Les projets d’investissement publics et privés en cours de réalisation dans la wilaya de Tizi-Ouzou «doivent recourir aux énergies renouvelables pour leurs besoins en électricité et à l’utilisation des matériaux recyclés», a exigé le wali, Abdelhakim Chater.
Le chef de l’exécutif local qui a effectué jeudi, une visite de travail dans les communes de la daïra de Ouaguenoune, a demandé aux investisseurs privés et publics de doter les nouvelles structures en cours de réalisation de panneaux photovoltaïques, pour être autonome au plan énergétique et aussi pour ne pas exercer une pression sur le réseau des communes dans lesquelles ils sont implantés.
A l’occasion de cette visite, ainsi que lors des deux précédentes qu’il a effectuées dernièrement dans la daïra d’Azazga, le chef-lieu de wilaya et la ville de Draa Ben Khedda, M. Chater qui a inspecté les chantiers de réalisation d’un centre de vacances et de loisirs aquatique (à Ouaguenoune), d’un complexe industriel, techno-vert, de fabrication d’éléments de revêtements de sol (Fréha), du Centre anti-cancer de Draa Ben Khedda, a également exigé que ces unités adoptent des mesures pour préserver l’environnement.
A ce titre, il a instruit les directeurs de l’environnement, de l’industrie et des équipements publics d’injecter dans les matériaux de construction des projets d’investissement public, les produits recyclés tel que les microbilles de verre et de généraliser le recours aux énergies renouvelables. Il a aussi demandé à ces trois membres de l’exécutif local, de contacter les porteurs de projets pour les inviter à s’inscrire dans cette démarche de la wilaya, a-t-il insisté.
Les microbilles de verre ainsi que d’autres matières premières tel que les lingots d’aluminium et le granulé de pneus qui sont produit en hors wilaya, seront fabriqués localement dans environ 12 a 18 mois avec l’entrée en production d’une unité de traitement et de recyclage des déchets (la première à l’échelle locale d’un investisseur privé) qui est en cours de réalisation au niveau de la zone d’activité de Tala-Athmane.
Cette usine qui va crée 100 emplois directs, sera dotée d’une capacité annuelle de traitement 500 000 tonnes de déchets non bio dégradables, selon la présentation faite sur place. Cela permettra de porter le taux de récupération de déchets de la wilaya, de 2% actuellement, à environ 12%, a expliqué sur place le directeur local de l’environnement.
Le wali a demandé que des conventions soient signées entre les Centres d’enfouissement techniques de la wilaya et cette usine, pour la récupération de ce type de déchets.
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Les participants à la 19ème édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) qui se tient au Palais des expositions à Alger ont indiqué que cette manifestation constituait une occasion pour faire connaitre les atouts de la région du sud et attirer les touristes nationaux et étrangers.
Prennent part à cette édition, organisée sous le slogan « l’Algérie Terre de Paix et d’Hospitalité » et qui coïncide avec la saison du tourisme saharien, plusieurs agences de tourisme qui offrent des programmes diversifiés pour faire la promotion des destinations touristiques, particulièrement dans la région du sud, et ce à des prix étudiés et concurrentiels.
Pour Lahcène Adabir, gérant d’une agence de tourisme dans la wilaya de Tamanrasset, le tourisme saharien a « un avenir prometteur » à la faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité à travers tout le pays, de la facilitation de l’obtention du visa pour les étrangers et de la baisse des prix des billets d’avion suite à la signature de conventions avec Air Algérie et Tassili Airlines portant réduction de 50% sur le prix du billet d’avion à destination du sud.
Pour sa part, Fatma Zohra Brikssi, directrice commerciale de l’agence de voyages et de tourisme « Zaatcha » a fait savoir que son agence organise des voyages diversifiés dans les régions de Taghit et de Biskra dont le prix est fixé selon les capacités financières de chaque client.
Kaddour Redouane, conseiller au Club voyages Algérie a indiqué que son club a axé sa participation à ce salon sur le tourisme saharien dont la saison s’étale du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril, en diversifiant les programmes touristiques à des prix concurrentiels raisonnables.
Pour sa part, le directeur de communication de l’Office nationale de tourisme (ONAT), Adel Gana a mis en avant l’importance de la saison du tourisme saharien, soulignant qu’à cet effet, des programmes et diverses offres ont été proposés concernant plusieurs destinations connues pour leurs monuments touristiques, naturels, historiques et archéologiques à l’image de Tassili N’ajjer, du Ahaggar, Djanet, Taghit, Beni Abbes, Timimoune et Ghardaïa.
Au volet sécuritaire, le chargé de communication à la direction de la sécurit publique, le Commissaire principal Rabeh Zouaoui a affirmé que la DGSN prenait part à cet évènement pour se rapprocher davantage des professionnels en la matière leur présentant le rôle de cette institution dans la promotion du tourisme ainsi que leurs services chargés de la sécurisation et de l’escorte dans le but d’attirer le maximum de touristes pendant la saison estivale et celle du tourisme saharien.
Le tourisme est devenu « une fenêtre économique » d’où la nécessité de « relancer le mouvement touristique basé sur le partenariat, la sécurité et l’investissement dans le capitale humain », a estimé M. Zouaoui.
Dans ce sillage, le responsable a mis l’accent sur la coordination et le rapprochement de tous les opérateurs afin de faire de l’Algérie une destination privilégié ».
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Le blocage du parlement algérien est directement lié à la question d’un cinquième mandat du Président Bouteflika, a indiqué le 17 octobre un ancien ministre algérien de l’Information tout en mettant en garde contre l’instrumentalisation de l’affaire des hauts officiers arrêtés dernièrement dans le but d’affaiblir l’armée.
Ce qui a poussé les députés de la majorité à provoquer la crise au parlement algérien et à tenter d’évincer son président est leur doute quant à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, a déclaré, le 17 octobre, Abdelaziz Rahabi, ancien ministre algérien de l’Information, dans un entretien accordé au journal arabophone El Khabar. L’ancien ministre a également émis des doutes quant aux dessous de l’opération mains propres ayant visé dernièrement de hauts gradés de l’armée.
«Il y a une conviction au sein des partis de la majorité parlementaire que le chef de l’État ne se présentera pas pour un cinquième mandat», a déclaré l’ancien ministre en ajoutant que ces élus auraient dû penser à «la préparation des futures élections au lieu de se livrer à une guerre de positionnement à l’intérieur et à l’extérieur des institutions».
