignant que le SNAPO a toujours signalé les pénuries aux services compétents pour trouver des solutions adéquates et calmer l’angoisse que cela provoque chez les malades. «On est des professionnels de la santé, on est face aux malades, maintenant il faut analyser les résultats de cette enquête, s’il y a des défaillances de distribution ou de production, c’est au ministère de situer le dysfonctionnement et le régler, car le pharmacien est le dernier maillon de la chaîne», souligne encore notre interlocuteur. Rappelant qu’il ne peut y avoir aucune spéculation sur le médicament, qui est menacé de péremption.

Et puis, ajoute-t-il, le pharmacien trouve tout son intérêt en exécutant intégralement l’ordonnance présentée par le malade, car si ce dernier constate qu’il y a un médicament ou deux qui manquent chez le pharmacien, il ne veut pas se servir, il préfère aller là où il trouvera la totalité des médicaments, sinon il aura à faire 4 ou 5 pharmacies pour avoir le lot prescrit par le médecin. M. Mourad Chabounia trouvera utile de revenir dans ce contexte sur de récentes déclarations, et réaffirmer que 5 000 pharmaciens, sur les 11 000 en activité sur le territoire national, sont menacés de faillite, dans le sillage de cette pénurie de médicaments. «Le pharmacien a investi, a recruté du personnel, a acheté du matériel, et il doit dans ce prolongement garder une certaine rentabilité, hélas impossible à atteindre avec ce problème de la non-disponibilité du médicament qui constitue, ainsi, une grande menace pour la continuité des activités du pharmacien», conclut-il.

The post Pénurie de médicaments: Le ministère de la Santé rencontre les pharmaciens après l’Aïd appeared first on .

Categories: Afrique

USM Bel-Abbès: Mettre le paquet sur les jeunes catégories

Sat, 08/18/2018 - 11:50

Par Kadiri Mohamed

L’USMBA, qui a connu au cours de la semaine passée un changement à la tête de la SSPA, avec la désignation de Belamri Abdelkader au poste de DG après que Mustapha Arbaoui eut décidé de se retirer, est engagée dans une course contre la montre face à de grands chantiers. Ainsi, outre l’amélioration des conditions d’accès au stade aux supporters avec l’ouverture de 11 portes décidée lors de la réunion tenue le 13 août 2018 au siège de la wilaya, un autre conclave s’est tenu mercredi passé. En l’occurrence, cinq portes sont réservées aux supporters des gradins et cinq autres pour ceux des tribunes. La onzième porte est dévolue aux visiteurs. Quant aux détenteurs des cartes d’abonnement, ils accèderont par la porte numéro 16. A ce propos, il convient de noter que l’opération vente des cartes d’abonnement se poursuit dans les douze points réservés à cet effet suite, il faut le dire, aux répercussions négatives de la désorganisation enregistrée lors du match international amical USMBA-TP Mazembe. Par ailleurs, ce qui a polarisé ces jours-ci l’attention des dirigeants, c’est le volet des jeunes catégories, qui a vu la nouvelle direction décider en urgence d’entamer des aménagements de construction d’aires de jeu au sein des alentours nord-sud et intérieurs du périmètre de l’OPOW, afin de permettre aux différentes catégories du club de s’entraîner régulièrement, étant donné que jusque-là, l’USMBA éprouvait un sérieux problème de disponibilité d’infrastructures au sein de la ville qui ne possède que deux stades à forte utilisation, celui du 24-Février 1956 et le stade communal des Trois Frères Amarouch. D’autres préoccupations d’ordre matériel et de moyens pédagogiques en général furent soulevées par les éducateurs en place, lesquelles, nous a-t-on assuré, ont connu un début de prise en charge. Pour sa part, Hadj Hasnaoui Okacha a décidé de confier la gestion de toutes les catégories à un chevronné dans ce domaine, en l’occurrence Zitouni Mohamed, qui se réunira prochainement avec les dirigeants pour mettre à exécution les voies et moyens à mettre en place pour cet important registre que demeure la formation. Il faut souligner que Zitouni Mohamed a plus de 50 ans d’expérience et considère que « la région de Sidi Bel-Abbès est un vivier intarissable, à l’image de ceux de Skikda et Maghnia », a-t-il souligné lors de ce fructueux débat. Aussi, il faut rappeler que l’effectif senior actuel renferme seize joueurs du cru. Donc, le chantier « formation des jeunes » fait partie intégrante du projet sportif entamé par Hadj Hasnaoui Okacha et c’est tant mieux pour les jeunes de la ville et de la région.

