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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 13 hours ago

En plein jour et devant les passants: Un homme égorgé à Tizi Ouzou

Thu, 08/23/2018 - 17:27

Par Kamel BOUDJADI

Un homme a égorgé un autre homme en pleine rue de Tizi Ouzou durant la journée et devant les passants. Ce n’est pas une scène tirée des films d’horreur mais un vrai drame qui s’est déroulé lundi en fin d’après-midi sur la principale avenue de la ville de Tizi Ouzou. Une rixe somme toute banale entre deux personnes a tourné au drame après que l’un a sorti son poignard et égorgé sa victime de sang-froid. La scène s’est déroulée sur la grande rue, aux environs de 18h devant les regards ébahis des passants. La victime a rendu l’âme sur place alors que le bourreau aurait été arrêté par la police. Jusqu’à hier, aucune information n’est venue expliquer les circonstances de cet acte qui dépasse les limites de l’imaginable, par sa barbarie. Mais les réseaux sociaux ont largement commenté le drame survenu la veille d’une fête religieuse. Les commentaires étaient très nombreux à soulever la banalisation de la violence dans notre pays.

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IBK officiellement élu pour un second mandat: Le Mali se tourne vers l’avenir

Thu, 08/23/2018 - 17:20

Le président malien sortant, Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle et entamera son deuxième mandat de cinq ans le 4 septembre, a annoncé lundi la Cour constitutionnelle du Mali, dont la décision est sans appel. «Je proclame élu Ibrahim Boubacar Keïta», a déclaré la présidente de la cour, Manassa Danioko, à l’issue d’une audience publique d’un peu plus d’une heure au cours de laquelle la plus haute juridiction du pays a rejeté toutes les requêtes introduites par le candidat de l’opposition, Soumaïla Cissé. M. Keïta, 73 ans, a obtenu 67,16% des suffrages au second tour le 12 août, pour 32,84% à Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, a précisé Mme Danioko, en ne retranchant qu’un centième au score du président sortant, annoncé par le ministère. La cour a jugé irrecevables ou infondés par manque de preuves les recours introduits par le chef de file de l’opposition, qui a appelé ses partisans à «résister» au cours d’une manifestation ayant rassemblé samedi à Bamako un bon millier de personnes. Pour son second mandat, qui débutera le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta aura en priorité la lourde tâche de relancer l’accord de paix conclu en 2015. Sa mise en oeuvre accumule les contretemps et n’a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays et vers le Burkina Faso et le Niger voisins.

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L’Afrique du Sud s’indigne de déclarations de Trump sur sa réforme agraire

Thu, 08/23/2018 - 16:46

JOHANNESBURG – Le gouvernement de l’Afrique du Sud s’est indigné jeudi de déclarations du président américain Donald Trump s’est dit s’inquiéter des « saisies de terre et de fermes » en Afrique du Sud, et a défendu l’approche « prudente et inclusive » de son projet controversé de réforme agraire.

Dans un des ses tweets quotidiens, le président américain a écrit mercredi qu’il avait chargé son secrétaire d’Etat Mike Pompeo de se pencher sur le dossier de la terre et « des meurtres » de fermiers blancs en Afrique du Sud.

« J’ai demandé au secrétaire d’Etat @SecPompeo d’étudier de près les saisies de terre et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers en Afrique du Sud », a écrit M. Trump sur son compte Twitter.

A l’approche des prochaines élections générales en 2019, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promis d’accélérer la réforme de la terre afin, a-t-il expliqué, de « réparer l’injustice historique grave » commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et l’apartheid, qui a officiellement pris fin en 1994.

Le gouvernement sud-africain a promptement réagi mercredi au tweet de Donald Trump. « L’Afrique du Sud rejette totalement cette vision étroite qui ne vise qu’à diviser la nation et à nous rappeler notre passé colonial », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

« L’Afrique du Sud va accélérer le rythme de la réforme d’une façon prudente et inclusive qui ne divise pas la nation », a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, la minorité blanche, qui représente 8% de la population d’Afrique du Sud, « possède 72% des fermes », contre « 4% seulement » pour les Noirs (80% de la population).

Pour mettre fin à ces déséquilibres, M. Ramaphosa a notamment décidé d’exproprier des grands fermiers sans les dédommager, un projet qui nécessite a-t-il dit, d’amender la Constitution. De nombreux Noirs saluent cette mesure, mais les Blancs s’en inquiètent ouvertement.

La minorité blanche dénonce également depuis des années les violences dont sont régulièrement victimes les agriculteurs dans les zones rurales du pays, une question très controversée.

La question de la terre avait déjà suscité en mars dernier une polémique diplomatique entre l’Afrique du Sud et l’Australie, dont le gouvernement avait offert d’accueillir les agriculteurs sud-africians blancs.

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Lutte contre la contrebande: saisie de 19 détecteurs de métaux à In Guezzam (MDN)

Thu, 08/23/2018 - 16:34

ALGER – 19 détecteurs de métaux, 16 marteaux piqueurs, 10 groupes électrogènes et 05 motocyclettes ont été saisis à In Guezzam (6e Région militaire) , indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a saisi le 22 août 2018, à In Guezzam (6e Région militaire), 19 détecteurs de métaux, 16 marteaux piqueurs, 10 groupes électrogènes et 05 motocyclettes », précise la même source.

« Un autre détachement de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi, dans le même contexte, à Ouargla (4 Région militaire), (34000) unités de tabac, a ajouté la même source qui précise également que (135) comprimés psychotropes ont été saisis à Batna (5e Région militaire).

Par ailleurs, des détachements combinés de l’ANP « ont intercepté lors d’opérations distinctes, (19) immigrants clandestins de différentes nationalités à Tlemcen et Ghardaïa », conclut le communiqué du MDN.

