ALGER- Une exposition ambulante des œuvres de l’artiste plasticienne Souad Douibi a sillonné lundi des rues de la capitale dans une performance artistique de partage avec le public.
Arborant des tableaux de l’artiste, sept femmes dont l’artiste elle-même, ont emprunté à pied un long itinéraire entamé depuis Télemly, en passant par la très fréquentée rue Didouche-Mourad, où la caravane a fait escale au niveau de « Place-Audin » avant de reprendre le chemin vers le quartier populaire, Bab El Oued.
Les tableaux donnent à voir des portraits de femmes en haïk, vêtement traditionnel porté par la femme algérienne qui, par une voilette appelée « Laajar », se couvre le nez et le bas du visage et laisse le front à découvert.
En haïk, puis sans ce costume vestimentaire féminin qui symbolise autrefois la pudeur et l’élégance, l’artiste évoque la condition et la place de la femme dans une société attachée à ses traditions vestimentaires malgré les influences culturelles étrangères.
Présente à cette démonstration, la plasticienne explique que cette performance était une « action artistique visant à faire découvrir ses peintures » au public et animer les rues de la capitale, faisant remarquer que la fréquentation des galeries ne cesse de régresser.
Diplômée des Beaux-arts d’Alger, Souad Douibi est connue sur les réseaux sociaux pour ses performances artistiques à Alger et ailleurs.
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Le président de l’APN reste stoïque face aux accusations de ses adversaires.
Les pressions qu’exercent les députés de la majorité sur le président de l’APN n’ont pas encore eu l’effet escompté. Contacté hier soir par téléphone, Saïd Bouhadja maintient à dire qu’il ne va pas démissionner. “Je ne démissionnerai pas parce que je ne reconnais pas avoir commis des erreurs”, a-t-il indiqué, ajoutant, comme un défi, qu’il ne cédera sa place que s’il est “démis” de ses fonctions. “Je reste quitte à provoquer la dissolution de l’APN”, a-t-il menacé, jusqu’au-boutiste. Cela même s’il se dit prêt à accepter l’alternance si cela se fait part des moyens légaux. “J’ai même répété cela devant les chefs des groupes parlementaires qui ont accepté de ne plus m’accuser d’avoir commis des erreurs. Mais après avoir quitté mon bureau, le président du groupe FLN, Bouchareb, avait répété les mêmes accusations. Je suis donc contraint de rester dans mon poste”, a-t-il précisé.
S’il reconnaît que la situation actuelle peut bloquer l’Assemblée populaire nationale, l’homme ne veut pas céder.
Interrogé sur les accusations portées contre lui par ses adversaires, Saïd Bouhadja dément un par un les reproches des députés du FLN. Il dit qu’il n’a recruté que deux personnes, que la question de la constitution des groupes d’amitié relève des prérogatives des groupes parlementaires et que les questions des frais de mission sont une attribution de l’administration de l’APN. Pis encore, à Ould Abbes qui l’accuse d’avoir dépassé les lignes rouges, Saïd Bouhadja réplique que c’est son accusateur qui “veut déstabiliser une institution de la République qui dépasse les lignes rouges” et non pas lui qui applique les lois de la République. Sur les raisons de l’acharnement des députés du FLN, Saïd Bouhadja estime que la présence de l’ancien secrétaire général, Bachir Slimani, “couvrait” des intérêts “occultes”.
Malaise au FLN
Quelques heures auparavant, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, réunissait, au siège du parti, les membres du bureau politique de son parti pour faire face à cette impasse. Pour accentuer la pression sur Saïd Bouhadja, le FLn implique désormais le gouvernement, par le biais du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda en l’occurrence. Le parti veut désormais mettre à contribution dans cette fronde contre Bouhadja la commission des affaires étrangères que préside Abdelhamid Si Affif, présent lors de la réunion d’hier, et le ministère des Affaires étrangères, une institution indispensable dans le travail de la diplomatie parlementaire.
Selon une source proche du secrétaire général du FLN, le parti souhaite bloquer les leviers diplomatiques mis entre les mains du président de l’APN. Après le blocage des commissions parlementaires et le gel de toute activité au sein de la Chambre basse, c’est donc au registre diplomatique que les responsables du FLN s’attaquent, franchissant ainsi un pas supplémentaire dans ce bras de fer qui les oppose à un des leurs. Publiquement, le secrétaire général du FLN veut faire passer le message qui voudrait dire qu’il n’est pas directement impliqué dans un conflit qui “concerne les députés” entre eux. C’est d’ailleurs ce qui ressort du communiqué laconique publié hier en fin de journée, après deux heures de discussions au bureau politique. Cette instance du FLN dit “appuyer toutes les positions et décisions exprimées par les députés du parti” au sein de l’APN. Les participants à la réunion se félicitent également de l’implication des autres groupes parlementaires de la majorité présidentielle. Mais derrière ce satisfecit se cache en réalité un véritable malaise au sein du vieux parti.
Devant cette impasse, plusieurs scénarios sont envisagés. Si Saïd Bouhadja ne démissionne pas et devant l’intransigeance de ses adversaires, les activités parlementaires resteront quasiment paralysées. Certains vont même jusqu’à imaginer une dissolution pure et simple de l’APN. Pour ne pas arriver à cette situation, beaucoup de militants de l’ancien parti unique n’ont qu’un seul souhait : l’intervention du président de la République. Or, cette “injonction présidentielle” est constitutionnellement illégale, puisqu’elle piétine le principe sacré de la séparation des pouvoirs. Mais malgré cela, le coup de téléphone, tant attendu par tout le monde au FLN, n’a pas retenti.
Ali Boukhlef
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Si l’on excepte le cas de démission qui demeure un acte volontaire de son auteur, Saïd Bouhadja peut bien rester en poste jusqu’à la fin de la mandature ou jusqu’à une éventuelle dissolution de l’Assemblée.
