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Le Japon directement touché par un très violent typhon

Tue, 09/04/2018 - 21:54

Un très puissant typhon, considéré comme le plus violent qui ait frappé directement le Japon depuis 25 ans, a accosté mardi à la mi-journée, perturbant largement les transports et l’activité des entreprises. Le cyclone Jebi, le 21e de la saison en Asie, a touché la préfecture de Tokushima (sud-ouest), sur l’île de Shikoku, a annoncé l’agence de météorologie. Cette dépression (950 hectopascals) est accompagnée de vents très violents, pouvant atteindre en rafales près de 220 km/heure par endroit, dans un très large périmètre.

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21 millions d’euros d’aide pour le Niger

Tue, 09/04/2018 - 21:52

L’Union européenne (UE) a versé une aide de 21 millions d’euros au Niger pour l’aider dans la lutte contre l’émigration clandestine vers l’Europe et pour la « sécurité intérieur », selon un communiqué de l’Union. « Un montant de 21 millions d’euros soit près de 13,775 milliards de FCFA a été versé début août au Trésor public nigérien », selon le texte. Le communiqué précise que ces fonds sont destinés au Programme financé par le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE et qui « soutient plus particulièrement les réformes » notamment dans les secteurs de « la sécurité intérieure », de « la gestion des frontières » et de « la lutte contre la migration irrégulière et le trafic des êtres humains ». Ce aide porte le montant total des soutiens budgétaires de l’UE à 51 millions d’euros au premier semestre 2018. L’UE promet un autre versement « au cours du quatrième trimestre de 2018 ».

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Categories: Afrique

Le nombre de touristes étrangers en Espagne baisse en juillet

Tue, 09/04/2018 - 21:50

Le nombre de touristes étrangers en Espagne a baissé en juillet pour la première fois depuis 2009, a annoncé l’Institut national de la statistique (INE). En juillet, l’Espagne a reçu 2,2 millions de visiteurs étrangers, soit 4,9% de moins qu’un an auparavant, ce qui représente la première baisse pour un mois de juillet depuis 2009. Le nombre de visiteurs français a particulièrement chuté, de 11,4% par rapport à juillet 2017. Les arrivées en provenance du Royaume-Uni, représentant près d’un cinquième du total, ont également baissé de 5,6%.

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Rentrée scolaire 2018 – 2019

Tue, 09/04/2018 - 20:00

La rentrée scolaire aura lieu ce mercredi 5 septembre 2018, plus de neuf millions d’élèves reprendront ou prendront  le chemin de l’école pour la première fois.

Une reprise qui reflète primordialement les frais exorbitants des fournitures scolaires, à cela vient s’ajouter la prise en charge de l’enfant; éviter les retards, s’assurer que l’enfant mange bien à midi, le récupérer à temps en fin de journée, et lui offrir principalement un suivi bien rigoureux.

Comme à chaque année cette reprise est un pari à relever, enfant et parents doivent s’adapter afin de construire un chemin bien solide qui les mènera vers la réussite.

Bonne rentrée à tous.

LDJ. Sarah

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Categories: Afrique

Elle promet 60 milliards de dollars au développement du continent : L’offensive de charme chinoise en direction de l’Afrique

Tue, 09/04/2018 - 19:31

L’Afrique, dont les ressources sont convoitées pour toutes les puissances industrielles et autres regroupements régionaux à l’image de l’UE, est plus que jamais dans le centre d’intérêt de la Chine à l’occasion du 3e Forum sur la coopération sino-africaine.

La Chine va consacrer 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains, a promis, hier, son président, Xi Jinping, lors de l’ouverture d’un vaste sommet Chine-Afrique à Pékin. “Ce soutien chinois comprendra notamment 15 milliards de dollars d’aide gratuite et de prêts sans intérêts”, a souligné le chef de l’État chinois. Parmi les 60 milliards de dollars de financements supplémentaires promis, figurent par ailleurs des lignes de crédit de 20 milliards de dollars. Deux fonds, consacrés à la finance du développement et au financement des importations de biens africains, seront également établis, d’un montant cumulé de 15 milliards de dollars. Enfin, les entreprises chinoises seront encouragées à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années. Lors du précédent sommet Chine-Afrique, à Johannesburg en 2015, Xi Jinping avait déjà annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars d’aide et de prêts à destination des pays africains. Pékin confirme donc son offensive de charme en direction de l’Afrique, qui fait l’objet d’autres convoitises.
L’Union européenne, la Russie et la Turquie organisent tous des forums économiques annuels aves les pays africains et font eux aussi des dons et des offres avec l’espoir d’obtenir en retour des marchés.
C’est la course à qui fait la meilleure offre pour convaincre les dirigeants africains. Sur ce plan, la Chine a de ce fait investi annuellement plusieurs milliards de dollars en Afrique depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels. Mais ces investissements, largement salués par les pays africains désirant doper leur développement économique, ont également dangereusement grossi leur endettement et leur dépendance vis-à-vis de Pékin, dénoncent des critiques croissantes venues d’Occident. Le Fonds monétaire international (FMI) a également fait part de son inquiétude, s’alarmant par exemple du cas de Djibouti : la dette publique extérieure de ce pays de la Corne de l’Afrique a bondi de 50 à 85% du PIB en deux ans en raison des créances dues à l’Exim Bank, une institution étatique chinoise. Selon le cabinet américain China Africa Research Initiative (Cari), basé à Washington, la Chine a prêté à l’Afrique un total de 125 milliards de dollars entre 2000 et 2016. Il n’en demeure pas moins que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rejeté, hier, à Pékin l’étiquette de “néo-colonialisme” à propos de l’aide chinoise à l’Afrique. Il a au contraire défendu la présence chinoise sur le continent. “Le sommet qui réunit plus d’une cinquantaine de dirigeants africains autour du président chinois, rejette le point de vue selon lequel un néo-colonialisme s’installe en Afrique, comme nos détracteurs aimeraient nous le faire croire”, a déclaré Cyril Ramaphosa.

Merzak Tigrine

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Arrêt sur image : Ça se passe à Sétif

Tue, 09/04/2018 - 19:09

Des avaloirs obstrués qui dégagent des odeurs nauséabondes. Avertis depuis plus d’un mois, les services de l’APC n’interviennent pas.

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A cause d’une panne technique : Un smartphone pour diffuser l’hymne national au FLN !

Tue, 09/04/2018 - 19:07

Les représentants des partis politiques qui ont assisté à la rencontre, avant-hier, au siège du FLN ont dû attendre, debout, près de 5 minutes pour entendre, enfin, l’hymne national. Les personnes chargées de diffuser le chant patriotique ont cafouillé durant de longues minutes avant de pouvoir démarrer la bande sonore. Une panne technique a cependant empêché cela. Les militants du FLN ont dû recourir à un smartphone pour diffuser l’hymne national. Le stratagème a été “dénoncé” par un bip émanant du téléphone portable. Du bricolage, en somme !

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Interdit par les autorités de la Daïra de Thénia : Un forage dans un cimetière de Cheurfa exploité depuis 2014

Tue, 09/04/2018 - 19:01

Réalisé en 2014 par l’association religieuse de la mosquée de Cheurfa, située dans le cimetière de la localité, un forage est toujours exploité pour les besoins en eau de ce lieu de culte, alors que la direction des ressources en eau de la daïra de Thénia avait ordonné son bouchage en 2015. Constatant que la mesure pour “la fermeture et le bouchage du forage réalisé illicitement” n’a pas été exécutée, la même structure administrative alerte en 2016 le chef de la daïra de Thénia sur les risques de contamination hydrique encourus. Il n’en demeure pas moins que notre source nous assure que le forage est exploité à ce jour avec tous les risques que cela comporte en cette période où le choléra fait beaucoup de victimes.