S’exprimant sur le placement en détention provisoire, le 14 octobre, de cinq généraux-majors et un colonel, récemment limogés, pour des malversations présumées, l’ancien premier responsable du secteur de l’Information a affirmé qu’«en principe il est inadmissible de botter en touche face à la corruption quel que soit le secteur ou le niveau où elle se trouve». «Cependant, la question qui nous fait peur est l’instrumentalisation politique de ce problème, qui m’amène à soulever plusieurs questionnements quant au timing de cette opération anticorruption alors que nous sommes à six mois de l’élection présidentielle», s’est-il demandé.
Tout en faisant remarquer que ces affaires de malversation, en particulier au sein de l’armée, auraient pu être posées depuis des années, M.Rahabi a fait savoir «qu’il y a certainement des parties qui exploitent cette affaire dans le but d’affaiblir l’institution militaire dans la phase actuelle, compte tenu que cette dernière est le pivot autour duquel pourrait se transformer le système politique basé sur la légitimité révolutionnaire vers un autre fondé sur celle du savoir de la démocratie et de la technologie».
En conclusion, affirmant qu’il est impensable de tout le temps mettre en avant le rôle de l’armée algérienne dans la protection des frontières, de la stabilité et de la souveraineté nationales tout en traduisant ses hauts officiers devant les tribunaux, Abdelaziz Rahabi a mis en garde «contre tout amalgame qui viserait l’institution militaire dans son honneur et son intégrité». «Car à l’intérieur de cette institution il y a beaucoup d’hommes honnêtes et intègres, et heureusement pour l’Algérie ils représentent la majorité écrasante, ainsi que dans d’autres secteurs».Pour rappel, dans le conflit qui l’oppose aux députés de la majorité parlementaire, Saïd Bouhadja, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), a accusé, le 16 octobre, dans un entretien accordé au journal en ligne Al-Araby Al-Jadeed, ses détracteurs de «comploter» contre le chef de l’État algérien.
S’exprimant le même jour sur le moyen de lever le blocage de la chambre basse du parlement algérien, M.Bouhadja a déclaré au journal algérien Liberté que «c’est lui [le Président Bouteflika, ndlr] qui m’a proposé à ce poste» en soutenant que «s’il me demande de partir, je quitte mon poste. S’il me demande de rester, je reste».Évoquant la situation qui prévaut au parlement algérien suite à cette fronde des députés de la majorité et ses conséquences sur le fonctionnement des institutions de l’État, Saïd Bouhadja affirmé, au même quotidien, qu’il estimait «qu’il n’y a aucun problème à l’APN, vu que ce qui s’est passé, ce matin, a été décidé à l’extérieur de l’Assemblée». «J’ignore encore les raisons véritables de ce comportement», a-t-il encore dénoncé.
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Ayant entamé officiellement sa fonction de nouveau sélectionneur national au début du mois de septembre dernier, à l’occasion de son premier stage avec les Verts, Djamel Belmadi a d’ores et déjà disputé trois rencontres officielles comptant pour les éliminatoires de la CAN-2019. La première face à la Gambie, avant d’affronter le Bénin en aller-retour durant ce mois d’octobre. Lors de ces trois matchs, le coach national a utilisé en tout et pour tout 18 joueurs : (Mbolhi, Mandi, Bensebaïni, Tahrat, Farès, Taïder, Bentaleb, Mahrez, Brahimi, Ghezzal, Bounedjah, Slimani, Feghouli, Atal, Benzia, Belfodil, Guedioura et Ounas). Sur les deux premiers matchs, le onze titulaire était plus ou moins stable, avant que Belmadi ne décide de faire cinq changements à l’occasion du déplacement à Cotonou.
Mbolhi, Bensebaïni, Tahrat et Farès les seuls à avoir cumulé 270’ de jeu
Ce qu’il y a à retenir, c’est que sur ces trois matchs qui se sont disputés en une période de cinq semaines seulement, seuls quatre joueurs ont disputé l’intégralité des 270 minutes. Ces joueurs sont : Ramy Bensebaïni, Mehdi Tahrat, Mohamed Farès, qui sont des défenseurs plus le gardien Raïs Mbolhi. Sinon les autres éléments, au nombre de 14, ont tous été soit remplacés au moins une fois ou joué que deux matchs entiers, à l’image de Aïssa Mandi et Saphir Taïder. Notons aussi que Adam Ounas est le joueur à avoir bénéficié le moins de temps de jeu, lui qui n’a joué que 16 minutes seulement lors du dernier match face au Bénin à Cotonou.
33 joueurs convoqués en 2 stages
Aussi, sur l’ensemble des deux stages dirigés jusque-là par Djamel Belmadi, 33 joueurs ont été convoqués. 31 éléments qui évoluent à l’étranger pour seulement deux joueurs locaux (Badrane et Zeghba). Sur ces 33 éléments, trois ont été finalement libérés en raison de blessures (Soudani et Abdellaoui lors du 1er stage et Slimani lors du second). De ce fait, si on calcule bien les choses, 31 joueurs étaient à la disposition du sélectionneur national durant les deux regroupements (Slimani y était uniquement pour le 1er stage). Donc, en tout, 13 joueurs n’ont pas du tout été utilisés (Doukha, Oukidja, Abeïd, Boudebouz, Boulaya, Halliche, Badrane, Belkhiter, Hassani, Zeghba, Benlamri, Bennacer et Darfalou).
Trois matchs, trois capitaines aussi
Tout comme le faisait avant lui son prédécesseur, Rabah Madjer, Djamel Belmadi n’a pas encore choisi de manière définitive son capitaine. Si face à la Gambie, il a confié le brassard à Yacine Brahimi, devant le Bénin à Blida, c’est Riyad Mahrez qui l’a porté, avant que ce fameux brassard ne soit donné enfin à Sofiane Feghouli pour le match de Cotonou. Trois rencontres disputées, donc trois capitaines différents. Le coach national s’était d’ailleurs expliqué là-dessus : « Au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas encore choisi mon capitaine de manière définitive. Il y a des techniciens qui ne désignent pas de capitaine, mais moi, je me donne du temps avant de trancher définitivement. C’est aussi une manière d’envoyer des signaux aux joueurs, leur dire que je compte sur eux et qu’ils sont importants pour l’équipe. C’est des leaders techniques et ils doivent avoir des responsabilités. »
Le coach national a tout connu en un mois et demi !