S’il faut sans doute concéder quelques “vertus” au bras de fer opposant le président de l’Assemblée, Saïd Bouhadja, aux députés qui l’ont “élu”, avant de tourner casaque pour d’“obscures” raisons, c’est assurément d’avoir réussi, malgré lui, à mettre à nu les failles juridiques dans les textes de loi qui organisent le fonctionnement institutionnel et la mainmise de l’Exécutif sur le pouvoir législatif. En effet, en refusant de céder à la demande des députés qui réclament sa tête, le président de l’Assemblée, vieux routier de la politique, probablement instruit des “manœuvres” de ses contempteurs d’aujourd’hui et connaisseur des arcanes du pouvoir, a mis les députés contestataires dans l’embarras et désigné du doigt le “centre de décision” habilité à le démettre. “Il y a deux situations : soit la démission ou le limogeage. Les raisons invoquées par les ‘frères’ sont injustes (…) Je ne démissionnerai qu’une fois que j’aurai la conviction d’avoir commis des erreurs, et cela relève de ma volonté.
Quant au limogeage, il faut que ça émane des autorités supérieures, ce qui n’est pas le cas pour l’heure”, répétait-il, hier, dans les colonnes d’un confrère. Même s’il refuse “d’entraîner la Présidence dans le conflit”, une coquetterie sémantique, il faut le dire, Saïd Bouhadja évoque des “parties habilitées légalement pour me contacter si elles voient la nécessité que je dois quitter mon poste”. Lesquelles alors ? Il faut dire que le président de l’Assemblée, en vertu d’une disposition du règlement intérieur de l’Assemblée, n’est pas tenu à donner suite aux doléances des députés. La vacance ne survient, en effet, qu’en cas de “démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès”. Et si l’on excepte le cas de démission, qui demeure un acte volontaire de son auteur, Saïd Bouhadja peut bien rester en poste jusqu’à la fin de la mandature ou jusqu’à une éventuelle dissolution de l’Assemblée.
“Nul ne peut le démettre de son mandat, d’autant qu’il a été élu en tant que président. Il a été élu sur la base de la confiance du parti majoritaire qui est le FLN. Il y a des changements politiques, pas juridiques ou constitutionnels, que les partis introduisent au droit parlementaire. Entre l’élu et son parti, il y a une relation de confiance. Il y a, par exemple, une discipline de vote qui n’est pas inscrite dans la Constitution. Le député vote selon les consignes de son parti, ce n’est pas écrit. Il y a donc une option, qui n’est pas constitutionnelle mais qui fait partie de la realpolitik, qui est le retrait de confiance du parti politique”, soutient, dans des propos repris par TSA, la spécialiste en droit constitutionnel, Fatiha Benabbou. Reste que pour le contraindre à démissionner, les présidents des cinq groupes parlementaires à l’Assemblée (FLN, RND, TAJ, MPA et indépendants) signataires de la motion de retrait de confiance ont décidé de “geler toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication”, histoire de créer une situation de blocage.
Mais pour Bouhadja, il est hors de question de se “plier”. “Je ne peux pas être la cause de la panne institutionnelle, mais je n’accepte pas aussi que le blocage se fasse à mon détriment.”
En filigrane, il suggère qu’il est prêt à jeter l’éponge, mais pas en cédant aux “désidératas” des parlementaires. En d’autres termes, il invite “les décideurs” à mettre les formes pour une sortie “honorable”. Mais jusqu’à quand pourra-t-il résister, lui qui veut se donner du temps, et qu’en sera la contrepartie ? S’il jouit du soutien d’un poids lourd au sein du FLN, en l’occurrence l’ancien président, Abdelaziz Ziari, qui lui conseille de “ne pas démissionner” étant donné “qu’il n’y a aucun risque sur la stabilité”, Amara Benyounès, en revanche, dont les députés ont sonné l’hallali de Bouhadja, n’exclut pas une éventuelle dissolution de l’Assemblée. “Si on arrive à une situation de blocage, l’Assemblée nationale ne fonctionnera pas et on ne peut pas se permettre d’avoir une Assemblée bloquée. La seule solution qui restera alors, c’est la dissolution. Il n’y a pas d’autre solution (…)”, plaide-t-il en misant sur la “sagesse” de Bouhadja pour démissionner.
Mais le pouvoir peut-il se permettre cette éventualité dans le contexte actuel ? C’est dire que l’attitude de Bouhadja renseigne parfaitement sur le fonctionnement du pouvoir algérien, en dehors des… mécanismes institutionnels. Et sur la prétendue séparation des pouvoirs.
Karim Kebir
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Les manifestants, sans blouse blanche, ont été bloqués à l’entrée de l’ex-ITFC de Ben Aknoun, par des brigades antiémeutes.
Les médecins résidents, qui ont échoué à l’examen du diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), ont été empêchés, hier matin, par les forces de l’ordre public, de tenir un sit-in, devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils étaient une centaine environ, venus de Sidi Bel-Abbès, de Tiaret, de Blida, d’Annaba, d’Oran, ainsi que des hôpitaux du Centre pour réclamer l’organisation d’une session exceptionnelle de l’examen de DEMS, puisque le ministre de tutelle refuse de tenir une session de rattrapage.
En fait, les manifestants, sans blouse blanche, ont été bloqués tout à fait à l’entrée du secteur de l’ex-ITFC de Ben Aknoun, par des brigades antiémeutes. Le site en question abritant des établissements universitaires (l’École supérieure de journalisme et la Faculté de sciences politiques) était quadrillé par des policiers antiémeutes.
Les forces de sécurité ont dû se redéployer tout au long du chemin menant jusqu’au siège du département de Tahar Hadjar. Des fourgons de casques bleus et des 4×4 des brigades mobiles sont stationnés dans le parking attenant au siège de la Direction générale des forêts. Des policières encadrées par des officiers scrutent le moindre mouvement des résidents. Elles contrôlent l’identité des passants. L’instruction semble être donnée pour empêcher les médecins de marcher et de se rassembler devant le ministère. L’alerte était, en fait, maximale. En petits groupes, de futurs spécialistes ont tenté de se rassembler non loin du bâtiment abritant les locaux d’une banque étrangère ou encore devant l’entrée principale de la Faculté de sciences politiques.