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Le SG de l’ANR garde certains attributs d’un ministre : Le gyrophare de Belkacem Sahli

Tue, 09/04/2018 - 19:00

Cela fait exactement cinq ans que Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR, a quitté le gouvernement dans lequel il n’était resté qu’une année (septembre 2012 à septembre 2013). Pourtant, l’ancien secrétaire d’État chargé de la Communauté nationale à l’étranger garde certains attributs d’un ministre. Ainsi, l’actuel député ne s’est pas départi de sa voiture équipée d’un gyrophare. Comme Sahli, beaucoup d’anciens ministres et dirigeants continuent d’utiliser les gyrophares et autres attributs du pouvoir pour éviter de respecter le code de la route ou parfois juste pour impressionner les citoyens lambda !

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Meziane Meriane, coordinateur du Snapest : « Non, l’enseignant a le droit de donner des cours particuliers ! »

Tue, 09/04/2018 - 18:56
Écrit par Meriem Kaci

Revirement de position ! Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, qui était jusque-là contre la dispensation de cours particuliers aux élèves en dehors des établissements scolaires, pense que les enseignants ont le «droit de recourir à cette activité parallèle à leur mission officielle au sein des établissements scolaires». «J’étais personnellement contre le recours à cette activité parallèle, mais vu l’actuelle conjoncture, je trouve que l’enseignant est libre de trouver un autre moyen, comme la dispensation de cours particuliers pour subvenir à ses besoins», a déclaré M. Meriane, hier à Alger.

Pour lui, l’enseignant est dans l’obligation «de faire son travail correctement et d’honorer sa mission à l’intérieur des établissements scolaires. Et dans le cas où il a failli à ses obligations, l’inspecteur le sanctionne», légitimant ainsi la dispensation de cours particuliers aux élèves malgré les mises en garde répétitives du ministère de tutelle. Le phénomène des cours particuliers, dont les tarifs atteignent des proportions exagérées, et qui connaît une expansion alarmante inquiète la tutelle, qui espère mettre un terme à ce phénomène, sachant que les cours parallèles sont dispensés «clandestinement» dans des locaux inappropriés ou à domicile. Pour Mme Benghebrit, les cours de soutien, notamment pour les élèves de primaire, sont un « véritable danger et problème sociétal, qui demande une meilleure sensibilisation, notamment des parents».
Elle a également qualifié ce phénomène des cours particuliers de dangereux pour la société, appelant les partenaires sociaux du secteur, à faire de l’éthique et de la déontologie du secteur de l’Education une réalité sur le terrain en remédiant aux pratiques non-éthiques. Mais selon le coordinateur du Snapest, la charte de l’éthique n’est pas descendue à la base, mais restée otage d’El Mouradia, où siège le ministère de tutelle.
«Aucune directive n’a été donnée par le ministère aux académies de l’éducation sur la Charte de l’éthique, paraphée fin 2015, entre le ministère et ses partenaires sociaux», indique M. Meriane, invitant à ne pas «moraliser» la société sur le dos des enseignants.
D’autre part, selon le syndicaliste, uniquement 15% du budget de fonctionnement alloué à l’éducation va au volet pédagogique. «85 % du budget va pour la masse salariale, pour un effectif de plus de 700 000 travailleurs. Les 15% restants ne peuvent prendre en charge que 3 millions élèves, alors que nous avons 9 millions d’écoliers», ajoute le coordinateur du Snapest. À la veille de la rentrée scolaire, le syndicaliste trouve que pour l’allégement du cartable pour les élèves du cycle primaire, il serait « judicieux» que la tutelle procède à l’allégement du manuel scolaire. Il estime qu’«on peut imprimer un manuel pour chaque trimestre. Cela engendrera des coûts supplémentaires, mais c’est nécessaire si on veut mener de vraies réformes dans l’intérêt de l’enfant», en réponse à la ministre de l’Education nationale, qui a indiqué que l’allégement se fera par «la réduction des coûts des articles scolaires (cahiers) et la rationalisation de leur utilisation».
Une rentrée, qui se fera cette année dans un contexte particulier, qui est le choléra qu’il faut maîtriser pour éviter une épidémie. «Si le choléra se propage, on encourt le risque d’isolement sur la scène régionale et internationale», prévient M. Meriane. «Les autorités compétentes n’ont pas encore identifié la source du choléra pour qu’elles puissent le neutraliser et l’éradiquer», rappelle le coordinateur du Snapest. «On verra ensemble sur le terrain si les mesures préventives nécessaires sont prises ou non», a-t-il ajouté.

La Confédération des syndicats toujours d’actualité
L’Intersyndicale de la Fonction publique va se réunir le mois en cours ou en octobre prochain pour l’adoption de l’avant-projet de statut d’une confédération des syndicats algériens (CSA), et le déposer ensuite pour agrément. L’Intersyndicale a mis en place une commission de rédaction de l’avant-projet de statut d’une confédération qui n’a pas encore rendu ses conclusions. «La commission poursuivra son travail en préparant le dossier administratif de constitution d’une confédération, comme l’autorise l’article 4 de la loi 90-14 sur l’activité syndicale», indique M. Meriane.
Le dépôt du dossier pour l’agrément auprès du ministère du Travail sera précédé de la tenue d’une assemblée générale constitutive. La démarche devra se concrétiser d’ici fin septembre-début octobre. L’Intersyndicale regroupe des syndicats représentant plusieurs secteurs de la Fonction publique (enseignement, santé, poste, énergie, vétérinaire, etc.), qui ont décidé de sa création suite à l’annonce de l’abrogation de l’ordonnance 97-13, qui a permis les départ à la retraite anticipée.
Aussi, l’Intersyndicale, qui n’a pas encore finalisé son livre de propositions sur le code du travail, reproche au département de Mourad Zemali de « ne pas inviter les syndicats» pour des réunions bilatérales ou réunions de concertation sur ce projet de loi. Ce même ministère considère que tous les syndicats du corps enseignant, à l’exception du Syndicat national des corps constitués et des ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN), sont non représentatifs. Par ricochet, toutes les organisations syndicales qui n’ont pas 20% d’adhérents parmi les effectifs de la corporation représentée «n’auront pas le droit de porter des revendications aux ministères de tutelle, ni de s’asseoir à la table de négociations». S’agissant du déficit financier «énorme» de la Caisse nationale des retraites (CNR), le syndicaliste pense que les départs massifs à la retraite anticipée ont «accentué le déficit» de la Caisse.

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Rentrée scolaire : Mme Benghebrit assure une rentrée presque sans faute

Tue, 09/04/2018 - 18:29

Écrit par Wafia Sifouane

Fini les vacances, demain des millions d’enfants algériens feront leur rentrée scolaire. Une rentrée qui s’annonce peu ordinaire en raison des nouvelles mesures prises par le ministère de l’Education nationale pour soulager l’école algérienne des problèmes rencontrés ces dernières années.