Enfin, on peut dire qu’en trois matchs disputés, Djamel Belmadi a tout connu. Un résultat nul d’abord (1-1) en terre gambienne, avant une victoire à domicile (2-0) et enfin une défaite amère (1-0) sur le sol béninois. En un mois et demi seulement, l’ancien sociétaire de Manchester City est passé par toutes les émotions. Espérons que face au Togo le mois prochain, les Verts réapprendront à gagner.
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Il y a quelques jours, le sélectionneur national, Djamel Belmadi avait confié en conférence de presse que la sélection nationale des locaux qu’il va aussi prendre en main allait disputer deux rencontres amicales le mois de décembre prochain, respectivement face au Qatar et la Chine. Deux matchs qui permettront à l’ancien coach d’Al-Duhaïl de voir à l’œuvre de plus près les joueurs du championnat national qu’il aura d’ici-là supervisé et convoqué pour ce regroupement prévu en fin d’année. Selon nos informations, la première partie face aux Qataris a été entérinée de manière définitive et programmée surtout pour le mercredi 26 décembre 2018. Elle se déroulera dans l’un des stades de la capitale Doha. Bien évidemment, le fait que Belmadi entraîne la sélection nationale a davantage convaincu les dirigeants qataris d’opter pour une empoignade face à l’Algérie, même si ce n’est pas face à l’équipe A, eux qui cherchaient un sparring-partner pour cette date. Rappelons que Belmadi a exercé durant près de 10 ans au Qatar et a même pris en main la sélection nationale de ce pays. Il entretient par conséquent d’excellentes relations avec les dirigeants de la fédération locale.
La domiciliation du match face à la Chine pas encore fixée
Pour ce qui est du deuxième match amical face à la Chine, celui-ci et toujours selon nos informations, n’est pas encore officiellement programmé. Il y a eu certes un accord de principe pour le déroulement de cette partie mais pour l’heure, ni la date ni même le lieu où se tiendra ce match n’ont pas été fixés de manière finale. Il se pourrait que les Verts se rendent directement de Doha vers Pékin, mais cela reste très peu probable, car c’est plus possible que ce match se tienne dans un autre pays arabe, qui pourrait être les Emirats arabes-unis. Le match pourrait se dérouler quatre à cinq jours après l’opposition prévue face au Qatar. Enfin, il est utile de souligner que le Qatar et la Chine affronteront les Verts et cela dans le but de peaufiner leur préparation pour la phase finale de la Coupe d’Asie des nations qui se tiendra du 5 janvier au 1er février 2019 aux EAU justement.
L’occasion pour les locaux de se démarquer
Ces deux matchs amicaux demeurent donc une aubaine pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi qui aura à tester ses joueurs face à des sélections respectables qui auront à prendre part quelques jours plus tard à une compétition continentale d’envergure. Les joueurs locaux qui seront retenus pour ces deux matchs devront se démarquer et montrer au coach national qu’il s’est trompé dans sa vision de ne pas faire appel aux joueurs du championnat national lors des deux précédents stages de l’Equipe nationale première. Evidemment, l’émergence de certains éléments leur permettra de gagner des points en vue des prochaines listes à venir.
Des places en équipe A à prendre
Justement, la défaite concédée par l’EN mardi dernier à Cotonou devant le Bénin a sans doute donné à réfléchir à Djamel Belmadi qui s’est aperçu qu’il a finalement commis quelques erreurs sur le choix de certains joueurs. Le coach national va désormais être plus pointilleux dans ses choix futurs, lui qui sait dorénavant qu’avec un tel effectif, il est impossible de gagner la Coupe d’Afrique lors de la prochaine CAN qui aura lieu au Cameroun, comme il l’a déclaré, et voire même se qualifier pour le dernier carré. Certains joueurs locaux doivent se rebiffer et saisir leurs chances pour convaincre Belmadi, à commencer par leurs prestations régulières avec leurs clubs respectifs mais aussi ces deux matchs amicaux face au Qatar et la Chine. S’ils laissent passer cette opportunité, ils pourront dire bye bye à une participation pour la prochaine phase finale de la CAN.
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Pour le compte de la 11e journée du championnat d’Algérie de football, la télévision nationale a programmé la retransmission de quatre matches.
Vendredi 19 octobre :
NA Husseïn-Dey – CR Belouizdad (17h00) sur Algérie 3
MC Oran – JS Kabylie (17h45) TV 4 ( Tamazight)
JS Saoura – Paradou AC (19h00)
Mise à jour (6e journée) :
Bel-Abbès : USM Bel-Abbès – USM Alger (17h45)
Samedi 20 octobre :
CS Constantine – Olympique Médéa (17h00) Canal Algérie
MO Béjaia – AS Ain M’lila (17h45)
CABB Arreridj – MC Alger (17h45) Algérie 3
Mardi 23 octobre :
DRB Tadjenanet – USM Bel-Abbès (17h30)
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16h15 Saudi Pro League Al Raed Buraidah – Al Fateh (Doukha)
MBC Pro Sports
18h30 SüperLig Galatasaray – Bursaspor (Feghouli)
beIN Sports 1 (Turquie)
19h Domino’s Ligue 2 Ajaccio – Le Havre (Ferhat)
beIN Sports MAX 4 (France)
19h Domino’s Ligue 2 Clermont – Red Star (Jeannin)
beIN Sports MAX 6 (France)
19h Domino’s Ligue 2 Metz – Niort (Oukidja, Boulaya)
beIN Sports 15 (Arabe), beIN Sports 2 (France)
19h Domino’s Ligue 2 Orléans – Valenciennes (Ziani)
beIN Sports MAX 8 (France)
19h Domino’s Ligue 2 Troyes – Sochaux (Kashi – Daham)
beIN Sports MAX 10 (France)
19h Domino’s Ligue 2 Auxerre – Beziers (Mostefa)
beIN Sports MAX 5 (France)
20h15 Taça de Portugal Vila Real – Porto (Brahimi)
RTP Interacional (Portugal)
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La Chine veut lancer dans l’espace d’ici 2020 une «Lune artificielle», qui réfléchirait sur Terre la lumière du soleil durant la nuit et permettrait de réaliser des économies d’éclairage au pays, a annoncé vendredi un média d’Etat.
Ce satellite équipé d’une pellicule réfléchissante serait chargé d’illuminer la grande ville de Chengdu (sud-ouest) et devrait être huit fois plus lumineux que l’astre lunaire, rapporte le journal China Daily.
