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Updated: 2 days 19 hours ago

La ministre de l’Education annonce la construction de chalets pour combler le déficit de classes

Tue, 08/28/2018 - 21:36

Plus de 20 millions d’élèves vont reprendre, le 5 septembre prochain, le chemin de l’école, une rentrée marquée par des surcharges de classes dans certaines localités du pays, signale, mardi, la chaine 3 de la Radio Algérienne, imputant ce problème aux opérations de relogement effectuées au cours de ces derniers mois.

Commentant cette situation, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit l’a expliquée par le rythme lent des constructions d’établissements d’enseignement, « qui ne suit pas, dit-elle, celui de la natalité ».

Pour faire face à cette contrainte, elle a annoncé la construction de chalets spécialement équipés pour y recevoir provisoirement les élèves, au sein desquels, a-t-elle expliqué, seront en outre organisées des doubles vacations d’enseignement.

S’agissant de la prise en charge scolaire d’élèves aux besoins spécifiques, Mme Benghebrit a, d’autre part, annoncé l’impression au profit de jeunes aveugles scolarisés, de 18.000 manuels imprimés en caractères Braille, un nombre qu’elle a cependant jugé en deçà des besoins.

La ministre a, par ailleurs, qualifié de « rumeurs non fondées » des assertions selon lesquelles les enseignants auraient été contraints par son ministère de signer des engagements leur enjoignant à ne pas donner de cours particuliers payants.

Elle n’en a pas moins considéré que la question relative à ces types de cours  est un sujet nécessitant un travail de réflexion mais aussi de sensibilisation auprès des parents d’élèves, en particulier.

Ministre de l’Education au micro de Nouredine Himed de radio Chaine 3

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Categories: Afrique

20 août – 28 août 1957 : Le CNRA occulte le Caire

Tue, 08/28/2018 - 21:21

Les récentes commémorations des anniversaires de l’offensive du 20 août 1955 du nord constantinois et du congrès de la Soummam de 1956, à l’enseigne officielle du « jour du moudjahid » ou sous des auspices partisanes, auront sans surprise reconduit les clivages politiques convenus de minorisation de la contribution historique de Zighoud Youcef et de surexploitation – au nom de la démocratie, de la laicité ? – de la figure de Abane Ramdane.

Par abdelmadjid merdaci
Il est néanmoins constant qu’au-delà de ces divergences désormais admises, existe un consensus, tacite pour le moins, sur l’occultation des enjeux et de la portée de la réunion du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) entre le 20 et le 28 août 1957 dans les salons d’un grand hôtel cairote.
Qu’est ce qui, aujourd’hui, six décennies plus tard, expliquer la chappe de silence qui continue de peser, de tous les horizons politiques, sur ce CNRA ? La réunion du Caire n’est pas, c’est une évidence, inscrite au calendrier des fêtes légales et ne figure pas non plus à l’agenda des oppositions. D’être, d’une certaine manière, tenu pour un non évènement commande alors la plus grande attention à ce qui avait pu se passer, ce qui s’était dit et décidé et notamment à ceux qui y furent associés.
C’est parce qu’il jure avec les conséquences de longue portée de la réunion du Caire d’août 1957 que le silence observé continue, à bon droit, de susciter des questions.
Pour autant qu’elle pouvait paraître régulière,la réunion du CNRA se tenait dans un contexte difficile du point de vue du cours de la guerre – pouvoirs spéciaux, délégation à l’armée des pouvoirs civils, extension des camps de détention, banalisation de la torture et des exécutions sommaires- qui avait contraint le CCE (Abane, Krim, Benkhedda, Dahlab) à quitter le territoire national.Outre que cette exterritorialité pouvait déroger au principe édicté un an auparavant de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur, c’est un CCE objectivement affaibli – notamment par la disparition de Larbi Ben M’Hidi- qui s’installe à Tunis où il aura à devoir s’opposer à l’entreprise de déstabilisation de Ahmed Mahsas, un proche de Benbella.

D’Ifri au Caire
Il fallait aussi, en effet, procéder au remplacement de Ben M’Hidi et l’argument aura suffi à Krim, soutenu par les chefs militaires membres du CNRA, pour soutenir la nécessité de convoquer le CNRA
Le CNRA, tel qu’issu du congrès de La Soummam, instance supérieure de la direction du FLN et de la guerre, se composait de trente-quatre membres, dix-sept titulaires et dix-sept suppléants, et sa tenue était ordonnée statutairement.
Il ne pouvait ainsi délibérer en toute régularité qu’en présence d’au moins douze de ses membres, entre titulaires et suppléants, et le fait est que trois membres éminents de l’instance – Benboulaïd, Ben M’Hidi, Zighoud – étaient décédés et que deux membres suppléants – Louanchi, Lebjaoui- étaient en prison.
Le constat marquant de l’ouverture des travaux du CNRA portait sur la présence et la participation d’éléments non qualifiés statutairement à y prendre part, des officiers de l’ALN de l’intérieur parmi lesquels Houari Boumediène. Il ne fait pas de doute que ces présences avaient fait l’objet d’un arbitrage préalable qui ne peut être rapporté qu’à l’affaiblissement du CCE depuis sa sortie d’Alger,celle de Boumediène ne pouvait tenir que de l’intercession de son chef de zone Boussouf . Sans remettre en cause le statut de militants des nouveaux entrants au CNRA, c’est bien des chefs militaires qui sont imposés au CNRA et cela aura aussi des conséquences sur la teneur des travaux. Les écrits se rapportant au CNRA du Caire s’accordent sur le rôle décisif qu’y joua Krim Belkacem, qui avait pour lui d’être non seulement membre du CCE mais aussi et surtout d’être le dernier dirigeant en liberté du comité des six fondateurs du FLN. Il avait placé la rencontre sous le signe de la revanche «des maquisards» ou, selon certains auteurs, des « novembristes».

La revanche des maquisards
Il faut revenir, à ce sujet, au congrès de la Soummam et à ses décisions politiques, notamment en ce qui concernait la composition de la nouvelle direction du FLN. Les représentants de la zone nord du Constantinois furent parmi les premiers à en contester la légitimité. «Tu as fait entrer dans la direction de la révolution ceux qui nous avaient combattue le 1er novembre», soutenait Amar Benaouda Mostefa dans une forte interpellation de Abane à la clôture du congrès.
Dans un courrier adressé au CCE, Ahmed Benbella dénonçait «les nouveaux entrants» au sein de la direction, les uns et les autres se revendiquant de la seule légitimité du 1er novembre, entendre par là ceux qui avaient fait le coup de feu au lancement de l’insurrection. La controverse portait sur l’intégration au sein du CNRA de représentants de l’ex-UDMA (Abbas,Francis), de oulémas (Tewfik El Madani,Mezhoud)et plus particulièrement d’anciens dirigeants centralistes. Il ne fait pas de doute que la promotion au sein du CCE de deux figures du comité central du MTLD, celle notamment de son ancien secrétaire général Benyoucef Benkhedda, n’agréait guère aux anciens de l’OS encore marqués, pour la plupart d’entre eux, par les effets de la crise de l’OS dans leurs rapports avec la direction du parti. Dans un entretien accordé au quotidien national «La Tribune», Benyoucef Benkhedda signalait qu’à la date de décembre 1955, tous les dirigeants du comité central avaient intégré le FLN et il convient de rappeler que Hocine Lahouel, figure emblématique du courant centraliste, et M’Hamed Yazid qui avaient rejoint le Caire la veille de l’insurrection avaient été parmi les premiers dirigeants du MTLD à intégrer le FLN. Au Caire, Krim reprendra le flambeau légitimiste de novembre au nom de la réhabilitation des maquisards.
Du coup les questions de savoir pourquoi Krim n’avait pas soutenu la thèse novembriste défendue par les deux représentants du Nord Constantinois, pourquoi il s’était rallié aux thèses de la plateforme et ne s’était-il pas opposé à l’entrée des centralistes,notamment, dans les instances de la direction peuvent se poser. Le congrès de la Soummam, qui avait avalisé le contenu de la plateforme était composé pour rappel de cinq chefs militaires, Krim, Zighoud, Ben M’Hidi, Ouamrane, Bentobbal, et d’un politique,Abane.

