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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 6 hours ago

Energie solaire : lancé à partir de 2016, l’ambitieux programme de production de 4.000 MGW/an traine les pieds

Wed, 10/31/2018 - 11:39

Afin d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Accord de Paris relatif à la lutte contre le changement climatique et en même temps diversifier ses ressources énergétiques, l’Algérie s’est, depuis quelques années, investie dans le développement à grande échelle de systèmes d’exploitation des rayonnements solaires comme source d’énergie.

Quand on lui fait remarquer, qu’en 2016, le président Bouteflika avait déclaré « priorité nationale » la promotion des énergies renouvelables et que depuis il n’a pas été fait de progrès notables, M. Nourredine Yassa se contente de répondre qu’en déhors de l’installation d’une plateforme solaire de 350 MGW, « nous sommes actuellement en phase de déploiement à grande échelle » de ce type d’énergie.

S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne,  le directeur du Centre des énergies renouvelables fait part d’un appel d’offre pour réaliser 150 MGW pour produire de l’énergie solaire ainsi que du lancement, par le ministère de l’Intérieur d’un  programme de large utilisation de lampes de faible consommation dans les écoles et les administrations, ajoutant « qu’il y a lieu, maintenant, d’augmenter la cadence ».

A propos d’un projet visant initialement à produire 4.000 MGW, dont seulement l’équivalent de 150 MGW a été livré, il explique cette différence par la faiblesse de la production locale de panneaux solaires, assurant qu’il « y aura certainement des appels d’offre dans le futur pour augmenter la cadence ».

Des chantiers de ce type d’énergie confiés à l’entreprise Sonatrach, M. Yassa fait état d’un programme destiné à produire 1.300 MGW, opérationnel à partir de 2030, précisant que celui-ci va   permettre d’économiser et de réorienter vers l’exportation un volume de 3 milliards de M3 de gaz.

En matière de production de panneaux solaires, le directeur du Centre des énergies renouvelables signale, par ailleurs, que les entreprises qui s’en sont spécialisées, en sont encore aux opérations d’assemblage de kits solaires, considérant qu’il s’agit désormais de développer l’esprit d’innovation pour arriver à une phase d’intégration.

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Rallye d’Algérie « Challenge Sahari International » : 160 pilotes engagés

Wed, 10/31/2018 - 11:36

Cent-soixante pilotes (100 algériens et 60 étrangers) ont confirmé leur participation à la 4e édition du Rallye international d’Algérie « Challenge Sahari » dont le coup d’envoi sera donné jeudi, à partir du Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania (Alger).

« Outre les 100 pilotes algériens qui seront engagés dans cette édition 2018, il y aura 60 pilotes étrangers, représentant la Turquie, la Grande Bretagne, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France et la Belgique » a affirmé, Amine Zouaoui, membre du bureau fédéral.

Ces pilotes concourront à bord de « 34 véhicules (4×4), trois camions, quatre quads, quatre SSV, quatre Buggy et 52 moto-cross » précise les mêmes sources, ayant ajouté que « 14 autres véhicules » de type 4×4 « seront consacrés à l’exploration et au tourisme ».

La caravane quittera Souidania pour se rendre dans la commune de Brizina dans la wilaya d’El Bayadh, située à environ 600 km d’Alger. C’est là que  sera donné le coup de starter de ce Rallye, avec le déroulement de la première étape, reliant Brizina à Timimoune, sur une distance de 580 km à travers le désert algérien.

Un total de dix étapes est inscrit au programme de cette 4e édition, prévue en dix jours sur une distance globale de 1200 km.

« Quatre de ces dix étapes seront considérées comme des relais, faisant que  techniquement parlant, elles ne seront pas comptabilisées dans le décompte final » a-t-on encore précisé de mêmes sources.

Ces quatre étapes non comptabilisées sont : Alger – Brizina, Brizina – Timimoune (Deux boucles), Adrar – El Menia, puis Ghardaia, avant de revenir sur Alger.

Le système de localisation à distance (GPS) de marque Stella sera utilisé pour la première fois, lors de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie, avec l’ambition de garantir une meilleure sécurité aux participants.

Dans la même perspective et ayant constaté lors des trois précédentes éditions que malgré les gros efforts fournis, les ambulances avaient toujours du mal à intervenir en plein cœur du désert, les organisateurs ont décidé de faire appel à un médecin capable de conduire une moto, et qui restera à plein temps avec la caravane. Des aptitudes et une proximité qui lui permettront d’intervenir rapidement en cas de besoin.

« En tant que responsables de l’organisation de ce Rallye, on se doit de réponde aux normes internationales en vigueurs » a insisté le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques par intérim, Amir Benamar,  indiquant au passage que l’instance tiendra incessamment une assemblée générale extraordinaire pour élire un successeur au défunt président, Chihab Baloul, disparu le 14 septembre dernier, suite à une crise cardiaque.

Cette 4e édition du Rallye international d’Algérie lui est d’ailleurs dédiée.

Les 60 pilotes étrangers engagés dans ce Rallye devraient recevoir incessamment le reste de leur matériel.

La vérification technique du matériel se fera mercredi, au Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania.

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Alger : Plus de 250 garderies et jardins d’enfants non agréés

Wed, 10/31/2018 - 11:34

258  garderies et jardins d’enfants « non agréés » au niveau de la capitale  avaient été mis en demeure à l’effet de procéder à la régularisation de leur situation, a indiqué mardi la directrice de l’action sociale et de la solidarité à la wilaya d’Alger.

Dans son intervention lors d’une journée d’études organisée par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) sur « La situation des garderies et jardins d’enfants publics et privés », Saliha Maiouche a indiqué que 258 garderies et jardins d’enfants non agréés recensés à Alger avait été mis en demeure à l’effet de régulariser leur situation, sous peine de « fermeture ».

Dans ce contexte, la responsable a indiqué que « la wilaya d’Alger compte actuellement 429 garderies et jardins d’enfants prenant en charge environ 31.000 enfants de moins de 5 ans ».

S’agissant de la situation de ces établissements, la vice-présidente de l’APW, Djabali Farida a mis en avant l’impératif « d’organiser l’opération de répartition des garderies pour éviter leur forte présence au niveau des  grandes villes au dépens de certaines régions éloignées », soulignant, à ce  propos, l’obligation de renforcer le contrôle des garderies pour mettre un  terme « aux dépassements et à l’insouciance ».

Mme Djabali a mis l’accent sur « l’importance de mettre en place des critères d’évaluation des garderies, former des éducatrices qualifiées et généraliser les caméras de surveillance au sein de ces établissements ».

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Hassi-Messaoud-Expo 2018: conclusion de plusieurs partenariats

Wed, 10/31/2018 - 11:33

Plusieurs accords et engagements de partenariats entre entreprises nationales ont couronné la 7ème édition du salon international « Hassi-Messaoud Expo » des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.

Ces accords ont été conclus entre des entreprises nationales opérant dans divers domaines, à l’instar des hydrocarbures, des énergies renouvelables, de l’industrie électronique et de la préservation de l’Environnement, a affirmé le Directeur général de Petroleum Industry Communications (partie organisatrice du salon).

Des engagements ont été également pris entre entreprises participants à ce salon international pour poursuivre les contacts et les discussions en prévision de la conclusion dans un avenir « proche » d’accords de partenariat  permettant d’écouler leurs produits et d’assurer leurs prestations, a ajouté jaâfar Yacini.