Un premier exemplaire devrait d’abord être envoyé dans l’espace, suivi en cas de réussite de trois autres en 2022, a expliqué au quotidien Wu Chunfeng, le chef de la Tian Fu New Area Science Society, l’organisme responsable du projet.
«La première Lune sera principalement expérimentale, mais les trois envoyées en 2022 constitueront le véritable produit fini. Elles auront un grand potentiel en termes de services à la population et d’un point de vue commercial», selon M. Wu.
En renvoyant sur Terre la lumière du soleil, le satellite, qui évoluerait à 500 km d’altitude, est censé pouvoir se substituer partiellement à des lampadaires. Il pourrait ainsi faire économiser environ 1,2 milliard de yuans (150 millions d’euros) d’électricité par an à la ville de Chengdu s’il arrive à illuminer une superficie de 50 km2.
La source de lumière artificielle pourrait également être utilisée après des catastrophes naturelles, en déviant les rayons solaires vers des zones terrestres où l’alimentation électrique a été coupée, a souligné Wu Chunfeng.
Pékin mène depuis de nombreuses années un ambitieux programme spatial. Le pays prévoit notamment d’envoyer un petit robot nommé Chang’e-4 sur la face cachée de la Lune d’ici fin 2018.
La Chine n’est pas le premier pays à tenter de réfléchir les rayons du soleil sur la Terre. Dans les années 1990, des scientifiques russes avaient mis au point un projet similaire baptisé Znamya («Bannière»), arrêté après quelques essais.
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Donald Trump, dont le mandat a été jusqu’ici marqué par un resserrement des relations avec la monarchie du Golfe, n’a pas cherché à masquer les énormes intérêts stratégiques qui lient les États-Unis à l’Arabie saoudite. Il a souligné que Washington avait besoin du royaume dans la lutte contre le terrorisme et contre l’Iran.
Trump est sous le feu des critiques alors qu’il s’est pour l’instant refusé à condamner l’Arabie saoudite pour la disparition du journaliste Jamal Khashoggi. Il a nié avoir cherché à « couvrir » ses alliés saoudiens alors que la victime aurait été assassinée par des tueurs envoyés par Riyad. « Je ne couvre pas du tout » les Saoudiens, a assuré le président des États-Unis à des journalistes à la Maison-Blanche. « Je veux juste savoir ce qui se passe », a-t-il ajouté, expliquant s’attendre à ce que la vérité éclate « d’ici à la fin de la semaine » alors que sont publiés dans la presse des détails effroyables sur le possible assassinat.
Signe de la complexité du dossier pour les Américains, Donald Trump a insisté sur la coopération militaire et sa dimension économique, soucieux, dit-il, de ne pas perdre « un énorme contrat » d’armement qu’il chiffre à 110 milliards de dollars – même si l’essentiel des ventes ne s’est pas encore concrétisé. « Les Saoudiens sont d’excellents partenaires » sur beaucoup de sujets « et il faut bien garder à l’esprit qu’on a beaucoup de relations importantes, de relations financières entre des sociétés américaines et saoudiennes, de relations gouvernementales ». À cet égard, des sénateurs démocrates ont réclamé que le président Trump rende publics ses éventuels liens financiers avec le géant pétrolier, s’inquiétant d’éventuels « conflits d’intérêts ».
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En marge de sa rencontre à Sétif avec les membres de l’assemblée générale de la FAF issus de l’Est et du Sud-Est, pour leur exposer le projet des futurs centres techniques fédéraux, Kheireddine Zetchi a apporté son soutien au sélectionneur Djamel Belmadi après la défaite face au Bénin (1-0). Tout en minimisant la défaite, le président de la FAF a rassuré le sélectionneur national en lui accordant du temps pour bâtir son projet avec les Verts, rapporte La Gazette du Fennec
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DS Automobiles annonce la nomination de Marion David en tant que directrice du produit en remplacement d’Eric Apode, ce dernier rejoint la direction Inde Pacifique du Groupe PSA.
A cette occasion, Yves Bonnefont, Directeur Général de DS Automobiles, a déclaré : « Je tiens à remercier et à féliciter Eric Apode pour sa contribution remarquable à la création de la marque DS. Sous son leadership, les équipes produits DS ont défini la stratégie de la nouvelle génération des prochaines DS et ont donné naissance à des véhicules exceptionnels, les deux premiers, DS 7 Crossback et DS 3 Crossback, faisant déjà la fierté de nos clients. Je suis très heureux d’accueillir Marion David au sein de l’équipe de Direction de DS Automobiles. »
Eric Apode était depuis Juin 2014 Senior Vice President de la Marque DS, en charge du Produit, du Business Development et de la Rentabilité.
Pendant 15 ans au sein du département du Produit de la Marque Peugeot, Marion David a joué un rôle majeur dans le développement et le succès de la gamme actuelle. Jusqu’à présent en poste au sein de PSA Retail, elle a notamment établi et lancé avec succès le DS Store de Boulogne Billancourt.
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La berline et la familiale i40 du segment D de Hyundai Motor ont droit à une mise à jour en matière de conception stylistique, de sécurité et un nouveau moteur.
Le passage aux moteurs Euro 6D Temp, la i40 s’offre le moteur diesel Smartstream 1,6 litre nouvellement développé disponible en deux puissances en remplaçant le 1.7 diesel. La version de moteur standard offre 115 ch et 280 Nm de couple jumelé à une transmission manuelle à 6 vitesses (6MT). Pour plus de puissance, la version hautes performances du moteur diesel Smartstream 1,6 litre fournit 136 ch et 320 Nm de couple jumelé à la transmission efficace à double embrayage et 7 vitesses (7DCT). L’i40 est également disponible avec le moteur essence 1,6 litre. Le 1,6 litre GDI avec une transmission manuelle à six vitesses génère 135 ch. L’ensemble de la gamme de moteurs de l’i40 est conforme aux nouvelles normes d’émission Euro 6d Temp.
La Hyundai i40 profite de cette mise à jour pour se rafraîchir avec un nouveau motif de la grille de calandre (Cascading Grille) et de nouvelles jantes, soit de légères retouches cosmétiques par rapport à son restylage. Elle se dote également de l’assistance de prévention des collisions avant (Forward Collision-Avoidance Assist ou FCA).
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La nouvelle génération de la Mazda3 fera ses débuts au prochain Salon de Los Angeles au mois de novembre, le constructeur nippon faisant augmenter la température avec un premier teaser.