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Ministère de la santé: 41 cas de Choléra confirmés dans 4 wilayas du nord du pays

Thu, 08/23/2018 - 16:27

Les services du ministère de la Santé ont enregistré 41 cas de choléra confirmés, sur 88 cas suspects à Alger, Blida, Tipaza et Bouira.

Par ailleurs, un premier décès a été enregistré à Blida.

Cette information a été confirmée par l’institut Pasteur qui continue d’enquêter.

Les wilayas de Blida et Tipaza sont les plus touchées avec respectivement 22 et 18 cas confirmés.

La source de l’épidémie est toujours inconnue. D’autre part, le ministère exclut une contamination par l’eau et privilégie la piste des fruits et légumes.

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Gigot ne jouera pas pour l’Algérie !

Thu, 08/23/2018 - 14:47

Comme indiqué en exclusivité par nos soins, Samuel Gigot a été officiellement contacté par la Fédération algérienne de football. Souhaité donc par l’entraîneur national, Djamel Belmadi, pour renforcer la sélection nationale dans un compartiment qui s’avère encore un grand chantier, le robuste défenseur central du Spartak Moscou n’est pas prêt à endosser le maillot national. L’ex-joueur de La Gantoise, élu meilleur joueur de la Jupiler belge, la saison écoulée, ne se sent pas en mesure d’enclencher une carrière internationale avec l’Algérie. Attendu pour les stages d’après le match de la Gambie, Gigot ne jouera pas pour l’Algérie. En tout cas, au niveau de la FAF, son cas est définitivement clos.
C’est son arrière grand-mère qui est algérienne
Le défenseur central du Spartak Moscou, qui commence à s’affirmer comme un élément incontournable de l’échiquier de son entraineur, ne portera pas les couleurs de l’Equipe nationale algérienne. Renseignements pris à ce sujet, il s’est avéré que Samuel était Algérien par son arrière-grand-mère, ce qui signifie qu’il ne peut bénéficier de la nationalité sportive algérienne.
« Il ne souhaite pas intégrer la sélection algérienne »
A vrai dire, Samuel Gigot ne souhaite pas intégrer la sélection algérienne. C’est ce que nous avons appris d’un proche de l’ancien joueur d’Arles-Avignon. Sur une courbe ascendante avec son club et déjà dans le viseur de pas mal de clubs huppés en Europe, Gigot ne se presse pas d’annoncer son choix. Ce joueur de mère algérienne aurait pu rendre service dans un poste qui fait défaut en équipe nationale, mais dire que c’est une perte c’est aller trop vite en besogne tant il n’a rien montré sur le plan international.

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Les raisons de l’échec

Thu, 08/23/2018 - 14:45

L’Algérie, qui était jusqu’à un passé récent un pays producteur de gaz qui compte sur la scène internationale, est en train de voir ses parts de marché se réduire comme une peau de chagrin. La compagnie nationale Sonatrach, la mamelle que l’on pensait intarissable, continue, en effet, de subir les contrecoups des incessants bouleversements qui affectent le commerce international du gaz. Les difficultés dans lesquelles se débat la compagnie nationale, qui assure à la trésorerie publique l’essentiel de ses revenus, font peser sur le pays de sérieuses menaces. Et pour cause, l’économie nationale continue de dépendre presque exclusivement de la rente pétrolière et gazière. Incapable de construire une économie de substitution, l’Algérie demeure les yeux rivés sur les marchés boursiers qui ont, d’ailleurs, toujours modulé le moral de nos dirigeants, sinon de la nation entière, selon que les cours évoluent à la hausse ou à la baisse.
Cette quasi-dépendance des hydrocarbures, le pays risque de la payer très cher, et peut-être dans pas longtemps, les responsables n’ayant pu anticiper les changements qui sont en train de s’opérer sur les marchés du pétrole et du gaz. Couplée à une impuissance à doter l’économie d’atouts alternatifs, l’absence d’études prospectives sur les évolutions que connaît le monde dans les différents domaines risque de précipiter le pays dans un engrenage foudroyant. Sonatrach, qui fournit à l’Algérie près de 100% de ses devises, se retrouve ainsi comme dans une fosse aux lions, dépourvue d’armes lui permettant de s’en tirer à bon compte. En raison des profondes mutations que connaissent les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, les rapports de force ont viré en défaveur des producteurs. La multiplication des fournisseurs, avec, notamment, l’arrivée sur la scène de nouveaux acteurs, a induit une concurrence plus accrue entre les pays producteurs et a, par conséquent, contribué à faciliter la tâche aux clients qui négocient, désormais, en position de force. Ces derniers imposent, donc, une nouvelle approche dans les transactions avec, pour principe de base, des contrats à court terme et l’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole. Deux éléments qui démontrent, si besoin est, le basculement du rapport de force en faveur des acheteurs. Cette situation illustre, ainsi et à elle seule, l’échec patent des politiques publiques à anticiper les changements des marchés mondiaux et à immuniser l’économie nationale contre les fluctuations qui peuvent s’avérer fatales pour la survie de la nation.

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Renégociation des contrats gaziers: Pourquoi Sonatrach a lâché du lest

Thu, 08/23/2018 - 14:42

Selon certaines indiscrétions, les nouveaux contrats seraient indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole.

Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a annoncé, récemment, depuis Annaba, que l’Algérie a conclu de nouveaux contrats gaziers avec ses deux principaux clients, l’Espagne et l’Italie. Il a souligné que le contrat conclu avec l’Espagne, d’une durée de neuf ans, consiste à fournir à l’Espagne un débit annuel de 9 milliards de mètres cubes de gaz. L’accord conclu avec l’Italie porte, en revanche, sur un approvisionnement de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le patron du groupe public des hydrocarbures n’a soufflé mot sur la durée du contrat avec l’Italie. Encore moins sur le modèle de tarification retenu dans la renégociation des deux contrats. La question de la tarification n’est pas des moindres. Tout comme la durée des contrats renégociés par l’Algérie avec ses deux principaux partenaires européens. D’emblée, l’exercice s’annonçait acrobatique pour les négociateurs algériens, tant il est vrai que des contraintes se sont accumulées ces dernières années, obligeant Sonatrach à faire des concessions. L’équation s’annonçait, en effet, complexe pour Sonatrach qui fait face, désormais, à une concurrence accrue avec, comme ingrédients, la multiplication des fournisseurs, l’abandon des contrats de long terme et le principe d’indexation des prix du gaz à ceux du pétrole tant par les clients que par les fournisseurs, etc. Face à la montée de la concurrence, il était évident que Sonatrach fasse des concessions à même de pouvoir garder pied sur le Vieux Continent. Lesquelles concessions se traduisent, d’abord, par la révision à la baisse de la durée des contrats et, ensuite, par un modèle de tarification qui semble rompre avec les anciennes formules. Selon Mourad Preure, expert en énergie, les structures qui caractérisaient les contrats gaziers de long terme, dont la durée était de 25 années, l’indexation des prix du gaz à ceux du pétrole, la clause de destination… ne peuvent plus fonctionner aujourd’hui, compte tenu de l’évolution du marché mondial du gaz. Primo, il faut se rendre à l’évidence que le marché est dominé présentement à “70% par le spot (marché libre). Dans le même marché, il y a une coexistence du court terme et du long terme. Nous sommes là devant un contexte nouveau qui fait que les contrats de long terme sont de plus en plus décriés”, estime Mourad Preure, contacté par Liberté.

De nouveaux fournisseurs pour l’Europe
C’est un indicateur qui ne cesse d’alerter depuis quelques années déjà sur un marché en pleine mutation. Secundo, c’est un marché qui voit également l’arrivée de nouveaux entrants ; le Congrès américain a autorisé une capacité de liquéfaction de 54 millions de tonnes qui font des États-Unis un poids lourd qui pèsera de tout son poids sur les marchés de GNL (Gaz naturel liquéfié) ; il y a par-dessus tout de nouveaux entrants qui arrivent de l’est de l’Europe ; la Russie qui adopte une attitude plus agressive sur le marché européen, affichant des velléités de doubler les capacités du North Stream ; le Qatar qui fait des pieds et des mains pour évincer l’Algérie de l’échiquier gazier européen, etc. C’est dire “la forte pression qui caractérise le marché européen. Plusieurs fournisseurs s’y bousculent désormais et les structures qui conditionnaient jusqu’ici les contrats sont de plus en plus remises en cause”, fait constater Mourad Preure. Le groupe Sonatrach sera appelé ainsi à affronter des épreuves complexes pour défendre ses parts de marché en Europe. Depuis 2010, le pays a perdu du terrain au profit d’autres fournisseurs ; les parts de marché de l’Algérie sont passées de 16% en 2010 à 8% aujourd’hui. La Russie, elle seule, accapare 23% des parts de marché, la Norvège en conserve 19%, tandis que le Qatar occupe 4% des parts du marché européen, mais avec des capacités de liquéfaction installées de 77 millions de tonnes/an, la monarchie du Golfe entend bousculer certains fournisseurs comme l’Algérie en expédiant des volumes supplémentaires à destination du Vieux Continent. Comment s’adapter à l’évolution du marché ? Comment faire pour défendre ses parts de marché et honorer ses engagements avec ses partenaires européens ? Comment renégocier ses contrats de sorte à ce que l’incidence sur la balance commerciale des prochaines années ne soit pas négative ? C’est tout l’enjeu du groupe public des hydrocarbures qui tente de réécrire les textes régissant l’investissement étranger à même de renforcer sa marge de manœuvre. C’est encore une bataille, celle de garantir des débouchés à son gaz, que Sonatrach doit mener désormais sur le Vieux Continent.

Déclin de la production
Mais que dire de la production algérienne, de la consommation interne qui évolue à vive allure, ainsi que de l’état de l’amont gazier, etc. ? Ce sont là de nouvelles alertes qui ne cessaient de mettre en demeure le groupe Sonatrach qui “n’a pas assez investi dans le développement gazier”, estime Mourad Preure, expert en énergie. La compagnie publique des hydrocarbures, qui est restée jusqu’à présent très discrète sur les termes des deux contrats gaziers conclus avec l’Espagne et l’Italie, n’a pas non plus levé le bout du voile sur sa future politique gazière conçue en réponse aux nouvelles donnes du marché. Pour Mourad Preure, le principal défi auquel est confronté Sonatrach est celui de garantir des débouchés à son gaz, indépendamment des autres défis liés à la production et à la couverture des besoins internes. “Et pour défendre les débouchés européens au gaz algérien, Sonatrach doit faire des concessions”, estime notre interlocuteur. La concession la plus perceptible, notée au crayon feutre dans les deux premiers contrats conclus avec l’Italie et l’Espagne, est liée à la durée de ces mêmes contrats. L’autre concession serait liée à la tarification du gaz vendu à l’Italie et à l’Espagne. Selon certaines indiscrétions, les nouveaux contrats seraient indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole. C’est que certaines clauses, qui ont caractérisé les précédents contrats, sont de plus en plus décriées par les pays acheteurs. Face à ses clients traditionnels qui n’hésitaient plus à dire leur volonté de diversifier leurs fournisseurs, Sonatrach était confrontée à un dilemme cornélien ; ou bien le groupe fait des concessions dans la renégociation de ses contrats ou bien il perd davantage au profit des concurrents. “Sonatrach doit savoir manœuvrer sur un marché devenu extrêmement compétitif. Il doit s’adapter à l’évolution de ce marché ; imposer une indexation sur les prix du pétrole lorsqu’il peut le faire et appliquer des prix spot lorsqu’il doit le faire. Il s’agit de préserver ses parts de marché et garantir des débouchés à son gaz”, explique Mourad Preure. Au-delà des exigences qu’impose un marché décidément extrêmement compétitif, Sonatrach est sérieusement mise en demeure quant à la baisse de sa production gazière. Ce déclin aurait d’ailleurs mis Sonatrach en position de faiblesse, lors de ses précédentes négociations avec l’Espagne et l’Italie.