Cette édition du salon « Hassi-Messaoud Expo » a été une « réussite totale », au regard du nombre d’entreprises participantes qui ont pu avoir des  contacts directs avec les grandes entreprises et pu faire la promotion de leurs produits et prestations destinées aux industries pétrolières et gazières, a-t-il ajouté.

Le Salon a enregistré un grand nombre de visiteurs parmi les professionnels des industries pétrolières et gazières, ayant avoisiné les  6.000 à la journée de lundi, a fait savoir M.Yacini.

Approchés par l’APS, des responsables de petites et moyennes entreprises présentes au Salon ont exprimé leur « satisfaction » des conditions d’organisation et de déroulement de cette manifestation économique qui ont  offert un espace de rencontre avec des cadres de grandes entreprises, nationales et étrangères, spécialisées dans les hydrocarbures.

Le directeur général de la société de maintenance de l’Est, relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a affirmé, dans ce cadre, que son entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces de rechange a saisi l’opportunité du Salon pour tisser des contacts avec des responsables de plusieurs entreprises participantes.

Des contacts susceptibles d’aboutir à des accords de partenariat et de coopération dans les prochains jours avec plusieurs entreprises nationales spécialisées dans l’industrie pétrolière et gazière, a précisé Guitouni Rezgui Farid-Eddine.

La 7ème édition du salon international « Hassi-Messaoud Expo » des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers (28-30 octobre) a rassemblé depuis dimanche prés de 200 exposants, venus présenter leurs produits et explorer des pistes d’affaires et de partenariat dans divers segments économiques.

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Levée du gel de plusieurs projets de routes en vue de désenclaver le Grand Sud

Wed, 10/31/2018 - 11:32

Le ministre des Travaux Publics et des Transports, Abdelghani Zaalane a fait état, mardi à Alger, de la levée du gel de plusieurs projets pour la réalisation de routes au Grand Sud, dans le cadre du désenclavement des régions isolées.

« Le gel de plusieurs projets pour la réalisation de routes au Grand Sud a été levé, à l’instar du projet de la route nationale RN 1, afin de désenclaver les régions de Tamanrasset, Ain Guezzam, Timyawin et Tin Zaouatine », a indiqué le ministre, dans une déclaration à la presse, en marge du lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation aux risques liés à la traversée des passages à niveau (lignes du chemins de fer).

« Les autres projets dont le gel a été levé concernent la réhabilitation de certaines routes à savoir: la route Reggane-Bordj Badji Mokhtar, les routes  nationales N  48 (W. El Oued) et N 16 reliant Drean à Guelma jusqu’aux frontières de Souk-Ahras, outre d’autres routes nationales (sans les mentionner) »,a-t-il ajouté.

En réponse à une question sur l’extension du métro d’Alger jusqu’à Chevalley et Ouled Fayet, le ministre a fait savoir que « les études relatives au projet ont été finalisées, en attendant l’amélioration de la situation financière du pays pour le dégel de ce projet ».

Dans ce sillage, M. Zaalane a annoncé que l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport international Houari Boumediene etait prévue « début  2019 », précisant que ce projet se trouve actuellement « à la phase des essais des systèmes techniques et informatiques dont les systèmes de contrôle des bagages, d’enregistrement des voyageurs et des ascenseurs et esclators, pour parer à tout imprévu lors de l’exploitation de cette structure ».

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Accident d’avion en Indonésie: de nouveaux restes humains retrouvés

Wed, 10/31/2018 - 11:29

Les secours Indonésiens ont retrouvé de nouveaux restes humains, mardi, sur le lieu ou s’est abimé un avion de Lion Air avec 189 personnes à bord, des médias faisant état d’un dysfonctionnement sur un instrument de bord.

Le Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne à bas coût entré en service il y a à peine quelques mois a disparu des radars lundi, 13 minutes après avoir décollé de Jakarta. Il s’est abîmé en mer de Java peu après avoir demandé au contrôle aérien l’autorisation de revenir dans la capitale
Indonésienne.

Des dizaines de plongeurs ont été dépêchés sur le site de la disparition du vol JT 610. Mais dès lundi soir, les services de secours n’avaient plus guère d’espoir de trouver des survivants.

Les équipes ont pour l’heure rempli 10 sacs mortuaires de morceaux de corps qui doivent être envoyés à Jakarta en vue de tests ADN aux fins d’identification, a déclaré à la chaîne Metro TV Muhammad Syaugi, chef de l’Agence Indonésienne de recherches et de secours.

D’après le chef adjoint de la police nationale, Ari Dono Sukmanto, la dépouille d’un bébé figure parmi les corps retrouvés.

Les secours ont également rempli 14 sacs de débris divers, dont des chaussures, des portefeuilles et des vêtements.

« Nous espérons voir le gros de la carcasse de l’avion, tout ce qui est à la surface ayant été collecté », a ajouté M. Syaugi.

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Constantine – L’investissement au cœur des préoccupations

Wed, 10/31/2018 - 10:58

A. Mallem

Rencontré, hier, au palais de la culture Malek Haddad de Constantine, à l’ouverture des Deuxièmes journées d’investissement dans la wilaya organisées par le bureau de Constantine de la Confédération algérienne du patronat (CAP), M. Sahraoui Bachir, directeur de l’industrie et des mines, a dressé un état des lieux chiffré de l’évolution de ce secteur. Pour le nombre de dossiers d’investissements déposés au niveau de la direction de l’industrie et des mines, ce responsable a indiqué que, de 2011 à ce jour, celui-ci s’est élevé à 3.340. « Et ce chiffre, souligne le DMI, nous permet d’envisager des opportunités d’emploi pouvant aller jusqu’ à 229.413 postes.

Et ce même nombre de dossiers déposés correspond à un montant des investissements de 13.585 milliards de centimes. Quant à la superficie demandée par ces potentiels investisseurs, elle est de 5.352 hectares ». Donnant aussi le bilan de traitement des dossiers effectué à ce jour, M. Sahraoui dira que sa direction a validé 688 dossiers d’investissement, parmi ce nombre de 3.340 déposés, qui vont permettre la création de 43.914 emplois. Quant au montant des investissements correspondant à ces dossiers validés, il est de 6.800 milliards de centimes.

Et la superficie demandée par les 688 potentiels investisseurs est de l’ordre de 334 hectares. Parlant ensuite des journées d’investissement qui ont été ouvertes, hier matin, par le wali qui était accompagné des autorités locales, le directeur de l’industrie et des mines a considéré que ce genre de manifestations concourt grandement à la promotion de l’investissement dans la wilaya. « Car, dit-il, elles vont permettre de débattre des problèmes de l’investissement et c’est pour nous une opportunité offerte pour faire connaître la production locale au niveau de la wilaya.

D’autre part, a ajouté notre interlocuteur, nous ambitionnons de passer à l’étape de l’exportation dans le moyen et le long terme, tout au moins en ce qui concerne la production pharmaceutique et l’industrie agroalimentaire.