Pour remédier au problème de surcharge des classes que subissent les élèves depuis longtemps déjà, Benghebrit a décidé, cette année, d’agir et cela en ayant recours à la réalisation de classes en préfabriqué pour renforcer la capacité d’accueil de quelques écoles situées dans les zones ayant connu l’affluence de nouveaux résidents, à l’instar de la commune de Draria ou encore Baba Hassan. Tout en précisant qu’il s’agit d’une mesure exceptionnelle et temporaire, la ministre a fait savoir que son secteur s’emploie, en coordination avec les autres secteurs concernés, à trouver des solutions rapides, durables et dans les meilleurs délais, car, a-t-elle dit «nous n’acceptons la scolarisation de nos enfants que dans des conditions propices et adéquates».Bien qu’ils aient salué cette initiative, les partenaires sociaux, de leur côté, ont insisté sur son caractère «temporaire», souhaitant que les projets soient livrés au plus vite. Tenant à son projet d’école de qualité, Mme Nouria Benghebrit a assuré que cette année aura pour objectifs la refonte pédagogique, l’amélioration de la gouvernance de l’école et le renforcement de la place et de l’importance de la formation. Concernant le poids du cartable jugé trop lourd, et qui nuit beaucoup aux écoliers, la ministre a fait savoir que le poids du cartable sera allégé pour les élèves du cycle primaire et ce, pour protéger leur santé. A cet effet, une circulaire a été promulguée, elle concerne les trois cycles (primaire, moyen et secondaire),qui appelle à l’allègement du poids du cartable ainsi que la réduction des coûts des articles scolaires et la rationalisation de leur utilisation. Une étude menée par son département a conclu de l’urgence d’alléger le poids du cartable de 4kg à 2kg et cela en optant pour les cahiers de 64 pages au lieu de ceux de 96 pages. Pour la 1re et la 2e année primaire, le poids du cartable passera de 2,5 kg à 1,95 kg, alors que pour la 3e année primaire, il sera réduit de 3,95 kg à 2,75 kg, soit une différence de 1,20 kg, a-t-elle précisé. Dans la même optique, il est aussi question de la diminution du nombre des pages des manuels scolaires pour les classes de 3e et 4e années primaire. Les classes de 1re et 2e années quant à elles, utilisent déjà un seul manuel pour les matières scientifiques, et un pour les matières sciences sociales et humaines, la lecture et l’éducation civique.
Les classes de 4e et de 5e années primaires seront également concernées par la procédure vu que le poids du cartable passera de 4,5 kg à 3,10 kg, soit une différence de 1,4 kg. Pour que cela se fasse, la ministre a préconisé une série de solutions telles que le maintien du cahier d’activités en classe, ne pas ramener tous les articles à la fois et consacrer un casier en classe. Afin d’aider les parents à participer activement à l’allégement du cartable de leur enfant, elle a fait savoir qu’une opération de sensibilisation sera organisée à leur intention.
Par ailleurs et afin de rassurer les parents, et lever les craintes quant à l’épidémie de choléra, la ministre a mis en place un protocole spécial pour l’hygiène et la sécurité sanitaire en milieu scolaire. Ce dernier consiste à mettre en place des commissions chargées d’identifier les besoins en moyens nécessaire pour l’hygiène au sein des écoles, mais aussi veiller à l’obligation de laver les main à l’entrée de l’école, avant et après les repas.

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Entretien avec le P/APC de Tipasa, Guidji Djamel : « La saison estivale a fait gagner 12 milliards à la municipalité »

Tue, 09/04/2018 - 18:28
Écrit par Seddiki Djamila

Depuis dix mois de mandature à la tête de la commune de Tipasa, chef-lieu de wilaya, Guidji Djamel fait le point, pour «Reporters», sur la situation de la commune, vitrine de la wilaya, célèbre pour son patrimoine archéologique et ses sites balnéaires très prisés par les vacanciers. Mais aussi, très convoitée, entre autres, par la mafia du foncier. Guidji Djamel est d’obédience FLN. Il avait essuyé plusieurs échecs aux élections locales

face à un candidat RND, un enfant du bled, pour ne pas dire du douar, qui « vient » de mettre fin à sa carrière politique en tant que sénateur pour fait de corruption. Il a fini, à force de persévérance, par réaliser son vœu en occupant le poste de président de l’APC de Tipasa, une expérience qu’il considère comme étant concluante et sans accroc avec les partis politiques qui composent le conseil communal. Dans cet entretien, il aborde, avec nous, la situation de la commune, où la saison estivale touche à sa fin après l’arrivée de milliers d’estivants, celle de la gestion administrative et financière de la commune qu’il a trouvée dans un état catastrophique, les efforts faits pour redresser la situation et régler bien des problèmes et casse-têtes, à l’image du fléau des constructions illicites qui a gangréné la région. Lors de notre passage dans la commune, nous l’avons croisé dans les couloirs en train de sermonner les agents qui ne s’appliquaient pas dans leur mission et laissaient les administrés errant dans les étages dans l’attente d’un rendez-vous ou d’un règlement de problème administratif.

Reporters : La saison estivale touche à sa fin, une première pour vous puisque cela fait dix mois seulement que vous êtes à la tête de la commune du chef- lieu de wilaya. Alors, quel bilan faites-vous aujourd’hui de cette expérience ?
Guidji Djamel : Depuis notre installation à la tête de la commune, il y a donc 9 mois, nous avons trouvé une situation catastrophique, des caisses vides, des dettes, des factures d’entreprises impayées et, surtout, une situation critique en matière de discipline du personnel, qui percevait leur salaire mais ne venait jamais travailler en particulier au niveau du parc de la commune.
Nous avons expliqué tout cela au wali et insisté sur les chantiers à l’arrêt, car les entreprises n’avaient pas été payées. Nous avons mis en place une cellule de crise et entamé une réunion avec le wali, que je salue au passage, car il nous a beaucoup aidé, encouragé et soutenu. On a réglé pas mal de problèmes, surtout au niveau du parc où des dizaines de travailleurs ont été convoqués. Nous leur avons mis les points sur les «i» et ceux qui ont voulu rentrer dans les rangs, tant mieux pour eux, car ils ont continué à travailler ici, tandis que ceux qui n’ont pas obéi ont été renvoyés. Ceux qui ont choisi le secteur privé sont partis. Il a fallu batailler pour remettre de l’ordre après des retraits sur salaires, il fallait trancher. Et nous l’avons fait pour le bien de la collectivité. Pour ce qui est des chantiers à l’arrêt, qui concernaient le revêtement des routes et l’aménagement urbain, tout a été repris et nous les avons, pratiquement, achevés. Il fallait mobiliser de l’argent qui était bloqué et nous avons réalisé beaucoup de nouvelles rentrées financières à la collectivité. Nous avons trouvé des locaux, biens de la commune, qui ne payaient aucun centime pour leur location ces cinq à six dernières années. Il y avait des restaurants, des cafés, des locaux destinés à diverses activités commerciales pour lesquels on payait des loyers dérisoires. Alors nous avons tout de suite procédé à la réévaluation des loyers de plus de 40 locaux commerciaux qui étaient loués pour la somme dérisoire de 2 000 DA par mois dans le meilleur des cas. Avec la direction des domaines nous avons procédé à la réévaluation des loyers, ce qui nous a permis de faire rentrer dans les caisses de la commune 12 milliards de centimes.

Concernant l’assainissement de la situation des campings de la zone du Chenoua, qu’est-ce qui a été fait ?

Il y avait deux campings, dont le contrat de location était arrivé à sa fin, et qu’il fallait renouveler en bonne et due forme. Il s’agissait des campings « Salam » et « Hanane », les deux autres sont loués aux œuvres sociales de la police et l’autre aux œuvres sociales de la justice sur la base d’un contrat en bonne et due forme. Puis, est arrivée la saison estivale, et là, il fallait concentrer nos efforts sur les préparatifs avec les aménagements des accès des huit plages du Chenoua, Benouda, la plage Bleue, Beldj, Caroubier, Belhacine… On a pu aussi, dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), aménager des parkings à partir de Beldj, Si Tayeb, Belhacine et Chenoua. Ils ont tous été loués par le biais d’adjudication pour un montant de 40 millions à 100 millions de centimes, selon la superficie, bien sûr. Il faut préciser que, jusque-là, la commune n’avait jamais touché un sou pour leur exploitation puisqu’ils étaient squattés par des jeunes qui faisaient la loi sur ces espaces.
L’opération n’a pas été facile car certains ont travaillé pendant dix ans dans l’impunité et considéraient qu’ils avaient des droits sur ces bouts de terre exploités sous forme de parking et qui constituaient leur gagne-pain. Finalement, à force d’efforts, d’explication et de pédagogie, on a fini par y mettre fin et tout est rentré dans l’ordre. Concernant l’accès aux plages, vous avez certainement constaté que celui-ci était gratuit et les seules locations autorisées sont celles de parasols, de tables et chaises stockées dans un carré loué pour 6 000 DA le mètre carré. Le préposé à la location n’a pas le droit de les installer sur la plage. Le citoyen qui arrive peut s’installer où il veut et étaler sa serviette à l’endroit de son choix sur la plage sans être importuné par quiconque.

Concernant la concession des plages, qu’est-ce qui a été fait, en particulier avec l’Anep ?

Il n’y a pas eu de concession de plages, à proprement parler, et pour ce qui est de l’Anep, qui devait gérer deux plages, à savoir la plage Bleue et une partie de celle du Chenoua, c’était une première expérience de parteneuriat après celle engagée, en 2017, avec la commune de Douaouda pour les plages
Colonel-Abbès et Haouès. Finalement, l’Anep n’a pris qu’une partie de la plage du Chenoua. Pour le moment, on n’a pas encore  fait le point sur le montant de la location, il s’agit de la première expérience de parteneuriat ici à Tipasa.