D’autres Demsistes étaient bloqués au niveau du chemin Doudou-Mokhtar. Néanmoins, une trentaine de Demsistes, la majorité des femmes, ont réussi à tromper la vigilance des policiers pour contourner le dispositif, afin d’atteindre l’entrée du ministère de l’Enseignement supérieur. “Nous avons caché notre identité, chacun de nous a décliné une profession autre que celle de médecin”, témoignera un futur spécialiste en neurochirurgie. Sans brandir une quelconque pancarte, des résidents en sciences médicales ont affiché, cependant, leur profession à l’agent d’accueil du ministère, histoire d’obtenir une audience. Sous l’œil vigilant des policiers, un Demsiste exclu de l’hôpital nous a pris à témoin pour nous raconter ce qu’endurent les résidents recalés. “Nous sommes venus aujourd’hui dans l’espoir de convaincre la tutelle de nous organiser une session exceptionnelle de rattrapage. Nous sommes 876 Demsistes à avoir échoué, nous sommes abandonnés. Nous sommes déjà renvoyés par les chefs de service ou les directeurs. La seule issue possible à notre problème est la tenue d’un nouvel examen du DEMS. Et cette solution devra naturellement arranger les pouvoirs publics qui se plaignent du manque de médecins spécialistes à l’intérieur du pays.”
Un autre résident en neurochirurgie nous signale avoir été reçu, hier matin, par un cadre de la direction en charge de la post-graduation. “La personne qui m’a reçu s’est montrée très sensible à notre cause, tout en rappelant que la décision d’organiser une nouvelle session la dépasse. Cette personne m’a, néanmoins, conseillé de sensibiliser les doyens des facultés”, expliquera notre interlocuteur, avant d’ajouter : “Nous sommes venus aujourd’hui pour demander au ministre de tourner la page de la grève comme il l’a fait pour les autres cycles de résidanat.”
Hanafi H.
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Passé le tintamarre des scandales à répétition de corruption et de cocaïne qui ont ébranlé le pouvoir politique, il était peut-être naïf de croire que l’État était en train de reprendre du poil de la bête avec le fracassant feuilleton des mises à l’écart de hauts responsables, sous le couvert d’une insaisissable action d’assainissement dans les rangs des fonctionnaires.
Les laudateurs de tous bords avaient, dans un élan de servitude congénitale, tout de suite investi la scène pour faire la promotion d’une prétendue opération mains propres, œuvre, disaient-il, d’un Président prêt à poursuivre sa mission à la tête de l’État. Mais quoi qu’ils pensent, la réalité finit toujours par reprendre le dessus. La vacance du pouvoir n’est, en tout cas, pas une simple vue de l’esprit. Loin s’en faut. La crise institutionnelle, qui pointe avec la décision prise par les députés de la majorité de bloquer le fonctionnement de la première Chambre du Parlement, afin de contraindre son président à la démission, constitue, en effet, un exemple, on ne peut plus éloquent, de cette absence récurrente d’une autorité, au sommet de l’État, qui peut arbitrer en cas de conflit ou de contentieux dans ou en dehors du pouvoir.
Le plus sarcastique dans cette histoire est que la cohorte des flagorneurs qui étaient, jusqu’il y a quelques jours, mobilisés pour préparer le terrain à un hypothétique cinquième mandat, se livrant à un écœurant spectacle de glorification d’un Président que l’on sait diminué physiquement et intellectuellement, se retrouvent aujourd’hui à se crêper le chignon, sous le regard amusé de l’opposition. Oubliée donc, au moins pour un temps, l’histoire de la continuité, et place à des hostilités dont on ne connaît pour le moment ni les tenants ni les aboutissants. Sauf que les positions antagoniques des deux parties en conflit risquent de plonger un pays déjà affaibli par l’absence d’un chef d’orchestre dans une véritable crise institutionnelle.
Les Algériens, eux, restent médusés devant cette décomposition des institutions. Surtout qu’il s’agit, pour le coup, d’une assemblée censée être élue pour porter leurs voix, mais qui a finalement été réduite à une caisse de résonance de l’Exécutif. C’est ce qui explique peut-être leur indifférence devant ce tohu-bohu institutionnel.
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La stratégie du gouvernement relative à la restriction des importations de certains produits n’a pas donné les résultats escomptés.
L’État a mis en place un système maximaliste pour réduire les importations et préserver sa balance des devises. Mais, il n’a obtenu qu’un résultat minimaliste, comme on peut le constater dans le bilan des importations de produits alimentaires élaboré par le Centre national des transmissions et du système d’information des douanes (CNTSID). En effet, la facture globale d’importation de cette catégorie de produits a atteint 5,894 milliards de dollars entre janvier et fin août 2018, contre 5,901 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une petite diminution de 7 millions de dollars
(-0,12%). Non seulement la baisse est dans l’ensemble minime, mais de plus, la facture de 7 principaux produits alimentaires (céréales, laits, tourteaux et résidus de l’extraction de soja, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes), prise dans sa globalité, a augmenté. En chiffres, sur les 5,894 milliards de dollars d’importations alimentaires globales, la facture de ces 7 produits s’est envolée à 4,752 milliards de dollars contre 4,695 milliards de dollars, en hausse de 1,22%. Dans le détail, la valeur des importations des céréales, semoule et farine, représentant près de 37% des importations alimentaires de l’Algérie, a grimpé à près de 2,17 milliards de dollars, contre 1,93 milliard de dollars, soit une augmentation de 234 millions de dollars (+12,1%). Les importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja ont aussi augmenté pour atteindre 476,4 millions de dollars contre 314,32 millions de dollars, en hausse de 51,56% entre les deux périodes de comparaison. Du côté positif cependant, les importations pour le reste des produits alimentaires essentiels, pris séparément, ont enregistré des baisses. Ainsi, la facture des achats à l’étranger du lait et produits laitiers s’est chiffrée à 967,1 millions de dollars contre 1,011 milliard de dollars, en baisse de
44 millions de dollars, soit un repli de 4,4%. Le recul a concerné aussi le sucre et sucreries dont les importations ont été de l’ordre de 579,23 millions de dollars contre 755,94 millions de dollars (-23,4%) sur les 8 premiers mois de l’année écoulée. Tendance à la baisse également au rayon viandes. En effet, le pays en a importé pour 131,57 millions de dollars, contre 162,73 millions de dollars, soit une diminution de 19,15%. De même, les importations de café et de thé ont été réduites à 238,21 millions de dollars contre 287,9 millions de dollars, en baisse de 17,3%. Pour les légumes secs, les importations ont, elles aussi, fléchi à 191,25 millions de dollars contre 228,12 millions de dollars, soit un recul de 16,2%. En dehors de ces
7 principaux produits, le reste du groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,142 milliard de dollars de janvier à fin août 2018 contre 1,206 milliard de dollars de janvier à fin août 2017 (-5%). Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire, des produits figurant dans le groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont grimpé à 589,4 millions de dollars sur les 8 premiers mois de 2018 contre 541,21 millions de dollars sur la même période de 2017 (+9%). Ainsi, la facture globale du groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est établie à 6,48 milliards de dollars, contre 6,44 milliards de dollars.