La fin politique de Abane
Ceux qui focalisent sur les énoncés de primat de l’intérieur sur l’extérieur, du politique sur le militaire, ont sans doute raison d’y voir l’une des inflexions majeures décidées par le CNRA du Caire, et il convient de revenir à la lettre même de la résolution qui stipule :
« Par ailleurs, le CNRA, dans le but de dissiper toutes les équivoques a voté à l’unanimité la résolution suivante. Considérant que certaines positions affirmées par le congrès d’août 1956 ont reçu une interprétation équivoque. Considérant que la révolution algérienne doit être dirigée dans la clarté,condition essentielle pour maintenir l’unité des rangs.

Le CNRA affirme
Tous ceux qui participent à la lutte de libération,avec ou sans uniforme, sont égaux. En conséquence il n’y a pas de primauté du politique sur le militaire ni de différence entre l’intérieur et l’extérieur. Tous les membres du CNRA sont titulaires». Abane Ramdane et le colonel Dehilès se sont abstenus durant le vote.
Cette résolution consacre bien une défaite politique de Abane Ramdane,qui sera seul à émettre des protestations. «Seul Abane, note Dahlab, essaya de s’insurger Nous ne lui apportâmes aucun soutien».
L’élimination de Benkhedda et de Dahlab du nouveau CCE, l’affectation de Abane à la direction de l’organe du FLN, « El Moudjahid », signaient bien un nouveau cours dans la direction du Front. Toutes thèses égales par ailleurs, le CNRA du Caire prend sens de mise en minorité politique de Abane et, par extension, de ceux que l’on allait qualifier de «politiques» ou de «civils». Pour rappel Abbas et Tewfik El Madani participaient à la tenue de ce CNRA.. S’agissait-il aussi d’une remise en cause du contenu de la plateforme de la Soummam et des orientations qu’elle avait données à la direction de la lutte ?
A bien y regarder la base politique du FLN validée par le congrès d’août 1956 n’allait connaître aucune modification notable et, bien plus, sera de fait reconduite dans la formation des nouvelles instances qui confirmera la présence des anciens de l’UDMA, des oulémas et élargirait même celle des centralistes.
Le CNRA était ainsi porté de trente-quatre membres à cinquante-quatre alors que le CCE passait de cinq à neuf dirigeants et c’est à ce niveau que pouvait se lire le nouveau rapport de force.
Cinq chefs ou anciens chefs de wilaya – Krim, Boussouf, Bentobbal, Ouamrane, Mahmoud Chérif- étaient adoubés par le CNRA dans le nouvel exécutif aux côtés du Dr Lamine Debaghine, de Ferhat Abbas et de Abdelhamid Mehri, ancien membre du comité central du MTLD, qui représentait le FLN à Damas.
Entrés dans cette formation, les anciens dirigeants détenus en France – Ait Ahmed, Khider, Benbella,Boudiaf,Bitat- qui avaient été,à l’exception d’Ait Ahmed,pour le moins réservés vis-à-vis des conclusions de la Soummam et particulièrement à l’égard de Abane Ramdane.

Le tournant du Caire
Il faut assurément décanter le tournant consacré par le CNRA du Caire en relevant, en particulier, le réel primat de la collégialité – qui allait empêcher notamment Krim d’accéder à la direction du Front-et qui marquera, quelques mois plus tard, le destin tragique de Abane.
Le CNRA du Caire avait clairement signé la mort politique de Abane Ramdane comme animateur et catalyseur de la lutte du FLN et les témoignages concordants front état d’une manière de dissidence de Abane, suspecté même de fomenter une tentative de rebellion des hommes du commandant Hadj Ali.
On sait que le cas Abane avait fait l’objet de délibérations du CCE – à tout le moins des chefs militaires- et qu’il avait été convenu de le mettre aux arrêts.
Qui a finalement décidé de sa mise à mort dans le piège de Tétouan ? Dans un débat public, lors d’un colloque tenu à l’université de Paris-Jussieu , l’historien Mohamed Harbi, interpellé sur la question fera une réponse sans ambiguïté : « sans l’aval des chefs kabyles – entendre notamment Krim ,Ouamrane, Amirouche ( Nda) – Abane n’aurait jamais été exécuté».
Aujourd’hui, c’est la polémique politique qui brouille l’inévitable controverse historique. La focalisation sur la personnalité de Boussouf – effectivement responsable des auteurs directs du crime- ne suffit pas à trancher les questions de qui savait, qui avait formellement décidé. S’exprimant dans les colonnes de la presse nationale Lakhdar Bentobbal affirme s’être opposé à l’exécution, ce qui confirme ainsi que l’option fut bel et bien discutée.
En tout état de cause, la disparition tragique de Abane signait, quant au fond, la profonde mutation des conditions de lutte, un changement de culture politique informé par d’autres objectifs que les seules indépendance et souveraineté nationales.

L’origine de l’autoritarisme ?
Qu’est ce qui change au Caire et qui fait que l’on doit parler d’un avant et d’un après CNRA d’août 1957. ? Moins les orientations stratégiques arrêtées à Ifri – contrairement à ce que soutiennent des simplifications admises- que l’émergence irréversible de la question du pouvoir et de son exercice dans les instances du FLN. Au-delà du code convenu de la querelle de légitimité, c’est bien l’accès au pouvoir de décision,la capacité de contrôler le mouvement de résistance et ses acteurs qui informe sur les enjeux de la direction du FLN.
Cette évolution marque bien le passage de la phase du primat des convictions à celui de la culture politique du pouvoir. Le FLN n’est plus dans la gestion militante originelle et se projette désormais, après trois années pleines de résistance, dans une nouvelle étape paradoxalement portée le congrès de la Soummam. L’institution formelle de l’ALN et sa hiérarchisation, la mise en place de nouvelles instances politiques de base, signent la mise en place virtuelle d’un Etat à diriger, à consolider et légitimer. Ce basculement, au moment de l’extension de la guerre, était-il compatible avec le formalisme démocratique ?C’est sans doute l’une des questions qu’avait eu à trancher le CNRA du Caire.
Peut-on alors dater de la réunion du Caire la formation d’une culture politique autoritaire ? Poser la question confirme, à tout le moins, que la réunion du CNRA d’août 1957 au Caire, fut rien moins qu’ordinaire.

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Krim Belkacem : La stature exceptionnelle du patriote

Tue, 08/28/2018 - 21:16

Retransmis en direct par la télévision nationale, l’évènement avait clairement valeur non pas tant de réhabilitation de l’éminent dirigeant que de clôture de la phase de censure de l’histoire de la guerre d’indépendance par l’autoritarisme du régime.

Son assassinat, à l’exemple de celui de Abane Ramdane, brouille quelque peu l’itinéraire hors norme d’un fils de caïd, dont la scolarité dans la mythique école Sarrouy et l’obtention du certificat d’études devaient baliser le destin. Sur instance de son père, il rejoint les rangs de l’armée française en 1942 – il avait vingt ans- et sera démobilisé en octobre 1945, et rejoindra après, en qualité de secrétaire, les services de la commune de Draa El Mizan. Militant du PPA, il s’attache à en élargir l’ancrage en Grande Kabylie, ce qui lui a valu une condamnation pour atteinte à la sûreté de l’Etat au printemps 47. Cette année verra le premier grand tournant dans le destin de Krim qui, pour répondre aux pressions exercées sur son père, décide d’exécuter le caïd – son propre cousin – auquel il tendra une embuscade meurtrière à la suite de laquelle il sera condamné à mort par contumace.