Etes-vous satisfait de cette expérience avec l’Anep, car l’administrateur de la plage de la commune, désigné par vous, n’était pas très satisfait de ce partenariat ?

Comme il s’agit d’une entreprise publique, c’est toujours intéressant, car l’expérience peut être renouvelée et de plus, on pourra toujours faire appel à eux en cas de besoin. Quant à la désignation d’un administrateur de plages (Monsieur plage), qui fait suite aux instructions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, l’expérience était concluante car sa désignation et son installation sur le site balnéaire nous a permis d’avoir un droit de regard sur la plage et sur les jeunes qui géraient les carrés de location de parasols et de tables. Celui-ci nous faisait, quotidiennement, des rapports sur la situation pour essayer de rectifier le tir en cas de nécessité. La création de ce poste de Monsieur plage était, finalement, une très bonne idée du ministère de l’Intérieur qui nous a permis de faire d’une pierre plusieurs coups. Pour le squatt des plages, je dois signaler que les éléments de la Gendarmerie nationale ont fait plusieurs interventions sur les plages non autorisées à la baignade pour punir les contrevenants.

Concernant la plage mitoyenne au Centre de repos familial (CRF), réservé aux familles des militaires, comment expliquez-vous que celle-ci soit considérée comme zone militaire et que les citoyens ne soient pas autorisés à s’y installer mais seulement à la traverser ?

Je ne peux entrer dans les détails, car pour moi, c’est une zone militaire. Globalement, on peut dire que la saison estivale s’est bien passée, on a fait de bonnes rentrées pour les finances de la commune qui ont engrangé 12 milliards qui vont nous servir dans diverses opérations d’amélioration des conditions de vie dans la cité.

Au sujet de l’aménagement urbain dans le chef-lieu de wilaya, on ne comprend pas pourquoi les travaux ont été faits en pleine saison estivale. Ce qui a gêné tout le monde aussi bien les entreprises chargées de la tâche que les riverains et estivants qui se sont retrouvés face à des chantiers en pleine ville…

Je ne suis pas d’accord ! Nous avons entamé les travaux au printemps, malheureusement, ils ont traîné en longueur à cause de la pluie qui est tombée au lancement du chantier. Mais, une chose est sûre, il est difficile de déterminer à l’avance la durée des travaux, car beaucoup de paramètres entrent en jeu. Le gros problème rencontré par les entreprises, ce sont les travailleurs. De plus, il a été très difficile de faire travailler les gens pendant le mois de Ramadhan, par exemple, ce qui est à l’origine du retard dans les délais de livraison. N’oubliez pas, non plus, qu’il y a eu de gros travaux engagés, dont des changements des réseaux d’assainissement, celui des eaux pluviales. Il fallait installer en même temps la fibre optique pour éviter de revenir sur les tronçons refaits. Il fallait refaire et élargir tous les trottoirs, élargir les voies et même replanter les arbres arrachés. Car beaucoup de trottoirs étaient défoncés, des caniveaux détruits, etc. L’opération a été confiée à la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) qui a mobilisé une enveloppe de 50 millions DA. Les travaux sont enfin finis mais il reste, maintenant, les rues adjacentes qui ont besoin d’une prise en charge sérieuse. Concernant les aménagements faits au chef-lieu de wilaya, les petites ruelles sont prises en charge par la commune, de même que l’éclairage public, la réfection des trottoirs en béton imprimé tandis que la salle de cinéma a été prise en charge pour sa réfection par la wilaya à travers l’Epic Tipasa Propreté et Espaces verts.

La question de l’hygiène publique, malgré la création d’une Epic, dont c’est la principale mission, reste posée. Et le plus grave pour une ville touristique mais aussi pour ses habitants, c’est la prolifération de moustiques. Un véritable calvaire qui ne trouve pas de solution…

Nous avons fait l’épandage d’insecticides à l’aide de camions, nous avons fait quatre opérations en tout, mais n’oubliez pas que la population est multipliée par quatre, en été, avec l’arrivée des touristes, ce qui engendre plus de déchets et, par conséquent, des moustiques et autres insectes nuisibles au bien-être des gens. De plus, la population, ces dix dernières années, a quadruplé, ce qui nécessite de nouveaux moyens matériels et financiers. L’APC est débordée par la tâche, car il
faut, aussi, procéder à l’abattage des chiens errants ; ce qui nécessite des moyens financiers supplémentaires. Il ne faut pas oublier que l’APC a , aussi, d’autres priorités, et c’est ainsi par exemple que celle-ci a pu débloquer pour cette rentrée scolaire, sur PCD, des enveloppes pour la réalisation de trois cantines scolaires qui seront ouvertes au niveau d’El Beldj, Chenoua et dans la Cité nouvelle, de terrains sportifs de proximité pour les jeunes, un jardin public et pour les enfants des aires de jeux près du douar Hadid, en plus d’un nouveau stade qui est en cours de réalisation. Nous allons délocaliser le stade situé à proximité du parc archéologique romain pour le transformer en parking pour les délégations officielles qui viennent en visite touristique. Nous allons, également, procéder à l’élargissement du cimetière, où on a démoli le mur d’enceinte qui donne sur la mer. Il s’agit d’un grand terrain qui était squatté par des citoyens qui l’utilisaient pour l’apiculture et autres activités. On a réussi à les convaincre et ils ont libéré les lieux. Sans oublier la clôture qui est achevée et offre une autre image à l’entrée de la ville. Nous avons, aussi, réalisé la placette Tafza, à l’emplacement de l’ex-gare routière qui a été déplacée à l’entrée de la voie express. Cette place a été inaugurée, dernièrement, et il y aura un accès direct vers Matarès, le complexe touristique, par la réalisation d’un pont qui servira de promenade touristique en quelque sorte. Un projet qui date de 2015 vient d’être concrétisé.

Cela fera, en novembre prochain, un an de gestion FLN, comment se passe la cohabitation avec les autres partis ?

Tout se passe bien pour le moment, nous n’avons que dix mois, laissez-nous travailler et faire nos preuves car la tâche n’est pas aisée avec, entre autres, le dossier des constructions illicites qui ont envahi les hauteurs de la ville.
Concernant ce problème justement, nous avons engagé une vaste opération, dernièrement, et 30 habitations ont été arrêtées et 10 démolies. Mon message aux citoyens est de les appeler à respecter les décisions de l’administration. Quand les membres de la commission interviennent et demandent l’arrêt d’une construction, il faut que le citoyen concerné obtempère.
Nous avons démoli, en juillet, un hôtel qui a coûté la bagatelle de 30 milliards de centimes, construit illicitement à El Beldj, et qui était opérationnel depuis 10 ans. Un hôtel de 50 chambres, trois piscines, 1 restaurant et autres salles au douar Etouil après la plage Bleue. Photos à l’appui, tout a été fait légalement avec mise en demeure en bonne et due forme. Le contrevenant avait, au départ, commencé à construire une villa avec piscine, qui s’est vite transformée en hôtel de 50 chambres et ce, devant l’indifférence générale, le silence des responsables pour ne pas dire leur complicité. Alors Il fallait frapper fort et donner un exemple. Autrement dit, plus de laxisme. A voir.

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L’en entame son stage de préparation: Bedrane remplace Abdellaoui

Tue, 09/04/2018 - 17:30

D’aucuns attendent avec impatience la première sortie officielle du nouveau coach des Verts.