Et à ce titre, des accords sont actuellement en négociation avec plusieurs pays étrangers, notamment des pays africains dans le domaine aussi des industries alimentaires ». Pour M. Souissi Larbi, président de la chambre de commerce et d’industrie du Rhumel (CCIR), l’initiative d’organiser ces journées d’investissement est excellente et cela vient soutenir les efforts déployés par la chambre pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers dans la wilaya qui dispose d’atouts économiques et industriels avérés. Notons, pour terminer, que plusieurs personnalités du monde diplomatique ont assisté à l’ouverture de ces journées, notamment l’ambassadeur du royaume de Jordanie, l’attaché économique de l’ambassade du royaume de l’Arabe Saoudite, l’attaché économique de l’ambassade des Emirats arabes unis et le vice-consul français à Annaba.

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Tirage au sort pour l’affectation de 2.500 logements sociaux

Wed, 10/31/2018 - 10:58

A.El Abci

  C’est sous la supervision du chef de la daïra de Constantine et en présence de responsables de l’Opgi que l’opération du tirage au sort des 2.500 logements sociaux au profit des bénéficiaires des décisions de pré-affectation a été organisée, hier, au niveau de la salle des expositions Ahmed Bey. Les logements en question se situent à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, pour une partie, et à l’autre nouvelle ville de Massinissa, pour l’autre, et la remise des clés et les déménagements pourront se faire vers la fin de l’année en cours et par étapes. Le tirage au sort en lui-même a consisté en la désignation pour chacun des concernés de l’immeuble, l’étage de son appartement et le numéro de ce dernier. Selon le chef de la daïra, Azzedine Antri, qui a fait une déclaration à la presse en marge de ladite opération, c’est là juste une première phase de distribution qui sera suivie par d’autres.

En effet, poursuit-il, l’opération d’aujourd’hui concerne la liste qui a été affichée le 2 mai 2018, représentant en l’occurrence la quatrième phase dans la régularisation de la situation des détenteurs de décisions de pré-affectation.

Et d’estimer que l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans une totale transparence, à laquelle a veillé particulièrement un huissier de justice qui l’a suivie de bout en bout, avant de rappeler que d’autres listes vont suivre. Et de citer, dans ce cadre, l’autre liste de 2.500 logements sociaux qu’il dit être l’avant-dernière, qui fait l’objet actuellement d’enquêtes locales et de vérifications au niveau du fichier national. « Il reviendra à Monsieur le wali en personne, note-t-il, d’annoncer la date de son affichage, alors que celle de la dernière liste des détenteurs de décisions de pré-affectation de logements sociaux sera connue et affichée pour ce qui la concerne avant la fin de l’année 2019 », dira-t-il. Et d’annoncer enfin que vers la fin de 2019 et début de l’année 2020, il sera procédé à l’entame de nouveau de l’étude des dossiers de demandes de logements sociaux, concernant la période allant de 1991 à 2018.

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Le maire de Constantine persiste et signe: Magrofel sera mis aux enchères publiques

Wed, 10/31/2018 - 10:56

 A. Mallem

  Rencontré hier, M. Arab Nadjib, président de l’Assemblée populaire communale de Constantine, nous a informé d’abord que le délai de remise des offres pour la cession aux enchères publiques du marché de gros des fruits et légumes du Polygone (Magrofel) a été prorogé d’un mois et ce, jusqu’au 30 novembre prochain. Ensuite, le maire nous a déclaré catégoriquement que l’APC est décidée à céder cette structure commerciale à un investisseur privé, en application des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) portant valorisation du patrimoine des collectivités locales. « Nous allons mettre en action la procédure de mise aux enchères publiques pour Magrofel, et c’est une action à laquelle nul ne peut échapper ou s’opposer, ni la commune, ni les commerçants et encore moins leur syndicat.

Pourquoi ? Magrofel ne fournit à l’APC qu’une rentrée de 150 millions de centimes par an. Et ceci n’est pas normal, a estimé M. Arab, car ce n’est pas la valeur exacte de ce marché de gros, quand on pense qu’à côté, le marché de Chelghoum Laïd, dans la wilaya de Mila, réalise une rentrée infiniment plus importante. On parle de 18 milliards par an. Vous voyez la différence ? » a demandé notre interlocuteur. Et d’expliquer que Magrofel est une EPIC et à ce titre, elle doit avoir un minimum de rentabilité. «Dans ce cas, a-t-il considéré, nul ne verrait d’inconvénient à ce qu’elle continue à être gérée de la même façon qu’elle l’est aujourd’hui. Or, ce n’est pas le cas et l’APC est interpellée par les autorités de tutelle et par le simple bon sens économique et de bonne gestion de son patrimoine. Donc, je pense que la commune n’est plus en mesure maintenant de faire du social, mais qu’elle est appelée à plus de rationalité économique», a conclu M. Arab.

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Deux affaires d’escroquerie élucidées

Wed, 10/31/2018 - 10:53

A. Mallem

  Au cours de deux opérations distinctes, la brigade de police judiciaire de la 17ème Sûreté urbaine de Constantine est parvenue à mettre hors d’état de nuire deux malfaiteurs âgés de 21 et 28 ans qui escroquaient les gens dans certains quartiers de la ville. Selon le communiqué de presse qui nous a été transmis hier par la Sûreté de wilaya, la première affaire remonte à la mi-septembre quand une victime d’une escroquerie s’est présentée à la 17ème Sûreté urbaine pour déposer plainte contre X en expliquant que l’escroc s’était présenté à lui en tant que cadre d’une institution publique et, à ce titre, il avait réussi à gagner sa confiance et lui soutirer la somme de 31.000 dinars. La victime a ajouté qu’elle avait tenté par la suite, à plusieurs reprises, d’entrer en contact avec lui, mais sans succès. C’est alors qu’il comprit qu’il avait été victime d’escroquerie. Se faisant aider par la police scientifique, la brigade de police judiciaire lança alors des recherches et des investigations qui aboutirent à l’établissement de l’identité de l’escroc. Il s’est avéré en fin de compte que ce dernier avait été arrêté à la suite d’une autre affaire du même genre.

Les faits de la seconde affaire, explique le même communiqué, se sont déroulés à la mi-octobre courant lorsqu’une femme a déposé plainte contre X auprès de la même Sûreté urbaine, en expliquant qu’un jeune homme s’était présenté à elle en se faisant passer pour l’ami de l’un de ses fils. Et gagnant ainsi sa confiance, il l’avait conduite dans un bâtiment de la cité Daksi Abdesselem pour lui soustraire de force deux bracelets et une bague en or avant de prendre la fuite. Déclenchée de suite sur la base des renseignements fournis par la victime, l’enquête de la PJ a permis d’identifier le voleur qui a été appréhendé dans un quartier de la ville des ponts. Et après la procédure judiciaire d’usage, il a été déféré devant le parquet et écroué.

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Saisie de psychotropes, trois arrestations

Wed, 10/31/2018 - 10:53

A. E. A.

La section de la police judiciaire de la 6ème Sûreté urbaine extérieure de Ali-Mendjeli a mis fin aux activités d’une bande de trois malfaiteurs âgés entre 46 et 48 ans, impliqués dans une affaire de détention et de commercialisation illégale de psychotropes et port d’armes prohibées.

L’arrestation de cette bande a permis la saisie d’une quantité de drogue et de comprimés psychotropes. Selon le communiqué de la cellule des relations publiques de la Sûreté de wilaya reçu hier à notre rédaction, l’affaire remonte à la fin de la semaine dernière quand des informations parvenues à la section de police en question ont fait état de la présence de deux suspects en train d’écouler des psychotropes, utilisant un véhicule pour leurs déplacements.