1 – Des maquis de la résistance aux maquis de l’ALN
La clandestinité, la détermination morale au combat, Krim la vivra longtemps à l’enseigne de Messali Hadj et il ne sera pas associé à l’historique rencontre des vingt-deux – «Les Kabyles étaient messalistes», dira Boudiaf – et il enverra même deux de ses représentants au congrès d’Hornu de juillet 1954. L’hypothèque sera levée en août 1954, notamment lors de contacts avec Mustapha Benboulaid, après l’échec d’une première médiation de Didouche Mourad. Krim, à ses côtés son adjoint Ouamrane, prend une part active à la préparation de l’insurrection et participe à la rencontre de la Pointe Pescade, chez les Boukechoura, qui en fixera le lancement et l’emblème du FLN.(1)
Krim Belkacem, membre du «Comité des six», première direction du FLN, aura, en particulier, négocié et obtenu l’érection de la Grande Kabylie en zone – elle devait être rattachée au centre algérois- dont il allait devenir le chef historique. Les hommes de Krim renforceront, le 1er novembre, les opérations conduites en zone IV et c’est qui placera son adjoint Ouamrane à la tête de cette zone à la suite de l’arrestation de «Si Mohamed» Rabah Bitat. En réponse à l’ouvrage de Mohamed Lebjaoui – Vérités sur la révolution algérienne- Krim Belkacem rappelle, à propos de Abane Ramdane : «C’est moi-même qui l’avait désigné en 1955 au poste de chef de la zone autonome d’Alger, chargé particulièrement de certaines liaisons avec l’intérieur.»

2 – Du comité des six au CCE – Le symbole de la continuité
Il montera en 1956 une vaste opération d’organisation d’un contre maquis – l’opération Oiseau Bleu ou Force K- montée par les services français qui les conduira en fait à armer les maquisards de l’ALN.
Krim Belkacem apparait alors, aux côtés de Larbi Ben M’Hidi, comme l’une des cautions historiques du congrès de La Soummam et y sera désigné comme membre du CCE en charge de la direction de la lutte.
En mars 1957, l’arrestation et l’assassinat de Larbi Ben M’Hidi et les contraintes de la répression obligent le CCE à quitter le territoire national. Il transitera par les territoires de la wilaya 2, en compagnie de Benkhedda, avant de rejoindre Tunis. Sur des terrains qui n’étaient pas ceux familiers au maquisard de Grande Kabylie, Krim Belkacem n’allait pas tarder à montrer ses réelles compétences politiques et c’est quasiment en posture de leader qu’il marquera de son empreinte la réunion du CNRA du Caire en août 1957. C’est d’ailleurs en cette qualité qu’il accorde, à la même période, un entretien à un journaliste de la radio française dans lequel il relève notamment :
« La presse colonialiste, inspirée par les services psychologiques du gouvernement général, a tenté, mais en vain, de jeter le discrédit sur notre Révolution. A maintes reprises, les organes de propagande du colonialisme français, dont le cynisme n’a d’égal que le mépris qu’ils affichent à l’égard de l’opinion en général ont fait état de prétendues dissensions qui opposeraient les dirigeants de la Révolution en ce qu’ils appellent le clan militaire et le clan politique.»
C’est au nom de la réhabilitation des maquisards que Krim Belkacem mène son offensive qui devait aboutir à une claire reconfiguration des rapports de force au sein de la direction du FLN. Outre l’abandon des énoncés de primat du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur, c’est la mise en minorité politique de Abane et l’élimination de ses proches du CCE (Benkhedda – Dahlab) qui devaient caractériser le tournant validé par le CNRA du Caire. Abane Ramdane sera exécuté le 27 décembre 1957 à Tétouan et, pour beaucoup d’observateurs, cela ne pouvait se faire sans l’accord de Krim. La controverse se poursuit de nos jours qui avait, entre autres, nourri l’inspiration de l’écrivain Rachid Boudjedra qui dans un roman édité en 2010, «le figuier de barbarie», reprend à son compte l’imputation de la mort de Abane à Krim. (2)
Krim avait répondu à cette assertion :
«Abane, dit-il, faisait un «travail fractionnel «et tentait de dresser aussi bien les maquisards que les militants contre les autres membres du C.C.E. Plusieurs démarches furent faites auprès de lui pour le convaincre de modifier son attitude. En vain : on constate qu’Abane, loin de se modérer, persistait dans la même voie en aggravant ses attaques.
– Nous décidâmes alors – continue Krim – Ben Tobbal, Boussouf, Mahmoud Chérif, Ouamrane et moi-même, de le mettre en état d’arrestation en vue de le juger par la suite.
– Cette décision, ai-je demandé, a-t-elle été prise au cours d’une réunion régulière du C.C.E., en présence des autres membres de cet organisme ?
– Non, m’a répondu Krim. Ni Ferhat Abbas, ni Ben Khedda, ni Sâad Dahleb, ni Mehri n’ont été tenus au courant. »(3) Dans sa réponse à Lebjaoui, Krim fait le récit d’une mise à mort dont il aurait été menacé ainsi que Mahmoud Chérif qui l’accompagnait.

3 – Du chef de guerre au leader politique
Reconduit au sein du second CCE, Krim allait entrer dans une phase singulière d’alliance / compétition avec ses compagnons Boussouf et Bentobbal avec la question du pouvoir et de son exercice au centre des enjeux.
Cette jonction de ceux que Mohamed Harbi désignait comme des « seigneurs de guerre » devait traverser les épisodes les plus marquants de la conduite de la guerre sous l’égide du GPRA dont Krim sera l’inamovible vice-président. La création du CIG , comité interministériel de guerre avec les « 3B » par le conclave des dix colonels de l’ALN, appelés entre août et décembre 1959, à dénouer la crise du GPRA, illustre bien l’équilibre des forces entre Krim et ses deux compagnons.
Ministre des forces armées dans le premier GPRA, reconduit comme ministre des affaires étrangères dans le second, puis en qualité de ministre de l’intérieur dans la dernière formation du GPRA, Krim Belkacem aura le privilège de conduire la délégation algérienne aux négociations d’Evian et de signer, au nom de l’Algérie, les accords qui devaient concrétiser les objectifs fixés par l’insurrection de novembre 1954. Allié à Mohamed Boudiaf dans le groupe dit de Tizi Ouzou qui s’opposait au groupe de Tlemcen autour de la formation du bureau politique du FLN appelé à diriger l’Etat indépendant, Krim Belkacem sera dans les premiers rangs du FFS avant d’être contraint à l’exil. Il fondera avec ses anciens compagnons Slimane Amirat, Amar Ouamrane, Mourad Tarbouche, le MDRA (mouvement démocratique de la révolution algérienne) confirmant une exceptionnelle stature d’un homme voué à sa patrie.
M. D.

1 Hamdani (AZmar) «Le Lion des Djebel s- Bouchène Editions
2. Boudjera (Rachid) «Le figuier de barbarie » Editions Grasset
3. Harbi (Mohamed) Les Archives de la révolution algérienne Editions Jeune Afrique

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Le wali rassure : Aucun nouveau cas n’a été enregistré à Bouira

Tue, 08/28/2018 - 21:13

Animant, hier, une conférence de presse, le wali de Bouira, Mustapha Limani, a indiqué que toutes les mesures nécessaires ont été prises par les autorités et ce depuis l’apparition de cas de choléra et la confirmation des trois d’entre eux par l’Institut Pasteur.