Ali Titouche

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Constantine: Aïd propre… sans eau !

Thu, 08/23/2018 - 14:41

Si l’on excepte l’infortune des robinets à sec pour cause de défection de la Société de l’eau et de l’assainissement de Constantine qui a choisi de “punir” les citoyens le premier jour de l’Aïd, la campagne de sensibilisation lancée à la veille de l’Aïd El-Adha appelant les citoyens à faire preuve de civisme à l’occasion de la célébration de cette fête a été relativement respectée à Constantine.
La Seaco, elle, en gâchant cette belle note par un rationnement des plus stricts et des coupures intempestives de l’eau, trouvera certainement une explication dans la forte consommation durant l’Aïd.

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Agriculture urbaine à Ras El-Ma (Sétif): Les riverains dénoncent les nuisances

Thu, 08/23/2018 - 14:35

En effet, ces derniers n’ont pas manqué de dénoncer l’existence depuis longtemps de deux exploitations agricoles collectives (AEC) qui sont implantées en plein centre-ville de celle localité.

Les habitants de la localité de Ras El-Ma relevant de la commune de Guidjel, au sud-est de Sétif revendiquent l’amélioration de leur cadre de vie qui ne cesse de se dégrader de jour en jour. Selon des riverains rencontrés, l’agriculture urbaine est la  cause de la détérioration de leurs conditions de vie. En effet, ces derniers n’ont pas manqué de dénoncer l’existence depuis longtemps de deux exploitations agricoles collectives (AEC) qui sont implantée en plein centre-ville de celle localité qui abrite toutes les administrations, dont les sièges de l’APC et de la daïra de Guidjel.
Lors de notre visite, nous avons constaté que ces exploitations agricoles sont implantées en plein centre de cette localité de population très dense. “Cette exploitation agricole qui date de plusieurs années est notre voisin direct, elle est située, comme vous voyez, entre la cité 45-Logements et l’Établissement hospitalier spécialisé dans la rééducation fonctionnelle de Ras El-Ma”, nous dira Rabah un résident de la cité 45-Logements. Également, le siège de daïra se trouve à près de 100 mètres seulement de l’exploitation agricole appelée Menni-Mahmoud a-t-on constaté. “Nous subissons  tous les jours une foule de désagréments: odeurs pestilentielles, vagues de moustiques, bruits à toute heure…” explique notre interlocuteur, s’étonnant du laxisme des autorités face à la présence de grands hangars dans le tissu urbain. Les habitants que nous avons rencontrés disent, faut-t-il souligner, qu’ils ont saisi à maintes reprises les autorités locales (APC et daïra) pour trouver une solution définitive à ce problème qui n’a que trop duré, malheureusement, en vain. Notre interlocuteur a souligné aussi que les riverains de cette cité sont contraints de ne pas ouvrir les fenêtres tout le temps à cause de l’odeur qui se dégage de ces étables à ciel ouvert. “Beaucoup de personnes ont contracté des maladies notamment l’allergie.
Nos enfants ne peuvent pas sortir à l’extérieur à cause de ces nuisances.
Par ailleurs, un employé de l’Établissement hospitalier spécialisé dans la rééducation fonctionnelle de Ras El-Ma nous a dit que cette situation pénalise énormément  le personnel au même titre que les patients de cette structure de santé. Pis encore, une décharge sauvage a pris forme à proximité de cette structure de santé. “La situation est devenue insupportable du fait de l’odeur nauséabonde qui se dégage tout le temps de ces deux points” expliquera notre interlocuteur. De son côté, le P/APC intérimaire a tenu à préciser qu’une correspondance a été adressée au ministère de l’Agriculture sur ce sujet et nous attendons toujours une réponse. “On a transmis tous les courriers envoyés par les riverains aux services compétents”, a-t-il expliqué.

A. LOUCIF

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5e édition du prix de l’escale littéraire d’Alger: Une première liste de 13 romans

Thu, 08/23/2018 - 14:35

La première liste du Prix de l’Escale littéraire d’Alger, qui aura lieu le 11 octobre en sa 5e édition, à l’hôtel Sofitel Hamma-Gardens, a été dévoilée dernièrement, par les organisateurs. Treize titres, publiés entre juillet 2017 et juillet 2018, ont été retenus pour cette cinquième édition, où se côtoient plusieurs générations d’auteurs. En effet, pour ce cru, Mustapha Bouchareb avec La fatwa (Éditions Chihab), Aïcha Kassoul avec “La colombe de Kant” (Éditions Casbah), Riad Hadir avec “Pupille” (Éditions ANEP) ou encore Lynda Chouiten avec “Le roman des pôv’ cheveux” (Éditions El-Kalima), sont en lice pour décrocher le premier prix. En plus de ce dernier, le jury, composé de huit journalistes ou auteurs algériens et français, décernera un “Coup de cœur” “pour encourager un second candidat”. Le Prix de l’Escale d’Alger, organisé par les écrivains Akli Tadjer et Denis Labayle depuis 2013 et la direction du Sofitel d’Alger, “vise à mettre en lumière le roman d’un auteur algérien, vivant et publiant en Algérie”. À noter enfin que depuis sa première édition, l’Escale littéraire a consacré, successivement, les auteurs Habib Ayyoub avec ‘Le Remonteur d’horloge’ (Éditions Barzakh), Kamel Daoud pour “Meursault, contre-enquête” (Éditions Barzakh), Leïla Hamoutène avec “Le châle de Zeinab” (Éditions Casbah), et Pluies d’Or (Éditions Chihab) de Mohamed Sari en 2016.