Une enquête a été diligentée et les investigations des forces de police ont permis de localiser l’endroit où se trouvait le véhicule avec les suspects à bord. Ces derniers ont été arrêtés à l’UV 13 de la nouvelle ville d’Ali-Mendjeli. Après une fouille systématique au corps des trois mis en cause et du véhicule, quatre boites de 100 comprimés psychotropes de marque «Parkinan», une somme d’argent estimée à plus de un millions de centimes, une autre somme en devises étrangères, deux couteaux et un sabre, on été trouvés. Après la finalisation d’un dossier judiciaire à l’encontre des concernés, les trois mis en cause ont été présentés devant le procureur de la république près du tribunal d’El-Khroub duquel relève la nouvelle ville Ali-Mendjeli.

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Tébessa: Inondations et projets gelés au menu de l’APW

Wed, 10/31/2018 - 10:51

A. Chabana

  La 3ème session ordinaire de l’APW vient de se tenir sur un fond de polémique concernant des dossiers d’actualité. Les travaux de l’assemblée s’étaient articulés autour du commerce, de l’emploi, d’un rapport explicatif sur le secteur de l’éducation et les opérations d’aménagement et rénovation des écoles primaires, ainsi que le très controversé dossier de la protection des villes contre les inondations.

Ainsi qu’une exposition et discussion des programmes d’aménagement des communes, d’Oum Ali, Bir El Ater, Negrine, Saf Saf Ouesra, Boukhadra, El Houijbet Cheria, El Aouinet et Elma Labiod, autrement dit la plupart des communes frontalières, dont les conditions socio-économiques et de développement ne sont guère reluisantes. Au menu de la session la protection des villes contre les inondations. Des projets qui suscitent beaucoup d’interrogations, après les dernières intempéries qui avaient laissé des stigmates matérielles et morales.

Le secteur de l’éducation fait également l’objet de débat. Dans son volet infrastructures scolaires et levée du gel sur certaines opérations de dotation, équipement et réhabilitation des écoles, des opérations inscrites mais qui avaient pris du retard.

Des écoles parfois dépourvues de l’essentiel, notamment celles situées en zone rurale. Et que dire de l’emploi, dans une wilaya frappée par le chômage et où le nombre de demandeurs de travail ne fait qu’augmenter, en dépit de tous les efforts fournis par les différents organismes concernant le recrutement et le placement !

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La famille sportive d’Oran honore d’anciens internationaux

Wed, 10/31/2018 - 10:50

M. Z.

  Sur initiative de Hamid Bentria et Hafid Belabbès, la famille sportive d’Oran a organisé avant-hier à l’hôtel Mouahiddine une réception en l’honneur d’anciens internationaux. Une fort louable initiative des organisateurs qui ont tenu à rendre hommage aux anciens joueurs ayant marqué de leur empreinte le football algérien. Tedj Bensaoula, Abdelhafid Tasfaout, Mustapha Dahleb, Foussi, Benzerga, Mezouar, Benmimoun, Sebbah, Hadj Merrit et autres autorités locales de différentes localités. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de Kazi Tani Abdelhak, Said Haddouche, le docteur Bachir Bouhadjera, de représentants des anciens moudjahidine et de nombreux journalistes. Les deux responsables, Hafid Belabbès et Hamid Bentria, ont, lors d’une allocution, mis l’accent sur l’importance de cette action dont le but est de combattre l’oubli et surtout pour trouver les solutions de nature à faire sortir le football oranais de son marasme. « Nous avons de grands joueurs et de grands dirigeants, il est temps de créer un climat de solidarité pour exploiter les compétences pour un avenir radieux pour le football oranais », affirmera Hamid Bentria. Quant à l’ex-joueur et international du MCO, Hafid Belabbès, il n’a pas tari d’éloges sur le parcours des anciens internationaux et, également, sur la compétence de Said Haddouche. « Par cette action, nous avons démontré que nous sommes unis et qu’Oran n’a jamais oublié ses grandes valeurs. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à toutes les forces vives et compétences pour l’union sacrée afin de remettre le sport-roi à Oran sur les bons rails », a-t-il déclaré. A noter que les deux initiateurs de cette cérémonie ont profité de la présence des deux sénateurs pour les solliciter pour un partenariat avec une société au profit au Mouloudia d’Oran.

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El-Tarf: Les douanes algériennes et tunisiennes se concertent

Wed, 10/31/2018 - 10:48

A. Ouélaa

Le DG des douanes, Hamid Farouk, accompagné d’une forte délégation de son département, est allé accueillir un haut responsable des douanes tunisiennes, à la limite des postes frontaliers d’Oum Théboul et celui de Meloula, lundi en fin d’après-midi. Le colonel Harrat Maher, SG des douanes tunisiennes, accompagné d’une délégation de haut niveau a été reçu par la partie algérienne.

Après la visite des deux postes frontaliers où des voyageurs accomplissaient leurs formalités de passage, un bilan exhaustif sur les entrées et sorties par Oum Théboul a été présenté à l’assistance. Dans des déclarations à la presse, le DG des douanes algériennes et son homologue tunisien ont fait savoir qu’entre autres points qui seront étudiés à Annaba par les deux parties, la création d’un guichet unique pour les formalités de passage. Cela nécessitera des moyens et des équipements et la double attente sera éliminée.

En effet, actuellement le voyageur doit prendre son mal en patience pour passer par le poste d’Oum Théboul puis Meloula. Entre autres mesures sur lesquelles devaient se pencher les deux délégations hier, les échanges commerciaux appelés à connaître une certaine fluidité et une souplesse tout en luttant contre la contrebande et le trafic sous toutes ses formes.

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Au cœur du 1er novembre 1954 à Tlemcen

Wed, 10/31/2018 - 10:45

Amine Bouali

À Tlemcen, dans les années 1953/1954, d’après un témoignage de l’écrivain et militant de la cause nationale, le regretté Omar Dib, «il y avait pratiquement un climat pré-insurrectionnel. Des militants connus pour leurs opinions et leur activisme patriotiques (comme Mohammed Guenaneche, Boumediene Marouf ou Berrezoug) avaient été arrêtés quelques semaines avant le 1er novembre 1954.

Le travail alors manquait cruellement et le chômage atteignait des sommets. La misère était palpable partout. Souvent, dans une seule maison, s’entassaient cinq ou six familles. Dans les campagnes, les fellahs ployaient sous le poids de l’impôt et des mesures coercitives de l’administration coloniale. Les enfants algériens étaient peu scolarisés, les maladies fréquentes et l’accès aux soins très difficile. A la veille du 1er novembre 1954, il n’existait pratiquement plus de relations humaines entre la société algérienne et les Européens, et le fossé qui les séparait était devenu si grand qu’il ne restait, pour les Algériens, d’autres alternatives que la soumission ou la révolte. À Tlemcen, comme dans d’autres vieilles villes traditionnelles, le lien entre le citadin et le travail de la terre était vivace, de sorte que l’appauvrissement des campagnes, qui avait atteint la côte d’alerte, ces années-là, avait totalement désarticulé la société citadine tlemcenienne. (Voir les romans, «La Grande Maison», «L’incendie « et «La Danse du roi» de Mohammed Dib)».