The post USM Bel-Abbès: Mettre le paquet sur les jeunes catégories appeared first on .

Categories: Afrique

Arrêté pour corruption: Un sénateur exclu «définitivement» du RND

Sat, 08/18/2018 - 11:46

Par Moncef Wafi

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Ahmed Ouyahia a décidé de radier « définitivement » des rangs du parti,le membre du Conseil de la nation, élu à Tipaza, Boudjouher Malik pour «s on implication dans une affaire de corruption », a annoncé, jeudi dernier, le RND sur sa page Facebook. Selon sa décision n° 226 / 2018, datée du 15 août 2018, concernant cette affaire, le SG du RND se référant aux dispositions des statuts du parti adoptés lors de son 5ème Congrès, tenu les 5, 6 et 7 mai 2016, particulièrement l’article 14, ainsi qu’au règlement intérieur adopté par son Conseil national, notamment les articles 114 et 123, et l’implication de Boudjouher Malik, membre du Conseil de la nation, militant au sein du parti dans la wilaya de Tipaza, dans une affaire de corruption portant atteinte à la réputation du RND, de ses militants et élus, il a été décidé de sa radiation définitive. Le président du groupe parlementaire du RND au Sénat est chargé d’informer la présidence du Conseil de la nation de cette décision, rapporte la même source. La deuxième Chambre aurait, en outre, lancé une procédure de levée de l’immunité parlementaire du sénateur. Pour rappel, l’immunité parlementaire, en droit algérien, est régie par les articles 109 à 111 de la Constitution de 2008. Elle est accordée aux députés et aux membres du Conseil de la nation pendant la durée de leur mandat.

Les députés et sénateurs ne peuvent faire l’objet de poursuites, d’arrestation, ou, en général, de toute action civile ou pénale ou de pression, en raison des opinions qu’ils ont exprimées, des propos qu’ils ont tenus ou des votes qu’ils ont émis dans l’exercice de leur mandat.

L’article 110 étend cette protection au-delà et en dehors de l’enceinte parlementaire. Les poursuites ne peuvent être engagées contre un député ou un membre du Conseil de la nation pour un crime ou un délit, que sur renonciation expressément de l’intéressé ou sur autorisation, selon le cas, de l’Assemblée populaire nationale ou du Conseil de la nation, qui décide, à la majorité de ses membres, la levée de son immunité. Une exception est toutefois offerte par l’article 111, dans les cas de crime ou de délit flagrant, où il peut être procédé à l’arrestation du député ou du sénateur.

Le bureau de l’APN ou du Sénat, selon le cas, en est immédiatement informé. Pourtant, et dans le deuxième alinéa de cet article : « Il peut être demandé par le bureau saisi, la suspension des poursuites et la mise en liberté du député ou du membre du Conseil de la nation, il sera alors procédé conformément aux dispositions de l’article 110 ci-dessus.». Le SG du RND, en même temps, Premier ministre, n’a pas trop tardé à prendre une décision après l’arrestation du sénateur, quelques heures auparavant.

Dépêchée spécialement sur place, une unité de la Sûreté nationale d’Alger a arrêté, mercredi dernier, le sénateur de la wilaya de Tipaza, pris en flagrant délit de corruption. Selon des sources concordantes, le suspect venait tout juste de percevoir la somme de 500 millions de centimes de la part d’un investisseur-promoteur, ayant des projets dans cette wilaya limitrophe de la capitale. A noter par ailleurs que Boudjouher Malik a déjà occupé le poste de président de l’APC d’une des communes de la wilaya de Tipasa.

The post Arrêté pour corruption: Un sénateur exclu «définitivement» du RND appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.