La sélection nationale de football a entamé hier son premier stage sous la conduite du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi, en vue du match en déplacement face à la Gambie, le 8 septembre à Banjul (17h30, heure algérienne), comptant pour la 2e journée du groupe D des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019. C’est d’ailleurs lors de cette première séance de travail programmée à 17h que le nouveau coach a eu le premier contact avec son groupe. En vue de cette première sortie officielle de l’équipe nationale en 2018, Belmadi a convoqué 25 joueurs, parmi lesquels on notera le retour notamment du gardien de but Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli, ou encore Rafik Halliche. Les deux nouveaux joueurs du FC Metz, le milieu offensif Farid Boulaya et le gardien de but Alexandre Oukidja, ont découvert pour la première fois l’ambiance de Sidi Moussa. “Je connais Boulaya et j’ai fait la connaissance de Bensebaïni dans l’avion, je suis très content de faire partie de l’équipe nationale d’Algérie”, a fait savoir le portier de Metz à son arrivée.
“C’est avec un grand plaisir que je retrouve la sélection. Mes débuts en EN c’est à l’occasion d’un match face à la Gambie, et là je reviens face au même adversaire. À l’époque, c’était notre match de déclic, j’espère que ça sera le cas pour cette fois-ci et on marquera un nouveau départ. C’est difficile de pratiquer un style de jeu en Afrique, mais la chaleur et l’humidité ne vont pas nous dissuader de réaliser un bon résultat”, a déclaré le revenant Sofiane Feghouli à son arrivée hier à l’aéroport d’Alger pour rejoindre le centre de Sidi Moussa, et d’ajouter : “Je suis prêt à tout donner. C’est vrai que les derniers résultats de l’équipe nationale n’étaient pas à la hauteur, mais j’ai envie de gagner la CAN et je suis convaincu que nous sommes capables de le faire, même si la mission s’annonce difficile.”
Par ailleurs, après le forfait du défenseur du FC Sion, Ayoub Abdellaoui, suite à une blessure à la cuisse qu’il a contractée le week-end dernier lors du match face aux Young Boys en championnat suisse, le staff technique national, à sa tête Djamel Belmadi, a fait appel au défenseur de l’Entente de Sétif, Abdelkader Bedrane pour le remplacer. Ce dernier devient ainsi l’unique joueur local des sélectionnés pour ce stage des Verts. Outre Abdellaoui, l’attaquant Soudani souffre également d’une blessure au genou. “Je suis venu, mais je ne sais pas encore si je peux jouer face à la Gambie ou pas. Je vais voir avec le médecin de l’EN concernant la nature de ma blessure au genou”, a indiqué Soudani. Le groupe des Verts poursuivra son stage jusqu’au départ pour Banjul prévu jeudi à bord d’un vol spécial.

Ahmed Ifticen

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Le réalisateur Anouar Hadj Smaine à “liberté”: “Le cinéma algérien accuse beaucoup de retard”

Tue, 09/04/2018 - 17:27

Présent au dernier Festival du cinéma arabe d’Oran, le réalisateur, acteur et producteur de cinéma algérien Anouar Hadj Smaïne était reparti sans la moindre distinction. Depuis, son film Battle Fields, enchaîne les succès et récolte les trophées les uns après les autres. Établi à Los Angeles, bastion universel du 7e art, ce natif d’Alger n’a guère perdu ses repères en côtoyant les stars de Hollywood et envisage de produire un long métrage en Algérie dès l’année prochaine. Dans cet entretien, il narre avec modestie son parcours de cinéaste alliant écriture de scénarios, réalisation et interprétation. Il est déjà auréolé de plus d’une quinzaine de trophées. L’acharnement et l’enthousiasme qu’il démontre le prédestinent à une carrière des plus prometteuses.

Liberté : Indépendamment de votre biographie plus ou moins officielle, peut-on connaître en quelques lignes, les haltes les plus importantes de votre cheminement vers Hollywood, depuis votre apparition en 1987 en tant que jeune acteur aux côté de votre père dans Cri de pierres de Abderrahmane Bouguermouh ?
Anouar. H. Smaïne : En arrivant aux États-Unis, je ne voulais absolument pas perdre de temps, je savais que mon aventure n’allait pas être une partie de plaisir car je venais de loin, d’une autre culture, et d’un monde qui était très différent de celui où je me retrouvais. Je me mis à préparer certains examens qui me permettraient d’entamer les études que je voulais faire. Après environ un an, j’intégrais la grande université Eastern Michigan University pour faire des études qui me tenaient à cœur. Je me lançais donc dans l’informatique et le business.
Il fallait aussi travailler de très longues heures pour pouvoir subvenir à mes besoins. Au bout de quatre années d’efforts sans relâche, je décrochais un double diplôme de “Business Administration” et de “Programmation en Informatique” avec les honneurs des présidents du département d’informatique et de business de l’université. Je suis parti par la suite dans le Colorado, à Denver plus précisément, où j’ai été embauché par une compagnie d’informatique comme “Programmer”.
L’économie du pays à ce moment-là n’allait pas très bien et j’ai dû quitter mon emploi car la compagnie mettait la clef sous la porte. Je repris mes études à Eastern Michigan University, cette fois-ci pour avoir deux maîtrises ; une en sciences politiques et une autre dans les arts modernes et les langues du monde, mais il m’arrivait très souvent de penser partir vers la côte Ouest où se trouvait Hollywood et ses studios. Je me disais que si je me retrouvais en Amérique, ce n’était pour faire de l’informatique ou du business, mais plutôt du cinéma, chose avec laquelle j’avais grandi, allant avec mon cher père sur différents plateaux de films. Petit à petit, l’envie de partir était devenue trop grande, et donc dès que j’ai décroché mes deux diplômes de maîtrise (avec honneur cette fois-ci également), je vidais mon appartement et donnais pratiquement tout ce qu’il y avait dedans. J’ai sauté dans ma voiture et j’ai pris la route de Hollywood, Californie. En traversant le continent américain, je pris connaissance de la beauté, de la grandeur et de la générosité du peuple américain. Un sentiment de joie, de paix et surtout de liberté m’emplissait. Même si je n’arrivais pas à me l’expliquer au tout début, je compris vite que j’avais rendez-vous avec un destin que j’avais choisi pour moi-même et que très bientôt, je devais faire mes preuves et mon baptême du feu dans la grande machine hollywoodienne.

Votre parcours dans le monde du cinéma où vous alliez réalisation, production et écriture de scénarios est, a priori, jalonné de succès ignorés par le public de votre pays d’origine et à ce propos, cette origine-là, a-t-elle été, à un moment ou un autre de votre carrière, une source d’embûches à même de compromettre vos projets ?
Hollywood attire toutes sortes de personnes à travers le monde, et de ce fait, tous les pays, toutes les nationalités, toutes les religions et les races y sont représentées. Pour le reste, tout dépend des capacités, du sens de la communication et de la collaboration avec l’autre, de l’ouverture de son esprit et de ses idées, aussi folles qu’elles puissent être. Il n’y a aucune formule de réusite dans cette industrie, il faut être bien formé, il faut être sûr de soi-même, il faut avoir beaucoup d’imagination, de patience, et surtout travailler sans relâche et ne pas avoir peur de l’échec. Ceux qui gagnent dans la vie ne sont pas ceux qui ne connaissent jamais l’échec, c’est ceux qui tombent mais qui se relèvent et recommencent.

Dans le même ordre d’idées, l’intégration pour un étranger non européen dans la sphère hollywoodienne est-elle aussi difficile qu’on le pense. Sinon, suffirait-il seulement d’une force de conviction et d’atouts éminemment professionnels pour convaincre différents partenaires de la pertinence d’une production donnée ?
Je pense que les choses ont beaucoup évolué à Hollywood que ce soit dans les grands studios (Universal, Warner Bros, Sony, etc.) ou même à l’Académie of Motion Picture Arts and Sciences depuis qu’il y a eu les fameux scandales d’Exécutifs se moquant de personnes de couleurs aussi bien que des femmes et de certaines minorités. Il y a actuellement un effort sincère d’intégrer et de faire participer toutes sortes de talents en se basant sur le mérite et non pas sur la couleur de la peau et autres critères raciaux. L’un des gros problèmes qui se pose pour les acteurs et actrices qui sont non-blancs et non-européens est le grand manque de scénarios qui racontent des histoires autour de la vie des minorités et de ce fait, ne permet pas de mettre en valeur les capacités énormes de ces mêmes acteurs et actrices qui sont très représentatifs de leurs communautés. On avance doucement vers une industrie plus juste et plus équilibrée, mais il reste quand même beaucoup à faire pour apporter un sens d’équilibre pour tous à Hollywood.