«Le dispositif d’alerte est mis en place», a déclaré le wali en confirmant que l’eau des robinets n’est pas incriminée et toutes les analyses effectuées au niveau du laboratoire ont démontré que l’eau provenant des barrages et qui alimente la population locale est saine. «Il y avait trop de spéculation sur cette affaire. Nous avons le meilleur laboratoire d’analyse ici à Bouira», a ajouté le premier responsable de la wilaya, qui a rappelé que la maladie ne s’est pas propagée au niveau de la région. Tout en reconnaissant l’absence des conditions de l’hygiène au niveau de la localité de Rouabhia, dans la commune de Raouraoura, qui a enregistré les trois cas de choléra, M Limani a invité les populations à prendre les précautions nécessaires pour éviter d’autres cas. Invité à s’exprimer sur cette affaire, le directeur des ressources hydriques de la wilaya de Bouira a souligné qu’environ 20 000 puits déclarés au niveau de la wilaya ont été contrôlés et aucune anomalie n’a été signalée. Revenant au sujet du puits situé dans la commune de Raouraoura, dont le ministère de la santé avait annoncé la fermeture, le responsable a indiqué que cette fermeture est temporaire dès lors que les résultats d’analyses effectuées sur un échantillon d’eau ne sont pas encore connus. Par ailleurs, ce sont les hôpitaux de la wilaya qui enregistrent une forte pression des malades paniqués. La directrice de la santé publique présente à cette conférence a assuré aussi que la situation est maîtrisée.

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Cas de choléra à Tizi Ouzou : Démenti officiel et mise en place d’une cellule de veille sanitaire

Tue, 08/28/2018 - 21:10

Suite à la polémique et aux rumeurs suscitées par l’apparition de l’épidémie de choléra à travers les différentes wilayas du pays et ce, depuis le début du mois en cours, un plan de prévention et de lutte a été mis en place par les autorités locales de la wilaya de Tizi Ouzou en vue d’éviter cette épidémie.

Selon les responsables de la Direction de la santé et de la population (DSP), aucun cas de choléra n’a été enregistré au niveau de l’ensemble des établissements de santé de la wilaya. D’ailleurs, une campagne de sensibilisation sera lancée par la DSP en concertation avec les services agricoles de la wilaya pour prévenir la population et les agriculteurs sur les risques de cette épidémie. De leur côté, les services agricoles de la wilaya de Tizi Ouzou ont lancé un appel en direction des agriculteurs leur demandant d’éviter l’usage des eaux usées pour l’irrigation qui est l’une des causes favorables à la prolifération du choléra. « Nous avons instruit l’ensemble des subdivisionnaires des 21 daïras de la wilaya de signaler toute anomalie relative à l’usage des eaux contaminées pour l’irrigation des surfaces agricoles. Ces anomalies doivent être signalées aux services de la DSA qui interviennent par des écrits auprès des services de l’hydraulique et de l’administration, en l’occurrence les daïras et les APC, pour remédier à ce fléau », a affirmé Karim Kouraba, cadre au niveau de la Direction des services agricoles de la wilaya de Tizi Ouzou.
Ainsi, il a assuré que la wilaya n’est pas concernée par cette épidémie. Pour en revenir à la DSP de Tizi Ouzou, le Pr Ziri Abbès, DSP de la wilaya, a opposé un démenti formel aux folles rumeurs qui n’arrêtent pas de se propager parmi les populations quant à des cas suspects d’infection par le germe responsable de diarrhées cholériques. Ces allégations, qui ont suscité une sorte de paranoïa parmi la population, ont obligé les autorités sanitaires de la wilaya à monter au créneau.
Il y a quarante heures, le Pr Ziri, directeur de la santé et de la population, s’est voulu rassurant dans une déclaration faite sur les ondes de Radio Tizi Ouzou. Selon lui, « aucun cas de choléra n’a été détecté au niveau de notre wilaya.
Les analyses effectuées sur les trois patients qui ont été admis dernièrement au CHU de Tizi Ouzou pour des diarrhées sont formelles quant à l’absence de germes responsables d’une infection cholérique ». Dans l’après-midi d’hier, une réunion d’urgence a été tenue au niveau du cabinet du wali, regroupant plusieurs intervenants institutionnels. Présidée par le secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou, en présence du Pr Ziri (DSP), cette réunion a regroupé les P/APC, les chefs de daïra, les chefs de service d’hygiène des APC, les responsables des établissements
hospitaliers et des directeurs de l’exécutif de wilaya, notamment ceux chargés du secteur de l’eau, de l’agriculture et du commerce. Suite à un point sur la situation sanitaire au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, des instructions ont été données pour prévenir tout risque decontamination par le germe responsable du choléra, dont des cas mortels ont été signalés au niveau de certaines wilayas du pays. Un dispositif de veille sanitaire a été mis en place, impliquant les différentes structures hospitalières. Tout cas de vomissements ou de diarrhées qui viendrait à être enregistré au niveau des urgences doit être soumis à des investigations scrupuleuses et nécessaires, afin d’identifier la nature du germe responsable, puis de préconiser un traitement idoine. Les directeurs du commerce, de l’agriculture et de l’hydraulique ont été instruits pour prendre les mesures de contrôle et de prévention. Contrôle des points d’eau, de l’alimentation collective, des salles des fêtes, traitement à la chaux de zones polluées et destruction systématique de tout champ de pastèques suspecté d’être arrosé aux eaux usées, font partie des mesures préventives annoncées et qui doivent être scrupuleusement observées.

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Tiaret: procédure pour la destruction d’un champ agricole irrigué à partir des eaux usées à Aïn Mesbah (responsable)

Tue, 08/28/2018 - 21:08

Les services de la commune de Tiaret ont  procédé à la destruction d’un champ agricole irrigué à partir des eaux  usées, découvert mardi dans le village de « Aïn Mesbah », a-t-on appris d’un  membre de l’Assemble populaire communale, chargé de l’urbanisme et de  l’assainissement .

M. Djillali Toumiat, président de la commission mixte, qui s’est déplacé sur les lieux, a indiqué que toutes les mesures légales et réglementaires nécessaires ont été prises pour la destruction du périmètre agricole de 2 hectares relevant du domaine public et irrigué par un fellah à partir des  eaux usées, ajoutant qu’il sera procédé de même à la saisie des équipements
utilisés dans l’irrigation telle que la pompe et les tuyaux .
L’Office national d’assainissement (ONA) entend intervenir pour traiter  cet épineux problème, sachant que le réseau est arrivé à saturation au  niveau de la localité d’Aïn Mesbah, et ce, après l’acte de violation de cet  agriculteur qui a détourné la canalisation des eaux utilisées aux fins  d’exploitation, pour irriguer les champs de pastèque, de légumes, d’arbres  fruitiers et de plantes aromatiques.
Un procès-verbal sera établi par la commission mixte, a ajouté le même  responsable, rappelant que la commission est constituée de représentants  communaux, des directions des services agricoles, des ressources en eaux,  de la santé et de la population, de l’environnement, de l’ONA et de la  Gendarmerie nationale. Elle s’est déplacée sur les lieux pour délimiter le  périmètre agricole en question.

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Kherrata (Bejaia) : Secousse tellurique de 2,8 sur l’échelle de Richter

Tue, 08/28/2018 - 21:07

Une secousse tellurique de magnitude de 2,8 sur l’échelle de Richter, a été enregistrée, avant-hier soir, lundi 27 août 2018, vers 20h22, dans la région de Kherrata, 60 kilomètres à l’est de Béjaïa, a indiqué le centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG).

L’épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à 3 km au nord-ouest de la ville de Kherrata, a-t-on précisé.