YASMINE AZZOUZ

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Retrait des documents d’état civil à Tlemcen: Une satisfaction pour les citoyens nés à l’étranger

Thu, 08/23/2018 - 14:31

La décision commune prise par les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur et des Collectivités locales, entrée en vigueur en août, de permettre aux Algériens nés à l’étranger de se faire délivrer, dans leur lieu de résidence, les documents d’état civil a été accueillie avec beaucoup de satisfaction à Tlemcen.
Un bureau spécial unique a été ouvert à cet effet au siège de l’APC du chef-lieu de wilaya où les citoyens, après quelques heures d’attente, en tous les cas dans la journée, peuvent retirer tout document en rapport avec l’état civil (actes de naissance, de mariage, de divorce, de décès etc). Dans la wilaya de Tlemcen de nombreux citoyens sont nés à l’étranger, notamment au Maroc et en Turquie. Abderraouf né à Ankara (Turquie) explique qu’auparavant il était obligé de se déplacer jusqu’à Alger, au siège du ministère des Affaires étrangères pour retirer les actes de naissance pour lui-même et les membres de sa famille : “Je prenais le train de 5 h 30 pour être à Alger vers13 h 30. J’étais obligé de passer la nuit dans la capitale pour être le lendemain à 6 h au ministère, plateau des Anassers afin de retirer, parmi les premiers, mon ticket d’accès au service de l’état civil. Ce n’est qu’en début d’après-midi que muni du document en question, je me dirige rapidement vers la gare routière pour retourner à Tlemcen en taxi. Pendant des années, c’était pour nous un véritable parcours du combattant et ce juste pour avoir un acte de naissance.” Il y a quelques mois le ministère de l’Intérieur avait instruit les walis pour ouvrir un bureau spécial afin de recueillir les demandes de retrait des actes d’état civil. Un agent se déplaçait alors au ministère des Affaires étrangères afin de faire établir sur place tous les documents demandés par les citoyens nés à l’étranger.
Mais cette opération n’a pas obtenu les résultats espérés, les citoyens devaient attendre plus d’un mois avant de pouvoir retirer leurs papiers.
Aujourd’hui les données ont changé et les Algériens nés à l’étranger sont dans l’attente que cette démarche soit élargie à toutes les communes de la wilaya.

B. Abdelmadjid

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Cevital à la conquête du marché des poches de perfusions

Thu, 08/23/2018 - 14:31

Cevital va bientôt produire des poches de perfusion, nous informe le site d’information ALG24, citant Maghreb Confidentiel.

Cette nouvelle société, qui portera le nom de Pharmatec Industry selon l’article, ouvrira un site de production à Alger pour fabriquer 100 millions de poches et bouteilles par an.

Cette importante production permettra non seulement de répondre aux besoins du marché national, mais aussi d’en exporter une partie.

Ce nouveau projet de Cevital s’appuie sur sa société EvCon, qui a développé un “procédé révolutionnaire” de purification de l’eau. Selon la même source, celui-ci aura des application médicales, mais aussi dans d’autres domaines industriels (dessalement, chimie, etc…) .

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Elle relie Tizi Ouzou à plusieurs localités: La RN15 impraticable à la circulation

Thu, 08/23/2018 - 14:27

La RN15, qui relie la wilaya de Tizi Ouzou à Béjaïa via Larbaâ Nath Irathen, Aïn El-Hammam et Iferhounène, est devenue une des routes les plus impraticables de la wilaya de Tizi Ouzou. Par endroits, cette route très fréquentée a atteint un niveau de dégradation tellement avancé que même la vie des automobilistes est souvent mise en danger. C’est surtout sur son tronçon reliant le village Azouza au chef-lieu de daïra de Larbaâ Nath Irathen, sur une distance d’environ 8 kilomètres que cette route est délabrée au point qu’elle ne ressemble pas plus qu’à une piste agricole. Par plusieurs endroits de ce tronçon qui traverse les deux villages d’Azouza et Aguemoune, le bitume a quasiment disparu de la chaussée.

Par d’autres endroits, la route est réduite à une seule voie que les automobilistes circulant dans les deux sens se disputent à longueur de journée, accentuant ainsi le risque d’accidents. Selon des habitants de ces villages, la dégradation de cette route s’est accentuée depuis le lancement des travaux d’alimentation de la région en gaz de ville. “Après l’achèvement des travaux d’alimentation en gaz, la remise en l’état de la route n’a pas été effectuée comme le prévoit le cahier des charges qui régit généralement ce genre de projets. On se demande d’ailleurs comment les autorités acceptent de réceptionner des projets sans que la route ne soit remise en l’état”, dénonce un habitant de ce village. “On raccorde notre région au gaz de ville d’un côté et on détruit sa route d’un autre côté, comme si la population n’a pas droit à un cadre de vie totalement agréable”, déplore un autre habitant qui craint qu’avec le prétexte de la crise économique qu’on évoque à tout-va, la réfection de cette route soit renvoyée aux calendes grecques. Durant l’année 2017, les habitants ont procédé par deux fois à la fermeture de cette route pour réclamer son revêtement. En vain. Leur cri n’est toujours pas entendu par les autorités. Sur le tronçon de cette même route qui traverse la commune voisine d’Aït Aggouacha, la chaussée n’est guère mieux. Des traces de travaux de passage de canalisation de gaz et d’eau sont partout mais la remise en l’état de la route n’est nulle part.