Quelle a été la plus grande satisfaction de votre parcours ?   
La plus grande satisfaction de mon parcours ne réside nullement dans les multiples prix et trophées que j’ai pu recevoir à travers les années (j’en ai une bonne quinzaine dont les plus importants sont ceux du “meilleur réalisateur, à Beverly Hills, Californie, à Las Vegas, à Bradenton en Floride”,  “meilleur producteur, à Beverly Hills et a Bradenton, Floride”, “excellence à l’écriture et meilleur scénario à New York” et “meilleur acteur à Beverly Hills, à Las Vegas, à Bradenton en Floride” et dans bien d’autres catégories). Ma plus grande satisfaction a été de travailler sur le même plateau que le grand producteur Jerry Bruckheimer (Top Gun, Les Pirates des Caraïbes,  Pearl Harbor, Black Hawk Down) sur le film  12 Strong, d’avoir collaborer avec le directeur photo de Clint Eastwood, Monsieur Jack Green plusieurs fois nominés aux Oscars (Impitoyable, l’Inspecteur Harry, Rocky IV), sur le film qualifié aux Oscars Reign et d’avoir prêté ma voix à l’acteur Peter Fonda dans son tout dernier film La Balade de Lefty Brown pour la version française, qui est vu à travers le monde aujourd’hui.
Enfin, ma satisfaction est aussi d’avoir eu le plaisir de collaborer avec l’acteur et producteur Sean Stone qui, tout comme son admirable père qui est une référence en réalisation, est un artiste de talent et d’une conscience des défis que connaissent différents peuples du monde.

Battle Fields constitue-t-il pour le moment actuel, une consécration majeure de votre carrière, voire un aboutissement et un tournant décisif dans le lancement de celle-ci ?
Battle Fields ou Champs de batailles est effectivement un travail très important que j’ai eu le défis et l’honneur de  penser, développer, mettre en scène et créer.  En écrivant le scénario de ce film il y a quelques années de cela, mon but ultime était de mettre au grand écran deux personnages que tout était censé séparer : leur foie, leurs origines et leurs identités nationales, et enfin, une guerre qui a détruit leurs vies et celles des leurs. Mais à travers une rencontre au hasard et une conversation, les deux découvrent que leurs peines, leurs souffrances, leurs espoirs et leurs joies sont tout à fait les mêmes Pour me rapprocher de la réalité le plus possible, j’allais rencontrer des vétérans et des réfugiés vivant à Los Angeles et au-delà, pour entendre leur histoire et essayer de comprendre leurs situations, leurs peines, leurs vies. Si notre film a pu avoir un quelconque succès, c’est bien grâce à eux et c’est bien à eux et à leur humanisme que je le dédie. Le film en lui-même est un hommage et un hymne à l’humanisme, à l’amour et au vivre-ensemble. Je voulais le faire pour exprimer mon attachement à ces valeurs que j’ai apprises  de mes parents: des Algériens, des gens bons et de grands humanistes.

La thématique du film Battle fields prête d’emblée à équivoque au sein de la société américaine. Aussi, a-t-il été facile pour vous de convaincre vos partenaires de la production notamment de la pertinence du scénario ?
Très sincèrement, je n’ai vraiment pas eu à convaincre qui que ce soit pour rejoindre cette production et faire le film. J’ai montré le scenario à quelques amis et collaborateurs de confiance: Jonathan Angelier (mon producteur de longue date), Sean Stone (collaborateur et très bon ami), Jake Clark (vétéran de la guerre froide, ancien garde du corps du Président Reagan et très bon ami), Mohamed Tamimi (acteur et ami irakien de Baghdad).  Tous ont beaucoup aimé le scenario et se sont mis à mon entière disposition pour faire avancer le projet et faire le film vu l’état actuel du monde.

Nous avons fait une campagne de récolte de fonds (crowd-funding) en divulguant le synopsis et les raisons mêmes de faire ce film et les gens – des Américains pour une très grande partie – ont financé le film. La beauté de l’Amérique selon ma propre opinion c’est que les gens, pour une grande partie, restent très ouverts d’esprit. Ils soutiennent les idées qui servent l’intérêt commun car cela fait avancer une société vers le vivre-ensemble, et c’est bien cela ce que nous voulions faire avec le film.

Revenons aux origines et au climat familial qui a certainement influé votre choix de carrière sachant que votre père n’est autre qu’une figure du théâtre algérien, Hadj Smaïl Mohamed Seghir, en l’occurrence. Une influence qui a dû certainement impacter votre orientation vers le cinéma ?
Je dois absolument tout à ma mère et mon père. Concernant le cinéma et l’art très spécialement, mon père Hadj Smïn a effectivement été la plus grande influence sur ma vie, il l’est toujours et il le restera. Je me souviendrai toujours des reproches que je lui faisais quand il m’emmener avec lui à l’école nationale d’Art dramatique où il enseignait (une école dont il avait été un des membres fondateurs).
Je lui demandais pourquoi c’était toujours les autres qui montaient au tableau et lisaient des textes ou des dialogues et pas lui. Il souriait en m’expliquant que c’était eux qui apprenaient et non pas lui.
Je me rends compte aujourd’hui qu’en le regardant, il y a des années de cela, jouer différents rôles dans les plus grandes productions algériennes comme Les Enfants de Novembre de Moussa Haddad, Patrouille à l’Est de Amar Laskri, Chroniques des années de braise de Lakhdar Hamina, Mariage de dupes de Hadj Rahim, L’homme qui regardait les fenêtres de Merzak Allouache, avait tracé ma tournée et scellé mon sort à l’enfance.

Quelle appréciation faites-vous du cinéma algérien en ce moment et quelle politique préconisez-vous pour son essor ?
Comme beaucoup de gens du métier, je pense que le cinéma algérien a accusé beaucoup de retard en raison d’éléments différents, liés à l’histoire récente de notre beau pays, mais il n’est pas trop tard pour se rattraper et bien faire. Une industrie cinématographique ne peut se faire sans formation dans tous les domaines de cette même industrie. Nous avons un grand besoin de toutes sortes de techniciens, de scénaristes, de réalisateurs, de directeurs photo, d’ingénieurs du son et autres professions qui ensemble, font qu’une production réussisse à tous les niveaux (l’écriture, le jeu, la réalisation, l’image, les costumes, le maquillage, etc). Pour que cela se fasse, il faudrait certainement penser créer une grande école de cinéma qui se spécialiserait dans tout ce qui se rapporte à la création cinématographique. Il faut également penser sérieusement à réhabiliter toutes les salles de cinéma du pays, car un film doit non seulement passer par des festivals, mais aussi être rentable tout en divertissant différentes audiences. Il serait également judicieux de créer un grand studio pour que différentes productions algériennes et autres, puissent créer localement.

Parlez-nous un peu de vos projets et de votre souhait en termes de réalisation cinématographique ?
Je continue tout d’abord à accompagner mon dernier film Battle fields dans certains festivals qui demandent ma présence en tant que réalisateur. Mais, j’ai pour projet de produire un film a Los Angeles vers mars 2019 pour mon ami et collaborateur Jonathan Angelier, puis essayer de faire un long métrage en Algérie vers septembre/octobre 2019. Comme je suis également acteur, j’ai trois films à faire entre octobre 2018 et février 2019. Je salue tous vos lecteurs et souhaite à l’Algérie et à son cinéma tout le succès pour les années à venir

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Huitième jour de combats dans la banlieue de tripoli (Libye): Les milices armées imposent leur loi

Tue, 09/04/2018 - 17:25

Nul ne semble en mesure de mettre fin aux combats opposant les milices armées aux portes de la capitale libyenne, qui ont été mis à profit pour s’évader par 400 détenus de la prison de Aïn-Zara.