Face au colonialisme, le Sud-ouest oranais a suscité, dès le début de la colonisation, la révolte ininterrompue des Ouled Sidi Cheikh. Depuis la fin du 19ème siècle et jusqu’à la veille du 1er novembre 1954, «les habitants de Tlemcen, à l’instar de ceux des autres villes d’Algérie, soulignait Omar Dib, avaient manifesté leur opposition au pouvoir colonial par des grèves incessantes, des mouvements de protestation des corporations artisanales et autres, et surtout des manifestations de masse qui ont été des armes formidables de mobilisation des citoyens. En 1911, la population de Tlemcen a montré sa colère contre la conscription obligatoire. En août 1953, la déportation du roi Mohammed V à Madagascar a accentué le sentiment d’hostilité de la population de l’Oranie contre le colonialisme français. Le 15 octobre 1953, des émeutes populaires ont eu lieu à Nedroma, ayant pour héroïnes les femmes de Djâmaa Sekhra. Le 1er mai 1945, à Tlemcen, une semaine avant les massacres de Setif, Guelma et Kherrata, une foule disciplinée descendit dans la rue. Un militant du PPA-MTLD et plus tard du FLN, Hami Missoum, lança pour la première fois ce célèbre mot d’ordre des militants nationalistes algériens : «Algérie libre! Libérez Messali!» pour protester contre la mise en résidence surveillée de Messali Hadj au Congo-Brazzaville, fin avril 1945. (Hami Missoum fut immédiatement arrêté par les autorités coloniales)».

Durant cette période, c’était surtout dans les rangs des paysans, des artisans et des instituteurs que les partis nationalistes recrutaient l’essentiel de leurs troupes. «Les fellahs, nous faisait remarquer Omar Dib, qui avaient été dépossédés de leurs terres par les colons puis rejetés vers les sols incultes des montagnes, et les artisans qui étaient les gardiens d’un pan important de la mémoire collective, entretenaient une économie fondée sur le troc et vivaient en dehors du système économique colonial». À Tlemcen, au début des années 1950, les figures de proue du PPA-MTLD (le parti ayant le plus d’influence) avaient pour nom Larbi Hamidou (un grand militant très proche de Messali Hadj, et dans la maison duquel de nombreux militants et responsables nationalistes, comme Abdelhafid Boussouf, trouvèrent refuge, durant des années), Chaïb Tchouar, responsable important du PPA-MTLD à Tlemcen, victime d’un règlement de compte FLN-messalistes à la veille de l’Indépendance, le futur historien Mohammed Guenaneche, Boumediene Marouf, Berrezoug, l’avocat et mécène Omar Bloukli-Hacene (le fondateur du Croissant Rouge algérien, en 1956, à Tanger) Mohammed Benhamed Louadj (plus connu sous son grade de commandant Ferradj) ainsi que le neveu de Messsali Hadj, Mohammed Mamchaoui.

Les Udmistes (partisans de Ferhat Abbas) étaient représentés, quant à eux, par l’avoué de justice Taleb Abdesslam (ancien sénateur de la IVème République française, poste dont il démissionna en 1947), le professeur Abdelkader Mahdad ainsi que Mhamed Guermouche et l’instituteur Abdelkader Belkharoubi. Les communistes étaient réunis autour de Djilali Guerroudj, Mostefa Berber, Bouayad Allam Hmida et le chahid Sid Ahmed Inal (mort sous la torture de l’armée coloniale, le 20 octobre 1956, à l’âge de 25 ans). Les oulémas étaient regroupés autour de Cheikh Bachir El Ibrahimi (représentant pour l’Oranie de l’Association des oulémas et qui dirigeait alors l’école «Dar El-Hadith» à Tlemcen) ainsi que cheikh Zemmouchi. Quant aux socialistes, ils avaient, paraît-il, à Tlemcen, en tout et pour tout, une quinzaine de sympathisants. L’influence des zaouias nationalistes, qui n’ont pas collaboré avec le colonialisme et ont propagé l’idéal de résistance, n’aurait pas été négligeable, par ailleurs.

Feu Belhadj Tahar Miloud a été toute sa vie un homme discret et modeste. Il avait intégré, très jeune, en 1944, à Tlemcen, la fraction clandestine du PPA-MTLD, devenue plus tard, en 1947, l’Organisation Spéciale (l’OS) à l’issue du fameux congrès tenu à Belcourt (Alger). Dans un témoignage recueilli il y a une douzaine d’années, il nous a confié que «Abdelhamid Grari qui était, de 1947 à 1949, le responsable de l’OS à Tlemcen, a exigé de moi un engagement sans failles. J’étais d’abord seul et isolé. J’effectuais des missions de liaison à Ghazaouet, tous les mercredis, puis j’ai été mis en contact avec Bilem, Mahdjoub Djelloul et Mohammed Berber. En 1949/1950, Ben Bella, qui présidait alors l’OS, organisait des réunions, en compagnie de Abdelhamid Grari, chez Ghaouti Mahi, mon beau-frère, qui était aussi membre de la cellule de l’OS de Tlemcen. Il y avait également avec nous, dans cette cellule, Hami Missoum, Djamel Boukli-Hacene, Djelloul Klouche, Larbi Benamar (qui a défrayé la chronique pour s’être échappé du tribunal de Tlemcen, durant son procès, après avoir été arrêté comme de nombreux militants de l’OS de Tlemcen, en 1950), Aissa Ben Diboun (mort au champ d’honneur durant la guerre de Libération), Abdellah Belkhodja, Sid Ahmed Berrehil, Abdelkrim Kinta (mort au champ d’honneur), Omar Kanoun, Madjid Rostane (qui s’est enfui de l’hôpital après son arrestation puis décéda au champ d’honneur) Baba Ahmed Sid Ahmed, major Ali Khedim (mort au champ d’honneur) Tahar Gaouar, Djelloul Bloud (un ancien de la guerre d’Indochine) et le futur colonel Lotfi et d’autres encore. 113 éléments de l’OS de Tlemcen avaient assisté à une réunion secrète tenue au milieu de l’année 1955, dans la forêt de Sidi El-Ghrabli, près de ‘’Villa Marguerite», une résidence hôtelière située sur les hauteurs de la ville».

Tlemcen, ville natale de Messali Hadj, a été jusqu’à 1954 (et peut-être même au-delà) un bastion du messalisme. Même à l’époque charnière qui a immédiatement précédé novembre 1954 et qui a vu se diviser le PPA-MTLD entre messalistes et centralistes, et a abouti à la création du CRUA, beaucoup de militants et responsables tlemceniens du vieux parti nationaliste sont restés fidèles à leur leader charismatique (y compris, animés par l’esprit de son combat, nombre d’éléments de l’OS de Tlemcen qui allaient passer à l’action armée, après novembre 1954, sous la bannière du FLN). En 1950, suite à la trahison du dénommé Benzina dit «Corbus», un élément de l’OS de Tebessa, l’OS fut démantelée et environ 1400 militants furent arrêtés (dont Abdelhamid Grari à Tlemcen). Ceux qui ne le furent pas se retrouvèrent livrés à eux-mêmes. Messali Hadj refusa «d’excommunier» ces militants de l’OS arrêtés, comme le lui demandèrent les centralistes et indirectement les autorités françaises. («Il y a eu 1400 arrestations en 1950, dit-il, et ce ne sont pas des prisonniers de droit commun!»). À Tlemcen, cheikh Bekkar (de son vrai nom hadj M’rah Boubekeur), un grand lettré nationaliste, se contentera de faire cette remarque à ses élèves réunis en cours, à la mosquée de Sidi Bouabdellah : «Si Messali a trahi l’Algérie, sidna Omar a trahi l’islam!».