Encore plus loin, à Aïn El-Hammam et Abi Youcef, la chaussée est également endommagée à d’innombrables endroits. Ce qui n’est pas sans occasionner à chaque fois des dommages aux véhicules lorsque ce n’est pas tout simplement la vie de milliers d’automobilistes qui est mise en danger.

Samir LESLOUS

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Kadiria (Bouira): Une commune aux potentialités sous-exploitées

Thu, 08/23/2018 - 14:21

Les citoyens de la commune vivent dans la précarité la plus extrême.

En effet, ce chef-lieu de daïra qui compte, selon le recensement de 2016 plus de 25 000 habitants, peine toujours à sortir la tête de l’eau, et ce, en dépit des multiples plans de relance entrepris par les pouvoirs publics. Toutefois, cette paisible commune recèle d’énormes potentialités qui peuvent briser les chaînes de cette précarité présumée sans fin. L’un des nombreux atouts de cette municipalité est sans conteste l’agriculture et plus précisément, celle des arbres fruitiers. En effet, Kadiria offre des terres fertiles, extrêmement propices à la culture des oranges, mandarines, citrons, double fine, Thomson, clémentines, etc. D’ailleurs, c’est à cette activité que s’adonne la quasi-majorité de la population. À ce propos, un agriculteur de la région notera : “Le bon Dieu nous a donné une terre riche et fertile, qui, pour un minimum de travail, nous offre des récoltes très significatives”. Il regrette “l’abandon” par les autorités locales. “Nos terres ne demandent qu’à être cultivées. Néanmoins, pour ce faire, il est impératif que les autorités locales mettent la main à la poche et décident une fois pour toutes d’investir dans la région. Car cette terre a besoin d’être irriguée, entretenue, afin qu’elle puisse livrer ses richesses…”, dira-t-il d’un ton ferme. Et de conclure : “Que l’État se décide à nous donner le coup de pouce nécessaire, et vous verrez le résultat !” Ce témoignage reflète bien la capacité des habitants à se surpasser en matière de production d’agrumes et autres arbres fruitiers, si tant est que le financement suive. Un autre facteur économique qui pourrait tirer cette commune de sa torpeur est celui de l’artisanat.
Cette activité, indissociable à la région et sa culture, semble avoir été complément délaissée par la population. Pourtant, ce segment économique est quasi vital pour la renaissance de Kadiria. Ainsi, l’exemple de la poterie modelée à la main a le plus souvent, un usage domestique et par la même possède un caractère utilitaire (plats à galettes et à couscous, pots à eau ou à sauce, marmite, cruches à eau, etc.). Ces trésors restent méconnus du grand public, du fait que ni les citoyens, encore moins les autorités locales, ne daignent s’y intéresser. Comme l’expliquera cette vieille dame rencontrée au détour d’une étable. “Écoutez, certes on n’a pas fait de grandes études, d’ailleurs pour ma part, je n’ai jamais mis les pieds à l’école. Malgré cela, nos mains peuvent réaliser de véritables prodiges”, dit-elle non sans une certaine fierté avant d’ajouter : “Notre commune ne paie pas de mine de prime abord. Toutefois, il suffirait de peu pour qu’elle dévoile toutes ses richesses et que la population se retrousse les manches… Et ce ‘peu’ ne peut venir que des autorités locales.” Outre l’agriculture et l’artisanat, Kadiria est gâtée par Dame Nature.
Des paysages grandioses, qui peuvent relancer un tourisme moribond. Jugez-en plutôt : végétation luxuriante, vue imprenable sur les monts de Beggas et de Ghadiwa au nord et bordée par les rives de oued Isser au sud. Ce dernier, bien qu’il ait perdu de sa superbe au fil des années, reste un endroit privilégié pour les amoureux de la pêche à la ligne. Cette beauté et féerie à l’état brut pourraient aisément donner naissance à un tourisme florissant.

RAMDANE BOURAHLA

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ENPI de Blida: Des logements promotionnels sans actes notariés

Thu, 08/23/2018 - 14:20

Des centaines de logements lancés il y a plus de 20 ans par l’ex-l’EPLF, actuellement ENPI, restent jusqu’à nos jours sans actes notariés. Les propriétaires de ces logements restent dans l’expectative devant cette situation et ne trouvent aucune solution à leur problème. Pour certains responsables de l’ENPI de Blida, le problème reste au niveau de la direction des Domaines qui n’a pas encore établi des actes de propriété à l’ENPI malgré que celle-ci a payé des dizaines de milliards de centimes. Les projets réalisés datent des années 1990 et restent sans actes notariés. Certains bénéficiaires ont déposé une plainte contre l’entreprise étatique de promotion immobiliers l’ENPI qui a hérité des actifs et passifs de l’EPLF et ont eu gain de cause. Le préjudice financier causé par les dédommagements des propriétaires a provoqué un véritable déficit pour cette entreprise qui se trouve face à des difficultés pour lancer de nouveaux projets de logements promotionnels. Pour faire bonne figure, la direction des Domaines de la wilaya de Blida n’a distribué qu’une trentaine d’actes pour les bénéficiaires de logements LPP. Selon un responsable de la direction de l’ENPI de Blida, la direction des Domaines se heurte à un problème de transfert de propriété de l’entreprise dissoute EPLF à l’ENPI.

K. FAWZI

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Vidéo: les pluies d’été révèlent les erreurs de réalisation

Thu, 08/23/2018 - 14:10

Vidéo: à Batna, les pluies d’été révèlent les erreurs de réalisation des projets immobiliers et d’aménagement du territoire.