Il est à noter qu’aucun dégât matériel, ni perte humaine, n’est à déplorer.

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Algérie – Russie : Achat de 14 chasseurs russes Mig-29M/M2 pour un montant de 800 millions de dollars

Tue, 08/28/2018 - 19:48

Des négociations pour acquérir 14 chasseurs russes Mig-29M/M2 seraient en cours entre Alger et Moscou, affirme le journal Kommersant en citant des sources militaires.

Selon l’interlocuteur du média dans l’administration du ministère russe de la Défense, des négociations secrètes portant sur l’achat de chasseurs pour un montant de 800 millions de dollars seraient en cours entre Alger et Moscou.

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Qualité de l’eau servie aux ménages : l’ADE rassure

Tue, 08/28/2018 - 19:11

En dépit des  assurances des services  de santé, l’épidémie de choléra continue de susciter la peur  au sein de certaines familles, lesquelles appréhendent  d’utiliser l’eau du robinet, par crainte qu’elle ne soit contaminée.

Après avoir procédé au contrôle de milliers de forages, sources d’eau et puits à travers le pays, l’Algérienne des eaux ( ADE) a tenu à nouveau,  à rassurer les nationaux  sur la qualité sans faille de l’eau  destinée à la consommation domestique.

La radio chaine 3 s’est déplacée auprès  de la directrice  centrale de l’Algérienne des eaux, Mme Radia Hamdani, laquelle a souligné que toutes les mesures de prévention sont  régulièrement assurées à travers des contrôles quotidiens et répétés, afin de garantir une bonne qualité de l’eau acheminée vers les ménages.

« En cas de suspicion  lors de ces analyses, dit-elle, notamment lors d’une absence de chlore en quantité suffisante, l’ADE stoppe immédiatement la distribution de l’eau ».

Plus de détails dans le reportage de Ryadh Lahri de radio Chaine 3.

Reportage de Ryadh Lahri sur l’ Algérienne des eaux et la bonne qualité de l’eau du robinet, à radio Chaine 3.

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La lutte des classes est terminée : les riches l’ont gagnée !

Tue, 08/28/2018 - 18:54

Par Michel Santi  

Economiste et ancien financier

Warren Buffet (qui pèse 58 milliards de dollars) ne plaisantait pas. Il nous avait prévenu dès 2006 – avant la crise – que les riches étaient en train de gagner. Dans une interview accordée à l’époque au New York Times, il avait reconnu qu’une « lutte des classes » faisait rage, tout en précisant : « c’est ma classe, les riches, qui a déclaré cette guerre et c’est elle qui est en train de la remporter » ! … avant de confirmer en 2011 que cette guerre avait bel et bien été gagnée : « they won » – ils ont gagné. Du reste, les faits lui donnent raison car, s’il fut approprié un temps d’évoquer les fameux « 1% » les plus privilégiés, certaines fortunes ont pu croître de manière exponentielle à la faveur même de la crise.C’est ainsi que l’O.N.G. Oxfam a tout récemment démontré comment 85 individus (oui 85 !) se trouvent être aussi riches que la moitié de la population mondiale ! En somme, il y a les « riches » mais il y a également les « méga riches » : c’est-à-dire les 0.01% qui, à eux seuls, sont encore plus riches que les 1%, tout en payant moins d’impôts que les 1% ! C’est un peu comme si ces fortunes généraient à leur tour davantage de fortune et, ce, de manière quasi mécanique. Du reste, les 6’000 milliards de dollars gagnés par les envolées boursières de 2013 n’ont évidemment profité qu’à cette infime minorité. On comprend mieux, dès lors, l’arrogance des plus dignes représentants de ces hyper-privilégiés, à l’instar du grand patron américain d’une marque d’habits de luxe, Bud Konheim, qui s’est exclamé que les pauvres devraient « arrêter de se plaindre » de leur condition. Ou la suffisance du milliardaire Kevin O’Leary quand il déclare que les inégalités sont une « nouvelle fantastique », car elles motivent « le pauvre à regarder en haut vers les 1% et à se dire : je veux faire partie de ces gens » … Et pourquoi ne pas évoquer Tom Perkins, magnat des fusions-acquisitions, qui revendique pour les riches un droit de vote plus important que pour le reste de la population ?! Et qui prône le retour au suffrage censitaire, aboli en France en 1848. De même convient-il de ne pas négliger les revenus pharamineux des directions générales des grosses entreprises, qui placent incontestablement cette élite dirigeante dans le cercle très fermé des 1%, contribuant par là même à les isoler de leurs salariés. Car c’est un discours tout aussi effronté qui est servi par les Présidents-Directeurs Généraux des entreprises et des banques qui, pour justifier leurs salaires et leur bonus indécents, indiquent que ceux-ci ont été préalablement avalisés par leur conseil d’administration. Le tout dans une consanguinité aberrante où ceux-là même qui approuvent ces rémunérations reçoivent à leur tour des indemnités approuvées par ce même P.-D. G., tout en étant eux-mêmes patrons d’autres entreprises, poste qu’ils cumulent avec celui de membre de plusieurs conseils d’administration ! Comment expliquer, sinon, que le CEO de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, ait vu son salaire augmenter de 74% cette année… alors même que la banque dont il est le gourou a dû payer 20 milliards de dollars au régulateur US pour de multiples infractions ? Ne voilà-t-il pas que, au lieu de le saquer, ses pairs lui accordent une belle augmentation de salaire… faisant dire à certains esprits chagrin que, alors que le commun des mortels qui vole une banque est incarcéré pendant 10 ans, le Président d’une banque qui vous vole reçoit, pour sa part, 10 millions ! Ces personnages évoluent donc dans un univers parallèle caractérisé par une impunité quasi parfaite, déplorée en haut lieu par un exécutif impuissant ayant fait dire au Ministre de la Justice américain, Eric Holder, que les Présidents des « Too Bigs To Fail » – les mastodontes bancaires – étaient eux-mêmes des « Too Bigs To Jail », c’est-à-dire trop importants pour être emprisonnés… Exécutif désemparé à l’image de Lawrence Summers, ancien Sécrétaire au Trésor et ancien conseiller économique du Président Obama, qui a coup sur coup écrit deux tribunes dans le Washington Post et dans le Financial Times, requérant vigoureusement contre les inégalités et avertissant que notre monde reprenait ses mauvais plis d’avant la crise. Car la croissance ne permet plus aujourd’hui, pour reprendre Summers, d’ »améliorer les revenus de la classe moyenne et de lutter contre la pauvreté ». Il est donc vital de revaloriser les salaires, de réformer la fiscalité et de lutter contre l’évasion fiscale. Quitte à « persécuter » les riches, pour reprendre une expression tout récemment employée par le même Tom Perkins cité plus haut, qui vient de faire scandale en comparant le sort fait aujourd’hui aux riches à l’Holocauste des juifs pendant la seconde guerre mondiale !

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Histoire automobile : La Volvo 164 fête ses 50 ans

Tue, 08/28/2018 - 18:51

En 1968, tandis que certaines parties du monde vivaient des bouleversements, à Göteborg en Suède, les collaborateurs de Volvo étaient bien loin de penser à la révolution, les esprits étant occupés par le lancement d’une nouvelle voiture, la 164.

L’idée de concevoir une voiture légèrement plus grande et plus luxueuse mûrissait depuis longtemps. À la fin des années 1950, on imaginait déjà une somptueuse et imposante Volvo dotée d’un moteur V8 et d’une calandre verticale exprimant la puissance. Ce projet a cependant été abandonné lorsqu’une étude publiée en 1960 révéla que les voitures compactes étaient l’avenir de l’automobile, en particulier aux États-Unis.