Youcef Salami
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Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed Siala, a souhaité que la mise en œuvre de la feuille de route approuvée par les Nations unies soit achevée “sans de nouvelles initiatives des pays qui prolongent le processus de stabilisation et d’édification d’un État civil démocratique” en Libye. “Nous espérons que la mise en œuvre de la feuille de route approuvée par les Nations unies, qui a été saluée par les Libyens et la communauté internationale, sera achevée sans de nouvelles initiatives des pays qui ont brouillé la scène politique et prolongent le processus de stabilisation et l’édification d’un État civil démocratique”, a déclaré M. Siala lors d’une réunion avec le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, a rapporté l’agence de presse libyenne citant le service de communication du ministère.
M. Siala, qui a dirigé vendredi la délégation libyenne participant aux activités de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies, a en outre indiqué à l’occasion qu’il “s’opposerait à tous ceux qui voudraient imposer leur volonté en Libye par la force des armes, comme lors des attaques récentes à Tripoli, qui ont provoqué des déplacements parmi les civils”.
Il a d’ailleurs expliqué que le président du conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale libyen, Fayez as-Sarraj, qui aurait souhaité prendre part au débat général à l’ONU, avait été retenu à Tripoli en raison des derniers développements dans la capitale. M. Siala a en outre réaffirmé que le conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale libyen “soutient et approuve toute voie menant à un règlement politique global en Libye”.
Il a souligné dans ce contexte que le conseil présidentiel libyen avait aidé la commission électorale du pays à enregistrer les électeurs libyens en vue de procéder à des élections, avec des résultats “encourageants”.
Le conseil a en outre alloué, a-t-il ajouté, 60 millions de dinars libyens pour les préparatifs et pour assurer la sécurité du scrutin. Il a en outre espéré que “les institutions concernées” soutiendraient ces initiatives et prendraient les mesures législatives nécessaires au bon déroulement de ces élections. Le ministre a également salué les efforts de l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, en indiquant que le Gouvernement d’union nationale libyen s’était félicité, l’an dernier, de la feuille de route dans laquelle l’envoyé spécial appelait “notamment les parties concernées à faire preuve de plus de souplesse pour pouvoir la mettre en œuvre”.
R.I.
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Les Tunisiens prendront aujourd’hui connaissance de nouveaux éléments sur l’affaire de l’assassinat des deux militants de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, en février et juillet 2013, ont rapporté les médias locaux. Une conférence de presse du collectif de défense des deux militants aura lieu ce matin à Tunis, et les membres de ce collectif ont promis d’apporter de nouveaux éléments de réponse, affirmant disposer de preuves impliquant la responsabilité du parti islamiste Ennahdha, membre de la coalition dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi. “Une conférence de presse prévue mardi 2 octobre 2018 à Tunis sera consacrée à la présentation de nouvelles données sur l’affaire des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi”, a affirmé Me Souheil Medimegh, membre du collectif de défense, pour le parti des Patriotes démocrates unifié et le Courant Populaire, cité par l’agence de presse publique TAP. Ce dernier affirme que l’assassinat des deux militants a été le résultat d’un travail coordonné et non pas d’un acte isolé.
Autrement dit, les deux affaires sont liées et impliquent une structure organisée, dépendant d’Ennahdha et dont certains membres occupent des postes dans l’actuel gouvernement du Premier ministre Youssef Chahed. Le collectif d’avocats affirme détenir des preuves concrètes, dont des documents secrets qui seront dévoilés lors de cette conférence. Pour rappel, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont été assassinés, respectivement, le 6 février 2013 et le 25 juillet de la même année, à six mois d’intervalle.
L.M.
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A l’hôtel Holiday Inn Algiers – CheragaTower, Atlas Copco Algérie spa filiale du groupe Atlas Copco, fournisseur leader mondial de solutions de productivité durable dans différents types d’industries, telles que l’industrie manufacturière, l’industrie des process, la construction et infrastructures, l’industrie pétrolière et gazière, l’automobile et l’industrie minière, a annoncé le lancement officiel de sa marque EPIROC en Algérie.
Dans l’optique de répondre au mieux aux nouveaux besoins du marché algérien, Atlas Copco Algérie lance EPIROC, le partenaire de premier plan en matière de productivité pour les industries minières, des infrastructures et des ressources naturelles. Grâce à une technologie de pointe, EPIROC développe et produit des équipements, des consommables et des services innovants destinés aux mines de surface et les mines souterraines, aux infrastructures, aux travaux de génie civil, au forage de puits et aux applications géotechniques.