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Vacances en Tunisie: Les Algériens plus nombreux en août

Thu, 08/23/2018 - 14:00

Par Faouzi Senoussaoui

Plus de 1370 agences ont été prises en charge par la représentation de l’ONTT. Durant leur séjour, ils ont visité des hôtels et restaurants de différentes catégories ainsi que des sites touristiques à Hammamat, Sousse, Monastir et autres villes et stations très prisées par les Algériens pour lesquels la Tunisie est la première destination touristique.

Pour les vacances d’été de cette année, beaucoup d’Algériens ont choisi la destination est, chez nos voisons tunisiens. En effet, après avoir hésité durant le début du mois de juillet, le mois d’août a connu une forte demande.

Au niveau des postes-frontières, Liberté a constaté que la tendance, voire le nombre de sorties d’Algériens est à la hausse. “Durant le mois de juillet, nous avons enregistré une baisse par rapport à l’année précédente, nous a confié un agent de la police des frontières tunisienne, cependant depuis le début du mois d’août, nous constatons qu’il y a une hausse significative.

Même constat chez les voyagistes algériens et leurs partenaires tunisiens qui confirment que  la demande sur la destination du pays du Jasmin a sensiblement augmenté. Les chiffres, au 31 juillet écoulé sont selon les responsables du secteur du tourisme, probants.

Le tourisme, l’un des poumons de l’économie de nos voisins de l’Est, semble revigoré par des chiffres au beau fixe, qui confirment l’amorce d’une reprise graduelle observée depuis le début de l’été 2016 après les attentats terroristes qui ont secoué le musée Bardo à Tunis et la côte à Sousse. “Les promotions lancées en pleine haute saison dans plusieurs hôtels chez nos voisins témoignent que les Algériens ne se sont pas bousculés au portillon des voisins au début de la saison, cependant la stratégie adopté par nos partenaires hôteliers et voyagiste a vite contribué à ‘redémarrer’ la demande”, s’accordent à dire plusieurs voyagistes que nous avons contactés.

Selon ces derniers, l’activité qui aurait baissé de 30 à 40% durant le mois de juillet écoulé a au grand bonheur de l’économie tunisienne, connu une nette amélioration. “Le mois passé il y avait une grande disponibilité, et ce, en dépit des promotions très intéressantes, voire alléchantes qui ont été lancées en pleine haute saison. C’est une chose inédite”, nous a déclaré Fayçal, un gérant d’une agence de voyages.

Selon plusieurs voyagistes d’autres destinations ont pris le dessus. Il s’agit, notamment de la Turquie, de l’Espagne et de l’Egypte au point où se procurer un billet est devenu un véritable casse-tête chinois. Les vols charter programmés cette année ne suffisent pas pour répondre à la forte demande.

Par ailleurs, d’autres touristes algériens voient que la situation est la même et estiment même qu’il y a une amélioration des prestations au niveau de certains hôtels. “À l’hôtel où je suis depuis vendredi passé, à Monastir, l’ambiance est bonne et même l’histoire du burkini ne se pose pas”, nous dira Amel qui a confié à Liberté qu’elle a même décidé de prolonger son séjour d’une semaine.

Il est à noter que les voyagistes que nous avons rencontrés ont tenu à préciser que les informations rapportées par certains médias et qui ont été partagées sur les réseaux sociaux en ce qui concerne la maltraitance de touristes algériens au niveau de certains hôtels sont à prendre avec des pincettes. “J’ai réservé pour plusieurs familles algériennes, cependant jusqu’à l’heure où je vous parle, personne ne s’est plaint. Nos partenaires tunisiens sont sur place et veillent au grain quant à a bonne prise en charge de nos clients”, nous dira Fayçal, gérant d’une agence de voyages. Riadh, quinquagénaire, un habitué de la destination Tunisie a tenu à préciser que la qualité des prestations au niveau des hôtels est la même. “Avant de venir ici le 8 août, j’ai hésité à cause des informations relatées par certains médias, cependant depuis que je suis ici, je n’ai pas senti le moindre changement. Les Tunisiens, là où nous allons nous traitent très bien. Ils sont très corrects et très conscients que le tourisme est leur gagne-pain.”

Le nombre d’Algériens en hausse 
Faouez Benhalima, le commissaire du tourisme au niveau du gouvernorat de Monastir l’une des plus importantes destinations qui intéresse de plus en plus les Algériens a indiqué à Liberté que  depuis 2016, le nombre d’arrivées à Monastir a triplé. En effet, chiffres à l’appui, les estimations de cette année sont de 60 000 arrivées contre 40 000 en 2017 et 20 000 en 2016. “Au 31 juillet écoulé, nous avons enregistrés une hausse de plus de 30,5% dans les arrivées. Par rapport à l’exercice précédent, en matière de nuitées, le nombre a été revu à la hausse de 34,3%.”

Pour le mois d’août, je peux vous affirmer que les objectifs sont atteints, s’est réjoui le premier responsable du tourisme à Monastir qui a tenu à indiquer que les informations rapportées par certains médias sont nulles et non fondées. “Les services compétents ont enquêté et ont conclu que les familles d’Algériens qui se sont plaints parce qu’ils n’ont pas été reçus par des hôteliers tunisiens ont été ‘arnaqués’ par les voyagistes chez lesquels ils ont réservé.

Les hôteliers qui avaient constaté que les réservations n’étaient pas confirmées n’avaient même pas de chambres pour les accueillir”, nous dira le premier responsable du secteur du tourisme à Monastir. Et de renchérir : “Les 20896 lits des 48 hôtels dont 41 classés avec un seul cinq étoiles et qui sont adaptés aux spécificités de la famille algérienne affichent depuis le début du mois d’août, complet.”