Belhadj Tahar Miloud, devenu dans l’Algérie indépendante un modeste et dévoué instituteur puis directeur d’école (il a été arrêté en 1956, condamné à 10 ans de prison puis libéré seulement en 1962) nous a précisé que lui et ses camarades de la première cellule de l’OS de Tlemcen ont été complètement surpris par les événements du 1er novembre. «Messali Hadj était alors en résidence surveillée à Niort, en France. Cette nuit du 1er novembre 1954, et je ne le saurais que plus tard, un groupe de moudjahidine dirigés par Larbi Ben Mhidi (responsable de la wilaya V à partir du 1er novembre 1954) ont incendié un dépôt de bois de liège dans la forêt de Hfir (sur la route reliant Khemis à Tlemcen).

Un second groupe dirigé par Abdelhafid Boussouf (délégué du CRUA pour l’Oranie) a tenté vainement de mettre le feu à la maison d’un garde forestier près de Sebdou. Lors de son procès en 1956, Sid Ahmed Bouzidi (responsable régional pour l’Ouest du PPA-MTLD et ensuite du FLN) a été, selon l’acte d’accusation des services de l’armée coloniale, directement impliqué dans l’organisation de 11 embuscades entre novembre 1954 et son arrestation qui a eu lieu le 4 octobre 1955, dont le déraillement d’un train à El-Ourit et une attaque d’un poste de gendarmerie».

Selon une observation du Pr Amine Damerdji (ancien militant du recouvrement de l’Indépendance nationale et frère du chahid le docteur Tidjani Damerdji) «Après la déposition, le 20 août 1953, du roi du Maroc, Mohammed V, des troubles ont éclaté dans ce pays frère. Et les journaux marocains de l’époque, sous tutelle de l’administration française, pour calmer la situation dans la rue marocaine, ont décrit la réalité en Algérie comme idyllique et ont présenté les événements de Novembre comme «un coup de tonnerre dans un ciel bleu». Par ailleurs, la propagande coloniale a voulu cantonner, à l’intention des médias et de l’opinion publique mondiale, le soulèvement de Novembre aux seules Aurès, alors que, par exemple, dans la Mitidja, ce même 1er Novembre, une attaque fut menée sous la conduite de Krim Belkacem, grâce à un lot d’armes datant de la seconde guerre mondiale, caché dans une ferme à Kheraïchia, chez une famille de patriotes. Le but recherché était d’éviter de donner aux événements de Novembre un caractère de révolte du peuple algérien dans son ensemble».

À Tlemcen, deux réunions qui se sont déroulées, l’une quelques mois avant et l’autre quelques mois après le 1er novembre 1954, en présence de Abdelhafid Boussouf, sont révélatrices du climat politique qui existait, durant cette période, dans la région, lourd d’un malentendu qui s’est heureusement dissipé dans le feu de l’action de la guerre de Libération. La première fois, lors d’une réunion qui s’est tenue dans la maison de Larbi Hamidou, dans le quartier de «Fekharine» à Tlemcen, une sérieuse altercation, dont le motif était d’ordre politique, opposa Abdelhafid Boussouf au militant messaliste Chaïb Tchaour. Ce dernier avait alors contesté à Abdelhafid Boussouf sa volonté d’imposer une «primauté exercée d’en haut» à une vieille tradition militante locale et il paiera de sa vie, 8 ans plus tard, cette opposition frontale à l’homme du MALG.

La deuxième fois, au milieu de l’année 1955, lors d’une réunion qui s’est déroulée la nuit, dans la forêt de Tameksalet (près de la localité de Sebra, sur les monts de Tlemcen) entre des éléments de l’OS de Tlemcen (Djamel Boukli-Hacene, Djelloul Klouche, un dénommé Boualem de Aïn Tallout et Larbi Benamar (rappelé à Dieu, le 10 septembre 2016 à Paris, à l’âge de 86 ans, puis enterré dans sa ville natale, paré de l’emblème national), des représentants de l’OS de plusieurs régions de l’Oranie (Nedroma, Ghazaouet, Béni Snous, Ouled Sidi Belhadj, etc) et le FLN représenté, entre autres, par Abdelhafid Boussouf. Ce dernier déclara d’emblée à ses visiteurs: «Nous avons décidé de soustraire Tlemcen du combat!». Mais Djamel Boukli-Hacene lui répondit : «Ce n’est pas parce qu’il y a eu un différent entre vous et Chaïb Tchouar, il y a un an, que vous allez soustraire Tlemcen du combat. Nous sommes venus pour savoir si vous êtes en mesure de mener ce combat!». Puis il ajouta cette remarque qui était un immense bluff : «Nous avons beaucoup d’armes!». (En fait l’Oranie manquait cruellement d’armements, durant cette période. Car ce n’est qu’à partir du début de 1955 que la région ouest de l’Algérie allait être approvisionnée, via le Rif marocain, grâce au bateau Dhina qui venait d’accoster à Mellilia, transportant dans ses soutes une importante cargaison d’armes). Abdehafid Boussouf invita alors le groupe venu de Tlemcen à venir «déguster un méchoui» et montra du regard, une sorte de protubérance recouverte d’un drap, qu’il dévoila aussitôt pour laisser apparaître un fusil mitrailleur FM24. «Éteignez les bougies!» rétorqua alors le dénommé moudjahid Boualem et, dans l’obscurité la plus totale, ce dernier se mit à démonter puis remonter l’impressionnante arme, sans la moindre hésitation.

Cet épisode de Tameksalet scella définitivement le contact entre les jeunes membres de l’OS de Tlemcen et le FLN. Belhadj Tahar Miloud n’assista pas à la réunion de Tameksalet mais reçut le lendemain une instruction disant que «l’Oranie devait rester calme jusqu’au 1er octobre 1955». Quelques jours après le 1er novembre 1954, de nombreux militants connus du PPA-MTLD furent arrêtés à travers toute l’Algérie (dont Larbi Hamidou et Chaïb Tchouar à Tlemcen). L’Oranie, à partir de janvier 1955, commença à s’armer et s’organiser. Dans la nuit du 1er octobre 1955, plusieurs attentats contre des cibles de la colonisation eurent lieu à Tlemcen et dans de nombreuses localités de l’Ouest algérien et ils allaient donner le signal de la véritable entrée en guerre de l’Oranie pour la cause de la libération de notre pays. Pourtant, dès le début de l’année 1955, Belhadj Tahar Miloud blessa grièvement d’un tir de révolver, un indicateur d’origine marocaine connu sous le pseudonyme de «Zaouèche». Mais ce n’est qu’à la date fixée par Boussouf pour l’entrée en lice de l’Oranie dans la guerre d’Indépendance (soit le 1er octobre 1955) que Abdelkader Senouci et Ghaouti Zerrouk tuèrent, par balles, le colon Janoit qui avait tiré auparavant sur un enfant algérien âgé de 12 ans pour, a-t-il expliqué, «tester son habilité au tir!».