EPIROC couvre des segments allant de l’exploitation minière, la construction, la démolition et le recyclage, à l’eau, au pétrole et au gaz et fournit aussi des équipements pour le forage, l’exploitation minière et l’excavation de roches, ainsi qu’une gamme complète de consommables de classe mondiale. La société appuie les entreprises et collabore avec les clients dans plus de 150 pays. En 2017, la société a réalisé un chiffre d’affaires de3,7 milliards de dollars et emploie plus de 13 000 collaborateurs. Les principales unités de développement et de fabrication de produits sont situées en Suède, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Chine et en Inde.
Lors de cette conférence de presse, Atlas Copco Algérie, filiale du groupe Atlas Copco, a célébré son 70ème anniversaire de présence en Algérie, en effet la filiale du groupe industriel d’origine suédoise est présente en Algérie depuis 1947 qui avec le temps a pu se forger une réputation d’envergure dans le domaine de l’air comprimé, les équipements de chantiers, de groupes électrogènes et les matériels de forage et de démolition. Cette expérience a permis à l’entreprise d’avoir une croissance soutenue d’environ 15% par an moyenne.
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Les faits de ce crime ressemble à un film d’horreur. Une femme a tué un enfant de sept ans, après que ce dernier ait découvert sa relation extraconjugale.
La meurtrière, qui est une mère de 5 enfants, raconte en détails les faits de son crime horrible,devant le tribunal pénal de Djelfa. L’enfant, Omar, âgé de sept ans, a été violenté puis tué. La criminelle a tenté d’impliquer son amant dans cette affaire, a indiqué une chaine de télévision privée, qui a rapporté les faits du meurtre.Selon les aveux de l’accusée, tout a commencé par l’enlèvement du petit Omar, qui avait disparu dans des circonstances mystérieuses.L’enfant est sortie de l’école située à quelques mètres de sa maison, et n’avait plus donné signe de vie.
La police a découvert qu’il a été kidnappé par la femme de son oncle,mère de cinq enfants âgée de 30 ans,en le tuant d’une manière inimaginable.La meurtrière avait mis sa dépouille dans un sac en plastique blanc, pour être retrouvé le lendemain par sa famille qui a alerté la police. Le procès a duré plus de sept heures au tribunal pénal de Djelfa et elle a été condamnée à mort. Son partenaire a reconnu qu’il était coupable d’avoir participé à ce crime, et de ne pas l’avoir signalé survenu le 16 février 2014.
Par R.N.
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Malika Boudalia Greffou est pédagogue et l’une des meilleurs connaisseurs du système éducatif et scolaire algérien, auquel elle a consacré un ouvrage « l’École algérienne de Ben Badis à Pavlov ». Diplômée en psycholinguistique de la Sorbonne, elle a exercé en tant qu’attachée de recherche au ministère de l’Éducation nationale avant d’intégrer l’université. Elle a fait partie, en 2002, de la fameuse Commission Benzaghou, chargée par le président de la République d’élaborer un rapport détaillé sur la situation du secteur de l’enseignement et aussi proposer les réformes adéquates. Après tant d’années de réfomes, elle livre pour autant un diagnostic très critique et peu optimiste sur la méthode de l’enseignement en Algérie aujourd’hui et citant les causes qui ont produit cette « ghettoïsation » de l’école, comme elle le qualifie.
Une méthode complètement obsolète
Le premier échec de l’École algérienne est intervenu en 1971, quand les responsables ont été chargés, à l’époque, d’élaborer « l’algérianisation et l’arabisation » de nouveaux programmes scolaires. La commission d’élaboration des nouveaux programmes a adopté les travaux de didactique du Français Francis Debyser, or ce didacticien, auteur de « la mort de manuel », a été « directeur de BELC (Bureau pour l’enseignement de la langue et la civilisation française). C’est-à-dire, il était spécialiste des méthodes de faire apprendre à un japonais, ou autre touriste se rendant à Paris comment parler français en deux mois », précise Greffou. Selon elle, ce didacticien français en plus « de ne rien à voir avec les méthodes d’apprentissage aux petits enfants, était fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères français ». « J’ai été voir et me renseigner de visu sur ce BELC et j’étais étonné et surprise. Une conseillère là-bas m’a dit : “mais ils n’ont rien à voir avec l’Éducation, les enfants sont leur dernière chaussette” », a-t-elle expliqué.
Le système éducatif a été emprunté et copié sur celui de l’ex-RDA (République démocratique allemande), qui se basait sur une supervision et centralisation stricte des activités des enseignants, notamment dans les écoles primaires, à travers les inspecteurs de l’éducation, soutient Greffou. Cela a été destructible pour l’École algérienne, où l’enfant est réduit seulement à apprendre même s’il ne comprenait pas ce qu’il apprend, explique Greffou, ajoutant que « cette méthode tue, et l’élève et l’enseignant, parce que ce dernier n’a plus une marge de liberté sur les cours qu’il donne ». Cette méthode est perçue par cette experte comme « un néo-colonialisme », ou la colonisation s’est poursuivie, mais cette fois-ci avec l’arme de « destruction cognitive ». Ce qui constitue « une rupture », selon Greffou, car « on était en civilisation », « c’est une rupture avec le passé, le patrimoine et les traditions ».
« Nous avons des objectifs d’échec »
Pour Greffou, le problème de la réforme de l’École en Algérie réside dans les objectifs assignés. « Nous avons des objectifs d’échec. Le texte de loi, introduit en 2008, était le seul texte législatif qui a réhabilité l’École algérienne en évoquant la langue d’utilisation et de communication. Il s’est penché sur le problème de l’écrit et de l’écriture. L’écrit c’est la langue de communication quotidienne et l’écriture est ce qu’écrivent les écrivains et poètes. Mais la commission d’élaboration à l’époque n’a pas jugé utile d’introduire, d’appliquer ce texte dans les manuels scolaires », a regretté Greffou. Situer l’échec chez les écoliers est très important, souligne Greffou, qui insiste sur la nécessité de faire la distinction entre « compétence de base, c’est-à-dire l’acquisition et la maîtrise de la langue orale qui leur permettra de dominer les mécanismes de code écrit. Et également la compétence générale, moyen de réussir sa scolarité ».