De violents combats opposaient encore, hier, pour le huitième jour consécutif, des groupes armés rivaux au sud de Tripoli. Le dernier bilan du ministère libyen de la Santé fait état de 47 morts et 129 blessés, dont la plupart des civils.   depuis le début des affrontements. Des explosions ont été entendues dans la matinée d’hier depuis le centre de Tripoli. Selon un porte-parole des services de secours, Oussama Ali, des familles, coincées au milieu des combats, n’ont pas pu être évacuées. Il a déclaré que “les groupes armés ferment les routes menant à leurs positions, du coup, ils bloquent l’accès à l’aide et aux secours”. Des témoins ont fait également état de combats violents notamment dans le périmètre du quartier de Wadi al-Rabii, au sud-est de la capitale. Dans le centre de Tripoli, l’agence AFP a pourtant constaté une activité quasi normale et la circulation était plus fluide que d’habitude. C’est à croire que les Libyens se sont accommodés de cette insécurité. Par ailleurs, des roquettes se sont abattues, dimanche, sur un camp de déplacés à Tripoli, faisant au moins deux morts et cinq blessés, selon les services de secours et des témoins. Ce camp abrite des centaines de déplacés de la ville libyenne de Taouarga, contraints à un exil massif après leur soutien en 2011 à Mouammar Kadhafi. “La plupart des familles ont quitté le camp par crainte de nouvelles roquettes”, a indiqué à l’AFP Khaled Omrane, un des habitants du camp.

Selon les services de secours, au moins 23 roquettes sont tombées sur la capitale, vendredi et samedi, faisant de nouvelles victimes. Le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, a décrété, dimanche, l’état d’urgence dans la capitale libyenne et ses environs. Cette mesure, qui n’a pas été suivie d’effets concrets, vise selon le GNA à protéger les civils et les installations publiques et stratégiques. Profitant des combats entre milices armées, 400 détenus environ se sont évadés, dimanche, après une émeute dans leur prison située à Aïn Zara dans la banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli. La police judiciaire libyenne a indiqué dans un communiqué que “les détenus ont pu forcer les portes et sortir, après une agitation et une émeute dues à des combats entre milices rivales à proximité de la prison”. La même source ne précise toutefois pas si les prisonniers évadés étaient tous des détenus de droit commun ou non. “Les gardes ont laissé faire pour épargner la vie des prisonniers”, indique-t-on de même source. La plupart des détenus de la prison de Aïn Zara sont soit de droit commun, soit d’anciens partisans du régime de Mouammar Kadhafi qui ont été condamnés notamment pour meurtre au moment de la rébellion de 2011.

Merzak T./Agences

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Mali: Manifestation de soutien au président Keïta à Bamako

Tue, 09/04/2018 - 17:22

Des milliers de partisans du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dit “IBK”, ont manifesté, dimanche à Bamako, pour le soutenir, à deux jours de sa prestation pour un second mandat de 5 ans et au lendemain d’une marche de l’opposition, qui ne reconnaît pas sa victoire.
Selon des organisateurs, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, dimanche, pour soutenir M. Keïta, tandis qu’une source policière évoquait la présence de milliers de personnes sans donner plus de détails. “Vive le président IBK”, “Nous voulons la paix”, “Le Mali est indivisible”, scandaient les manifestants. “La Cour constitutionnelle a prononcé son verdict, tout le monde doit le respecter. C’est aussi ça la démocratie”, a déclaré à la presse Idrissa Coulibaly, membre du Conseil national de la Jeunesse du Mali, (CNJ), l’une des organisations ayant appelé à manifester, en marge d’un rassemblement qui s’est déroulé sans incident. “Certains disent que nous avons, aujourd’hui, moins de monde qu’à la manifestation de l’opposition d’hier. D’abord, aujourd’hui, il n’y a aucun parti politique avec nous. C’est une marche organisée par nous. Et même s’il n’avait que deux personnes, c’est important pour la démocratie”, a-t-il ajouté. La Cour constitutionnelle a proclamé le 20 août Ibrahim Boubacar Keïta vainqueur de la présidentielle avec 67,16% des suffrages au second tour du 12 août, pour 32,84% à l’ancien ministre des Finances, Soumaïla Cissé. Les partisans de Soumaïla Cissé, qui n’a pas reconnu sa défaite, organisent des marches de protestation tous les week-ends depuis l’annonce des résultats définitifs.

R. I./Agences

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JS Kabylie – Mellal : “Nous avons déjà perdu six points, ça suffit !”

Tue, 09/04/2018 - 17:19

“Nous allons profiter de la trêve pour apporter quelques réglages avant le match contre le PAC”, estime le président du club.  

Le président de la JSK, Chérif Mellal, n’a pas caché sa déception, après que son équipe a raté la victoire à Batna contre l’ASAM. “Nous avons pratiqué un beau football. Nous avons dominé notre adversaire mais sans pouvoir faire la différence. On pouvait facilement revenir avec les trois points, mais nous nous sommes malheureusement contentés d’un nul”, confie-t-il à Liberté.
Il ajoute : “C’est notre troisième match nul et je crois que nous avons surtout perdu six points depuis le début de saison. Ça suffit. Aujourd’hui, on aurait pu être les premiers au classement.  Certes, ce n’est pas grave, mais parfois on regrette le fait de rater des matchs aussi facilement.” Évoquant la prestation des joueurs, Mellal estime qu’ils sont en train de donner le meilleur d’eux-mêmes. “Cependant je crois qu’ils sont capables de faire beaucoup mieux. Et c’est pour cette raison que j’étais furieux après le match de l’ASAM. Je n’ai pas accepté le fait de rater deux points alors qu’on pouvait facilement gagner”,  martèle-t-il. Interrogé sur la défense qui tient bien le coup ainsi que sur l’attaquant Fiston qui séduit tout le monde, Mellal dira : “Au début, personne n’avait cru qu’avec ce groupe, la JSK aurait son mot à dire. On a été critiqués et pris pour cible, mais aujourd’hui nous avons prouvé que nous avions raison de lancer des jeunes. Nous n’allons  pas nous arrêter là.

D’ici quelques journées, on sera encore meilleurs et on dominera nos adversaires. Nous avons une défense stable avec Saâdou et l’excellent Tizi Bouali qui confirme de match en match. Pour ce qui est de Fiston, j’avais raison dès le premier jour. Je savais qu’il était bon. Avec lui, les supporters seront gâtés.” Pour le prochain match contre le PAC, Mellal déclare : “Nous allons profiter de la trêve pour apporter quelques réglages. L’entraîneur connaît bien son travail, il sait comment s’y prendre pour gérer cette période. Je ne vous le cache pas, je vais exiger la victoire devant le PAC, car il n’est plus question de perdre d’autres points, notamment à domicile. On compte aussi énormément sur le soutien des supporters, que je remercie d’ailleurs pour leurs encouragements lors des matchs précédents.”

Wahab M.

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Le réalisateur algérien établi à Los Angeles Anouar Hadj Smaine: Un exemple d’abnégation et de dévouement au 7e art

Tue, 09/04/2018 - 17:17

Réalisateur, producteur et scénariste, Anouar Hadj Smaïne travaille avec les plus grands noms hollywoodiens. Pourtant,  son dernier “clap” présenté au Festival international du film arabe d’Oran, Battle fields était reparti sans la moindre distinction dans une joute tenue sous le slogan “Vivre-ensemble”, thématique qu’il avait pourtant insufflée à son film.

Fils du dramaturge, acteur et ancien directeur du Théâtre régional de Constantine, Hadj Smaïne Mohamed Seghir qu’il accompagna, très jeune sur les planches du 4e art et plateaux de cinéma, Anouar Hadj Smaïne entreprit d’abord un cursus universitaire tout bien considéré. Parti, à l’âge de 18 ans, peaufiner ses connaissances dans le bastion mondial de la science et des technologies, il réussit brillamment ses thèses et prit en même temps la mesure réelle du travail, clé de toutes les réussites. Et à quelque chose malheur est bon, quand son employeur mit les clés sous le paillasson, son rêve américain devint hollywoodien. Rattrapé par les stigmates de son extraction, il étudia alors les arts modernes et les langues, parallèlement aux sciences politiques. L’envie grandissante de revivre autrement des expériences inachevées de sa tendre jeunesse l’emporta, lui qui a accompagné son père dès 1987 en tant que jeune acteur pour une première apparition dans Cri de pierres de Abderrahmane Bouguermouh. Il s’en alla alors à la découverte de la Californie et s’installa carrément à Hollywood où il intègre la prestigieuse New York Film Academy dans les Studios d’Universal où il poursuivit une formation de réalisateur, producteur et scénariste. Embrassant sa carrière dans le cinéma par quelques courts métrages sans grand succès, Anouar Hadj Smaïne écrit, réalise et produit Axis of Evil qui sera sélectionné par différents festivals de films américains, canadiens et sud-africains, remportant le prix “Honorable Mention” au Los Angeles Movie Awards Film. Enchaînant avec d’autres projets en tant que producteur, coproducteur, et consultant scénariste, il mit à profit le compagnonnage des figures de renom de Hollywood et finit par écrire, réaliser et produire Sharia, un moyen métrage qui fera plusieurs festivals américains et internationaux et lui vaudra le prix du meilleur producteur et meilleur réalisateur au festival de Movie ville International Film en Floride, et au festival International de Cinerockom à Beverly Hills.