Senouci Abdelkader et Ghaouti Zerrouk, natifs des quartiers populaires de Sidi Chaker et Sidi El Haloui, furent guillotinés en avril 1957. Ce même 1er octobre 1955, la manufacture «MTO» du quartier El-Hartoun de Tlemcen fut incendiée ainsi que le garage «Pons». Une attaque armée dirigée par Rachid Bendimered eut lieu, ce même jour, contre la commune mixte de Sebdou. Les monts de la région de Tlemcen (comme ceux de Béni Snous, Ras El-Asfour, Tameksalet, Bouhlou) commençaient à trembler sous les semelles des moudjahidine. L’assassinat du Dr Benaouda Benzerdjeb, sous la torture de l’armée coloniale, le 16 janvier 1956, provoqua une grande émotion parmi la population tlemcenienne qui fit sienne, à partir de cette date charnière, quasi unanimement, le combat livré par ce valeureux fils de l’Algérie pour l’indépendance de son pays.

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CRB Ben Badis: Un retour bénéfique au stade communal

Wed, 10/31/2018 - 10:45

Kadiri Mohamed

Le retour tant attendu au stade communal de la ville de Ben Badis, récemment homologué, s’est avéré bénéfique pour le Chabab, puisque les protégés de Meliani Rachid ont glané leur seconde victoire, cette fois aux dépens de l’IRB Maghnia. Certes, ce fut par la plus petite des marges, mais c’est en fin de compte fort précieux pour le moral des joueurs, des dirigeants et des supporters. La domiciliation du CRBBB au stade communal est considérée comme un atout sportivement parlant car, selon les observateurs, le Chabab bénéficie, enfin, de l’apport de ses fans. Ceci après six longues années où il a été privé de son public à cause des travaux qui se sont éternisés. Face à l’IRBM c’était la deuxième victoire après celle remportée devant le MCB Oued-Sly en championnat. Cette fois, c’est lors du premier half que l’attaquant Belaid a trouvé le chemin des filets adverses après une série de tentatives au cours d’une rencontre où les visiteurs n’ont pas démérité.

Toutefois, le CRBBB demeure toujours en mauvaise posture, à l’avant-dernière place du classement. Ce qui signifie que les résultats acquis jusqu’à ce jour sont insuffisants, d’où la nécessité d’un sursaut dans les meilleurs délais. L’équipe devait disputer le deuxième tour régional de la coupe d’Algérie 2018-19 hier mardi contre le WA Mostaganem au stade Habib Bouakel d’Oran. Il faut rappeler que le CRBBB avait relevé le défi la saison passée malgré les turbulences qu’il a vécues. En conséquence, on estime qu’il a les capacités pour sortir de cette zone dangereuse, mais ce sera ardu car le challenge étant long. On précisera, en effet, la jeunesse de l’effectif recruté par les encadreurs du cru Bekhaled Youcef et Kadri Mustapha, qui font tout pour atteindre l’objectif du maintien. Il convient de mentionner aussi que le CRBBB affronte chaque semaine des rivaux mieux nantis financièrement et qui renferment des joueurs aguerris, à l’image de la JSM Tiaret, du GC Mascara, de l’OM Arzew, de l’USMM Hadjout, du SA Mohammadia, pour ne citer que ces derniers.

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Nouveau sit-in des anciens soldats de la «décennie noire» «18+6»: «Nous défendrons jusqu’au bout nos revendications légitimes»

Wed, 10/31/2018 - 10:41

Houari Barti

Plus de 2.000 anciens appelés de l’Armée, classes de 1992 à 1996, affiliés au Conseil national des soldats de la «décennie noire 18+6» (SDN) ont observé, hier, un rassemblant devant le siège de la direction régionale de l’Assurance sociale (DRAS) de la 2ème Région militaire. Le sit-in en question était initialement prévu à la Place de l’Indépendance (Tahtaha), affirment les organisateurs, mais a dû, finalement, être relocalisé devant le siège de la DRAS de la 2ème RM, suite au niet des services de l’ordre, mobilisés en grand nombre pour empêcher la tenue de ce rassemblement. Selon Kada Othmani, coordinateur de la wilaya de Saida et de la 2ème RM et membre du Conseil national des ‘SDN 18+6′ qui a tenu à insister sur «le caractère pacifiste du mouvement» et son «attachement à la sécurité du pays qui reste une ligne rouge», a toutefois réaffirmé la volonté inébranlable des soldats de la «décennie noire 18+6» à défendre jusqu’au bout leurs droits légitimes. Des droits, a-t-il souligné, que personne d’ailleurs ne conteste, et en premier lieu, le ministère de la Défense nationale dont les services compétents nous ont reçus, à plusieurs reprises et se sont engagés à répondre à nos revendications.

Selon M. Otmani, «depuis sa création, le Conseil a sollicité par écrit le président de la République, le ministère de la Défense national eet les chefs de Régions, pour demander à ce que cette catégorie de soldats, qui n’a pas hésité un instant à répondre à l’appel du devoir national, au cours de la «décennie noire» pour leur maintien à leurs postes pour 6 mois supplémentaires aux 18 mois du Service national, soit reconnue et ses droits préservés, au même titre que les rappelés.» Le rassemblement d’aujourd’hui sonne, ainsi, comme un nouveau rappel au ministère de la Défense de ses engagements. Le coordinateur régional des soldats de la «décennie noirs 18+6» a annoncé, par ailleurs, la tenue d’un nouveau rassemblement, à Alger, au cours de la 1re quinzaine du mois de novembre. Pour ce qui est de la plate-forme de revendications, elle se résume en 12 points. En premier lieu, l’activation des textes réglementant le droit à la pension, notamment la loi n° 13-03 du 20 février 2013 modifiant et complétant l’ordonnance n° 76-106 du 9 décembre 1976 portant code des pensions militaires. Les soldats de la «décennie noire 18+6» demandent également qu’ils soient reconnus et réhabilités comme ayant contribué à la sauvegarde des acquis de la Nation, conformément à l’article 44 de l’ordonnance 01-06 datant du 27 février 2006, portant application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Dix autres revendications sont portées à l’intention du ministère de la Défense et qui se résument sous forme de droits et avantages réclamés au profit des «maintenus » du Service national durant la période de la «décennie noire» et de leurs ayants droit.

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Etablissements scolaires, instituts de formation, universités…: Campagne sur les dangers du monoxyde de carbone

Wed, 10/31/2018 - 10:38

J. Boukraâ

Une grande majorité d’habitations sont, aujourd’hui, dotées de chauffages et de chauffe-bains. Ces appareils électroménagers comptent parmi les produits les plus vendus. Toutefois ces dernières années ces chauffages sont devenus synonyme de danger lorsqu’il s’agit de chauffage de la contrefaçon. Afin de réduire les risques et prévenir contre ces dangers fatals, une campagne de sensibilisation s’impose autour des règles de sécurité. Ainsi, la protection civile, a lancé, cette semaine, une campagne de prévention et de sensibilisation sur le danger de ce tueur silencieux.