La problématique de la langue est très spécifique et frappante en Algérie, à tel point que « la langue enseignée à l’école est différente de celle parlée dans la rue », souligne greffou. « C’est l’une des raisons de l’échec chez les élèves au primaire. Bien des enfants arrivent à l’école primaire avec une langue orale très éloignée de la langue qu’ils vont rencontrer en apprenant à lire et à écrire. Ne craignons pas de le dire, ils parlent une langue quasiment étrangère à celle sur laquelle va reposer leur apprentissage de la lecture et de l’écriture. Le langage dont disposent certains élèves à la veille d’entrer au cours préparatoire est ainsi incompatible dans ses structures syntaxiques et son lexique, avec une entrée sans rupture dans le monde de l’écrit », a-t-elle expliqué. Ce point a été pris en charge également par la loi de 2008. « Le texte de 2008 vise à introduire une nouvelle méthode, en transmettant des valeurs et la civilisation universelle. Il se penche aussi sur le patrimoine – chose nouvelle – et d’inculquer une culture générale chez l’enfant apprenti. Il vise ainsi à intégrer la société des sciences, du savoir et de la modernisation », a-t-elle indiqué, ajoutant : « le texte de 2008 a emprunté ses objectifs des standards des pays de l’Union européenne. Elle donne les moyens de liberté à l’enseignant. Or ce texte n’est pas appliqué par les autorités en charge de l’éducation, parce qu’il n’y a pas une volonté politique. En Allemagne, on a pu réussir l’éducation car on a commencé à libérer l’enseignement ».
Hamid Mecheri
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Aujourd’hui, le Président de l’Assemblée populaire communale d’Alger-centre, a lancé aujourd’hui un appel à la vigilance suite à l’annonce du BMS qui atteindra principalement les wilayas du Centre dès demain.
« Suite au Bulletin Météo Spécial annonçant de fortes précipitations, je lance un appel aux citoyens à la vigilance et à ne pas jeter de détritus solides et gravats dans les rues qui pourraient boucher les avaloirs », écrit Abdelhakim Bettache dans un appel « Urgent » diffusé sur son compte Facebook.
Le maire d’Alger met trois numéros de téléphone à la disposition des habitants d’Alger-centre: « Je mets à votre dispositions ces trois numéros de téléphone en cas d’urgences 023508125 – 0660566055 – 0660566063 », écrit-il.
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La pédagogue et écrivaine sur l’École algérienne, madame Malika Greffou, a accusé les responsables chargés d’élaborer et de concevoir les manuels des cycles de notre système éducatif, de suivre la direction contraire que celle tracée dans la loi d’orientation scolaire de 2008. « La conception des livres scolaires n’a malheureusement pas suivi les objectifs officiels fixés par ladite loi, qui recèle plusieurs orientations intéressantes », a-t-elle soutenu, hier, lors de son passage à notre traditionnel « Forum du Courrier d’Algérie ».
De prime abord, elle revient sur l’objectif fixé par la loi d’orientation scolaire de 2008. « Cette dernière vise à réhabiliter l’École algérienne en lui donnant une nouvelle mission. Elle consiste en la transmission d’un patrimoine culturel partagé (arabe et amazigh). « Or, sur le terrain », poursuit-elle, « cette mission n’est pas appliquée », pour dire que l’École algérienne souffre d’une déstabilisation. Car, sur la base d’une approche analytique de la pédagogie des manuels scolaires existants que madame Greffou a réalisé, elle conclut et indique qu’«hélas, ces derniers considèrent que l’enfant est comme «un lycéen miniaturisé». Plus explicite, elle évoque le terrible constat que tout le monde connait: «nos enfants sont obligés de mémoriser sans comprendre»… selon sa vision, donc, l’apprentissage d’une langue ne peut se faire que progressivement.
Par la suite, elle estime que « le fait de demander à un enfant qui rentre à l’école pour la première fois de passer directement à l’écrit représente déjà un choc pour lui». Justifiant ses dires, Madame Greffou, indique que « l’éducation préparatoire, comme son nom l’indique, et comme fixé dans les règles de la loi d’orientation scolaire, consiste à préparer les enfants n’ayant pas atteint l’âge scolaire à l’accès à l’enseignement fondamental. De par les objectifs qu’elle poursuit elle revêt une importance capitale pour les phases ultérieures de la scolarité». Elle ajoute dans ce sens que la loi d’orientation scolaire affirme que « l’enseignement fondamental assure un enseignement commun à tous les élèves, leur permettant d’acquérir les savoirs fondamentaux nécessaires et les compétences essentielles ».
Mohamed Amrouni
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Le blocage dont on parlait est désormais effectif. L’Assemblée nationale ne peut pas se réunir de nouveau, ni reprendre son travail après la demande formulée par cinq groupes parlementaires qui exigent la démission du président de l’APN.
Les parlementaires signataires de cette motion sont du parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Mouvement populaire algérien (MPA), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) ainsi que des indépendants. Ils ont signé une motion de retrait de confiance du président de l’APN, Saïd Bouhadja. De ce fait, le quorum est largement atteint, bien que la Constitution demeure vague sur ce sujet. Cette motion est signée par 351 députés sur les 462 que compte l’APN, et a « pour objectif d’éviter le blocage du travail de l’Assemblée », disent les signataires. Ce que les députés signataires lui reprochent ? Des choses aussi nombreuses et aussi indéfinies que
« dépassements et violations » enregistrées au sein de l’institution législative, « marginalisation éhontée, report intentionnel de l’adoption du règlement intérieur de l’APN, marginalisation des membres de la Commission des affaires juridiques, mauvaise gestion des affaires de l’APN, frais exagérés déboursés illicitement, recrutement douteux… ».
Selon la constitutionnaliste Fatiha Bennabou, la Constitution est muette sur ce type de blocage, ayant seulement évoqué que la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement, et le règlement intérieur de l’Assemblée, prévoit quatre cas de vacance de la présidence de l’APN: démission, incapacité, incompatibilité ou décès.