Les deux acteurs principaux du film Sharia remporteront aussi les prix du meilleur acteur et meilleure actrice. Comme acteur, Anouar Hadj Smaïne participera à plusieurs productions hollywoodiennes dont 12 Strong du producteur Jerry Bruckheimer (Top Gun, Pirates of the Caribbean, Conair),  Westworld avec Ed Harris et Anthony Hopkins, The Looming Tower avec Jeff Daniels, et La Balade de Lefty Brown avec Bill Pullman et Peter Fonda. Et comme nul n’est prophète en son pays, son dernier “clap” présenté au Festival international du film arabe d’Oran, Battle fields ou Champs de batailles était reparti sans la moindre distinction dans une joute tenue sous le slogan “Vivre ensemble”, thématique insufflée pourtant à son film par Anouar Hadj Smaïn. Battle fields qui raconte l’histoire d’une rencontre entre un réfugié irakien vivant à Los Angeles et un vétéran américain de la guerre d’Irak et interprétés par le réalisateur lui-même dans le rôle du réfugié et Sean Stone qui n’est autre que le fils du célébrissime réalisateur américain Oliver Stone dans le rôle du vétéran. Dans sa version du scénario, Anouar Hadj Smaïne raconte : “L’histoire d’une rencontre entre deux univers, deux mondes, deux vies, deux hommes que tout est censé séparer; une guerre entre leurs deux pays, deux cultures différentes et deux croyances très distinctes. Un bref échange rapproche puis sépare les deux hommes laissant s’installer une tension qui risque de mener au pire”. L’histoire de Battle fields tente, selon son auteur “d’élever l’esprit vers de nouveaux horizons et encourage à voir l’autre, au-delà des critères de race, de culture, des croyances religieuses et des convictions politiques, pour enfin laisser place à la chose la plus importante de toutes: l’humain. Le film met en exergue les effets psychologiques dévastateurs de la guerre sur l’être humain, peu importe ses origines, sa culture, et ses croyances. À travers une rencontre entre un réfugié Irakien et un vétéran américain de la guerre d’Irak (les deux personnages principaux du film), un contraste est dressé montrant les défis personnels de l’un et de l’autre ainsi que les séquelles tragiques et permanentes que laisse la guerre sur l’individu.

L’importance de montrer et de présenter ce film réside dans le fait que le monde soit entré dans une phase très sensible de son histoire contemporaine où les conflits et les tensions prennent le dessus sur la raison, le dialogue, et le respect des différences qui existent dans le monde. L’ultime objectif de cette production cinématographique est de sensibiliser différentes audiences aux graves dégâts que la guerre peut causer et engendrer comme souffrances et misères inimaginables et que notre humanité est la première victime des conflits que nous créons nous-mêmes”. Battle fields qui a reçu plusieurs nominations dont celles du meilleur acteur, meilleur second rôle, meilleure Image, meilleure musique originale, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur court métrage et meilleur réalisateur, remportera le premier prix de l’excellence a l’écriture et du meilleur scénario à “International Filmmaker Festival of New York” le 29 mai 2018. Au mois d’août dernier, il s’adjugera d’abords le prix du meilleur réalisateur au Lanfa Film Awards à Los Angeles et ensuite, les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Anouar H. Smaïne, meilleur acteur également Anouar H. Smaïne et meilleur acteur de soutien pour Sean Stone au Festival Low To No Budget Film à Las Vegas.En Russie depuis le début de cette semaine pour la présentation de son film au Kazan International Muslim Film Festival, Anouar Hadj Smaïn vient juste de se distinguer une nouvelle fois en remportant ce samedi le prix du meilleur scénario au festival de Saïdia au Maroc.

K. Ghimouze

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Elle promet 60 milliards de dollars au développement du continent: L’offensive de charme chinoise en direction de l’Afrique

Tue, 09/04/2018 - 17:13

L’Afrique, dont les ressources sont convoitées pour toutes les puissances industrielles et autres regroupements régionaux à l’image de l’UE, est plus que jamais dans le centre d’intérêt de la Chine à l’occasion du 3e Forum sur la coopération sino-africaine.

La Chine va consacrer 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains, a promis, hier, son président, Xi Jinping, lors de l’ouverture d’un vaste sommet Chine-Afrique à Pékin. “Ce soutien chinois comprendra notamment 15 milliards de dollars d’aide gratuite et de prêts sans intérêts”, a souligné le chef de l’État chinois. Parmi les 60 milliards de dollars de financements supplémentaires promis, figurent par ailleurs des lignes de crédit de 20 milliards de dollars. Deux fonds, consacrés à la finance du développement et au financement des importations de biens africains, seront également établis, d’un montant cumulé de 15 milliards de dollars. Enfin, les entreprises chinoises seront encouragées à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années. Lors du précédent sommet Chine-Afrique, à Johannesburg en 2015, Xi Jinping avait déjà annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars d’aide et de prêts à destination des pays africains. Pékin confirme donc son offensive de charme en direction de l’Afrique, qui fait l’objet d’autres convoitises.
L’Union européenne, la Russie et la Turquie organisent tous des forums économiques annuels aves les pays africains et font eux aussi des dons et des offres avec l’espoir d’obtenir en retour des marchés.
C’est la course à qui fait la meilleure offre pour convaincre les dirigeants africains. Sur ce plan, la Chine a de ce fait investi annuellement plusieurs milliards de dollars en Afrique depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels. Mais ces investissements, largement salués par les pays africains désirant doper leur développement économique, ont également dangereusement grossi leur endettement et leur dépendance vis-à-vis de Pékin, dénoncent des critiques croissantes venues d’Occident. Le Fonds monétaire international (FMI) a également fait part de son inquiétude, s’alarmant par exemple du cas de Djibouti : la dette publique extérieure de ce pays de la Corne de l’Afrique a bondi de 50 à 85% du PIB en deux ans en raison des créances dues à l’Exim Bank, une institution étatique chinoise. Selon le cabinet américain China Africa Research Initiative (Cari), basé à Washington, la Chine a prêté à l’Afrique un total de 125 milliards de dollars entre 2000 et 2016. Il n’en demeure pas moins que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rejeté, hier, à Pékin l’étiquette de “néo-colonialisme” à propos de l’aide chinoise à l’Afrique. Il a au contraire défendu la présence chinoise sur le continent. “Le sommet qui réunit plus d’une cinquantaine de dirigeants africains autour du président chinois, rejette le point de vue selon lequel un néo-colonialisme s’installe en Afrique, comme nos détracteurs aimeraient nous le faire croire”, a déclaré Cyril Ramaphosa.

Merzak Tigrine

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Epidémie du Choléra: la situation est « maitrisée » et le dispositif de prévention « maintenu »

Tue, 09/04/2018 - 16:53

ALGER – La situation relative à l’épidémie du Choléra est « maitrisée » a assuré mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, soutenant que le dispositif de prévention sera « maintenu jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire ».

« La situation, comme les experts l’ont présentée est maitrisée et le dispositif de prévention sera maintenu jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire qu’a connue notre pays et jusqu’à ne plus avoir aucun cas suspect », a expliqué le ministre lors d’une conférence de presse « .

Le ministre a souligné que selon les experts, « la période d’incubation de cette bactérie peux être relativement longue ».

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