Un premier teaser-vidéo de cette nouvelle mouture a été ainsi mis en ligne par le constructeur nippon laissant voir, à l’occasion, quelques détails de ce que sera la prochaine Mazda3. Ainsi et dés le début de la vidéo, on peut apercevoir comment sera une partie de l’arrière allant de la ligne de toit aux feux. On peut également apprécier la ligne de caisse et la forme des rétroviseurs extérieurs.
La nouvelle génération a été anticipée par le KAI Concept et devrait se parer du langage stylistique KODO avec une calandre verticale reliée aux optiques effilés et une calandre bombée, dégageant un air agressivement sportif.
Mais la grosse nouveauté attendue est le nouveau moteur SkyActiv-X, le nouveau groupe propulseur de Mazda, moteur essence à allumage par compression, une hausse du couple entre 10 et 30% par rapport au moteur essence Skyactive-G3 et une amélioration du rendement énergétique du moteur de 20-30 % par rapport au moteur Skyactive-G et même par rapport au moteur diesel Skyactive-D sur ce dernier point.
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Le jury d’Autobest a dévoilé la liste des finalistes concourant pour le titre “Best Buy Car of Europe in 2019”, dont l’annonce des résultats se fera le 15 décembre prochain.
Les Citroën Berlingo / Peugeot Rifter / Opel Combo, Citroën C4 Cactus, Dacia Duster, Ford Focus, Kia Ceed et Toyota Corolla sont les finalistes du concours européen « AUTOBEST 2019. Une liste qui dévoile une première, celle d’une marque disposant de deux finalistes, à savoir Citroën avec le Berlingo et le C4 Cactus. La décision définitive interviendra après de nombreux essais routiers et des tests complémentaires effectués sur la piste d’essai de Vairano (Italie). Le gagnant –meilleur achat des voitures européennes – sera annoncé à la mi-décembre.
Soumises aux votes de 31 journalistes spécialisés, issus de 31 pays européens, les voitures en compétition seront prochainement évaluées sur la base de 13 critères, dont le rapport qualité-prix, le design, le confort et les technologies ainsi que la qualité des services et la disponibilité des pièces de rechange dans les réseaux de distribution. À l’issue de tests comparatifs entre les 6 finalistes qui se tiendront les 27 et 28 novembre 2018, le modèle qui totalisera le plus de votes décrochera le titre de cette prestigieuse élection.
Prix très populaire dans la région Centre et de l’Europe, le prix Autobest consacre les voitures proposant un rapport qualité-prix convaincant, car en plus des qualités classiques d’une automobile, le jury accorde aussi une grande importance aux coûts d’entretien, à la disponibilité des pièces de rechange et à l’offre de service du concessionnaire.
Pour rappel, le tire de l’année dernière avait été décerné à au crossover Citroën c3 Aircross.
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La nouvelle génération de la Seat Léon sera dévoilée l’année prochaine avec plus d’équipements et une version Plug-in Hybrode disposant d’une autonomie de 50 kilomètres.
La future Seat Léon, qui sera également un peu plus grande que l’actuelle mouture pour plus d’espace intérieur, arborera les derniers codes stylistiques de la marque avec des feux effilées, comme ceux du Tarraco, et un capot plus marqué. L’arrière disposera d’un hayon légèrement plus incliné rehaussé par des feux,inspirés également du SUV 7 places ibérique, à la forme triangulaire plus marquée mais surtout reliés entre eux par une bande lumineuse, artifice de plus en plus usité par les constructeurs ces derniers temps.
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Au nom d’une conception étriquée de l’engagement de l’écrivain, la littérature a connu par le passé maints procès en sorcellerie. Littérature engagée ? Ecrivain engagé ? Par quels temps, quels contextes ?
Pour quelle cause ? Autant d’interrogations que suscitent les œuvres littéraires et la démarche de leurs auteurs, citoyens par ailleurs dans la vie concrète. Retour sur un « malentendu » édifiant, « La Colline oubliée » de Mouloud Mammeri et ses avatars d’aujourd’hui.
Mouloud Mammeri ne manqua pas de passer sous les fourches caudines de la critique au début des années cinquante. Littérature engagée ? Pour lui «la formule tient lieu de réflexion, à la limite elle en dispense», a-t-il dit dans un entretien emblématique. Mais pour lui aussi, le principe de l’engagement reste «une protestation de l’intelligence contre la violence» qui doit s’affirmer par la médiation de l’art. Mouloud Mammeri fait remarquer que «pour que des milliers d’hommes répètent après lui que la question était d’être ou de ne pas être, il a fallu que l’évènement passe par le cerveau de Shakespeare et en sorte se transfigure».
UN CERTAIN HAMLET
Il y a bien longtemps, j’avais initié dans un hebdomadaire une sorte de feuilleton consacré à la nouvelle. Je m’étais mis à rêver à y publier au-delà de toute étiquette les auteurs algériens contemporains. Parmi les premiers, bien entendu, Mouloud Mammeri. Le regretté Tahar Djaout m’avait remis ses coordonnées. Je crois que ce fut le coup de fil le plus intimidant de ma vie. Il avait lu la recension que j’avais écrite sur son «livre d’entretien avec T. Djaout» (Laphomic, 1987). Ce fut un évènement avec un autre consacré à Kateb Yacine. Les deux grands écrivains, et ce n’est pas peu dire, n’étaient pas en odeur de sainteté auprès des appareils officiels. Il faudrait rendre hommage au travail pionnier de Laphomic et de son équipe de l’époque. «Le livre d’entretien» réalisé par Tahar Djaout comprenait aussi un inédit, «La cité du soleil» de M. Mammeri. L’écrivain y tenait de fortes paroles. La littérature dite engagée. «La formule tient de la réflexion, à la limite elle en dispense. L’engagement ainsi utilisé n’est pas seulement un instrument commode, c’est aussi un bon instrument de terrorisme intellectuel ; il permet de condamner ceux qui pensent différemment». Mais il ne manque pas de nuancer sa sentence en précisant que le principe de l’engagement reste «une protestation de l’intelligence contre la violence. Il en appelle aux pouvoirs de médiation de l’art : «Il a effectivement existé un Hamlet, prince danois, qui a réellement joué la folie pour venger son père assassiné. Mais pour que des milliers d’hommes répètent après lui que la question était d’être ou de ne pas être, il a fallu que l’évènement passe par le cerveau de Shakespeare et en sorte se transfigure». Et à Tahar Djaout qui lui rappelait qu’il avait été qualifié par une certaine critique comme «le plus français des écrivains algériens», il avoua «n’en tirer «ni gloire ni honte», se considérant nourri de culture ancestrale, prédisposé «à l’ouverture la plus large sur les plus divers horizons». Il a accepté alors sur le champ de donner à cette série une nouvelle. Comme je l’ai déjà mentionné par ailleurs, Mammeri a tenu à se déplacer lui-même jusqu’au petit café de la place Emir Abdelkader pour me remettre sa nouvelle, intitulée «Escales», reprise des années plus tard à la Découverte (1992). Ce fut un moment bref mais de ceux qui comptent dans un parcours d’homme. J’ai été frappé par sa modestie et son ouverture d’esprit. Pour mieux comprendre l’analyse que fait Mouloud Mammeri à propos de la littérature dite engagée, il faut remonter à l’accueil de la critique algérienne à son roman «la Colline oubliée» – qui atteste avec «le Fils du pauvre» de Mouloud Feraoun, et «la Grande Maison» de Mohamed Dib – la naissance du roman algérien de langue française.