Selon cette loi organique, le président du Conseil de la nation, et le président de l’APN sont élus conformément aux dispositions de l’article 131 de la Constitution. Le règlement intérieur de chaque chambre précise les modalités de leur élection.
Neuf personnalités se sont succédées à la tête de l’APN depuis 1977: Rabah Bitat, Abdelaziz Belkhadem, Abdelkader Bensalah (président du Conseil national de transition) de mai 1994 à mai1997 puis président de l’APN de mai 1997 à juin 2002, Karim Younes, Amar Saâdani, Abdelaziz Ziari, Mohamed Larbi Ould Khelifa et Saïd Bouhadja.
F. O.
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ALGER- Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, est arrivé lundi à Conakry en Guinée pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aux festivités célébrant le 60e anniversaire de l’indépendance de la République de Guinée, indique un communiqué du Conseil.
Selon le communiqué, « M. Bensalah a été reçu par le président de l’assemblée nationale de Guinée, Claude Kory Kondiano ».
« M. Bensalah s’est entretenu, au niveau du salon d’honneur de l’aéroport, avec le président de la République guinéenne, Alpha Condé qui a exprimé ses remerciements au Président Bouteflika pour la participation aux festivités commémorant le 60e anniversaire de l’indépendance de la Guinée tout en saluant le niveau des relations historiques entre les deux pays », précise la même source, ajoutant que le « président guinéen a affiché, en outre, la disponibilité de son pays à hisser le niveau de ces relations, impulsées depuis la 3e session de la commission mixte algéro-guinéenne en décembre dernier ».
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Ali Haddad indique dans le quotidien économique français Les Echos: « L’Algérie renferme dans son sous-sol 20 % des réserves mondiales des terres rares » .
En ajoutant: « Ces terres rares, sont un groupe de métaux dont les propriétés sont très recherchées dans de nombreuses applications de pointe et base essentielle de l’industrie des hautes technologies« .
Pour le président du FCE, « la baisse des prix du baril de pétrole a accéléré les réformes et dopé le secteur privé». En défendant la règle 49 %, qui a été « aménagée pour certains secteurs et assouplie, permettant des pactes d’actionnaires », en affirmant que « nombre de partenaires internationaux présents en Algérie ont confirmé que cette règle n’entravait pas les investissements directs étrangers, et ont continué à investir et à développer des projets dans le pays».
Ainsi, Ali Haddad assure que « toutes les entreprises présentes en Algérie sont unanimes. Leur succès rapide a tenu à une raison principale : celle d’avoir décidé de s’installer alors que d’autres s’interrogeaient encore. »
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De fortes pluies, parfois sous forme d’averses orageuses, vont continuer à s’abattre sur les wilayas de l’Est puis celles du Centre, signale un nouveau bulletin publié par l’Office national de météorologie.
A l’est, les wilayas concernées par ces conditions climatiques sont celles d’El Taref, d’Annaba, de Skikda, de Jijel, de Béjaïa, de Sétif, de Bordj Bou Arreridj, de Mila, de Constantine, de Guelma et de Souk Ahras, indique un BMS de l’office, précisant que les cumuls de pluies atteindront ou dépasseront les 60 mm sur certaines de ces régions.
L’ONM indique par ailleurs que les wilayas du Centre qui seront touchées par ces intempéries sont celles de Tizi Ouzou, Boumerdes, Alger, Blida, Médéa et Bouira où les cumuls atteindront ou dépasseront les 30 mm entre le matin du mercredi et le soir.
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Aujourd’hui, il n’est plus question de parler de l’«échec de l’École algérienne» comme constat partagé de part et d’autre. Il n’y a qu’à voir les fruits, sinon le produit du système scolaire pour le savoir.
Derrière, il y a tout un mouvement qui véhicule une certaine idéologisation de l’éducation que départagent les adeptes d’une école moderne ouverte sur l’universalité et les partisans d’une école traditionaliste qui repose sur les valeurs locales. Aujourd’hui, et visiblement, on en est encore au stade d’expérimentation des concepts, des programmes voire des théories ramenées d’ailleurs. C’est-à-dire, à partir du moment où l’Algérie ne s’est pas fixée sur tel ou tel système ou modèle à adopter pour son école, comme problématique dégagée lors du débat sur l’«École algérienne et le système éducatif», organisé hier au Forum du Courrier d’Algérie, on ne pourrait avoir des enfants éduqués, formés à lire et à écrire, mais surtout qui sauraient réfléchir.
Si non quoi, on aurait en face de simples sujets sur lesquels on expérimente programmes sur programmes qui en bourrent plus qu’ils n’inculquent la réflexion et la recherche dans la tête de l’élève. C’est à peu près ce que résume Mme Boudalia Greffou Malika à travers son introduction édifiante : «L’application des théories comme concept en opposition avec l’école traditionnelle». Mais, comme on ne peut se passer de l’effet sans parler de sa cause, «l’échec de l’École algérienne a été annoncé en 1971. Malheureusement, à cette époque, je n’étais pas au ministère de l’Éducation pour le savoir. Le père de cette école n’était autre que Francis Debyser…», a révélé l’éminente pédagogue. Le propos renvoie, tentons-nous de dire, à la réforme administrative, décrétée en 1968 et mise en œuvre en janvier 1971 annonçant «l’année de l’arabisation». Lors des années 70 en effet, le débat sur le système éducatif national engage deux fronts, incarnés alors par Abdelhamid Mehri, SG du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire, et Mohamed Seddik Benyahia, ministre de l’Enseignement supérieur.
Toutefois, l’idée est bien plus profonde qu’elle paraissait à en croire l’ex-attachée de recherche au ministère de l’Éducation nationale qui évoque des enjeux extérieurs. Alors directeur du BELC (Bureau pour l’Enseignement de la langue et de la civilisation française à l’étranger) et fonctionnaire au ministère français des Affaires étrangères, c’est Francis Debyser qui a «cousu, conçu et fabriqué le système éducatif algérien», pose la pédagogue qui était également membre de la Commission dirigée par Benali Benzaghou, chargée de la réforme du système éducatif et fondée en 2002.