Le but de cette manifestation est d’expliquer au public, les risques d’accidents liés au gaz, tels que les asphyxies mortelles. Une campagne qui va toucher les établissements scolaires, les instituts de formation, les université,… entre autres. Le programme prévoit la distribution de dépliants sur le bon usage des appareils de chauffage et chauffe-eau, en associant les élèves à cette campagne de sensibilisation pour transmettre l’information à leurs proches. En outre, des ‘portes ouvertes’ auront lieu dans les différentes unités opérationnelles de la protection civile, disséminées à travers la wilaya pour montrer le danger que représente la non-observation des consignes et des règles de sécurité pour se prémunir contre les risques liés au monoxyde de carbone. A Oran, durant les deux dernières années, huit personnes ont péri et une centaine asphyxiées, suite à l’inhalation du monoxyde de carbone, dont 5 en 2017. Selon la protection civile, la majorité des cas de décès, par asphyxie, causés par des gaz sont dus à une erreur de prévention en matière de sécurité. Cette action de sensibilisation est élargie aux empoisonnements, incendies, explosions… Des explications relatives aux risques d’appareils non reliés à une conduite d’évacuation (chauffage, chauffe-eau), l’obstruction des bouches de ventilation et de cheminées, la conformité des installations intérieures et des colonnes montantes et la conduite à tenir face aux dangers d’explosion et d’intoxication par le monoxyde de carbone ; seront données aux élèves.

Des pertes humaines peuvent être épargnées si les consignes de sécurité, les plus élémentaires, sont observées. Suite aux nombreux accidents d’asphyxie au monoxyde de carbone enregistrés par les services de la protection civile, à partir de 2008, dans diverses régions du pays, le ministère du Commerce a interdit la vente des chauffages sans cheminée, suspectés d’être à l’origine de ces décès. Toutefois, la loi interdisant le commerce de ces «bombes à retardement», n’arrive pas à venir à bout de ces «chauffages de la mort» dont la vente se poursuit, à Oran. Même si ces équipements dangereux ont commencé à se faire rares à partir de l’hiver 2012-2013, ils sont toujours en circulation cachée. Les équipements de chauffage sans cheminée, interdits à la vente par le ministère du Commerce, continuent pourtant d’être écoulés sur le marché algérien. Ces appareils ne sont pas dotés d’une cheminée, de ce fait, les gaz brûlés ne sont pas évacués, notamment le monoxyde de carbone, un gaz qui tue.

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Pour la réception des 1.000 logements de «Batimate Taliane» dans les délais: Le wali ordonne le renforcement des chantiers

Wed, 10/31/2018 - 10:22

 D. B.

A l’issue d’une visite sur le site de réalisation des 1.000 logement au profit des familles de «Batimate Taliane», le wali d’Oran a instruit les responsables concernés par le projet à accélérer la cadence des travaux et à renforcer le chantier pour la réception de ce programme dans les délais contractuels. Selon des sources proches de la wilaya, les entreprises chargées des travaux ont été instruites pour accélérer la cadence des travaux avec des heures supplémentaires, et le renforcement par des moyens humains et matériels de certains blocs qui connaissent des retards. Le wali a insisté pour rattraper les retards enregistrés suite à l’arrêt du chantier ce qui s’est répercuté négativement sur les délais de réception. Nos sources indiquent par ailleurs que le chef de l’exécutif suit personnellement le projet, et ce dans un souci de rassurer les habitants du site de Batimate Taliane. Pour le restant des autres programmes d’habitat répartis à travers les communes et daïras de la wilaya, l’opération de distribution sera effectuée progressivement jusqu’à la fin de l’année avec l’annonce des listes définitives des nouveaux bénéficiaires dans le cadre des comités de daïras», indique la cellule de communication de la wilaya d’Oran. Pour rappel, après un arrêt de presque trois mois, les travaux de réalisation des logements au profit des familles de Batimate Taliane, au niveau du site dit «La Pépinière aadl», a été relancé. Selon nos sources, le chantier était à l’arrêt à cause d’un problème financier lié au paiement des entreprises chargées des travaux. Cet aléa a été finalement résolu suite à l’intervention du wali d’Oran et des responsables de la Caisse nationale du logement CNL qui ont permis de régler le problème et la reprise des travaux. Nos interlocuteurs indiquent que ce projet qui prévoit la réalisation de plus de 1.000 logements a atteint un taux de réalisation très appréciable. Les familles bénéficiaires de logements dans ce site avaient bénéficié d’arrêtés de logements l’année dernière. Une cérémonie a été organisée au palais des sports Hamou-Boutlélis d’Oran.

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Des habitations inondées par les eaux de pluie à Aïn El Turck: Des mal-logés de la partie basse revendiquent un relogement

Wed, 10/31/2018 - 10:21

Rachid Boutlelis

Des familles, demeurant dans des habitations précaires au niveau de la partie basse de la municipalité d’Aïn El Turck, qui ont été durement touchées par les intempéries, ont une fois de plus saisi les responsables locaux et se sont regroupées au niveau du siège de l’Apc et celui de la daïra pour revendiquer leur relogement. Certaines de ces familles, dont les maisons ont été envahies par les eaux pluviales en furie, ont confié au Quotidien d’Oran « qu’ils sont en possession d’un reçu de dépôt pour une demande d’un logement datant de plus de dix années » en exhibant les documents afférents. Ces mal-logés affirment qu’ils sont confrontés au problème des inondations après chaque averse, et qu’ils attendent un relogement depuis plus de deux décennies. Nos interlocuteurs s’interrogent notamment sur les raisons qui entravent les projets de réalisation de logements dans la daïra d’Aïn El Turck. Ils citeront le cas de la suspension des travaux du projet de réalisation d’une cité de 300 logements sociaux dans le quartier El Bahia et celui de 500 logements de la même formule près d’El Qaria. Nos interlocuteurs parmi lesquels figurent des demandeurs de logements qui ont déposé des dossiers au niveau des services concernés de l’OPGI depuis des décennies ont revendiqué leur inscription sur la liste des postulants du programme de 6.800 logements pour la formule « à points », qui a été annoncée par le wali d’Oran. « Des listes de bénéficiaires seront affichées le mois prochain alors que nous, nous n’avons même pas reçu la visite d’une quelconque commission », assurent-ils. Nos interlocuteurs ont fait également remarquer « qu’ils sont durement confrontés à des conditions déplorables dans les habitations rudimentaires qu’elles occupent depuis des années ».

Ces familles ont tenu également à souligner que « la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas, puisque jusqu’à présent, aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 et bien avant n’a obtenu un logement et ce, en dépit des nombreuses promesses formulées par les responsables qui se sont succédé ces dix dernières années dans la daïra d’Aïn El Turck ». En effet, les extensions et les constructions illicites au bord de la mer, comme à titre d’exemple le bidonville qui s’étend de la localité côtière de Paradis-Plage jusqu’à celle de Claire Fontaine, ont été les plus touchées par l’envahissement des eaux pluviales ces dernières 24 heures. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet immense bidonville, ont été durement confrontés par ces intempéries et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Selon nos sources, la Protection civile, qui n’a signalé fort heureusement aucun incident majeur lors de ces intempéries, n’a cependant pas chômé lors des dernières dégradations des conditions météorologiques et a eu à intervenir à plusieurs reprises. Les motos-pompes ont été nécessaires dans la plupart des interventions des agents de la protection civile pour l’évacuation des eaux de l’intérieur des habitations. Toujours est-il qu’hier lorsque les averses ont quelque peu cessé, des riverains et des commerçants de certains quartiers, essaimés à travers ladite municipalité, ayant vraisemblablement perdu tout espoir d’une quelconque opération de restauration, ont, bon gré mal gré, retroussé leurs manches pour évacuer les eaux pluviales qui ont stagné sur les chaussées et ont même envahi les trottoirs dans certaines zones.

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