SUSPICION, CONTRESENS ET TRANSFIGURATION
Au lendemain de la parution de «la Colline oubliée», Mohammed Chérif Sahli, connu comme l’un des premiers historiens algériens, écrit notamment dans «la Colline du reniement» (in Le Jeune musulman, 2 janvier 1953 – n° 12) : «Nous avons constaté la confusion jetée dans les esprits et les erreurs accréditées par une propagande au sujet d’une œuvre […]. Lorsqu’à peine sorti des presses et encore inconnu à Paris, ce roman est répandu aux quatre coins de l’Algérie, lorsque les journaux colonialistes, habitués à étouffer par le silence les écrits patriotiques, lui tressent des couronnes en de longs articles dithyrambiques, nous sommes fondés à trouver l’affaire suspecte.» On croirait ces lignes écrite aujourd’hui. On a lu de semblables à propos du «Fleuve détourné» de Rachid Mimouni. Et, récemment encore, des plus incisifs, au sujet de certains romans et romanciers algériens qui connaissent une consécration médiatique remarquable, attestée par l’obtention de prix prestigieux. Dans les usages littéraires, on prend souvent le soin de séparer l’homme de son œuvre. C’est du moins, la faveur dont a bénéficiée L.-F. Céline en dépit de son antisémitisme échevelé. Kateb Yacine ne manquait pas de faire état de son admiration pour l’art romanesque de Faulkner, dont il ne doutait pas, par ailleurs, de son racisme –lequel participait paradoxalement de la justesse de son écriture. Mais souvent ni l’homme ni ses écrits ne laissent des souvenirs impérissables. Mohammed Chérif Sahli écrivait ses critiques du temps de la colonisation, avec une ferveur nationaliste certes, expéditive, qui participait d’une mythologie patriotique. On sait moins de quelle manière lui avait répliqué sans ambages Mouloud d Mammeri : «…M. Sahli ne nous dit-il pas […] ce qu’il a lu, ce qu’il a vu dans mon roman ? Est-il si enfant qu’il lui faille pour juger d’une œuvre les yeux des autres ? Pourquoi la seule fois qu’il me cite est-ce à contresens et à travers un article d’«Arts» ? On sait maintenant que le roman «la Colline oubliée» s’est retrouvé otage des turbulences qui ont habité le nationalisme algérien au sein du MTLD. Ce dernier avait opté pour une culture nationale rattachée à la geste arabo-islamique». Mostéfa Lacheraf n’épargna pas non plus l’écrivain en s’attaquant aux «particularismes étriqués», retournant, ironiquement, des réflexions développées des années plus tôt par Mouloud Mammeri lui-même… Autre reproche servi toujours en lieu et place d’une critique circonstanciée de l’œuvre en présence : pourquoi ne pas l’avoir écrite dans la langue du peuple. Dans ces conditions «la Colline oubliée», vite classée dans la catégorie ethnographique, pouvait-elle être lue, reçue à sa juste dimension ? Querelle des Anciens et des Modernes, comme on l’a laissé entendre, au point que ce que nomme Nabile Farès «la critique directrice» transforme terme à terme le contenu d’une œuvre. «De même que le réalisme critique prend les mots pour des choses, de même la critique directrice prend les livres, les travaux «romanesques» pour des intentions d’auteur. Dans un autre contexte historique, dans le feu de la lutte anticolonialiste, Mohamed Dib affirmait : «Toutes les forces de création de nos écrivains et artistes, mises au service de leurs frères opprimés, feront de la culture et des œuvres qu’ils produiront autant d’armes de combat. Armes qui serviront à conquérir la liberté». L’objectif est clair : il s’agit de mettre au service d’un combat politique pour la liberté, la littérature. Il ne peut s’agir que d’un art engagé. Pour l’heure, une telle définition du rôle de la littérature est en adéquation avec l’air du temps et les exigences de la réalité algérienne. Les nuances sur la vocation de la littérature ne sont pas de mise à ce moment de l’histoire. Plus tard, cette définition par trop empirique montrera ses limites et Mohamed Dib sera parmi les premiers à déclarer qu’une telle conception n’était plus à l’ordre du jour au lendemain de l’Indépendance. Vieux débat qui s’était en grande partie essoufflé au soleil des indépendances ? On ne peut nier que les œuvres qui ont marqué notre histoire ont brillé à la fois par leur esthétique et leur engagement. Faut-il rappeler, par exemple, «Nedjma» de Kateb Yacine et la «Trilogie Algérie» de Mohammed Dib ?