«Ce que tout le monde ne sait pas, c’est que la méthodologie est née dans le Belc. Ce concept consiste en l’application des théories de l’éducation. Or, l’Algérie était alors sur une orientation éducative d’essence traditionnelle, ce qui était une réussite et a eu cours pendant des siècles en arrière», fait savoir Mme Boudali qui explique un concept qui adopte l’éducation de la langue française aux seuls adultes alors que ce modèle s’applique dans le domaine touristique.
Aujourd’hui, c’est ce même modèle qui serait calqué dans le système algérien, selon Mme Boudalia. Elle en veut pour preuve, le fait de produire des manuels scolaires algériens à partir des orientations contenues dans un manuel écrit par ce même Belc et qui porte la signature de F. Debyser.
Farid Guellil
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Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) a estimé, hier, que l’Algérie est encore loin de la généralisation de la langue amazighe à cause du manque d’effectifs d’enseignants en cette langue affectés hors wilayas. D’après Amoura : «On ne peut pas généraliser cette langue avec un effectif de 4 ou 5 enseignants affectés à une wilaya par exemple; c’est insuffisant !», soutenant, à ce propos, que «malgré ces contraintes réelles, l’Algérie a quand même, fait «un pas» en matière de généralisation de la langue amazighe. Moi qui suit toujours l’évolution de l’amazighité …je n’ai jamais pensé qu’on arriverait un jour à lancer l’enseignement de cette langue dans nos écoles» L’autre point abordé par l’orateur, lors du Forum, est celui de la situation socio-professionnelle de l’enseignant en langue amazighe, soulignant, dans ce contexte, qu’il faut bien aussi étudier la situation de l’enseignant lors de son affectation hors wilaya, notamment pour l’accès au logement.
Evoquant les problèmes de l’école en Algérie, Amoura a relevé aussi les difficultés et les obstacles qui freinent le développement de ce secteur, soulignant, par ailleurs, que la situation de l’enseignement dénote une carence malgré les réformes dans le système. Il regrette, aussi que : «C’est, malheureux, on ne veut pas d’une école de qualité». Selon lui, la réforme du système éducatif en Algérie doit opérer des changements dans les programmes éducatifs enseignés aux élèves et, également, dans le système de recrutement des enseignants. Sur ce point, il notera qu’ « il faut tout d’abord, revoir tout les programmes enseignés et par conséquent il faut qu’ils soient assimilés par les élèves ».
Amoura ajoutera en revanche que pour édifier ce système
«il est temps de redynamiser la refonte pédagogique de l’école primaire et de revoir aussi le nombre de matières enseignées à l’école», explique-t-il , tout en mettant l’accent sur l’importance de la réhabilitation de la pratique de la dictée dans les écoles.
Pour sa part, le président de l’association nationale des parents d’élèves, Khaled Ahmed, a plaidé pour une école de qualité dotée des repères de la culture algérienne et de «l’algérianité». Il a, de ce fait, insisté sur la nécessité de veiller constamment à l’amélioration des conditions nécessaires au développement du système éducatif en Algérie.
La pédagogue Malika Greffou a, quant à elle, estimé que le rôle de l’école est de transmettre une culture bien précise, tout en déplorant dans le même ordre d’idées les échecs scolaires dans notre système éducatif.
La conférencière a ensuite proposé les solutions et les bonnes manières pour redresser l’école algérienne. Aussi, elle a évoqué en fin de cette rencontre le cas de l’école allemande qui suscite la curiosité et l’esprit d’initiative.
Mehdi Isikioune
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La direction des services agricoles de la wilaya de Mila prévoit de consacrer une superficie de 113 259 ha pour la culture des céréales, toutes catégories confondues, au cours de l’actuelle saison agricole (2018-2019), selon les services de cette même direction. La même source a fait état à l’APS, d’une «augmentation» de la superficie prévue pour cette saison agricole, par rapport à l’année dernière, où la superficie était de l’ordre de 109 724 ha. La raison de cette augmentation de la superficie est imputée à l’exploitation cyclique des terres par les agriculteurs, mais aussi, eu égard à l’abondance de la production durant la saison écoulée, qui a dépassé trois millions de qx de céréales, classant la wilaya de Mila en troisième position à l’Échelle nationale en matière de récolte, ce qui a accentué la demande pour ce type de culture, a ajouté cette même source.
Les services agricoles de Mila ont, par ailleurs, indiqué que la majeure partie de la superficie qui devrait être plantée cette saison sera consacrée à la production de blé dur, estimée à plus de 65 000 ha, et ce, en raison de la résistance de ce type de cultures aux maladies, en plus du bon rendement engrangé et son prix de vente élevé, comparativement aux autres cultures. Concernant le blé tendre, il sera occupera une superficie de plus de 21 400 ha, selon la même source, alors que la superficie restante, à savoir 22 430 ha sera attribués à la culture de l’orge et 4 321 ha pour l’avoine. Selon les mêmes services, le nombre d’agriculteurs activant dans la production céréalière à Mila s’élève à environ 9 000, dont la majorité sont concentrés principalement entre le centre et le sud de la wilaya, où s’étendent de vastes terres agricoles propices à cette culture.
S’agissant de la filière des légumes secs, la superficie qui devrait être plantée cette saison connaÎt une «légère baisse» par rapport à celle de l’année dernière, avec 5 100 ha prévus dans le cadre du plan 2018-2019, alors qu’elle était durant la saison écoulée de 5 476 ha, et ce, en raison de l’augmentation de la superficie consacrée aux céréales, a fait savoir la même source. La plus grande superficie au cours de cette nouvelle saison, comme ce fut le cas la saison précédente, sera consacrée à la culture des lentilles à raison de 3 000 ha, tandis que la superficie restante sera répartie pour les pois chiches, les haricots et autres légumes secs, a-t-on souligné.
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