Toutefois, le lancement de la série 140 en 1966 a relancé l’idée d’installer un moteur à six cylindres en ligne sous le capot de la 140. Volvo aurait ainsi pu conjuguer prestige et volume compact, une association qui devait, le constructeur en était persuadé, répondre aux attentes des consommateurs.

C’est pourquoi le designer en chef, Jan Wilsgaard, a conservé le châssis de la série 140 et repris l’avant du projet 358 des années 1950. Le logo de la marque représentant le symbole du fer trônait une nouvelle fois en bonne place sur la diagonale à l’avant, comme sur la première Volvo de 1927 et sur les modèles d’aujourd’hui.

Le châssis de la 140 a également été allongé de 10 cm du pare-brise vers l’avant pour accueillir le moteur à six cylindres en ligne alors récemment développé : un B30 de 3 litres d’une puissance de 145 chevaux grâce au double carburateur Zenith-Stromberg.

Un communiqué de presse publié en août 1968 annonçait avec fierté que la boîte de vitesses allemande ZF disposait de l’Overdrive (surmultiplicateur à commande électrique sur la 4ème vitesse) , le levier de vitesses relativement court étant placé sur le tunnel de transmission situé entre les sièges avant.

Les finitions de la 164 étaient considérablement plus luxueuses que celles de la 140 : les sièges étaient habillés d’un épais tissu de laine, les tapis de sol étaient fabriqués en tissu et les sièges arrière étaient conçus pour deux passagers avec un accoudoir central rabattable.

Après la première année de production, la 164 fut habillée de cuir de série et équipée d’un éclairage auxiliaire intégré de type halogène et d’appuis-tête. Aux États-Unis, ce modèle était bien évidemment proposé avec vitres électriques, toit ouvrant électrique, climatisation et vitres teintées.

Lorsque le magazine américain Car and Driver a publié les essais de la Volvo 164 dans son édition de juillet 1969, les lecteurs ont pu découvrir le public cible de la nouvelle voiture :

« Volvo cherche à détourner les acheteurs des showrooms de Buick, Oldsmobile et Mercedes, et le constructeur y parvient. Docteurs, avocats, dentistes… : les nouveaux clients de Volvo sont des professionnels qui peuvent se permettre d’acheter une voiture différente. ».

Le slogan d’une publicité américaine pour la Volvo 164 abondait en ce sens : « La voiture de luxe qui prouve que votre richesse ne tient pas qu’à l’argent » (The Luxury Car That Shows You Have More Than Money).

Le développement de la Volvo 164 a été continu, notamment avec l’ajout de fonctionnalités telles que l’injection électronique du carburant (à partir de l’année modèle 1972).

Le dernier modèle a été fabriqué en 1975 et toutes les voitures produites cette année-là ont été exportées aux États-Unis. À cette époque, la 264, destinée à remplacer la 164, était déjà en production.

5 informations peu connues à propos de la Volvo 164 :

 Une seule Volvo 164 a été transformée en ambulance. Le service dédié aux véhicules spéciaux de Volvo a fait fabriquer un prototype bien plus haut et doté d’un empattement plus long. Bien qu’un seul de ces véhicules ait été fabriqué, il est devenu précurseur des ambulances qui allaient être créées sur la base du break Volvo 265.

 La production de la Volvo 164 a été délocalisée à Kalmar (en Suède) en 1974. Les méthodes utilisées par la nouvelle usine Volvo étaient très modernes pour l’époque. Les voitures étaient déplacées sur des chariots sur batterie contrôlés par des boucles au sol. Les ouvriers travaillaient en équipe pour assembler les voitures et pouvaient surveiller la production à tour de rôle. Il leur était également possible de tourner sur les différents postes de travail.

 Le prototype du coupé de luxe Volvo 262C, fabriqué en Italie, a été basé sur la 164. Le carrossier Coggiola l’a transformé en un coupé deux portes qui ressemblait plus ou moins au modèle de production à une grande différence près : le prototype avait conservé l’avant de la 164.

 Le moteur B30 à six cylindres de la Volvo 164 a aussi été réutilisé dans de nombreux véhicules militaires tout terrain créés par Volvo. Un modèle du moteur B30 doté de trois carburateurs a même été produit par Volvo Penta pour la Marine.

 Lors du Salon de l’automobile de Genève de 1970, le carrossier italien Zagato a choisi le coupé sport 3000 GTZ pour orner son stand. Cette voiture était équipée d’un moteur B30 et possédait la structure mécanique de la 164. Si l’on en croit la rumeur, le seul prototype jamais fabriqué existerait encore…

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Jaguar Land Rover : Jaguar Classic va produire la Type-E Zéro émission

Tue, 08/28/2018 - 18:48

La Jaguar Type-E zéro émission va rentrer en production suite au succès rencontré par le concept électrique de la sportive emblématique présenté au Jaguar Land Rover Tech Fest en 2017.

Le concept original de « la plus belle voiture électrique du monde » ayant généré des réactions extrêmement positives, Jaguar a décidé de proposer la Type-E électrique à la vente. Cette annonce découle du succès rencontré par le concept électrique de la sportive emblématique présenté au Jaguar Land Rover Tech Fest en 2017.

En associant son expertise en termes de restauration, aux technologies de pointe de la Jaguar I-PACE – le SUV sportif zéro émission– Jaguar Classic proposera des Type-E sur mesure, transformées dans les locaux Classic Works de Coventry, au R.U., là où sont restaurées les remarquables Type-E Reborn.

Un service de transformation sera également proposé aux possesseurs de véhicules existants. Pour préserver l’authenticité de la voiture originale, la transformation sera entièrement réversible.

Non seulement le concept Jaguar Type-E Zero ressemble à une Type-E et se conduit de la même façon, mais il offre aussi des performances hors du commun et des accélérations supérieures à la Type-E Série 1 d’origine.

Jaguar Classic proposera une autonomie de plus de 270 km pour toutes les Type-E électriques, grâce au poids contenu de la voiture et à sa finesse aérodynamique. Sa batterie de 40kWh pourra être rechargée en 6 à 7 heures selon la source d’électricité.

À l’exception de sa motorisation de pointe et de son tableau de bord modifié comprenant un écran tactile multimédia de dernière génération (disponible en option), le concept Type-E Zero est en très grande partie d’origine. Les feux avant à LED apportent la touche finale à ce design iconique.

Le moteur électrique avec réducteur à ratio unique a été conçu spécifiquement pour la Type-E en recourant à de nombreux composants de la Jaguar I-PACE. Son pack de batteries lithium-ion a les mêmes dimensions et un poids similaire au moteur XK de 6 cylindres utilisé sur la Type-E d’origine ; de plus, il occupe le même emplacement que le moteur XK.

Le moteur électrique est monté juste derrière le pack de batteries à la place de la boîte de vitesses de la Type-E. Un nouvel arbre de transmission envoie la puissance au différentiel et à la transmission finale.

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Pebble Beach 2018 : Alfa Romeo 8C 2900B Touring Berlinetta élue “Best of Show”

Tue, 08/28/2018 - 18:48

Lors de l’édition 2018 du Concours d’Elégance de Pebble Beach, le ruban tant convoité ’’Best of Show’’ qui distingue la participante victorieuse a été apposé sur la superbe carrosserie bleue foncé d’une Alfa Romeo 8C 2900B Touring Berlinetta, véritable chef-d’œuvre datant de 1937.

L’italienne a ainsi devancé 209 autres voitures provenant de 17 pays différents. Elles étaient exposées pour l’occasion sur le fairway du golf de Pebble Beach en Californie. Avant de remporter le prix « Best of Show », la 8C 2900B avait également triomphé dans sa catégorie et reçu deux grands prix : le Charles A. Chayne Trophy et le Prix J. B. & Dorothy Nethercutt destiné à la conduite intérieure la plus élégante.