IMPASSE ET CONCEPTS EN VOGUE
Il y a quelques années, dans les colonnes du quotidien «Le Soir d’Algérie» (20/02/2012), une «contribution» de l’universitaire Abdellali Merdaci entendait apporter «une nécessaire clarification» sur «Les impasses du champ littéraire en Algérie». Ce texte critique, qui n’est pas passé inaperçu, évoquait «la dénationalisation» des littératures du Sud dans les discours théoriques occidentaux. Cette dénationalisation, selon le contributeur, se conforte par l’adhésion consciente des écrivains originaires du Sud qui valident les concepts en vogue, tels que «écriture migrante», «migritude», voire «littérature-monde»… Autant d’interrogations dérangeantes mais intéressantes et à même d’ouvrir le débat, n’était une trop rapide conclusion renvoyant ces écrivains à une «faille identitaire» à «une identité fictive» (empruntée à Barthes) et finalement au reniement de soi. Cette critique s’accompagne par un procès de la globalisation et d’une mondialisation à sens unique -qui n’est pas sans pertinence- et la défense du nationalisme selon Abdellali Merdaci «couvert d’opprobre» sur la rive Sud de la Méditerranée, alors que le «nationalisme culturel» reste un cheval de bataille en Europe et en Amérique du Nord (on ne peut plus tonitruant depuis l’arrivée à la Maison-Blanche de M. Trump). Faut-il penser que derrière ce texte se réactive une lecture critique normative de la création littéraire, dont l’essence reste le rapport au politique ? Au détriment de la singularité du fait littéraire et qui nous ramènerait dans ces conditions aux dérives d’une approche restrictive n’ayant plus prise ni sur la réalité ni sur l’imaginaire qui l’accompagne ? Cette approche a posé les jalons d’un débat qui prend de l’ampleur au fur et à mesure que s’élargit le panorama littéraire algérien dans ses différentes expressions linguistiques.
AU-DELA DU TEXTE
Ainsi la leçon de «la Colline oubliée» n’a pas fini de nous instruire. Mohammed Dib, dans une postface à «La Nuit sauvage» (1995), a posé les termes de la problématique à laquelle devait faire face un écrivain du Sud, qu’il vive au pays natal ou en exil. «A quelle interrogation plus grave que celle de sa responsabilité, un écrivain pourrait-il être confronté ? C’est mal poser la question, elle doit être retournée ; nous dirions mieux en nous demandant : cela a-t-il un sens qu’on se répande en écrits et n’ait pas en répondre ? Pour les avoir écrits et tout bonnement pour avoir écrit. L’Occident aujourd’hui paraît s’être libéré de cette préoccupation, avoir disjoint les deux choses : écriture (romanesque) et responsabilité (morale) Doit-on, et peut-on, partager partout une telle position ?», s’interrogeait Mohammed Dib. Pour sa part, Mouloud Mammeri fut incontestablement un écrivain d’une grande rectitude morale, hautement responsable de ses écrits comme de sa conduite. C’était aussi un homme de longue patience, convaincu que l’histoire rendrait justice à ses convictions et ses choix solidaires, souvent en solitaire. En poésie, la filiation de l’engagement remontait à une époque plus lointaine. Après la conquête coloniale, quand lettrés et notables observèrent le silence, la parade est venue des poètes populaires qui, dans les dialectes arabes et berbères, se firent les porte-parole du petit peuple. Leurs poésies ont constitué un long chapelet de lamentations et d’exhortations au fur et à mesure de la progression de la colonisation à l’intérieur du pays et participé à susciter les foyers de rébellion et de sédition sporadiques durant tout le XIXe siècle et le début du XXe. Ainsi, Si Mohand ou Mohand imaginait «des larmes de granit à cause de ce siècle sans pudeur». Dans sa traduction des «Poèmes kabyles anciens» (Maspéro, 1980), Mouloud Mammeri écrit à propos de la culture orale : «Le vers dit par un homme à des hommes, en des circonstances données, souvent au cours d’un rite où la faveur de l’attente, orchestre et multiplie les réussites de la réalisation, dépasse de partout les limites formelles d’un texte».
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Le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission européenne, en collaboration avec le Commissariat à l’Energie Atomique algérien (COMENA), organisent à partir de dimanche 21 octobre, une formation régionale d’une semaine relatives aux garanties et non-prolifération nucléaires pour la région de l’Afrique du Nord et du Sahel. Il s’agit d’un thème d’une grande importance pour les questions de sécurité internationale et régionale, elles-mêmes objet d’un dialogue stratégique de haut niveau entre l’Union européenne et l’Algérie.
Le but principal de cette formation est de soutenir et d’appuyer le renforcement des capacités universitaires dans le domaine des garanties nucléaires et de la non-prolifération, qui n’est généralement pas suffisamment couverte dans les programmes universitaires existants.
Dans ce cadre, la formation sera dispensée par des formateurs et experts internationaux de renom et verra la participation de 10 pays de la région et une soixantaine de participants représentant divers secteurs (instituts de recherche, universités, organismes de formation, autorités réglementaires, pouvoirs publics…).
Elle couvre un large éventail de thèmes relatifs aux garanties et à la non-prolifération nucléaire, et se compose d’un chapitre théorique, à travers des présentations, ainsi que d’exercices pratiques, des études de cas et une démonstration sur l’utilisation d’instruments de détection de matières nucléaires dans les conditions simulées d’une inspection sur un site nucléaire. Elle sera clôturée par une séance d’évaluation.
A noter que cette formation est financée par l’UE dans le cadre de l’Instrument de Coopération pour la Sûreté Nucléaire (ICSN), piloté par la Direction Générale de la Coopération Internationale et Développement (DG DEVCO) (https://ec.europa.eu/europeaid). Elle est la seconde en Afrique après celle de Pretoria (Afrique du Sud) en février 2018 à laquelle 13 pays avaient participé.
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OUARGLA- Une station de déminéralisation de l’eau potable a été mise en exploitation dans la commune frontalière d’El-Borma (420 km Est d’Ouargla), dans le but d’améliorer la qualité de l’eau à la satisfaction de la population.
Réalisée au niveau du quartier Chouachine, pour un investissement de près de 80 millions DA puisé du programme communal de développement (PCD), cette station, d’une capacité de 50 m3/heure d’eau déminéralisée, a été mise en service mercredi par les autorités de la wilaya, dans le cadre de la commémoration de la journée nationale de l’émigration (17 octobre 1961).
Troisième du genre dans la région, cette station a été raccordée à un château d’eau de 500 m3 devant alimenter la commune d’El-Borma qui coiffe trois agglomérations, à savoir le chef lieu de la commune, Zenaïga et Chouachine, a expliqué le subdivisionnaire des ressources en eau d’El-Borma.
La commune d’El-Borma s’est vu accorder trois stations, dont la plus ancienne, implantée au chef lieu de la commune, avait fait l’objet d’une opération de réhabilitation en 2016 avant sa remise en service avec une production de 54 m3/heure, tandis que la seconde est localisée dans le quartier de Zenaïga et offre une production de 50 m3/heure d’eau déminéralisée.
Comptant une population de près de 5.300 âmes, cette commune frontalière a connu ces dernières années un essor en matière d’exécution des projets d’eau potable, portant le taux couverture à 96%.