Par ailleurs l’hôtelier nous a déclaré que l’année passée, son hôtel, un quatre étoiles dans la région de Skanès, a lors de la saison estivale, tourné avec 50% de Russes et 50% de Tunisiens et Algériens, cependant pour cette année, 80% des occupants sont des Algériens et des Tunisiens, le retour du marché européen dont, notamment les Français, les Allemands et les Anglais n’affectent en rien le marché algérien qui demeure le premier marché pour notre tourisme.

Même son de cloche auprès du commissaire Faouez Benhalima qui a tenu à souligner que ces chiffres confirment que l’Algérien est toujours le bienvenu en Tunisie, cependant la règle “premier arrivé, premier servi” est toujours d’actualité. “En effet, le premier qui confirme sa réservation est retenu qu’il soit Algérien, Tunisien ou étranger.”

Des réservations de dernière minute
Il est connu que la plupart des Algériens et des Tunisiens réservent à la dernière minute. Cependant, il n’est pas toujours vrai, voire sûr qu’ils auront ce qu’ils veulent. “Certains tour opérateurs payent leurs chambres à l’avance et assurent à leurs clients une disponibilité. Par ailleurs, d’autres voyagistes ne se donnent pas la peine de réserver des chambres et ils sont en face de l’affiche ‘complet’ et leurs clients vont dire que les hôteliers tunisiens préfèrent les étrangers. Pis encore, certains touristes, ne réservent que lorsqu’ils sont sur place.

Sur un autre volet, pour ce qui reste du mois d’août, les spécialistes du tourisme en Tunisie restent rationnels, voire logiques. Il y a quelques jours, ils ont lancé une campagne promotionnelle destinée aux Algériens et aux Tunisiens. “Nous estimons que durant les trois jours de l’Aïd El-Kébir, nous n’aurons pas beaucoup d’Algériens, car nous avons constaté ces dernières années que l’Aïd est sacré pour les Algériens. Ils rentrent pour passer la fête avec la famille. Même les célibataires ne restent pas. Cependant nous attendons un retour pour quelques jours juste après l’Aïd”, nous dira un hôtelier de Sousse.

1 375 agences algériennes ont visité la Tunisie
Durant l’exercice écoulé et l’année en cours, pas moins de 34 séminaires ont été organisés par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) au profit des voyagistes et médias algériens pour faire la promotion de la destination Tunisie et du coup faire connaître les potentialités existantes et les offres à présenter. En effet, plus de 1370 agences ont été prises en charge par la représentation de l’ONTT. Durant leur séjour, ils ont visité des hôtels et restaurants  de différentes catégories ainsi que des sites touristiques à Hammamat, Sousse, Monastir et autres villes et stations très prisées par les Algériens pour lesquels la Tunisie est la première destination touristique.

F. S.

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L’Algérie, troisième plus important producteur de figues fraîches au monde

Thu, 08/23/2018 - 13:51

L’Algérie est devenue depuis 2015 le troisième producteur mondial de figues fraîches avec plus de 120 187 tonnes produites cette année.

L’Algérie fait partie des plus grands producteurs de figues fraîches au monde. D’après Boudissa Rezki, ingénieur en agronomie et cadre à la wilaya de Tipaza, cité par le journal La Dépêche de Kabylie, le pays est même le troisième plus important producteur mondial. «En 2007, notre pays occupait la cinquième place mondiale, et grâce aux efforts d’agriculteurs et l’orientation vers l’arboriculture, l’Algérie a décroché la troisième place en 2015 », a déclaré le responsable qui s’exprimait lors d’une conférence-débat organisée à l’occasion de la Fête de la figue à Chaabet El Ameur, à l’est de Boumerdes lundi dernier.

Selon lui, en 2015, la production du pays atteint 120 187 tonnes. Boudissa Rezki a fait remarquer que cette performance de l’Algérie lui a permis de s’accrocher à la troisième place derrière la Turquie, premier producteur mondial (260 508 tonnes) et l’Egypte, numéro 2 mondial (165 483 tonnes). «Le pays a déclassé le Maroc, connu pour sa forte production», a ajouté le responsable.

Un travail de proximité auprès des agriculteurs

Pour expliquer cette position actuelle de l’Algérie, Boudissa Rezki a confié que la production de figues fraîches a graduellement augmenté ces derniers temps, depuis 2006. Une performance qu’il impute au Plan de proximité de développement rural intégré (PPDRI) mis en place depuis 2008. Selon lui, ce plan a changé la donne en «encourageant de petits agriculteurs à travailler leurs terres». Dans le cadre du PPDRI, a-t-il soutenu, beaucoup d’entre eux ont obtenu des aides de plantation d’arbres, ce qui a poussé un peu la culture maraîchère».

«Au niveau local, la Kabylie est la première région du pays qui produit les figues fraîches et sèches», a ensuite déclaré Boudissa Rezki qui faisait une illustration de la production dans le pays. «Bejaïa avec sa région de Béni Maouche, vient en tête du peloton, en couvrant près de 34% du marché national, suivi par Tizi-Ouzou et Boumerdès avec 23 % et de Sétif avec une part de marché de 13 %».

Par Emmanuel Atcha

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Mais que se passe-t-il à l’hôpital de Boufarik?

Thu, 08/23/2018 - 13:15

Selon la chaîne de télévision privée Ennahar, le service des urgences de l’hôpital de Boufarik aurait été fermé en raison d’une « épidémie mystérieuse » .

En effet, une épidémie mystérieuse sévit à l’hôpital de Boufarik, qui aurait été mis en quarantaine depuis ce matin, et seule les personnes présentant les symptômes de cette mystérieuse maladie inconnue y sont admises. Plus de 65 personnes seraient touchées .

Pour le moment, le ministère de la santé, où une cellule de crise a été installée, a demandé à la direction de l’hôpital de ne faire aucune communication à la presse, précise le média.

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