Ce modèle, présentée à l’occasion du Salon de Berlin 1938, diffère des 8C 2900B Touring successives par leur calandre plus inclinée et leur absence de marchepieds. Elle a récemment bénéficié d’une restauration complète qui l’a ramenée à son état d’origine.

Pour la troisième fois dans l’histoire de Pebble Beach, Alfa Romeo remporte donc le prix Best of Show, à chaque fois avec le modèle 8C 2900B carrossée par Touring : la première fois en 1988 avec une version roadster, puis en 2008, avec un coupé.

« Cette Alfa Romeo 8C 2900B Touring a tout ce que vous pourriez souhaiter d’une voiture : performances, style et même, pourquoi pas, sex-appeal », a déclaré Sandra Button, la présidente du concours. « Le style Touring est tout simplement magique et comme si cela ne suffisait pas, le son du moteur est parfait ! »

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Espagne et Chili prêts à aider le Venezuela à sortir de la crise

Tue, 08/28/2018 - 18:46

L’Espagne et le Chili se sont déclarés prêts lundi à aider le Venezuela à surmonter la crise dans laquelle il se trouve, lors d’une visite à Santiago du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez. « Pour que le Venezuela trouve rapidement une solution, il faudra l’aide de tous les pays », a déclaré le président chilien Sebastian Pinera lors d’une conférence de presse commune avec Pedro Sanchez. M. Pinera a souhaité que l’Espagne assume un rôle central dans la résolution de la crise vénézuélienne, comme elle l’a fait dans d’autres crises en Amérique latine.

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570 millions d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable

Tue, 08/28/2018 - 18:42

Un rapport de l’ONU publié lundi a révélé que près de 570 millions d’enfants dans le monde n’avaient pas accès à l’eau potable. Cette évaluation de l’accès à l’eau et aux installations sanitaires à l’école, la première au niveau mondial, a été réalisée par l’Organisation mondiale de la Santé et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), et révèle que 620 millions d’enfants dans le monde n’ont pas accès à des toilettes décentes à l’école, tandis que 900 millions ne peuvent pas se laver les mains correctement. Le rapport ajoute que près de la moitié des écoles (47%) ne fournissent pas de savon aux enfants.

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Jijel: 15 morts par noyade et une personne portée disparue depuis le 1er juin

Tue, 08/28/2018 - 17:09

Les services de la Protection civile poursuivent leurs recherches pour retrouver le jeune qui était porté disparu il y a deux jours à la plage Boukhedena dans la localité de Tassoust relevant de la commune de l’Emir-Abdelkader dans la wilaya de Jijel, a-t-on appris auprès de la Protection civile. La même source a ajouté que le jeune qui a disparu samedi dernier sur cette plage non surveillée est âgé de 22 ans et originaire de la wilaya de Saïda. Il convient de souligner que cette plage non surveillée a enregistré la noyade de deux jeunes originaires de ladite localité  durant le mois d’août en cours.
Pour rappel, 15 baigneurs sont morts par noyade et un porté disparu dont 12 sur des plages non surveillées depuis l’ouverture de la saison estivale le 1er juin dernier.
Bouhali Mohammed Cherif

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Yamina Benguigui tournera son prochain film en Algérie: Isabelle et ses sœurs

Tue, 08/28/2018 - 16:59

Les rôles principaux seront joués par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn. La sortie du film est prévue en 2019. Le tournage durera onze semaines environ. Le film sera tourné d’abord entre Alger, Oran et Constantine, puis à Paris et dans le nord de la France.
Yamina Benguigui et Hélier Cisterne vont, à partir du mois d’octobre prochain, tourner deux films en Algérie. Cisterne portera à l’écran la vie et le parcours de Fernand Iveton, le militant anticolonialiste, guillotiné  en 1957 à la prison de Barberousse à Alger.  Cette coproduction franco-algérienne sera adaptée du roman De nos frères blessés, de l’écrivain Joseph Andras, paru en 2016 chez Actes Sud, en France et chez Barzakh, en Algérie. Le rôle de Fernand Iveton sera interprété par l’acteur français Vincent Lacoste et celui de son épouse Hélène par l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps.
Yamina Benguigui, de son côté, va entamer en octobre prochain le tournage d’un film en Algérie, a rapporté dernièrement la presse française.
Ce long métrage, dont le titre est «Sœurs», abordera un sujet délicat, celui de la conception de la vie privée, perception qui diffère d’une personne à une autre même au sein d’une seule famille.
«Comment trois sœurs se déchirent lorsque l’une d’elles décide de raconter, au théâtre, la vie de leur père mourant», lit-on dans le synopsis du film.
Les rôles principaux seront joués par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn.
La sortie du film est prévue pour 2019. Le tournage durera onze semaines. Le film sera tourné d’abord entre Alger, Oran et Constantine, puis à Paris et dans le nord de la France.
ce long métrage racontera ainsi comment trois sœurs (incarnées à l’écran par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn)  se déchirent lorsque l’une d’elles (Isabelle Adjani) décide de raconter, au théâtre, la vie de leur père gravement malade.
«Isabelle jouera une metteuse en scène, Maïwenn une chef d’entreprise et Rachida une députée du nord de la France», a détaillé au Parisien la réalisatrice, soulignant qu’elle a travaillé sur le scénario avec Abdel Raouf Dafri, scénariste notamment des films Un prophète, Braquo, Gibraltar ou les deux Mesrine.
Le film questionnera sur le rapport au pays d’origine et au pays d’accueil l’enracinement, l’intégration, a ajouté Yamina Benguigui, expliquant que «c’est quelque chose qui a mûri».
«Avec Isabelle, on s’est rencontrées en 1988 en Algérie où je tournais avec Rachid Bouchareb. Je filmais des étudiants et Isabelle était venue leur parler. Quelques années plus tard, en 1994, quand j’ai réalisé le documentaire Femmes d’Islam, Isabelle est venue me voir, elle m’a dit qu’elle avait tellement pleuré. On ne s’est plus quittées. Depuis, on se voit ou on s’appelle tous les jours. C’est au-delà de l’amitié», a-t-elle ajouté.
Yamina Benguigui, née le 9 avril 1955 à Lille (nord de la France), est la réalisatrice du long métrage Incha’Allah dimanche  sorti en 2001. Mohamed Fellag a un des rôles principaux dans ce film qui aborde le quotidien dur et mouvementé d’une famille algérienne en France.
Kader B.

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États-Unis: Les musées d’histoire vivante font revivre le passé