Le wali de Ouargla, Abdelkader Djellaoui, a, lors de sa récente visite dans la région, procédé aussi au lancement d’un projet de système d’irrigation au périmètre agricole ‘‘El-Sisse’’ et du projet réfection d’une tranche de 173 km de la RN-53-A reliant El-Borma et Hassi-Messaoud.
Le chef de l’exécutif de la wilaya a, en outre, inspecté des structures pédagogiques et un projet de 141 logements publics locatifs, avant de présider une rencontre avec les représentants de la société civile et de prendre connaissance des préoccupations de la population locale.
La commémoration de la journée nationale de l’émigration a été mise à profit par les autorités de la wilaya pour remettre 50 aides à l’habitat rural, et honorer des membres de la famille révolutionnaire et les vainqueurs du cross-country initié dans cette commune.
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ALGER – Une cérémonie de recueillement a été organisée, jeudi au cimetière El Alia à Alger, en hommage à la figure historique du combat pour l’indépendance de l’Algérie, Krim Belkcacem, qui fut l’un des fondateurs du Front de libération nationale (FLN) et président de la délégation algérienne aux négociations d’Evian en 1962.
Des personnalité nationales et politiques ainsi que d’anciens moudjahidines ont rendu un hommage au « Lion des Djebels », louant son engagement indéfectible pour la libération de l’Algérie d’une longue nuit coloniale.
Né en décembre 1922, à Draâ El Mizan à Tizi Ouzou, le premier responsable des maquis de l’Armée de libération nationale (ALN) en Kabylie, a entamé sa carrière politique en adhérant en 1946 au Parti du peuple algérien (PPA).
Il avait implanté des cellules clandestines dans 12 douars autour de Draâ El Mizan.
Responsable du PPA-MLTD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) pour la Kabylie en 1952, il avait prôné la lutte armée et réussi à entraîner au moins 500 éléments au maquis, dont Amar Ouamrane, à la veille du déclenchement de la Révolution de novembre 1954.
Il fut membre du Groupe des six qui était à l’origine du déclenchement de la Guerre de libération nationale.
C’est dans ce cadre qu’il avait rencontré à Alger, le 9 juin 1954, Mustapha Benboulaid, puis Mohamed Boudiaf et Didouche Mourad.
Suite au Congrès de la Soummam, le 20 août 1956, il devint l’un des membres les plus importants du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) et du Comité de coordination et d’exécution (CCE) qui s’installe à Alger.
Vice-président et ministre des Forces armées dans le 1er Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA), il fut désigné successivement, vice-président et ministre des Affaires extérieures dans le 2ème GPRA, le 18 janvier 1960 et vice-président et ministre des Affaires intérieures le 27 août 1961 à Tripoli.
Il fut désigné par les instances politiques de la Révolution à la tête de la délégation algérienne aux négociations d’Evian, à l’issue desquels il apposera sa signature consacrant le recouvrement de l’indépendance du pays.
Il fut parmi les acteurs les plus en vue de la crise de l’été 1962. Il intégra, dans ce cadre, le Groupe installé à Tizi Ouzou, auquel appartenait également Mohamed Boudiaf.
Krim Belkacem, qui a versé dans l’opposition après l’indépendance, fut condamné à mort par contumace. Il créa dans la clandestinité, avec ses compagnons de lutte, dont le commandant de l’ALN Slimane Amirat, le Mouvement pour la défense de la révolution algérienne « MDRA ».
Le 18 octobre 1970, Krim Belkacem est assassiné dans un hôtel à Francfort.
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ALGER- Le défunt Abane Ramdane, une des principales figures de la Guerre de libération nationale (1954-1962) a lutté « de toutes ses forces » contre la division pour réaliser « l’union sacrée » qui aboutira au déclenchement de la révolution, a affirmé sa veuve Isa Dehilès, dans un témoignage écrit et publié jeudi à titre posthume par le quotidien El-Watan.
« (…) il combattit la division de toutes ses forces afin de réaliser l’union sacrée qui allait déboucher sur une véritable machine de guerre », a-t-elle écrit dans ce témoignage mis à la disposition de la rédaction d’El-Watan par ses enfants, Ali et Nafissa Dehilès.
Evoquant la démarche d’Abane Ramdane, « vivement » critiquée par certaines figures historiques, quand il a demandé à Ferhat Abbas de rejoindre le Front de libération nationale (FLN), Isa Dehilès a assuré que son défunt mari était « un rassembleur » qui estimait que « la Révolution doit être l’£uvre de tous, sinon elle sera vouée à l’échec ».
Selon sa veuve, Abane Ramdane a appelé Ferhat Abbas à rejoindre les rangs du FLN parce qu’il estimait que ce dernier « est un symbole » et qu’il « va irradier le FLN de son aura », affirmant que son mari était « hors de lui » parce que les autres ne comprenaient pas qu’il ne voulait « rien laisser à la France ».
Isa Dehilès a assuré, en outre, qu’Abane Ramdane était un « fervent démocrate assumé » et non « pas un despote », soulignant qu’il « prenait en considération l’avis de son vis-à-vis et savait aussi reculer pour mieux sauter ».
« Il n’a jamais imposé ses décisions par la force. Il adorait débattre et se pliait devant la majorité », a-t-elle ajouté, citant pour preuve son inclinaison devant Ben M’hidi et Ben Khedda lorsque ces derniers ont préféré le nom d’El Moudjahid à ceux qu’il avait proposé pour le journal qui allait devenir « le journal de propagande du FLN ».
« Ben M’hidi et Ben Khedda proposèrent le nom d’El-Moudjahid qui fut d’emblée rejeté par Abane, car ce nom, selon lui, donnait une connotation religieuse. En revanche, il proposa Le Combattant ou Le Résistant qui pour lui serait le dénominateur commun pour toutes les différentes factions qui ont rejoint le Front. Comme Abane s’inclinait toujours devant la majorité, le nom d’El Moudjahid fut retenu et adopté », a-t-elle raconté dans son témoignage.
La veuve d’Abane Ramdane a témoigné également de la grande sensibilité qui caractérisait l’homme, assurant que ce dernier « a carrément sangloté pour Hachemi Hamoud » quand il a appris sa mort sous la torture.
« Ne sois pas étonnée qu’on vienne un jour t’annoncer ma mort!. On finira tous par y passer,…. », aurait-il confié à sa femme.
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