Tue, 08/28/2018 - 16:57

Essayez de vous imaginer dans la campagne du Nebraska en 1898 : une calèche tirée par des chevaux circule dans Main Street, un professeur d’arithmétique donne cours dans une école qui n’a qu’une seule classe, le doux parfum du chocolat tout juste confectionné émane de la boutique d’un commerçant… Aux Etats-Unis, avec les musées d’histoire «vivante», pas besoin d’avoir de l’imagination. Les visiteurs voyagent dans le temps. Niché dans les grandes prairies du centre du Nebraska, le Stuhr Museum of the Prairie Pioneer préserve la mémoire des premiers pionniers qui se sont installés dans le Midwest.
«Nous racontons l’histoire de cette partie du pays… comment certaines choses ont fonctionné et d’autres pas, le choc des cultures… comment la croissance de cette partie du pays a contribué à la croissance de l’Amérique», explique à SharaAmerica, Joe Black, directeur général du musée. À Railroad Town, ce sont des historiens qui tiennent les boutiques et occupent les maisons de la ville. Les visiteurs peuvent fabriquer des outils chez le ferblantier, acheter des bonbons chez l’épicier et regarder les braises brûler chez le forgeron. La propriété de 80 ha abrite une hutte de terre des Amérindiens Pawnee, un lotissement de cabanes en rondins et le village du XIXe siècle, Railroad Town.
«Ce qui est attirant dans l’aspect “histoire vivante”, c’est que les visiteurs peuvent vraiment voir, sentir, entendre, toucher ou s’essayer à une activité du passé», déclare Joe Black. Les célébrations immersives organisées par le musée pour Noël, All Hallows’Eve et le 4-Juillet attirent des foules de tout l’État et de tout le pays. Pendant les mois d’été, des historiens donnent tout un éventail de cours d’initiation à la pêche, l’équitation, la confection de tartes ou l’aquarelle. «La capacité à vous faire oublier que vous êtes dans un musée, même le temps d’une seconde, parce que vous êtes tellement plongé dans le passé quand vous visitez Railroad Town… C’est l’avantage que nous avons. Nous parvenons à créer ce moment», se réjouit M. Black. Fondée en 1947 sur les terres historiques de Plymouth (Massachusetts), la Plimoth Plantation retrace l’histoire des colons du XVIIe siècle qui se sont installés dans le secteur, ainsi que celle du peuple Wampanoag, originaire de la région. Le musée accueille plus de 300 000 visiteurs par an. Ils viennent se promener dans les rues d’un village anglais de 1624, acheter de la semoule de maïs à un moulin à eau et rencontrer des Wampanoags d’aujourd’hui. La présence d’historiens en vêtements d’époque renforce l’expérience d’immersion.
«L’histoire vivante a le pouvoir de transporter les visiteurs d’une manière qui peut avoir un impact vraiment profond sur leur façon de concevoir l’avenir et leur perception du monde», affirme Kate Sheehan, membre du personnel du musée. Pour elle, certaines pièces sont absolument uniques. Par exemple, le Mayflower II, une réplique du navire qui a navigué de l’Angleterre jusqu’à Plymouth. Offert par le peuple anglais, il a été placé sous la direction du musée en 1957. «C’est vraiment une salle de classe flottante. Le Mayflower II raconte l’histoire du voyage de 1620, mais c’est aussi un navire historique à part entière», ajoute Mme Sheehan. Actuellement en rénovation à une cinquantaine de kilomètres de là, le Mayflower II sera de retour en 2020 pour célébrer le 400e anniversaire de l’arrivée des pèlerins à Plymouth.
Au Musée maritime de San Diego, on peut monter à bord de navires d’époque ainsi que de répliques qui retracent cinq siècles d’histoire. Des guides d’histoire vivante animent des programmes de jour et de nuit. Des programmes éducatifs permettent au public de visiter les navires, d’apprendre toutes sortes de choses grâce à des animations-spectacles et des présentations des membres d’équipage, et même de voguer sur l’océan à bord d’une réplique d’un galion espagnol de 1542 ou du Star of India, le plus ancien navire du monde qui navigue encore. Les enfants apprennent à travailler en équipe, en participant à des corvées typiques et les adultes partent en croisière pour la journée et apprennent l’histoire de la marine de San Diego.
«C’est plus qu’un musée dans lequel on entre et qu’on visite. Ça vous fait quitter la terre ferme et vous emmène sur l’océan. Ça vous fait vivre une expérience plus complète de la Côte Ouest ainsi que de notre riche patrimoine maritime et de nos liens historiques avec le monde du Pacifique», s’enthousiasme Theresa Smullen, membre du personnel du musée.

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16es Rencontres cinématographiques de Béjaïa: Une vingtaine de films à l’affiche

Tue, 08/28/2018 - 16:50

Une rencontre nationale des ciné-clubs réunira les animateurs de huit clubs lors des 16es Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui prévoient 24 films à l’affiche de cette édition qui se tiendra  du 1er au 6 septembre, annoncent les organisateurs. Lors d’un point de presse animé dimanche à Alger, les organisateurs des 16es RCB ont annoncé le lancement des premières rencontres nationales des ciné-clubs, avec la participation d’animateurs de huit organisations algériennes et étrangères. Les ciné-clubs de Mascara, Annaba, Béjaïa, Tlemcen, Sétif, Alger et Bordj  Bou-Arréridj prendront part à cette rencontre, en plus de la Fédération tunisienne des ciné-clubs et de la Maison du cinéma de Nouakchott  (Mauritanie).  Autre rencontre prévue dans le cadre des RCB, celle des directeurs de  festivals qui réunira une dizaine de directeurs de festivals mauritanien, suisse, égyptien, maltais ou encore algérien pour créer une plateforme d’échange.
24 films sont à l’affiche de ces 16es RCB, à savoir 10 courts métrages, 6 documentaires et 8 longs métrages  de fiction dont Des figues en Avril de Nadir Dendoune (France),programmé en ouverture de cette édition à la Cinémathèque de Béjaïa.
Les réalisateurs algériens Yasmine Chouikh et Malek Bensmaïl présenteront leurs dernières œuvresn Jusqu’à la fin des temps et La bataille d’Alger, un film dans l’histoire, au public qui a également rendez-vous avec des films comme les courts métrages Wanas de Ahmed Nader (Égypte), Roméo épousa Juliette de la Tunisienne Hinde Boudjemaâ ou encore avec le documentaire Pastorales électriques de Ivan Boccara (Maroc).
Les longs métrages Les derniers jours de la ville de Tamer El Saïd (Égypte), Nhebbek Hedi de Mohamed Ben Attia (Tunisie) ou Ali, la chèvre  et Ibrahim de Charif El Bandary sont également à l’affiche des RCB qui prévoient un focus dédié au Fonds arabe des arts et de la culture (Afac). Attendues par le public, ces rencontres, organisées par l’association «Project’heurts», prévoient la tenue d’ateliers animés par  quelques-uns des réalisateurs invités en plus des traditionnels café-cinéma animés au Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh, au lendemain de la projection de leurœuvres. Les rencontres cinématographiques de Béjaïa ont été créées en 2003  par l’association «Project’heurts» avec le soutien des collectivités  locales, de l’Institut français d’Algérie et de quelques opérateurs économiques locaux.

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Recette: Crêpes caramel et citron

Tue, 08/28/2018 - 16:49

Pour la pâte à crêpes : 125 g de farine, 2 œufs, 85 g de sucre, 2 c. à s. de sucre vanillé, 1 pincée de sel, 1 c. à s. d’huile, 42,5 cl de lait. Pour la garniture : 3 bananes, 1 citron, 1 pincée de noix de muscade. Pour le caramel au beurre salé : 120 g de sucre semoule, 300 g crème fraîche liquide (tièdie), 50 g de beurre frais, 1 pincée de sel.

Préparez les crêpes : Versez la farine dans un saladier et cassez les œufs un à un. Ajoutez les autres ingrédients puis finir par le lait en remuant sans cesse. Laissez reposer une nuit de préférence (afin que la pâte devienne onctueuse) et faites cuire au moment voulu.
Préparez la garniture : Râpez finement le zeste du citron vert, coupez 3 bananes en quart de rondelles, citronnez légèrement et râper un peu de noix de muscade sur les bananes. Mélangez énergiquement.
Préparez le caramel : Faites fondre le sucre à sec dans un poêlon en cuivre étamé en le versant en 3 fois. Le feu ne doit pas être trop fort sinon le caramel brûlerait. Après avoir obtenu une couleur brun clair, versez la crème petit à petit et continuez de remuer.Faites cuire le tout à la nappe. Hors du feu, ajoutez le beurre et le sel. Déposez 3 crêpes roulées en cigares par assiette, déposez quelques rondelles de bananes et versez la sauce caramel au beurre salé autour.

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